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[RP] Un soirée conte...

Clarrissia
Peu de monde en cette soirée. Sans doute le temps qui menaçait. Il faisait très lourd et le ciel d'un noir opaque menaçait de rompre et de déverser un déluge de flotte.
Déjà quelques gouttes commençaient à s'écraser sur le corps des quelques habitants.

Alors Clarri leur raconta un conte quelque peu moraliste et qui lui seyait à merveille.


- Mes amis, je vais vous narrer une histoire imaginée, à vous d'en tirer la morale qu'il convient. pour ma part elle est toute trouvée ; ça va vous plaire vous verrez, il y a du vice dans ces lignes. Ce conte m'a été offert par une amie qui m'est très chère et qui se nomme Rutabaga. C'est mon amie, et nous partageons les mêmes idées.

Citation:
Fessée publique

Il y avait une petite truite, quoiqu'un peu farfelue mais pas méchante pour deux sous, qui aimait son village.
Elle souhaitait le rendre chaleureux, pour accueillir au mieux ses amis résidents et ceux de passage.

Un jour, on lui souffla une idée:
"Faut voir plus grand. S'ils sont comme tes enfants, prends les sous ta nageoire et vas plus loin pour pouvoir agir au mieux."

Alors... elle se présenta aux municipales.
Alors... elle se présenta aux ducales.

Les petits poissons, bien nombreux, l'aimaient bien, mais il y avait quelques brochets dans le lac. Pas nombreux mais très puissants.

Les brochets avaient tellement peur de perdre leur place qu'ils attaquèrent la petite truite, inlassablement et sans répit.

Pacifiste, souhaitant fuir le combat déséquilibré pour sauver sa peau, l'arc-en-ciel nagea à tire-caudale visiter le reste du lac chercher poisson plus gros pour l'aider.

Mais elle devait être bien gênante ! Puisque les brochets, qui étudiaient au " Collège de la noblesse " s'emparèrent d'un grand filet administratif pour l'empêcher de nuire!

Ils envoyèrent à la truite un avis " d'inéligibilité" pour cause de SORCELLERIE et cela sans preuves aucunes !!!
Sans même un jugement équitable.

Juste le jugement de quelques bonnes pointures qui ont le pouvoir. Qui évincent leur concurrent par le blasphème et le privilège!

Le problème n'est pas le poste que n'aura pas la truite. Non bien sur!
Le problème c'est le procédé derrière!
Le problème, ce sont ces brochets sans vergognes, qui s'abandonnent à toutes les bassesses pour tirer dans les pattes des concurrents gênants et ce... en usant et surtout abusant de leurs privilèges !

Alors ma morale à moi n'est pas de leur retirer le pouvoir, non. Ma morale est de leur faire comprendre qu'ils doivent le partager, alors tout petit poisson que vous êtes, levez vous, et refusez le système élitiste que certains proposent.

Le peuple doit pouvoir voter en âme et conscience sans leur interférence !


Il était temps de renter chez soi, des gouttes grosses comme des hallebardes s'abattirent sur les conteurs et l'assistance. Clarrissia espérait seulement que souffle le vent de la justice afin que tout un chacun reste vivant avant tout.
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Clarrissia
Soir de pleine lune...soir de tous les mystères, toutes les superstitions, et aussi le soir ou DomDom revint après quelques jours de repos qu'il avait bien mérité.
Alors pour fêter son retour, pour remercier Oberthur de l'avoir embauchée en qualité de serveuse en sa taverne et également pour remercier tous les habitants de St Claude notamment Charles, Psy, Exo, Andora, la bourgmestre Madeleine et beaucoup d'autres de l'avoir acceptée telle qu'elle était, Clarrissia leur offrit un très joli conte philosophique. L'histoire du roi Ululo...



Ululo le terrible

Ululo était un roi terrible. Les potences et les gibets formaient des bois épais sur les hautes collines de son royaume, et ses corbeaux étaient les plus gras de la terre. Tous ses jugements commençaient par " Qu'on le..." et se terminaient par " pende, brûle, noie ou tranche ". Cela venait de ce qu'il avait un coeur monstrueux : il portait, logé en sa poitrine comme un boulet dans un mur, une pierre à cinq trous, semblable à celle dont on fait les bordures dans les allées des jardins.
Quand il laissait les hommes en paix, c'était pour tourmenter les bêtes, chassant seul sur un grand étalon roux, suivi d'un dogue énorme.

