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[RP] Itinéraire d'un enfant d'Autun, les mémoires d'un curé

Alexandre.


Citation:
Autun, le quinzième jour du mois de mai de l'an de Grâce mil quatre cent soixante

Très chère Dame Frénégonde,

N'ayant plus de nouvelles de votre part, je prends à nouveau ma plume en espérant que le pigeon trouvera le chemin et que cette missive trouvera vos mains fines et blanches.

J'espère bien évidemment que vous allez bien et que vous jouissez de la vie à votre guise entourée de vos proches.

Je prie tous les jours que Dieu fait que votre vie soit emplie de bonheur.

Pour ma part, j'ai été nommé curé de la paroisse d'Autun par Monseigneur Yut et j'essaye de passer le message d'Aristote aux villageois qui par ces temps très troublés sont en proie au doute et aux tentations.

Servir le Très-Haut, ses fidèles et ses amis est une tâche qui me plait mais qui n'est point de tout repos pour l'esprit et parfois même pour le coeur.

Sachez mon amie, que je pense bien à vous et que j'essaye de mettre en pratique toutes les vertus dont vous faisiez part à votre entourage. Ainsi votre générosité, votre hospitalité, votre gentillesse et votre douceur rejaillissent sur mes actes de tous les jours et je prie le Très-Haut afin qu'Il vous bénisse.

C'est bien pour cela que j'espère pour vous une vie comblée de joie et d'amour en retour de tout ce que vous donnez aux autres sans retour.

Il me serait bien agréable de vous revoir même si je sais que les distances et les conflits séparent les êtres liés d'amitié et en attendant cet instant qui se réalisera peut-être à la grâce du Seigneur, j'attends impatiemment quelques mots de vous.

Le temps et l'attente deviennent à force inquiétude pour les gens qu'on aime..

Que le Très-Haut vous garde !

Je vous embrasse bien fort

Votre ami

Alexandre.


Citation:
Rœux, en ce jour du trente-et-un mai de l'an de Grâce mil quatre cent soixante

Alexandre, ami fidèle et précieux confident,

Je ne sais par où commencer cette missive, tant les mois se sont écoulés depuis notre dernier échange.

Suis-je encore méritante de votre amitié alors que je ne cesse de vous laisser sans nouvelles alors que vous, vous prenez toujours le soin de vous enquérir des miennes?

Sachez que c'est toujours avec un réel plaisir que je découvre une missive au beau milieu de ma cour centrale et que je lis avec avidité chaque mot écrit de votre main.

Je dois vous avouer que je suis bien surprise par les nouvelles que vous m'apportez... Vous voilà donc curé?! Après bien des déboires, des dérives et des déceptions vous avez donc choisi la voie du Très Haut à mon grand regret...
Non pas que je ne cautionne pas votre choix, mais j'ai l'impression de ne plus m'adresser au même homme et qu'une barrière empêche notre relation de rester ce qu'elle était. J'ai toujours eu un profond respect pour les hommes de foi car comme vous le savez je suis une fervente croyante, mais en même temps je les crains. Leur rang, leur promiscuité avec le spirituel et leur vie me semblent tellement au-dessus de ma petite existence que je me sens inférieure et à la fois admirative.

Néanmoins, vous restez mon ami et en toute sincérité je vous félicite pour cette ascension qui, je l'espère, vous apporte la paix et le bonheur. A travers vos mots vous me semblez apaisé et rempli d'amour, ce qui réchauffe mon cœur. N'avais-je pas raison? Tout n'était pas que noirceur et violence en vous...

Pour ma part, je vais bien.
Je travaille sans compter pour ma ville qui ne cesse de demander après mes talents de tisserande et de conseillère municipale. Je passe d'agréables heures en taverne et les blessures tant physiques que morales cicatrisent enfin.

Je serais également plus que ravie de vous revoir mon doux ami. Nos discussions, notre complicité me manquent et parfois même j'en oublie un peu les traits de votre visage...

Aurons-nous un jour ce privilège de nous retrouver enfin et de sceller pour de bon cette amitié si sincère? Sachez que je le souhaite ardemment et que je remercie le ciel de vous avoir rencontré.

Prenez soin de vous et ne m'oubliez pas...

Avec toute mon affection,

Frénégonde


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blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g


Alexandre.


Avec le départ en voyage de ses amis Will et Yrys, Alexandre. priait tous les jours le Très-Haut afin qu'Il les protège sur les chemins.

Il se souvenait de la cérémonie officieuse qu'il avait célébré à la demande de ses amis en la chapelle de leur domaine...



Citation:
Dans la simplicité et la sincérité


Le Père Alexandre. prit la parole :

"Yrys, autunoise depuis ta rencontre avec Will et baptisée au Diocèse de Sens par Monseigneur Martin_Tamarre, tu accueilles les nouveaux pour les aider, tu es ma douce et fidèle amie, tu aides Will dans ses fonctions et pour le bien de tous et tu es appréciée au sein de notre communauté où ta joie est communicative.

Will, autunois, marié à Yrysbleue depuis le 23 février 1459 et mon ami depuis toujours , tu protèges nos murs pour la sécurité de tous les villageois et tu gères les finances du village en prenant soin aussi de ta douce épouse, qu'il t'en soit rendu grâce aujourd'hui devant le Très-Haut.

Vous avez choisi de vous unir devant Dieu une seconde fois en ma présence avec ma bénédiction et sous la bienveillance de toute la grande Famille Aristotélicienne."


Il s'arrêta un instant et leur sourit :

"Puisque nous parlons du meilleur, du pire, de l'amitié et d'amour, je vais vous lire un passage de vos propres écrits à un moment crucial et périlleux de votre vie :

Citation:
Expéditeur : Willaparis
Date d'envoi : 08/09/1459 -
Titre : Mauvaise nouvelle

Après avoir embarqué du port d'Aveiro au Portugal, nous sommes restés quelques jours en mer à suivre la côte. Durant ses deux derniers jours, nous ne bougions plus et faisions du surplace. Des bateaux au loin naviguaient, Yrys était malade ne sachant pas pourquoi, quand soudain .......
Le Bateau craque de partout, toutes nos vivres se sont envolés, une tornade nous déchire, je ne sais même pas si notre mandat est toujours sous les cales du bateau.....

Derniers propos recueilli durant le naufrage....


......08-09-1459: Votre bateau Royal Scotland a coulé. La maman des poissons vous ........remercie........

......Willaparis est MORT.
......Yrysbleue est MORT.



"C'est un beau roman, c'est une belle histoire.............
Un bruit se fit entendre, encore enlacé ils se sont regardés, embrassés.
Ils avaient compris le bateau était en train de couler.
Le très haut les a rappelé près de lui ensemble dans leur amour.
Il n'y a pas plus belle séparation que de mourir s'aimant encore l'un contre l'autre.
Et si leur histoire a un gout d'inachevé leur amour lui est éternel"




Il s'arrêta de lire et regarda l'expression du visage de ses amis afin d'observer leur réaction.

"Mes amis !!! Vous étiez morts et grâce à Dieu vous nous êtes revenus !!! Nos prières d'amour et d'amitié sont montées jusqu'à Lui et Il vous a ramené à bon port !

En vérité je vous le dis, c'est par l'Amour et par l'Amitié que nous vivons et parfois même survivons !!!"


Puisque la cérémonie n'était point protocolaire, il descendit de l'autel et vint leur faire une bise à tous les deux...
Citation:























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Alexandre.


Le Père Alexandre. se retrouvait seul, le soir, dans sa chambre du presbytère. Il s'installait devant son petit bureau et retranscrivait ses mémoires sur le parchemin de sa vie.

Bien sûr quand on parlait de mémoire il fallait creuser dans ses souvenirs et Alexandre. avait quelques manques dans les dates. Il pouvait dans ces cas là compter sur son amie Aure qui l'avait accompagné sur les chemins et qui avait archivé dans un coin de sa tête toutes les dates qui lui manquaient.

C'est ainsi, qu'à la douce lueur de la bougie, il (ré)écrivit :


Citation:
L'église Saint Volusien de Foix, automne 1457...

Alexandre n'en revenait pas...

Quand il pénétra dans l'édifice religieux, il fut surpris et presque abasourdi en voyant l'abbé de Lourdes, encore une fois, dans le même lieu que lui.

On eut dit comme ces vilaines petites bêtes qui s'accrochaient avec résistance à la pilosité des parties intimes.

Il se cacha derrière une colonne de la nef et attendit que l'abbé finisse et sorte.

Il s'avança vers la sacristie, y pénétra et se mit à chercher les ouvrages paroissiaux.

Sur une étagère poussiéreuse, se trouvaient de vieux manuscrits qu'Alexandre feuilleta.

Point de trace ni d'indice concernant ses frères et il devait reconnaitre que la piste vers l'est se refroidissait.

Son regard fut attiré par une petite légende locale écrite par un ancien abbé des lieux.

Citation:
«Il y a bien longtemps ... dans les terres ariégeoises ... deux villages étaient séparés par une rivière infranchissable, rendant très difficiles les échanges entre ces communautés et les villes importantes de la région. Proches des cités de Foix et de Tarascon-sur-Ariège, Ginabat et Montoulieu se trouvaient ainsi écartés des voies commerciales. Il fallait alors se risquer à traverser cette rivière ou la contourner en traversant les forêts hostiles.

Voulant résoudre ce problème, un habitant passa un pacte avec le diable. Ce dernier construirait un pont mais il prendrait alors l'âme du premier qui le traverserait. En une nuit, le pont fut construit ...

Au lever du jour, personne ne voulait emprunter ce pont surprenant. Mais un habitant de Ginabat eu l'idée de le faire traverser par un chat. Il servi alors le marché conclu avec le diable mais celui-ci s'emporta et entre dans une violente colère ! Il hurla et gesticula au point qu'il perdit l'équilibre et tomba dans un tourbillon.

Le curé de Ginabat, alerté de ce qui se tramait près de sa paroisse, pris alors de l'eau bénite. Le Diable est ainsi piégé dans ce tourbillon ... mais est-ce bien pour l'éternité ?»




La description du pont et son emplacement lui firent revenir en mémoire un passage qu'il avait franchi la veille et où il avait été témoin d'une attaque.


Citation:
Hier, vous avez été témoin du combat entre Nellydegasc et Brottos. De toute évidence, la première personne tentait de racketter la seconde.




Il se dit qu'en effet le diable du tourbillon était encore bien vivace....

Il ressortit de l'église pour aller se mettre quelques chopes dans le cornet à la taverne la plus proche...
Citation:






Citation:

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Alexandre.




Le Père Alexandre. reprit la plume à la lueur chaude de la chandelle et il entama un nouveau chapitre de ses mémoires.

Son amie Aure avait quitté Autun pour s'installer à Bourges et il se souvint d'un épisode de ses voyages où le prénom de Aure avait été évoqué...

