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[RP] "A la Halte des Puissants" ou "l'Auberge de Puissance"

Albunea
Une petite semaine de repos sous le traitement rigoureux de Blanche et de Messire Jeff et Bulle était au mieux de sa forme, du moins le paraissait elle de nouveau.

La nourrice avait veillé à ce que la jeune mère prenne du repos, l’aubergiste lui avait servi des plats gargantuesque a chaque repas … a ce régime Bulle s’était remplumée a vue d’œil. Pas que les collations du couvent aient été mauvaises, mais un mois de repos forcé avait laissé quelques séquelles.

La ville était très calme. Le repos facile … tellement facile qu’Albu dormais toute la journée durant. Forcément, le sommeil la fuyait la nuit. Il lui arrivait fréquemment de se lever, d’observer Perceval qui dormait, de s’assurer de Blanche en faisait de même et de s’éclipser doucement de ‘auberge en direction d’une taverne.

L’atmosphère y était différente, plus intimiste, plus appropriée pour faire connaissance. Etrangement, elle avait fuit l’exubérance des tavernes lors de la journée. Depuis sa sortie du couvent, elle ne s’était pas mêlée aux vivants, ou très peu. Pas envie, pas la force.

Mais certaines rencontres ont raisons des réticences les plus profondes. Certaines rencontres aident a se sentir de nouveau vivante. Bulle rentrait au milieu de la nuit, se glissait en douce dans les draps et retrouvait le sommeil.

Blanche semblait fort satisfaite de la voir se reposer de la sorte. Etait elle enfin parvenue a inculquer quelques notions de raison dans la tête de la jeune femme ?

Le jour du départ était arrivé, ils partiraient de nuit. Laissé passés en main, la première partie de cette premières étape leur était assurée sans encombre, restait donc la seconde. Mais les étoiles veilleraient.

La note fut réglée, les montures scellées, le couffin bien callé devant elle, la route se dessinait devant elles. Le convoi voyagerait drapé du manteau de la nuit.
Un bref regard par-dessus son épaule lorsqu’elle franchit les portes de la ville. Ce départ tournait une page de sa vie. Bulle quittait l’Helvétie apaisée, en paix …. Plus rien d’autre ne comptait a ses yeux que le but du voyage et le trésor qu’elle transportait.
_________________
Power
Les 2 dames avaient quitté l'auberge la veille. Plus de pleurs de bébés qui rappeleaient à Power sa propre fillette, plus de nourrice gourmande qui lui rappelait sa gentille bonne alsacienne. Un silence étouffant régnait ce matin dans l'auberge.

Power entreprit de nettoyer son établissemenet en prenant soin de faire beaucoup de bruit. Avant de commencer, il placarcda une petite affichette sur sa porte d'entrée, coté rue.

Citation:
Cherche fournisseur de maïs. Contactez la direction./SPAN>
Power
Une fois de plus, le lieutenant colonnel ne fut pas à la hauteur de sa réputation sur le champ de bataille. Occupé à hurler les ordres à son groupe de jeunes miliciens, il n'avait pas été assez attentif et oublié son point faible : un champ de vision limité à cause de son oeil perdu. Le gredin aguerri en profita pour contourner le tertre par le coté qui était mal couvert par l'oeil unique du gradé et se faufila derrière lui.
Power n'eut le temps de penser à rien, un coup puissant du plat de l'épée l'envoya au sol, le cuir chevelu en sang ... et ça, ça saigne ! N'importe qui l'aurait cru mort. Heureusement que l'un des gardes qui le cotoyait depuis longtemps vérifia son poult avant de le regrouper avec les autres cadavres.
Il était vivant et le garde le porta donc à la Halte des puissants, dans une des chambres. Il appela aussi une jeune médicastre qui soigna Power toute la nuit.

Lorsqu'il se réveilla, il ne savait pas ce qui s'était passé. Il se leva difficilement et descendit en titubant. Ce qu'il vit fit monter sa tension artérielle et il s'évanouit aussitot : Precye était assise à l'une des tables, jouant avec leurs 2 enfants.

Quelques heures plus tard, il se réveilla, sur le sol de l'auberge. Etait-elle partie en le laissant ici ? Avait-il eu une vision ? Un sentiment étrange l'habitait, il reconnaissait tout ici , son épouse aussi, il l'avait reconnue, mais impossible pour lui de se souvenir de son nom. Il se rappelait juste qu'il y avait un lien avec la puissance. Il se traina dans sa chambre et s'écroula sur le lit, inconscient avant de toucher la paillasse.
--Legarde




Un peu plus tôt sur le champ de bataille encore fumant.