En ce temps-là, il préparait une grande expédition ; on émoulait les sabres, appointait les piques, huilait les essieux des roues de charrettes, habillait de soufre les torches, suifait les cordes et on graissait les selles. Pour calmer son impatience, Ululo s'en alla seul chasser sur la lande. Tout devenait désert devant lui, plume ou poil, la sauvagine se terrait et le roi en éprouvait une grande colère. Il aperçut pourtant un jeune chevreuil qui filait comme le vent. Il le poursuivit à bride abattue durant deux heures, l'atteignit enfin et l'assomma d'un coup d'épieu avec un han ! de rage. Et alors, il fut stupéfait.
Il fut stupéfait parce-qu'il n'éprouvait aucune joie à voir la petite bête étendue dans l'herbe sanglante palpiter en sa courte agonie.

-Ah, ça ! dit-il tout haut, que m'arrive-t-il ?

Et, se tâtant avec inquiétude, il s'aperçut qu'il avait perdu son coeur en montant et descendant sur sa selle durant la furieuse poursuite. Son coeur avait sauté hors de sa poitrine !

Il se dépêcha donc de faire virevolter son étalon, siffla son dogue et revint sur ses pas. Il retrouva bientôt son coeur dans les ajoncs, le ramena, le remit en place sous son pourpoint : et alors, il fut de nouveau stupéfait...non seulement il n'éprouvait aucune joie d'avoir tué le chevreuil, mais encore il en ressentait de la gêne.
Il rentra tout songeur au palais.
" Je dois être malade " pensa - t -il.
Son médecin le rassura :

- Ce sont des vapeurs Sire.

Les jours suivants, tout le monde frémit en voyant le roi si sombre. Enfin, les préparatifs furent terminés et Ululo partit pour la conquête du pays des Oignons. C'était une paisible républiquette de jardiniers qui n'avaient jamais combattu que les moineaux, les taupes et les courtilières, et dont il voulait saccager les plates-bandes. D'ordinaire, en enfourchant son grand étalon roux, l'étendard noir de la guerre en main, il jubilait d'une joie féroce. Il était d'accord avec lui-même pour massacrer jusqu'au dernier homme et brûler jusqu'à la dernière maison. Or, cette fois-ci, il se sentait divisé et troublé.
Tandis que l'armée se déployait derrière eux comme un long mille-pattes de cuir et de fer, il fit part à son médecin de son malaise :

- J'ai là, au coeur, ou à côté, une sensation de faiblesse, quelque chose de tiède et de doux qui m'effraie, je ne suis plus le même homme.
- Ce sont des bouffées de chaleur dues à la pleine lune, Sire, lui répondit le médecin. L'air du pays des Oignons les dissipera.
- J'y vais sans joie, dit encore Ululo.

Cependant on avait franchi la montagne, et traversant des forêts épaisses, l'armée descendait vers la terre à conquérir. Il tombait une pluie fine. Dans les éclaircies on apercevait le visage prospère, paisible et heureux du pays des Oignons.
Le barde qui marchait près du roi, commença son chant de guerre en tournant la manivelle de sa vielle :

De la montagne descend un noir orage
Qui va fondre sur les jardins !
Le roi Ululo foulera les plates-bandes
D'épinards, de mâche et de carottes !
Les laitues seront rouges
Et des décombres des maisons
Montera un voile noir sur le soleil couchant !


- Tais-toi !
s'écria Ululo d'une voix tonitruante.

Toute l'armée s'arrêta net. Le roi Ululo, enfin d'accord avec lui-même venait de prendre une brusque décision.

D'une pression de la bride, il retourna son cheval et parla à toute l'armée :

- Devant nous se dresse un obstacle qui nous interdit d'aller plus loin.

Et d'un geste, il montra l'allée forestière descendante. Tout le monde écarquilla les yeux. On ne voyait rien. Enfin, le roi Ululo ajouta :

- Nous n'avons pas le droit de rompre.

