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[RP] Itinéraire d'un enfant d'Autun, les mémoires d'un curé

Alexandre.


Pensées autunoises

Très chère amie Lisaa,

Un petit pigeon qui s'envole d'Autun
Et qui je l'espère trouvera son chemin.
Un petit message pour vous mon amie
Pour savoir si votre voyage vous sourit.

Mes pensées vous suivent pas à pas
Et ma prière, protection vous donnera.
Puissiez-vous arriver à bon port
Sur des chemin où toujours rôde la Mort.

J'ai pu revoir, Will et Yrys, mes vieux amis
Et c'est un réconfort que d'être ici réunis.
Tout comme moi ils sont revenus de très loin
Et nous profitons sans penser au lendemain.

J'ai d'autre part reçu une bonne nouvelle
Celle-ci aujourd'hui me donne des ailes
Car l'Archevêque de Lyon me fait le grand honneur
De me donner les cours qui feront mon bonheur.

Le séminaire va pouvoir ainsi commencer bientôt
Je vais pouvoir étudier dans ma cellule au chaud
Servir enfin le Très-haut et lui rendre grâce
Et à Autun ainsi pouvoir vite lui rendre sa place.

Que le Très-Haut vous protège mon amie

Alexandre.

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blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g
Alexandre.


Citation:
Je certifie après consultation des archives du diocèse que :

Messire alexandre. a bien été baptisé par l'archidiacre d'Autun Chouchou1804 en la Cathédrale d'Autun, le 18 novembre 1459, avec dame Frim pour marraine.

Chouchou de Virloinval, Archidiacre d'Autun



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blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g
Alexandre.


Citation:
Très chère Lisaa,

Comme il est agréable de lire votre missive voyageuse.
Je vais bien ! Et à vous lire on dirait que vous êtes radieuse.
J'en suis vraiment ravi et je vous remercie de m'avoir écrit,
Un rayon de soleil bienvenu dans ma cellule rétrécie.

J'ai commencé mes cours et Séminariste je suis nommé
L'Archevêque le Lyon en personne est venu me diriger.
Je passe mes journées à étudier et rédiger mes cours
Et je découvre ainsi les arcanes de notre Eglise sans détour.

Voyagez douce, jeune et jolie Lisaa ! Voyez du pays !
Je lis que vous avez en toute humilité sauvé une vie.
Votre âme est pure et je recommande encore au Très-Haut
De veiller sur vous et d'éloigner les affreux et vils oiseaux.

Il est toujours mieux de faire la route à deux
Je suis rassuré car les chemins sont dangereux
Je prie pour vous et votre nouvel ami
Pour que jusqu'à Autun vous soyez bénis.

Je vous embrasse mon amie

Alexandre.
Alexandre.


Après un travail acharné et remplie de motivation intense, encadré par un excellent professeur en la personne de Monseigneur Yut, Alexandre. venait d'arriver au bout de son séminaire et il avait obtenu son diplôme.

Il était à la fois heureux et fier de sa réussite, pas gagnée d'avance, car il avait hâte de servir le Très-Haut et les villageois.

Le tournant de sa vie était arrivé et il ne pensait plus qu'à reconquérir auprès de Dieu, son âme perdue...




Citation:

Séminaire Archidiocésain Saint-Bynarr de Lyon







Le Conseil Rectoral et le professeur chargé de cours, siégeant au Séminaire Saint-Bynarr de Lyon à Lyon,
Capitale archiépiscopale métropolitaine, sous les auspices d'Aristote et des Saints,
Vu les décrets et statuts sur l'enseignement aristotélicien du X mai MCDLV,
Attendu que le sieur Alexandre., habitant d’Autun, a subi, avec grande distinction, l'examen d'études de séminariste,
Confèrent au récipiendaire sus-dit le diplosme de licence en théologie aristotélicienne
Pour en jouir avec les droits et prérogatives qui y sont attachés.


Fait à Lyon, le XVIe jour du mois de décembre de l’an de grasce MCDLIX.




