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[RP] Expédition trucmachinchosiste : les dessous du couvent

Mahaut_bozier
La Grande Prêtresse oui parce que ça rend mieux que "la crétine" quand même... regardait ses confrères visiter la chambrée. Pour garantir leur sécurité, la justicière-au-tonnelet avait fermé à clé. Nullement intimidés, les confrères touchaient à tout, commentaient la vue à travers les barreaux et priaient avec conviction.

MOI regarda la fenêtre. C'était vraiment intéressant ce principe architectural de mettre des barreaux pour allonger la pièce. En revanche c'était très monochrome comme endroit. Des pierres, des pierres, des pierres, des confrères, des pierres, des pierres, des tonneaux, des pierres, un poivrot, des pierres, des pierres...

Ah tiens. Un client de l'auberge ! A en juger par son visage joliment rougissant, il était converti.

MOI s'approcha de lui en levant le coude.


Bien le bonjour mon frère ! Le Grand Machin te porte dans son cœur et toi dans son foie ! Puis-je te demander comment est le service ici ? Je suis un peu déçue par l'accueil, mais les services compenseront peut-être... Y a un lieu de culte par ici ? Vous logez ici depuis longtemps ? Les tarifs sont-ils raisonnables ?
--Mme_makrel
A Bergerac, rue Apic


La nuit était longue. Pas un bruit. Pas un "gruiiiiik" de cochon, pas un "et m.... dans quoi j'ai marché ?" ou de Mahaut éméchée qui frappait chez les gens pour savoir s'ils avaient pensé aux bienfaits d'une conversion.

Makrel n'aimait pas ça. Elle aimait la nuit, c'est là qu'on faisait les meilleurs commerces. Et puis, finalement, elle aimait bien sa fille adoptive, elle avait un don pour faucher des trucs chez les gens et elle comblait le vide affectif de la mère maquerelle. Parce qu'à son âge, elle était encore demoiselle. Ou plutôt "nouvellement demoiselle mais célibataire quand même".

Ah ça, depuis la mort de son bienfaiteur, la vie était bien triste. Mais la cruche égayait tout ça, avec ses bouteilles, son chien crasseux, ses cochons bourrés et ses chansons paillardes.

Ce soir, elle avait tenté d'accéder aux caves du couvent avec ses p'tits camarades. Mais l'heure tournait et pas de signe de retour. Pauv' petits, y devaient avoir faim.

Makrel prépara un panier de galettes aux formes suggestives, prit un petit pot de beurre et mit sa belle cape rouge. Avec un peu de chance, qui sait ? Elle allait peut-être rencontrer le loup !

Chemin faisant, elle vit de l'agitation en direction du couvent. Y'avait un beau trou dans le mur et des tonneaux vides par terre. Oh et puis une vache toute seule. Les sœurs commentaient avec beaucoup de vigueur les évènements du soir et Makrel apprit avec horreur le parcours tragique des trucmachinchosistes.

A l'annonce de sa fille emprisonnée, et même pas pour racolage en plus !, son sang ne fit qu'un tour. Relevant sa robe pailletée, elle enfourcha la vache et partit au grand galop sur la route de Périgueux.


Raaaah, sal'té d'bestiau, t'vas avancer, oui ? C't'une question d'honneur, là, ma fille et ses copains en prison, faut qu'j'intervienne ! Hardi, comme au bon vieux temps !!

Plantant ses talons hauts dans les flancs de la vache, elle parvint finalement assez rapidement devant la prison. Ne jetant même pas un œil aux policières, elle alla droit au cachot où se trouvaient tous les p'tits copains de sa fille.

Ca va les enfants ? M'man Makrel est là, z'en faites pas, j'm'occupe d'vous faire sortir ! t'nez, j'vous ai fait des gâteaux ! Mahaut !!! Tu as pris une p'tite laine au moins ? Vous mangez correctement ? C'est qui, l'machin par terre qui chante ?
--Gege_lalcoolique

Il était une fois un homme…
Un bonhomme ni trop grand ni trop petit, ni trop blond ni trop brun, (mais pas roux parce que sinon il aurait fini au bûcher)…
Pas trop bavard, naïf limite innocent avec une certaine mauvaise foi sur les bords…
Cet homme avait deux amours, sa femme Paulette et la gnôle…
Hélas, la Paulette l’avait quitté pour Hedgon le boucher, le cousin germain de la sœur de la belle-mère de sa tante lointaine Hertrude…
Depuis, il errait comme âme en peine, enlacé à la seule chose qui n’avait pas fuit, la bouteille…
Il passait des heures et des heures à la caresser, la pencher, à lui faire les yeux doux…
Les regards de méfiance laissaient place aux regards passionnels ou vitreux…
La bouteille de gnôle était tout pour lui, sa maison, son refuge…
Toujours là, fidèle. Pis la bouteille lui avait permis de faire connaissance avec le « corps » de police de Périgueux.
Nourri et logé gratos avec belle vue sur l’arrière train de la douanière et les cris de la patronne…
Ah !!! Ces cris étaient aux oreilles de l’ivrogne de la musique céleste… On dirait la Paulette en train de l’engueuler…

