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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

Eleonore.


Sur sa peau couleur diaphane coulent des lèvres gourmandes
Le clapotis léger monte jusqu'à son oreille subjuguée
L'ivresse pleine de non sagesse, Ô oui elle en redemande
Elle est troublée la Belle et dans une nonchalance guidée
Mains et lèvres poursuivent sur cette peau douce et friande
Le reste ne peut-être que gardé pour eux, la fin ils ont censuré
Mais le Ciel témoin des soupirs et ébats de cet amour en offrande
L'amant fougueux pour sa Jolie est prêt à tout pour son aimée
Et la Belle de s'offrir et de partager l'instant envoutant
Gravir les monts et vallées, laisser l'âme haletante et enfiévrée
Ensemble vers l'Eternel ils consomment le fruit si tentant!
Angelynn


Une mémoire envolée, comme un rêve effacé
Elle revient aux portes d'une ville illusoire
Suivant une voix, une image, une pensée
Un regard sous un masque, une histoire
L'irréel se berçait dans ses idées, une Envi
un vrai souvenir, là dans sa mémoire ?
parfum égaré dans une ruelle sans vie
Titubant et tremblant aux mille et un regard

Les voix à la sienne pareille l'interpelle
mais aucun visage ne se fige pour elle
des maisons à la sienne s'étalent pareilles
mais aucune n'attire les yeux de la belle

Pourquoi plutôt qu'un autre, le chercher lui ?
pour se souvenir, savoir la vérité évanouie
une place peut être où l'image d'elle, le suit
le regard effrayé qu'il domine ses nuits
une chambre où sa main relevait sa cuisse
un lit où peut être ils étaient des amants
torturée par ces souvenirs, elle se hisse
à la recherche de celui qu'elle croit aimant

Le temps s'est effacé, répondra t-il à l'appel
Détresse n'est plus que cette solitude
isolée de ses mots ajustés à merveille
qui l'élevait tel un oiseau en altitude
vers ces cimes où personne ne peut poser
à tire d'ailes fendre vents et nuages
se laisser envoûter par ce peintre osé
aux désirs, qui ne la laisse pas sage
Heribert
La magie se code en sept écoles.
Elle même en deux zécoles.
Un trivium, un quadrivium.
Ca évite les capharnaüms.

D'abord en trois gros mots.
Grammaire, c'est ça, et ta mère!
Rhétorique ou traité pour sot.
Logique ou du port à la mer.

Puis en quatre grands mots.
Arithmétique ou comment gagner plus en travaillant moins.
Géométrie ou l'art de vous mettre la tête en cube, ça c'est malin.
Astronomie, car kipik une part d'étoile, pik une part du magot.

Et zenfin musique maestro.
Zwingg, Zwinggg, bing, bang, splachhhhhh.
Tire la dada, hue, hue, à dada sur ton dodo.
Ta dam! à tchik, à tchik, à yaya sur le scratchhhhh.



A mon grand malheur, vous ne pouvez jouir de ma voix de crooner qui vous la chante en stentor, d'un coffre fort sculpté sur un corps à faire pâlir d'envie Apollon. Rhaaaaaaaaaaaaaaaa trop durrrrrrrrrr la vieeeeeeeeeee.
_________________
------------------------>
Errance.

Je poursuivais ma route, poursuivais des fantômes,
Forte de ma douleur, en refusant toute autre,
Passé en seul bonheur, la solitude en baume,
Me moquant des regards, me riant des apôtres,
Fière d’être une gueuse, à jamais sale môme.
Je ne m’attendais pas à ce regard… le votre.

Pourtant il était là dés votre prime lettre
Le hasard le prenant pour orner son iris
Me donnant le désir de savoir reconnaître
Les mots et leur pouvoir, leur saveur, leurs épices.
Et les malines routes de nous faire connaître
Votre main sur ma plume, le trouble en esquisse,

Et le bruit de nos pas sur des terres ravagées
Accompagnant le chant de mon cœur inquiet,
Et la lune rieuse pour nous seuls accrochée
Dans la nuit d’un tourment aussi doux que l’été,
La caresse des vos yeux lors que vous m’appreniez
Malgré vous, malgré moi, à conjuguer aimer.

Roman…
Mon frère, mon ami, mon âme
Roman…
Ma raison tourbillonne avec frayeur se pâme
Roman….
Mes sens s’éveillent, me torturent et se damnent
Sous l’affolant car charnel désir d’être...Femme.
Et voilà que, par vous, pour vous, Roman,
La môme se rêve compagne....


_________________
Beltaine dicte "Errance"....
Une main ouverte et un poing fermé
L'une pour connaître l'autre pour cogner
Heribert
Le calme avant la tempête
Comme une contraction,
pour ne pas dire contorsion.
Un temps sans fête.

Bien que silence,
Mais un silence lourd,
Pesant, figé d'indécence.
Un silence qui rend sourd.

Chacun a son étoile
Mais certain c'est un astre
Un astre noir de voile
Et il y en a des astres.

Des astres noirs.
Qui dévorent le jour.
Aucune étoile du soir,
N'échappe à ses contours.

Ils sont imprévisibles.
Ni même visibles.
Ils sont centripètes.
Sauf quand il pète.

La ça envois la braise.
Quand l'entité s'entête.
Finis les glaces à la fraise.
On la nome la bête.

Pas un ou une, juste la.
Bleu elle envoie la foudre.
Rouge elle éteint celle là,
Et met le feu aux poudres.