Monseigneur Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d’Embussy-Taschereau,
Archevêque de Lyon & Recteur du Séminaire.

Alexandre.


Alexandre. allait pouvoir enfin officier pour les messes en la cathédrale grâce à l'intervention de l'Archidiacre et de Monseigneur l'Evêque qui avaient consenti à une dérogation extraordinaire.


Citation:

Moi, Chouchou de Virloinval, de par ma fonction d'Archidiacre d'Autun et bras droit de l'évesque Monseigneur Baronsengir, te nomme bedeau de la paroisse d'Autun.
Cette fonction te donne droit de faire la messe, d'entretenir correctement la maison du Très-Haut et d'aider les clercs d'Autun.


Chouchou de Virloinval,
Archidiacre d'Autun
Sergent Episcopal de Lyon.

Alexandre.


A la lueur d'une bougie et assis devant son pupitre, la plume à la main, Alexandre. rédigea une demande à son amie Lisaa en vue de sa première messe à Autun...

Citation:
Bonsoir Lisaa,

J'espère que vous allez bien et que vos journées sont emplies de joie.
Je vous annonce que de faire la messe à présent j'ai le droit
Et que pour la Saint-Noêl, j'ai besoin de vos talents pour décorer le choeur
Je sais que je peux compter sur vous pour nous offrir un peu de couleur.

Aussi je vous demande de me rejoindre si vous le voulez bien
Pour cette messe, ma première, j'ai besoin de votre soutien
Faites passer le message à vos voisins et à vos amis
Pour qu'à l'occasion de cette Saint-Noël nous soyons tous réunis !

Que le Très-Haut vous protège !

Je vous remercie d'avance et vous souhaite une bonne nuit

Alexandre.
Alexandre.


Alexandre. prit un peu de temps pour écrire à son amie d'Artois et lui donner de ses nouvelles. Son pigeon partit à tire d'ailes en bravant le froid qui avait pris place dans les campagnes.


Citation:
Autun, le trentième jour du mois de décembre de l'an de Grâce mil quatre cent cinquante neuf


Très chère Dame Frénégonde,

Je prends ma plume et vous écris pour m'enquérir de votre santé et pour vous donner de mes nouvelles.

J'espère que vous allez bien et que le temps parvient à effacer votre tristesse tout en vous offrant une vie plus radieuse et paisible en votre Domaine.

Je pense bien à vous souvent et mes prières vont vers vous en demandant au Très-Haut de vous accorder protection et bonheur.

Depuis ma dernière missive, je me suis fait baptisé en la cathédrale d'Autun par l'Archidiacre du Diocèse en compagnie de mon amie Frim qui est devenue ma Marraine.

Je me suis ensuite inscrit au Séminaire Archidiocésain Saint-Bynarr de Lyon pour y suivre une formation et j'ai eu la chance d'être pris en charge par Monseigneur Yut, Archevêque de Lyon et Recteur du Séminaire, nouvellement nommé.

Grâce à sa formation experte et ses conseils avisés , je suis parvenu à obtenir le diplôme de licence en théologie aristotélicienne.

Je suis candidat à présent pour le poste de curé d'Autun pour lequel je veux consacrer la fin de ma vie. Je désire plus que tout à présent servir le Très-Haut et aider mes Frères et Soeurs dans leur quotidien.

J'ai réussi à obtenir, en attendant une nomination officielle de Diacre en la paroisse, l'autorisation de faire les messes quand le Diacre d'Autun est absent. J'ai donc été nommé Bedeau et je suis fier d'avoir célébré ma première messe pour la Saint-Noël en la cathédrale Saint-Lazare d'Autun.

Je dois cohabité pour l'instant avec un Frère Diacre du genre bougon et bourru mais il accepte ma présence et toutes mes propositions concernant la vie de l'église à Autun.

Je dois attendre maintenant le retour de l'Evêque d'Autun qui viendra superviser mon travail et se rendre compte de ma ferveur pour pouvoir m'ordonner prêtre.

