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[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

pnj
*Ah bah en voilà une autre ,tiens,c'est bien ma veine,c'est infestée ici ma parole!*

elle venait d'apercevoir une femme qui se tenait non loin des deux hommes,celle cis emblait aussi noble,d'apparence en tout cas,la haute société cotoyait la petite,se dit elle en riant,enfin il la cotoyait involontairement.Elle aussi écoutait sagement ce qui se disait dans ce beau monde........

*ILs ont plus d'argent que je n'en aurais jamais*
Navigius
Le diacre reprit là où il avait laissé la place au Vicomte de Cassel...

- Au Dieu Tout-Puissant, entends tes enfants qui te louangent. Porte ton regard et ta bénédiction toute sereine sur messire Tristan de Cassel, qui s'élève un peu plus vers toi dans ta grandeur, et qui portera fièrement le rôle de défenseur d'un bout du monde, d'un bout de ce monde que tu as créé, peuplée, et donné aux hommes pour qu'ils célèbrent ton amour. Entend nos voix, nous qui te confirmons ensemble notre foi.




- Allez tous dans la paix du Très-Haut, et messire de Cassel, sachez que son oeil est désormais sur vous, à chaque instant. Soyez l'émule de son amour, et que sa noblesse se loge en votre coeur, guide vos pensées et transcende vos paroles!
-fromFRLilin
Le père Navigius avait donc clos la célébration liturgique de cet octroi. Lilin se releva et donna l'accolade amicale à son cousin nouvellement son vassal.

Il s'avança vers le père et le remercia pour sa venue icelieu et de sa messe ne pouvant mieux l'idée de la vassalité et des liens unissant alors suzerain et vassal.

Le temps passait et point de mouvement de la part du héraut des Flandres. S'était il donc endormi ou autre pensée d'importance retenait son esprit en d'autres lieux. Ne pouvant point attendre indéfiniment, Lilin se tourna vers le banc où se trouvait l'officier royal.


Et bien, sire Lunconnu, n'avez vous point sorti encre, cire et velin pour que nous scellions cet octroi par acte officiel et reconnu en la silencieuse chapelle Saint Antoine le Petit? Serions nous donc obliger de rédiger par nous mesme, cet important document pour les bons archivistes royaux?

Lilin posa ses poings sur les hanches et fixa le héraut attendant réponse tardant à venir.
_________________

Pourvoyeur officiel d'espoir
Pluie

Minutes infiniment douces, instants délicieux dérobés au temps qui passe. Qui passe sans eux, car ils sont seuls au monde, loin des miracles, loin de l’incendie, loin de leur misère. Magie d’une mansarde enfumée. Gestes un brin maladroits, mais si charmants, qu’ils prolongent jusqu’à la tombée de la nuit.

Mais il est désormais l’heure de retomber les pieds sur terre. Un dernier baiser, très tendre, le temps pour Pluie de constater que Louise fait de rapides progrès. Il n’est pourtant pas un professeur expérimenté, mais elle est douée, sa puce. Le blondinet emporte sous son bras la couverture rouge, sage précaution s’ils ne trouvaient malheureusement pas d’abri convenable avant d’atteindre le petit matin.

En route, sans attendre. Ils descendent les escaliers, la main dans la main. Leurs silhouettes s'enlacent sur le palier, entre deux étages. Câlin du soir, espoir … Les voilà dans la ruelle, quelques voix résonnent encore dans les maisons voisines. Ils croisent une ombre qui fouille les décombres sur le trottoir. Un blondinet, comme eux. Méfiance, cependant …

Pluie décroche Mayna, qui les attendait sagement au fond d’une impasse, puis il aide sa puce à s’installer sur la jument. Il grimpe derrière elle, et ils avancent au pas dans les rues peu animées, attentifs à d’éventuels mouvements dans l’obscurité. Non, tout va bien.

Au bout d’une vingtaine de minutes, ils quittent la cour des miracles, franchissant un mur d’enceinte partiellement effondré, et ils atteignent un quartier tout différent, que Pluie n’a jamais abordé précédemment. Les demeures sont plus luxueuses, et surtout, cette entêtante odeur de fumée les a abandonnés. Jusqu’à présent, hélas, ils n’ont trouvé aucun abri, et ils sont bien incapables de s’offrir une nuit à l’hôtel. Ils réservent leurs rares écus à des dépenses plus indispensables, la nourriture surtout.

