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[rp]presentation d'un prisonier au procureur

Griotte
[Geôles du Château des Ducs - On déconne pas avec la sécurité !]


Installée devant un pupitre crasseux sur lequel trônait le registre des prisonniers, la jeune Juge ajouta le nom de Medso au bas de la liste des personnes placées en garde à vue. Elle avait supervisé elle-même son déplacement du tribunal jusqu'à sa cellule, prenant ses précautions depuis que les geôliers avaient laissé repartir libre un coupable au lieu de le placer dans le chariot des retours en taule. Elle s'était fait avoir une fois, mais on ne l'y reprendra pas !

Arrachant une page vierge du registre, la donzelle y traça une note rapide :


Citation:
A Sa Grasce Armoria de Mortain,
Duchesse de Bourgogne,

Le bonjour.

Le procès de Medso a été interrompu suite à l'irruption d'une cavalière au beau milieu du tribunal. Elle s'est présentée comme étant membre de l'Hydre, amie de l'accusé. Elle a réclamé la relaxe de celui-ci avant de prendre la fuite avec son canasson. Les gardes n'ont pas réussi à l'arrêter, mais je gage que Medso saura nous dire où la trouver si nous le passons à la question.

La prévôté et le pôle justice attendent vos consignes concernant cette affaire.

Griotte de B-C


Et le message est confié à un garde, chargé de le faire parvenir à son destinataire.
Se levant, la jeune fille alla se planter devant les colosses qui surveillaient la porte donnant sur l'alignement de cellules.


Vous ne laissez entrer personne, hormis la Duchesse ou les membres de la prévôté. La Procureur est informée de la présence du prisonnier icelieu. Elle passera peut-être le questionner. Personne d'autre n'est autorisé à le voir pour l'instant, est-ce-bien compris ?

Bien, m'dame la Juge !

Satisfaite, la bâtarde fit demi-tour. Il était temps pour elle de quitter les lieux. Interroger le prisonnier n'était pas de son ressort.
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Numero_six


Il atterrit là.

Dans cette cellule étroite, froide, lugubre et humide où seul le squelette d'un homme lui tiendrait compagnie.
Surement un opposant au régime dictatoriale des conseils bourguignons successifs.

C'était donc comme cela qu'on finissait, lorsqu'on n'avait pas les mêmes opinions que ces nobles.


Medso n'avait pas pu voir le trajet, du tribunal à cette geole, car on lui avait bandé les yeux. De plus, on lui avait entravé les mains ainsi que les pieds et on 'avait enfourné dans cette calèche tel un sac de grains.
Il ne put seulement qu'entendre les colibris des gardes qui agrémentaient le tout avec quelques coups bien placés à chaque virages que prenait le convoi.
La juge faisait partie du voyage, il avait reconnu son odeur subtile de fleurs au milieu des crasseux qui le surveillaient et le battaient.
Il n'entendit le son de sa voix qu'au moment où on le libérait de ses chaines, pou mieux l'enfermer dans cette oubliette.
Citation:
Vous ne laissez entrer personne, hormis la Duchesse ou les membres de la prévôté. La Procureur est informée de la présence du prisonnier icelieu. Elle passera peut-être le questionner. Personne d'autre n'est autorisé à le voir pour l'instant, est-ce-bien compris ?


Combien de temps allait il rester là?

Il fixa encore ce squelette puis ferma les yeux: il se mit à prier Déos pour qu'il lui vienne en aide.

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Armoria
Le message avait été laissé de côté. Pourquoi ? Parce que la blonde altesse avait été clouée au lit, de façon fort subite, à tel point que ça et là, dans le palais ducal, se murmuraient déjà des rumeurs évoquant ce qui était arrivé à Eusaias, lorsqu'il était devenu duc pour la première fois.

Etait-ce vrai ou pas ? Seul le coupable - s'il y en avait un - pouvait le dire. En attendant, cela occupait les imaginations.

Toujours est-il qu'Armoria finit par quitter la couche, et reprendre du service. Et, donc, prendre connaissance du message.


Citation:


Dame Juge, le bonjour,

Première mesure à prendre : baillez des ordres afin que la grande grille du tribunal demeure close lors de toutes les audiences ; les gens passeront par la porte, qui ne saurait en aucun cas laisser passer un cheval.

Ensuite, contactez la Prévôté afin que de signaler que cette folle - qui, au fait ? - est recherchée activement, et devra être jugée sitôt qu'elle remettra un pied sur nos terres.

