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[RP]L'égarée...

Yseault
Edit {Tranchette}: titre remis en conformité avec les règles du forum: balise entre crochets



Qui suis-je ?
Il fait si froid. J'ai les jambes endoloris dans cette position fœtale. Je respire mais, j'ai l'impression que l'oxygène est comme une lame de glace qui me transperce à tous les coups. Est-ce normal ? Il fait si noir. Je n'arrive pas à entrouvrir les paupières. Suis-je morte ? Le paradis est bien plus sombre que je ne l'aurais imaginé. Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Une petite plainte sonore qui s'ébruite. Qu'est-ce que c'est ? Il y a quelqu'un près de moi ? Pourquoi je n'arrive pas à trouver mes points de repères ? Ah mais c'est moi qui gémis ! Pourquoi ? La sensation de douleur qui survient lentement. C'est moi qui a si mal ?

Le réveil.
Tranquillement la jeune femme perdue dans les bois au milieu de nulle part réussi à émerger de son gouffre silencieux. Ses paupières s'ouvrent et laisse de splendides yeux noisette découvrir de nouveau la vie. Elle peine à discerner ce qu'elle a devant les yeux. Il fait noir, la nuit est tombée depuis longtemps si elle en croit l'astre gigantesque qui règne dans les cieux et qui l'éblouit un court moment. Il neige. Elle aperçoit des petites étoiles floconneuses émerveillé le ciel et fini leur chute sur un duvet bien établi déjà contre le sol. C'est réel ça ? Lentement, elle passe une main derrière sa tête tout en se relevant. Une tâche sombre et poisseuse lui reste collée contre les doigts. Ça ainsi que la douleur, c'est bien réel cette fois, elle en est convaincue.

Du sang et le cauchemar...
Elle aurait possiblement crié si elle en avait eu le pouvoir mais, elle est pétrifiée tout autant que meurtri. Cette douleur qu'elle avait ressenti en rêve n'en était pas une. C'est bien elle qui avait gémit tout en reprenant conscience... Elle avait surement dû chuter mais, comment ? Cela ne semblait plus réellement saigner, le sang coagulé depuis le moment qu'elle était là. Y'avait combien de temps ?

Examen de la situation…
Elle regarda si elle avait d’autres blessures mais, rien d’apparent, simplement quelques ecchymoses ici et là. Elle avait terriblement froid cependant. Pourquoi être sortie aussi peu vêtue ? Qu’est ce qu’elle pouvait bien fabriqué dans ces bois en pleine nuit ? Elle tentait de se souvenirs mais rien, le noir résidait complètement dans son esprit. Plus elle tentait de se souvenir, plus un lancinant maux de tête la prenait. Elle s’éclaircit rapidement les idées pour ne pas envenimer son mal et redresser la situation.

Où suis-je ?...
Elle observa lentement ce qui l'entourait, espérant trouver quelque chose de familier et pourtant, rien n'évoquait le moindre souvenir. Les chênes gigantesques qui l'encerclaient ne lui disaient rien. Elle prit appuis tout contre un des arbres et se releva. Elle se risqua à faire quelques pas. Ravie de ne pas être tombé, bien que chancelante, elle partît lentement à travers les bois.

Sinistre...
Il n'y avait rien de rassurant dans cet environnement. La neige bruissait à chacun de ses pas faisant détalé de petits rongeurs nocturnes qui avaient peur de se faire prendre en chasse par cette chouette qui au loin chantonnait sa mélodie macabre. La jeune femme blonde se crispa un peu lorsqu'un frisson la parcouru. Le froid ? La peur ? Possiblement un peu des deux...Pourtant, cela ne l'arrêta pas, armée de son courage, elle continua son chemin.

Poursuivre...
Un pas devant l'autre, elle y arriverait. Elle espérait trouver refuge quelque part, n'importe où. Chez elle peut-être ? Oui, si elle arrivait à savoir où elle demeurait bien naturellement. Elle porta une nouvelle fois une de ses mains à sa tête mais, cette fois, à ses tempes qui bourdonnaient. N'y avait-il pas moyen que ce grabuge là-dedans s'arrête une fois pour toute ? Elle respira à plusieurs reprises très lentement, diminuant ainsi la douleur de façon passagère et reprit lentement sa route, trébuchant à quelques reprises, s'octroyant de nouvelles écorchures au genou par la même occasion. Elle n'était surement pas au paradis, c'était évident maintenant !

La ville...
Après avoir marché pendant ce qui lui sembla une éternité, elle déboucha sur un petit sentier. Par réflexe, sans savoir où elle allait, elle prit ce chemin qui zigzaguait à travers le boisé. Elle arriva rapidement à l'orée du bois où elle découvrit une ville pour le moment endormi. Les gens étaient tous cloisonnés chez eux à dormir, des gens plus normaux qu'elle, il va s'en dire ! Elle s'engagea dans les rues, espérant trouver maintenant une âme charitable qui lui dirait où elle se trouvait.

Espoir...
Elle tourna l'angle d'une rue pour y apercevoir une petite lanterne d'allumée devant une des demeures. Elle hésita un moment à s'y aventurer tout de même. Est-ce que c'était coutume dans cette région de laisser de la lumière, peut-être que la personne attendait quelqu'un ou encore qu'elle avait tout simplement oublié de l'éteindre. Elle s'arrêta devant la bâtisse, la tête emplie de question malgré le bruit assourdissant de son éveil qui prenait presque toute la place. Elle se fit rapidement déconcentrer dans ses réflexions et hésitations par les bruits de pas qui arrivaient derrière elle....


Hrp : Ceci est un topic ouvert à tous. Je vous invite donc à y prendre part si le désir vous guette. Merci à ceux qui désire s’aventurer dans mon histoire.