Soudain, devant eux se dresse une petite église. Pourquoi pas ? Elle est sans doute déserte à cette heure de la nuit, et, de plus, on ne les jettera pas dehors s’il y a quelqu’un. Si la charité existe dans ce monde ingrat, n’est-ce point là qu’ils ont le plus de chances de la rencontrer ? Lou et Pluie se mettent d’accord en un instant. Ca vaut le coup d’être tenté. Hop, ils sautent de la jument, et ils l’attachent soigneusement à un arbre, lui laissant la possibilité de faire quelques pas dans l’herbe.

On y va, mon lapin ?

Silencieusement, prudemment, ils pénètrent dans la sainte demeure.

-fromFRDame_Louïse
C'est un tendre et agréable moment que passent les deux blondinets, blottis l'un contre l'autre, assis sur le rebord de la fenêtre.
Mais voilà que m'dame Nuit les dérange et les insinue à aller chercher un endroit bien plus confortable où dormir.

Ils descendent les escaliers, main dans la main. Lors de leur descente, ils s'enlacent. Louise prend goût à ce genre de câlins, dans les bras de son blondinet.

Dans la ruelle, il fait sombre, l'odeur du cramé est toujours présente, bien que moins forte et provocante qu'il y a quelques heures. Alors qu'ils avancent, ils remarquent une ombre fouillant dans les ordures, bien décidée à trouver quelque chose d'intéressant à manger ou à se mettre. Lou serre plus fort la main de Pluie. Sait-on jamais, qui ça peut bien être...

Les voilà devant Mayna, qui les attend au fond de la rue. Elle est habituée à attendre, la pauvre jument. Quoi que, elle est comme sa maîtresse. Elle ne se plaint pas.
Pluie détache les reines, aide la blondinette à monter dessus, puis grimpe à son tour. De nouveau, ils sont partis, tous trois, à la recherche d'un petit bonheur... un toit où dormir.

Sur le chemin, Louise regarde devant. La cour des miracles n'est pas sûre à cette heure. Non, du tout... Quelques lanternes, quelques bougies éclairent les allées qu'ils traversent. Du brouhaha, des voix, de l'agitation. Décidément, personne n'est encore couché!

Au bout de quelques minutes, ils franchissent la frontière de la cour qui est délimitée d'un vieux mur qui ne doit plus que servir a l'amusement des bambins du quartier. En un petit murmure, il l'indique qu'ils sont à Paris. Oh, Paris même... Quelques bribes de souvenirs lui reviennent en mémoire. Nina lui avait raconté quelques histoires intéressantes sur cette ville... mais quoi? Ça remonte à si longtemps!

Une fois le regard de Lou détaché du mur, il se pose sur les grandes bâtisses. Grandes, luxueuses, éclairées, et surtout intactes. Le feu n'a pas du aller jusqu'ici... Ils ont été épargnés, quelle chance! Ils ont où dormir, eux...

Elle sort de ses rêveries lorsqu'elle sent que Mayna ralentit le pas. Oh, une église! Elle se retourne vers Pluie, le consulte du regard. Dormir là-dedans? Ben pourquoi pas. Les curés sont gentils, il paraît. Ils les accepteront, ils ne prendront pas beaucoup de place. En tout cas, ça fait bien longtemps qu'elle n'est pas rentrée dans une église. Ni un lieu saint. Ni quoi que ce soit du genre. Non, elle a trop péché!!

Deux temps trois mouvements, ils descendent de la jument, l'attachent à un arbre proche. La voilà encore à attendre! Pas très grave, elle a de l'herbe à sa disposition tout autour d'elle.

Elle passe sa main dans ses cheveux tout ébouriffés, remet en place les plis de ses braies. Il faut tout de même être présentable, enfin, s'ils voient quelqu'un!
Quelques pas silencieux, elle ouvre la porte de l'église, y rentre tout en prenant Pluie par le bras.
Des bancs, un autel, une allée centrale, éclairés par des cierges. Elle regarde le blondinet, toujours torse-nu, ce qui lui fait apparaitre un léger sourire amusé. Elle s'y est habituée et n'y faisait même plus attention, mais là...