Enfin, pour l'hérétique, si vous pensez qu'il est en mesure de renseigner nos services... Ma foi, vous pouvez faire le nécessaire pour qu'il soit dûment torturé.

Cordialement,
AdM

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Frim2811
Frim était restée longtemps pensive, suite à l'altercation. Pensive, mais elle sentait une gaieté lui revenir. Elle le savait depuis longtemps, dès que la Cour pouvait faite une connerie, elle tombait en plein dedans, et ça ne manquait pas, une fois de plus.

Elle avait bien pensé écrire à la Duchesse, mais la Justice semblait lui être aussi étrangère que l'impartialité. Donc, non.

Ecrire à l'inquisition ? elle en avait fait part à la Cardinale qui l'avait envoyé dans les orties.

Bref, il restait pas grand monde pour l'écouter. Alors, se taire, ou parler ? c'était bien la question. Barreau, Cour de justice, Cour d'appel, Haute Cour, elle avait le choix. Et ... elle choisit. HCJ et CA lui paraissait le plus approprié. Aussi montât t'elle ses dossiers, sans contrainte, mais avec un plaisir certain.


Et de lancer un trait pas innocent.


- Madame la Juge, suivant notre Charte, vous êtes libre de m'envoyez en procès parce que je suis avocate en fonction de Messire medso, et que je quitte la Bourgogne. Faites valoir vos droits, je ne puis plus censé pourvoir le défendre, et pourtant , je vais continuer à le faire.

La loi, parce que charte vous l'impose, alors faites le.

Vous allez osez ?

Faites moi ce plaisir ...
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Numero_six
Depuis combien de temps était il là?
Une, deux, trois semaines? Ca lui paraissait une éternité au milieu de ses odeurs d'excréments et d'urine.
En plus de cela il avait froid, il était sale et il avait faim.

Dans les premiers jours de son incarcération, il avait pensé voir quelqu'un. Au moins pour la nourriture. Mais rien. Personne.

Au fil du temps, il s'était enfin décidé à lécher le mince filet d'eau qui coulait à travers la paroi du mur du fond pour l'hydrater. La soif vous fait faire n'importe quoi!
D'où venait cette eau avec un gout amer? De l'exterieur pardi: heureusement pour lui, les murs de cette ancienne batisse étaient poreux. Et apparemment, ca tombait torrent dehors!

Dehors...
Il n'était plus au courant de rien. Ici, les pigeons ne s'envolent pas.
Il n'avait même pas vu son avocate qui l'avait surement abandonné à son triste sort.
Qu'était ce donc là que cette justice? Du jamais vu pour le Réformé et ancien juge cantonal.

Parfois, Medso entendait des bruits de pas au fin fond des entrailles de la prison.
Il avait déjà appelé. Déjà crié, hurlé!
Mais rien.
Il regardait ce vieux squelette, sachant que lui aussi avait subi la tyrannie des régnants de Bourgogne, épaulés par les suppots de Rome et son Eglise.


La douleur des débuts de carences faisait maintenant place à un énorme vide à la place du ventre. Il avait perdu au moins 10 kg.
De temps en temps, il lui semblait que des âmes le regardaient. Des sortes de fantomes lumineux, des animaux aussi, des plantes magiques, etc...
Il se recréait un monde, au milieu de ce néant.


Il réfléchissait aussi.
Il pensait à Labaronne, qui devait l'attendre quelque part, ou bien était elle partie, comprenant qu'elle ne le reverrait jamais plus.
Il se demandait pourquoi ne pas l'avoir tuer directement, plutot que le tuer à petit feu... en souffrance.
Ces êtres qui se targuent d'être de la bienséance sont les démons. Voilà ce qui résonnait constamment dans sa tête.



Un jour ou une nuit, alors qu'il était entrain de murmurer une prière au Trés Haut à bout de souffle et les yeux mi-clos, il entendit des pas se rapporcher.
Quelqu'un! On ne l'avait finalement peut être qu'oublié? On le cherchait peut être dans ce méandre de couloir? Ou bien peut être serait ce une personne avec un peu de bonté pour l'artiste peintre qu'il eut été? Il fallait absoluement qu'il se manifeste! Il s'approcha avec difficulté de la porte de sa cellule et hurla au travers:

A MANGER! PITIE! J'AI FAIM.... A l'AIDE.... JE SUIS LAAAA...
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Labaronne
Dans une grotte.