Colvert


Comme à son habitude, le sergent Colvert parcourait les ruelles de Troyes avec son acolyte Grocol. Leurs rondes étaient faites d'usages et d'habitudes. Jusque tard dans la nuit ils rythmaient leur parcours d'arrêts fréquents, aux diverses tavernes qui jalonnaient leur pérégrinations.
Ils discutaient, refaisant le monde. L'alcool les aidait à surmonter le froid et la fatigue.

Cet hiver était particulièrement rude, la froideur leur glaçait le dos et les bottes humides remplient de parchemins ne les isolaient plus du sol enneigé.
Tard dans la nuit, les quelques torches longeant les remparts diffusaient une lumière jaunâtre qui dansait. Cette lumière créait des ombres propices à l'imagination la plus morbide.

"Vois tu Grocol, j'ai souvent fait ce parcours... j'en connais maintenant les moindres recoins, les moindres dédales... Pourtant rien n'y fait, je me refuse à tomber dans la routine. Je sais que le démon nous guette. Que nous livrons avec lui une lutte sans merci. Je l'attends je sais qu'un jour il nous sautera au visage. Rien n'y fait, je ne m'habituerais jamais à la noirceur de la nuit."

Les compères allaient bon train, il évoquèrent ce soir là leur pastorale commune, le gout de la bière, les élections municipales et ducales, le retour des amis...

La brume tapissait en un épais manteau blanc le sol, laissant le haut des bâtisses apparaitre comme des monuments sans pied. Leurs pas feutrés croquaient la neige et leurs murmures n'avaient aucune résonance comme couvert de coton.

Ils se figèrent ensemble dans un même mutisme. Ils échangèrent un regard et se dirigèrent lentement vers une ombre pâle.

Une femme s'était stopper là comme pétrifier. Colvert la parcourra d'un regard. Il remarqua une tache coagulée de sang transpercer ses haillons. La pauvre avait du vivre on ne sait quel malheur.
Il la recouvrit immédiatement de son épais manteau de la maréchaussée.

Mais... Que vous est-il arrivé...

La femme semblait ahurie comme totalement perdue...

Il faut vous mettre au chaud!
Colvert se parlait plus à lui même qu'il ne lui adressait la parole, le regard de cette femme lui paressait tellement égaré.

Le démon lui avait-il ce soir là envoyé un être démoniaque ou Dieu dans sa grandeur lui soumettait-il une épreuve à lui et son collègue...

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Tribun, sergent de la maréchaussée, membre de l'équipe des Huns de Troyes et jeune capitaine,buveur sans soif...
Yseault


Folie...
Elle avait beau regarder mais, rien, elle ne voyait personne dans son angle de vision. Pourtant, les bruits de bottes contre la chaussée devenaient de plus en plus aigues, se rapprochant du point où elle se situait. Ils semblaient échos qui plus est, la nuit amplifiant le bruit ou il n'était pas seul, plusieurs personnes peut-être ? Ne pas constater qu'une tierce personne se trouvait là ne l'a rassura pas. Elle rêvait encore ? Est-ce que sa chute avait laissé des traces dans son cerveau ? Non, elle n'était pas folle ! Elle posa ses mains contre ses tempes, désespérée de voir enfin ce qu'elle souhaitait ardemment, tentant de se convaincre que ce n'était pas son imagination qui fonctionnait à plein rythme. Elle devait cependant avouer que si quelqu'un la découvrait ainsi, ses vêtements tailladés, ensanglantée et se tenant la tête à deux mains, elle serait bonne à enfermer !

Peur...
Au bout de quelques secondes, pas plus, deux hommes tournèrent l'angle de la rue avoisinante. Elle soupira de satisfaction, venant résoudre ses questions sur la folie qui la guettait. Elle rebaissa ses mains, sa tête élançant un peu moins. Cependant, plus ils approchaient dans sa direction, plus son coeur se resserrait d'inquiétude. Et si elle n'était pas tombée, si plutôt, quelqu'un l'avait frappé ? C'était peut-être eux et ils venaient finir le travail .... Courir, repartir au plus vite, voilà ce qu'elle devait faire. Mais, elle n'arrivait pas à bouger, son corps refusait de coopéré. Plus elle les regardait venir vers elle, plus elle était figée. La peur fit place à la terreur tranquillement. Ils étaient tellement costauds, comment elle allait pouvoir se tirer de ce mauvais pas toute seule ? Ses yeux ternes par la fatigue et la douleur que son corps endurait était exorbité par la peur lorsqu'ils arrivèrent jusqu'à elle.

Rencontre...
Ils se stoppèrent à moins d'un pas d'elle, si près qu'elle pouvait ressentir contre son visage leur souffle chaud qui bravait le froid de la nuit. Le contraste emplissait l'air d'un petit nuage blanchâtre près de leur bouche, leur donnant un air fantomatique. Elle, toujours hypnotisé par l'effroi, les dévisageait un à la suite de l'autre, seul ses yeux bougeaient. Elle s'attendait d'un moment à l'autre de devoir se battre pour sa survie bien qu'en les regardant de plus près, armés, elle savait qu'elle n'avait aucune chance. Elle allait mourir à la minute où ils poseraient leurs mains sur elle.

Étonnement....
Le malabars des deux retira son manteau et la contourna à demi pour le déposer contre ses frêles épaules. Elle resta surprise par ce geste qu'elle ne s'était pas attendue et donc sur le coup, avait fait un pas vers l'arrière, tel un animal blessé que l'on tente de secourir. Heureusement, elle entendit enfin une voix calme, bien que robuste s'inquiéter de son sort. Elle n'avait pas à craindre finalement qu'ils s'en prennent à elle.