Officiers, sous-officiers et soldats, comprirent alors qu'il s'agissait des fils ténus que des araignées avaient tendus en travers sur le chemin. La pluie y avait suspendu de fines gouttelettes qui les faisait reluire au soleil de l'éclaircie.

- Tant de fragilité ! murmurait le roi pour lui-même.
Il dit encore à tous :

- Et nous n'avons pas le droit de les écraser ces autres !

Les guerriers étonnés, comprirent alors qu'il s'agissait des escargots qui, de part et d'autre répondaient au signe frais de la pluie. Rampant dans l'herbe, suspendus aux feuilles, dilatant leurs cornes comme des mâts, les gros blancs, les petits gris, les roux et les fauves, les limnées et les hélices profitaient de l'humidité bienfaisante et le roi Ululo ne voulait pas les écraser.

- Tant de bonheur simple et bête ! murmurait le roi.

Enfin, il commanda d'une voix frémissante :

- Demi-tour !

- Sabre de bois ! marmonnèrent les généraux, le roi travaille de la couronne !

- Qu'attends-tu pour chanter ce qui se passe ? Tu t'endors, meunier de musique ? demanda le roi au vielleux.
Alors le pauvre barde se dépêcha de se remettre à tourner sa manivelle, mais à l'envers cette fois, et il chanta ceci :

L'orage est resté dans la montagne
Il n'a pas fondu sur les jardins.
Le roi Ululo ne s'est rien foulé !
Les laitues restent vertes
Et des maisons riantes et paisibles
Ne monte plus qu'une douce rumeur de vie dans le soir.
Tout ça pour des chapelets d'araignées
Et quatre ou cinq gastéropodes !


Le roi avait écouté ce chant avec une émotion extraordinaire, une joie rayonnante sur son visage affreusement pâle. Aux derniers mots, il porta la main à sa poitrine et, poussant une sourde plainte, tomba de son cheval.
On l'étendit sur l'herbe, comme un chevreuil blessé.

- Il est mort, dit le médecin. Le coeur.

Quand on examina son corps, on trouva dans son coeur de pierre, encore vivante, une petite limace qui s'était logée en une des cinq cavités, le jour où il l'avait perdu parmi les ajoncs de la lande.

C'est pourquoi, quand on conte aux enfants de Franche-Comté l'histoire de ce prince cruel qui subitement devint bon :

- C'était, dit-on, le roi Ululo qui mourut de tendresse pour avoir porté en son coeur de pierre l'humanité d'une limace.


Elle leur sourit à tous, puis sous la lune qui veillait sur l'auditorium, s'endormit d'un sommeil paisible.
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Domdom
Après avoir volontiers laissé sa place à Magster, puis à Clarrissia ,le passeur d'histoires était devenu maintenant auditeur.
Un auditeur sachant cependant s'extasier en écoutant la petite musique des mots que les narrateurs laissaient doucement couler dans son âme , comme l'eau rafraîchissante d'une petite fontaine.
Allongé sur l'herbe aux côtés de sa blonde à lui et de sa petite tribu , l'encapuché ne perdait pas une miette de la première prestation de conteuse de Clarrissia.

Tout indiquait qu'elle ferait une excellente conteuse .

Elle avait su d'emblée poser sa voix, trouver le bon ton et les temps de respiration nécessaires pour chacune des histoires qu'elle avait contées , captivant ses auditeurs à chaque fois.

Le grand brun se souvenait avec un léger sourire à la commissure de sa première aventure de conteur .
C'était il y a longtemps déjà , dans une taverne de Poitiers , au milieu d'un auditoire particulièrement indiscipliné , plus enclin à l'invectiver qu'à écouter de petites histoires philosophiques.
Et pourtant, malgré l'angoisse qui lui avait tenu la gorge pendant toute la soirée , il avait réussi à intéresser cette assemblée , bien hostile au départ.

Drôle de baptême du feu.

