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[RP]Dieu reconnaîtra les chiens! L'impôt léonin

Zarathoustra
Le groupe "Mon poing dans ta gueule"; dont faisait partie Zarathoustra, s'était placé en embuscade sur le bord d'un chemin, dans un coin tranquille. Trop tranquille sans doute, car nul bon bourgeois satisfait, ni plus qu'évêque qui partait avec la caisse ne se pointait, ainsi qu'il l'eût souhaité.

Il envisageait d'apprendre à ses compagnons les règles du chi fou mi à l'Aquitaine afin de jouer son tour de vaisselle, quand une silhouette se profilait enfin. Il rajusta sa liquette, empoigna sa sica et s'interposa devant la personne.


Salut, voyageuse. Nous sommes soldats de l'armée réformée universelle, et nous allons te déposséder de tous tes biens, car tel est notre devoir. Tu as eu le malheur de choisir de poser tes pieds sur la terre de Bourgogne, qui a déclaré la guerre à la Réforme, et le moment est venu d'en payer le prix. Si tu n'opposes pas de résistance, nous te laisserons partir en paix, car notre vocation n'est pas d'occire des innocents.
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Eins thut Noth.
Karel
La Bourgogne, finalement, c'était pas si bien que ça, Sémur en particulier: le galeux commençait à crever la dalle! il était temps de partir... La question était de savoir où!
Calcul scientifique rapide: au sud il fait chaud et on dort toute la journée; au nord, on est riche. Après ces deux vérités énoncées, le bâtard décida de se diriger vers la Normandie, prospère et pacifique...


Haaa!

Punaise il venait d'où lui? peut-être quelqu'un qui allait enfin lui filer à bouffer?
Mhh... vu ce qu'il tenait dans les mains... pas gagné! A moins qu'il n'ait un rôti à découper?

Bah, c'était mieux ainsi, il expliquait le but de sa visite...

Le galeux était furieux qu'on le prenne pour une fille, il avait bien envie d'ôter sa capuche, mais ayant honte de son corps malingre, et malade, il préféra s'abstenir... Et c'est la voix tremblante qu'il répondit:


J'suis pas une gonzesse, norf de norf!

Épis j'ai l'air d'avoir un sou en poche? C'quoi l'impôt léonin d'abord? Et l'armée universelle? Jamais entendu parler d'tout ça, et vos réformes, si vous voulez les faire passer, c'pas en carottant les pov' types comm' moi qu'z'allez corrompre que'qu'un!

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Zarathoustra
Zarathoustra soupira. En fait de gras évêque, ils étaient tombés sur un manant au langage châtié et à la voix de chèvre. Les voies du Très Haut sont impénétrables. Il tourna son regard vers les taliban, dépité. Ce n'était pas non plus une femme. La capuche l'aura trompé.

Nous ne voulons corrompre personne. La corruption n'a pas besoin de nous pour s'étendre partout, regarde donc autour de toi, dans ton village, dans ton église!

La Réforme est la religion de ceux qui se veulent débarrasser des curés, des évêques, et qui veulent entretenir un lien de simplicité et de vérité avec le Très Haut, sans intercesseur. C'est pourquoi tous les dirigeants de toutes les terres soumises à Rome lui font une guerre sans relâche, et pourchassent assidument ses adeptes. L'impôt léonin est notre manière de montrer à ces dirigeants qu'ils ne connaîtront jamais la paix tant qu'ils ne secoueront pas le joug romain, et à leurs électeurs qu'il vaut mieux y regarder à deux fois avant de se laisser, par ignorance ou feignantise, diriger par de telles cliques de sournois. L'armée réformée universelle est constituée de tous ceux qui ne veulent pas se résigner à cet état de fait.

Maintenant, joins-toi à nous, manant, et relève la tête, ou passe ton chemin. Nous avons à faire.

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Eins thut Noth.
Karel
[Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente...]

