Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Culte aristotélicien romain

Cyrianna2002
Une silhouette se dessine dans la pénombre matinale, arpentant les rues genevoises d’un pas soutenu ; le parvis de l’église atteint, elle s’arrête un instant et la voix féminine murmure quelques mots au molosse qui la suit… trop heureuse de s’être débarrassée de son chaperon autoproclamé en la personne du bucheron, elle avait cédé à son entourage et reprit l’habitude d’avoir le Terre Neuve collé à ses bottes.
La brune observa l’édifice un instant et poussa la lourde porte ; comme elle traversait l’allée centrale, les doigts passèrent inconsciemment sur la rangée de bancs et le soupire de quitter ses lèvres… Que d’événements depuis son arrivée dans la cité, des rencontres et échanges, plus ou moins amicaux, selon les cas ; de l’adversité bien sur, des désillusions évidemment, mais Genève n’était pas une quelconque ville…

Un soupir…

Les jades se posent sur les vitraux où, déjà, l’astre diurne se reflète ; d’autant la nef s’illumine de milles couleurs et l’occitane de s’activer… Bientôt les cloches résonneront, appelant les fidèles et l’heure n’est pas aux rêveries ; le rythme s’accélère et la diaconesse de préparer l’autel afin que la messe se fasse dans les meilleures conditions…

Un sourire…

Quelques phrases inaudibles à Son attention et l’occitane d’ouvrir les portes en grand ; le sonneur ne tarderait plus et l’officiant non plus.

_________________
Sortie des limbes... entrée dans l'oubli
Kad
Le cardinal s'était montré discret depuis son arrivée à Genève. Quelques passages en taverne, des discussions d'ailleurs intéressantes, avec les milites, les alliés, mais également avec des réformés qui, bien que désireux de lui couper les bourses dans un premier temps, l'avaient salué d'un "Au revoir Père Kad" touchant à son départir. C'est conservant un souvenir amusé à propos de cette potentielle escouillade que le vieil homme foula le parvis d'un pied ferme. Il aurait apprécié revêtir sa soutane en ce jour. Hors il s'était astreint à une tenue militaire dès lors qu'il avait rallié le berceau de la renaissance aristotélicienne. Ce n'était pas évident. Ses hémorroïdes le démangeant plus que jamais, il éprouvait quelques difficultés à se gratter le fondement en armure... Aussi regrettait il sa soutane !

Sa cape d'onduler sous le vent lorsqu'il s'élance dans l'édifice suite à l'ouverture des portes. Un salut à sa consœur :


Mère Cyrianna, pax vobiscum ! Je suis Kad. Je suis soulagé de vous trouver et de constater que la rumeur voulant qu'un office soit célébré ce dimanche soit en réalité un fait établi.

Un regard derrière lui. Sourcils froncés. Le comte surveillerait quel serait le dernier de ses vassaux à pénétrer dans la maison du Seigneur. Quant au Préfet, il s'attèlerait à la même tâche, mais concernant les gardes épiscopaux.
_________________
Notwen
Comme dimanche dernier, Notwen de la Concorde souhaita aller se recueillir et si possible, participer à une messe.
En sortant de chez elle, elle vit sur la gauche Dame Cyrianna qui entrait dans la cathédrale.


A la bonne heure, je suis heureuse de voir mes coreligionnaires revenir dans la maison commune, ça fait plaisir !

Notwen prit donc à gauche, traversa le parvis et entra dans la cathédrale St-Pierre.
Il n'y avait que la curette et un soldat romain assez âgé. Notwen avait l'habitude de se recueillir en solitaire, elle se dirigea vers la travée de gauche, s'agenouilla sur un prie-dieu et pria le Très-Haut pour que la concorde et la liberté reviennent vite à Genève.

_________________
Notwen de la Concorde aristotélicienne pour un monde de Paix et de Fraternité,
Doyenne de la Faculté de Théologie de l'Univ. de Berne,
Ancienne Chancelière,
http://chrrserk.xooit.com/t3237-Guide-comment-etudier-efficacement-en-Voie-de-l-Eglise.htm
Korrigans
Dimanche ? Dimanche ? c'était le jour de la messe pardi !

Le sergent épiscopal se pressa de se diriger vers la grande cathédrale reprise il y a peu des main des reformés pour y prier avec ses frères, à-vrai-dire, c'était les ordres donnés par Se Kad de s'y rendre, mais depuis quand fallait-t-il des ordres pour dire à dieu à quel point on l'aime ?