Citation:
Eglise Saint-Michel-Archange de St Lizier, le dix neuvième jour du mois d'octobre de l'an de grâce mil quatre cent cinquante sept,


Alexandre entra par la petite porte latérale de l'édifice. Il longea les murs froids de la cathédrale et remarqua un homme d'église à genou en train de prier.

"Mais ! C'est ce bon vieil abbé Brotos !!!" pensa t-il.

Alexandre commençait à croire que l'abbé le poursuivait depuis Lourdes.

Il le laissa finir en restant caché et attendit qu'il sorte définitivement de l'église.

Quand ce fut chose faite, il fila vers la sacristie pour y découvrir les manuscrits paroissiaux.

Il les trouva, bien rangés, dans une armoire vitrée qu'il força légèrement pour l'ouvrir.

Il les sortit et se mit à les feuilleter, un par un.

Rien ! Non rien sur ses frères ou un quelconque passage de leur armée...

Son regard se porta alors sur un livre traitant de l'histoire des saintes de l'Eglise.


Citation:
SAINTE AURE.

Année 856, — 19 Juillet.

MAHOMET poursuivait, en Espagne, le cours des persécutions suscitées par son père Àbdérame. Sainte Aure vivait en ce temps, retirée dans le monastère de Cutéilar ; issue d'une famille noble parmi les Sarrasins , elle avait droit à des égards de la part des infidèles ; aussi la laissait-on , depuis longtemps, s'adonner paisiblement au culte du christianisme. Déjà, depuis trente ans, elle pratiquait les saintes doctrines de la religion chrétienne , et ses parents , retirés dans les provinces de l'Andalousie , l'ignoraient encore ; le hasard veut qu'ils l'apprennent ; aussitôt, oubliant les
liens du sang qui les attachent à elle, ils se rendent, sans délai, à Culéilar et l'y dénoncent au juge.

Celui-ci fait comparaître sainte Aure à son tribunal, et lui témoigne combien elle s'est couverte de honte en se
courbant sous lé joug des chrétiens. « Replacez-vous sous la loi de Mahomet, lui disait-il ; elle vous offre l'avenir le plus
doux ; regagnez l'amitié de vos parents que vous avez fait rougir, sinon sachez que c'est au milieu des plus cruels supplices que la mort vous attend. »

Sainte Aure, se trouvant intimidée par de semblables menaces, promet de satisfaire à tout ce qu'on exige d'elle ; on lui rend alors la liberté ; mais à peine est-elle rentrée dans son monastère, que le repentir s'empare de son coeur; son infidélité lui fait horreur ; elle jure d'être désormais fidèle
au culte de Jésus-Christ. Dès ce moment, elle remplit ses exercices de piété avec la
ferveur la plus exemplaire ; elle ne craint pas d'assister publiquement aux assemblées des fidèles ; mais un jour enfin, un mahométan l'ayant reconnue , la dénonce au juge, et l'accuse de mépris pour la religion du prophète. Le magistrat, indigné , lui reproche d'avoir eu l'audace de reprendre un culte auquel, devant lui-même , elle avait renoncé.

« Ma langue est coupable, répond sainte Aure , mais mon coeur a démenti le voeu que vous lui aviez arraché. Fidèle à jamais au christianisme , je ferai consister mon bonheur à servir le vrai Dieu. »

A ces mots, le musulman impie ne se possède plus de rage, et, sans lui laisser le temps de poursuivre, il ordonne qu'on la traîne en prison, et, dès le lendemain , sainte Aure est conduite au supplice.

Après lui avoir fait souffrir mille tortures, on lui tranche la tête ; puis son cadavre fut jeté dans un fleuve, confondu avec ceux de plusieurs criminels; Ainsi péril sainte Aure, laissant à toute la terre le souvenir de ses vertus et un monument de sa gloire.




Alexandre ferma le livre, sourit légèrement et quitta la pièce où il n'avait pu trouver la trace de ses deux frères...
Citation:




















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Alexandre.


La retraite spirituelle était un moment de repos et de prière. Le calme et le silence étaient propices à la méditation sur les choses de la vie et sur soi-même.

Pour que la retraite soit plus agréable, on pouvait agrémenter sa réflexion de quelques souvenirs qui restaient d'un passé pas si lointain mais qui ne pouvait pas être occulté.

L'écriture des souvenirs était devenu le passe-temps préféré d'Alexandre. qui se remémorait le passé comme si sa fin était proche... Il n'en avait, en effet, jamais été aussi près...


Citation:
Souvenir d'une rencontre à Dijon au mois de mai de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.

Citation:
Rousseur et douceur

C'est en rencontrant cette rousse incendiaire
Qui se plaisait à jouer à la fille de l'air
Qu'un trouble immense m'a envahi soudain
Enflammant mes sens et faisant rougir mon teint.

Nulle peur à avoir si près de son doux visage,
Même si elle croit que je manque de courage.
Il me plait de côtoyer et d'admirer cette rousseur
Si je baisse la garde c'est pour un peu de douceur...

Alexandre.




Citation:
Qui es-tu toi l'inconnu au regard de braise qui a osé
trouer du bout de tes cils le voile sur mes secrets posés
Qui es-tu toi qui a remué des choses, des envies inavouées
de glaive, d'aventure et de désirs ardents bafoués

Qui es-tu toi qui sans poser un doigt sur ma peau
Tu y as marqué en sillons de feu quelques mots
Toi qui m'écrit des mots nuages sur lesquels je voyage
Et qui me crève mon onirique monture sans visage

Sais-tu que tu as laissé le scel de tes désirs muets
Imprimé sur les reliefs de mon coeur désuet ?
"Au revoir à ceux qui partent" a tué une promesse
de balbutiements, d'aveux que je délaisse.

Calypige



Citation:
Rousseur incandescente attisant le désir,
Douce voix ambrée qui souffle sur ma joue
Un parfum de fruit rouge se fait sentir
Prisonnier de ce feu, je mijote tout doux.

Chevelure enflammée et peau satinée
Braise rougissante de lèvres provocantes
Ma main avance au risque de s'y brûler
Je veux oser ! La rousse est si tentante...

Alexandre.
Citation:












Citation:















Citation:











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Alexandre.


De retour du monastère où il avait passé quelques semaines de prières, de méditation et de repos, Alexandre. reprit ses occupations entre la préparation de la messe, son travail au diocèse et ses mémoires...

Citation:
Eglise paroissiale de Rieux - Plou Reoz août 1458

Alexandre. pénétra dans l'enceinte fortifiée de Rieux où personne ne lui posa la moindre question sur sa venue et ses intentions.

Les villes de Bretagne semblaient sûres et la Sénéchaussée paraissait bien moins inquiète que toutes celles du reste du Royaume de France.

Pourtant les guerres incessantes pour annexer ce Duché d'irréductibles se suivaient entrecoupées de trêves pour enterrer les morts et redonner des forces aux vivants.

Alexandre. traversait donc ce pays aux landes délicieusement odorantes en profitant de la paix présente avant de rejoindre les chemins par l'est.

La chaleur des après midis étant devenue insupportable pour qui portait armure ou mantel, il décida d'aller se désaltérer en taverne, lier connaissance avec deux Damoiselles, une jeune fille fraiche et innocente de Rieux et une "fantômette" venue de Narbonne.

L'été entra lui aussi en taverne et Alexandre dut se résoudre à trouver un endroit frais en attendant son départ.

La seule bâtisse où l'on pouvait trouver cette fraicheur si rare était la petite église romane de la cité.

Il s'y précipita et souffla un grand coup quand, à l'intérieur, il ressentit enfin l'agréable sensation de frais conservée par les murs en pierre épais de l'édifice.

Il fit le tour de la jolie nef et il pénétra dans la sacristie désertée par le curé à cette heure ci.

Il fit face à une petite bibliothèque sans prétention où trônait quelques vieux manuscrits.

Il saisit celui qui lui paraissait être le plus récent et il constata que les curés qui se suivaient ici tenaient à jour, en plus des registres de baptêmes, mariages et décès, la petite histoire de la ville.

Il put en lire quelques lignes tranquillement :


Citation:
"...La ville de RIEUX est connue depuis l' Antiquité sous le nom de DURETIE. Elle constituait un lieu de passage entre les Vénètes et celui des Namnètes, lui conférant ainsi une position stratégique. Elle occupera dès lors une place essentielle dans l'histoire.

Rieux se situe à l'un des premiers passages sur la Vilaine depuis son embouchure.Les effets de la marée n'entravent pas un passage plus ou moins régulier suivant les saisons. Les Romains vont utiliser cette voie de communication le long de laquelle ils établissent à l'usage des voyageurs, temples, magasins, hôtelleries et divers autres établissements.

Aux Vème et VIème siècle, la ville est investie par les bretons et les francs. De ce fait, elle devient alors un poste militaire avec un donjon en bois édifié sur piton rocheux pour surveiller les abords du fleuve.

Au IXème, Alain LEGRAND puissant chef breton y établit sa résidence et se fait couronner roi de Bretagne, le 12 juin 878 sous le nom d'Alain Ier.

En 888, il remporte le combat contre les Normands sur les landes de Questembert. Son retour à Rieux est célébré avec faste.

Ses descendants prirent le titre de Sires de Rieux et donnent leur nom au Comté et à notre commune aujourd'hui. Parmi eux, Jean Ier de RIEUX fonde le 16 janvier 1345 le Couvent des Trinitaires..."


Il referma le manuscrit, le reposa puis il regagna la nef où il trouva un coin sombre pour faire une sieste avant de reprendre sa route.

Ses ronflements ne gêneraient sans doute pas les statues de marbre qui l'entouraient...
Citation:











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Alexandre.


Le Père Alexandre. était enfermé dans sa petite cellule du presbytère et ses doigts serrant une plume glissaient doucement sur le parchemin. La lueur orangée de la bougie lui permettait d'écrire ses mémoires dans le calme absolu du logis où finissait de crépiter quelques tisons restés dans l'âtre de la grande cheminée du réfectoire.

Il prit plaisir à rédiger de vieux souvenirs de sa vie passée et il pensait que plus il se souvenait plus il se rapprochait du Très-Haut, son but ultime...


Citation:
La Cathédrale Sainte-Boulasse de Sion, le vingt-sixième jour du mois de janvier de l'an de grâce mil quatre cent cinquante sept


Alexandre entra dans l'édifice religieux par la petite porte latérale. Il était d'un naturel discret et se faufila rapidement pour s'engouffrer dans l'obscurité de l'église.
Le nom de la cathédrale lui rappelait plus la taverne qu'un lieu de culte et c'est peut-être pourquoi il était venu s'y présenter...

Il admira le transept, éclairé par les cierges , couvert d'une riche décoration faite de mammifères, d'oiseaux et d'hommes luttant les uns contre les autres. C'était toute la vie terrestre de l'homme, son combat contre le péché, l'opposition entre la chair et l'esprit, entre le vice et la vertu. Il y avait un lion et un aigle et il se pouvait que ce soit l'homme lui-même, le miroir où il se regardait...