Je me demande comment j'ai pu passer presque toute ma vie à coté de l'amitié aristotélicienne qui m'entoure, car je suis soutenu par de nombreuses personnes qui n'ont cesse de m'aider et grâce à mon vieil ami de toujours, Will, j'ai pu devenir érudit et me lancer dans la voie de l'Eglise.

Me voici donc homme d'église et berger d'un troupeau auquel je dois montrer le chemin vertueux qui mène tout droit vers le Très-Haut et le Paradis Solaire.

Vous devez me trouver transfigurer et je suis moi-même parfois étonné de ce qui m'arrive et du contraste relatif à mon obscur passé.

Je prie tous les jours le Très-Haut pour qu'Il pardonne mes péchés et je mets tout en oeuvre pour Lui afin qu'il puisse me redonner une âme que je croyais perdue à jamais.

Après avoir vécu une existence vouée à la cupidité, à la destruction, à l'égoïsme, au pillage, à la luxure et à l'orgueil, me voilà au terme de ma vie d'homme à genou devant le Très-Haut, découvrant ô combien dans mon égarement je m'étais fourvoyé.

Je me souviens encore de votre accueil chaleureux en votre demeure, de votre hospitalité, de votre générosité, de votre assiette de soupe chaude et de toute votre indulgence envers moi mêlée de votre douceur naturelle.

Vous avez sans doute contribuer au travers du message que j'ai entendu en songe, à me rapprocher du Très-Haut et de la vie vertueuse qu'il demande et qui redonne un sens à ma vie en plus d'un épanouissement personnel qui m'était alors totalement inconnu.

Je parle de moi mais sachez que toutes mes plus tendres pensées vont vers vous et j'espère ardemment recevoir bien vite des nouvelles car il est désormais essentiel pour moi de savoir que mes amis se portent bien.

Je vous espère toujours heureuse auprès de votre fiancé et j'espère que vous avez pu donner la vie à un enfant qui vivra dans votre giron les plus beaux instants de son existence.

Je prie le Très-Haut de vous apporter toute la joie et l'amour que vous méritez.

Je vous embrasse bien affectueusement Dame Frénégonde

Votre ami

Alexandre.
Alexandre.


Citation:
Nevers, le onzième jour du mois de janvier de l'an de grâce mil quatre cent soixante.


Ma très chère Aure,

J'espère que tu te portes bien et que ton voyage de retour se trouve sous la protection du Très-haut, comme le demandent toutes prières.

J'espère que tu as pu récupérer de tes blessures et que la guerre ne t'a pas trop meurtrie physiquement et moralement.

Je suis à Nevers à titre exceptionnel car j'ai entendu parler du tombeau de la Reyne Béatritz qui repose dans la crypte de la cathédrale de Nevers.

J'ai pris la route en compagnie de deux de mes amis, Lisaa et Rodolphe, qui sont marchants ambulants pour la mairie d'Autun et que je ne manquerai pas de te présenter quand tu seras de retour chez toi.

Cette visite du tombeau, qui doit te laisser perplexe, s'explique par le fait que cette Reyne a été autrefois mon ennemie jurée et que je devais donc, dans la voie qui est la mienne à présent, et selon la volonté du Très-Haut que je sers, aller prier pour son âme et demander pardon.

J'ai prié longuement sur son tombeau où était inscrit gravé à jamais dans la pierre ces quelques mots :

Citation:
Ci-gît le corps de Beatritz , Reine de Royaume de France qui a régné du 04/01/1459 au 08/07/1459


J'ai demandé à notre Très-Haut de pardonner tous mes faits, gestes et paroles déplacées envers la défunte souveraine et je lui ai demandé de veiller sur son âme en espérant qu'elle ait pu rejoindre le Paradis Solaire.

Je dois dire que cette visite m'a apporté une certaine sérénité et une grande paix intérieure.