Punaise! Il était tombé sur quoi là? des anar'? Le bâtard qui rêvait d'enflammer les foules en devenant curé, sauver des milliers d'âmes se vouta un peu... Défendre sa foi? A priori, ils avaient la même... Défendre Rome? bof... Il s'en fichait un peu de ça... c'était lointain... Restait l'idée des intercetruc... Mais il ne savait pas ce que c'était, et le type en face avait une lame, donc il valait mieux ne pas le mettre en colère...

Le suivre? A priori, il brigandait... On l'avait bien pris pour un brigand à Sémur, avec ses haillons, et son langage de cul-terreux? Oui, mais brigander c'était prendre des risques, et l'amnésique sentait qu'il était lâche... S'il se souvenait de tous ses actes idiots sous les remparts de Lodève, ou en Berry contre les royalistes, et même en Normandie, lorsqu'il était capitaine du Quatrième Corps, peut-être qu'il aurait rejoint ces gens?


Heu ben heu... J'sais pas m'batt'! Et j'comprends rien de c'que vous racontez pour êt' franc...

Z'allez 'ttaquer la Bourgogne? norf de norf! Et vous craignez pas que...


Oups! Pas la peine de lui rappeler que maintenant qu'il savait, il était un témoin gênant qu'il était très facile d'éliminer...


que... heu... y vous mett' la raclée?
Moi j'ai des priorités plus importantes, comm' trouver à bouffer!


Désignant une plante à ses pieds...

J'suis sûr qu'ça, ça irait trop bien sur une tranche de pain qu'z'auriez la bonté d'me donner?

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Zarathoustra
Zarathoustra regardait curieusement l'amateur de sandwich aux orties.

Nous n'attaquons pas la Bourgogne, c'est la Bourgogne qui nous attaque. Et qu'avons nous à y perdre? Que la Bourgogne -c'est-à-dire les quelques possédés qui la dirigent- brûle tous les Huguenots, et lance chaque année une croisade contre Genève, sanctuaire des Réformés? C'est déjà le cas. Nous n'avons rien à perdre, et Deos est avec nous.

Il prit une miche de pain dans sa musette, et la lui tendit.

Prends. Averroes, le troisième prophète, que trois fois trois cent vierges aux dents de nacres chantent ses louanges pour l'éternité, a écrit:

"Le fidèle devra pratiquer l'aumône envers les vagabonds et les indigents aussi souvent que sa condition le lui permettra. Et c'est sans ostentation aucune qu'il le fera car l'Unique voit tout et sait tout".

Prends, et mange. Et si tu acceptes ton sort de misérable, fuis! Car ton destin est funeste.

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Eins thut Noth.
Karel
Plus que la peur, c'était la curiosité qui le piquait maintenant... qui était ce Averrotruc?
Il prit l'ortie à pleines mains, la fourra dans la miche, et commença à mâchonner le tout, sans aucune sensation de piqure... La lèpre le gagnait-elle? Peut-être, mais comme il ne connaissait rien en maladies, il n'y songeait pas...


Mhh... scronch... ch'est qui ch'troichièm' prophèt'?
Ch'ai chamais entendu dire cha!

Mhh! Gloups!


Ca faisait du bien de se remplir un peu la panse... Une autre? Après tout, si le type avait voulu le buter, il ne lui aurait pas donné à manger! En même temps, nul doute qu'il ne fallait pas trop l'embêter...

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Zarathoustra
Désolé, j'ai demandé le placement du post de JD Tullia. Il ne faut pas exagérer, Zarathoustra et ses amis sont embusqués et armés, ils ne sont pas sur la place du village en train de conter fleurette.


L'homme n'avait pas fui. Soit il n'acceptait pas son sort de misérable, soit il était tout à fait idiot. Ce qui ne semblait pas impossible, mais va savoir.

Averroes est le troisième prophète, grande est sa gloire comme l'étoile au firmament. Christos et Aristote sont les premiers. Tels des chacals, les suppôts de l'Eglise dite aristotélicienne orthodoxe ne reconnaissent pas Averroes. Grande est leur erreur et tromperie, puisse Deos les pardonner et leur accorder le Salut. Le seul aristotélisme véritable est l'Aristotélisme réformé, le reste n'est que billevesées. Christos, Aristote et Averroes sont ses prophètes.

