Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP]L'Ost de Guyenne ou la Conscience d'un Peuple .

Azalniole
aza pace son temps as ecoutée sans vraiment plus jugé puisque elle fait partie de la GE

je ne veux plus que la paix entre nos deux duchée

mais j ais une petite question comment va ton fair pour les mine de cahors qui est pour le moment partagée entre toulouse et notre duchée?

_________________
Matalena
Bientôt. Très bientôt... La Guyenne ne serait plus qu'une terre de débats creux sans opposition réelle, d'absolue unification de pensée, où diversité et liberté de culte comme d'esprit se trouveraient victimes des traques systématiques que l'on pensait révolues. Un lieu où chacun pourrait se prétendre bon croyant, honnête homme, mais surtout, surtout, ne jamais entendre autre chose que ce qu'il convenait d'entendre, ne pas sortir du rang, suivre aveuglement une conscience commune parfaitement lisse. Un pays d'oiseaux bleus à la Gargote sereine, débarrassée de toute trace d'intellectualisme outrageant.
Le peuple avait parlé.
Et c'est ce qu'il avait souhaité.

Juchée sur l'imposant équidé qui accompagnait ses voyages depuis de nombreux mois déjà, la jeune guerrière observait la ligne d'horizon, le visage grave. Un pays de moutons à la langue purulente. Serviles, soumis, et hargneux. Il avait été si beau, si prometteur, autrefois. Pour elle aussi, la décision était prise. Au risque de surprendre ou de décevoir.

Les pans de sa cape rabattus sur son visage ne laissaient guère que deviner le noir dont-elle avait fardé ses yeux, semblable à ces amazones d'un Nord lointain, les mèches de ses cheveux caressant un menton volontaire dans les bourrasques matinales. A ses côtés, la belle Crystal, son opposée toute de clarté, scrutait le bas de la colline escarpée sans mots dires. Nul besoin de discours pour comprendre l'émotion qui était leur au moment de prendre la route.
Un signe de tête de la brune, ses lèvres retroussées en un rictus corrosif, et les deux femmes s'éloignèrent sans plus se retourner. Vers d'autres luttes. De celles qui valent la peine d'être menées.

_________________
Nairelav
[ Sur la route, non loin de Bazas, en fin d'après-midi. ]

Il voyageait depuis hier soir, sans interruption, à dos de bourrin acheté la vieille. Le cheval était encore un peu récalcitrant, mais il ne s'opposait pas vraiment aux décisions de son cavalier. C'était déjà ça.

Il n'avait pas fermer l’œil de la nuit et lorsque à l'aube il était passer non loin des remparts de Bordeaux, il avait été dans un état de nervosité sans précédent. Seul sur les routes, ils craignait de faire une mauvaise rencontre. Aussi était-il passer le plus discrètement possible, pour éviter d'attirer les mauvaises intentions.

Le soleil couchant de ce jour lui avait arraché un sourire un peu forcé devant cette beauté. Même en temps de troubles, le seigneur savait montrer la splendeur que renfermait se monde.

La fatigue le tenait, mais il ne pouvait pas s'arrêter. Il était persuadé qu'une fois averti, le conseil se lancerai à la traque des derniers résistants pour les faire taire à jamais.

Bah... Au moins avait-il rêver un peu ces dernières semaines... Un rêve de revolution contre ceux qui ne respectaient que ce qui les intéressaient dans cette Guyenne. Il avait rêvé, oui, c'était le terme. Pourtant, il savait pertinemment que les rêves ne servaient à rien, sinon à être déçu et à s'attirer des ennuis. Bon, certes, il n'avait tué personne, mais il avait quand même participer et suivi les meneurs de ce mouvement.


Rah! Futilités! J'aurais mieux fait de me tordre une patte le jour où j'ai voulu redresser les torts. Tu le sais, pourtant, que la justice n'est qu'illusion, crétin!

Il se rendit compte qu'il se parlait à lui même et se tut sur l'instant. Manquerait plus qu'il croise un badaud en route qui l'entende.

