A genoux, Cyrus priait, pour tous les morts et blessés passés et à venir. Peut être en ferait il parti, mais là était son destin, qui ne regrettait pas du rester. Il est prêt à donner sa vie pour la véritable Foy Aristotélicienne. Il est du coté de la justice, des bons, et lutte contre cette clique dHérétiques qui ne pense, ne jure, que pour eux.
Il priait, également pour sa femme et ses enfants, restés au Pays, dirigé, par cette vipère de comtesse, si grande en taille et pourtant si mesquine ; Comment que le Très Haut avait il permis à cette Archi-diaconesse, envouté par le sans nom depuis un petit moment, daccéder au trône comtal.
Certes, comme tout bon serpent, elle avait su endormir ses proies en leur chantant :
Aie Confiance
. Comme du reste ceux dont il combat, ici à Genève.
Isaac et ces congénères, qui ont commencé comme elle, son monde en les envoutant
Cette femme, a qui on lui a donné le pouvoir,
Est une carriériste sans vergogne, pour se faire
Elle aime la gloriole, les paillettes et les grands mots,
Ce qui sonne, qui brille, toutes les verroteries du pouvoir
Ses caprices, même contre lEglise, elle peut tous les satisfaire.
Quand on mesure la femme, et quon la trouve si grande,
Et quen suite, on mesure ses succès, on les trouve bien petits.
Il est impossible que lesprit néprouve pas quelques surprises.
En ajoutant le « cinique » car le PA, elle le foule aux pieds,
Rit au nez de ceux qui se batte pour lui,
Elle les brave, les insulte, et les bafoue.
Triste spectacle que nous donne le PA, à travers labsurde,
Dune femme médiocre et imbue delle-même.
Que le Très haut ait pitié delle, et la remette en la bonne voie
QuAristote laide à retrouver la sagesse, et la Foy
Cyrus sort de sa prière lorsquil entend la bénédiction en Latin.
Il se signe donc, se relève et sort, regrettant un peu, les pensées malsaines
Quil a eu, en ce jour, daction de grâce de la semaine.
Sur le perron, il fait signe de la tête, au peu de connaissance
Quil possède en cette ville, ne sattardant pas, comme il se devrait,
Préférant, être seul à ses rêves de joies de paix et de renaissance
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