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[rp]presentation d'un prisonier au procureur

Maud
Maud salua de la tête la seconde Altesse, la Princzsin et pas la Princesse et elle observait d'un oeil avisé et intrigué le drôle d'instrument qui tenait la tête de l'hérétique:

Misère m'dame la Princesse, c'est rud'ment bien cette broche là. J'en prendrai bien une pour rôtir des cailles. Vous voulez qu' j'aille déjà allumer un bûcher m'dame qu'vous l'avez si bien embroché?
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Ladyphoenix
[Au Palais des Ducs de Bourgogne, Bureau du Juge - sur la porte duquel il faudrait changer la plaque]

Lady était penchée sur la pile de dossiers dont elle avait hérité en prenant les fonctions de Juge que Sa Grasce la Duchesse Lenada lui avait attribuées, lorsqu'un des gardes postés devant sa porte toqua et entra dans l'office, après y avoir été invité.

Celui-ci était accompagné d'un valet que la Miel reconnut immédiatement - il était au service de Son Altesse Armoria de Mortain, à qui l'attachement et la loyauté de Lady ne faisaient plus aucun doute.

La Juge fronça légèrement un sourcil, intriguée, mais parvint à sourire aimablement, ainsi qu'à imprimer au ton de sa voix la douceur et le caractère avenant qui la caractérisaient aux yeux de la plupart des personnes qu'elle avait croisées, ici ou ailleurs.


- Entrez donc, tous deux, je vous prie. Pierre, je vous ai déjà indiqué pouvoir entrer lorsque vous le souhaitiez, vous ne me dérangez jamais. Servez vous donc un petit quelque chose à mon armoire, et rapportez quelque chose à votre collègue en faction - il est bien en faction, rassurez-moi ? - et laissez-moi seule avec ce jeune homme, voulez-vous ? Je sais qui l'envoie, et je voudrais qu'il me délivre son message en privé.

Le garde refusa poliment toute collation, en souriant ; il avait déjà servi Lady lorsqu'elle était procureur, et il savait qu'elle avait demandé à l'avoir avec elle à son retour au Conseil Ducal. Il la connaissait donc, l'avait tantôt entendu charmer ses interlocuteurs par son discours poli et aimable, tantôt l'avait-il entendue hurler, vociférer, alors que la conversation prenait un tour plus ferme. Mais elle avait toujours su s'en sortir, et obtenir ce qu'elle voulait, de qui elle voulait. Il s'inclina donc, et sortit, dans un teintement d'armure caractéristique, prenant garder à refermer la porte délicatement - tout claquement heurtait la Miel.

Une fois son garde sorti, la Miel invita le valet à s'asseoir, lui servit un verre de vin - pas haut de gamme non plus, faut pas abuser, hein, mais d'un niveau supérieur à la piquette qui devait contribuer à former le teint légèrement rougi qui ornait le visage du domestique, et l'invita à s'exprimer, reprenant elle-même place dans son fauteuil, une coupe de bon Bourgogne à la main.

Elle bondit presque de son fauteuil, manquant d'empourprer sa houppelande marron et crème du breuvage sirupeux, comme l'homme lui indiquait les raisons de sa venue. Elle s'attendait à toute autre chose, et rosit presque de sa mégarde. Ni une, ni deux, l'épée au fourreau ornait sa ceinture, et elle saisissait son trousseau de clés. Le valet, évidemment, avait bondi hors de son siège, et l'accompagnait déjà à la porte. La Miel lui colla un nécessaire à écrire sur les bras, et tous deux foncèrent rejoindre le tribunal.

Elle traversa la salle, pas encore vêtue de son habit de Juge - manquerait plus qu'elle se promène en noir, cela ne lui allait pas du tout au teint -, et salua la fraîchement nommée chef de file de la maréchaussée, Maud Saint-Anthelme, la gratifiant d'un sourire poli :


- Madame le Prévôt, le bonjour.

Puis, elle se tourna et s'inclina respectueusement devant la Duchesse d'Auxerre, à qui elle s'adressa avec la déférence qui lui était dûe :

- Votre Eminence, le bonjour à vous. Je suis venue aussi vite que j'ai eu vent de ce qui se tramait.