Il paraissait à Zarathoustra que le gueux aurait bien engouffré une autre miche. Mais dans ce monde, le pain c'est du temps. Et Zarathoustra et ses amis n'en avaient guère.

Mais il me semble que c'est la bouffe qui t'intéresse, bien davantage que la chose spirituelle. Et c'est bien naturel, en ces lieux de misère où le pauvre en est réduit à mendier son pain ou à crever de faim. Mais chaque chose en son temps. Si ça t'intéresse, rends-toi à Genève. Tu y nourriras ton corps et ton esprit a satiété, et ne resteras pas pauvre longtemps. On y pratique le jour des humbles. Si tu t'y rends avant ce vingt-et-unième d'octobre, tu pourras y assister au grand tournoi.. Peut-être y apprendras-tu à te battre. Et ce sera bel et bon pour toi, car ce monde est violent.

Tu as mangé. Maintenant, va-t-en. Puisse Deos t'accompagner et éclairer ton esprit.

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Eins thut Noth.
Amsterdam
Amsterdam s'était cachée derrière son arbre pour surprendre le chaland.
Une demoiselle...car de loin on aurait juré une demoiselle, je vous assure...donc, la pseudo demoiselle se pointe, et Zara se lançe seul sur la route pour montrer au talibs de quelle manière procéder:

1°) On saute sur ses pieds au milieu du chemin
2°) On pointe sa sica sur la jugulaire de la victime
3°) On se présente gentiment
4°) On taille la bavette
5°) On peut même se faire un petit pique-nique
6°) .......

Amsterdam, le carnet à la main note tous ces petits détails qui font la réussite d'une opération. En nota bene, elle souligne le fait qu'il est important d'avoir une tranche de pain dans ses poches. En sachant que l'Homme est un être animal, et qu'un de ses instincts premiers est de manger, cette tranche de pain, même rassie, peut toujours servir... la preuve, cette nuit même.

En attendant, Amsterdam voudrait bien participer. Elle sort donc de ses fourrés pour aller rejoindre Zara et la demoiselle qui est finalement trop barbue pour en être une, quand elle tombe nez à nez avec une blonde! Une vraie celle-ci, seule, et toute égarée...Pauvre jeune fille!


"Oh oh...Bonjour demoiselle! Vous savez qu'il n'est pas prudent de voyager sur ces routes la nuit? Surtout seule comme vous l'êtes!
Bon...ne bougez pas!"


Notre talib sort ses dernières notes, qu'elle relit rapidement, puis pointant son épée sur la blonde voyageuse imprudente, elle déclame avec éloquence, comme Zara quelques minutes plus tôt:

"Salut, voyageuse. Nous sommes soldats de l'armée réformée universelle, et nous allons te déposséder de tous tes biens, car tel est notre devoir. Tu as eu le malheur de choisir de poser tes pieds sur la terre de Bourgogne, qui a déclaré la guerre à la Réforme, et le moment est venu d'en payer le prix. Si tu n'opposes pas de résistance, nous te laisserons partir en paix, car notre vocation n'est pas d'occire des innocents."


Doucement, et avec un sourire poli, elle lui arrache la petite bourse maigrelette qui pendouille mollement à sa ceinture.

" Je vous souhaite un bon retour demoiselle. Soyez plus prudente la prochaine fois, car les routes sont parfois mal famées. Il serait stupide qu'une mauvaise aventure arrive à une jeune fille telle que vous.
Je vous remercie encore une fois pour l'aide si gentiment apportée à la Réforme.
Rentrez vite chez vous. "


Amsterdam rangea la maigre bourse dans sa poche, repoussa la jeune fille pour qu'elle file vite d'ici, et se positionna à côté de Zara, face au barbu. D'un signe de tête, elle salua gentiment le barbu, attendant la suite des opérations.
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________________...musique!!! ..._______________________
Zarathoustra
Pendant que mangeait l'affamé, Zarathoustra observait Amsterdam prélever l'impôt sur une malheureuse passante. Tout en douceur, c'était beau à voir. Sans haine et sans passion triste, c'était ainsi que marchaient les soldats de l'armée réformée universelle.

