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[RP]Dieu reconnaîtra les chiens! L'impôt léonin

Meliandulys
Citation:


    Au nom de Deos le Miséricordieux, le Tout-Puissant, le Créateur, l'Omniscient, l'Omnipotent, Celui-qui-sait-tout, sent-tout, voit-tout, entend-tout, touche à tout.
    A Lui reviennent les mystères du visible et de l'invisible, du présent et du passé, du connu et de l'inconnu, du noir et du blanc, du monsieur et de la dame, du oui et du non...
    Bénis soient Ses prophètes : Aristote, Christos, Averoes.



    Le lion de Juda aurait accueilli avec un certain amusement les cocasses déclarations de l'hérésie dict de "l'Église aristotélicienne" à propos des événements survenus dans la ville de Mende s'ils n'étaient pas la digne suite des fourberies auxquelles est maintenant habituée toute l'Aristotélicité : dîme extorquée, contrôle des corps et des âmes par le baptême et la confession, bûchers et croisades immondes.

    L’Église prétendument aristotélicienne semble vouloir justifier la discrète relégation au secret et sous la brutale surveillance de la Garde épiscopale de celui qu'elle affirme être son prince en la ville de Mende en Languedoc, en prétendant qu'il s'agissait d'un vague sosie. Ce mensonge pourrait dans un premier temps abuser les naïfs parmi les aristotéliciens. Mais la vérité n'a cependant pas tardé à éclater.

    Ainsi le Lion de Juda réaffirme que le pape a été saisi par ses soins à Mende. Il a ainsi échangé sa captivité dans le cul-de-basse-fosse que lui avait aménagé Rome, contre un honnête procès où il bénéficia d'un défenseur. A l'issu de celui-ci, il fut exécuté avec le respect dû à l'ennemi vaincu, et surtout la prière à Deos pour qu'Il lui pardonne ses erreurs, puisqu'il en convenait.

    En effet, celui-ci abjura l'hérésie romaine et reconnu avoir pêché abominablement d'abord, mais aussi avoir été manipulé par les cardinaux romains qui avaient besoin d'une marionnette pour continuer leurs habituelles intrigues et brigues. Manipulé d'abord, enfermé ensuite, quand Savelli, mieux connu sous le nom d'Innocentius VIII, reprit foi dans le message divin et se dégoûta lentement mais certainement des horreurs commises par son institution.

    Il semble que l'Église aristotélicienne, habituée à de pathétiques ruses et subterfuges et à faire prendre des messies pour des lanternes et des papes pour des va-nu-pieds, ait trouvé un pauvre bougre présentant une vague ressemblance avec le défunt pape pour tenter de faire croire que ce dernier n'avait pas quitté le palais pontifical, et y abusait encore les foules crédules. D'innombrables témoignages de la présence du pape en Languedoc existent toutefois quoiqu'en dise Rome, qui curieusement malgré son tardif démenti envoya deux évêques et leurs chiens de guerre pour tenter de reprendre leur captif.

    Palinodie et pantalonnade de cette Église rouillée mais rouée qui paonne en faisant la roue, farce guignolesque qui pourrait amuser des enfants pervers. Car nul ne s'étonnera que ces clercs cruels et couverts de crimes et de compromissions croassent et rient quand un bûcher vit mourir quelqu'un : le sang qu'elle a versé déjà pour conserver son pouvoir et vénérer le Sans-Nom explique sans doute aucun le nom que porte la mer Rouge...

    Il convient donc que le Lion de Juda persiste à se féliciter de ses actes et à condamner toujours aussi fermement les manœuvres de Rome, gouvernement opaque et secret qui renverse les gouvernements légitimement élus qui ont le tort de tenir à leur souveraineté et organise des croisades pour exterminer les craignants-Dieu.

    Au delà du ridicule, de l'amateurisme, des cruauté et lâcheté de l'Église aristotélicienne, cet évènement prouve que l'éradication définitive de cette hérésie doit être le principal soucis des autorités temporelles de tous les royaumes. Plutôt que de s'entredéchirer dans un conflit fratricide entre aristotéliciens, nous appelons l'ensemble des provinces du Royaume de France et d'ailleurs à mobiliser leurs ressources et leur énergie à lutter contre l'hérésie de l'Église aristotélicienne.