Je découvre la vie comme une renaissance et je me rends compte tous les jours à quel point je faisais fausse route. Je ne puis plus revenir en arrière à présent mais je m'efforce de tout mon corps et de tout mon coeur de servir le Très-Haut et cela jusqu'à la fin de ma vie.

J'ai hâte de te revoir mon amie et que tu puisses venir à l'église avec moi pour écouter les Saintes écritures.

Frère Tristan m'a bien accueilli et nous partageons les tâches pour les offices que nous donnons en la cathédrale Saint-Lazare. C'est un travail quotidien qui nous demande beaucoup d'énergie mais nous savons, lui et moi, que le Très-Haut nous donne la force de persévérer pour guider chacun de nos Soeurs et Frères vers la Vertu.

A ton retour tu découvriras un dispensaire qui a été bâti par toutes les bonnes volontés du village et donc Lisaa est l'instigatrice. Son fiancé Rodolphe guide les travaux et nul doute que le dispensaire ouvrira ses portes très bientôt.

Je suis sûr que tu donneras de ton temps et de ton savoir immense afin d'aider nos Soeurs et nos Frères à surmonter les blessures et les maladies.

J'espère te revoir très bientôt et en attendant ton retour prochain je t'embrasse bien affectueusement.

Que le Très-Haut te protège !

Alexandre.
Citation:




Citation:
Crypte

Vous êtes dans la luxueuse crypte royale de Nevers.
Le poids du souvenir des monarques défunts vous donne la chair de poule et vous n'avez qu'une envie, vous recueillir silencieusement devant cet illustre tombeau.

Ci-gît le corps de Beatritz , Reine de Royaume de France qui a régné du 04/01/1459 au 08/07/1459

























Alexandre.


Alexandre. prit sa plume depuis quelques semaines délaissées et il coucha quelques mots rimés sur un vélin qui absorbait l'encre en lui donnant forme.


Citation:
Autun, le trente et unième jour du mois de janvier de l'an de Grâce mil quatre cent soixante


Autun, mon village...


Me voici revenu sur la terre de mes aieux
Après avoir parcouru bien des lieues.
J'ai cependant décidé de prendre encore un chemin,
Celui du Très-Haut qui m'a tendu la main.

J'ai trouvé chez moi un refuge pour mon âme
Je revis auprès de ces hommes et de ces femmes,
Villageois dévoués et enthousiastes malgré les troubles
C'est pour eux à présent que d'efforts je redouble.

De coeur et d'âme je fus trop longtemps privé
Mais mes amis ici et ailleurs ne m'ont jamais lâché.
Je puis sentir à présent l'amour qu'ils me portent
Et je loue le Très-Haut d'avoir sauvé mon âme laissée pour morte.

J'offre ma fin de vie à aider mon prochain
J'offre mon temps et ma force à lutter contre le Malin
Je donne mon énergie à défendre mon village adoré
Je dis aux bandits que pour y entrer, il faudra nous tuer.

Et me voici priant le Très-Haut à genou en l'implorant :
Protégez Seigneur mes amis que j'aime tant !
Pardonnez à ceux qui par avidité pillent voyageurs et mairies
Ramenez-les à la raison, comme Vous m'avez ramenez à la vie !

Autun, ma ville de toujours !
Je suis attaché à toi jusqu'à mon dernier jour.
Je suis en vie ! Je sens couler le sang dans mes veines
Comme l'Arroux limpide qui sillonne ta plaine.

Que le Très-Haut nous protège tous !
Autunois et Autunoises que la vie vous soit douce
Mes amis, Frères et Soeurs, notre force c'est notre unité,
Et notre amitié sera le rempart face aux vils routiers.

Alexandre.
Alexandre.


Alexandre. avait reçu de la part de Monseigneur Yut, la permission de faire les cérémonies et il avait pu ainsi effectuer son premier baptême devenant ainsi le Parrain de son ami Rodolphe.

Citation:


Autorisation de célébration de cérémonies pour le Frère Alexandre.