Elle jouait avec le feu mourant qui la réchauffait depuis plusieurs jours déjà. Elle avait repris quelques forces, elle attendait Medso qui ne venait toujours pas. Labaronne jetait quelques brindilles sur les braises, elles y crépitaient. Elle jeta une dernière poignées de brindilles et agacée, elle commença à se concentrer.

Assise en tailleur, elle ferma les yeux et dirigea ses pensées vers Medso. Son procès, elle s'y était présentée, pas pour défendre, mais simplement le libérer. Il n'avait pas besoin d'être défendu, puisqu'il était innocent. Cette situation devait paraitre difficile à comprendre pour le tribunal Bourguignon. Ils avaient tenté de l'arrêter, comme à chaque fois d'ailleurs. Peine perdue, elle connaissait bien mieux les tribunaux qu'eux tous. Les ignards, les gueux ...
Ils avaient du le remettre en prison. Un petit rictus plissa ses lèvres. Elle se redressa, du pied éteignit le feu.


Bon, cette plaisanterie a assez durée. Je vais le chercher.

Labaronne se remit en selle, et galopa vers Macon et ses geoles. A l'entrée de la ville elle laissa son cheval, et cacha son visage sous une ample capuche. Elle se dirigea vers la prison Maconnaise. Tout comme les tribunaux, elle connaisait parfaitement les prisons du royaume pour y avoir séjourné un certain nombre de fois. Elle affectionnait particulièrement la bêtise des gardes : des bourrins, sans aucune intelligence, dépourvus de la moindre initiative, bref de vrais crétins. Elle se présenta donc à la porte.

- 'Jour ! z'êtes beaucoup ici ?
- 2. C'est pourquoi ma p'tite dame ?
- ben je cherche quelqu'un qui veut jouer avec moi.
- Jouer ?
- oui. Je m'ennuie, et j'me disais que peut être, avec votre métier ... enfin vous voyez quoi ? ben vous devez pas avoir des journées passionnantes. Alors j'me disais que je pourrais vous faire passer l'temps ! On joue ? vous appelez vot' copain ?
- ah ? ben ouais d'accord. Kevin45890 !!! viens voir là !!
- Ouaiiiis quoi ? j'arriiiive Perceval0656

Facile, trop facile me direz vous ? je répondrais oui, mais en même temps, c'est comme ça que ça se passe à chaque fois. Des crétins, des champions ! Labaronne n'arrivait même plus à sourire, elle se forçait, elle se composait un visage avenant. Intérieurement, elle affublait ces caricatures de soldats de tas de noms d'oiseaux.

L'autre garde se pointa
.

- Bien c'est très simple. On va jouer à "la Barbichette". On se tient le menton les uns les autres, je chante la chanson, et le premier qui rit, prend une claque. Ca vous va ?
- les soldats en coeur : ah ouais ! ah ouais !
- On y va !
Je te tiens, tu me tiens par la barbicheeeetteuh ...
Le premier de nous trois qui rira
aura une tapette !
un ...
deux ...
trois ...


Labaronne fit une grimace, et comme un seul homme, les gardes éclatèrent de rire. Elle sortit alors sa pelle, et en flanqua une raclée aux bonshommes. L'un en pleine machoire, l'autre sur le crane. Ils ne demandèrent pas leur reste. Elle n'aperçut pas la moidre réaction dans leurs regards vides. Il n'y avait surement pas assez de temps entre le moment de l'impact et l'analyse de la situation. Les deux hommes une fois à terre, Labaronne laissa échapper un :

- Perdu !! Juste pour la forme.

Elle se précipita alors dans la prison. Ses bottes frappaient le sol, ses pas résonnaient dans les couloirs. Ici et là, elle entendait des gémissements de prisonniers, elle ne pouvait et ne voulait libérer tout le monde, elle le voulait LUI et personne d'autre.


Medsooooo !!

Alors elle entendit sa voix. Elle la reconnaitrait entre mille. Elle stoppa nette sa course. Tendit l'oreille.

A l'AIDE.... JE SUIS LAAAA...

Un sourire, et elle reprit sa course folle en direction de la geole de son ange. Elle serra les dents, elle sifflait ... j'arrive Medso ... j'arrive tiens bon.