Houhou, il y a quelqu'un ?


Sa voix raisonne dans la grande église.
Pluie

Ils pénètrent lentement dans l’édifice, un peu impressionnés par la solennité des lieux.

Un « houhou » un peu timide de la puce, pendue à son bras …

Un « ohé », pas beaucoup plus convaincu, du blondinet …

Mais leurs appels restent sans réponse. Bien-sûr, l’église est plutôt grande, surtout en comparaison avec leur mansarde, large comme quatre mouchoirs de poche. Ils n’en distinguent pas les nombreux recoins, d'ailleurs.

Soudain, là, dans un renfoncement obscur, une silhouette … Un visage blême qui ressort nettement dans les ténèbres, que seuls quelques cierges allumés viennent troubler de leur lueur tremblotante et blafarde. Pluie décroche la dague qui pend à la ceinture de sa belle et s’approche prudemment, les muscles en éveil, se tenant entre Lou et l’apparition … Une goutte de sueur perle sur son front … Pff, quel idiot, c’est une statue de la vierge, de taille humaine, qui l’a effrayé. Il sourit et hausse les épaules. C’est bien lui, ça, de voir du danger partout !

Pluie rejoint sa mignonne, qui l’attend postée sous un vitrail, le visage éclairé par un rayon de lune. Il la prend entre ses bras, embrasse tendrement les boucles blondes qui couvrent son front.

Je tombe de sommeil, mon poussin, on se cherche un petit emplacement discret ? Dure journée, encore, avec cet incendie et la libération des chevaux. Tu dois être épuisée aussi, mon coeur, il est très tard.

Le jeune vagabond souffle les bougies, et étend la couverture à l’écart de l’allée centrale, derrière une rangée de chaises massives. Ils devraient être pratiquement invisibles si quelqu’un survenait pendant leur sommeil. Pluie s’allonge sur le dos, et emprisonne tendrement entre ses bras le corps menu de sa puce. Ils s’enroulent dans la couverture, mais bon dieu ce que c’est dur le sol d’une église. Enfin, c’est une situation toute provisoire, dès leur réveil ils iront remettre en état leur grenier, en commençant par leur bon vieux canapé dont ils ne se plaindront jamais plus.

Un petit baiser à son amour, dont le corps est délicieusement blotti contre le sien. Il la caresse doucement, glissant les mains sous son léger corsage, enveloppant ses rondeurs charmantes. Lou s’étire comme une chatte profitant du chaud soleil d'un après-midi d’été. Elle s’abandonne un long moment à son étreinte, à sa passion, puis elle s’endort paisiblement. Pluie ferme les yeux, espérant qu’Aristote ne leur tiendra pas rigueur de cette tendre intimité … Bah, il doit avoir mieux à faire que de surveiller deux amoureux. Et le jeune homme s'endort doucement ...

-fromFRDame_Louïse
Intimidée par la géante église, Lou préfère rester derrière Pluie tandis qu'il scrute les alentours. Ça fait déjà un effet lorsqu'elle est vide, mais lorsqu'elle est pleine, qu'est ce que ça doit être...

Elle se remet sur ses gardes lorsque le blondinet s'approche d'elle pour décrocher sa dague finement accrochée à la ceinture. Aux aguets, il s'approche, prêt à sauter sur sa proie. Du danger, ici? Impossible! Que faire ici ? Rien à voler. Pas de richesse, pas de biens importants. Peut être des cierges, mais rien d'autre...
Ses doutes se confirment quand il se retrouve devant une grande statue de la vierge. Tuer une sainte en pierre... ça ne servira à rien! Comme pour étouffer un petit rire, elle lui marmonne à voix basse :
Tu rentreras bredouille ce soir...

Ne faisant nul attention à sa petite taquinerie, Pluie la rejoint pour la prendre entre ses bras, embrasser ses bouclettes blondes couvrant son front sali et noirci par l'incendie d'il y a quelques heures. Il est bien loin, maintenant, le feu... Très loin.

Son beau l'avertit que Morphée a raison de lui. Dure journée, oh oui... en commençant par la marchande de poissons! Comme quoi, réveil difficile, journée difficile. D'ailleurs, la pauvre, elle a dû cramer...