Il remarqua une petite chapelle dédiée au Saint patron des voyageurs. Une statue de celui-ci lui faisait face. Il était protégé de son haut bouclier et maitrisait un dragon à sa gauche préservant d'une mort certaine une Damoiselle à sa droite.
Alexandre choisit cet endroit pour s'agenouiller et prier pour ses amis voyageurs. Il demanda en outre pardon pour son envie de vengeance extrême qui l'habitait depuis son attaque par le vil scélérat germain.

Sa prière fut brève mais sincère, il se leva et quitta les lieux par la même petite porte....




La Cathédrale Sainte-Boulasse de Sion, le vingt-huitième jour du mois de janvier de l'an de grâce mil quatre cent cinquante sept

Alexandre revint dans l'église pour à nouveau se recueillir. Il lui semblait bon de se raccrocher à la foi et la statue qu'il avait aperçut la première fois ici, semblait lui convenir.

Le visage et la posture de ce Saint attiraient sa curiosité et il se sentait proche de ce qu'il représentait...

Il s'agenouilla alors devant cette statue et pria en silence. Il avait besoin de cette piété pour essayer de sauver son âme si sombre.

Après sa prière, il s'assit sur un banc et repensa à sa venue dans ce canton, il y avait déjà pas mal d'années auparavant, mais dont le souvenir restait intact et inaltéré...

Sa vie de soldat mercenaire l'avait entrainé dans bien des conflits étrangers à ses origines et ses principes, et, lui et son frère, se battaient pour les plus offrants.

Ils ne se posaient à l'époque pas de question et seuls l'attrait des combats et de l'aventure les motivaient, sans oublier les piécettes d'or qui remplissaient leurs aumônières...

Il repensa à la bataille qu'il était venu livré ici, engagé alors jadis dans les armées du Valais...

Voilà à l'époque où Alexandre fut engagé dans les armées du Valais ce que le Duc de Berne écrivait au Duc de Fribourg à propos des habitants de la province indépendante du
Valais et de Sion.

Cette ultime provocation attisa le courroux de sa noblesse dirigeante...

Citation:
« La population du Valais n'est pas généralement belle et forte comme celle du canton de Berneet des autres parties de la Suisse. Trop de crétins y sont mêlés, pour, que le voyageur ne soit point péniblement affecté du spectacle qu'elle présente.
Ces êtres, véritable intermédiaire entre l'homme et la brute traînent une existence inutile au milieu de leurs compatriotes. Leur rire imbécile, leur regard fixe, leur goitre aussi volumineux que leur tête, inspirent encore plus de dégoût que de pitié; ils ont
un extérieur sale et rebutant, des jambes grêles et chancelantes, et ne profèrent que des sons inarticulés enfin ils demandent leurs aliments à la fange des ruisseaux, comme les animaux les plus immondes. On affirme que la présence d'un crétin dans une famille est
regardée comme une faveur du ciel soit que ce malheureux devienne le bouc émissaire chargé de l'expiation de tous,soit a raison de la bienveillante pitié dont la Providence entoure l'imbécilité. Mais ce préjuge, s'il a jamais existé, s'est beaucoup affaibli.
Une remarque plus juste, c'est que les étrangers qui se marient dans le Valais donnent presque toujours naissance à des crétins ; ce qui prouve que ce n'est pas un vice du sang, mais une influence du climat, puisqu'elle se fait plus vivement sentir à ceux qui n'en ont pas une même habitude ; enfin, il est médicalement établi que le dessèchement des marais du Rhône serait le meilleur remède à cette calamité. »

Bientôt les armées de Berne et celle de Fribourg convergèrent vers le Valais pour soumettre la province à leur joug...

Cette brave fédération du Valais...

Ce pays est habité par des pâtres, la contrée est âpre et sauvage, elle se couvre de rocs éboulés, et ne sépare que de gazons alpestres aux teintes grisâtres et cendrées. Un vif amour de la patrie, un esprit d'indépendance toujours soutenu, rendaient ces montagnards dignes du voisinage de Watdstetten et ils implorèrent le secours de
leurs guerriers.

Les combats débutèrent bientôt sur les rives du Rhône. Mais les confédérés bien que
supérieurs en nombre, étaient beaucoup plus vaillants qu' habiles, et ils n'entendaient rien à l'art des sièges. En général, ils visaient mal et ils choisissaient très mal leurs positions. Les Sédunois parvinrent même à s'emparer de trois chariots chargés de vin
du lac de Genève, on le but à la vue de l'ennemi. On prit aussi des canons bernois ce qui
donna lieu à un combat de deux heures, pendant lequel il fut tiré seize mille coups d'arbalestries.

Si le contingent de Fribourg n'eût forcé les Valaisans à reprendre leur première position, c'en était fait des Bernois. Ceux-ci n'osèrent pas pénétrer plus avant. L'autre expédition
fut arrêtée avec la même valeur dans le conté de Sion, et le lendemain la contrée fut libre d'ennemis. La retraite fut très périlleuse, les Valaisans l'inquiétèrent sans cesse; il s'en fallut de peu que l'arrière-garde ne fût massacrée.
La paix revint et Sion reprit son statut indépendant et lava ainsi l'affront des Ducs
médisants et méprisants...


Alexandre était revenu quelques années plus tard sur les lieux de ces combats par un hasard assez malheureux...


Citation:
Le Valais, cette belle avenue du Rhône, qui s'écoule rapidement entre les immenses parois de rochers aux cimes variées et bizarres, aux flancs escarpés, à la vase fertile, longue galerie de Sion à Martigny, jusqu'à l'endroit où s'élève le sentier de la Forclaz, et où se retire vers le Saint-Bernard le sauvage vallon d'Entremont. Tout à coup, et par une brusque inflexion, le fleuve et le pays lui-même semblent se recourber où la Dent du Midi forme un portail grandiose, comme des chapiteaux surmontés de neige, tantôt dorés du feu du soleil, tantôt voilés par une pesante couche de nuages...


Alexandre se laissait aller à ces souvenirs et il dut sortir de ses pensées pour vite aller rejoindre son poste de garde aux portes de la ville, où semble-t-il il devait déjà être attendu par la relève...

Il quitta ces lieux saints avec précipitation...




La Cathédrale Sainte-Boulasse de Sion, le deuxième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent cinquante sept

Alexandre entra dans la chapelle par la porte latérale pour la troisième fois depuis qu'il était là.

Mais cette fois-ci il venait se recueillir pour honorer la mort d'une amie. Elle lui avait écrit lui annonçant sa fin prochaine et ses dernières forces pour lui écrire que l'heure de son dernier soupir avait sonné.

Il tomba à genoux devant la statue qui semblait l'écouter depuis ses autres visites et joignit ses mains en fermant les yeux.

Il était effondré de la nouvelle et aussi en pensant à ce qu'il semait derrière lui.

Ce n'était que tristesse et désolation, blessure et mort, déception et larmes...

Se pouvait-il qu'il soit maudit ?

Il pria du plus profond de lui-même en mémoire de Damoiselle Tinou d'Ancestry.


Citation:
Bonsoir Damoiselle Tinou,

Je lis votre lettre avec beaucoup de chagrin et je vous écris hélas un peu tard.

Ma lettre sera posthume mais ne manquera pas de souligner ma grande peine et ma vive émotion.

Ma tristesse est d'autant plus vive que vous m'avouez votre amour pour moi et que je n'ai pas su répondre à vos attentes.

J'aurai tant aimé vous revoir et passer un peu de temps en votre compagnie qui me conférait beaucoup de plaisir.

La vie est ainsi faite, parfois belle parfois cruelle. Elle est cruelle aujourd'hui mais je garde en mémoire votre doux souvenir et l'image d'une femme d'une noblesse de coeur inégalée.

Je prierai pour que votre âme soit protégée par Aristote et puisse rejoindre le paradis promis...

Je vous salue donc une dernière fois respectueusement, mes larmes coulent, ma main tremble, que c'est dur de perdre une amie...

Que la paix d'Aristote soit avec votre esprit...




Sa lettre partie bien tard ne serait sans doute jamais lue par son amie et en priant il pensait qu'elle l'entendrait où qu'elle puisse être à présent...

Il essuya son visage d'un revers de main, se leva et se dirigea vers la sortie.

Il pensa soudain à ce qu'elle lui avait écrit, s'arrêta un instant et déplia sa missive.

Citation:
Bonsoir mon cher Alexandre,

Je vous écris ces quelques lignes avec tristesse. Ce n'est pas avec gaieté de coeur que je vous annonce ma décision de rejoindre Aristote. J'y ai longuement réfléchit. Je pense qu'à l'heure où vous lirez mon message, je serais déjà auprès de lui. J'aurais tant aimé vous dire adieu autrement, que part de simples mots, qui me font mal à écrire. Je n'oublierais jamais notre rencontre, ainsi que notre discussion et nos courriers échangés. Je ne vous oublierais jamais. Vous serez dans mon coeur à jamais. Aujourd'hui, vu que ma décision est définitive, je vais vous avoué une chose, que je n'aurais jamais osé vous avouer, à l'instant ou mes yeux se sont posés sur vous, cher Alexandre, je savais qu'à cet instant même, j'étais follement amoureuse de vous. En fait, je vous aime Alexandre. J'aurais tant aimé vous revoir...

Je vous souhaite beaucoup de bonheur, et surtout, n'oubliez pas, je ne serais jamais très loin de vous.



Affectueusement,

Tinou




Il s'approcha du bénitier et symboliquement déposa quelques gouttes d'eau bénite sur la lettre puis il l'a remis dans sa besace soigneusement.

Il sortit rapidement, claquant la porte et maudissant sa triste existence...




La Cathédrale Sainte-Boulasse de Sion, le vingt-neuvième jour du mois d'avril de l'an de grâce mil quatre cent cinquante sept


Alexandre, de retour à Sion, décida de se rendre dans le saint édifice du village.

En fait, depuis son passage ici, il n'avait plus jamais remis les pieds dans une église.

Son amour pour l'architecture le poussait cependant à entrer en ce lieu pour admirer le génie et la création des hommes.

Il entra donc par une porte latérale et se rappela de cette statue qui semblait l'écouter quand il la regardait.

Elle était toujours là et le visage de l'homme en arme semblait toujours aussi vivant.

Les souvenirs remontaient à la surface en regardant le Saint-Soldat et il se souvint des batailles qu'il livra jadis en ces contrées dans l'armée du Valais.

A cette époque sa Compagnie devait reprendre Sion aux mains de l'envahisseur et il était fort bien payé par le Roy pour faire cela.

Il se souvenait encore des paroles prononcées par un noble et preux chevalier représentant du Roy s'adressant aux Princes des Cantons voisins.