Une fois arrivé devant la cathédrale, le jeune homme fronça les sourcils et crispa son sourire, se rappelant des durs sacrifices fait pour arriver à Genève, heureusement que le rêve d'un passé heureux et juste le fit sourire et lui permit de rentrer dans la maison de dieu.

De là, il salua poliment SE Kad silencieusement, pour ne pas déranger cet instant, puis vint s'installer au premier rang pour suivre la messe.

_________________
Tinounou
Tinounou passait pour la deuxième fois de la journée devant l'édifice et gravit les quelques marches du porche.
Il y avait un peu plus de monde, quelques personnes qui attendaient l'office. On allait sûrement bientôt sonner les cloches.

Cette fois elle pénétra dans la bâtisse et s'approcha du père Kad, visiblement mal à l'aise, pour aller le soutenir. Le bruit de ses bottes résonnait sur les dalles de pierre.


Mes salutations dominicales, mon père, est-ce que tout va bien ?
_________________
Brigadier des Terribles, médecin-apothicaire de la COBA
aide de camp du chef d'armée Garcimore

Juriste du Dragon
Assistant Professeur en Sciences Militaires
Flore
Flore se rendit en la cathédrale pour assister à la messe. Depuis qu'elle s'était retirée des affaires publiques, elle avait repris avec plaisir le chemin des églises.
Oh, sa foi n'avait jamais vacillé mais les affaires temporelles l'avaient éloignée de la Vérité bien plus qu'elle ne le pensait.
La semaine dernière, l'office eut lieu dans une étable. Rustique et agréable. Ce retour à des choses simples lui avait plu.
Au campement, il avait été question de rudes combats pour reprendre ce magnifique bâtiment qu'est la cathédrale. Elle n'avait pas eu l'occasion d'y participer et donc, il était important à ses yeux de soutenir ses frères aristotéliciens, victorieux, comme il lui était maintenant possible, c'est à dire en se rendant à l'office du dimanche.
Pas de visages connus à première vue,, son train de vie ascétique lui permettant peu de se faire des relations, si ce n'est Son Eminence Kad.
Elle le salue :
Eminence, mes respects. Cette armure vous sied à la perfection. Un véritable jouvenceau le jour de sa première joute !
Que c'est beau, un soldat du Très Haut !
_________________
Philandrain


Philandrain, vetu de son armure franchement huilé, le heaume sous le bras, arriva devant les marches de la cathedrale, en montant les quelques marches un sourrire de plus en plus visible s'affichait sur son visage, la recompense etait la, le travail fourmie par lui meme et par ses fréres n'avait pas ete vint, la foi du jeunes homme etait au meilleur de sa forme, aucun mensonge n'avait ete dit, Rome a promis et Rome a agi, il n'etait pas peu fier d'etre un des ces hommes qui avait permis cela

Il saluat le prefet en s'inclinant genereusementpuis arpenta le lieu le visage rivé sur les vitraux et l'autel tout en recitant des passages du credo
Bardieu
Bardieu arriva dans la sainte cathédrale. Un magnifique bâtiment, construit à la gloire du très Haut pour que tous les fidèles puissent venir prier, tout simplement, à l'abri de la pluie, du vent, et de toutes les maladresses que la nature nous donne chaque jour. Il fit un tour sur lui même pour regarder l'admirable construction de 1160 qui dominait la ville de Genève.

Trois siècles d'histoire, à peine interrompue par une grosse année d'occupation de la ville par les lions, s'étalait magistralement à la vue du cistercien. Il nota quelques petites modifications par rapport au dogme, faite récemment, durant les derniers mois. Dans sa tête, le prêtre fit des modifications élémentaires pour toutes constructions religieuses. Il regarda enfin les personnes présentes dans l'église. Tous pouvait être fier. Nous pouvons désormais dire à la face du monde "j'y était". Bardieu fit un sourire et, par galanterie, alla saluer dans l'ordre Tinounou, qu'il avait déjà rencontrer en taverne. Quelques pas plus loin, Bardieu fit un baise-main majestueux à Dame Notwen, qu'il appréciait beaucoup. Beaucoup de langues disaient en effet qu'elle était amatrice de ses prêches. Son baise main était d'autant plus élégant que Bardieu est un homme âgé et fatigué et que chaque mouvement devenait de plus en plus pénible à faire pour lui.