Mais l'affamé semblait avoir décampé ainsi qu'on le lui avait demandé. Et c'était une bonne chose, car bientôt d'autres passants s’apprêtaient à passer, et les percepteurs à accomplir leur tâche. Nul ne fit fortune cette nuit-là. Comme butin, le groupe partit avec l'ire d'un contribuable et une poignée d'écus. Et une charrette, pour l'un d'eux. Pour exprimer le transport, c'est bien, une charrette.

Les mots doux d'un contribuable vexé, c'est irremplaçable, ça vaut tout l'or du monde. Mais celui-ci manquait sans doute d'inspiration pour donner à sa colère de la consistance.

On a les contribuables qu'on mérite.

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Eins thut Noth.
Karel
Il semblait mater l'autre personne qui avait l'air de soulager la bourse d'une villageoise... Le bon moment pour décamper!

C'est ce qu'il fit, mais pas trop vite, parce qu'il avait l'estomac plein... Et que courir, ça faisait gibier, et qu'on risquait de le tirer ou courser comme un lapin!

Une fois qu'il fut éloigné d'une centaine de pas, il cria...


Au plaisir! Merci pour l'pain!

Ben oui, pas fou, si d'autres types se cachaient dans les fourrés, il risquait de prendre sévère!

Restait une question: fallait-il prévenir les autorités?

Les autorités... Qu'avaient-elles fait pour lui? Méritaient-elles d'être prévenues?
C'est en réfléchissant à cette question qu'il retourna en direction de Sémur...
Triela
Triela passait par là. Quelle idée ! MAIS QUELLE IDEE ! De passer par là... Elle qui avait hésité entre deux chemins avait opté pour le moins bon bien sûr. Elle n'avait qu'un baluchon de vivres, et une bourse malgré ce qu'on pouvait en dire, conséquente pour son niveau social. Elle ruminait d'affreuses idées, nourrissait une rancoeur toute intime; mais surtout livrait un combat intérieur entre les deux choix qui s'offraient à elle et qui ne manqueraient pas de changer sa vie, déjà toute bouleversée.

De toute façon, là, elle avait tout. Tout pour quitter cette terre devenue dans son esprit embuée par la tristesse et la rage tout simplement inqualifiable. Elle était même certaine qu'il s'agissait là des derniers pas qu'elle faisait en Bourgogne. Aussi, songeuse mais sans le moindre sourire, elle avancait.


"Oh oh..." Zut. Elle n'avait entendu personne, et encore moins vu. La jeune femme qui se tenait devant elle sortait manifestement des fourrés. Triela était manifestement surprise, elle fronça les sourcils; serrant un peu plus fort son balluchon devant le discours inquiétant de la femme. Mais lorsqu'elle sortit une épée, le regard de Triela s'abaissa. Elle recula d'un pas, manifestement effrayée; et ôta son baluchon qu'elle laissa tomber aux pieds de la personne.

Le discours l'interpella; particulièrement l'utilisation du "nous" alors qu'elle ne voyait qu'une seule personne face à elle. Elle comprit vite qu'elle avait à faire à des réformés... Bien que ceux-ci n'avaient pas l'étoffe de Medso, qu'elle connaissait pour avoir discuté avec lui de cette réforme qui l'avait tant intrigué. Cela dit, la partie "si tu n'opposes pas de résistance" la fit malgré elle sourire. Sourire qui disparut lorsqu'elle arracha la bourse quand même bien pleine qui pendait à sa ceinture... C'est qu'elle aurait pû la détacher ça aurait éviter de casser la corde. Tiens et v'la que le deuxième se pointait. Ah ouais, le 'nous' s'expliquait...