Il était dégoûté. Dégoûté du résultat, dégoûté de la mentalité générale, dégoûté d'avoir agit en vain, dégoûté Montauban se trouve dans cette situation, dégoûté que tout le monde arrête le combat ici pour partir aider le Ponant... Certes, c'était la chose la plus honorable à faire, mais une fois les frontières franchies, ce serait le chaos pour la belle Cité des Saules.

Peut-être ferait-il mieux de partir? Tout laisser derrière et rejoindre une province du Ponant? Ou bien retourner dans sa Bretagne natale, qu'il n'avait pas revu depuis des lustres?

Non... Il ne pouvait pas. Déjà parce que les guerres actuelles rendaient les voyages dans ce royaumes périlleux, mais aussi parce qu'il ne pouvait pas laisser ainsi tomber.

Une petite voix dans sa tête lui susurra qu'il allait le regretter amèrement. Les déceptions actuelles ne lui avaient pas suffit? Fallait-il qu'il s'entête pour finalement comprendre que c'était vain?

A croire que oui, parce qu'il n'allait pas déserter la ville comme ça. Déjà qu'elle aurait une maigre défense en cas d'attaque, mais si en plus les habitants se tiraient comme des lapins, autant la livrer directement avec un jolie nœud de ruban rose accroché au portes. Et puis, il s'était promis que le moment venu, il apporterait son soutien à Dame Cyrinea. Il ne revenait jamais sur sa promesse, surtout s'il se la faisait à lui-même. S'il y avait bien une chose dans l'honneur que Nairelav de dénigrait jamais, c'était les promesses faites. Les coups-bas, certes ( bien qu'il n'en eut fait aucun jusque là ) mais bafouer une promesse...

Soudain, une branche morte chuta par son propre poids non loin de là et Nairelav sursauta, main sur la poignée de son épée. Il arrêta son cheval, lui aussi nerveux en sentant son cavalier si tendu, et regarda fixement l'endroit d'où était venu le bruit. Resta ainsi, main crispée sur son épée, prêt à dégainer au moindre mouvement, pendant de longue minutes. Peu à peu, il se remit à réfléchir et avança lentement sa monture sur la route en fixant toujours l'endroit du bruit. Après s'être éloigné de quelques mètres, il éperonna son bourrin et celui-ci s'élança au galop.

Il parcouru pas loin de deux kilomètres, sans jeter un regard en arrière, avant de diminuer l'allure. Une fois certain d'avoir échapper à tout danger, il calma sa monture et se remit à respirer normalement.

Il était à bout de nerf alors qu'il n'avait même pas fini sa première journée de voyage! En plus, il venait de détaler alors qu'il n'y avait peut-être pas eu de danger!

Il se traita de pleutre, en pleins d'autres termes différents, tous plus grossiers les uns que les autres, et décida de s'arrêter faire une pause. Cela ne servait à rien de continuer. Ses mains tremblaient et il ne serait même pas capable de tenir correctement son arme en cas de combat. Un peu de repos, durant une heure ou deux, ne lui ferait pas de mal. Il en profiterait pour abreuver sa monture et partager un peu de nourriture avec elle. Il jeta un œil à son stock de vivres et décida de consacrer une bonne portion pour chacun. Il avait accumuler assez de réserves pour tenir encore deux semaines, et il ne lui en faudrait pas autant pour arriver à destination. Autant être un peu généreux et reconnaissant envers le jeune bourrin qui l'avait supporter des heures durant.



Tiens mon gros, tu le mérites bien... T'inquiètes pas va, je t'obligerais pas à supporter ça demain, on voyagera plus tranquillement.

Le bourrin souffla "chevalement", comme s'il reprochait à son cavalier de ne lui faire cette promesse que maintenant.

Nairelav jeta un regard vers le Nord, vers Blaye, et plus loin, les fronts du Ponant et vers la guerre qui enlevait chaque jours un peu plus de vies... Il joignit ses mains et formula une prière au Très-Haut, pour ceux qui étaient partis pour le Nord, pour qu'ils se sortent de cette guerre, sains et saufs...

_________________
"La vie n'est pas tant une question de mérite que d'argent. Car le mérite n'est rien sans la reconnaissance et la puissance..."
Quel mal y a-t-il à chercher richesse et pouvoir du moment que l'on reste juste...
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)