Ignorant les hommes, Bardieu salua d'abord Dame Flore, puis ensuite la sacristaine de la ville, sœur Cyrianna, avant de se retourner pour saluer, dans l'ordre, son éminence Kad, qui avait eu l'extrême amabilité de ne pas noter le non respect de l'ordre protocolaire des salutations bardieutesques. Il termina par Korrigans et ne salua pas le frère Philandrain, car il l'avait déjà croisé dans la journée autour d'un verre de bière. Les salutations étaient maintenant terminées et les il était maintenant temps de débuter la sainte messe d'inauguration de l'édifice.

Le cistercien se dirigea vers la tour du clocher pour commencer à faire remuer "Clémence", la plus grosse cloche et appelait ainsi à la messe.



_________________
Bardieu
Comme demandée par l'évêque, l'office devait être classique, aristotélicien et magnifique. C'est ainsi que Bardieu commença ce qu'il appelait la célébration cistercienne exceptionnelle. Il avait évidemment l'intention d'énerver les parties trop cisterciennes, pour ne pas choquer les différents membres de l'église présents. On n'est jamais à l'abri d'un franciscain... Les nouveaux venus était accueillis par une petite giclée d'encens que le frère Bardieu distribuait à tous. Ça pue un peu, mais ça sanctifie, donc, au final, c'est bon. Les avertis, fin connaisseur de la messe, qui avait prévu d'autres rendez vous après la sainte liturgique, avaient tous avec eux une petite bouteille de parfum pour couvrir les odeurs d'encens juste après la bénédiction finale.



Éminence, mes biens chers frères et sœurs, je vous remercie d'être présent aujourd'hui pour célébrer la joie d'être ensemble aujourd'hui, dans la sainte cathédrale de Genève. Aujourd'hui, je compte célébrer, avec vous, comme je l'ai dit la joie, mais avec elle, la douleur de nos frères qui sont tombés, il y a peu, sur ce parvis pour que la foi, opprimée jusque là sous le gouvernement des lions, puissent être exprimée librement par tous et pour tous.

Je souhaite que nous commencions par prier, ensemble, ce qui nous a tous emmené ici. A savoir notre serment d'allégeance. Je vous invite à le réciter ici, devant nous, le serment qui nous pousse à reculer les limites de l'athéisme, de l'hérésie et du paganisme, pour que toutes les femmes et tous les hommes sur Terre puisse accéder au paradis solaire.
Bardieu prit une voie de choriste et commença la récitation, en musique.

Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Ecritures
de toujours agir dans l'interêt premier
de l'Eglise Aristotélicienne, Apostolique & Romaine.

Je me reconnais soumis à la triple obéissance aristotélicienne :
obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos,
l’obéissance aux dogmes,
l’obéissance au droit canon.

Je fait le serment devant Christos & sur les Saintes-Ecritures
de toujours servir primement le pape & ses représentants.
Par là même je reconnais comme subordonnées au présent serment
mes autres allégeances, hommages & obligations.

Je fait le serment devant Arnvald & sur les Saintes-Ecritures
de respecter le présent serment jusqu'à la mort
ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé.


Une fois le chant fini, le seigneur de Vierzon arrêta de parler quelques secondes, histoire de reposer sa voix. Il entrepris la bénédiction de l'assemblée juste après avoir rehaussé sa robe de bure qui était en train de tomber. Il alla au centre près de l'autel et prononça une phrase rituelle.

« Le Très-Haut a agencé l’univers à partir des 4 éléments puis l’a doté d’une âme pour mouvoir le tout.Le Logos a disposé ces éléments les uns à l’égard des autres, de telle sorte que ce que le feu est à l’air, l’air le fût à l’eau, et que ce que l’air est à l’eau, l’eau le fût à la terre. Par après, il les a englobé en un divin éther unificateur».

L'ensemble de l'assemblée comprit immédiatement que la bénédiction allait commencer. Ils se mirent à prier. Certains s'agenouillèrent. Le frère Bardieu avait tracé un cercle sur une petite table au milieu de l'abbatial et prit un des objet situé sur l'autel. Il s'agissait d'un petit brasier. Il l'emmena sur la table. Une fois au centre, il leva au dessus de la tête le brasier et répéta une phrase qu'il connaissait maintenant par cœur.


Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, que le Feu aristotélicien purifie et donne bénédiction à ceux qui sont venue pour célébrer cette cérémonie du renouveau.
[center]
[/center]

Bardieu posa le brasier sur la petite table et partit à l'autel récupérer la flasque d'eau. Un principe de base religieux voulait que l'on manipule le brasier très près de la flasque d'eau, mais Bardieu n'avait jamais réussit à comprendre pourquoi. Il souleva la flasque d'eau et la porta au dessus de sa tête.