Pendant que Pluie s'occupe d'éteindre les bougies qui pourraient les déranger lors de leur sommeil, Louise se presse jusqu'à la porte d'entrée, l'ouvre délicatement, puis jette un coup d'œil à l'extérieur. La jument est toujours là, broute de l'herbe. Tout est bon.

Lorsqu'elle revient derrière la rangée de chaises, son beau a déjà installé la couverture qu'il avait pris avant de partir de leur mansarde. Tous deux s'allongent sur le dos, l'un contre l'autre. C'est clair, le sol d'une église, c'est pas top. Heureusement qu'ils dorment sur quelque chose d'à peu près mou, sinon au réveil, ils n'ont plus de dos!

Ses paupières sont lourdes. Cette journée l'a fatigué. C'est pas le genre de chose qu'elle voudrait revivre tous les jours. Elle ferme les yeux.
Elle sent les mains chaudes de son compagnon traverser son corsage puis venir se balader sur son ventre et son dos. Elle se laisse aller, rapproche encore plus son corps de lui.
Elle baille, la bouche grande ouverte puis s'étire de tout son long en poussant un petit gémissement.
La blondinette dort.
Pluie

Ouille ouille. De vilaines courbatures le tirent du sommeil. Pluie a le dos en miettes. Il jette un coup d’œil rapide à travers les larges vitraux. Le jour se lève lentement, mais, dehors, tout est encore tranquille. Ouf ! Aucun événement fâcheux n’est venu troubler leur sommeil.

Pluie bouge légèrement, s’étire, afin de soulager sa nuque endolorie, prenant garde à ne pas déplacer le mignon visage posé sur son cœur. La puce dort encore profondément. Elle était au bout du rouleau, la veille, la petite chérie. Lui aussi d’ailleurs. Il observe en souriant le front et les joues sales de Lou, ses mèches blondes en désordre, souillées de suie. Qu’importe, elle est merveilleuse. Leur rencontre est un don du ciel, il ne pouvait rêver compagne plus adorable. Ne sont-ils pas dans une église, l’endroit le plus approprié pour remercier celui qui gère tout, là haut ? Pluie se tourne vers les différentes statues alignées le long du mur. Il ne les identifie pas toutes, mais exprime sa gratitude à chacune d’entre elles en particulier. De façon muette, bien entendu, il n’est pas habitué à s’adresser aux divinités, le bougre. C’est sans doute une grande première pour lui, d’ailleurs.

Sa princesse soupire légèrement. C’est une véritable bouillotte, la coquine. Elle est totalement allongée sur lui, les bras passés autour de son cou. Il hésite à la réveiller, elle semble tellement sereine. Quelques minutes encore …

Il réfléchit au programme de la journée, espérant qu’aucun imprévu ne vienne cette fois les retarder. Un bon bain ne serait pas superflu, mais auparavant ils devraient s’occuper de la mansarde, la nettoyer à fond, la rendre à nouveau habitable afin qu’ils puissent y vivre normalement et surtout y loger. Ensuite, il leur faudra trouver des écus, en se mettant en chasse d’une nouvelle victime fortunée. Il n’y a pas d’autre choix pour eux. Leur destin est tracé.

Louise remue un peu plus, cette fois, puis elle ouvre les yeux. Charmant sourire … Pluie se penche vers elle, attire son visage contre le sien, l’enlace tendrement. Un doux baiser, avant d’échanger leurs premiers mots ...

Tu as bien dormi, mon ange ? Pas trop mal au dos ? On ne devrait pas traîner pour aller remettre de l’ordre chez nous, je ne voudrais pas passer une seconde nuit ici, mon cœur.

Les blondinets se lèvent, et replient la couverture.

On y va, trésor ? Mayna doit s’impatienter. Il faudra lui trouver un nouvel abri également, la pauvre.

-fromFRDame_Louïse
Lors de son sommeil elle gigote dans tous les sens tout en faisant attention à ne pas dépasser la couverture et aller sur le froid béton. Elle se cogne plusieurs fois la tête contre le sol dur. D'ailleurs, il n'y fait pas extrêmement chaud. Dormir dans une église, plus jamais ça.