Elle se dirigeait grace à ses suppliques, et arriva enfin devant la lourde porte qui le maintenait prisonnier. Elle avait ouvert des chateaux, des mairies ... elle souleva le lourd loquet de fer, et ouvrit vivement la porte. Elle le vit là, sur le sol, amaigrit ... Elle grogna de rage.

Ils n'avaient à perdre un instant, les deux crétins risquaient de se réveiller. Elle passa la phase des tendres retrouvailles, Medso n'en avait certainement pas la force, et se précipita sur lui, le saisit sous les bras pour le relever
.

Viens Medso, mon ange. On s'en va. Il faut que tu cours, c'est notre seul salut !! viens je suis là, je t'aide ... viens mon doux .. on y va.

Ils sortirent de la geole. Elle le trainait. La porte d'entrée / sortie était en vue. Labaronne siffla fort entre ses lèvres, à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'elle entende les sabots d'Allopass sur les pavés devant la prison. Ils enjambèrent les corps des deux gardes, elle monta son destrier, et tira Medso derrière elle, elle prit ses mains d'artistes et les plaça autour de sa taille.

Accroche toi Medso. Dis aurevoir à tes amis. On se fait la belle !!

Un coup de talon dans les flancs d'Allopass, et très vite le couple quittait enfin cette ville ... L'hyBre.
_________________
--Chuck.norris


Chuck avait les yeux fermés mais ne dormait pas.
C'est bien connu, Chuck Norris le dort jamais, le marchand de sable a trop peur de venir le voir.

Alors, quand il entendit au loin, très loin, qu'une évasion avait eu lieu, il accéléra le mouvement de la terre afin que les éléments viennent à lui plus rapidement. La porte des remparts se trouvait maintenant face à lui.

Quelques instants plus tard, un canasson monté par deux personnes arrivait à toute vitesse et allait s'engager dans la sortie ouverte.
Oui mais non, parce que il y avait Chuck.
L'équipage s'arrêta et le cheval s'énerva... C'est que Chuck Norris n'est pas monté comme un cheval, ce sont les chevaux qui sont montés comme Chuck Norris. Et ça, la bête le savait.

Il regarda alors la femme qui tenait encore les rênes du cheval entre ses mains. Les deux personnes ne pouvaient pas manquer la taille de ses muscles et sa barbe qui en disait long. (La barbe c'est parce qu'aucune lame ne peut résister à son poil hein...)


J'ai entendu quelqu'un dire "Tout est bien qui finit bien", c'est que Chuck Norris ne faisait pas partie de l'histoire... Pourtant je suis là. Donc l'histoire n'est pas finie.

S'il ne bougeait pas, personne ne passerait.

Attendez encore un instant, il faut d'abord que vous écoutiez une petite histoire.

Une histoire qui allait peut-être impliquer plein de personnages loufoques et déjantés, comme on les aime!
--Sup_hermann


Sup Hermann, il kiffe sa life. Il a le staïle. Superman est persuadé d’avoir révolutionné la mode. Personne avant lui n’avait eu l’idée d’associer des braies bleues et un slip rouge.
Sup Hermann, en plus, il a over de muscles, et les méchants, il les défonce.
Et Sup Hermann, quand il marche dans les rues, il imagine une petite musique, un peu commeça

Toi aussi tu kiffes ? Attends la suite.

Sup Hermann contre Chuck Norris, ça te branche ? Dès qu’ils se sont fait les méchants, ils vont jouer à qui en a le plus.
De muscles.

En attendant :

Sup Hermann a bien repéré le cheval au galop, les deux personnes dessus, et Chuck essayant de se la péter en arrêtant le poney. Alors d’un bond, Sup Hermann s’envole (parce que ouais, lui il vole, et atterrit en douceur sur le sol (écrasant au passage les orteils de Chuck).


Hé là, vous deux ! On dirait que vous essayez de fuir la justice des hommes ! Sup Hermann ne laissera pas passer ça !

Des pouces, il pointa le superbe S qui ornait sa poitrine musculeuse. On sait jamais, des fois qu’il y ait de la gonzesse à la fin de l’épisode. D’ailleurs, juste au cas où, il sortit miroir, peigne et gomina, et se refit une beauté. Chacun sait que rien n’arrive à la cheville de Chuck Norris, sauf ses chaussettes. Mais il est moins connu que Chuck Norris lui-même n’arrive qu’aux bottines du bellâtre en slip de guerre.