Nous, Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau, Primat de France, Archevêque de Lyon, Protonotaire Aposolique, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Considérant que Monseigneur Baronsengir, Évêque d’Autun est actuellement absent et qu’il en est de même pour son adjointe Sœur Chouchou1804, Archidiaconesse,
Considérant la situation actuelle qui nous oblige à prendre une décision rapidement,

Annonçons que nous accordons au Frère Alexandre., Bedeau d’Autun, le droit de célébrer, en sus des messes, les baptêmes, les mariages et les funérailles pour la paroisse d'Autun. Il va de soi qu’il est de même pour la préparation desdits offices, qu’il peut effectuer sans problème.



Puisse Aristote le guider,


Fait à Lyon, le XIVe jour du mois de Février de l’an de grâce MCDLX.


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Claire_g
Alexandre.


Souvenir d'un passage bref mais enrichissant à la rédaction de l'AAP.

Alexandre. avait intégré l'AAP pour se faire quelques écus et on lui demanda d'écrire un article pour être sélectionné.

Son examen de passage fut validé après avoir écrit ceci :

Citation:
Les Croisades

Il s'en passe de belles en l'absence des maris !

"Atant vint li chevaliers, et descendi devant la sale, et prist sa demisele entre ses bras, et la mist molt doucement jus del palefroi ; et s'en vinrent andui en la sale main à main, et vinrent andui devant le Roi..."

Mais cessons cet "à la manière ménestrel du siècle dernier" pour constater que sitôt leurs maris ou leurs amants partis pour la Croisade contre les Hérétiques à Genève, le mal d'amour ne remplit pas tout entier le coeur des Dames.

De source proche de l'Evêché de Paris, on raconte que l'on stigmatise en haut lieu le comportement des femmes de Croisés.

Elles se conduisent en hommes de guerre, attaquent les fiefs, poursuivant de vieilles querelles ancestrales, l'épée à la main.

L'Evêché cite déjà plusieurs exemples fâcheux : à Ivry, la châtelaine a fait bâtir un impénétrable donjon. Pour être sûre que l'architecte ne divulgue pas les secrets de la construction, elle l'a fait décapiter. Quand son mari est rentré de la Sainte Croisade en Helvétie, il a trouvé porte close, et a dû prendre son propre château d'assaut pour y rentrer.

Autre exemple : l'épouse du Comte de Montgomery, Mabille, détrousse les petits barons de la seigneurie qu'elle réduit à mendier sur les noeuds des chemins pour vivre.

Les filles sont, toujours d'après des sources épiscopales, pires que les femmes : la fille du Seigneur de Breteuil, le jolie Julienne, a décoché une flèche à son père. Celui-ci en guise de punition, l'a obligé à descendre nue l'escalier du donjon, jusqu'aux douves.

Il se dit donc que l'Evêque de Paris, lui même, doit se battre avec ses propres armes : il menace d'excommunier toute femme de noblesse reconnue coupable de, je cite :"tant damnables nuisements".

Souvenons nous de la chantefable "Aucassin et Nicolette" qui donnait une explication (peu courtoise certes) de cette perversité de la "gent femelle" :

"Femme ne peut tant aimer l'homme que l'homme aime la femme ; car l'amour de la femme est dans son oeil, au bout de sa mamelle, au bout de son orteil ; mais l'amour de l'homme est planté au plus profond de son coeur, d'où il ne peut sortir"...

Gageons qu'Aristote veuille entendre les prières de l'Evêché dans sa lutte contre l'hérésie genevoise et dans le bon rétablissement de l'ordre moral.

Alex. pour l'AAP

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Lulue
Une intrusion d'une lettre, parmi les écrits... qui espérons ne dérangera pas.


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Alexandre.


La très douce Lulue lui avait fait l'honneur de sa présence lors de son ordination célébrée en la cathédrale d'Autun.

Elle lui avait laissé une missive bien agréable et à son tour il lui souhaitait d'être heureuse chez elle en compagnie de son futur époux.

Même si de son propre aveu, elle avait du mal à l'appeler "Mon Père", Alexandre. était désormais fier d'afficher son certificat aux yeux de tous.