Mais... Que vous est-il arrivé... Il faut vous mettre au chaud!

Des réponses ?...
Elle avait le regard vide, l'énergie qui l'habitait à son réveil s'évaporait doucement.L'adrénaline redescendait délicatement. Elle avait marchée, combattue la douleur dans sa tête à la recherche de ce qu'elle était, où elle était mais, toujours en vain, autant de réponse que de ce mal qui l'habitait désormais. Elle centra ses pupilles dans celle de son sauveur et pris enfin la parole, d'une voix mielleuse qui la rassura, elle ne tremblait que de l'extérieur, pas de trémolo dans la voix étrangement. Que l'épuisement qui la guettait sourdement.


Je… ne sais… pas… Où suis-je ?



Grocol29


Le sergent Grocol suivait son compère Colvert , par cette nuit glaciale . Une nuit de garde qui devait ressembler a toutes les précédentes . Une alternance de halte en taverne , de souvenirs et de projections dans l'avenir .
La voix de Colvert de temps en temps trouais le silence nocturne .
"Vois tu Grocol, j'ai souvent fait ce parcours... j'en connais maintenant les moindres recoins, les moindres dédales... Pourtant rien n'y fait, je me refuse à tomber dans la routine. Je sais que le démon nous guette. Que nous livrons avec lui une lutte sans merci. Je l'attends je sais qu'un jour il nous sautera au visage. Rien n'y fait, je ne m'habituerais jamais à la noirceur de la nuit."
Il connaissait ce refrain mais il aimait bien l'entendre , car il y avait une part de rève dans ses paroles .
Soudain d'un geste paraissant avoir été répéter plusieurs fois , ils s'arrétèrent
dans le meme élan , se regardèrent et comme un seul homme se dirigèrent
vers une ombre pale .
Grocol moins rapide que Colvert , ne la vis qu'au dernier moment que déjà elle était recouverte du manteau de la maréchaussée .
Il n'entendait que la voix de son ami qui s'inquiétait de la jeune femme .
"Mais... Que vous est-il arrivé... Il faut vous mettre au chaud!"


il faut la mettre a l'abris col ,bilou est a la maison elle a du préparer une bonne soupe.

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grocol tribun de Troyes , sergent maréchal de Troyes
Colvert


La pauvre fille avait réagi tel un chien battu, ne semblant comprendre les quelques gestes d'attention que lui prodiguait le sergent.
L'inquiétude allait à la blessure qui trouait le flan d'une marque brune figée par le froid.

Tu as raison Grocol nous allons la transporter chez Bilou. Mais vois tu la blessure m'inquiète et je ne sais qui pourrait nous aider à soigner cette sale plaie.

Il prit la femme dans ces bras aider par son collègue. Elle ne pesait rien et semblait d'une grande fragilité. Elle semblait subir les initiatives des deux hommes sans pouvoir comprendre réellement ce qui lui arrivait. C'était un véritable poids mort, vidée de toute force, elle ne s'agrippait même pas.
Ils étaient maintenant en route, longeant l'église, la rue des tavernes et au bout le domicile de Grocol.
La blessure devait être vieille car pliée en partie dans ses bras, elle aurait du se remettre à saigner... Cette situation posait d'innombrables questions qui s 'entrechoquaient dans l'esprit de Colvert. Il n'osait devant la demie conscience de cette personne émettre des hypothèses et échafauder des scénarios avec son collègue.
Je… ne sais… pas… Où suis-je ?

Vous êtes à Troyes en Champagne ... mais ne vous épuisez pas en paroles inutiles... Nous sommes de la maréchaussée, vous êtes en sécurité ...on va s'occuper de vous... vous nous expliquerez plus tard ce qui vous est arrivé...
La pauvre, elle est perdue et ne semble plus avoir toute sa tête ... Je ne sais pas Grocol dans quelle histoire nous voilà embarqués.. mais il nous faut la secourir au plus vite... Peut être faudra-t-il aller chercher Lylla notre maire pour voir avec elle qui est le plus à même de secourir cette gueuse... J'ai cru comprendre que le sort avait toucher Royal également mais ce ne sont que des bruits... J'espère que ce n'est pas une épreuve que nous envoie le très haut pour tester notre miséricorde.


Colvert avait hâte d'arriver chez Grocol et d'y retrouver Bilou. Peut être saurait-elle lui prodiguer quelques soins en attendant un médicastre. La porte se dessinait. Grocol poussa en premier le chêne massif qui coupait du vent, déjà la chaleur de la cheminée et une bonne odeur de soupe nous invitaient à entrer.

Ça y est mademoiselle, vous voilà bientôt à l'abri. Mais comment vous nommez vous?

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Tribun, sergent de la maréchaussée, membre de l'équipe des Huns de Troyes et jeune capitaine,buveur sans soif...
Grocol29


Grocol s'écarte et laisse passer son ami et la jeune femme .
installe là près du feu Col .
bilou envoies un bol de soupe et une bonne couverture pour cette jeune femme


Grocol tourne en rond et ne sait quelle décision prendre , pour une première fois il est gaté

qu'allons nous faire Col ?

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grocol tribun de Troyes , sergent maréchal de Troyes
Bilou2b



Bilou, seule à la maison avait préparé le repas en attendant le retour de Grocol.
Aussi, quelle ne fut pas sa surprise de le voir entrer accompagné de Colvert, son ami de toujours.
Puis elle pâlit en apercevant, contre lui une jeune femme qui paraîssait bien mal en point.

Qui est cette femme et que lui est il arrivé ? Mon Dieu, elle est blessée, entrez vite et asseyez la près du feu pour la réchauffer.