    Le Consistoire du Lion de Juda






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Leo...
Sur le chemin du retour Léo potassait des livres d'un matière qu'il avait un peu négligée ces derniers temps: l'astronomie.
Malheureusement si les livres écrits aujourd'hui dans la confédération étaient en bon Français, ou en Allemand, les livres les plus anciens étaient en latin et celui qu'il lisait en ce moment était particulièrement ancien.
Qui aurait dit qu'il lui faudrait connaître un peu de la latin pour savoir naviguer. Heureusement qu'il y'avait un lexique à la fin de l'ouvrage.


Alors, leo, leonis: le lion, constellation du lion, jusque là ça va.

Puis venaient quelques exemples pour décliner le mot.

Sacerdos Leonem timet.

Le prètre a peur du Lion? Quel rapport avec les étoiles?

Leo Papam occidet.

Et maintenant le Lion tue le Pape? De deux choses l'une, soit l'auteur du livre faisait référence à un savoir ésotérique, soit la présence réformée à Genève était beaucoup plus ancienne qu'il ne le soupçonnait.
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--Le_poete_hurleur
il était l'heure de la curée
tel des chiens dans l'aréne de leurs propre désir
ils aboient à perdre haleine
ils supplient la fin du martyr
mais leurs habits de lumiere
ne tireront jamais leur gloire
à me faire toucher terre
on coupe les phares
fini la fanfarre
je reste dans le noir

les broth'a & sista arrivaient en nombre a chaque abus un nouveau sortait de l'ombre

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir le noblio connaîtra le prix du sang et les larmes

Rayanha
La Fish Pride terminée, c'est sur les routes bourguignones que le convois continu.

Bin dis... Même entre Fribourg et Morat on rencontre plus de monde qu'ici!


Désertique route, même les beaux cépages qui longent les chemins ne daignent pas bouger d'une feuille.

...On boit un coup? ...
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Amsterdam
Mai 1460, dans un moëlleux fourré Bourguignon

Les trois félines en embuscades, se buvaient un reste de gnôle tirée de la poche de Raya....une petite merveille.
Ca vous rafraichissait l'eosophage, tout en vous brûlant le corps. De quoi passer une bonne soirée, entre amies.
Malgré tout aux aguets, elle sautèrent sur leurs pieds quand trois pèlerins s'avancèrent sur le chemin. Le premier recula, le deuxième aussi, laissant la troisième les rejoindre avec un temps de retard.
Sica et épées entamèrent leur danse avec habileté, laissant finalement les trois chanceux à genoux devant les trois belles du Lion de Juda.


"Remerciez le ciel, bande d'impie, car le Très-Haut est venu jusqu'à vous ce soir, pour vous entrouvrir les portes du jardin des délices. Oui, bande de veinards!! Car il est dit dans les "52" que....

Amsterdam jeta un oeil sur ses copines, attendant qu'on l'aide, puis coinçant sa sica sous le bras, elle sortit son livre pour le feuilleter. Elle ne connaissait pas ses "52" par coeur. Si le vieux savait ça, sûr qu'elle finirait aux fraises...Bref, elle trouva enfin ce qu'elle cherchait, et reprit avec un grand sourire.

"Chuttt, chuuuut... restez concentrés, je reprend!
Donc...car il est dit dans les "52" , en particulier dans le 34 et 35, qu'il:

1°)... faut enseigner que celui qui donne aux pauvres ou prête aux nécessiteux voit s’entrouvrir les portes du Ciel.

et...

2°) que par l'exercice même de la charité, la charité grandit et l'homme devient meilleur."


Elle referme le livre en le claquant, satisfaite, reprend sa sica bien en main, aidant ses frangines à récolter les quelques petites choses qui seraient partagées au campement, plus tard.

"Surtout ne nous remerciez pas. Déos le fera plus tard."
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________________...musique!!! ..._______________________
Rayanha
Pourquoi attendre?
Comment s'y prendre?
Où donc trouver les mots qui touchent?
Trop de questions dans la bouche... *

Elle observe.Attentive, elle ne rate pas une miette.
Les proies s'approchent, inconscientes, insousciantes.
Elles courbes l'échine devant les trois Fidèles.


[...] Car il est dit dans les "52" que....

Regard de merlan frit. Rayanha essaye pourtant de les ancrer dans son crâne depuis un moment déjà, à part "Il n'est Dieu que Dieu" ... 'l'a un peu d'mal dira-t-on ...
C'est là qu'il lui faut prendre bonne note. Toujours avoir son bouquin pas loin. Ou les avoir graver sur la lame ... faut-il en avoir une grosse. 52 ça prend d'la place.