"Bonsoir à vous soldats. Pas d'efforts à fournir avec moi, je ne me défendrais pas. La violence n'amène qu'à la haine. Et seule la haine peut justifier la violence." Parole prophétique ? Parole d'paysanne qui veut se donner un air d'érudit ? Parole mûrement réfléchie ? Dur à dire.

Triela était maintenant un pas en arrière, arme pointée sur elle et dépossédée de ses biens. Elle eut un léger soupir en comprenant que son départ de la Bourgogne allait s'avérer plus difficile que prévu. Après qu'on lui ait poliment enjoint de quitter le sentier, elle prit néanmoins la parole; et sans bien comprendre pourquoi elle afficha ce faible sourire, elle inclina néanmoins la tête.

"Je serais plus prudente en effet. Mais voyez-vous, les mauvaises aventures me traquent il faut croire. Je vous en prie pour mes économies. De toute façon je ne crois pas avoir le choix... Coup d'oeil à la lame et à l'assurance des deux compères. Non manifestement je n'ai pas le choix. Pardonnez-moi si je vous paraît un peu lente, c'est la fatigue probablement. Un haussement d'épaules, un pas en arrière, capuche rabattue sur sa tête; puis une dernière prise de parole. Dites-moi, puisque vous m'avez déjà tout pris, auriez-vous l'amabilité de m'indiquer le plus rapide chemin pour quitter la Bourgogne ? Je crains que ma carte ne soit demeurée dans mon ancienne masure..."

Petit sourire sincèrement gêné, c'est que pour elle; elle était plus à ça près. Déménagement, démission, brigandage, blessure... Autant demander son chemin.
--La_potiche
Soupesant la bourse bien remplie au regard de la chétive créature qu'elle avait en face d'elle, La potiche l'observait en silence.
Elle n'avait même pas l'air d'être surprise de sa mésaventure, comme si elle avait l'habitude que toutes les misères du monde lui tombent sur la tête, et l'arrivée du Fléau derrière elle ne lui tira aucune réaction ! Son discours lui-même ne laissait transparaître aucun sentiment.

La potiche eut néanmoins la bonne idée de ne pas relever l'ironie de sa question avant de lui répondre :


Deos nous a donné Sa lumière, et même un phare pour qu'elle porte plus loin ... Vas vers le sud-est et rejoins Genève. Tu y trouveras tout ce qu'il faut pour le salut de ton âme et le bien-être de ton corps.
A genève, les humbles sont les bienvenus et les faux-prophètes ne t'asserviront plus. Tu trouveras ta place au bord du lac et tu aimeras la liberté qui rêgne au pied du Salève.


Donnant à la jeune femme une des cartes qu'elle avait dans son sac, La potiche s'enfonça dans la forêt, la laissant seule, sur le sentier, face à ses choix.
--Le_fleau
[Les violences de l'automne - All zippers down! (bah oui une autre chanson, celle là de Stefie Shock!)]

La Potiche avait montré l'endroit... Un coin où l'on pouvait voir, le coude à la route et la forêt pour la décampe... Bref un quoi charmant où se traîne dans l'ombre un sombre Fléau qui attend de faire son oeuvre. Avec un peu de chance, l'Impôt Léonin serait prélevé avant que tous les gentils gardes bourguignons se lancent sur les routes... Déjà les rumeurs parcourraient aux chômières la venue du Lion de Juda. L'Armée Universelle avait fait bonne route et maintenant il était temps pour eux de faire la sombre besogne... Qui allaient-ils croiser cette nuit?

Les paranos solitaires les granos zen,
Et les autres seront donc clairs,
Lançons grenades en cavalcade,
Buvons peinards, butinons ,
Clés en main mais portes en l'air les forteresses,
Schzling! Comme du verre ,
Écoute-moi ça ça tombe bien!