Face à l'eau symbole de pureté, que l'Eau aristotélicienne purifie et donne bénédiction à ceux qui sont venue pour célébrer l'amitié aristotélicienne genevoise.

[center][/center]

Vient maintenant le tour de la pierre. Il la leva au dessus de la tête et bénit encore une fois de plus.

Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, que la Terre aristotélicienne purifie et donne bénédiction à ceux qui sont venue pour prier, pieusement et en pur amour, au sein de cet édifice, sans être menacé par une épée d'un quelconque athée ou hérétique. La prière est un moment qui ne supporte pas la guerre, ni la menace.

[center][/center]

Bardieu prit l'encensoir que lui donna la douce sœur Cyrianna2002 et commença la bénédiction à l'encens.

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, que l'Air aristotélicien purifie et donne bénédiction à ceux qui sont venue aujourd'hui, en paix, héros hier des combats de Genève, soyez tous loué.
[center]
[/center]

Bardieu avait maintenant les 4 éléments aristotéliciens sur la petite table. Personne n'était dupe depuis le début, le 5ème, l'éther, était là depuis un bon moment

Que l'Ether aristotélicien achève lui-même ce les autres éléments ont débutés. Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur vous tous, mes frères et sœurs et y demeure à jamais.

Saint Miguaë, archange du don de soi, guide nous sur le dur chemin de l’abnégation pour la grandeur de l’église et le service divin.

Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez cette noble assemblée.

Que les Saints Archanges et les saints Apôtres Titus et Kyrène, dont la puissance et l'autorité à notre confiance, intercèdent personnellement pour nous auprès du Très Haut !

La bénédiction venait de s'achever devant une foule de plus en plus nombreuses. C'était cela Genève, une foule se cachait dans un petit village et cela fit sourire Bardieu, car la foule était surtout composée des saintes armées. Il fallait s'adapter à son public, une fois de plus. Bardieu avait donc décidé que son sermon serait consacré à l'action militaire juste et loyale, ainsi qu'à sa promotion. Bardieu était passé maître dans l'improvisation, ou plutôt, dans le recyclage des vieux sermon, ce qui était plus réaliste. Mais là, au vu de l'occasion, il était temps de mettre u peu d'originalité.

Un vrai sermon, un vrai ! On aurait dit que Bardieu se commandait à lui même, comme un garçon de café une tisane ou une bière. A croire qu'il suffisait de presser un levier pour avoir un beau sermon blond et bien mousseux. Bardieu prit le livres des vertus et chercha en hâte un petit texte adapté à la circonstance.

_________________
Kahhlan
Elle était sortie du campement pour se rendre en ville ...
Journée Dominicale , elle ne pouvait pas rater l'occasion qui lui était donné d'assister à un office ..
La grosse cloche se mit à sonner de toute ses forces ... ce qui eut dont de la faire se presser ...
Franchissant le parvis , elle entrait dans l'édifice ...
La cérémonie venait de débuter ... quelques personnes présentes et certains visages connus qu'elle salua discrètement .. Monseigneur Kad à qui elle présentera tout son respect plus tard, puis se glisser dans une rangée de bancs ...
Se recueillir ou du moins essayer de le faire ... tant de sentiments divers l'habitaient depuis sa présence en Genève ... trop souvent soucieuse ces derniers jours ...

_________________
Edwige60
arrivée le matin même a Genève Edwige sourit en entendant les cloches prévenant de la messe ne connaissant pas la ville elle se perdit quelque peu en route mais fini par arriver et entre discrètement dans l'église, se faufilant au long du mur pour rejoindre les derniers bancs sans déranger l'office qui était déjà bien avancé
_________________
Bardieu
Une page après l'autre, Bardieu commença à tourner les pages. Un petit rituel remarquable continua à surprendre l'assemblée. Le doigt dans la bouche pour l'imbiber de salive, puis le doigt vient tourner la page, enfin, il arriva dans l'oreille pour gratter un petit poil et finit par revenir dans la bouche pour recommencer un cycle de lecture, apparemment vertueux.

Page après page, Bardieu essaya de trouver un texte satisfaisant. Nul ne le satisfaisait. Trop long, trop court, pas assez militaire, trop compliqué... après tout, c'était les saintes armées qui étaient majoritairement dans la salle, donc pas forcément les grandes cervelles de l'église. Il trouva un texte et fit une grimace. Il aimait bien son auteur, Bender, mais il n'était que moyennement adapté à ce que le recteur cistercien voulait en faire. A défaut de grives, on mange des merles. Bardieu commença la lecture sur un ton grave et solennel après avoir saluer, d'un coup de tête Kahhlan et Edwige60.