"Surtout ne nous remerciez pas. Déos le fera plus tard."

Le claquement de livre dans un geste gracieux, la voix solide et sure.
Elle a envie de l'applaudir.
Elle ramène la charette, sourire aux lèvres.Déos peut être fier de ses sicaires.Non seulement elles sont fidèles mais en plus , elles ont la classe.


Bin voilà, ça va nous aider ça! Z'en ont plus besoin main'nant.
On a prit une gamelle? Parce que j'peux vous faire du maïs revenu dans l'huile d'olive pour ce soir.


Elle revoit la scenette.C'était vraiment beau. Les trois malheureux ont certainement trouvé ça beau eux aussi.Sinon ils se seraient défendu mieux que ça. Comment résister à une telle pureté?

Et aprés ça?On boit un coup?


*La première fois,Aldebert
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Rems
Rems ouvrit un oeil, mas pas le second qu'il avait fort enflé. Saint Raidcharle devait veiller au grain car la mémoire lui revint plus vite que la vue.

D'un bond, qu'un narrateur observateur mais dénué d'imagination, aurait qualifié de souple, il fut aux cotés de sa Louve. Point d'inquiétude à avoir, Elle ouvrait les yeux et aussi la bouche à grand renforts de jurons qui auraient fait fuir les pleutres agresseurs si toutefois ils ne s'étaient pas déjà carapatés, sans doute honteux de leur action bien peu charitable.

Se tapotant la besace, les trois victimes firent un rapide inventaire de leurs biens, d'autant plus rapide qu'il ne leur restait rien, voire un peu moins si on compte la fierté ecornée de ceux qui ont traversé tant de champs de bataille pour se faire michetonner de la sorte par la lie de la Création, mais en plus méchant.

Le Nîmois en était encore à se demander si les brigands avaient une salade digne de l'huile qu'ils lui avaient dérobé quand un parchemin attira son oeil rescapé de la lâche agression. Bien que trainant dans la rosée du matin, la feuille était aussi sèche que le coeur des malandrins qui hantaient ces fourrés :
Citation:

Je suis soldat de l'Armée Réformée qui opère depuis la Confédération Helvétique, terre de la Réforme. Terre martyre, également, ensanglantée par la croisade que le trône bourguignon, l'Oanylone moderne, a encouragée, favorisée et facilitée.

Je vous informe que vos biens, en écus et en marchandises, ont été saisis provisoirement au titre de la "part du Lion", afin de financer la lutte que nous menons contre le clergé romain et ceux qui ont frappé Genève.

Nous ne sommes pas des brigands.
Nous défendons, avec nos moyens de proscrits, la foi aristotélicienne réformée qui nous anime ! Nous combattons pour débarrasser les terres ici-bas de sa gangrène : l'Église de Rome et ses suppôts.

Joignez-vous à nous !
Ni pape ni seigneurs ! Nous leur pèlerons le Jonc.
Seul le Très Haut nous juge !


Lisant par-dessus l'épaule de Rems, Alfie commenta : ben moi, c'est le fondement que je vais leur peler aux réformés ! Et à grands coups de botte !

S'attachant aux détails de la missive, Rems trouva qu'elle frisait la mauvaise foi. Certes, les brigands lettrés n'étaient pas légion, mais faire passer un vol manifeste pour une saisie provisoire... Faut pas prendre les Languedociens que pour des juristes incompétents.

Trève de lecture partisane, il était temps de rejoindre une ville pour se refaire une santé et laisser ce message au niveau des guerres de curetons : dans la bouse où il aterrit lorsque Rems le jeta avec une nonchalance non feinte par-dessus son épaule.

Faisant contre mauvaise fortune et bleus divers, bon coeur, les trois compains reprirent leur route.

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Mariposa
Dans l’une des charrettes, bien installée sur les sacs de maïs empilés, la blonde féline se reposait fièrement, satisfaite de leur escarmouche. De toute évidence, elle n’avait pas perdue la main et l’arabesque détroussante s’était harmonieusement dérouler sans faux pas.

Les passants, dociles, avaient sagement écoutés la lecture d’Amsterdam pendant que Mariposa fixait les dernières denrées à leur charrette et que Rayanha fouillait les bourses.


Reliure réformée refermée fermement;
"Surtout ne nous remerciez pas. Déos le fera plus tard."

Clin d’œil alors lancé à la frangine puis escalade de leur appétissante prise.
Telle était l’imposition léonine au féminin; élégante et efficace.

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