Que peut-on y faire?
Rien!
C'est ça qui est bien.
Tagada tsoin tsoin.

Elle gagne toujours à la fin.
Mais jamais au début.
Et toc!
_________________
------------------------>
Roman.
Poésie ininterrompue

Hier c'est la jeunesse hier c'est la promesse

Pour qu'un seul baiser la retienne
Pour que l'entoure le plaisir
Comme un été blanc bleu et blanc
Pour qu'il lui soit règle d'or pur
Pour que sa gorge bouge douce
Sous la chaleur tirant la chair
Vers une caresse infinie
Pour qu'elle soit comme une plaine
Nue et visible de partout
Pour qu'elle soit comme une pluie
Miraculeuse sans nuage
Comme un pluie entre deux feux
Comme une larme entre deux rires
Pour qu'elle soit neige bénie
Sous l'aile tiède d'un oiseau
Lorsque le sang coule plus vite
Dans les veines du vent nouveau
Pour que ses paupières ouvertes
Approfondissent la lumière
Parfum total à son image
Pour que sa bouche et le silence
Intelligibles se comprennent
Pour que ses mains posent leur paume
Sur chaque tête qui s'éveille
Pour que les lignes de ses mains
Se continuent dans d'autres mains
Distances à passer le temps

Je fortifierai mon délire

Paul ELUARD

Ysengrine
Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!


Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
--Ombre.
Il marche en solitaire dans la vallée des Rois,
Entre les murs austères de son labyrinthe de folie
En proie à ses démons qui dictent la loi
Du moindre de ses pas à l’amertume de ses envies

Lorsqu’il tourne en rond avec le désir d’en sortir
A un mur d’incompréhension il se doit de faire face
Parce dans ses règles pour en sortir, il faut mourir
Parce que pour nos règles il n’y a pas cette place.

Alors derrière son mur écroulé,
A force de l’avoir de ses poings frappés
Il s’assoit à terre, en tailleur
L’air haggard , l’air ailleurs

Les souffrances qu’il ressent, jamais il ne les dira
Ses mots , si on les entend, jamais on ne le supportera
De l’autre côté de son mur, moi aussi je m’assois
Je ne dis rien et j’attend, qu’il sache que je suis là.
Fantou
Elle en avait fait des tours du côté de ce gros arbre creux, elle avait hésité bien des fois pour y pénétrer, elle l'a fait et s'est délectée de lecture. Tant d'auteurs inspirés et de qualité.
Elle encore hésité quelques temps, passant plusieurs fois, lisant tous les poèmes de toutes ces belles plumes.
Aujourd'hui elle a pris un parchemin et le dépose, puis vite s'en retourne avant d'avoir la tentation de le reprendre.

CHAQUE JOUR...

Chaque jour qui passe me rapproche de toi
Chaque jour ton voyage te ramène vers moi
Assise sur le banc du jardin je rêve de toi...
Bientôt ! Bientôt tu y seras blotti contre moi....

Je ferme les yeux et sens le soleil. Sa chaleur
Sur ma peau me rappelle une autre ardeur...
Celle de la chaude caresse de tes lèvres
Se posant sur les miennes avec tant de fièvre !

Non ! Mes mains ne vous agitez pas !
Non ! Mon coeur ne palpite pas !
Non ! Mon amour ne t'inquiètes pas !
Chaque jour je guette tes pas !

Le jour viendra où tu pousseras la porte !
Frêles esquifs que la tempête emporte
Nous voguerons vers des rivages enchantés
Où nous nous aimerons pour l'éternité...
Fantou
Va-t-elle devenir une occupante obsédante et volubile de ces lieux ? Seule Erato et son souffle peuvent le savoir...


FATALE FRAGILITE

Silence, tout est silence
Dans le grand vide de l'absence
Persiste encore l'espérance
Fragile petite flamme qui s'élance
Eclaire encore la solitude
Avant que ne viennent la lassitude
L'érosion de l'habitude
La fin de toute certitude

Amour, amour fleur fragile
Que berce une hampe gracile
Oublie la et la voici qui vacille
Oubli, ô mortelle faucille
Dans le silence qui s'installe
Fait se fermer les pétales
Oubli et s'incline la corole
Au vent pétales s'envolent

L'inéluctable fuite du temps
A fait se faner la fragile fleur
Tout comme les promesses des amants
Se sont effacées dans leurs cœurs
Le temps à leur amour a fait injure
Le temps les a rendus parjures
Naïfs humains qui croient que toujours
Rime avec amour jusqu’à la fin des jours
--Blonde_imaginaire


Comme il est fastidieux de tourner une page
D'admettre une fin comme un étrange présage
Laisser le silence s'installer fut une erreur
Comme refuser d'affronter une avouable peur

Chacun a rêvé d'emmener l'autre vers ailleurs
Avec prétention ? ... mais non dénuée d'ardeur
Songer que le temps attiserait le désir
Pour finalement frustrer les envies à venir

Point de regret, la rencontre fut unique
Point de tristesse, les souvenirs la chassant
Complicité et partage, rien d'utopique
L'issue de l'attirance fut vouée à l'évident

A rester dans l'attente, la vérité était voilée
Les esprits réalisent maintenant les limites
D'une histoire sans issue restant inégalée
Dont la longévité a prouvé le mérite

Les mots ont été posés et sans appel
Mettant la lumière sur des besoins différents
Dont l'évolution aurait voulu être naturelle
Les réalités de chacun .... oubliant