Citation:
POUR LE ROY

Chef de cent nations aux combats animées,
Je ne suis point venu dans les champs étrangers
Poussé d'ambition,
Mais pousser d’une ardeur d'embrasser la querelle
De la pauvre Sion,
Qui gémit sous le joug d’un Tyran infidèle.

Le prodige qui tient cette ville captive
Ne fait point que mes yeux d' une oeillade craintive
Mesurent son pouvoir.
Si ce monstre cruel me donne de la crainte,
C’ est la crainte de voir
Les ruisseaux de son sang souiller la terre Sainte.

Quand je ne pourrai faire aux dépens de ma vie
Que la Cité de Dieu ne fut plus asservie,
La gloire et mon bonheur,
C’est que de tous les Roys, le Roy le plus auguste, .
N’ai jamais eu l’honneur
De s’être mis aux champs pour querelle si justes.
Citation:





















Citation:
Citation:
















Citation:










Citation:






















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Alexandre.


Les jours passaient doucement pour Alexandre. et pas un soir il n'oubliait de prier le Très-Haut de lui venir en aide. Il voulait sauver son âme si longtemps noircie par le péché et il sentait la fin de sa vie terrestre approcher. Il réalisait alors qu'il ne pouvait être certain qu'il serait pardonné par Dieu même si le Très-Haut dans son infinie bonté pardonnait à tous ses Enfants repentis.

Il était en proie au doute depuis quelques jours et il ne sortait guère du presbytère, juste pour la messe dominicale.

Il se rendait compte aussi qu'il péchait par égoïsme, en voulant se rapprocher de Dieu mais en se coupant de ses Frères et ses Soeurs et pire encore, de ses amis.

C'est alors que devant son pupitre, il se mit à relater des faits de son passé, des actes commis en pure luxure du temps où il fut soldat pour le compte des Spadassins de l'Ombre.

Il écrivit ses souvenirs pour se confesser à Dieu et pour Lui demander pardon.

Il savait aussi au fond de lui qu'il fallait aussi demander pardon à ses amis.

Il commença donc par une prière de pardon dit à haute voix entre chaque chapitre de son récit :

"Je confesse au Très-Haut tout-puissant,
je reconnais devant mes Frères et mes Soeurs
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie
Aristote, Christos et tous les Saints
et vous aussi mes Frères, mes Soeurs et mes amis
de prier pour moi le Seigneur notre Très-Haut.
Amen"



Citation:
.Après une soirée avec elle en taverne où ils commencèrent un léger effeuillage au cours de baisers passionnés, ils décidèrent après avoir été interrompus subitement par un Baron reptile, de changer de lieu.

La paillasse de la cellule lui paraissait trop exigüe pour une nuit à deux et de plus la froideur de la petite pièce aurait calmé bien des ardeurs.

Alexandre. prit sa mie par la main et ils filèrent dare-dare jusqu'à la forteresse.

Il avait son idée derrière la tête (et pas que là d'ailleurs !) et il conduisit sa douce à l'écurie où la chaleur des chevaux et de la paille dorée serait appropriée à leurs ébats nocturnes.

Il se jeta dans la paille et saisit la belle par la main pour l'attirer vers lui. Il l'embrassa avec fougue et commença à faire promener ses mains sur son joli petit corps offert à lui.

Une de ses mains se glissa sous ses jupons et caressa ses cuisses délicieusement bien galbées tandis que l'autre main défaisait les cordelettes de son bustier.

Il lui posa des baisers sur son buste dénudé et descendit ses lèvres jusque sur ses seins.

Il prit soin de gouter la merveilleuse sensation sucrée de ses tétons et s'attarda longuement sur sa poitrine ferme et opulente.

Le choix de l'écurie réveillait en eux une sorte de chaleur animale qui les excitait encore plus.

Ils se retrouvèrent bientôt nus l'un contre l'autre et ils commencèrent des ébats fougueux qui perdurèrent une bonne partie de la nuit.

La chevauchée fut alors des plus torrides...


"Je confesse au Très-Haut tout-puissant,
je reconnais devant mes Frères et mes Soeurs
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie
Aristote, Christos et tous les Saints
et vous aussi mes Frères, mes Soeurs et mes amis
de prier pour moi le Seigneur notre Très-Haut.
Amen"



Citation:
Aure a écrit :

La nuit était sans lune et le ciel était bas.
Elle pénétra furtive et tournoyant légère, au rythme d’une volte fredonnée à mi-voix, dans les écuries sombres de la vieille forteresse.
Il connaissait les lieux, alors la précéda.

Ils s’embrassaient rieurs et s’effeuillaient l’un l’autre, faisant glisser à terre leurs vêtements épars.

Les chevaux étaient là, tranquilles et peu surpris. Le souffle des naseaux et les pas cadencés accompagnaient ainsi les soupirs exhalés.

Il l’attira vers lui, couché dans la litière. La paille qui les reçut bruissait sous leurs ébats.
La musique était belle et la danse éperdue.
Jusqu’à l’aube naissante , sans répit chevauchèrent


"Je confesse au Très-Haut tout-puissant,
je reconnais devant mes Frères et mes Soeurs
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie
Aristote, Christos et tous les Saints
et vous aussi mes Frères, mes Soeurs et mes amis
de prier pour moi le Seigneur notre Très-Haut.
Amen"




Citation:
Il enfourcha Ella, faisant fi des regards de personnes présentes trop curieuses et qui assouvissaient leur plaisir de voyeur impénitent.

Mais peu importait cela pour Alexandre. cette nuit, la belle s'offrait entièrement à lui et il n'était pas question de relâcher la bride pour aller crever les yeux de pervers dégénérés.

Il enchevêtra son corps contre le sien et intensifia avec fougue ses coups de bassin lui donnant toute son énergie et partageant avec elle quelques languissants gémissements.

La paille leur offrait une couche précaire mais assez confortable finalement et ils purent poursuivre leurs ébats enroulés dans la grande cape de la sublime damoiselle.

La Mort revenait frapper à sa porte, alors il donna toutes ses forces sans se faire désarçonné pour profiter peut-être une dernière fois des plaisirs terrestres....


"Je confesse au Très-Haut tout-puissant,
je reconnais devant mes Frères et mes Soeurs
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie
Aristote, Christos et tous les Saints
et vous aussi mes Frères, mes Soeurs et mes amis
de prier pour moi le Seigneur notre Très-Haut.
Amen"



 
Citation:
Aure a écrit :

Il se voyait déjà tel un prince écuyer, tandis qu’en Amazone elle chevauchait rebelle.
Ils vécurent là dix morts, petites mais grandioses, dans la chaleur équine des écuries antiques.

Les chevaux qui piaffaient couvraient en haletant les ardeurs et transports du couple pantelant.

Quand au petit matin le soleil vint à poindre, les trouva enlacés dans la cape, enroulés.
La froidure de l’hiver eut voulu les saisir, les mordre ou les piquer. Or lorsqu’ils s’éveillèrent ils n’avaient qu’une idée : remettre sur le métier l’ouvrage débuté.


"Je confesse au Très-Haut tout-puissant,
je reconnais devant mes Frères et mes Soeurs
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie
Aristote, Christos et tous les Saints
et vous aussi mes Frères, mes Soeurs et mes amis
de prier pour moi le Seigneur notre Très-Haut.
Amen"



Citation:
Sa crinière était clairsemée de petits fétus de paille et son corsage ouvert l'invitait encore à poser ses lèvres sur sa poitrine généreuse et volontairement offerte.

Il se retourna contre elle et après une nuit de vibrants ébats, il lui vint encore l'envie de chevaucher aux aurores.

Il l'embrassa en premier lieu avant d'entreprendre d'effleurer sa peau avec ses lèvres jusqu'à ses seins qui commençaient à pointer avec la fraicheur du matin.

Il recouvrit d'un grand geste leurs deux corps en proie au frimas du petit matin avec la grande de cape d'Ella et il s'affaira à leur faire retrouver au plus vite de la chaleur bienvenue.

Les mouvements de la cape qui s'en suivirent dessinèrent de belles ondulations sur le tissu et leurs corps semblaient s'emballer dans une danse frivole et sensuelle.


"Je confesse au Très-Haut tout-puissant,
je reconnais devant mes Frères et mes Soeurs
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie
Aristote, Christos et tous les Saints
et vous aussi mes Frères, mes Soeurs et mes amis
de prier pour moi le Seigneur notre Très-Haut.
Amen"



Citation:
Aure a écrit :

Quand elle ouvrit les yeux, se blottit contre lui, laissant aller ses lèvres sur son corps dénudé. Sa peau sentait encore l’amour qu’ils avaient fait.
La nuit qui blêmissait eut voulu les garder, aussi disparurent-ils sous la cape, enserrés, faisant chanter leurs corps dans le silence glacé de la grande forteresse alors ensommeillée.

Les chevaux semblaient calmes et le jour incertain.
La paille toujours tiède qui leur servait de couche accueillait en crissant leurs étreintes friponnes. Indiscrète, coquine, s’insinuait partout, dans les creux, les cheveux et les plis de leurs corps, repus et enchâssés. Ils folâtraient en somme, tendres et réjouis, sans penser à demain, ce matin suffisait.

Un regard, un sourire, ils se reconquerraient sous d’autres lunes encore, complices et passionnés.
Puis chacun lors s’en fut, retrouva son chemin


"Je confesse au Très-Haut tout-puissant,
je reconnais devant mes Frères et mes Soeurs
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie
Aristote, Christos et tous les Saints
et vous aussi mes Frères, mes Soeurs et mes amis
de prier pour moi le Seigneur notre Très-Haut.
Amen"



Il posa sa plume devant lui, fatigué mais soulagé...

Il croyait au pardon du Très-Haut, il espérait sa miséricorde tout au fond de son coeur retrouvé.

Il devait à présent se reprendre et porter la bonne parole aux paroissiens et revenir vers ses amis qu'ils avaient déjà trop longtemps délaissés.

Il pria une dernière fois puis il s'allongea sur sa couche en prenant soin de souffler sur la bougie dont la flamme emplissait sa cellule d'une lueur propice à la méditation.

"Je confesse au Très-Haut tout-puissant,
je reconnais devant mes Frères et mes Soeurs
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie
Aristote, Christos et tous les Saints
et vous aussi mes Frères, mes Soeurs et mes amis
de prier pour moi le Seigneur notre Très-Haut.
Amen"


Il s'endormit l'esprit plus léger voulant croire que le Très-Haut l'entendait...

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Alexandre.


Alexandre. retrouva le petit bureau de sa chambre pour y retranscrire ses mémoires à la lueur de la bougie.

Il se souvenait de sa quête d'indices pour retrouver ses deux frères perdus de vue. Malheureusement la recherche resta vaine et l'espoir de les revoir vivant un jour s'était presque envolé.

Citation:
Eglise Saint François de Gênes à Lectoure, le sixième jour du mois d'octobre de l'an de grâce mil quatre cent cinquante sept.

Quel meilleur endroit pour y trouver manuscrit concernant la ville.