Che pas lui !!!
Chelui là nan plus che pas lui.
Chui là che pas lui non plus. Opss parchon m'achm'selle ch'avais pas vu...

Le garde souffle et continue sa besogne, il sait qu'il a intérêt à retrouver le chef sans ça va se faire mettre une sacrée branlée par la blonde qui le cherche. C'est que sous ses airs angéliques l'est loin d'être commode la donzelle. Alors il vérifie tous les corps qu'il trouve.

Chelui là non plus che pas cha p'tard l'a la crosse en chang une vraie mare aux canards !!!

Un bandeau sanguinolent sur le visage attire quand même son attention au moment où il allait le mettre dans la carriole avec les autres.

Ah ch'crois bien qu'chi ch'l'ai trouvé !!! Ch'est y pas malheureux d'voir ça che qu'l'est mourru comme les autres lui auchi. J'vas vérifier on chait chamais oh marche alors c'que cha cogne encore la d'dans l'est cholide le chef!!

A la Halte des Puissants.

Le garde s'empresse d'emmener le blessé à l'auberge. Oui la blonde a dit de le ramener vivant dans leur demeure mais le garde en a marre de courrir partout et ce poids mort pèse sur les épaules alors le chemin le plus court ça ira bien!!! Après avoir quéri le premier médecin qui se trouve sur son chemin, une p'tite jeunette mais bon ça devrait faire l'affaire a l'air de connaitre sa besogne, le trouffion s'empresse d'aller prévenir la femme du lieutenant-colonel.
--.leonie




La petite jouait tranquillement dans la taverne. Pour une fois qu'elle était tranquille!! Car Léonie, c'est un 'tit bouchon de trois ans montée sur des ressorts. Tout le physique de sa maman mais tout le caractère de son père. Et quand on connait le père croyez-moi, ça vaut le détour. Il lui a bien choisi son prénom à la fiotte. Maman lui a dit que c'est papa qui a choisi le prénom exprès pour embêter Nicbur et Izaac. Oui sauf qu'elle sait pas qui c'est elle. Mais c'est pas grave, elle aime bien faire sa chieuse mais ce qu'elle préfère par dessus tout, c'est embêter les pigeons!! Léonie et les pigeons, c'est toute une histoire, ça aussi elle le tient de son père à ce que maman lui a dit. Mais Maël et maman ils aiment pas qu'elle fasse de la torture de pigeon pourtant Léonie ça l'amuse, c'est même son activité préférée.
Aujourd'hui, c'est un jour spécial, parce que maman elle a dit qu'on allait voir papa. Si si!! tout pour de vrai que papa il a dit à maman qu'il voulait la voir et Maël aussi. Bon il a un peu grogné le grand frère parce que lui, il voulait pas venir voir papa il voulait rester avec le cousin Fenthick. Mais maman elle a dit non tu viens toi aussi. Moi je suis contente mais quand même je me demande si papa il va faire comme la dernière fois qu'il m'a vu dans la taverne. Il a ouvert la bouche en grand et pis c'est tout. Et maman elle a dit on repart à Chambery. Et moi j'ai pleuré parce que ben c'est que je voulais pas je voulais voir mon papa même si qu'il gardait la bouche grand ouverte. Maël il a dit que papa c'était un imbécile et il était fâché et maman...ben maman devant nous elle disait rien mais on l'entendait avec Maël qu'elle pleurait dans sa chambre la nuit et même que le jour où ils sont retournés à Chambery elle a cassé tous les vases de la chambre et c'est Clémence qui a du tout ramasser. N'empêche que moi mon papa je le vois jamais mais je l'aime croooo croooo fort parce que maman elle me raconte des histoires de papa pour m'endormir le soir. Bon des fois avec Maël on rit parce que c'est crooooo bien ce qu'il fait mon papa. Puis je le regarde tous les soirs parce que maman elle a mis un portrait de lui à côté de mon lit. Et puis aujourd'hui c'est bien pour faire plaisir à papa que j'ai soigné son pigeon oui moi toute seule comme une grande elle a dit maman. Clémence a crié parce que j'ai inondé la cuisine en le mouillant pour le réanimationner et puis je lui ai fait un gros pansement il a que les yeux qui ressortent là il peut pas bouger il saignait de partout. D'habitude je l'aurais fini de le faire saigner avec mon petit couteau en bois. J'aurais fait du splash et du splash avec le sang qui coule et je lui aurais tapé sur la tête pour qu'il s'endorme et rejoigne le paradis des pigeons. Mais maman elle a dit pour une fois ça serait bien de le soigner alors je m'en suis occupée. Et la je l'ai emmené avec moi pour le redonner à papa. Mon papa c'est le plus beau, c'est le plus fort de tout le monde!!! et ça c'est maman aussi qui l'a dit mais elle veut pas que je le répète alors je dis que c'est moi qui le dit. Et justement, le voila qui descend les escaliers mon papa. C'est marrant on dirait son pigeon avec son gros pansement sur la tête. Maman elle l'a pas vu on dirait elle a le nez plongé dans tout plein de papiers. C'est pas grave je vais me lever et aller lui donner le pigeon. Haaaaaaaaan mais pourquoi qu'il tombe papa par terre ?