Bilou observa un moment l'arrivante puis s'adressa aux deux hommes :

Allez faire un tour dehors que je puisse examiner ses blessures.

Seule avec la dame, Bilou essaya d'en apprendre davantage.

Comment vous appelez vous ? D'ou venez-vous ?

N'obtenant aucune réponse, elle déshabilla la jeune femme et soigna ses plaies. Puis elle lui donna des vêtements propres qu'elle l'aida à enfiler et lui servit un grand bol de soupe qu'elle avala d'un trait.
La voyant très fatiguée, elle l'a fit s'allonger sur leur couche pour qu'elle s'y repose.
Lorsqu'elle fut endormie, Bilou fit entrer Grocol et Colvert.


J'ai fais ce que j'ai pu, mais je ne suis pas médicastre, je serais plus tranquille si elle pouvait en voir un. Elle a de bien vilaines blesures qui m'amène a penser qu'elle a du faire une mauvaise rencontre.

Elle mit la table.

Colvert puisque tu es là, veux-tu manger avec nous ? Ensuite vous devriez essayer d'en savoir un peu plus sur elle. Si elle se rendait chez un de nos Troyens, quelqu'un doit la connaître.


--Ravisseurs


&

Au même moment, dans la forêt

Deux hommes traquaient une jeune blonde écervelée. Il y avait des jours qu’ils étaient sur sa trace. Elle n’avait que quelques heures d’avance sur eux, ils le savaient. Elle ne devait pas être très loin d’ici.


-Benjamin, magne-toi un peu bordel, j’aimerais bien retrouver cette petite garce pour rentrer chez nous ensuite

-C’est ta faute le gros nul, si tu t’étais pas endormi à Chalon, on en serait pas là !

- Ohh que non, c’était ton tour de garde, ne met pas ça sur ma faute, t’avais qu’à pas t’endormir toi.

- Écoute moi bien Tristan, peut importe à qui s’est la faute, le patron va nous butter tout les deux si on lui ramène pas son précieux colis et illico, on est aussi bien de se mouvez le popotin.

- Ouais, tu veux bien me dire ce qui lui trouve à cette donzelle. Elle a rien de particulier pourtant !

Benjamin soupira reconnaissant là son frère jumeau trop facilement.

-T’écoute vraiment jamais rien toi ! Encore entrain de t’empiffrer quand IL a expliqué son plan hein ? Ce n’est pas compliqué pourtant, cette poupée a une sœur dont elle ne connait pas encore l’existence et il se trouve que ce n’est pas n’importe qui sa sœur. Le patron veut demander une rançon mais l’argent sera pour notre travaille puisqu’il est amoureux de cette donzelle, il ne veut pas la rendre après qu’on aura eu l’argent. Il va dire à Yseault que si elle part, il tue sa sœur. Ainsi, on a le pognon et la lui la fille. T’as tout pigé maintenant cervelle de moineau ?


- Riche la soeurette ? Wouah fallait le dire plutôt, qui-est-ce ? mignonne aussi ? On peut lui rendre visite nous même ? Et ...Ben tu sais ce qu’elle te dit la cervelle de moineau ? T’es peut-être la grosse tête mais, si j’étais pas là pour sauver ton p’tit cul à tout coup, tu pourrais pu penser crétin.

-Mouais… arrête de dire des conneries et oui, très riche, c'est une Ambassadrice de Toulouse et fiancé à un noble et maintenant tais-toi, elle doit pas être loin et si elle nous entend, elle va encore se cacher !

Les deux hommes se taisent rapidement, regardant dans tous les recoins de cette forêt, cherchant le moindre indice qui les rapprocherait de leur proie. C’est Benjamin naturellement qui retrouva ses traces de pas, fraiche qui partait du pied d’un arbre.

- Regarde, elle était ici, y’a du sang là et voilà sa trace, ce que c’est génial cette neige, heureusement, il en tombe pas assez pour masquer sa direction, allez-on suit ça, ça va nous menez directement dans ses bras…. Pauvre petite chérie….
Yseault


Surdité...
Elle regardait les deux hommes lentement, presque en état de léthargie, ne laissant que ses yeux montrer qu'elle avait encore toute sa tête. Voguant de l'un à l'autre, elle n'entendait même pas les sons qui sortaient de leur bouche, ne voyant que leur lèvre remuer doucement. S'adressaient-ils à elle ? Soudain ses yeux se refermèrent, elle avait l'impression que le sol tanguait durement sous ses pieds. Respirer, à grande goulée encore, c'est ce qu'il fallait faire. Elle se sentirait mieux ensuite. Lentement, elle inspira et expira doucement. Elle pu se préserver de ce gouffre qui se dérobait sous ses pieds. Elle n'allait pas perdre connaissance, pas tout de suite du moins. Ce qu'elle devait être blême cependant....

Le sol se dérobe...
Comme elle se disait qu'elle avait surmonté cette étourderie, ouvrant les yeux, elle se sentit tomber vers l'arrière, non, plutôt soulever du sol. Elle ouvrit les yeux pour les ancrer à celui du gros costaud qui venait de la prendre, telle une fillette fragile dans ses bras. Il la transportait maintenant sans le moindre effort. Elle se sentait balloter dans tous les sens au fur à mesure que les pas de l'homme se faisaient rapides sur le chemin. Où l'amenait-il ? Elle aurait voulu que ce mouvement de vague s'arrête, l'agripper et l'entourer de ses bras contre ce cou musclé qu'il abhorrait, ainsi, cela aurait le don d'éviter cette nausée qui l'assaillait. Bien qu'elle ait voulu, elle n'y parvenait pas malheureusement, trop faible, épuisée, tel une magnifique rose, ayant trop brillé au soleil, s'éteignant pour la nuit.