Tout en parlant, elle remarqua la Procureur, et prit congé poliment, indiquant à l'élégante et impassible Duchesse à-laquelle-elle-ne-savait-jamais-par-quelle-formule-de-politesse-s'adresser-et-même-que-la-ljd-est-désolée-pour-ça qu'elle devait s'entretenir avec Procurator. Parvenue auprès d'elle, elle s'inclina, itou itou, comme d'habitude et lui sourit avec chaleur : elle adorait la Princesse :

- Le bonjour à vous, Votre Altesse. Je présume qui si nous sommes ici, c'est que l'hérétique dont on m'a parlé n'a pas été conduit directement à Ménéssaire ? Je suis déçue de ne pouvoir avoir été à vos côtés pour l'arrêter, comme il en a jadis été le cas. Mais où est-il donc, d'ailleurs, le fourbe ?

Le regard de la Miel se dirigea vers le banc des accusés, où se tenait un homme brun, mince et barbu qu'elle aurait reconnu entre mille : Medso. Stupéfaction de la Juge, qui en entrouvrit les lèvres de surprise, mais parvint à retenir le hoquet qui l'aurait sûrement saisie en une toute autre compagnie. Elle fronça les sourcils, désolée de le voir ainsi entravé, surtout qu'elle était consciente que si c'était le cas, c'est qu'il n'avait pas abandonné son inconscience religieuse. Quel gâchis...

Elle prit congé de la Procureur, avec respects, évidemment, et sortit par une porte dérobée, qui la menait à l'antichambre de son bureau au tribunal - attenante à la salle, façon sacristie, voyez ? -, pour enfiler la robe de magistrat qui l'attendait.

Alors qu’elle saisissait l’habit sombre, elle se perdit sans ses pensées. Ainsi donc, Medso était en procès. La perspective de revoir son ami eut été bonne si elle ne devait se dérouler en pareilles circonstances. Le brun et la Miel s'étaient liés d'amitié bien avant que celui-ci n'eut embrassé la cause du Sans Nom, bien sûr. Lors d'une visite à la galerie de l'artiste, Lady avait tiqué devant une fresque à la gloire des Lions, mais Medso avait balayé ses doutes, et puis... Il faisait parfois des commandes pour des groupes et des institutions dont il n'approuvait pas les causes... Lady l'avait cru.

Et puis, elle l'avait croisé à Genève - ou Annecy, elle confondait toujours -, en taverne, alors qu'elle faisait partie des troupes bourguignonnes. Il était donc Lion, il l'avait avoué... juste après l'avoir tiré des griffes de 5 hérétiques qui la malmenaient en taverne.

Lady s'était alors dit "Ami il fut, ami il restera". Il l'avait sauvée ; il était Lion. Elle était son amie ; elle était Juge. Et en enfilant sa robe, c'est sa fonction qui primait : elle représenterait son Duché.

Une fois habillée, se tenant devant la porte opposée à celle par laquelle elle était entrée et qui communiquait à la salle du tribunal, la Miel inspira et expira un bon coup - lui faudrait-il juger tous ses amis les uns après les autres ? -, avant de faire signe au garde en faction d’actionner la poignée, et fit son entrée en mode « juge », avant de prendre place pour siéger au déroulement du procès, indiquant à tous l’ouverture du procès, par un jeu du maillet dont elle connaissait déjà les règles avant de « trôner » à la place qu’elle occupait pour l’heure.

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Armoria
Ingeburge était arrivée, ô joie, et Maud aussi - bis repetita.

Armoria accueillit la juge avec un sourire rayonnant, non sans se désoler à sa suite d'avoir vu l'accusé atterrir ici plutôt que chez elle. Elle attendit sagement son retour, et quand elle la vit à sa place, et en tenue, elle quitta la sienne, de place : Armoria aimait déambuler lors de ses interventions à la cour. Histoire de ménager ses effets : dans tout bon procureur sommeillait un acteur...


Madame le Juge, me voici bien ennuyée... Bien ennuyée, en effet, parce que le dénommé Medso. qui comparaît devant vous ce jour - notez que je n'ai point dit "l'homme", mais j'y viendrai - relèverait selon moi de la seule justice qui vaille avec ce genre d'individus, la justice expéditive.

Si je n'étais Procureur de notre si belle Bourgogne, je me chargerais volontiers du verdict ainsi que de son exécution, et sa vilaine tête aurait tôt fait de s'ajouter à la collection sur nos remparts. Car, en effet, c'est un hérétique. Point un homme, donc, juste une bête ayant vendu son âme éternelle au sans-nom.

Mais, Mon Dieu, puisque je suis Procureur, je me dois de suivre nos lois - hélas.

Ennuyée, je le suis aussi, parce que l'acte commis est d'une telle gravité que nulle mise en accusation n'y correspond à mes yeux. Mais Dieu jugera la nature de sa trahison, faisons-Lui confiance pour cela.