Petite voix en panique qui résonne alors dans le silence de la taverne.

Mamouuuuuuuuuuuuuuneeeeeeeeeee papa il est mourru !!!!

Et moi je cours m'asseoir à côté de mon papa et je lui fais plein de bisous sur ses joues pour le réveiller.
Precye_
"Mamouuuuuuuuuuuuuuneeeeeeeeeee papa il est mourru !!!! "

Un cri, un sursaut et les papiers de la blonde voltigent partout sur la table. Choc intense en voyant sa fille penchée sur son père lui bisouiller le visage.

Léonie !! ne le ....

Elle se tait la voix étranglée, comment aller dire à une enfant de trois ans de ne pas toucher à un mort !! surtout si c'est son père.
Precye s'approche et pose une main dans le cou de son mari, cherchant le pouls et le soulagement l'envahit aussitôt, il n'est pas mort il est simplement tombé dans les pommes.

Non Léonie, papa n'est pas mort, il ...heuuu...il dort !! devait être très fatigué.

Dans le même temps, elle note le pansement ensanglanté sur sa tête et le visage amplement blafard de celui qui est toujours de nom du moins, son époux. Réfléchissement de la blonde, il ne faut pas déjà que les enfants restent là, autant qu'elle peut faire gober à Léonie que son père dort autant Maël lui ça va être une autre histoire.

Maël, ramène ta soeur à la maison!!!

Et mierdaaaaaa on est pas à Chambery ici on est à Genève elle peut pas faire ça la blonde. Un regard inquiet sur son mari toujours inerte avant de le poser sur ses enfants. En se redressant, elle se saisit de sa fille dans ses bras et pousse Maël interloqué, au-dehors de la taverne.

Je vous ramène à la maison !!!

Emmener les enfants loin de ce sordide spectacle, est déjà la première chose à faire. Et la belle blonde de courrir jusqu'à la demeure d'en ouvrir la porte et de s'y engouffrer avec les enfants devant une Clémence bouche bée.