Une nuit de plus aux geôles, avec ses amis les cafards et la lune comme seule lumière…


Chez Paulette y'a un chat qu’est pas trop laid
Chez Paulette on se sent bien, ça c’est vrai
Chez paulette ça sent le môme, ça sent le lait
Chez paulette quand on y va, c’est pour de vrai
Et chez paulette y'a le grand M et le p’tit N
qui s’apprivoisent, qui se soutiennent
parce que chez Paulette même si c’est dans le….(glu glu glu)
quand on y va, c’est parque qu’on aimeuuuuuuu


En se tournant, foule dans l’entrée, une faune et flore assez éclectique s’entassait devant la porte. Tiens même des cochons qu’il voyait.

*Mouhahahaha c’était de la bonne cette gnôle*
Une brunette pétillante s’approcha lui poser un tas de questions…
Wi...na...wi...wi...

Peu importe, les yeux rivés sur la sublime créature avec paillettes et boa..
Gégé l’alcoolique venait d’avoir le coup de foudre le plus rapide du royaume….
Glakdatagul
Extrait chapitre 12, verset 45 de l'apocal*hips*, récit apocryphe

Citation:
Et ainsi fut déporté le peuple élu
A l'aide de mensonge et de fée...lonie
Vers ce lieu que le Grand truc avait promu
Comme la soirée promise, la soirée bénie

Et la sergent chef leur dit:
Ainsi vous serez prisonnier
Ainsi vous êtes condamné
Car ici nul fête, ripaille ou boisson
Il n'y a que pain, eau et morpion

Et le peuple élue en fut attéré
L'idée de devoir supporter l'eau du démon
Qui rendait les soirées si emm********
Qui prodiguait cette état maudit d'entre tous qu'est la sobriété

Le peuple élu avait peur, bioudait
Implorait que le Grand machin les sauve
Qu'on vienne les abreuver du divin vin
Afin qu'ils arretent de se faire ch*** dans cette f***** soirée

Et le seigneur répondit à leur prière:
"Z'êtes vraiment des gros boulets hein?
Faut que je fasse tout moi même ici
Je vous envoie un gugus qui va mettre de l'ambiance"

Et ainsi le messie arriva
Ainsi invoqué par le non-impuissant
il accomplissa des miracles
multiplia les cocktails, changea l'eau en vin

Et ainsi il se saoulèrent,
Et ainsi il n'étaient plus très frais
Et la sergent chef fut pété comme eux
Et dans la voie du Grand Machin elle ne se détourna plus


NOUS repensait toujours à ce que pouvait bien signifier ces écrits... Car toute ressemblance avec des événements réels ou historique ne serait que fortuite.
Les voies du grands machin sont impénétrables et c'est fort dommage d'ailleurs. Il venait d'être arrété lui et ses frères de CA par une cheftaine au fessier plus agréable que le caractère.
C'était une époque de persécution, bientot on jetterait aux lions sans payer l'apéro à NOUS ce qui était de loin la pire souffrance. NOUS conservait son esprit aussi almabiqué que sa relique qu'il avait trouvé dans le fondements de biquette.
La pauvre qui était la voyante, la devineresse, la pythie, la sybille de sainte Boulasse, on la traitait comme une vulgaire bête de somme. En lui grimpant dessus sans qu'on lui demande la permition ce qui n'est pas tres galant.

Tout ça parce que soi disant ses théories conceptuels sur l'achitecture moderne n'étaient pas en harmonie avec les normes classicistes des nonnes. Soi disant parce que à force de faire des petits trous... des petits trous... encore des petits trous... il risquait de ne laisser qu'un gros trou.

"Ma qué sé l'abénir l'espacé, bienetot tout lé monde vivra dans oune grand trou réant, mon art est oune singoularité ouniversalle dé la simphonie cosmique dans la métaphysique architéctourale et spiritoual. Yé né pas dé temps à perdre avec des barbares incoultes y voulgaire qué né savent même pas ce qu'est oune Kandinsky."

Enfin il était en prison maintenant, lui qui croyait partir en colonie de vacances merci maman merci papa ou bien dans un hotel 4 étoiles. Il ne faut jamais croire les prospectus, seul le Grand Machin est source de vérité... enfin si on veut quand il est pas trop bourré... mais en tout cas seul lui est source de vie (oh oui). Cependant il savait que le comte était fort bon et la comtesse pas mal non plus d'ailleurs et qu'il ne les laisserait pas croupir ici.