Je me bornerai donc à parler d'un trouble à l'ordre public. En effet, outre l'évidence de sa présence plus qu'indésirable sur nos terres, il a commis un véritable crime. Il a été surpris en train d'enfoncer la porte de l'église de Mâcon, et qui plus est, en train de psalmodier des vilénies hérétiques en ce lieu sacré que sa présence suffisait à souiller.

Art. 422-2 � Du trouble à l'ordre public
Le trouble à l'ordre public est défini comme le fait de déstabiliser, dans les actes ou les paroles, les institutions du duché de Bourgogne, ses représentants, ses résidents, ou tout organe de la vie civique.
Toute infraction est passible de 2 jours de prison et 200 écus d'amende.

Accusé, vous pouvez demander à être défendu par un membre du Barreau de Bourgogne :

Angelyque
Garwael
Frim2811
Aryanha
Ou tout membre du dragon.

Elle citerait ses témoins par la suite.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Numero_six
Medso, prit d'un torticoli dans la position où il était... était sorti de ses songes lorqu'il vit le juge!
Ladyyyyyy!

Enfin elle, elle pourrait lui expliquer ce qu'on lui reprochait et faire enlever cet engin de torture qui lui faisait trè smal.

La procureur commenca ses palabres... tout était faux et chargé de non-sens.
Il bouillait...

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Maud
Maud faillit applaudir des deux mains. Cet instrument de génie empêchait l'accusé de parler sans s'enfoncer la pique dans la gorge.

Prenant un morceau de boudin dans son panier, elle le mâchonna en suivant du regard les arabesques de la princesse sur le sol.

Elle fronça juste le nez. Déjà le parfum de la juge l'avait un peu prise à la gorge mais la vanille, ça.. Réfléchissant, elle se dit que la Princesse enveloppait de douceur une accusation des plus acides.

Chuchotant à sa voisine

Zavez vu? Moi j'appelle ça d'la vanille tueuse
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Ladyphoenix
L'assistance s'était tue aux coups de maillet, et avait, à l'instar de Ladyphoenix, porté toute son attention à l'acte d'accusation énoncé par la Procureur, Son Altesse Armoria de Mortain, dont le sourire avenant, accompagné de sa douce fragrance vanillée, avait évidemment fait plaisir à la Miel, qui, elle, n'en déplaise à certains, ne portait pas de parfum. Oh, elle avait l'outrecuidance de se laver chaque jour, aussi l'odeur du propre devait parfois gêner ceux qui n'étaient pas habitués à cet usage. Cela dit, si l'exhalaison incommodait quelqu'un, elle se ferait un plaisir de l'emmener en lice, pour conclure la question.

Pour en revenir à ce sourire offert par Armoria... Indubitablement la Princesse se réjouissait-elle de voir sa loyale obligée faire son entrée dans l'édifice judiciaire car celle-ci était le signe du début du combat, un peu comme la cloche tinte après l'entrée sur le ring, des boxeurs. Quant à Lady, elle avait souri à l'avance - elle aimait le verbe et l'humour sarcastique de sa Royale estimée, avant que son sourire ne s'efface quelque peu lorsque son regard s'était tourné vers Medso, toujours entravé de cette double fourchette digne des meilleures broches à rôtissoire à cochon. Il n'avait pas n'importe qui en face de lui, pour le coup.

La Miel de Juge fronça légèrement les sourcils à plusieurs reprises, tandis que des commentaires et des hoquets prenaient l'assistance. Elle invita même un garde à la rejoindre, en bougeant discrètement deux doigts de sa main, dont les bouts desquels effleuraient jusqu'alors son visage - signe d'attention chez la du Moutier -, le pouce juste sous le menton, le majeur sur la pommette, l'index dans le creux de la joue. Elle indiqua à l'homme en armes de faire sortir un des badauds qui, aviné, perturbait la séance.

Une fois l'acte d'accusation terminé, elle griffonna quelques informations sur celui-ci, et prit la parole :


- Merci, Votre Altesse. Je prends bonne note de votre acte d'accusation. Je vous invite à reprendre place, Madame le Procureur, nous allons écouter la première plaidoierie de la défense.

Se tournant maintenant vers les deux gardes encadrant Medso:

- Veuillez ôter - délicatement, Messire est présumé innocent - la fourchette seyant son cou, je vous prie.