Citation:
Depuis les premiers jours de l'humanité une tentation existe et tend à défier l'exactitude de la réponse qu'Oane a fournit au Très Haut en adoptant la perverse voix de la créature sans nom. Le Très haut a crée notre Terre et tous les êtres qui y vivent, Il nous a fait don de ce monde et nous a laissé un choix, celui de décider de notre destinée. Mais, Il a aussi laissé errer sur nos royaumes une créature sans nom, dont l'unique but est de pervertir nos âme et nous engager sur le chemin du vice. Ainsi, il ne nous obligeât pas à l'aimer sans comprendre pourquoi nous l'aimions, il nous a laissé l'opportunité de faire le choix de le vénérer, en toute connaissance de cause. Ainsi, je souhaite démontrer que, parfois, il est nécessaire d'avoir recours à la force, même si la doctrine de notre Sainte Eglise, les enseignements d'Aristote et les Paroles de Christos nous enjoignent à vivre dans la paix, l'amour et la vertu.


Je viens de vous lire un extrait d'un texte d'un homme avec qui j'ai servit, à Montauban, le père Bender, qui, s'il avait été encore là, serait aujourd'hui des nôtres. En voici un autre chapitre, que je souhaite partager avec vous.

Citation:
Tout d'abord, rappelons-nous que l'hérétique n'est plus un être faisant partie de la communauté humaine, il s'est de lui-même, où parce qu'il a été convaincu, désolidarisé de ses pairs, il s'est ainsi coupé du monde dans lequel il vit. Ensuite, n'oublions pas non plus que le prêche et le fait de porter la parole divine est toujours indispensable, quelque soit l'option qui ait été choisi pour lutter contre l'hérésie. Seules les armées de fidèles appartenant à la Congrégation des Saintes Armées, et ses alliés, se devront d'agir et ce, dans le stricte encadrement d'hommes de foi, vertueux et ayant toujours en point de mire, la résolution du conflit dans les plus brefs délais. il n'est nullement profitable d'envoyer des soldats, aussi fidèles soient-ils, porter la guerre sans avoir de garde fou dogmatique et canonique. Le guide spirituel se transforme alors en sage religieux dont la parole doit apaiser ceux qui vont combattre, les guider et les aider à comprendre leurs gestes, car, après tout, dans cette bataille, fut-elle contre le mal absolu, il n'en reste pas moins qu'un homme peut être amené à en tuer un autre, outrepassant ainsi l'interdit du meurtre, transversal à nos royaumes.

Il est important de considérer que celui qui brandit l'épée n'est que le messager de la parole divine, il est celui qui applique des solutions extrêmes pour éviter au plus grand nombre de subir le courroux Divin, et non, animé d'une volonté de tuer par choix. Ses convictions religieuses doivent être des plus profondes et sa Foi des plus vertueuse car sans cela, le risque est de provoquer la colère du Très haut. Ainsi, il faut observer la plus grande prudence dans le recrutement des soldats de Dieu, s'assurer que l'homme qui porte l'arme au nom de la Foi et de l'Eglise est un modèle pour les autres. La Sainte Eglise ne saurait tolérer qu'un des siens commette quelque exaction que ce soit, au risque de discréditer tout ce en quoi la communauté Aristotélicienne croit, de mettre à mal toutes les valeurs que porte l'institution religieuse et in fine, de corrompre le sens même de la vie. La défense armée de la foi n'est pas affaire de vengeance, de colère, ni même de haine, elle se doit de toujours rester en raison de l'amour que l'on porte aux siens, de l'amitié qui unit les peuples, de l'unité et de l'universalité de la Sainte Eglise.

Quelque soit le conflit, ceux qui combattent au nom du Très Haut ne doivent jamais oublier qu'ils ont en charge une mission religieuse, celle de ramener la paix et de reconstruire le lien qui a été rompu, il n'est donc nul plaisir à prendre au combat, nul bonheur de voir mourir un être qui fut un frère ou une sœur, nul besoin de violence inutile, chaque coup porté se doit d'être le plus utile possible, sans chercher à faire durer l'agonie de celui qui s'est perdu depuis longtemps dans les méandres tortueux du mal.