Probable que nous ayons gravité autour
En quête ou dans l'espoir du "moment", du jour
Qui a trop cru, qui s'est trompé, peu importe
Face à l'envie, il faut que la raison l'emporte

Ecoute mes mots, ils ne sont pas un silence
Mais le reflet d'une commune évidence
Amenant au terme d'une douce illusion
Qui aura touché mon impossible déraison

Je ne crois pas toujours au hasard aléatoire
Je m'accroche à la magie, aux rêves, aux espoirs
Cette rencontre spéciale, je me plais à y croire
Il aura suffi d'une étincelle et d'un regard

Cependant les mots n'auront pas été suffisants
Pour combler des attentes se justifiant
Nous sommes à la fois semblables et si différents
Ce qui aurait pu être simple se compliquant
Vis ta vie légèrement, savoure chaque instant
Relève des défis tout en t'amusant
Tu le fais mieux que moi et plus simplement
Ou différemment, question de point de vue, tout dépend

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas une réticence ...
C'est peut-être une évidence ...
C'est probablement un choix ...
Pour nous, pour toi, pour moi ...
C'est de faux espoir la solution ...
C'est l'écho sourd de la raison ...
C'est le reflet de notre illusion ...

Tenacité, attente et persévérance
Orgueil, prétention et sage assurance
Toutes ces facettes de mon caractère
Ont mené vers cette vérité toute entière
Que tu as éclairé de tes mots sincères
Pour prendre conscience du trop d'imaginaire

Trouver les mots ne fut jamais plus difficile
Les idées se mélangeant dans un flou subtil
De mes folles rimes, toi seul en suivras le fil
Comprendras la signification malhabile

Ce n'est pas un silence ...
C'est un élan de sincérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est un souffle de vérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est l'histoire d'une complicité ...

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas un silence ???


--Izir
Il ou tu, vous ou nous, rien ou tout.
Peut importe tous sont bien égaux.
Tel l'égo, de ces briques on en joue.
Avec défaut ou en qualité de faux.

Tu sais ce n'est pas rien je suis magicien.
Alors tes mots dessin, je les connais bien.
Ils sont au chaud ici sans aucun doute.
Quoi qu'il m'en coûte au creux de mes voûtes.

Comme le plus bel habit en fil de soi.
Fil dort et fil d'art gens en arc en ciel de soie.
Tu doutes, tu affrontes, tu rêves de loi.
Chez moi il n'y a pas, ni doute, ni rêve de soie.

Mes rêves ne sont que réalités d'illusion.
Illusion ou non il participe, et tout ça en vrai.
Les espoirs c'est si noir, ce n'est que des espoirs.
C'est aujourd'hui maintenant demain c'est rien.

Longtemps j'ai affronté mes démons.
Mais il y a un met, cela ne s'affronte jamais.
Cela se mange, s'émiette dans les palais.
Car ils sont les meilleurs amis, les eaux raisons.

Ils sont mes anges, alors sans hésiter je les use
Les tourmente, qui aime bien châtie bien.
Ainsi ils m'emportent par delà les portes, j'en abuse.
En mille tours je leurs mens sans fin.

Appréciant la force de Léviathan. Ab irato.
Arrosé d'Acédia, il bouillonne sous l'eau.
Et pas moyen qu'il m'emporte, j'ai ma superbia!
Si il se la pète de trop, je me la pète à tout va.

Et si parfois je souffre d'indigestion j'invoque:
Ma grande Gula et je me fais glouton de roc.
Et si Gula cale, je l'épice à plus soif d'envie.
Et pour exagérer, j'hésite pas je me fais avare.

Alors en mille pied je déguste tes vers.
En mille lux de lumière tranquille pépère.
Car cela ne demeure que de petits enfants.
De loin je préfère les Titans.

Tout aussi éternels et c'est hyper cool ça!
Alors t'inquiète pas toujours tu seras là!
J'ai un mètre mot, Et plus encore, une belle lettre.
Une lettre maîtresse, sans condition elle est mon Maître.

C'est ma thématique. Sans cesse on la mastique.
Mmmmmmmm ch'ai bon.
Euh ouè mais oublie le pas sel, c'est plus chique.
Et nous serons là sur des monts.
Kachina




Il m’entraine dans son monde
Et sait comment me faire rendre grâce.
Tout à coup, la terre n’est plus ronde
Quand impatient, mes satins il délace.

Je me perds, je tombe et je succombe
Et la vie par lui se fait flamme
Il me retient, m’attache si je tombe
Mais il me dit : j’exige ton âme

Il est beau et puissant, séduisant, exigeant
Et moi, pauvre de moi, j’en redemande
Bien loin du prince charmant
Plutôt diable qui veut me prendre.

Les nuits sont bien trop brèves
Alors je prends ses jours
Et si je crie et demande une trêve
Il me dit : Non ! Je te ferai mourir d’amour.