NOUS vit un homme allongé dans la paille en train de caresser un peu trop affectueusement sa bouteille. Elle était vide mais ce type ne semblait pas vraiment l'avoir remarqué. NOUS avait pitié. Il récita une prière:


Prions le seigneur mes frères
Honnorons le de nos vies
En enfilade derrière
Nos soeurs en seront ravis

Faisons que le Grand Machin penetre
Notre culte de toute sa grandeur
Enfoncé dans le fi... fond de nos êtres
Il déchargera l'énergie de toute sa candeur

Le Grand Machin est dur
Mais le grand Machin est bon
Je l'ai sus...surré hier son long
Préliminaire je l'assures

Le Grand Machin a beau être non impuissant
Le foie n'est point iné...branlable
Pour cela il m'envoie MOI son plus fidèle et ferment... fervent
Distiller sa parole et son message immuable

Et pour me récompenser
De tout son bonheur
Immaculé... oh oui... immaculé
Avec ardeur

Par la gar...grace dont il me fit jouir
De me per...mettre toute imploration dans les annales
De ce que nos cultes ne pouvait retranscrire
Que par l'att... abouchement des voies orales

Ainsi vous mes deux saints qui pointèrent dans le ça
Toute incohérence, toute errance des théories
Dans leur transmission, dans leur états
Nous... pûtes exhiber ce qui lors fut mis

Ô toi Grand Machin, nous craignons le châtiment de ta puissante trique
Nous te dédions nos vies si monastique
Nous te dédions nos vies allez simonastique!!
Histoire d'oecu...ménique.


Ainsi frere NOUS chanta et il était bien inspiré ce coup là. La puissance de son foie lui fit gargouiller les entrailles de son être. Une étrange puissance remua le tréfi...fond de son être qui se retrouva tout chamboulé. Frere NOUS sentit quelque chose venir en LUI, en MOI en TOI. Comme le jaillissement d'un geyser qui ferait gicler de toute la force de son vie... sa vie, une émultion de plaisir et félicité qui submergeait l'assemblé.

L'alambique commença alors à deverser sans fin des litres et des litres de précieux liquides divin, chacun y trouverait son bonheur et son gout. Frere NOUS remplissa alors la bouteille de Gege pour lui faire profiter de la générosité divine. Et tout le monde entra alors en communion avec le Grand Machin, car ici avait lieu un miracle...
Brassens, incarné par Lotx

C'est à travers de larges grilles que les lieutenantes du comté,
Contemplaient de joyeux drilles sans souci de s'qu'ils avaient fait.
Avec impudeur ces mégères lorgnaient même sur leurs cubis,
Que rigoureusement, le maire, a défendu d'garder ici.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
Tout à coup la prison non close où ils s'entassaient comme du bétail,
Se ferme on ne sait pourquoi -je suppose- qu'elles craignaient qu'ils se fassent la malle.
Le saint en entrant dans sa cage dit c'est pas aujourd'hui que j'vais l'refaire.
Il parlait de son pucelage, vous aviez deviné j'espère.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
Faisant chauffer ses méninges et s'exclamant nom de nom
C'est assommant car ces jeunes filles n'ont jamais connues de garçon!
Sauf que la féminine agente prenait le prêtre pour un blaireau,
Au lieu de profiter d'la chance, elle fit feu des deux fuseaux.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
Celle-là même qui naguère le gardait à l'œil, dégoutée,
Fuit reprouvant qu'elle n'avait guère de la suite dans les idées.
D'autant plus saine était la crainte que le curé est un luron,
Supérieur à l'homme dans ses feintes, bien des femmes vous le diront.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
Tout le monde se précipite, hors d'atteinte du prêtre en rut,
Sauf une prêtresse alcoolique et un jeune prêcheur en bois brut.
Voyant que toutes deux se dérobent, le Père Sifflard s'interrogea
Sur ce qu'il y avait sous les robes d'abord de TOI et puis de MOI.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
Bah soupirait le vieux pervers comment pourrais-ze les attraper?
Ce serait vraiment un truc d'enfer et, pour tout dire, à ma portée.
Les jeunes pensaient impassibles que ce curé est un peu con,
Qu'il est miteux, qu'il est risible, la suite leur donnera raison.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
Supposez qu'un de vous puisse-être comme le prêtre tenté par eux.
Entre un jeune et une pompette, lequel choisirait-il des deux?
Si une alternative pareille, un de ces quatre jours m'est choit,
Ce serait, j'en suis convaincu pareil, quelque soit l'objet de mon choix.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
De bonne humeur il s'désabille, voulant l'amour vous l'aurez compris,
Et de chacune de ses guenilles, peu à peu se dévêtit.
Or, au lieu de choisir sa belle, comme l'aurait fait n'importe qui,
Il saisit les deux à l'oreille et les entraîne tout près d'ici.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
Le suite serait délectable malheureusement je ne peux,
Pas la dire et c'est regrettable, ça nous aurait fait rire un peu.
Car les jeunes devant sa dégaine appelèrent maman, criaient beaucoup,
Comme celle à qui, le jour même, il avait déjà fait le coup.
Gare au désabi-i-i-i-lleuh!
Mahaut_bozier
MOI avait entendu un bruit de talons hauts. Avant même de tourner la tête, l'odeur obsédante du parfum maternel l'avait renseignée sur la nouvelle venue.
Makrel se tenait devant la grille, côté libre c'est assez rare pour être souligné et tendait ses galettes aux jeunes tout en frottant la joue de sa fille adoptive pourtant Grande Prêtresse.