La réponse tant attendu...
Elle avait retrouvé tous ses sens. Elle voyait parfaitement le paysage, ses yeux maintenant habitués à l'obscurité, défiler. Elle pouvait sentir l'odeur du sang sur elle malgré qu'il avait séché depuis un moment. Sa bouche terriblement pâteuse ne lui permettait pas d'avaler plus que sa salive et lui râpait la gorge. Elle entendait parfaitement les bruits des bottes qui martelaient toujours la chaussée sous elle. Elle soupira. Il lui répondit enfin.... Elle se trouvait à Troyes ! Où c'était ? Cela ne lui évoquait rien du tout pourtant. Normalement, cela aurait dû.... Ou peut-être pas... Elle en savait rien, la douleur était si insoutenable dans sa tête. On aurait dit qu’elle allait éclater à tout moment, à chaque pas qu’il effectuait avec elle, son fardeau.

Le premier flash….
Ils dévalaient les rues, les unes aux suites des autres. Où allaient-ils ainsi ? Elle s’en fouttait, elle allait vomir, elle le sentait, ce reflux arpenter son œsophage cruellement, il la brulait amèrement. Une simple question de temps. Elle referma les yeux une fois de plus pour tenter de l’évanouir. C’est alors que cela se produisit….

Des convulsions se mirent à faire trembler son corps pendant que des images défilaient sous ses yeux. Deux hommes se penchant sur elle, dans son grand lit au beau milieu de la nuit. Elle n'avait pas eu le temps de crier qu'une fin tissu avait obstrué sa bouche dans un murmure étouffé et le noir complet ensuite. Le réveil avait été brutal, poings liés devant elle dans une clairière à la tomber de la nuit seconde, elle avait encore tenté de crier mais, un bâillon l'en empêchait et les deux vautours parfaitement identiques qui s'amusaient à taillader ses vêtements pour s'amuser. Elle avait eu l'impression de nager en plein cauchemar. Elle avait eu confirmation que c'était bel et bel réel lorsque l'un deux avait poussé un peu trop loin son exploration en tentant de déchirer son corsage avec sa lame, il lui avait éraflé le flan, le sang c'était mis à déborder contre le vêtement, arrêtant ainsi leur jeu stupide car apparemment, elle ne devait pas avoir trop d'écorchure. Aucune mal ne devait lui être fait selon ce qu'ils disaient. Ils l'avaient donc laissé tranquille pour sa plus grande joie, les larmes dévorant ses yeux silencieusement. Lorsque la nuit était arrivée, elle s'était calmée, les deux ravisseurs s'étaient assoupis quant à eux et elle avait réussi à subtiliser ce même couteau, trancher ses liens et s'était enfuit sans prendre le temps de réfléchir, courir, c'est tout ce qui l'animait, fuir le plus loin possible de ses fous furieux.

Retour au calme...
Elle se mit à gigoter dans tous les sens dans les bras du grand homme musclé qui l'amenait, elle avait possiblement perdu une onze de conscience mais, elle se rappelait parfaitement cela. Sa mémoire revenait lentement, par de petit flash qui se mouraient maintenant. Elle osa se concentrer encore pour se souvenir mais, la tête lui martelait de plus belle. Elle se calma lorsqu'ils arrivèrent devant une maison. Elle n'était pas tranquille, les hommes de ses souvenirs, ils devaient certainement la suivre. Pourquoi elle ? Elle n'aurait su dire, elle n'avait pas pris peine de demander, ne pensant à ce moment-là qu'à prendre ses jambes à son cou!

Les questions sans réponse....
Que ce soit les deux hommes ou la jeune femme qui venait d'ouvrir la porte horrifiée sur la découverte des deux personnes qui entraient chez elle, tous lui demandait qui elle était, ce qui lui était arrivé. Elle n'avait pas encore la force de répondre et à cette première question, elle n'avait même pas encore la réponse. Quel était seulement son prénom ? Elle ne savait même pas cela ! Ce que cela pouvait être frustrant. Elle savait que dans sa tête, quelque part, toutes les réponses y étaient mais, elle n'arrivait pas à les trouver. Épuisée de se battre contre elle-même,elle laissa la jeune demoiselle s'occuper d'elle, soigner ses plaies doucement pour ensuite la revêtir convenablement. Elle aurait bien voulu la remercier mais, son état catatonique l'en empêchait pour le moment. Elle était si lasse... Bientôt, elle leur fournira ce qu'elle savait, après avoir récupérée un peu.... La jeune femme l'aida à se coucher contre ce qui s'avérait être son lit pour l'instant et aussitôt que la tête toucha l'oreiller, après s'être repu d'une soupe chaude qui l'avait réchauffée, elle s'endormti et rêva encore...




Colvert



[chez Bilou et Grocol ]

Colvert accepta l'invitation.
C'était la première fois que ce jeune couple l'invitait au souper. Cela lui parut étrange et tellement naturel. Il en était d'autant plus satisfait que leur complicité était devenue grande.

Aujourd'hui lui et Grocol étaient collègues mais ce sont surtout les longs moments passés en taverne qui les avaient sans nul doute rapprocher. Il se rappelait également l'arrivée de Bilou et ses balbutiements dans notre bonne ville de Troyes.

Il savourait l'instant oubliant ce qui l'avait amené là. Il s'inquiéta de l'état de santé de la jeune femme. En réalité, il aurait apprécié de voir les blessures occasionnées et mutilantes qui devaient couvrir le corps de l'inconnue. La convenance était une chose comprendre ce qui se passait en était une autre. Aussi il ne put résister à l'envie d'interroger Bilou.