Oui, Sup Hermann est un bellâtre. Il sait bien que pour pécho, il faut grave mieux miauler pour qu’on vienne vous sauver. Mais n’empêche, tout le monde sait que Sup Hermann, en vrai… C’est ça ! Un homme d’acier… au cœur d’or (oui, ça craint en français, mais Sup Hermann n’y peut rien si les traductions à son époque, c’est pas au top de la technologie).


Heu... Chuck, quelle histoire?

Oui, Sup Hermann n'a pas tout pigé. Mais est-ce de sa faute si pour l'instant le Mal n'a pas encore lancé l'offensive, et si personne ne fait Aaaaaaaaaaaargh! Pan! Uuuurhg! Zwiiiiivvvvvvvv! Yaaaaaaaaaaaaah! ?
--Wonderbrawoman


Une femme ? On a dit une femme ? Tadaaaaaaaaaa !

Tagadaboumboum, bougez pas, j'arrive... Ah ben non, zut, ça, c'est Bébel... J'a crompé. Bon, je reprends.

Musique suave - oui, les super-héros arrivent toujours avec leur musique, c'est bien connu - et gros plan de la caméra qui part sur les pieds élégamment bottés, remonte lentement des jambes admirablement fuselées, passe un peu plus vite sur le short parce que tout de même, il craint sa mère, mais bon, c'est bien connu, les créateurs de super-héros ont une goût de chiotte côté fringues, s'attarde sur la taille, sans oublier le fouet magique pour séduire les fans de SM (pas Sa Majesté, hein, l'autre SM), on reste un bon moment sur les seins qui ont besoin d'un bouclier chacun, on n'oublie pas la finesse des épaules, ni la peau de satin, et évidemment, on finit en beauté sur le visage angélique de brune torride, dont le sourire est si éclatant que oui, oui, vous avez bien vu, il y a une petite étoile qui vous titille l'œil quand ses lèvres purpurines dévoilent les dents nacrées.

Et là, on reprend son souffle, parce que non seulement c'est un canon de chez canon, mais parce qu'en plus, vous aurez noté que la décrire, ça demande de sacrés poumons si on le fait à voix haute. Vous n'avez pas essayé, hein ? Si oui, et que quelqu'un d'autre est dans votre bureau, faites le 15. Vite. Enfin, le 15, c'est si vous êtes en France, hein... Sinon, composez urgemment le numéro des urgences de votre pays, parce que le gars qui était en train de lire à voix haute et qui se retrouve à présent tout bleu et allongé par terre, il n'est pas en train de faire le remake de "le Schtroumpf dormeur", il s'est asphyxié.

Enfin, tout ça pour dire qu'il y a une super-méchante, et ces gens-là, ça attire les super-héros comme le miel attire les fourmis. Mais Wonderbrawoman ne sait pas trop pourquoi elle est là, en fait.

Elle était en train d'astiquer ses dents au Miror quand la sonnette d'appel des super-héros a retenti. Et elle a aussitôt filé sur les lieux de l'action, parce qu'elle est de garde.

Et aussi parce qu'elle est un peu cruche. Dieu donne des seins ou un cerveau, mais jamais les deux à la fois. Question d'équilibre.


Salut, les gars ! Alors, on a quoi, au menu ?
--Sup_hermann
Le vrai problème de Sup Hermann se révèle enfin. Sa faille. Son inestimable défaut. Son slip moulant rouge.

Parce que quand la brune décervelée se radine, je vous prie de croire que le short pourave est le cadet de ses soucis. Le short, il en fait fi. Comme des bottes rouges et du bustier doré.
Wonderbrawoman, il la... Il la... Il a des pensés pas très aristotéliciennes, c'est certain!
Pour preuve, donc, le superembarras dans son slip de guerre. Parce qu'un superhéros ne peut qu'avoir un super... enfin une super ... enfin, vous voyez, quoi. Savoir voler et être fort comme dix, ça vous survolte le ciboulot coté fantasme, que voulez vous. Et la cîme de l'Empire Sta... d'un clocher d'église locale, c'est super comme endroit. Ou en plein vol. En plein vol, ça c'est la classe. Ca ça échauffe les sens. Il y a comme une petite mort dans la chute libre et enlacée qui vous survolte un Sup Hermann en deux secondes.

Et donc, ça se voit au slip rouge moulant, qui se retrouve comme... renforcé. De quoi faire hennir de jalousie le cheval des deux évadés.