Oh yeah! Y'a de tout en Bourgogne... Fief si corrompu par sa Noblesse... Le berceau de Son Altesse... Des soutânes Rômanesse... Buvons oui! Buvons à ce terroir qui n'a de bon que la vignasse de ses côteaux! De quoi mettre en rogne la populasse... Un jour peut-être celle-ci comprendrait peut-être la Réforme?! Peut-être que ces gens comprendraient que l'homme est égaux... Que la naissance n'est gage de rien! Un jour ils se dresseront clés en main et portes en l'air les forteresses! De ces palais de nobles ils iront cherchés à améliorer humblement leurs conditions de mendiants... Et ces richesses.... Si précieuse comme le verre...

Et dans l'ombre se terre le Fléau... Dans l'ombre le regard surveille et la Potiche remarque aussi le qui-va-là. Une demoiselle, de bonne condition visiblement. Une demoiselle qui s'est vu trompé par le faux discours de cette noblesse manquant à leur devoir de protéger leurs fiefs bien trop occupé à faire des guerres et croisades futiles! Qu'est-ce que le peuple en a à faire de tout cela?! Rien... Mais comme la demoiselle était sur le chemin, écoute moi ça comme ça tombe bien!!


Y'a des P-O-U-R-R-I-S .
Et des questions posées de peur d'avoir à fixer l'horreur,
Y'a là-bas des files ,
Des filles rongées par les klaxonneurs,
Ces cibles si magnifiques,
Qu'on les enlève,
Qu'on les défasse,
Je suis affable, je suis sauvage,
Je suis au vif mais bon pourtant,
Et subtil et de mon temps,
À date ça m'arrange si souvent,

Et la demoiselle qui s'avance dans la gage aux lions... Le détour qui aurait dû être prit bien avant... La mauvaise route ou allez savoir! C'est que dans la nuit il n'y a pas que les G-E-N-T-I-L-S... Y'a la Potiche qui saute devant et les questions posées pour éviter l'horreur du sort... Éviter par recours au dernier espoir que le Fléau ne soit pas réel... Mais la cible si magnifique, si sensible et pourtant... Bien que posée la bourse demeure et se doit d'être prélevée. Un coup sec à bas les cordes c'est qu'on est pas là pour le tricot. Qu'on les défasse! Qu'on les amasse! Et de son ombre le Fléau plâne. En lui ça bouille c'est sauvage mais pourtant si subtil à la fois... Ça permet d'éviter l'excès de violence... Ça permet à poin la sortie pour venir s'abattre le Fléau et faire place au Deuil du sort qui s'en suit... Faut dire... Ça m'arrange si souvent!

On déferle en free-style!
On danse le mia !
Je suis ton frère de fer...

Et d'un coup, le Fléau se lève... Il vient rejoindre la Potiche et la donzelle... Pas de théâtre, pas comédie on déferle en free-style! Pas besoin de grands verbes... Pas besoin d'expliquer bien loin ce qui est une évidence même... D'ailleurs, la Potiche et le Fléau restèrent un peu sur le choc de voir la demoiselle si calme... Tant de questions... Tant de paroles... De quoi faire tourner de l'oeil! Et c'est bien ce qu'il a fait... Un coup d'oeil vers sa soeur de fer pendant qu'il prenait place en position assise à ces côtés près à bondir au besoin pendant que le discours se fesait...

Et les paroles de la demoiselle sonnaient encore dans sa tête... La haine amène la violence et la violence la haine... Ça criait "Paix paix"... Oui ça il l'avait déjà entendu! Quand est-ce que ces faux-croyants réaliseraient-ils qu'il n'y a pas de paix!! Quand les concordats tombent de toute part... Quand on prive l'homme de sa liberté de pensée. Quand on asujetti une masse toujours plus prompte à se laisser dominer... Quand l'Église force au sacrement de faux-porteurs pour atteindre une Noblesse qui pourra enfin permettre à l'humillié d'en humillié d'autre à son tour?! Ceux-là déferlleront encore carapaçonné... Ils viendront jusqu'aux phare du monde connu et inconnu encore et ce pour se faire repousser encore et encore... Les croisades et les guerres ne peuvent rien y faire à une volonté d'homme et de femme priant la vrai foi! Et elle devant eux... Comprendrait-t'elle?!