Bilou ta soupe est excellente. Moi je rajoute des croutons de pains dedans frottés avec de l'ail.
Bon, il nous faut causer un peu de tout ça... Elle est épuisée cette femme. Je suppose qu'elle dort, on pourra l'interroger à son réveil.
Les amis, tout cela ne me dit rien qui vaille.


Colvert avait pris un ton plus grave, plus soucieux. Il n'aimait pas subir et préférait davantage avoir l'initiative. Les évènements s'abattaient lui occasionnant des questions tantôt théologiques, tantôt hérétiques. Des idées les plus dérangeantes et des plus incohérentes se chevauchaient rendant sa réflexion lente, neigeuse.

L'inconnu provoquait chez lui toujours les mêmes réactions. La main divine pouvait en être l'instrument. Il se calma et se souvint d'autres affaires lues dans les rapports de la maréchaussée. Ce qui parfois ne trouvait d'explication que dans la présence du très haut , se révélait en réalité une construction pleinement humaine.

La rationalité le gagnait.

Il devait y avoir une explication, limpide et évidente... Il se concentra , respira amplement, cherchant à se nourrir en air pour mieux oxygéner ses méninges.

Bilou, tu as vu les blessures... sont-elles des coupures, nettes et précises comme celles que ton coutelas fait dans la viande... Sont elles comme des pièces de chaires arrachées, mal contournées... Y avait il des poils sur ces haillons montrant des signes d'un animal?...

Vous voyez les amis, je ne crois pas à un accident... Tout ce la me trouble. Si les blessures sont celles d'un instrument humain, il faut y deviner la présence de brigands, de malfrats et pourquoi l'a-t-on retrouvée sans vêtement...
Ah tout cela me contrarie! Je n'y vois pas clair et rien ne me semble accidentel. Voyez vous j'ai lu de nombreux rapports décrivant la perfide imagination de nos frères humains. Il sont capable des pires crimes, utilisant leur intelligence à faire le mal...
J'ai le sentiment que cette femme se trouve au milieu d'une bien mauvaise histoire.
L'intérêt les amis ... l'intérêt, l'argent, le mensonge, le mal, la cupidité, le poison, la jalousie sont des mots qui se côtoient et nous entrainent dans les pires malheurs.

Il nous faut penser et agir. Tu as raison Bilou peut être cette femme a-t-elle de la famille ici, une connaissance, il nous faudra nous mettre en quête de tout cela.

En attendant, pas un mot, à personne.
Tant que cette femme ne nous en aura pas dit plus. Elle est peut être encore menacée...


La soupe de Colvert avait refroidi, sa main se perdait dans ses cheveux. Les amis mesuraient la responsabilité qui venait de s'abattre sur eux.

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Tribun, sergent de la maréchaussée, membre de l'équipe des Huns de Troyes et jeune capitaine,buveur sans soif...
Bilou2b




Se rendant compte à quel point la situation était préoccupante, Bilou accepta de bonne grâce de répondre aux questions de Colvert.

J'ai examiné ses blessures, et je peux dire qu'il y en a de deux sortes : une à la tête qui a du être faite par un objet assez lourd genre gourdin de bois. En revanche, celles faites sur le corps m'ennuient beaucoup plus. Elles sont nettes et précises. En aucun cas un animal ne peux laisser de telles plaies. De plus, ses poignets portent des marques violacées sur tout le tour, ce qui semble indiquer qu'elle a du être attachée. En bref, on dirait bien des blessures infligées par une main humaine.

Puis elle se tut. Elle regarda tour à tour Grocol et Colvert et lu dans leurs yeux toute la gravité de la situation.

Elle prit peur.

Grocol29


Grocol sentait une certaine crainte monté en lui.
Lui qui d'habitude buvait les paroles de son ami pendant leurs gardes ,racontant ces boires et déboires , ne le sentait pas aussi serein et le trouvais meme un peu troublé .
Ce que Bilou vint leurs dire ne fit qu'augmenté ses craintes ; il prit Bilou dans ses bras pour essayé de la réconforté et attendit ce que son ami finisse sa soupe .

Col je la sent pas là notre affaire
Son regard, maintenant, passait de la jeune femme à son ami et un poids commençait a peser sur son estomac .

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grocol tribun de Troyes , sergent maréchal de Troyes
Systemeur


Syst qui comme a son habitude sortait tard de taverne, s'engaga dans la ruelle en chancelant d'un coté a l'autre de la chaussée. Bien sur il avait bu mais ce chemin lui etait si familier que meme ivre il arivait a trouver son chemin, non sans une certaine difficultée certe mais il se debrouillait.

Au gré des pas qu'il faisait il sentait de plus en plus la fraicheur de cette nuit d'hiver mais cela ne le derangeait point et continuait sa course hasradeuse en sifflotant un air entrainant...

Au coins d'une rue il eu a peine le temps de distinguer deux silouhettes, dont une qui lui parut tres grosse, courir a vive allure et s'eclipser en un instant a l'angle d'une autre intersection. Curieux de ce fait inhabituel a fronca les sourcils et se dirigea dans la direction de ces mysterieuse choses qu'il avait vu. Enfin vu... peut etre imaginé allait t'il savoir .

En arivant sur le lieu il regarda premierement en direction de la course de ces ombres mais le temps qu'il avait mis pour rejoindre cette endroit laissait presager qu'il ne verrait rien. Regardant ensuite le sol qui etait très trouble sous l'effet de l'alcool, il se baissa et distingua quatres empreintes de pieds tres espacées ...