Et sans montrer la moindre gène - grâce à son supersens des responsabilités (ou de sa superinconscience du ridicule) - il salua la sculpturale brune de as voix supersuave et supervirile :


Salut, beauté! Tu viens nous regarder arrêter les méchants?


Parce que, oui, forcément, la superbrune, toute wonder qu'elle soit, n'était là que pour départager qui entre lui et Chuck arrêtait le mieux les méchants. Et il va de soi que c'est lui, et que c'est donc avec lui que la brune s'en ira faire des trucs, dès la fin de l'épisode!
Lenada
Elle avait reçu un courrier de l'avocat de Medso, celle - ci étant avec l'armée Bourguignonne à Montluçon, alors elle posta le courrier comme demandé

Citation:
De Frim du Comtat, avocate du Barreau de Bourgogne,
Aux membres du Barreau de Bourgogne

Amicales Salutations,

Comme vous ne l'ignorez sans doute pas, je suis actuellement hors de Bourgogne, pour des raisons sur lesquelles il vaut mieux que je ne m'étende pas dans le cas présent.

Je vous envoie ce courrier pour publication, faisant par la même part de mon indignation quand à la conduite du procès de Sieur Medso. Je ne vous rappellerai pas l'affaire, mais une volonté manifeste de notre Cour de Justice s'est exprimée pour mettre fin à ce procès de façon grotesque et digne de tout ce qu'elle a pu nous montrer depuis qu'elle siège, si on peut appeler cela siéger, à moins que l'on parle d'un siège précis, utilisé pour les déjections plutôt que pour rendre justice.

Toujours est-il qu'en plein procès, mon client s'est vu envoyé en cellule, sans concertation avec la défense, et sans quelques raisons liées aux reproches faits à l'encontre de Sieur Medso. Depuis, qu'en est-il ? Rien, absolument rien. Ni interrogatoire, ni passage à la question, simplement un accusé à qui il est fait interdiction de se défendre. Interdiction m'a également été faite de voir mon client, notre admirable juge a jugé bon de retourner à ses affaires, sans daigner répondre à ma demande de reprise du procès, Son Altesse a laissé libre cours à la Cour d'enterrer l'affaire, avec tout le mépris qu'on peut imaginer pour une Institution Bourguignonne, en l'occurrence, le Barreau et ses représentants. Notre excellentissime Procureur fait quand à elle ce qu'elle sait le mieux faire, l'autruche.

Aussi, par la même, et au vu des derniers évènements, je tiens à signifier dès à présent la saisie de la Cour d'Appel ainsi que la Grande Chancellerie pour qu'elles puissent étudier le déroulement de cette mascarade de procès, qui montre une fois de plus l'incompétence notoire de notre Cour, bafouant encore et toujours le droit à la défense.

Rédigé à Montluçon, le 25 août de l'an 1459
Frim du Comtat

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Ex Duchesse de Bourgogne
Asclepiade
Et le Duc de Bourgogne de venir en ces lieux car ses conseillers ducaux du pôle justice ne pouvait juger cet homme. C'est donc ainsi que la plus haute autorité en Bourgogne venait pour juger puisque les pouvoirs qui lui avait été attribués le lui permettaient.

Alors il était temps de finir ce procès et il n'était guère d'humeur à subir les dérapages des dernières fois dont on lui avait parlé. Cela ne pouvait que nuire à l'accusé car il avait en sainte horreur qu'on vienne lui filer un mal de crâne...

Aux gardes qui étaient présents, il leur avait ordonné d'aller quérir l'accusé en Sa présence. Il voulait voir cet homme avant de prendre décision.

Et le Duc de penser à Louis IX rendant justice ou bien à Salomon et il se demandait bien qu'elle allait être Sa décision.

Il entra donc dans la cour, où du monde était déjà là et il entendit ces mots :


Que tout le monde se lève.. Sa Grasce, Asclepiade, XXIIème Duc de Bourgogne, siège en Assemblée Extraordinaire à la Cour de Justice de Bourgogne.
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Asclepiade
LJD numero six me prévient que son personnage n'est plus en bourgogne mais le Duc va faire comme si le personnage était là et rendre son verdict.