Clémence, je vous confie les enfants, préparez leur un bon goûter je reviens!!Elle n' a pas sitôt fermé la porte qu'elle la réouvre.Clémence, changez les draps de mon lit et mettez en des propres je vous prie!! Et regardez dans le fond de l'armoire de ma chambre, il y a une petite malle en bois avec à l'intérieur tout un matériel de soins, veuillez me le sortir et le poser sur la table près du lit merci.Porte qui claque de nouveau et cette fois c'est une Precye au pas de charge qui s'en retourne dans la taverne. Sidérée elle reste sans voix. Il n'y a plus personne. Néanmoins quelques traces de sang se font voir ça et là dans les escaliers qui mènent aux chambres. La blonde ne fait ni une ni deux et grimpe les marches quatre à quatre ouvrant les portes à la volée les unes après les autres. Et c'est ainsi qu'elle découvre le corps de son mari, inerte, sur le lit. De nouveau inconscient.
Il l'avait prévenu par pigeon ensanglanté qu'il était un peu mort pour une fois, il n' a pas exagéré l'état de ses blessures. Le bandage a la tête est souillé de sang et le connaissant, comme à son habitude, il a encore du n'en faire qu'à sa tête et ne rien écouter. M'étonnerait que dans son état le médecin lui ait conseillé de marcher!!!
Et tout en maugréant entre ses dents, la blonde commence par retourner son époux sur le lit. J'te jure que toi, tu me les feras toutes !!! tu as de la chance que j'ai une conscience pour m'occuper de toi encore après tout c'que tu m'as fait endurer ces derniers mois !!Elle court chercher un seau d'eau, un linge propre et fouillant dans les armoires, parvient à dégotter quelques linges qui une fois déchirés feront office de bandage. Precye se revoit quelques années en arrière alors qu'elle passait son temps à le soigner quand il revenait de se prendre des branlées régulières en lice. Cette fois c'est différent c'est une blessure de guerre et le crâne a pris un sacré choc. C'est qu'il est solide l'air de rien le lieutenant-colonel. Soigneusement mais avec des gestes brusques, elle refait le bandage de son époux tout en continuant à pester. Jamais là quand il faut ces fichus médecins, y'en a pas un pour rattrapper l'autre!!!Nettoyé et bandé son regard tombe sur le bandeau souillé de sang qu'il a sur l'oeil. Cette fois elle déchire un bout de son jupon et ôte le bandeau tâché afin de lui mettre celui qu'elle vient de confectionner. C'est bien la première fois qu'elle approche son mari ainsi depuis qu'il a l'oeil borgne. Aussi, regarde t'elle avec attention la blessure à son oeil, avant de lui mettre son nouveau bandeau propre. Soupir qui lui échappe, non pas qu'elle culpabilise qu'il ait perdu son oeil après tout, c'est lui qui l'a voulu ainsi et qui l'a cherché mais tous ces derniers mois gâchés lui traversent l'esprit tel un flash. Assise au bord du lit, elle écoute le pouls et la respiration régulière de son époux et elle attend qu'il se réveille. D'un geste machinal, elle arrange les mèches sur son front. Punaise elle déteste ça la belle blonde devoir attendre. Faut qu'elle trouve le moyen de le réveiller. Un sourire sadique se fait alors jour sur ses lèvres, elle va lui sortir la seule chose qui avait tendance à le faire bondir quand elle le nommait ainsi.

Allez lieutenant d'amour, on se réveille y'a du monde qui attend après toi...et notamment une petite fille venue là tout exprès pour voir son papa.

Etrangement, Precye a la gorge nouée de le voir dans cet état. C'est que lui qu'elle a toujours eu l'habitude de voir plus fort que tout le monde et invincible, est à cet instant présent doux comme un agneau. Et c'est justement ce qui la fait paniquer la blonde.

Tu vas pas lâcher maintenant hein ? C'est pas le moment alors bats toi tête de mûle!!!

Une main douce qu'elle pose sur la sienne. Etrangement, elle ne s'est jusqu'à ce jour jamais demandé ce qu'elle ressentirait si jamais il venait à mourir...

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Ex ambassadrice de Genève en Savoye et dans le Béarn-Ex Vice-chancelière de Genève...
Power
Les semaines avaient passées, la blonde tavernière avait du rejoindre les nones et l'aubergiste dormait beaucoup pour récupérer ses forces.
Dans quelques jours, il serait rétabli et il irait en promenande. Albi ? Vannes ? On lui proposait plusieurs destinations.

Qu'importait ! Il lui fallait prendre l'air.
En attendant, il préparait sa viande tous les jours : toujours la moins chère et certainement la meilleure de Genève. 18.2 écus ! Un cadeau pour tous les affamés.
Cael
La famille Woronvë avait remis, une fois encore, les pieds à Genève. Comme l'aurait si bien dit Tatoumi : On revient toujours à Genève ! Caëlliane n'en était pas réellement convaincue... mais une chose était certaine : l'éloignement de Xm et Power lui pesait terriblement et la ramenait toujours.

Parfois, la bretonne se demandait, quand même, pourquoi elle ne pouvait pas se passer de ces deux moules accrochées à leur rocher "genevois". Mais une conviction restait chez elle constante : Elle les aimaient ces deux là malgré leur sale caractère ... enfin, c'était peut être justement parce qu'ils étaient impulsifs, spontanés et impétueux qu'elle les aimaient si fort !

Bref, Cael était de retour pour ou plus exactement à cause d'eux... A Genève... jusqu'au départ pour la Bretagne. C'était déjà la deuxième fois, qu'elle envisageait ce voyage avec Power, son ami depuis toujours... Est-ce, cette fois, la bonne ? Power semblait réellement décidé… et Xm prendrait elle réellement la route avec eux ? La bretonne l'espérait si profondément !