--_aile_
Aile sans elle
Aile sans lui
Aile et elle et lui
Aile et toi

L'Ange et le démon
Tu les chasses
Je les laisse me rattraper
Ne voulant m'en détacher

La magie a opéré et rien ne pourra nous en détacher
Je joue, en joue, nous jouons
Les silences en disent beaucoup
M'abritant sous tes voutes voluptueuses

Je tisse mon cocon pour mieux m'y glisser
Douceur, rêves, je deviens papillon
je m'efface sans jamais disparaitre
Tu me sais, me connais, me temporise comme seul toi sait le faire

Je m'assoie sur la soie et je deviens moi
Moi, nous, glisse en glisse sur la soie du toi
Parfums en délice au gout acidulé d'épices
Un souvenir chasse l'autre, je ne suis que caprice

Je suis là et je ne bouge pas
Jamais bien loin de là où je suis
Nos chemins se sont croisés
Séparés mais retrouvant Rome

Je cours et jette devenant du gâteau
Un coup dans les flans je repars au galot
Dégustations d'aimer
J'ai mit les pieds dans le plat.

Aile sans ailes
Ailes sans elle
Ailes et lui
Toi et moi
Maelisse_desiris
Ma vie n était que douleur
Mais tu y as mis de la douceur
En peignant avec de la couleur
Les points noirs de ma douleur

Tes caresses sur mon corps délicates
Me font l effet d un feu qui éclate
Tes mots me fond rougir écarlate
Et quand ma fleur tes lèvres attrape

C’est l ascension de mon âme
C’est l’empire des sens
Le paradis de la jouissance
A tes pieds de dépose mes armes
Errance.

Je poursuivais ma route, poursuivais des fantômes,
Forte de ma douleur, en refusant toute autre,
Passé en seul bonheur, la solitude en baume,
Me moquant des regards, me riant des apôtres,
Fière d’être une gueuse, à jamais sale môme.
Je ne m’attendais pas à ce regard… le votre.

Pourtant il était là dés votre prime lettre
Le hasard le prenant pour orner son iris
Me donnant le désir de savoir reconnaître
Les mots et leur pouvoir, leur saveur, leurs épices.
Et les malines routes de nous faire connaître
Votre main sur ma plume, le trouble en esquisse,

Et le bruit de nos pas sur des terres ravagées
Accompagnant le chant de mon cœur inquiet,
Et la lune rieuse pour nous seuls accrochée
Dans la nuit d’un tourment aussi doux que l’été,
La caresse des vos yeux lors que vous m’appreniez
Malgré vous, malgré moi, à conjuguer aimer.

Roman…
Mon frère, mon ami, mon âme
Roman…
Ma raison tourbillonne avec frayeur se pâme
Roman….
Mes sens s’éveillent, me torturent et se damnent
Sous l’affolant car charnel désir d’être...Femme.
Et voilà que, par vous, pour vous, Roman,
La môme se rêve compagne....


_________________
Beltaine dicte "Errance"....
Une main ouverte et un poing fermé
L'une pour connaître l'autre pour cogner
Heribert
Le calme avant la tempête
Comme une contraction,
pour ne pas dire contorsion.
Un temps sans fête.

Bien que silence,
Mais un silence lourd,
Pesant, figé d'indécence.
Un silence qui rend sourd.

Chacun a son étoile
Mais certain c'est un astre
Un astre noir de voile
Et il y en a des astres.

Des astres noirs.
Qui dévorent le jour.
Aucune étoile du soir,
N'échappe à ses contours.

Ils sont imprévisibles.
Ni même visibles.
Ils sont centripètes.
Sauf quand il pète.

La ça envois la braise.
Quand l'entité s'entête.
Finis les glaces à la fraise.
On la nome la bête.

Pas un ou une, juste la.
Bleu elle envoie la foudre.
Rouge elle éteint celle là,
Et met le feu aux poudres.

Que peut-on y faire?
Rien!
C'est ça qui est bien.
Tagada tsoin tsoin.

Elle gagne toujours à la fin.
Mais jamais au début.
Et toc!
_________________
------------------------>
Roman.
Poésie ininterrompue

Hier c'est la jeunesse hier c'est la promesse

Pour qu'un seul baiser la retienne
Pour que l'entoure le plaisir
Comme un été blanc bleu et blanc
Pour qu'il lui soit règle d'or pur
Pour que sa gorge bouge douce
Sous la chaleur tirant la chair
Vers une caresse infinie
Pour qu'elle soit comme une plaine
Nue et visible de partout
Pour qu'elle soit comme une pluie
Miraculeuse sans nuage
Comme un pluie entre deux feux
Comme une larme entre deux rires
Pour qu'elle soit neige bénie
Sous l'aile tiède d'un oiseau
Lorsque le sang coule plus vite
Dans les veines du vent nouveau
Pour que ses paupières ouvertes
Approfondissent la lumière
Parfum total à son image
Pour que sa bouche et le silence
Intelligibles se comprennent
Pour que ses mains posent leur paume
Sur chaque tête qui s'éveille
Pour que les lignes de ses mains
Se continuent dans d'autres mains
Distances à passer le temps

Je fortifierai mon délire

Paul ELUARD

Ysengrine
Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!


Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
--Ombre.
Il marche en solitaire dans la vallée des Rois,
Entre les murs austères de son labyrinthe de folie
En proie à ses démons qui dictent la loi
Du moindre de ses pas à l’amertume de ses envies

Lorsqu’il tourne en rond avec le désir d’en sortir
A un mur d’incompréhension il se doit de faire face
Parce dans ses règles pour en sortir, il faut mourir
Parce que pour nos règles il n’y a pas cette place.