Alexandre se rendit donc à l'église en espérant retrouver la trace de l'armée, où étaient engagés ses frères, dans des livres.

Il fila tout droit dans la sacristie et découvrit une bibliothèque assez imposante.

Il prit tout une rangée de livres et les posa sur la table pour en découvrir le titre de chacun...

Il mit à l'écart les livres Aristotéliciens et conserva un ouvrage concernant Lectoure.

Il commença à le feuilleter...

Citation:
...Le 11 mai 1455, le roi donna ordre aux comtes de Clermont et de Dammartin ainsi qu'à J. Bureau, d'arrêter J. d'Armagnac et sa sœur, partout où on pourrait les saisir, et de séquestrer ses terres, châteaux et autres biens quelconques. Une armée de vingt-quatre mille hommes, formée principalement des garnisons de la Guyenne, se réunit vers le cours supérieur de la Loire et entra, sur la fin de ce mois, en Armagnac et en Rouergue. Le comte de Clermont, prince du sang et lieutenant général en Guyenne, avait été chargé du commandement judiciaire ou sommation du roi au vassal rebelle. Il fut en même temps préposé au commandement des troupes, avec l'assistance des comtes de la Marche, de Dammartin et de Ventadour. Il avait également sous ses ordres les maréchaux Lohéac et Saintrailles, les sires de Montgascon, de Torçy, d'Orval, de Blanchefort, Joachim Rouault, Théode de Valpergue, bailli de Lyon, Robert de Floques, bailli d'Evreux.

Les négociations se poursuivaient au moment où s'ouvrirent les hostilités. On envoya vers le roi de France, à Bourges, Begon, seigneur d'Embeyrac, chevalier, à titre d'ambassadeur. Le comte, instruit de l'expédition dirigée contre lui, rassembla ses barons, arma ses vassaux, ses paysans, et mit principalement en défense sa ville forte de Lectoure, qui fut immédiatement assiégée du 24 au 27 juin 1455. Mais se sentant hors
d'état de résister avec succès à des forces si imposantes, il s'enfuit précipitamment de Lectoure à l'aide d'un déguisement, laissant pour lieutenant général Charles d'Armagnac, son frère. Le comte d'Armagnac se retira en premier lieu dans la vallée d'Aure.Poursuivi et chassé de cette retraite, il se jeta en Aragon, où il possédait quelques châteaux, entraînant à sa suite Isabelle. Là, il habita durant un certain temps la ville de Pailhas, située à la frontière de France.

Peu de mois suffirent à l'armée royale pour réduire à l'obéissance les deux pays du baron insurgé, qui comptaient, indépendamment de Lectoure, dix-sept places à pont-levis. Philippe de Lévis fut en outre rétabli d'autorité dans le siège archiépiscopal d'Auch...




Il avait sans doute retrouvé la trace d' Alceste et d'Antoine...
Citation:






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Alexandre.


Autun, le vingt quatrième jour du mois d'octobre de l'an de grâce mil quatre cent soixante

Encore un jour anniversaire pour moi, je ne compte pourtant plus les années. Je n'ai pas besoin de le faire après tout, le poids de mon âge me pèse sur toute ma carcasse.

J'ai tellement marché et usé des paires de bottes que mes pieds et mes jambes me portent juste pour quelques pas dans la journée.

Je garde encore des forces pour l'écriture de mes mémoires et pour la préparation des messes.

Des cheveux blancs, une calvitie naissante, des rides sur le front et autour des yeux, un regard fatigué, une verve qui s'estompe un peu plus chaque jour et des mains qui me semblent être toujours froides.

Vu comme çà en effet le jour d'anniversaire parait bien pathétique et mélancolique.

Heureusement il y a les pensées des amis de toujours, des lettres qui arrivent à point nommé et des mots qui réchauffent le coeur.

Que le Très-Haut bénisse tous mes chers amis, mes filleules et ceux que j'aime et qui sont loin de moi.

Il m'est plus qu'agréable de joindre à ce parchemin les lettres que j'ai reçu et qui font un bien fou au corps meurtri, au coeur transi et à l'âme tourmentée...

Citation:
Expéditeur : Lisaa de la luna
Date d'envoi : 24/10/1460 -
Titre : Très beau jour

Mon cher Alexandre,

J'ai entendu dire que c'était ton anniversaire aujourd'hui aussi permets moi de te le souhaiter comme il se doit. On ne demande pas l'âge des femmes il paraît et je ne me permettrais pas non plus de te demander le tien !

Que cette journée soit belle et que nombreux soient les gens à te le souhaiter. Tes amis, bien entendu, qui ne l'oublieront pas j'en suis certaine.

Je t'embrasse et te transmets encore mes meilleurs voeux.

Ton amie

Lisaa


Citation:
Expéditeur : Actarusia
Date d'envoi : 24/10/1460 -
Titre : Anniversaire

Mon cher parrain,

Je te t'envoie cette petite missive simplement pour te souhaiter un bon anniversaire, heureux jour qui t'a vu naître !

Je suis sûre que ce jour là, il faisait un temps magnifique, que le soleil brillait et qu'une douce chaleur régnait......... annonçant la venue de celui qui deviendra plus tard mon ami et mon parrain.

Que le Très-Haut te garde,

je t'embrasse fort,

Acta.


Citation:
Expéditeur : Aure62
Date d'envoi : 24/10/1460 -
Titre : Bon anniversaire

Le temps est loin, pourtant c'était hier
et comme au premier jour, toujours.
Je te revois encore, ce soir à la taverne de l'Utopia.

Bon anniversaire Alex.

Aure, qui n'a pas changé mais qui suit sa route en espérant encore croiser la tienne pour faire un bout de chemin ensemble.



Citation:
Expéditeur : Willaparis deVirloinval
Date d'envoi : 25/10/1460 -

joyeux anniversaire

Salut ALex,

Je sais pas pourquoi, mais il me semble que ton anniversaire est plus en décembre....
Alors , je viens te souhaiter quand même ton anniversaire avec un jour de retard.
Nous te souhaitons tout le bonheur du monde et plus encore.
Que tout te sourit et que tu te portes bien surtout.
Bon anini le titi à sa .....

A très vite

Will et Yrys



Citation:
Craon le 24/10/1460

lettre d'Andaine


Citation:
Expéditeur : Lilith
Date d'envoi : 26/10/1460 -
Titre : Mon père Alexandre...

J'ai appris au hasard de mes allées et venues que ce jour était un grand jour pour vous.

Aussi, je me permets de me joindre à tous ceux qui vous sont proches pour vous souhaiter le plus heureux des anniversaires.

En vous remerciant encore pour votre gentillesse...
Lilith



Merci à tous du fond du coeur pour ces jolies lettres et merci aussi à ma Filleule Catherine et ma chère amie Lulue pour avoir pensé à moi en ce jour.

Que le Très-Haut vous protège toutes et tous là où vous soyez !

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Alexandre.


Le mauvais temps, le froid et la nuit qui tombe rapidement le soir étaient propices à l'écriture pour Alexandre. Seul dans son bureau dont les murs étaient animés par les mouvements de la petite flamme orangée de sa bougie, il ressassait les souvenirs de son passé et il retranscrit avec la permission de son auteur, sa très chère et fidèle amie Aure, un texte qui lui restait d'elle.

Citation:
Aure a écrit :

Autun, le dix-huitième jour de février de l'an de grâce mil quatre cent cinquante huit

Ca s’en va et ça revient ?

Aure soupira de n’avoir pu partir.
Elle se trouvait en défense d’Autun depuis 3 jours déjà, dans la lance d’Auclair. Pour combien de temps encore ?

Assise à l’une des tables de « La queue du diable », qui, soit dit en passant, ne désemplissait pas depuis que son propriétaire avait eu la bonne idée d’en changer l’enseigne, elle rêvait les yeux ouverts.
Aussi ne vit-elle pas tout de suite le pigeon malingre qui se désaltérait dans son verre. C’est en l’entendant tomber sur le dos, ivre mort, qu’elle prit conscience de sa présence avant de retirer le parchemin accroché à son cou.

Elle reconnut tout de suite l’écriture d’Alex.
Enfin, il donnait de ses nouvelles ! Plutôt bonnes dans l’ensemble, même s’il lui avait fallu faire preuve de persuasion afin de trouver le financement de son voyage par mer. Cependant il semblait qu’il avait trouvé un mécène fort généreux dans des conditions qu’il ne s’attardait pas à développer mais qui le mettait assurément à l’abri du besoin.
En effet la traversée coûtait 300 écus et il devait emporter des provisions pour 12 à 20 jours, selon que les vents seraient favorables ou non.

Aure soupira encore, mais de soulagement cette fois.
Elle ouvrit le petit coffret, puis se ravisa et glissa la missive dans sa chemise. Après tout c’est à elle que la lettre était adressée ! Alors rapidement elle en fit un résumé, qu’elle déposa dans la boite à nouvelles.
Puis elle sortit de la taverne sans un regard pour le pigeon qui cuvait les pattes en l’air.

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Alexandre.


Depuis quelques jours les rumeurs de reprise de la guerre allaient bon train et Alexandre. se remémora le temps où il était soldat. Ce passé en arme où l'odeur du sang, de la chair brulée ou en putréfaction l'attiraient aussi sûr qu'une hyène affamée. Il avait aimé la guerre, il avait aimé se repaître de la chair et du sang de son ennemi, il avait aimé briser des cranes et voir des cervelles gicler, il avait aimé entendre des cris de douleur et il s'était délecté d'entendre le dernier râle de ceux qui tombaient devant sa cruauté extrême.

Oui, les relents de la guerre revenaient à son esprit comme une image indélébile, comme une marque au fer rouge sur la peau.

Il ne faisait que penser à Eusaias le sordide devenu Roi. L'homme qui fut brigand dans la famille Corléone autrefois et qui avait à présent en main les destinées du Royaume. Comment il se pouvait que l'on puisse avoir été déclaré félon envers la Couronne et se retrouver soudain Roi ? Comment pouvait-on imaginer que ce vieux rat, laissant autrefois mourir sa nièce en Hispanie, fusse à présent donneur de leçons ?

"Seigneur ! Très-Haut ! L'Homme a donc été si mauvais et si peu vertueux, au point de lui infliger pareille punition en mettant sur le trône de France un bandit et un arriviste sans scrupule..."

Le Père Alexandre. marmonna alors une prière pour demander pardon à Dieu et il entra dans une profonde tristesse et désespérance le temps d'un instant.

Il se dit alors que la guerre lui avait apporté des jours heureux, des jours où il avait pu oublier les combats et la politique.

Le Berry...

Claire...

Il ferma les yeux à nouveau pour essayer de trouver le visage de son amie puis il sourit en l'apercevant.

Il se saisit alors de sa plume et la trempa dans l'encrier avant de commencer à écrire les bouts rimés qu'il avait attaché autrefois sur l'arbre aux poèmes de Bourges.