Elle s'adressa à son ami, celui qui avait compté parmi les invités de son mariage avec Julien, et qui lui avait offert ce somptueux présent auquel il songeait peut-être lui-même, alors que leurs regards s'épousaient maintenant :

- Accusé, vous avez la parole. Surveillez vos propos, cette fourchette pourrait bien être apposée à nouveau, au moindre dérapage. Et ni vous ni moi ne voulions que vous n'ayez l'occasion de vous défendre, pas vrai ?

Elle le gratifia d'un sourire aimable :

- C'est à vous, si vous êtes prêt.

Et la Miel de ponctuer son propos par un mouvement de la main, l'invitant à rejoindre la barre, sous bonne escorte, tout-de-même.

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Numero_six
Medso apprécia qu'on lui hote enfin l'instrument de torture digne des pratiques totalitaires et barbares.

Il se frotta le cou.

Il dévisagea les personnes qui l'avait traité de la sorte, en particulier la procureur sado maso et Didier p'tit bras, le fidèle toutou.


Il s'avanca quand la juge l'eut invité à le faire.


Je ne savais pas que tu étais adepte de ce genre de choses Lady, la justice dans ce duché est vraiment archaïque.
Traiter un être humain présumé innocent de la sorte... pire qu'un animal, c'est ce que prone Aristote?
Je ne m'étonne pourtant pas de la lecture erronée du Livre des Vertus que pratiquent les religieux de Bourgogne.
On trompe le peuple en leur assurant que ces pratiques sont normales!
Quelle honte!


Il était vraiment triste pour la juge qui devait supporter les actes de supplices qu'infligeait la procureur au gré de ses envies abracadabrantes.
Comment le conseil avait il pu mettre en place une personne aussi vile?!


Je demande donc, la présence d'un ambassadeur helvète et je vais expliquer enfin pourquoi, maintenant que je peux!
Je suis retenu ici par la force, car on me reproche d'être entré dans une Eglise fermée!!!A Macon, l'Eglise était fermée avec une pancarte où il était inscrit "aucun service religieux jusqu'à nouvel ordre".
Je crois donc que mon arrestation n'a rien à voir avec mon entrée dans cette édifice, mais plutot car on veut me faire payer les défaites des armées bourguignonnes et croisées à Annecy et lors de la dernière croisade à Genève.
Je sens bien la haine envers l'helvète... on me reproche ma présence dans ces deux évènements militaires et politiques.

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Armoria
Armoria se leva posément.

Madame le Juge, je me permets de préciser que ce n'est point ici l'hérésie de l'accusé qu'il est question de juger. Parce que ce n'est point de notre ressort, mais de celui de Notre Saincte Mère l'Eglise ; parce que son hérésie est avérée, reconnue, et que de cela il est notoirement coupable.

Adoncques, je demande à ce que vous rappeliez à l'accusé ce sur quoi il est supposé se défendre. Et qu'à défaut de le faire, la fourchette lui soit mise de nouveau, afin que de nous épargner ses discours subversifs et sans lien avec la procédure.

Je rappellerai aussi, à toutes fins utiles, qu'un hérétique, ayant vendu son âme au sans-nom, a de la sorte perdu sa part d'humanité, et que celui-ci peut s'estimer chanceux que nous lui laissions, dans notre grande mansuétude, droit de réponse.

Elle se rassit ; pour sa prochaine prise de parole, elle attendrait la fin de la première plaidoirie de Medso.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Numero_six
Medso fut là encore stupéfait que la princesse se permette de prendre la parole avant la juge...

Aussi, avait il un droit de réponse.


Madame la procureur, je m'oppose encore une fois à vos préjugés sur l'inhumanité d'une personne parce qu'elle n'épouse pas vos préceptes religieux!

Enfin, comment peut on laisser dire cela dans une cours de justice???

Selon vous, je suis inhumain, donc coupable, par le fait de ma religion?!

Il lui montra ses deux mains et continua:
Ces mains là créent des tableaux, des fresques même pour ceux qui n'épousent pas mes convictions!
Et c'est le propre de tout être humain que d'apprécier l'art! Alors passez moi vos salades sur mon inhumanité!
Un peu de tolérance! Je ne suis pas un meurtrier!


Vous êtes une procureur digne de l'époque barbares aveuglée par la haine!
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Didier_de_sars.
Citation:
Je crois donc que mon arrestation n'a rien à voir avec mon entrée dans cette édifice, mais plutot car on veut me faire payer les défaites des armées bourguignonnes et croisées à Annecy et lors de la dernière croisade à Genève.


ca le fesait bien rire !!!! il en gardait de bon souvennirs de la liberation d'Annecy , Bourguignons et savoyards unis dans un meme combat ;

de la croisade et la prise de geneve .... sous les ordres de la Reyne de france ,ainssi que la traque et la bastonade memorable infligée au chefs des lions le triste sire cromwel ! oui ca le fesais bien rire

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Armoria
Armoria émit un léger soupir faussement contrit ; en vérité, elle espérait ce genre de réaction, et fit signe aux gardes.