Bardieu ferma sèchement le livre des vertus. Il était temps pour lui d'interpréter les saintes paroles, du moins celle de Bender. Éminence, mes frères et sœurs, ces deux extraits du même ouvrage "De la défense de la foi par les armes ", est pour nous un guide, un modèle.

La lecture de ce texte doit être pour nous tous un réconfort, après la victoire, ici, contre les lions. Voyons en cette cérémonie dans une cathédrale libre une grande victoire de la foi. Ne nions pas la force et les capacités de la créature sans nom à nous détourner du devoir. Ne nions pas non plus les forces de Dieu qui envoi devant Dieu les âmes hérétiques. Si leurs âmes étaient si purs qu'ils le disent, alors pourquoi avoir peur de la mort ? Derrière la mort, il n'y a que Dieu. Si on est convaincu d'avoir mené une vie selon les vertus, alors, la mort est une récompense. Mais quand on sait que l'on n'est pas sur le chemin prôné par Aristote et Christos, alors, on sait que la mort, c'est la direction directe vers l'enfer lunaire et l'on se bat pour sa survie.
C'est ça les lions. Un groupe qui, par fierté, et sachant leur damnation éternelle n'hésite pas à tuer, et à propager leur erreur, pensant que s'ils sont nombreux, alors Dieu les aimera autant qu'il nous aime. Nous savons tous que cela mènera à la destruction du monde et nous ne le souhaitons pas. C'est ainsi que je vous invite à prier ensemble pour fêter cette victoire de plus de la foi, à fêter l'action des saintes armées et le recul des tentations de la créature sans nom sur les hommes faces aux messages de Christos et d'Aristote.



Aujourd'hui, en plus des louanges du retour de la cathédrale entre nos mains, celle des genevois aristotéliciens, je tiens également à prier pour ceux, qui, bien que dans l'erreur, vont bientôt se repentir de leur pêché.

Prions pour les hétérodoxes tolérés

Qu'ils progressent dans l'amour du Très-Haut
et qu’ils s’ouvrent plus clairement à la vérité divine .


Tous prient en silence. Puis le prêtre dit :

Logos éternel et tout-puissant,
toi qui te découvre par l’intermédiaire du Livre des Vertus,
aident les fils du Saint Livre non prosélytes
à atteindre la plénitude solaire
comme ton Église universelle aristotélicienne t'en supplie.
Par Christos et Aristote nos prophètes.

Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protège s’ils nous respecte.


Bardieu se tut avant de commencer la distribution du pain et du vin.
_________________
Bardieu
Bardieu profita de la fin de la messe pour distribuer le pain et le vin. Il rompu en deux morceaux le pain, à la manière de Christos

Après l'avoir rompu une fois, Bardieu recommença, pour arriver à une grosse vingtaine de morceau.Un petit bruit de débouchement de bouteille fit comprendre à tous que le vin était également de la parti. Genève avait décidément bien des merveilles et il était temps d'y gouter.





Et maintenant que nous avons rompu le pain, mes frères et sœurs, je vous invite à réciter, ensemble, le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Bardieu laissa l'assemblée terminer sur le Amen classique dans ce genre de situation.

Sauvez vos RP religieux de la faillite ! Mettez un peu de couleur grâce à la bibliothèque d'image. Plus spécifiquement, pour les images de crédo, c'est ici que ça se passe.

_________________
Edjerha
Edejrha pénétra dans l’édifice un livre d'heures à la main, elle se fit discrète, elle irait simplement saluer Bardieu à al fin de son prêche.
Elle prit place et récita le crédo le nez dans son livre:




Ceci fait, elle écouta un prêche révélateur, et très bien tourné, cela changeait beaucoup de celui donnait à Chambéry, et de fait elle écouta avec une oreille très attentive le Père Bardieu.

Super les images merci

_________________
Tinounou
Tinounou laissa enfin le poids de ses chagrins pour se concentrer sur la messe.
Elle fixa un moment la flamme sur la petite table, le feu purificateur, faisant à voix basse acte de contrition, et demandant au Très Haut de pardonner à ceux qui commettaient des péchés sans même en avoir conscience.

Elle fut tirée de ses pensées par le bruit de pages qui se tournaient.
Se redressant, elle écouta la lecture avec attention. Une lecture de circonstance... Le père Bardieu savait s'exprimer, avec justesse mais sans manières.

Le moment venu, elle récita son credo avec ferveur.



_________________
Brigadier des Terribles, médecin-apothicaire de la COBA
aide de camp du chef d'armée Garcimore

Juriste du Dragon
Assistant Professeur en Sciences Militaires
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)