Citation:
Certificat d'ordination


Nous, Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau, Primat de France, Archevêque de Lyon, Protonotaire Apostolique, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,


Certifions avoir procédé à l’ordination à la prêtrise du Père Alexandre., ce dernier ayant prononcé ses vœux le troisième jour du mois d’avril de l’an de grâce mille quatre cent soixante. La Cérémonie eut lieu en la Cathédrale Sainte-Lazare d’Autun.



Fait à Lyon, le XII avril de l’an de grâce MCDLX.


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Alexandre.


Souvenir d'un passage à Reims le vingtième jour du mois d'août de l'an de grâce mil quatre cent cinquante huit...


Citation:
Un homme ordinaire dans un édifice extraordinaire


Alexandre arriva aux portes de Reims escorté par la lance du Duc de Champagne, Sa Grâce Cerberos, lui-même, qui lui avait proposé de le suivre dans la capitale depuis Troyes.

Les formalités d'usage pour l'entrée dans la cité s'évanouirent comme par enchantement quand Alexandre fut remarqué au sein de la lance ducale.

Il remercia le Duc vivement et avec tout le respect qu'imposait le geste empli de générosité et de dévouement du Seigneur.

Alexandre prit ses quartiers dans une taverne qui était située vis-à-vis de la façade-ouest de la cathédrale, et il entendit de sa fenêtre à l'étage nous une messe basse, suivie plus tard d' une messe des morts chantée.

L'extérieur de la cathédrale de Reims dépassait tout ce qu'on pouvait imaginer, par l'unité de la conception, par la noble et imposante élégance des formes, par le fini précieux et la hardiesse de l'exécution et cependant malgré le fait que les quatre tours du transept semblaient privées de leurs flèches et les tours de l'ouest également. Cela donnait un aspect d'inachevé, les tours semblant réclamées en vain ces flèches impérieusement.

Le dessin de ces tours était vraiment remarquable quelque massive que dût en être la construction pour supporter les flèches de 400 pieds de haut, on y était parvenu à en dissimuler la lourdeur avec tant d'art, qu'elles paraissaient entièrement percées à jour : c'était là, à l' avis d'Alexandre, une des grandes merveilles de l'architecture.

L'architecte de Reims avait tellement enrichi ses plans de construction, qu'il était parvenu à faire une oeuvre propre par le cachet d'originalité qu'il lui avait donné et il fut certain qu'on ne pouvait la surpasser en grâce et en hardiesse.

Le portail occidental paraissait bien supérieur à tous les édifices qu'il avait pu voir jusque là. On aurait dit une oeuvre parfaite, et toutes
les autres parties du monument n'étaient guère au-dessous de celle-là.

Aucune description ne saurait en donner une idée.

L'intérieur de la cathédrale lui paraissait aussi digne d'admiration et c'était néanmoins un ensemble plein de grandeur, de simplicité et de magnificence si toutes les fenêtres ressemblaient à celles du choeur, l'effet surpassant de loin ce qu'il avait vu jusqu'à ce jour.

Il ne connaissait rien de plus beau que le côté de l'ouest, qui était orné d'une rosace magnifique, aux couleurs éblouissantes et de quarante
pieds de diamètre, qui couronnait le sommet et, il y avait une autre rosace plus petite au-dessus de la porte d'entrée et qui correspondait à l'admirable portail de l'extérieur ; elle était d'un dessin fort riche mais ses vitraux ne pouvaient cependant être comparés à ceux de la rosace supérieure.

L'ensemble produisait sur l'esprit une impression de grandeur et de hauteur colossale. Les piliers étaient des cylindres entourés de quatre colonnes ; ils étaient d'un style simple et sévère, mais ils paraissent un peu lourds.

Alexandre poussé par sa curiosité monta par les galeries intérieures et extérieures sur la tour du centre qui s'élevait à quatre-vingt-douze pieds
au-dessus du sommet de la voûte, c'était une véritable forêt de poutres. La voûte était surmontée d'une flèche de bois ainsi que les six autres.