Arrivée à Genève, Cael avait décidé de louer deux chambres plutôt que de ré-ouvrir sa maison. Etant donné l'absence de Xm, c'est donc très naturellement qu'elle s'installa à la Halte des Puissants après acception du propriétaire. Comme toujours, elle avait été heureuse de retrouver Power. Malgré leurs différends réguliers, elle établissait toujours l'étrange constat : Lors de leur retrouvaille, c'était toujours comme s'ils s'étaient quittés la veille.

En cet bel après midi, avec les enfants, ils avaient fait une grande promenade pour ramasser des mûres sauvages. Elle aurait volontiers fait une tarte mais elle ne s'était pas permise d'utiliser la cuisine de la taverne. Ils s'étaient donc contentés de les manger comme ça.

Les 18 heures sonnaient au clocher de l'église. Les enfants jouaient dans la chambre voisine et Cael s'était installée pour écrire à la table de sa chambre. Ecrire l’avait toujours apaisée… En observant les montagnes par la fenêtre, la bretonne repensa à sa conversation avec le propriétaire des lieux : Et si on l’avait fait… C’est vrai que ça sonnait comme une chanson, elle se mit à écrire.


Citation:
Genève le 4 août 1459 : Chanson dédicacée à un lointain passé.

Et si on l'avait fait ....

Et si ce soir d'hiver enneiger,
On avait osé...
Et si cette douce nuit étoilée,
On l'avait fait...
Devant le crépitement de la cheminée !

Et si ce soir d'hiver enneiger,
Nos esprits s'étaient libérés
Nos mains caressées
Nos lèvres embrassées
Pour finalement nos corps s'épouser...

Et si cette douce nuit étoilée,
A la curiosité, nous avions cédé
A nos envies, nous avions accédé,
Nos désirs, nous avions acceptés
Pour l'un à l'autre, sans retenu, se donner ...

Et si ce soir d'hiver enneiger,
On avait osé...
Et si cette douce nuit étoilée,
On l'avait fait...
Crois tu que nos vies auraient été gâchées ?

Et si ce soir d'hiver enneiger,
On avait osé...
Et si cette douce nuit étoilée,
On l'avait fait...
Que pourrions nous encore aujourd'hui espérer ?

Mais en cet après midi ensoleillé,
Je n'ai absolument aucun regret...
Car sur toi, j'ai toujours pu compter.
Et ma vie, tu l'as toujours égayée
Et c'est l'unique vérité à déguster !


Sa main reposa la plume dans l'encrier alors qu'elle continuait à réfléchir... Sans quitter les montagnes du regard, elle murmura à voix basse :

Et si ce soir d'hiver enneiger,
On avait osé...
Nous aurions basculé, tu le sais...
De l'Amitié à l'Amour avoué
Et ça ne serait pas devenu plus compliqué !

Mais cette douce nuit étoilée,
On ne l'a pas fait...
Et ça ne nous a pas empêché
De développer notre complicité
Et encore moins à nos coeurs de s'aimer

En toute amitié !
C'était notre destinée...


Elle ferma les yeux pour se remémorer avec délices tous les souvenirs partagés remplis d'éclats de rire qui vagabondaient dans son esprit. Voyant le chemin parcouru, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un doux bonheur…
_________________
Caëlliane Woronvë : En transit
Power
Citation:
VIANDE A PRIX MASSACRE ! LES DERNIERS MORCEAUX !!


!!! 17 écus !!!
Power
Le retour avait été imprévu, mais temporaire. Celà avait eu un point positif : le stock de viande avait été consommé ... ou presque. Il était donc temps de tout ranger soigneusement et de fermer définitivement cet établissement aux vibrations contradictoires.

Power avait passé la soirée à ranger les tables, les chaises ... à nettoyer les latrines même ! Le fut était vidé depuis plusieurs jours, il se servit donc un grand verre de marc importé d'Alsace et le dégusta doucement, tentant de se rappeler les gens qui passèrent par là, les joies, les déceptions...surtout les déceptions ... cette taverne, ne l'avait-il pas ouverte pour son épouse ? Ce temps était bien loin.

Il finit par vider son godet .... pour prendre la bouteille directement au goulot. Le réveil serait dure pour le genevois désabusé, mais au moins, pour l'instant, il se sentait bien, détendu et surtout libre !

Libre !


(à notre censeur préféré : merci de verrouiller le sujet, la taverne ferme)

Voilà qui est fait! {Felicia}
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