Les temps étaient alors tourmentés mais son inspiration n'en était que décuplée...


Citation:
été 1459 en Berry

Doucement j'avance dans la nuit claire
Bien avant le déchainements des éclairs.
Clair de lune intense pour une mort annoncée
Mais avant de mourir tu nourris mes pensées.

Bouclier en avant et épée au clair
Je sais que tu es là près de moi Claire.
Je t'offre le clair-obscur de ma vie
Profitons des étreintes et de nos envies.

Je me fais en Berry clerc d'armes pour toi
Nous sommes unis en amour et au combat
Tu es radieuse et claire comme le soleil,
L'azur clair de tes yeux est sans pareil...

Alexandre.


Citation:
Banalité, etc...

La guerre est devenue monnaie courante
Le démon qui ronge Aristote serpente
L'été sera chaud et les fruits seront mûrs
Voilà un discours qui n'est point trop dur.

Tu es mon amante et tu es mon amie,
Malgré les aléas je partage ton lit
Mais surtout ne crois pas que tu es banale
La beauté d'une femme est unique et originale.

Certes tu me connais bien des relations
Je reconnais que je suis un brin fripon,
Mais vois-tu comme je regarde tes yeux noirs ?
Je ne pense qu'à une chose : être avec toi ce soir.

Confidente et compagne pour ma sérénité
Féline et coquine pour nos douces nuitées.
Mercenaire de l'amour mais jamais insultant,
Point de banalité dans nos jeux brulants.

J'entends dire que tu te crois banale
Connais-tu beaucoup de femme Générale ?
Profite de moi comme je profite de toi
C'est un don du ciel que d'être dans tes bras.

Oublie mon passé, lui teinté de banalités,
Je t'offre mon présent truffé de baisers.
Je n'ai point de coeur et je suis sans âme
Mais je sais au fond de moi que tu es Ma Dame.

Alexandre.






Citation:
C aline autant que redoutable guerrière
L' amazone à pas légers est venue à moi.
A ttirante Capitaine et Duchesse altière
I ndomptable maitresse m'offre des ébats.
R avissante créature au coeur de mon désert
E nlève moi jusqu'aux creux de tes draps...


Alexandre.




Citation:
Douces lueurs de l'aube sur la campagne inerte
Chants des oiseaux qui gazouillent à tue-tête
Brume légère qui flotte au-dessus des blés
La nuit s'étiole lentement et je vais me coucher.

J'écarte le pan de toile et entre dans la tente
Pour m'accueillir ton parfum aux senteurs entêtantes.
Je devine ta silhouette enroulée dans les draps,
Je me déshabille et je me glisse près de toi.

Baiser du matin sur une joue rose endormie
Caresses délicates sur ton corps assoupi
L'heure est à présent au repos du guerrier
Je m'endors dans tes bras, toi qui a chassé Morphée...

Alexandre.




Citation:
Soldats de Touraine,
Vils soudards de la Reyne
Soldats Auvergnats
Maudits serviteurs du Roy
Soldats Bourguignons
Dociles petits moutons
A tous les ennemis jurés du Berry
Moi le mercenaire ici je vous le dis
Venez boire jusqu'à la lie le calice
Sachez que sur vos tombes je pisse.

Alexandre.





Citation:
Lundi 28 Novembre 1459

Cajolement vôtre

Parties charnues et formes divines,
Gracieuses et rebondies je vous devine.
Fesses exquises et joliment galbées,
Dame, je vous propose de les dorloter.

Fragile arrière train tu t'assoies soudain
Un petit air de noblesse et hop sur un coussin.
Ne vous ai-je pas promis de tendres caresses ?
Je rêvais d'un massage sur ce bas rein de déesse.

Un défi est donc lancé et me voilà émoustillé
Des mains chaudes sur un popotin dénudé,
Une robe relevée et des doigts agiles et curieux
Un vrai délice que ce mets dodu et moelleux !

Fesses si bien dessinées et arrondies,
Les vôtres valaient bien une poésie.
Et même si l'on me trouve trop cavalier
J'aurai pris plaisir à les cajoler...

Alexandre.




Citation:
Berry

Berry, merci de m'accueillir en ton sein,
Moi le voyageur venu d'Autun.
J'ai parcouru chemins et prairies
Et surmonté la peur de la nuit.

Berry, offre moi tes mamelles
Comme la Rome éternelle.
Je m'y abreuverai doucement
Comme le font tes enfants.

Berry, vaillant et chahuté
Reste debout avec fierté.
Car personne, couronné ou pas,
Ton âme robuste ne détruira.

Alexandre.


Citation:
Souvent les gens veulent savoir
Mais pourquoi font-ils cela ?
Plus de bien, plus de mal, que du noir...
Au petit matin les cloches sonnent le glas.

Car le mercenaire travaille pour l'or
Il traverse les villes le bras armé
Il tue, il viole et il pille les trésors
Il laisse là une terre brûlée.

Mais parfois il offre son épée
Contre quelques écus, il se battra
Pour un Prince, pour son armée
S'il le faut au combat il périra.

Alors dans ses nuits d'ivresse
Dans une taverne où il se pose
Il cherche une fille pour des caresses
Il courtise, il entreprend, il ose !

Pour oublier l'odeur du sang un instant,
Il prend plaisir dans ses bras
Elle peut l'aimer ou le haïr en le giflant
Peu lui importe, il repartira...

Alexandre.


Citation:
Ma soeur ? non ! Masseur !

Il y a des demandes qui ne laissent point insensibles
Des appels au plaisir qui sont bien perceptibles.
Il fallait combler la Dame mais comment ?
Un massage de mon dos, dit-elle, suffira amplement...

Ainsi découvrit-il devant lui un joli dos dénudé :
Epaules délicates où était posée une nuque duvetée,
Omoplates saillantes d'un corps sculpté au féminin
Des courbes de rêve jusqu'au bas de ses reins.

Relevant toujours avec joie les plus sensuels défis,
N'ayant jamais peur de braver l'interdit
Mes mains se posèrent fermement avec chaleur
Sur ce corps de braise baigné de tant de torpeur.

Les doigts palpèrent la peau douce comme une pêche
Et ils s'attardèrent partout, sans que rien ne les empêche.
Les mains accompagnèrent les courbes magnifiques
Digne d'une déesse de la regrettée Rome antique...

Alexandre.



Citation:
Douces lueurs de l'aube sur la campagne inerte
Chants des oiseaux qui gazouillent à tue-tête
Brume légère qui flotte au-dessus des blés
La nuit s'étiole lentement et je vais me coucher.

J'écarte le pan de toile et entre dans la tente
Pour m'accueillir ton parfum aux senteurs entêtantes.
Je devine ta silhouette enroulée dans les draps,
Je me déshabille et je me glisse près de toi.

Baiser du matin sur une joue rose endormie
Caresses délicates sur ton corps assoupi
L'heure est à présent au repos du guerrier
Je m'endors dans tes bras, toi qui a chassé Morphée...

Alexandre.



Citation:
Sur l'air de "A la Claire Fontaine"

Ah ma Claire Capitaine, m'en allant guerroyer
Je l'ai trouvé si belle que je l'ai embrassé

Il y a longtemps que tu m'aimes, jamais je ne t'oublierai

Sous les feuilles d'un chêne j'ai rudement bataillé
Sur la plus haute branche, une corneille ricanait.

Il y a longtemps que tu m'aimes, jamais je ne t'oublierai

Chante, Auvergnat, chante, toi qui t'vante sans arrêt
Tu as le coeur à rire mais la gorge tranchée.

Il y a longtemps que tu m'aimes, jamais je ne t'oublierai

J'ai trouvé une amie, sans l'avoir mérité
Pour un baiser volé, je me serai damné.

Il y a longtemps que tu m'aimes, jamais je ne t'oublierai

Je voudrais que nos nuits durent une éternité
Et que dans tes yeux clairs je me laisse noyer.

Il y a longtemps que tu m'aimes, jamais je ne t'oublierai

Alexandre.

_________________

blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g



































Alexandre.


Dernières lignes écrites sur un vélin par le curé Alexandre. avant de succomber à l'épidémie qui ravagea Autun et ses habitants, le dixième jour du mois de janvier de l'an de grâce mil quatre cent soixante et un...


Informations sur Alexandre.

Créé(e) le 24 Octobre 2008

Alexandre. fête son anniversaire le 24 Octobre.

Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Duché de Bourgogne
Village : Autun

Niveau : 3 Eglise
Points de réputation : 255
Argent : 70

Alexandre. possède une fromagerie.
Alexandre. possède un culture du blé et un culture du blé.

Dernière connexion le 10 Janvier 2013




Profil RP

Alexandre. est né vers 1420, est Autunois et Bourguignon, et fier de l'être !

Curé d'Autun

Ma Marraine : Frimousse
Mon filleul : Rodolphe
Mes jolies filleules : Catherine2 et Actarusia

J'EMBRASSE BIEN FORT LEAPUCE - AURE - FRIM - YRYS - WILLAPARIS - ALUDRA - APHRODYTI - ANDAINE - AURYN - CAROTTE - LULUE - ELEANDIR - ESMERALDA - LENADA - DOMY - HELENE - SILENCE - JENNY - SEVA - TANBA - TINOU D'ANCESTRY - SEAWAX - DAME FRENEGONDE - CLAIRE_G - ESTAINOISE - ANGELYQUE - CALYPIGE - LISAA - RODOLPHE - GUENNIEVRE ET TOUS CEUX ET CELLES AVEC QUI J'AI EU LE PRIVILEGE DE POUVOIR JOUER

Maîtrise du latin : 76%
Maîtrise du grec : 85%
Maîtrise des langues modernes: 76%
Maîtrise de l'arabe : 0%

L'Église Romaine, fonctionnement et histoire : 58 %
Fondements de la morale d'Aristote : 100 %
Le bien : 50 %
La vertu : 26 %
L'intempérance et le plaisir : 16 %
La tempérance : 17%
La justice : 20 %
L'amitié : 20 %
Un septième truc : 11 %
Logique : 100 %
Les sens de l'Etre : 30 %
Le commencement du monde : 27 %
Théologie : science des causes premières : 20 %
Ontologie : science de ce qui est : 20 %

Vous êtes théologien de l'Eglise Aristotélicienne, Universelle et Romaine
Vous pouvez prêcher



"Ah ! J’ai du mal à terminer et à vous laisser là, car je ne peux me résoudre à m’arracher à cette douce ambiance mystique qui m’étreint à chaque fois que je me remémore ma jeunesse… mais à présent mes yeux sont fatigués, la lueur vacillante de ma bougie ne suffit plus à éclairer mon parchemin… ma plume tombe de mes doigts douloureux…

Et la nuit envahit ma cellule, me laissant seul, pensif, baigné de la douce clarté de la lune."

Samoht, 87 après Christos.




08/01/1461 04:04 : Santé : La douleur irradie tout votre organisme.