Lorsque Clarrissia eut fini , l'encapuché se leva , puis la croisant , la gratifia d'une belle accolade , tout en lui murmurant quelques paroles de félicitations .
Il alla s'accroupir devant le feu, face à un auditoire de plus en plus clairsemé , puis prit la parole :



Je prends la succession de Clarrissia en vous proposant une petite histoire toute simple et universelle

Après s'être éclairci la gorge , il commença son récit , de sa voix à la fois puissante et chaleureuse :

Il était une fois un tailleur de pierre, insatisfait de lui et de sa vie...


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Une bannière, une tenue, un parchemin ? http://lysandart.forumactif.com/
Domdom
Une nuit d'été fraiche comme il en existe tant en ce pays , une clairière nichée sur un flanc de montagne , une assemblée de paysans regroupée autour d'un bon feu de bois , écoutant des conteurs qui se relaient jusqu'au matin pour raconter des histoires et légendes , moments magiques et uniques de partage...

L'encapuché continuait sa narration , les yeux mi clos, comme pour mieux s'imprégner encore de son histoire :


Un jour, le tailleur de pierres vit passer un riche marchand sur le chemin et il l’envia : « Ce marchand a l'air très riche et il doit être puissant ! ».
Il se prit à rêver qu’il aurait aimé être un marchand.
Et aussitôt, il se retrouva marchand, à profiter du luxe et de l’argent, envié par les uns et les autres;

Mais quelques temps après, il vit passer un prince, transporté dans un carrosse plein de dorures , avec une procession officielle, et tous devaient plier le genou devant lui , riches ou pauvres.

Il se dit « Voilà le pouvoir ! J’aimerais être comme lui ! »

Aussitôt il se retrouva prince ...


Le passeur d'histoires ouvrit à nouveau les yeux scrutant les expressions sur les visages cuivrés par la lumière que produisait le feu.
Il aimait par dessus tout saisir en instantané l'effet de ses mots sur son auditoire.

Il enchaina , tout en se relevant :

Il fit de longues processions dans son magnifique carrosse doré, et tous devaient plier le genou devant lui.
Mais l’été devenait chaud, très chaud, le soleil le brûlait.
Il songea au soleil et se dit « Quelle puissance ! J’aimerais être le soleil ! »

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Domdom
Le doux sourire que lui rendit sa blonde , suite au rapide coup d’œil jeté en sa direction , réchauffa le cœur de l’encapuché , sans pour autant le déconcentrer.
Le récit se poursuivait ,comme suspendu dans le silence de cette belle nuit estivale :


Et aussitôt , il devint le soleil, brillant férocement sur chacun , brûlant les champs , maudit par les fermiers et laboureurs.
Mais un grand et sombre nuage cacha le monde, le soustrayant à ses rayons.

Il se dit alors : « Quelle puissance ! Il est capable de cacher le soleil ! J'aimerais être ce nuage ! »

Alors , il devint un immense nuage sombre , cachant villes et villages, noyant tout le monde sous des trombes d’eau.
Mais il se rendit compte que le vent le poussait vers la mer…

Il songea de suite : « Quelle puissance, ce vent ! Comme j’aimerais être le vent ! »



Petite pause dans le récit, que le passeur d’histoires mit de suite à profit pour mettre quelques bûches dans le feu, d’un geste machinal.
Puis , il se tourna à nouveau vers l’assemblée , quasiment pendue à ses lèvres et prolongea ce moment presque magique qu'est un conte :

Et aussitôt, il devint le vent...

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Domdom
Aussitôt , il devint le vent , soufflant et arrachant les tuiles des toits, les branches des arbres. Mais au bout d’un certain temps, il trouva quelque chose qu’il ne pouvait bouger, aussi fort qu’il souffle : un immense rocher, une vraie tour , immuable.

« Quelle puissance , comme j’aimerais être ce rocher !” se dit il


Nouveau coup d’œil panoramique du passeur d’histoires , sans arrêter pour autant sa narration , en direction de la communauté , toujours aussi captivée , malgré l’heure bien avancée.
Le récit continuait de se dérouler comme le cours d’une jolie source.