Mais euuuuuh Maman quoi... On visite tranquille, qu'est-ce que tu fais là ? Nan, j'ai pas faim. Nan, j'ai pas froid. Nan. Enfin, je veux bien une galette. Tu m'as pris ma mirabelle ? Ah chouette.

Sans faire plus de manières, les enfants sont tellement ingrats, Mahaut retourna près des confrères, tout en notant un sursaut du locataire aviné quand Makrel ôta son boa. La bouteille de mirabelle fermement accrochée, elle écouta la prière de NOUS avec dévotion.

Ces saintes paroles déclenchèrent une vague d'amour telle que les confrères se partagèrent les bouteilles avec moult embrassades.Et pourtant d'habitude ça virait au pugilat, le vol de bouteille étant un crime grave, surtout celui de la mirabelle, on ne le dira jamais assez.

Le Père Sifflard lui même sembla emporté par un souffle d'amour digne du Grand Machin, et après avoir empoigné le Grand Prêcheur et la Grande Prêtresse par l'oreille, il commença à ôter ses vêtements en leur susurrant des mots bizarres.

MOI, la bouteille de mirabelle à la main regardait le curé avec interrogation. Il devait être malade. Il suait beaucoup d'ailleurs, c'était signe de fièvre. Ah et puis il enlevait ses vêtements, c'était donc bien ça, il était malade.

Le Grand Prêcheur lorgnait la mirabelle plus qu'autre chose et n'était pas d'un grand secours en médecine. Quand le curé proposa de se faire palper, (il avait sûrement les ganglions enflés à cause de la fièvre) Mahaut préféra jouer la carte de la prudence. Comme disait Maman "une maladie est si vite arrivée !".


Mamaaaaaan ! Le monsieur tout nu il veut que je le touche, je fais quooiiiiiii ?
--Mme_makrel


Makrel avait retrouvé sa cruche adoptive. Entière. Saoule, donc en bonne santé. Après lui avoir ramené un peu de sang dans les joues, elle regarda un ivrogne par terre qui la regardait les yeux brillants.

Juste ciel, un client potentiel ! Depuis le temps que ça ne lui était pas arrivé. En se recoiffant machinalement, elle tenta son signe habituel d'accroche.
Un clin d'œil discret. L'homme était saoul, manifestement. Elle recligna d'un œil en souriant de façon aguichante.

Elle n'était pas à son avantage, pas après avoir cheminé à dos de vache comme ça, elle le savait. Avec son boa, elle essaya de se redonner une posture avantageuse, en cachant la bouse sur son talon droit.


Alors mon p'tit père, comment qu'ça va ici ? On se repose ? Besoin de compagnie ? Chuis la maman du petit monstre, là bas, avec le parchemin épinglé. Elle joue à la Grande Prêtresse, c'est un rôle important, faut que j'la soutienne !

Cherchant des yeux la brune parmi les confrères en pleine écoute de la prière, Makrel fit des grands signes de bras.

Mon p'tit chat, c'est très bien ! Chuis très fière de toi !!!

Faut les encourager à c'tâge là, vous savez... Oui c'est ma fille, fille adoptive, pensez bien, chuis trop jeune pour être la mère de ce p'tit brin d'alcoolique... Et vous, vous avez des enfants ? Envie d'essayer d'en avoir de façon rigolote ?


En se penchant contre les barreaux près de l'homme, Makrel avait perdu sa fille du regard. Soudain elle l'entendit appeler :

Mamaaaaaan ! Le monsieur tout nu il veut que je le touche, je fais quooiiiiiii ?

Le sang de Makrel ne fit qu'un tour.

Tu lui d'mandes pour combien tu l'fais mon p'tit chat !
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