Alors derrière son mur écroulé,
A force de l’avoir de ses poings frappés
Il s’assoit à terre, en tailleur
L’air haggard , l’air ailleurs

Les souffrances qu’il ressent, jamais il ne les dira
Ses mots , si on les entend, jamais on ne le supportera
De l’autre côté de son mur, moi aussi je m’assois
Je ne dis rien et j’attend, qu’il sache que je suis là.
Fantou
Elle en avait fait des tours du côté de ce gros arbre creux, elle avait hésité bien des fois pour y pénétrer, elle l'a fait et s'est délectée de lecture. Tant d'auteurs inspirés et de qualité.
Elle encore hésité quelques temps, passant plusieurs fois, lisant tous les poèmes de toutes ces belles plumes.
Aujourd'hui elle a pris un parchemin et le dépose, puis vite s'en retourne avant d'avoir la tentation de le reprendre.

CHAQUE JOUR...

Chaque jour qui passe me rapproche de toi
Chaque jour ton voyage te ramène vers moi
Assise sur le banc du jardin je rêve de toi...
Bientôt ! Bientôt tu y seras blotti contre moi....

Je ferme les yeux et sens le soleil. Sa chaleur
Sur ma peau me rappelle une autre ardeur...
Celle de la chaude caresse de tes lèvres
Se posant sur les miennes avec tant de fièvre !

Non ! Mes mains ne vous agitez pas !
Non ! Mon coeur ne palpite pas !
Non ! Mon amour ne t'inquiètes pas !
Chaque jour je guette tes pas !

Le jour viendra où tu pousseras la porte !
Frêles esquifs que la tempête emporte
Nous voguerons vers des rivages enchantés
Où nous nous aimerons pour l'éternité...
Fantou
Va-t-elle devenir une occupante obsédante et volubile de ces lieux ? Seule Erato et son souffle peuvent le savoir...


FATALE FRAGILITE

Silence, tout est silence
Dans le grand vide de l'absence
Persiste encore l'espérance
Fragile petite flamme qui s'élance
Eclaire encore la solitude
Avant que ne viennent la lassitude
L'érosion de l'habitude
La fin de toute certitude

Amour, amour fleur fragile
Que berce une hampe gracile
Oublie la et la voici qui vacille
Oubli, ô mortelle faucille
Dans le silence qui s'installe
Fait se fermer les pétales
Oubli et s'incline la corole
Au vent pétales s'envolent

L'inéluctable fuite du temps
A fait se faner la fragile fleur
Tout comme les promesses des amants
Se sont effacées dans leurs cœurs
Le temps à leur amour a fait injure
Le temps les a rendus parjures
Naïfs humains qui croient que toujours
Rime avec amour jusqu’à la fin des jours
--Blonde_imaginaire


Comme il est fastidieux de tourner une page
D'admettre une fin comme un étrange présage
Laisser le silence s'installer fut une erreur
Comme refuser d'affronter une avouable peur

Chacun a rêvé d'emmener l'autre vers ailleurs
Avec prétention ? ... mais non dénuée d'ardeur
Songer que le temps attiserait le désir
Pour finalement frustrer les envies à venir

Point de regret, la rencontre fut unique
Point de tristesse, les souvenirs la chassant
Complicité et partage, rien d'utopique
L'issue de l'attirance fut vouée à l'évident

A rester dans l'attente, la vérité était voilée
Les esprits réalisent maintenant les limites
D'une histoire sans issue restant inégalée
Dont la longévité a prouvé le mérite

Les mots ont été posés et sans appel
Mettant la lumière sur des besoins différents
Dont l'évolution aurait voulu être naturelle
Les réalités de chacun .... oubliant

Probable que nous ayons gravité autour
En quête ou dans l'espoir du "moment", du jour
Qui a trop cru, qui s'est trompé, peu importe
Face à l'envie, il faut que la raison l'emporte

Ecoute mes mots, ils ne sont pas un silence
Mais le reflet d'une commune évidence
Amenant au terme d'une douce illusion
Qui aura touché mon impossible déraison

Je ne crois pas toujours au hasard aléatoire
Je m'accroche à la magie, aux rêves, aux espoirs
Cette rencontre spéciale, je me plais à y croire
Il aura suffi d'une étincelle et d'un regard

Cependant les mots n'auront pas été suffisants
Pour combler des attentes se justifiant
Nous sommes à la fois semblables et si différents
Ce qui aurait pu être simple se compliquant
Vis ta vie légèrement, savoure chaque instant
Relève des défis tout en t'amusant
Tu le fais mieux que moi et plus simplement
Ou différemment, question de point de vue, tout dépend

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas une réticence ...
C'est peut-être une évidence ...
C'est probablement un choix ...
Pour nous, pour toi, pour moi ...
C'est de faux espoir la solution ...
C'est l'écho sourd de la raison ...
C'est le reflet de notre illusion ...

Tenacité, attente et persévérance
Orgueil, prétention et sage assurance
Toutes ces facettes de mon caractère
Ont mené vers cette vérité toute entière
Que tu as éclairé de tes mots sincères
Pour prendre conscience du trop d'imaginaire

Trouver les mots ne fut jamais plus difficile
Les idées se mélangeant dans un flou subtil
De mes folles rimes, toi seul en suivras le fil
Comprendras la signification malhabile

Ce n'est pas un silence ...
C'est un élan de sincérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est un souffle de vérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est l'histoire d'une complicité ...

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas un silence ???


--Izir
Il ou tu, vous ou nous, rien ou tout.
Peut importe tous sont bien égaux.
Tel l'égo, de ces briques on en joue.
Avec défaut ou en qualité de faux.