Come on your feet make it feel uptight,
The thing go crazy the pressure's all right,
Swing up the fist no defeat allowed ,
Dance on the beat raggamuffin so loud,
Take off your pants show some ass upfront,
So get busy ,
I'm a cool baba see,
All zippers down...

Et le Fléau se remit sur ses pieds pour à son tour s'adresser à la demoiselle... L'atmosphère était tendu bien sûr... Avec un Fléau qui plâne c'est rarement festif... Sauf quand sonne le retour sur les pavés blanc d'Edelweiss... Le coeur des taliban se réjouit. Poing en l'air d'une humeur guerrière! Enfin il s'avoure de nouveau Genève et sa liberté... Mais pour l'heure en Bourgogne, il y avait encore un souccis à rêgler et ça se tenait sur des pieds devant lui.

Je dois vous avouer que je trouve regrettable que les mauvaises aventures vous courrent après... Ça doit venir de l'air bourguignon... Un air de servitude et de caresse-la-fesse... Il est d'autant plus dommage que vous subissiez aujourd'hui les conséquences des actions de ceux qui de leurs tours de crystals vous regardent bien bas... Ceux qui auront su vous mépriser gens du simple peuple... D'autant plus que je crois que vous aspirez à mieux et il y a mieux! Rapellez-vous demoiselle, la liberté existe! Les choix sont vôtres... Vous voulez quitter cette Bourgogne corrompu? Vous êtes déjà dans le bon chemin...

Il s'aggripa le devant de sa chemise pour marquer ses mots...

Vous voulez quitter cette Bourgogne qui vous a rongé? Cette Bourgogne qui vous aura apporté nul protection et nul considération quand cela aurait dû compter?! Alors partez! Défaite vous de cette tyranie de cette noblesse toujours en quête du saint-siège ducal pour se mettre en grâce de Paris et de Rôme n'ayant que faire de vous... Il existe un chemin... Il existe un endroit où la vrai lumière se voit à l'oeil nu! Songez bien quand vous regarderez cette carte... Il y a la réforme, il y a les humbles parmi les humbles... Il y a ceux qui tendent la main et s'entraîdent... Vous nous avez donné aujourd'hui des écus pour mener ce combat... Vous avez donné des vivres pour cette Armée Universelle qui mènera un combat pour la liberté de droits et de pensées des hommes... Alors je suis en votre dette... Je vous donnerai des choix à faire en retour comme juste remboursement équitable de votre contribution!

Le Fléau se gratta légèrement la barbe car bon... En rase motte ça pousse drue!

Le choix est simple... Vous pouvez retourner d'où vous venez... Continuer la servitude... Continuer votre existence dans le Royaume de l'hollocauste de la pensée traverstie en vices... Portez plainte et voyez ces Soldats soumis ne rien faire... Voyez ces Nobles se fouttre de votre sort car ils sont beaucoup plus occupés avec leurs guerres sans fond... Ou... Remettez-vous sur vos pieds. Soyez fière de nouveau! Prenez les vivres nécessaire pour vous rendre à Genève, embrassez à votre rythme la Réforme et nous vous remettrons 80% de vos biens perçus aujourd'hui... Un choix tout à votre honneur... Un choix qui délivre la pensée et l'âme...

Le Fléau ramassa les effets prêt à partir sur son chemin avec la Potiche...

Déos sait et voit tout! Nul besoin de me faire le témoin de vos choix... Quand vous marcherez un jour peut-être en femme libre et humble. Quand vous marcherez d'égal avec tout les gens présents, j'espère que vous trouverez notre voix animée et heureuse en nos tavernes. Ce jour là, rapellez-moi de votre choix et vous aurez tout le soutient pour mener une vie juste et honorable en accord avec la vrai-foi... Maintenant, prenez ce temps de réflexion si grâcement offert... De notre côté,la lumière brille pour notre chemin et il sera encore long avant de sentir l'air frais de l'Helvêtie...