26/12/1460 12:12 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:12 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:12 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:12 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:11 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:11 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:11 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:11 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:11 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
26/12/1460 12:11 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

21/12/1460 12:58 : Victoire_von_dumb vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

19/12/1460 20:02 : Victoire_von_dumb vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
19/12/1460 20:02 : Victoire_von_dumb vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
19/12/1460 20:02 : Victoire_von_dumb vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

15/12/1460 14:54 : Lisaa vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris

14/12/1460 21:11 : Victoire_von_dumb vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

14/12/1460 21:11 : Victoire_von_dumb vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

14/12/1460 12:09 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

14/12/1460 12:09 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

14/12/1460 12:09 : Aure62 vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

13/12/1460 20:50 : Victoire_von_dumb vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !

03-04-1460 12:30 : Vous êtes nommé curé d'Autun par Monseigneur Yut

12-03-1460 04:13 : Vous avez donné un verre d'eau à un mendiant. Votre geste a été remarqué (+1 Point de Réputation)

04-03-1460 10:30 : Vous êtes nommé Diacre de la paroisse d'Autun par l'Archidiaconesse Chou.

10-01-1460 08:02 : Vous vous êtes recueilli sur la tombe d'un roi.

27-12-1459 : Votre amie Yrys vous offre la médaille d'Aristote.

23-12-1459 : Vous êtes nommé Bedeau de la Paroisse d'Autun.

16-12-1459 : Vous obtenez le diplôme de licence en théologie aristotélicienne au Séminaire Archidiocésain Saint-Bynarr de Lyon

18-11-1459 : Vous êtes baptisé en la cathédrale d'Autun par l'Archidiacre Chou en présence de votre Marraine Frim

23-09-1459 04:05 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
23-09-1459 04:04 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Agerad_ et de Agna .
23-09-1459 04:04 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Agerad_ et de Agna (coefficient de combat 8), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.

03-08-1459 04:04 : Vous avez engagé le combat contre Claudelle.
03-08-1459 04:04 : Vous avez frappé Sophie01. Ce coup l'a probablement tué.
03-08-1459 04:04 : Vous avez engagé le combat contre Sophie01.
03-08-1459 04:04 : Vous avez frappé Separate... Ce coup l'a probablement tué.
03-08-1459 04:04 : Vous avez frappé Separate... Ce coup l'a probablement tué.
03-08-1459 04:04 : Vous avez frappé Separate... Ce coup l'a probablement tué.
03-08-1459 04:04 : Vous avez engagé le combat contre Separate...
31-07-1459 04:05 : Vous avez frappé Choupe52. Ce coup l'a probablement tué.
31-07-1459 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Choupe52.
30-07-1459 04:03 : Vous avez frappé Dek. Ce coup l'a probablement tué.
30-07-1459 04:03 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bourbon.
13-07-1459 04:05 : Vous avez frappé Bahseth. Ce coup l'a probablement tué.
13-07-1459 04:05 : Vous avez frappé Bahseth. Ce coup l'a probablement tué.
13-07-1459 04:05 : Vous avez frappé Bahseth. Ce coup l'a probablement tué.
13-07-1459 04:05 : Vous avez été attaqué par Bahseth.

10-07-1459 04:06 : Vous avez été attaqué par l'armée "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Garcimore, l'armée "Ad Honores" dirigée par Obelix1er, l'armée "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor, et l'armée ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush.

09-07-1459 04:05 : Vous avez frappé Karine. Ce coup l'a probablement tué.
09-07-1459 04:05 : Vous avez frappé Karine. Ce coup l'a probablement tué.
09-07-1459 04:05 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Karine et de Faucon59.
09-07-1459 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor, l'armée "Ad Honores" dirigée par Burin_khazad, l'armée "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Garcimore, et l'armée ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush.

08-07-1459 04:05 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Valena de Deskoto de Maglina et de Lubiii.
08-07-1459 04:04 : Vous avez été attaqué par l'armée "Ad Honores" dirigée par Burin_khazad, l'armée "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Garcimore, l'armée "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor, et l'armée ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush.

05-07-1459 04:05 : Vous avez été attaqué par Ximon.
05-07-1459 04:04 : Vous avez frappé Hulrika. Ce coup l'a probablement tué.
05-07-1459 04:04 : Vous avez été attaqué par Hulrika.


06-07-1459 04:12 : Vous vous êtes levé du bon pied ! Vous êtes en forme et prêt à surmonter les épreuves de la journée !
06-07-1459 04:05 : Vous avez été attaqué par Isa..
06-07-1459 04:05 : Vous avez frappé Servalien. Ce coup l'a probablement tué.
06-07-1459 04:05 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Mathahari et de Servalien.

Vous appartenez à l'armée "Berrichonnae Libertalia"





15-05-1459 04:14 : Le vagabondage est interdit dans cette ville. Vous avez passé la nuit derrière les barreaux, comme une loque que vous êtes (-1 PR).



"n’oubliez pas, que chaque homme a aussi une individualité, chaque homme a son propre rapport avec Dieu et avec la nature. Aussi, pour ne pas oublier cela, et pour trouver en sois les ressources nécessaires à la réflexion, il plaît à Dieu que chacun puisse se retirer de temps en temps, au delà de la ville, afin de se retrouver en sois même, dans la prière et le calme, la quiétude et la concentration de son esprit."

Livre de Christos


Livre de la Création
Chapitre II - « La vie »

1 "Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite."


Livre de la Création
Chapitre IV - « Le Doute »

7 "Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création."

- Les 21 Logions de Christos.

Logion 9 : Parfois Christos nous conseillait : " Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. "


Lodovicus a écrit:
L’HUMILITE Ou la Fleur des saints.

"Qu’est ce que l’humilité ?

Humilité… humble… humilié… humus… Quel rapport entre ces mots ?

Qu’est ce que ce mot d’humilité qui fait peur en nous montrant un dépouillement extrême ? L’humilité est d’abord l’adversaire de l’orgueil, de la suffisance et de l’arrogance. Tout ces maux qui déforment notre don de soi à Dieu, ces maux qui proviennent de l’éternelle tentation de la Créature Sans Nom et qui nous font nous sentir supérieur et nous rebeller devant Dieu."







* Expéditeur : Aure62
* Date d'envoi : 05/12/1458 - 12:35:53
* Titre : A fond de cale

* Alex rhabille-toi
Je te l'ordonne
Alex relève-toi
Prends ma main
Fuyons debout
La meute des vilains.

Volage et volatile
Enjôleur aimant subtil
Bourre aux coeurs en ébats
Maintes fois ta porte déroba
Je l'acceptais alors
Puisque tu me revenais
Je l'acceptais encore
Puisque je t'aimais.

Alex rhabille-toi
Je te l'ordonne
Alex relève-toi
Prends ma main
Fuyons debout
La meute des vilains.

En disparaissant tu me crèves
Pense à celles qui portent haut ton glaive
Ne les déçois point
Ne les trahis pas
Ne les sacrifie pas
A ces vils ingrats.
Pêcher d'orgueil est assassin parfois
Déserter c'est tuer l'histoire crois moi.

Alex rhabille-toi
Je te l'ordonne
Alex relève-toi
Prends ma main
Fuyons debout
La meute des vilains.

Aveuglés par leur vindicte
Ils n'ont pas vu qu'ils atteignaient un roi
Notre enjoueur en berne
Notre quinte des tavernes
Notre trousseur de jupons
Erre, batailleur vagabond
Notre amuseur des bas-fonds
Notre atout coeur à doux rebonds

Alex rhabille-toi
Je te l'ordonne
Alex relève-toi
Prends ma main
Fuyons debout
La meute des vilains.

Alex mon Qui Chotte en hoqueton
Mon héros Commandeur
Notre amuseur de tourner en rond
Mon amant baladeur
Je te veux dans le feu
Dégrise-toi, reviens deux.
Au temps, libre de vivre
Aux gens, pas de mourir.

Alex rhabille-toi
Je te l'ordonne
Alex relève-toi
Prends ma main
Fuyons debout
La meute des vilains.

Mon fétu de paille
Ne t'enflamme que pour moi.
Je t'attendrai dans dix levers de lune
Je t'attendrai dans le souffle du vent
Mon Qui Chotte, quitte ou hune
Je hurlerai aux loups : à la quitte à la une
A la une il se cache
A la deux il s'efface
A la trois il est là

Alex rhabille-toi
Je te l'ordonne
Alex relève-toi
Ou je t'assomme.

Aure


* Expéditeur : Aure62
* Date d'envoi : 08/12/1458 - 01:13:57
* Titre : J'allume haut les cierges

* J'allume haut les cierges
Et les yeux dans l'effroi
Les doigts transis de froids
Le souffle à bout de berge
Je coule.

Quand on devient banquise
Et part à la dérive
Quand sombre l'heure exquise
Que reste-t-il à vivre ?

Que reste-t-il de lui ?
Dans la nuit qui s'enlise
Dans ce maudit vaisseau
Où est donc le hublot
Où vacillent nos mots ?

J'ai le pied qui s'démaille
J'ai la tête en chamaille
Et le poing qui bataille.
Il n'y a plus que l'ombre
Quand on est fort en cale
Il n'y a plus que l'ombre
Quand d'enfer on dessale.

Moi je voudrais ses mains
Pétries comme bon pain
Moi je voudrais sa voix
Et nos rires en éclats.

Tout ce qui m'ensouche
Un dernier bouche à bouche
Un dernier touche à touche
Que reste-t-il de lui ?

Les fantômes tétanisent
Comme les mauvais génies
Poussant sur la banquise
Tournefourchent le banni.
Dans ce nouvel enfer
Dans le vide à l'envers
Que reste-t-il de lui ?

Que reste-t-il de nous ?
De nos bals à deux sous
De la belle à la bête
Et dans ma peau défaite
Je tremble de son absence
Je meurs de son silence.

Que reste-t-il de lui ?
Un amour qu'on chérit
Dans un pli de l'oubli.


Oh Madone écoutez ma prière !
Par tous les Saints et la Vierge bénie
Pitié pour nous manants de la misère
Rendez-moi Jacquescouille, l'amant maudit
Mon unique, ma fripouille, mon Alex, ma chimère.

Ecoutez ma prière
J'allume haut les cierges
Et je prie qu'il revienne.