Tu sais ce n'est pas rien je suis magicien.
Alors tes mots dessin, je les connais bien.
Ils sont au chaud ici sans aucun doute.
Quoi qu'il m'en coûte au creux de mes voûtes.

Comme le plus bel habit en fil de soi.
Fil dort et fil d'art gens en arc en ciel de soie.
Tu doutes, tu affrontes, tu rêves de loi.
Chez moi il n'y a pas, ni doute, ni rêve de soie.

Mes rêves ne sont que réalités d'illusion.
Illusion ou non il participe, et tout ça en vrai.
Les espoirs c'est si noir, ce n'est que des espoirs.
C'est aujourd'hui maintenant demain c'est rien.

Longtemps j'ai affronté mes démons.
Mais il y a un met, cela ne s'affronte jamais.
Cela se mange, s'émiette dans les palais.
Car ils sont les meilleurs amis, les eaux raisons.

Ils sont mes anges, alors sans hésiter je les use
Les tourmente, qui aime bien châtie bien.
Ainsi ils m'emportent par delà les portes, j'en abuse.
En mille tours je leurs mens sans fin.

Appréciant la force de Léviathan. Ab irato.
Arrosé d'Acédia, il bouillonne sous l'eau.
Et pas moyen qu'il m'emporte, j'ai ma superbia!
Si il se la pète de trop, je me la pète à tout va.

Et si parfois je souffre d'indigestion j'invoque:
Ma grande Gula et je me fais glouton de roc.
Et si Gula cale, je l'épice à plus soif d'envie.
Et pour exagérer, j'hésite pas je me fais avare.

Alors en mille pied je déguste tes vers.
En mille lux de lumière tranquille pépère.
Car cela ne demeure que de petits enfants.
De loin je préfère les Titans.

Tout aussi éternels et c'est hyper cool ça!
Alors t'inquiète pas toujours tu seras là!
J'ai un mètre mot, Et plus encore, une belle lettre.
Une lettre maîtresse, sans condition elle est mon Maître.

C'est ma thématique. Sans cesse on la mastique.
Mmmmmmmm ch'ai bon.
Euh ouè mais oublie le pas sel, c'est plus chique.
Et nous serons là sur des monts.
Kachina




Il m’entraine dans son monde
Et sait comment me faire rendre grâce.
Tout à coup, la terre n’est plus ronde
Quand impatient, mes satins il délace.

Je me perds, je tombe et je succombe
Et la vie par lui se fait flamme
Il me retient, m’attache si je tombe
Mais il me dit : j’exige ton âme

Il est beau et puissant, séduisant, exigeant
Et moi, pauvre de moi, j’en redemande
Bien loin du prince charmant
Plutôt diable qui veut me prendre.

Les nuits sont bien trop brèves
Alors je prends ses jours
Et si je crie et demande une trêve
Il me dit : Non ! Je te ferai mourir d’amour.

--_aile_
Aile sans elle
Aile sans lui
Aile et elle et lui
Aile et toi

L'Ange et le démon
Tu les chasses
Je les laisse me rattraper
Ne voulant m'en détacher

La magie a opéré et rien ne pourra nous en détacher
Je joue, en joue, nous jouons
Les silences en disent beaucoup
M'abritant sous tes voutes voluptueuses

Je tisse mon cocon pour mieux m'y glisser
Douceur, rêves, je deviens papillon
je m'efface sans jamais disparaitre
Tu me sais, me connais, me temporise comme seul toi sait le faire

Je m'assoie sur la soie et je deviens moi
Moi, nous, glisse en glisse sur la soie du toi
Parfums en délice au gout acidulé d'épices
Un souvenir chasse l'autre, je ne suis que caprice

Je suis là et je ne bouge pas
Jamais bien loin de là où je suis
Nos chemins se sont croisés
Séparés mais retrouvant Rome

Je cours et jette devenant du gâteau
Un coup dans les flans je repars au galot
Dégustations d'aimer
J'ai mit les pieds dans le plat.

Aile sans ailes
Ailes sans elle
Ailes et lui
Toi et moi
Maelisse_desiris
Ma vie n était que douleur
Mais tu y as mis de la douceur
En peignant avec de la couleur
Les points noirs de ma douleur

Tes caresses sur mon corps délicates
Me font l effet d un feu qui éclate
Tes mots me fond rougir écarlate
Et quand ma fleur tes lèvres attrape

C’est l ascension de mon âme
C’est l’empire des sens
Le paradis de la jouissance
A tes pieds de dépose mes armes
Roman.
Poésie ininterrompue

Hier c'est la jeunesse hier c'est la promesse

Pour qu'un seul baiser la retienne
Pour que l'entoure le plaisir
Comme un été blanc bleu et blanc
Pour qu'il lui soit règle d'or pur
Pour que sa gorge bouge douce
Sous la chaleur tirant la chair
Vers une caresse infinie
Pour qu'elle soit comme une plaine
Nue et visible de partout
Pour qu'elle soit comme une pluie
Miraculeuse sans nuage
Comme un pluie entre deux feux
Comme une larme entre deux rires
Pour qu'elle soit neige bénie
Sous l'aile tiède d'un oiseau
Lorsque le sang coule plus vite
Dans les veines du vent nouveau
Pour que ses paupières ouvertes
Approfondissent la lumière
Parfum total à son image
Pour que sa bouche et le silence
Intelligibles se comprennent
Pour que ses mains posent leur paume
Sur chaque tête qui s'éveille
Pour que les lignes de ses mains
Se continuent dans d'autres mains
Distances à passer le temps

Je fortifierai mon délire

Paul ELUARD

Ysengrine
Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!


Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
--Ombre.
Il marche en solitaire dans la vallée des Rois,
Entre les murs austères de son labyrinthe de folie
En proie à ses démons qui dictent la loi
Du moindre de ses pas à l’amertume de ses envies

Lorsqu’il tourne en rond avec le désir d’en sortir
A un mur d’incompréhension il se doit de faire face
Parce dans ses règles pour en sortir, il faut mourir
Parce que pour nos règles il n’y a pas cette place.

Alors derrière son mur écroulé,
A force de l’avoir de ses poings frappés
Il s’assoit à terre, en tailleur
L’air haggard , l’air ailleurs

Les souffrances qu’il ressent, jamais il ne les dira
Ses mots , si on les entend, jamais on ne le supportera
De l’autre côté de son mur, moi aussi je m’assois
Je ne dis rien et j’attend, qu’il sache que je suis là.
Fantou
Elle en avait fait des tours du côté de ce gros arbre creux, elle avait hésité bien des fois pour y pénétrer, elle l'a fait et s'est délectée de lecture. Tant d'auteurs inspirés et de qualité.
Elle encore hésité quelques temps, passant plusieurs fois, lisant tous les poèmes de toutes ces belles plumes.
Aujourd'hui elle a pris un parchemin et le dépose, puis vite s'en retourne avant d'avoir la tentation de le reprendre.

CHAQUE JOUR...

Chaque jour qui passe me rapproche de toi
Chaque jour ton voyage te ramène vers moi
Assise sur le banc du jardin je rêve de toi...
Bientôt ! Bientôt tu y seras blotti contre moi....

Je ferme les yeux et sens le soleil. Sa chaleur
Sur ma peau me rappelle une autre ardeur...
Celle de la chaude caresse de tes lèvres
Se posant sur les miennes avec tant de fièvre !

Non ! Mes mains ne vous agitez pas !
Non ! Mon coeur ne palpite pas !
Non ! Mon amour ne t'inquiètes pas !
Chaque jour je guette tes pas !

Le jour viendra où tu pousseras la porte !
Frêles esquifs que la tempête emporte
Nous voguerons vers des rivages enchantés
Où nous nous aimerons pour l'éternité...
Fantou
Va-t-elle devenir une occupante obsédante et volubile de ces lieux ? Seule Erato et son souffle peuvent le savoir...


FATALE FRAGILITE

Silence, tout est silence
Dans le grand vide de l'absence
Persiste encore l'espérance
Fragile petite flamme qui s'élance
Eclaire encore la solitude
Avant que ne viennent la lassitude
L'érosion de l'habitude
La fin de toute certitude

Amour, amour fleur fragile
Que berce une hampe gracile
Oublie la et la voici qui vacille
Oubli, ô mortelle faucille
Dans le silence qui s'installe
Fait se fermer les pétales
Oubli et s'incline la corole
Au vent pétales s'envolent

L'inéluctable fuite du temps
A fait se faner la fragile fleur
Tout comme les promesses des amants
Se sont effacées dans leurs cœurs
Le temps à leur amour a fait injure
Le temps les a rendus parjures
Naïfs humains qui croient que toujours
Rime avec amour jusqu’à la fin des jours
--Blonde_imaginaire


Comme il est fastidieux de tourner une page
D'admettre une fin comme un étrange présage
Laisser le silence s'installer fut une erreur
Comme refuser d'affronter une avouable peur

Chacun a rêvé d'emmener l'autre vers ailleurs
Avec prétention ? ... mais non dénuée d'ardeur
Songer que le temps attiserait le désir
Pour finalement frustrer les envies à venir

Point de regret, la rencontre fut unique
Point de tristesse, les souvenirs la chassant
Complicité et partage, rien d'utopique
L'issue de l'attirance fut vouée à l'évident

A rester dans l'attente, la vérité était voilée
Les esprits réalisent maintenant les limites
D'une histoire sans issue restant inégalée
Dont la longévité a prouvé le mérite

Les mots ont été posés et sans appel
Mettant la lumière sur des besoins différents
Dont l'évolution aurait voulu être naturelle
Les réalités de chacun .... oubliant

Probable que nous ayons gravité autour
En quête ou dans l'espoir du "moment", du jour
Qui a trop cru, qui s'est trompé, peu importe
Face à l'envie, il faut que la raison l'emporte

Ecoute mes mots, ils ne sont pas un silence
Mais le reflet d'une commune évidence
Amenant au terme d'une douce illusion
Qui aura touché mon impossible déraison

Je ne crois pas toujours au hasard aléatoire
Je m'accroche à la magie, aux rêves, aux espoirs
Cette rencontre spéciale, je me plais à y croire
Il aura suffi d'une étincelle et d'un regard

Cependant les mots n'auront pas été suffisants
Pour combler des attentes se justifiant
Nous sommes à la fois semblables et si différents
Ce qui aurait pu être simple se compliquant
Vis ta vie légèrement, savoure chaque instant
Relève des défis tout en t'amusant
Tu le fais mieux que moi et plus simplement
Ou différemment, question de point de vue, tout dépend

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas une réticence ...
C'est peut-être une évidence ...
C'est probablement un choix ...
Pour nous, pour toi, pour moi ...
C'est de faux espoir la solution ...
C'est l'écho sourd de la raison ...
C'est le reflet de notre illusion ...