Alexandre grimpa encore sur les grandes tours, et il put admirer la hardiesse et le fini d'exécution des quatre tourelles, percées à jour, qui formaient les angles. Ces tours, dans leur état actuel, avaient environ 240 ou 250 pieds de haut avec leurs flèches. La vue de Reims et des campagnes alentour était vertigineuse à tel point que le regard s'en détachait aussitôt naturellement.

On ne saurait se figurer les innombrables sculptures qui couvraient l'extérieur et l'art avec lequel elles concouraient à la décoration du monument. C'était trop peu d'un jour pour en emporter un souvenir complet l'esprit étant épuisé de fatigue, lorsqu'on n'y consacrait qu'une seule visite, et il n'était point évident de pouvoir ensuite fixer son admiration sur chaque partie en particulier.

Il aurait fallu à Alexandre au moins bonne semaine pour tout voir, mais il était bon selon lui d'y passer au moins par respect de ce que nos pères avaient ici édifié et qui avait été inspirées par la foi et la piété.

Alexandre s'approcha d'un des deux gigantesques bénitiers remplis d'eau et il s'aspergea le visage avec ses mains pour se rafraichir.

Il sortit de la cathédrale par le portail ouest et il se figea devant le gâble qui représentait le Jugement Dernier.

Il sourit puis quitta les lieux en pensant que le sien n'était encore pas pour aujourd'hui...

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Alexandre.


Lettres écrites au sujet du différend opposant mes amis...

1-D'une affaire de pain devenant affaire d'Etat...

Citation:
Autun, le dixième jour du moi de mai de l'an de Grâce mil quatre cent soixante,

Bonjour Madame la Procureure,

Je suis le Père Alexandre. de la paroisse d'Autun et je me permets d'intervenir afin d'aider mon amie Aure et de faire cesser des enfantillages qui n'ont que trop duré.

Ce conflit entre mes amis de la mairie et Aure me fatigue moralement et je regrette que cela soit venu jusqu'à votre bureau.

Je vous demande d'accepter que ce soit moi qui paye ce que doit Aure et je me porte garant d'elle en acceptant toute convocation à la justice si Aure devait être fautive à l'avenir.

Je crois sur parole mon amie Aure qui me clame qu'elle est innocente et je comprends très bien les devoirs de mon ami Will dans les fonctions qui sont les siennes.

Dans un souci de conciliation et de médiation, dans un souci d'éviter un procès alors que le tribunal croule sous les dossiers plus urgents, dans un souci de croire en l'Amitié aristotélicienne qui unit nos Frère set nos Soeurs, je demande cette faveur afin que ce dossier soit clos.

Bien entendu il va de soi que Aure s'engage à ne plus acheter du pain moins cher que le sien sur le marché pour se nourrir et que je m'engage à ce que Aure respecte cette règle.

Aure est innocente, je la crois sur parole, mais le conflit humain est tel que je me devais d'intervenir en médiateur entre mes amis que je sais assez intelligents pour cesser les querelles et pour se consacrer pleinement à la bonne marche de l'économie de notre village.

Will et son CM font un travail remarquable pour le bien de tous et il est bien logique qu'ils ne laissent pas leurs efforts anéantis par des pratiques pénalisantes.

Dans l'attente d'une réponse qui je l'espère sera favorable, je vous souhaite, Madame le Procureure, bon courage dans vos fonctions.

Que le Très-haut vous garde !

Père Alexandre.
Curé de la paroisse d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon


2- D'une réponse favorable de la Procureure Armoria froissant les égos...

Citation:
Autun, le douzième jour du moi de mai de l'an de Grâce mil quatre cent soixante

Madame la Procureure,

Je viens à l'instant de lire votre missive et viens dès lors vous remercier vivement pour votre décision et votre grande clémence.

Je sais d'ores et déjà que votre choix n'est pas le bienvenu pour tous et je regrette que les vieilles rancoeurs rejaillissent à ce point entre les villageois.