Aure







Liste des villages visités :

*Comté d'Armagnac et de Comminges
-Auch
-Lectoure
-Muret
-Saint Bertrand de Comminges
-Saint-Liziers

*Comté d'Artois
-Arras
-Azincourt
-Bertincourt
-Péronne

*Comté de Béarn
-Lourdes
-Tarbes

*Comté du Languedoc
-Carcassonne
-Narbonne
-Béziers
-Montpellier
-Nîmes
-Uzès

*Comté de Toulouse
-Albi
-Toulouse
-Castelnaudary
-Castres
-Foix

*Comté du Limousin et de La Marche
-Bourganeuf
-Guéret
-Limoges

*Comté du Périgord
-Castillon-le-Bastaille
-Bergerac
-Sarlat

*Comté du Poitou
-La Rochelle
-La Trémouille
- Poitiers

*Duché d'Anjou
-Angers
-La Flèche
-Saumur

*Le Grand Duché de Bourgogne
-Autun (mon village natal)
-Tonnerre
-Cosne
-Nevers
-Macon
-Dijon
-Sémur
-Chalon

*Duché du Lyonnais-Dauphiné
-Montélimar
-Valence
-Vienne

*Duché de Bretagne
-Treguier
-Vannes
-Rohan
-Rieux
-Saint-Brieuc
-Nantes

*Duché de Champagne
-Compiègne
-Reims
-Sainte-Menehould
-Troyes
-Varennes

*Duché de Guyenne
-Montauban
-Cahors
-Agen
-Marmande

*L'infâme et pitoyable Duché de Normandie
-Honfleur
-Dieppe
-Fécamp

*Duché de Touraine
-Chinon
-Loches

*Duché du Berry
-Bourges
-Châteauroux
-Saint-Aignan
-Sancerre

*Duché du Bourbonnais-Auvergne
-Bourbon
-Aurillac
-Montpensier
-Clermont
-Murat
-Montluçon

*Ducato di Milano
-Alessandria della Paglia

*Ducato di Modena
-Massa (Glycera effervecente !)

*Duché de Savoie
-Belley
-Bourg
-Chambéry

*Franche-Comté
-Saint-Claude
-Poligny
-Dole

*Repubblica di Genova
-Genova
-Chiavari
-La Spezia
-Luni

*Repubblica di Siena
-Grosseto

*Repubblica fiorentina
-Pisa
-Livorno
-Volterra (Repose en paix Arthur)
-Piombino (Eleandir, Marquise des Anges)

*Schweizerische Eidgenossenschaft
-Sion
-Lausanne
-Genève
-Annecy

*An Mumhain
-Inis
-Luimneach
-Imleach
-Lios Mór
-An Caiseal
-Port Láirge

*Cúige Chonnacht
-An Gort

*Laighean
-Cill Chainnigh

*Condado do Porto
-Porto
-Chaves
-Bragança
-Miranda

*Condado de Coimbra
-Aveiro
-Coimbra
-Leiria
-Alcobaça
-Viseu
-Lamego

*Condado de Lisboa
-Santarem
-Montemor
-Evora
-Elvas (http://img89.imageshack.us/img89/9427/miniosamigosdeelvas1.png)

*Corona de Castilla y Leon
-Aranda de Duero
-Osma

*Reino de Aragon
-Monzon
-Huesca
-Jaca

*Principado de Cataluna
-Lérida
-Tarragona
-Barcelona



Profil HRP

alexandre.autun@live.fr



Centres d'intérêt

Le Très-Haut



Informations HRP

Genre : Homme




Les dernières personnes à avoir fait confiance à Alexandre. :

Patou22
Frim2811
Helene40
Julianna

_________________

blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g
--Aure62


L'amour est rédempteur, la douleur létale
L'amour est rédempteur, la douleur fatale.


Un corbeau de l'hiver vient visiter ma nuit
Se pose sur ma couche, me glace à l'infini.
Il piquefourche ma peau, ma bouche
Et transperçant mon corps, il m'éclate les os.

J'ai la fièvre, j'ai le gel.
En sommeil je tressaille
Sous le coup de la faux.
Et dans un dernier râle
Je le vois mon Alex
Il agonise, génuflexe.
L'épidémie s'est abattue en cathédrale.
Mon homme expire seul gisant dans dégueulis.

Alex, Alex, je crie ton nom, j'écris ta vie.

Je te donne baiser
Toi mon trublion né
Mon ange désincarné
Mon voeu sans chasteté
Mon âme dérobée.

Tu me portas caresse
Tu me courus lapin
Tu me coulas ivresse
Tu allumas matins
Et sublimas nos ciels.

Il n'était que sourire
Il n'était que partir
Je vous parle de l'amant, du soldat,
Du vagabond, du prêtre
Je vous parle de paille à taverne,
De lame à ciboire
Que de lieues parcourues, que de folles histoires !

Dites-moi, ô Aristote
Qu'il va nous revenir
Que de ce mauvais songe
Je vais me réveiller
Qu'au manège enchanté
Alex va m'emmener.

Mon sang est d'encre
Je cogne poings
Il me faut entendre battre son coeur
Il me faut lui pincer fesse
Aller boire à sa chapelle.
Haut, Très Haut
A votre Grande Miséricorde, je me remets.

Aure
--Alexandre..
Thiers le dix-septième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante et un.



Alexandre. revint à l'église pour la prière dominicale dans l'espoir quasi certain d'assister à la messe traditionnelle.

Hélas ! Pas âme qui vive était au rendez-vous de la prière en communauté et rien ne semblait présager d'une quelconque cérémonie.

Il fila donc à travers la nef en se signant devant l'autel puis il repéra la porte de la sacristie qu'il ouvrit et où il pénétra après avoir frappé à la porte sans réponse.

Il examina la petite pièce et il trouva des livres anciens manuscrits qu'il déposa sur la petite table de bois. Il prit une chaise faite aussi de bois et de paille et il commença à lire les écrits des anciens vicaires des lieux :

Citation:
"...Le nom de Thiers serait d’origine celte, il signifie la maison du chef. Au Ve siècle, Sidoine Apollinaire mentionne la cité de THIERNUM située aux environs de l’église Saint Symphorien. Grégoire de Tours cite un TIGERNUM CASTRUM (un château fort de Thiers) situé à l’emplacement du Pré de la Foire.

Il signale aussi l’existence à Thiers de deux édifices religieux, l’un dans la plaine: l’église dédiée à Saint Symphorien, l’autre sur la colline: dédié à Saint Genès.

En effet selon toute vraisemblance, le site primitif de Thiers se situe entre l'espace Pré de la Foire et le monastère lui même. Cet endroit est un lieu d'échange entre la plaine et la montagne facilitant la circulation des marchandises.

Au Xe siècle, Thiers est une baronnie détachée de la terre comtale d’Auvergne, qui subit comme dans toute la région les invasions sarrasines poussant les Thiernois à établir sur l'éperon rocheux le premier noyau urbain autour du château seigneurial ainsi que de l’église Saint Genès..."



Citation:
"...C’est en ville basse, sur la rive gauche de la rivière torrentueuse, là où la vallée s’élargit vers la plaine, que débute l’histoire connue de Thiers.
Un bourg mérovingien, sans doute déjà réputé pour ses foires, s’agrège autour d’un lieu de culte qui veille sur les reliques de saint Symphorien. Détruite dans la première moitié du VIe siècle, Thiers est reconstruite et s’agrandit en rive droite, sur l’éperon rocheux. Ce choix défensif fonde l’essor de la cité médiévale. Tandis qu’au bord de l’eau, le site primitif passe dans l’orbite de Cluny, la ville haute s’organise, autour de l’église
Saint-Genès et du château féodal des seigneurs de Thiers.
Au point de contact de l’Auvergne et du Forez, passage obligé entre Lyon et Clermont, les seigneurs de Thiers sauront nouer des alliances propices et garantir leur indépendance. Cette résistance a dû conférer aux Thiernois (qu’on appelle aussi les Bitords) leur singulier caractère frondeur..."


Il aimait découvrir les écrits des anciens et les trésors que recelaient ces grimoires qui sentaient l'humidité et l'encre sèche.

Quand il en eut assez il referma le livre et le replaça à sa place exacte en prenant soin de ne rien déranger. Il se dit alors que les cloches de l'église n'avaient encore point sonnées et il décida de prendre l'initiative de le faire.

Il retourna vers l'entrée de l'église et il s'empara de la grosse corde raide en chanvre avant de tirer de haut en bas pour faire bouger le balancier.

L'effort étant continu et soutenu il commença à entendre les cloches tinter au-dessus de lui et il sentit ses pieds commencer à décoller du sol, son corps emporté par le poids des lourdes cloches.

Peut-être que le curé du village ou le diacre serait tiré du lit et de leur grasse matinée....

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Thiers le vingt-quatrième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante et un.



Alexandre. pénétra dans l'église désespérément vide même le dimanche...

La gangrène nommée Eusaias contaminait-elle déjà tous les Comtés et Duchés du Royaume ?

Le Sans-Nom avait réussi à introduire un loup dans la bergerie, élu par des brebis stupides et bêlantes.

La messe du dogme aristotélicien n'avait donc plus lieu à Thiers et les prières au Très-Haut étaient déjà oubliées des paroissiens qui n'oubliaient cependant jamais de remplir leur bourse d'or comme si ce fut la seule religion qui comptait à présent.

Pourquoi ne pas suivre l'exemple du Roi félon et rat en effet ?

Il incarnait pour tous la réussite suprême assise sur un passé de brigand qui lui avait permis d'amasser sa fortune, puis par des voies politiques corrompues où il s'était fait élire Duc de pacotille en n'oubliant pas de piller les caisses à la barbe de tous.

Il avait vendu son âme au Malin en s'alliant avec les hérétiques afin d'obtenir des voix supplémentaires aux élections.

Oui... Un roi élu... Ne naissions-nous pas de sang royal naguère ? N'y avait-il pas qu'un seul élu par Dieu et par hérédité ?

A présent Eusaias conduisait les Ordres Royaux (même les "aristotéliciens") à lutter contre les poches de résistance de Réformés remplis d'espoir de reconnaissance et d'indépendance.

Ah les Ordres Royaux ! On savait les "Teutons" abrutis et mulets depuis toujours mais les autres ? Comment se faisait-il qu'ils proclamaient allégeance à pareil souverain ? N'avait-on plus d'honneur dans ces grands Ordres de Chevalerie ? Etaient-ils obligés d'assouvir les envies de sang du félon en passant la moitié de l'Anjou et de la Bourgogne par le fil de l'épée ?

"Mon Dieu ! Faites que les oeillères que portent ces Ordres Royaux tombent au sol et que se réveillent en leurs maitres la Foi et la Dignité qui ont fait leur réputation !"

Alexandre. se perdait dans ses folles pensées quand il décida d'avancer vers le choeur de l'église et de s'agenouiller devant l'autel. Sa soutane s'étala sur le pavé froid du sol gris et ses mains se joignirent pour ne former qu'un seul poing.

Il ferma les yeux et pénétra dans une profonde ferveur avant de réciter le Crédo :



Il se releva et se signa avec un regard vers la croix aristotélicienne.

Il eut furtivement la vision d'Eusaias crucifié sur cette croix, mains et pieds cloutés...

Il n'y avait pas à dire, les Romains de l'Antiquité n'avaient pas leur pareil pour rendre la justice...

Il sortit de la petite église et se rendit à la taverne pour y boire un peu de cervoise tiède...



...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre
...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho

















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