Elle ne rêve pas vraiment, comme la dernière fois. Non, elle est tellement fatiguée qu'elle n'a pas le temps. Ou pas de forces. Ou peut être pas d'imagination. Ou peut être un peu de chaque. Alors elle dort, récupère, un point c'est tout.


Pluie bouge, il vient sûrement de se réveiller, ses mèches blondes chatouillent le nez de Louise. Elle ne peut s'empêcher de remuer sa tête, puis ouvre les yeux. Pour l'instant, elle ne voit rien mais sent juste la peau chaude du blondinet contre son visage. Elle retire ses deux mains qu'elle avait réussit à accrocher à son cou alors qu'elle dormait, puis roule lentement sur le côté pour se retrouver à côté de lui.

Elle lui fait un joli sourire encore endormi entre ses bouclettes en batailles sur son visage.
Réveil en douceur dans ses bras, puis ses lèvres contre celles de Lou. Ça s'améliore. Bien mieux qu'hier, avec la marchande de poissons. La prochaine fois, ça sera encore mieux. Pas de dodo sur quelque chose d'aussi dur. Leur divan est encore en vie, ils pourraient le laver un peu et il sera comme neuf.

Pluie échange quelques phrases bienveillantes avec elle. Toujours à s'inquiéter, celui-là! Tellement prévenant... Elle marmonne un petit oui entre ses dents avant de s'étirer de tout son long. Mmmmmh.

Il est temps pour eux de déguerpir. Elle se lève en poussant un soupir douloureux. Ça ne lui faisait pas si mal que ça, lorsqu'elle était allongée...
Elle se redresse, dos plat, puis en tire une petite grimace. Pluie n'a pas l'air d'avoir passé une nuit si douillette, lui aussi. C'est rassurant, elle n'est pas si chochotte.

A deux, ils plient la couverture que Pluie met sous son bras.
Oui, Mayna doit les attendre. Elle a du passer une nuit bien plus agréable qu'eux!

Avant de sortir pour de bon de l'église, Lou regarde l'autel au fond. Elle baisse la tête et récite à voix basse une petite prière que Nina lui avait appris il y a des années de cela. Après ça, elle se signe puis ferme la porte derrière elle.

Pluie l'attendait déjà dehors, près de la jument détachée et visiblement heureuse de les retrouver. La blondinette sourit. Ses deux amours.


Bon, on retourne à la mansarde, du travail nous attend...
-fromFRLe poète crotté
Passe passe… vite vite… Et ils en jettent autant que faire se peu. Ils ne font pas dans la précision, mais dans l’action ça oui !
Rapide. Aux pieds des églises, presque dans les soutanes des curés, dans les paniers d’œufs des ménagères essoufflées. Les frères Zibon ne fatigueront pas que leur mère aujourd’hui.

Ils crient, poussent la chansonnette ravi.

Y a du courrier pour toi, bergère
Y a du courrier pour toi, fermière
Y a du courrier pour toi, maraud
Y a du courrier pour toi, sal…

HA hahahaha !!!


chti papelard a écrit:
"La Victoire est à déplorer
Faute de tête couronnée
Quand à voir le Sieur héritage
Le messager éstait volage...

Du dauphin, point que le nom
Mais l'évent est le rostre, non ?"


Y a du courrier pour toi, curé
Y a du courrier pour toi, boucher
Y a du courrier pour toi, Firmin
Y a du courrier pour toi, bon a …


HAHhahahahaha… !!!


Les jolis petits voyous que voilà….
-fromFRNik Talope
Un de ces ami, vigilant, du haut de son mat un jour lui poussait grand cri, du coeur jusqu'en bas, Talope tu ne peux les épouser toutes. Et l'autre qui répond, gaule affutée, guignant l'hameçon, mordiable que pourrais je en foutre ! Vrai, de la multitude de femmes il n'a que faire, lui ne pioche que la qualité, pas les moches, pas celles qui brament, des donzelles aux hanches tournées.

De celle qui vient de le pêcher il est plutôt satisfait. A traverser Paris, capitale à sa mesure, aux heures où ceux qui se lèvent tôt ont remonté couverture, il lui a raconté ses périples et avanies, rieur de la sentir framboise, impudique il la toise. A son bras elle chaloupe, jolie coque de noix, doigts de Talope en poulpes. Un peu trop d'esprit parfois, un excédent de conversation sans doute.