Je vous remercie bien évidemment de la confiance que vous m'accorder et je souhaiterai qu'il soit su de tous qu'aucune loi n'est remise en cause dans cette intervention mais que la foi en l'Être humain est encore bien présente en nous.

Le Très-Haut pardonne les péchés et les Hommes doivent toujours penser à suivre le chemin du pardon entre Frères et Soeurs, bien sûr sans occulter la justice des Hommes.

Je remercie dans cette lettre mon grand ami Will, pour sa patience, pour tout ce qu'il donne de sa vie et de son temps à la mairie d'Autun et aux villageois. Je sais qu'il a fait son devoir de maire en alertant Aure puis la justice pour bien montrer à tous que les lois existent et qu'elles doivent être respectées. Il est bien normal que tout ceci se fasse en public pour le coté exemplaire de la chose.

Je suis bien heureux dans cette affaire que les consciences aient pris le pas sur l'administratif pour une affaire dont le dénouement ne pouvait qu'engendrer de graves blessures morales et irréversibles entre amis bien plus qu'aurait pu le faire une condamnation matérielle.

Je vous remercie encore une fois Madame et je suis certain que vous saurez expliquer votre décision au plaignant en contentant ainsi les deux parties en cause.

Que le Très-Haut vous garde

Père Alexandre.
Curé de la paroisse d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon


3- D'une recherche constante de l'amitié contre toute médisance et sans cautionner les péchés...

Citation:
Autun, le douzième jour du moi de mai de l'an de Grâce mil quatre cent soixante

Bonjour Will,

Je t'écris car Yrys m'a parlé de ta décision de démissionner au risque de prendre un grave procès.

Je regrette ta décision et je t'envoie ce mot pour essayer de te faire changer d'avis.

En effet, ce que j'ai fait pour Aure, je l'aurai fait pour n'importe qui de mes amis et je sais que toi aussi tu en aurais fait autant.

Je ne veux en aucun cas que notre amitié soit altérée par des problèmes économiquo-politico-judiciaires car je sais que cette amitié est plus fort que çà !

Je te demande de renoncer à démissionner car tu es apprécié de tous à Autun et c'est cela le plus important. Je te demande de rester encore dix jours et d'aider nos amis Catherine et Rodolphe à te remplacer.

Tu sais bien que je t'aime et que d'apprendre cela me brise le coeur et met mon esprit dans un désarrois immense.

J'ai cru bon de défendre mon amie sans vouloir te blesser, je voulais que cela se règle à l'amiable. Nous savons tous les deux que Aure n'est pas une méchante fille et elle m'écoutera et se pliera à nos demandes.

J'ai fait tout çà par amour pour toi, pour Yrys, pour Aure et pour tous les autunois sur lesquels je demande tous les jours au Très-Haut de veiller.

Will, je te demande à genou de rester le maire fier et talentueux à la tête de notre village. Jamais je ne remettrai en cause ta légitimité et jamais je ne ferai quoique ce soit pour te nuire.

Je prie du plus profond de mon coeur pour que tu m'entendes et que tu oublies les arcanes de la justice et du pouvoir et que tu penses à ceux qui t'aiment en tant que mari, frère, amis et ceux qui t'apprécient en tant que maire et gestionnaire hors pair.

Will, mon ami, j'ai plus qu'envie de te serrer dans mes bras pour que tu ressentes toute la chaleur qui vient de mon coeur et qui t'ai destiné à tout jamais.

Will mon ami, nous avons besoin de toi, nos jeunes futurs maires ont besoin de toi, Autun a besoin de toi et tes réélections successives prouvent bien cette marque de grande confiance.

Will, je prie Aristote et tous les Saints, pour que l'Amitié et l'Amour l'emportent sur le flots des soucis du quotidien qui nous mettent à l'épreuve.

Je t'embrasse mon frère Will et je pense bien à toi

Ton ami, ton Frère,

Alexandre.

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blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g








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