Hum... et bien en voila des *hips* sportifs je me deman *hips* demande bien pourquoi ils etaient aussi préssés...

Bloquant un moment sur des idées aussi farfelues que loufoques, il regarda de noouveau les empreinte a la suite desquelles se trouvaient de legeres traces de sang... C'est ainsi que son sourire laissa place a une étrange inquietude... etait ce l'alcool ou bien cette derniere decouverte qui le tracassais tant... Se relevant dans un effort intense il regarda en direction des traces de pas

J'espere que ces personnes n'étaient *hips* pas mal intentionnées et que la personne bléssée s'en sortira

Il repensat subitement a la grosse silouhette et essaya de reflechir a une hypotese ...

Hum... ceux qui couraient *hips* n'etaient pas bléssés mais la grosse silouhette devait *hips* le transporter mais *hips* qui ca pouvait bien etre...

Restant ainsi a reflechir quelques minutes il se decida a suivre la meme direction que ces deux silouhette et peut etre comprendrait t'il ce qu'il etait en train de se passer.


Yseault


Le repos du guerrier...
La chaleur que diffusait la petite maisonnée était si accueillante, elle lui ouvrait les bras, l'enveloppant, lentement, les paupières de la jeune femme aux cheveux de blé, sombra. Elle s'endormit rapidement par l'épuisement quelle avait acquise au fil de la dernière heure. Seuls ses paupières sursautaient et démontrait une activité quelconque en elle. Sa respiration était basse, signe qu'elle était paisible tout de même et profondément endormi. Le bruit de la conversation de ses sauveteurs plus loin ne trahissait pas son état comateux. Rien n'aurait sans doute pu la sortir de ce nouveau cocon de protection.

Le rêve...
Parfois, lorsque l'on dort profondément, les souvenirs afflux par notre subconscient. C'est bien ce qui arrivait à ce petit ange blond en ce moment. Si elle avait espéré un repos sans rêve pour récupérer plus facilement, son voeu n'avait pas été exaucé malheureusement. Le passé ressurgit dans de petites images qui lui embrouillèrent l'esprit de son repos féerique.

'' Son frère était là, plusieurs années de plus qu'elle. C'était son anniversaire, il n'y avait pas si longtemps, quelques semaines à peine, elle avait 18 ans. L'âge où toutes jeunes femmes étaient prêtes à quitter la maison, fondée une famille. Plus aucune place pour les rêves d'adolescente. Pourtant, chez elle, ce genre de passe-temps, était ancré en elle. Son grand frère qui la surprotégeait tout le temps en l'appelant affectueusement sa petite poupée, tentait en vain de lui faire entendre raison. Un de ses bons amis, passait tout son temps à la courtiser et pourtant, elle restait de marbre devant ses avances. Étant le meilleur ami de son frère, il avait demandé à ce dernier d'intervenir en sa faveur. La dispute avait éclaté.

- Écoute Yseault, tu ne pourras pas toujours rester ici avec nous, c’est un homme de bonne famille, plein d’argent, tu ne manqueras de rien. Et qui plus est, c’est mon ami. Tu ne pourrais demander meilleur parti, sois raisonnable voyons !

- Il avait raison, certes, elle ne manquerait de rien avec lui mais, elle ne l'aimait pas, ce n'était pas si compliqué à comprendre ! Et en plus, il y avait quelque chose chez cet homme, Matis, qu'elle détestait. Une impression selon les autres mais, il était louche. Elle n'arrivait pas à avoir confiance en lui. Elle l'avait déjà vu perdre patience à une de ses avances qu'elle avait, tout naturellement refusé et il l'avait giflé, si fort que sa tête lui avait semblé faire un tour sur elle-même. Il s'était bien naturellement morfondu en excuse après mais, à ce moment-là, elle savait qu'en lui brillait une telle noirceur qu'elle l'évitait tout bonnement. Et maintenant son frère insistait pour la voir quitter le nid familial avec lui. Une réelle torture.


- Non, cesse d’insister, je ne me marierais pas avec lui. Je n’ai pas l’intention de rester seule mais… lui… c’est hors de question tu m’entends ?

Il lui avait balancé son cadeau et avait ensuite tournée les talons, exaspéré par l'entêtement de sa jeune soeur. Elle l'avait regardé partir sans rien ajouté avant de découvrir ce qu'il lui avait offert sans qu'elle ait eu le temps de le remercier. Un bracelet d'argent magnifique avec une inscription à son attention. '' A ma petite soeur adorée Yseault, avec tout mon amour''. Elle l'avait positionné à son poignet mais, la lourdeur qui l'habitait lui fit un effet de coup de masse en plein coeur. Elle aimait son frère mais, jamais elle ne pourrait plier à cette requête..... ''

Encore...
Le rêve qu'elle faisait s'évanouit rapidement, laissant un autre surgir, beaucoup plus sombre. La clairière, encore ses deux hommes, qui penchés sur elle, rigolait tout en lui tailladant ses vêtements, le cri toujours bloqué dans sa gorge, la peur qui l'animait était si intense....La peur était palpable en elle.

Réveil brutal...
Le corps de la beauté endormie se mit à trembler durement, le cri qui s'était évanoui dans son rêve retenti à la réalité. D'un bon, elle se leva de sa couche en criant à plein poumons catégoriquement....

‘’ Noooooonnnnnnnnnnn !!!!’’

Elle haletait maintenant, cherchant où elle se trouvait. La peur résidait dans ses yeux noisette terrifié. Il lui fallait un moment pour reprendre ses esprits et se rendre compte qu'elle ne rêvait plus. Il ne fallait pas plus pour que trois personnes se rut à son chevet au même moment. Tel un animal égaré, elle se réfugia contre le mur, tendue et apeurée de voir surgir des inconnus devant elle.