Aussitôt, il devint un rocher , puissant , solide , indéracinable ...
Mais , alors qu’il se tenait là , plus puissant que jamais , il entendit un marteau frapper la roche, et se sentit peu à peu égratigné
Il se demanda « Mais…Qu’est-ce qui peut être plus puissant que moi ? »

Il regarda tout en bas et eut la surprise d’apercevoir…un simple tailleur de pierre !


Une fois le conte achevé , le silence se fit , dans cette petite clairière de la forêt Comtoise : on n'entendait plus que le bruit du crépitement du feu .
Domdom attendait les premières réactions de ses auditeurs , car ce qu'il aimait par dessus tout , c'était débattre sur la portée et la signification des morales des histoires proposées.

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Clarrissia
Clarri était subjuguée par le récit de Dom, c'était vrai qu'il narrait formidablement bien et avait ce don de captiver son auditoire. Son histoire était très belle et terriblement vraie.

Après quelques instants de réflexion elle leva sa petite main pour prendre la parole, d'abord pour le féliciter de ses belles histoires mais aussi pour partager une réflexion avec tous les autres participants et spectateurs.


- Bravo Dom, quelle maîtrise...je crois que j'ai encore beaucoup à apprendre, mais la vie n'est ce pas cela mes amis, apprendre, toujours apprendre pour instruire et captiver à notre tour.
Ton récit m'interpelle, et devrait interpeller beaucoup de personnes en ce monde. Se contenter de ce que l'on est et de ce que l'on a...
Aspirer à autre chose, à devenir quelqu'un d'autre est humain finalement non ? Notre vie est faite de désirs, mais nos désirs ne doivent pas laisser la place aux envies. Il me semble que ce n'est pas ce que l'on est devenu qui compte le plus, c'est la démarche que l'on fait pour progresser et pour s'améliorer. L'humilité et le respect, entre tous.

Il y a un axiome qui dit ceci : la vie n est pas toujours facile et l'herbe n est pas toujours plus verte de l'autre coté de la barrière. Se rendre compte du bonheur que l'on a est déjà un bonheur.


Elle s'interrompt un instant, puis se rappelle son enfance, il y a peu...avec sa maman...

- Vous savez, ma mère m'avait appris une comptine..." A la glane... le bleuet se fane, le coquelicot renaît dans les champs de blé...qui donc a lié si mal les javelles ?"

Alors Clarri, tout en assimilant le beau texte récité par Dom, s'enfuit dans une rêverie, dans son monde pas si lointain et songe tout haut :


- Oui maman, qui donc avait lié si mal les gerbes, sinon le maître des champs qui avait donné l'ordre à ses moissonneurs de ne pas lier trop fort leurs gerbes pour que nous, pauvres et joyeuses glaneuses puissent faire dans son champ une plus ample provision d'épis gonflés de grains nourrissants, et c'est ce que voulait rappeler le beau refrain des glaneuses.

La pauvreté était grande chez nous, mais on l'acceptait sans murmure et sans plainte et on la prenait plutôt comme une grâce. Elle n'avait rien de commun avec la misère, encore moins avec cette continuelle complaisance envers l'argent.


Elle retourne son regard en direction de Dom et en souriant lui dit :

-Voilà Dom, voilà ce que m'inspire ton joli conte, être fier de ce que l'on a, ne rien regretter, ne rien envier. Chacun d'entre nous est une richesse, et nous avons tout à apprendre des uns et des autres.
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Psy_barbie
Comme promis , Psy se dirigea vers les fameuses veillées dont on lui parlait chaque soir depuis son arrivée à Saint Claude . Elle avait retiré sa houppelande et son chapeau , mais n'était point venue nue , ce n'était pas l'heure du bain de minuit , mais simplement vêtue pour retrouver ses amis .
Elle était restée dans l'ombre , les écoutant raconter chacun leur tout des histoires les plus intéressantes les unes que les autres . Elle s'était perdue à les entendre , et quand elle reprit enfin ses esprits , elle se dévoila .


Bonjour vous deux , je vous écoute depuis de longues minutes sans avoir osée vous interrompre , vous êtes décidément deux très bons conteurs .

Elle s'installa près d'eux , prête à écouter de nouvelles histoires car elle elle n'en connaissait pas des tas ^^
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