Enfin aux calculs et pesées la demoiselle sort victorieuse, Reine d'une nuit étoilée, sa sauveuse tout de même, une vie du Sieur c'est gigantesque en soi alors qu'elle bavasse mode hirondelle lui ôte peu la grâce du son menu de ses pas d'ailleurs au pif il dirait qu'ils sont arrivés, presque.

Du curé il va demander acte constitutif d'union, que son croupion ait propriétaire, pour les maroufles faire coits, après cela qu'ils y viennent les vandales assoiffés des chairs vénitiennes, au fer rouge de l'église elle sera marquée, jouissance privée, pas de bombance sans trépasser.


Belle vois comme on nous accueille, point de cureton sur son seuil mais fi, point d'inquiétude s'il ne fait le plantu aux portes de sa maison je saurais bien le déloger d'un coup de pied au cul.

Sur le parvis il la quitte, après la théorie passe à la pratique. Tout est dans l'attitude, rapière battant chamade, elle rythme la ballade et comme au chœur il pénètre, porté fier, jambe altière somme l'abbé de vouloir se présenter. On ne lui retarderait pas son mariage, d'attendre l'autorisation des badinages il refusait, Talope quémande à convoler.
-fromFRMadelon
Le clocheton se profile, pierres blanches sous lumière trouble et l'oeil de Mademoiselle prend teinte d'inquiétude sourde. C'est que les amusements les plus restreints dans le temps comme dans leurs conséquences sont sans conteste les meilleurs et celui ci prenait tournure à peine trop concrète. Que faisait il à l'emporter au parvis des églises qui bornent la capitale comme fermes en campagnes. Elles fleurissent et bourgeonnes, excroissances de foi aux pavés des misères.

Ha mais non point question, encore moins de raison. Le sourire crispé accompagne le dos du mari putatif qui s'éloigne. Frapadingue l'animal, ne sait il donc pas caresser la différence d'une farce grotesque avec l'enclume lestée d'un mariage accepté. Le gouffre de la porte l'absorbe et à sa solitude Mademoiselle offre quelques pas de recul.

Se marier, pourquoi pas s'enchainer. Elle a chevilles trop fines pour concevoir d'y attacher les boulets d'un époux. Pas qu'il soit déplaisant, verbe haut à en mourir de rire, allure de flamand rose par marée basse, très bien, mais chaque nuit à son lit, chaque matin à son réveil que nenni.

Puis à la fin, de lui elle ne sait rien. Un nom, trois fariboles qui sentent le mensonge au pire, l'exagération compulsive au mieux. Au milieu de la place la certitude est faite, les jupes relevées, elle ne déambule plus, elle fuit. Pour savoir où c'est une autre histoire, parce que tout ceci ne lui a pas rendu ses clés.

Vivre avec un serrurier et se trouver obligée de dormir sous un pont ou errer toute une nuit dans une ville endormie. Ce que la vie peut être pénible à toujours vouloir se mêler de ce qui ne la regarde pas. Au comble de l'horreur, l'angle d'une rue voit naitre une pensée à la tête pressée de Mademoiselle, imagniner qu'il n'ait point de fortune ... Et hop, elle accélère.
pnj


Devant la Grosse Tour, sur le parvis de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, la paroisse royale, sont rassemblés plusieurs fidèles et manants autour d'un groupe de clercs en grands vêtemens liturgiques. Parmis ceux-ci, l'archevêque de Bourges et Maître de la Chapelle Royale, vêtu sobrement - une simple dalmatique blanche aux clavi brodées d'or, discute avec passion de politique avec un chanoine de Notre-Dame. Dans l'église, à l'abris des regards, quelques sacristains s'affairent à règler les derniers détails pour la célébration.

Dehors, les coches se font de plus en plus nombreux le long de la Seine et devant l'église. Leurs propriétaires, notables influents, politiques puissants ou riches bourgeois de Paris sont venus joindre leur prière aux citadins et miséreux pour la paix en Anjou.