Reprise de contrôle...
Lentement, elle fit le vide de ce cauchemar, des démons du passé qui avait resurgissent de sa mémoire même dans le sommeil. Elle regarda tour à tour chaque individu présent et se calma, retrouvant en eux ceux qui l'avaient secourue. Elle fixa son poignet et doucement retira le bracelet qui s'y trouvait. D'une main tremblante, elle le posa dans la main inquiète de la jeune femme.

Je me prénomme Yseault… je crois que je vous dois des explications….

Preuve...
Elle venait de fournir une preuve de son identité et possiblement cimenté son récit qu'elle s'apprêtait sous peu à leur révéler. Est-ce qu'ils la croiraient folle ? Possible... qui ne l'était pas un peu après tout ! Surtout qu'ils ne savaient rien d'elle. Est-ce qu'ils auraient peur de ce qui pourrait s'ensuivre en écoutant la vérité ? Possible... qui ne serait pas terrifié sachant que la jeune femme qu'il abritait était une menace pour eux si on venait qu'à la retrouver ? Matis ne la laisserais pas, sans doute jamais, obsédé par l'amour qu'il éprouvait pour elle....

_________________
--Matis




Plusieurs jours plutôt, dans une autre ville

Des jours…
Des jours et des jours qu’il attendait…
Il n’aurait jamais dû engager ses deux idiots…
Ils avaient tous rendez-vous ici pourtant…
Ils auraient dû être arrivés depuis longtemps avec la fille…
Yseault…
La seule chose qui se refusait à lui…
Pourtant, personne ne lui disait jamais non…
Personne de sensé n’osait lui dire non…
Pourtant cette petite sotte l’avait défié…
A l’heure qu’il était, elle devait être terrifiée …
Il aurait tout le loisir de la consoler sous les couvertures sous peu…
Il sourit juste à cette unique pensée…
Sentir son plus cher désir frissonner de plaisir sous lui…
Un large frémissement le parcouru, de l’échine dorsal jusqu’à son hypophyse…
Il l’imaginait nue, complètement offerte, demandant pardon pour l’attente qu’il lui avait créé….
Il sentir un léger renflement dans ses braies….
Ce qu’il pouvait la désiré….
Pas comme cette trainée qu’il avait jeté dehors aussi l’aube pointé…
Aucune femme ne lui faisait le même effet qu’Yseault…
Au premier regard qu’il avait posé sur elle bien des années au paravent, il avait su que ce serait elle….
Elle n’était qu’une adolescente a l’époque….
Il avait fait de son frère son meilleur ami exprès pour se rapprocher d’elle…
Le frère n’étant qu’un pion dans sa machination…
Il l’avait vu maturé….
Grandir…
Devenir une fleur sublime…
Le parfum envoutant qu’elle dégageait…
Ses lèvres vermeilles et charnues…
La douceur de cette ange lorsqu’il osait l’effleurer…
Il senti tout son corps se tordre à repenser qu’elle avait par trois fois refuser de l’épouser…
Il avait perdu totalement le contrôle la dernière fois…
Sa main était partie sans même qu’il n’ai su la retenir….
Ses tempes avaient tambouriné ce non trop facilement prononcé encore et encore…
Son sang avait bouilli dans ses veines jusqu’à faire éclater sa haine…
Il avait su à ce moment qu’il était temps de préparer la suite…
Elle n’aurait d’autre chose que d’accepter…
Une fille aussi aimable et douce qu’Yseault ne laisserait jamais quelqu’un souffrir par sa faute…
Maintenant, elle se doutait de quoi il était capable pour atteindre son but ultime….
Elle…
Les deux idiots qu’ils avaient engagés étaient à son service depuis longtemps…
Il les payait grâcement pour les multiples services qui lui rendait…
Et avec ce paquet de fric promis, ils devraient être déjà la….
Un tintement à la porte…
Enfin, ils étaient là…
Le plus calment possible, malgré l’impatience qui l’étreignait, il alla ouvrir…
Il fut surpris de constater que ce n’était qu’un gamin…


Quoi que tu vendes bonhomme, je n’ai pas le temps…

Le gamin secoua la tête et lui tendit un parchemin…
Matis haussa les sourcils, cherchant à comprendre…


Deux gars, ils m’ont dis de vous donnez ça, que vous me récompensiez pour ça !


Le gamin tendit la main et attendit son butin…
L’homme austère pris le vélin et fouilla dans sa poche cherchant une pièce...
Il la déposa dans sa main tout en effectuant un rictus amer avant de refermer la porte…
Il déplia le bout de parchemin et lu le griffonnement de ses deux imbéciles…
Il tapa rageusement dans le mur adjacent à la porte…
C’était donc cela tout ce retard…
Ils l’avaient perdue….
Bande d’incapable !...
Il allait rectifier la situation lui-même…
Si elle ne venait pas à lui…
Il irait à elle…
Ses pas retentirent sur le plancher de bois …
Arrivée dans ce qui servait de salon, il prit son chapeau, sa canne et sa cape…
Il reparti aussi vite en donnant des instructions à l’homme qui soignait sa maison secondaire…


Je pars en Champagne, je veux que à mon retour, le curé m’attende ici, je vous ferais savoir plus précisément quand je serais ici par une missive à votre attention…

Sans remerciement, il quitta la pièce…
Les deux nuls avaient eu au moins l’intelligence de le prévenir…
Ils avaient eu l’audace de l’égarée…
Ils allaient entendre sa fureur de vive voix…
Il sorti de la maison et pris son étalon le plus rapide….
Dans quelques jours, il serait en champagne….
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