Coup d'oeil vers la Potiche... Il était temps maintenant de plier bagage et de rentrer...
Triela
La femme qui venait de dépouiller Triela ne pipait mot en la regardant de haut en bas. Il fallait dire que la plupart des voyageurs tentaient de défendre leurs biens becs et ongles très probablement. Tomber sur une chétive jeune femme, capuche sur la tête... Ce n'était pas commun. D'autant qu'elle avait laissé tomber toute ses affaires sans discuter. Seulement, la réformée eut un discours auquel elle semblait croire; invitant la belette à les rejoindre à Genève. Triela prit la carte, et alors qu'elle s'apprêtait à la remercier puisqu'elle s'enfonçait dans les bois; c'est le second personnage qui s'imposa.

Le contraste entre les deux était saisissant. L'homme semblait... Si passionné. On aurait dit que son discours était argumenté au fur et à mesure de ses paroles; qu'il improvisait selon ses sentiments... Alors en plus d'être une masse au sens littéral du terme; il était d'un charisme étonnant. Passant outre ce qu'il déclara de son air bourguignon, elle décida de ne plus répondre. Non pas que l'orateur manquait d'intérêt; mais elle, manquait de temps. Cela dit quand il l'attrapa par la chemise, la peur s'afficha à nouveau sur le visage de Triela. Elle l'écouta donc sans piper mot, bien évidemment.

Elle se moquait de ses biens, envisagea de le dire; mais se tût. Et lorsqu'il l'eut relâché, elle fit demi-tour et s'en alla; sans demander son reste.
Kirkwood
Novembre 1459, Compagnie de la Petite Vérole ; lance des macules

Lecteur Kirkwood est de retour, et il n'est pas content...

Il s'en souvient de la Bourgogne.
Il y a deux ans.
Transit pour aller dans le Sud.
Boum, 45 jours.
Bon, d'accord, s'afficher au Lion de Juda n'est sans doute pas le meilleur pedigree pour visiter le coin, faut avouer...
Remise sur pied.
Courrier privé pour lui demander de participer à la construction d'un hôtel particulier. L'occasion pour lui de découvrir les Bourguignons autrement que par armées interposées, se dit-il, la gastronomie, les danses folkloriques, les abus du clergé et de la noblesse, les coutumes locales...

Le naïf !
Coutume locale : boum, 45 jours...
Deos sait motiver ses troupes de choc.

Surtout en rajoutant la cerise sur le pudding (n'oublions point que le dad, le daron de Kiki est anglois) : le soutien systématique de la Bourgogne aux croisades venues ensanglanter Genève et l'Helvétie pour faire des éclairages publics à base d'aristotéliciens réformés.
L'hiver dernier : l'occupation de Genève, la prolongation inutile de la guerre avec la Savoie alors que celle-ci finissait par négocier et accéder aux demandes genevoises, les persécutions et les menaces sur l'Helvétie...

Deos sait motiver ses troupes de choc.
Deos sait motiver Ses sicaires.
Les sicaires du Lion de Juda.
La crème de la crème de l'élite des meilleurs parmi les plus balèzes des fous furieux fanatiques qui veulent porter la vérité de la parole divine.
Contre la lie de l'humanité : curés, pape, nobliaux, et les plus pervers, car ils mélangent les tares de deux groupes différents (si c'est pas du vice, ça ?!?!?!) : les OMR.

On lui a proposé de venir, il est viendu.
Il va leur faire une guerre comme ils n'en ont jamais vu, râââââââââââââââââââââââ !

Le lance des macules est en position.
Un quidam arrive.
Oh oh oh, il a l'air bien vêtu, un nobliau ?
Kirk lance le cri de guerre de la compagnie, complété par celui de la lance :


Alerte à la Vérole !!! A la bannière des macules !

Un pas en avant, et zou !
Le pied dans le piège, Kiki tête en bas contemple la victime pendant que Luc et Ophy vont faire tout le boulot.
Dommage, il avait oublié un peu qu'il l'avait lui-même mis en place...
Bah, il va dire que c'est pour tester les troupes, hein, il n'est pas à une mauvaise foi près...
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