Le soleil est bien haut en ce dimanche matin, mais le vent de l'automne donne des frissons à la masse. Certains en viennent même à souhaiter ardemment le début de la messe pour pouvoir prendre place dans l'église, chauffée à longueur de journée par les chandelles et les cierges allumés.

Soudain, soulagement, dans le campanile, la cloche résonne, rapidement épaulée par une beaucoup plus modeste cloche à main que le lecteur agite avec force au milieu de la foule.

Près des grandes portes de bois, véritables entonnoirs dans le cadre desquelles se ruent alors la masse, Monseigneur de Bouviers, le prélat berrichon, qui avec sa main droite tient sa grande croix processionnelle faite de plaques d'argent ornées de pierres fines, accueille les fidèles avec de chaleureux mots de bienvenue.


P27kw
Le Père Lyonis arriva à Paris à cheval, il était heureux de revenir icilieu. Ce coin lui plaisait énormément, il ne rêvait que de pouvoir y vivre.

Quoi qu'il en soit, le Père Lyonis était à Paris pour une mission ou une fonction, il devra officier avec Mgr zabou il était tellement heureux en plus Mgr Zabou disait qu'il avait invité des GO, c'était un tel honneur.

Il arriva donc à l'église donc il voyait que Mgr Zabou était déjà prêt il espèrait ne pas être en retard. En effet il s'était un peu perdu sur les routes.

Il lui sourit en arrivant, le salua puis s'installit à ses côtés. Il lui dit alors à voix basse


Bonjour Mgr j'espère ne pas être en retard ?
pnj
L'archevêque de Bourges aperçoit alors, au milieu de la foule, s'avançant péniblement, son confrère, le père Lyonis de Félicité. Les deux clercs échangent quelques mots.

Bonjour mon frère, aucunement. Attendez donc avec moi pour prendre part à la procession d'entrée.

Quelques instants plus tard, l'église débordant de pieuses âmes et le parvis vide de toute vie, les prêtres et diacres de la paroisse et de la chapelle royale se placent derrière Monseigneur de Bouviers pour former le cortège processionnel. La grande croix ouvre la voie...



Sous un tonnerre de chant grégorien, la procession remonte la nef. Bien haut, l'on tient le Très Saint Livre des Vertus et les grands cierges de l'autel. Les prières que déclament les fidèles, à vive voix, s'ajoutent aux graves sons du choeur. Avec dignité, et impérieusement, l'archevêque de Bourges s'immobilise devant le choeur, fait une génuflexion et va prendre place sur son grand fauteuil de présidence.

Rapidement, l'on dépose sur le grand autel, recouvert d'une nappe blanche en damas, les six grands cierges qui sont alors allumés ainsi que les textes saints. Pendant un court instant, le silence le plus complet règne dans l'église. Plus aucun son ne va se briser sur les grandes voûtes du vieil édifice.

Alors que son équipe prend place dans les stalles adossées aux parois du choeur, le Maître de la Chapelle Royale, ainsi que le père Lyonis, se placent derrière l'autel, devant l'assemblée des fidèles qui attendent impatiemment le début de la messe, peu intéressé par les usages de la traditionnelle messe romaine. Le prélat berrichon est le premier à prendre la parole. Avec autorité, majesté et douceur, il souhaite la bienvenue aux ouailles par ces mots :


Soyez, mes très chers frères et soeurs, les bienvenus dans la maison du Seigneur. Cette église n'est pas seulement une monument dont peut s'enorgueillir Paris, mais un lieu où tous peuvent se réunir dans la fraternité et l'amitié.

Puis, soudain, changement de ton. Avec une voix plus mélodieuse et puissante, l'oraison de la collecte.

Nous y prierons pour le salut de l'Anjou. Par un prêche que m'a inspiré le Créateur, je tenterai de vous convaincre de la nécessité d'agir, pour le maintien de la paix, oui, mais aussi pour que soit victorieuse la vertu. Que la volonté du Très-Haut et de son Roy, son messager sur terre par sa volonté, son prophète vivant, soit faite sur cette noble et pieuse terre.

L'introduction se conclut alors abruptement, à la surprise générale. L'archevêque n'avait pas trouvé de conclusion digne...

D'un signe de la main, il invita son confrère à poursuivre.
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