Remettez-lui l'instrument, que l'on puisse entendre la réponse de la Juge. C'est à elle, et à elle seule de trancher.

Elle pouvait passer pour cruelle, certes. Cependant, elle agissait sans état d'âme, comme elle aurait fait avec un animal rétif ou dangereux. Elle se tourna de nouveau vers Lady, attendant sa réponse.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Numero_six
Medso se laissa faire pour que la douleur ne soit pas aussi insupportable que la première fois.
Il eut tout de même mal.

Avec ce démon en face de lui qui semblait commander tout dans le tribunal, il était sur d'être condamné avant même que ses requettes ne fussent examinées et ses arguments écoutés par la juge.


Heureusement, il savait que Déos vaillait sur lui et qu'il l'acceuillerait au moment du jugement dernier, comme il se doit.

En pensant enfin à ses frères et soeurs helvètes qui sont opprimés par Rome sous prétexte qu'ils sont comme lui, Réformé, il finira par murmurer :
Le peuple se réveillera et se révoltera...

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sampieru_corsu
le lieutenant de l'ordre des chevaliers francs penetre dans la salle du tribunal et prend place au fond.
Il ressent un profond bonheur, se rememorant chaque minute de l'affront qu'il avait subit à geneve, alors qu'il fut trainer comme un animal en compagnie de monseigneur groar et de deux autres croisé, devant un tribunal fantoche.

Accusation ridicule, defaut de procedure, tout était mascarade, et lui le combattant de l'eglise avait été trainée dans la boue et condamné.

Mais le tres haut était a ses cotés, il y a reussit a s'evader, puis a combattre.
Aujourd'hui il mene l'armée sainte "ordo ab chaos", et nargue les heretiques....... les aristotéliciens sont toujours debout !!!

Voila maintenant le retour de flame, le grand ducher de bourgogne, aristotélicien droit et fier, fait justice, et le fils du sans nom va payer pour tout ses crimes.

Le corse n'en manquerait pas une miette.

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Lohan
Lohan revint silencieusement dans la salle du tribunal pour assister au proces, avait il besoin d'y etre ?
Sur ! il avait de bonnes raisons ! et serieuses meme ! il se remémorait le jour ou, la mere de sa fille etait tombée sur le champ de bataille à sept ou huit contre une ! ils n'avaient eu aucune pitiée alors ! les Lions aimaient le sang ? certe ! dans ses huit là ! etait Medso !
Ho il avait bien sur ! tenté de se persuader de ne pas revenir mais.... quelque chose l'y avait irresistiblement poussé à revenir .....comme un besoin irrépressible de justice, ....de vengeance aussi ? oui surement ! quelque part ! le besoin s'en faisait sentir ! certainement !
Aujourd'hui , certe ! ce jour etait enfin arrivé ! justice serait rendue ! certe, il le fallait.
Lui, Colonel de son etat, que n'aurait il de plaisir que de le voir comdamner ! instamment meme !
Cependant ! ne trouvait il la que quelque part ! cela etait un gachis, certe ! un tel gachis que de s'etre fourvoyé de la sorte !
Alors que de ses mains, ses memes mains traitresses qui avait contribué aux blessures si graves de la mere de sa fille, etaient egalement capable de creer des oeuvres d'art.
Il n'etait point cependant condescendant, car Medso meritait sa comdamnation et ...lui meme ne serait en paix tant que justice ne fut rendue, c'est, sans doute la raison, pour laquelle, il revint en ce palais !
malgres ce melange de sentiments diverses, il s'assit à coté d'un messire ressemblant a un chevalier, noble sans nul doute ! oui il le paraissait, il lui fit signe de respect de la tete et prit place ....

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Frim2811
Frim était un peu occupée, mais elle continuait à suivre les affaires de justice. Elle rentra dans la salle, pour prendre connaissance des procès en cours, et l'avocate s'immobilisa, regardant la scène avec étonnement. Un supplicié qui ne pouvait pas se faire entendre et condamné avant d'être jugé, une procureur pas vraiment avenante, un juge qui ne semblait pas maitriser la proc, et des témoins qui avaient l'air de se réjouir de la situation.

- Etrange, vraiment étrange, il y a pas à dire - se dit-elle.

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