Tenacité, attente et persévérance
Orgueil, prétention et sage assurance
Toutes ces facettes de mon caractère
Ont mené vers cette vérité toute entière
Que tu as éclairé de tes mots sincères
Pour prendre conscience du trop d'imaginaire

Trouver les mots ne fut jamais plus difficile
Les idées se mélangeant dans un flou subtil
De mes folles rimes, toi seul en suivras le fil
Comprendras la signification malhabile

Ce n'est pas un silence ...
C'est un élan de sincérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est un souffle de vérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est l'histoire d'une complicité ...

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas un silence ???


--Izir
Il ou tu, vous ou nous, rien ou tout.
Peut importe tous sont bien égaux.
Tel l'égo, de ces briques on en joue.
Avec défaut ou en qualité de faux.

Tu sais ce n'est pas rien je suis magicien.
Alors tes mots dessin, je les connais bien.
Ils sont au chaud ici sans aucun doute.
Quoi qu'il m'en coûte au creux de mes voûtes.

Comme le plus bel habit en fil de soi.
Fil dort et fil d'art gens en arc en ciel de soie.
Tu doutes, tu affrontes, tu rêves de loi.
Chez moi il n'y a pas, ni doute, ni rêve de soie.

Mes rêves ne sont que réalités d'illusion.
Illusion ou non il participe, et tout ça en vrai.
Les espoirs c'est si noir, ce n'est que des espoirs.
C'est aujourd'hui maintenant demain c'est rien.

Longtemps j'ai affronté mes démons.
Mais il y a un met, cela ne s'affronte jamais.
Cela se mange, s'émiette dans les palais.
Car ils sont les meilleurs amis, les eaux raisons.

Ils sont mes anges, alors sans hésiter je les use
Les tourmente, qui aime bien châtie bien.
Ainsi ils m'emportent par delà les portes, j'en abuse.
En mille tours je leurs mens sans fin.

Appréciant la force de Léviathan. Ab irato.
Arrosé d'Acédia, il bouillonne sous l'eau.
Et pas moyen qu'il m'emporte, j'ai ma superbia!
Si il se la pète de trop, je me la pète à tout va.

Et si parfois je souffre d'indigestion j'invoque:
Ma grande Gula et je me fais glouton de roc.
Et si Gula cale, je l'épice à plus soif d'envie.
Et pour exagérer, j'hésite pas je me fais avare.

Alors en mille pied je déguste tes vers.
En mille lux de lumière tranquille pépère.
Car cela ne demeure que de petits enfants.
De loin je préfère les Titans.

Tout aussi éternels et c'est hyper cool ça!
Alors t'inquiète pas toujours tu seras là!
J'ai un mètre mot, Et plus encore, une belle lettre.
Une lettre maîtresse, sans condition elle est mon Maître.

C'est ma thématique. Sans cesse on la mastique.
Mmmmmmmm ch'ai bon.
Euh ouè mais oublie le pas sel, c'est plus chique.
Et nous serons là sur des monts.
Kachina




Il m’entraine dans son monde
Et sait comment me faire rendre grâce.
Tout à coup, la terre n’est plus ronde
Quand impatient, mes satins il délace.

Je me perds, je tombe et je succombe
Et la vie par lui se fait flamme
Il me retient, m’attache si je tombe
Mais il me dit : j’exige ton âme

Il est beau et puissant, séduisant, exigeant
Et moi, pauvre de moi, j’en redemande
Bien loin du prince charmant
Plutôt diable qui veut me prendre.

Les nuits sont bien trop brèves
Alors je prends ses jours
Et si je crie et demande une trêve
Il me dit : Non ! Je te ferai mourir d’amour.

--_aile_
Aile sans elle
Aile sans lui
Aile et elle et lui
Aile et toi

L'Ange et le démon
Tu les chasses
Je les laisse me rattraper
Ne voulant m'en détacher

La magie a opéré et rien ne pourra nous en détacher
Je joue, en joue, nous jouons
Les silences en disent beaucoup
M'abritant sous tes voutes voluptueuses

Je tisse mon cocon pour mieux m'y glisser
Douceur, rêves, je deviens papillon
je m'efface sans jamais disparaitre
Tu me sais, me connais, me temporise comme seul toi sait le faire

Je m'assoie sur la soie et je deviens moi
Moi, nous, glisse en glisse sur la soie du toi
Parfums en délice au gout acidulé d'épices
Un souvenir chasse l'autre, je ne suis que caprice

Je suis là et je ne bouge pas
Jamais bien loin de là où je suis
Nos chemins se sont croisés
Séparés mais retrouvant Rome

Je cours et jette devenant du gâteau
Un coup dans les flans je repars au galot
Dégustations d'aimer
J'ai mit les pieds dans le plat.

Aile sans ailes
Ailes sans elle
Ailes et lui
Toi et moi
Maelisse_desiris
Ma vie n était que douleur
Mais tu y as mis de la douceur
En peignant avec de la couleur
Les points noirs de ma douleur

Tes caresses sur mon corps délicates
Me font l effet d un feu qui éclate
Tes mots me fond rougir écarlate
Et quand ma fleur tes lèvres attrape

C’est l ascension de mon âme
C’est l’empire des sens
Le paradis de la jouissance
A tes pieds de dépose mes armes
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