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--Domsank
DomSanK continue à errer partout, de couloirs en galeries, de petites salles en grandes il regarde partout il cherche celle qui lui a mis le feu ...Où ?…Où une femme peut le mettre.....
La dame brune vêtue de noir, naaan pas celle qui parle de son aigle noir ! Voyons ! Non ! Celle qu'il cherche a un regard mort....Un visage marmoréen... La démarche raide … La soi-disant frigide.... Qui serre son livre contre son sein comme un rempart pour la protéger. Il ricane devant ce geste puéril car si un livre protégeait tous les ignares en auraient. Elle n’est donc pas sûre d’elle pour avoir besoin de cette si fragile défense ! Ah ! Elle joue la glacée et il le sait sait bien lui qu'il n'en ait est rien, elle dit ça pour masquer son jeu, c'est de la braise sous la glace cette femme.

Aaaaahhhhhh !!!! La bouffeuse de pomme ! La mal coiffée !!!!!! Ses yeux qui ont l’air de dire ses nuits d’insomnie, sa bouche au pli amer… Elle est là !!!! Pas très affriolante ! Pourtant ….
Pour offrir l'opportunité de tournante aux prisonnières elle doit en avoir des idées dans sa caboche.... Elle est de sa race la bouffeuse de pomme ! Oh ! Oui ! Pour la voir jouer de son maillet comme elle le fait avec une si belle énergie.

Ohhhh!!! La blonde aux lèvres purpurines et gonflées ! Pouah ! Elle pue un peu trop la vanille lui préfère le musc, mais quelle sadique !!! Il la voit jouer...Jouir de sa fourchette.... Pas dans son assiette!!!!!! Sous le cou du présumé coupable..... Il la lui mettrait bien lui sa fourchette..... Pas sous le cou... Non...Non... Il lui trouverait un autre endroit plus secret, plus .....

Oh ! La belle brochette de femelles toutes plus sadiques les unes que les autres et des nobles en plus !!!!!!!!! Elle est belle la noblesse avec ces « Miss Piggy » !!! Elles ont du connaître les pratiques de son maître à penser disparu trop tôt en 1440, son idole Gilles, ah il lui en avait appris des choses.

Soudain il suspend son rêve délirant en voyant débarquer des hommes surgis d'un temps qu’il ne situe pas, avec des gros bras, des justiciers, des hommes anachroniques comme lui ! Ah ! Morbleu ! Ils ne vont pas lui séduire les belles qu'il reluque depuis plus de temps qu'eux !
Non ! Les héros n'ont pas de telles pensées !!!! Eh ! Eh ! Si ! Il voit bien que celui qui porte cette drôle de tenue moulante, l'hypocrite a pris du volume en un certain endroit que les femelles reluquent sans avoir l’air.

Oh ! Par le Via-Gra -Soum ! La belle ! La gironde ! Oh quelle femme ! Elle ne cache pas grand chose celle-là, pas comme sa frigide brune enroulée dans ses voiles noirs..... Ah ! Elle porte un fouet ! Fichtre une dominatrice !!!! Les super héros elle va les mater et lui il matera sa brune en voile noir son fantaaaasmeeeeee....

Il n’en peut plus DomSanK les yeux exorbités, la bouche emplie de salive, la gorge serrée, le cœur battant la chamade, l’esprit enflammé , il est heureux d’avoir des braies de toile rude et non en bronze car plus personne n’entendrait ce qui se dit ici !!!!!!!!

Eh ! Oh ! C’est qui lui là ?? Il veut quoi ? Que tout cesse ! Pu…n de pu…n il tient un cœur sanglant brandi à bout de bras !!!! Encore un sadique sanguinaire….DomSanK regarde les femelles sadiques et imagine l’effet que cela doit leur faire …. Son fantasme elle va prendre des couleurs aux joues et le feu ailleurs. Ah ! Mais qu’il ne les fasse pas fuir !
Asclepiade
Et le Duc-Juge de se lever et de parler distinctement une fois que la salle se fut tue

Regard vers l'accusé.

Accusé levez vous.

Puis le Duc-Juge de prendre parole :

Sous le regard du Très Haut, et par les urnes,

Nous, Asclepiade, Duc de Bourgogne,

Rendons notre verdict :

Relaxons le dénommé numero_six des faits qui lui sont reprochés :

Nous déclarant incompétent dans cette affaire puisque la question relève du domaine de la Sainte Inquisition, que Nous appelons de Nos voeux à se saisir de ce dossier,

Rappelons néanmoins que la Terre de Bourgogne ne saurait tolérer des hérétiques sur son sol ni même d’autres "religions" que la seule et vraie Foy Aristotélicéenne.

Que cela soit su et connu de tous


Et le Duc-juge de se rassoir...
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