Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Tentes Blanches

Anya_de_puycharic


[Tentes blanches - accueil des blessés Normands]




Les hostilités étaient plus qu'engagées. Fécamp en avait fait les frais la première, maintenant c'était au tour de Rouen de voir ses premiers blessés, plus ou moins graves.

Placées hors des lieux de bataille, des tentes blanches avaient été installées pour les soins aux blessés. La première du campement, arborait les couleurs de l'Ostel Dieu et servirait à noter l'arriver des blessés, leur identité, la gravité des blessures et ainsi les orienter vers la tente adéquate.

Anya se tenait prête à accueillir les premiers vaillants "soldats". Adeline et Ana lui prêteraient sans doute main forte et d'autre bénévoles aussi, toute aide étant la bienvenue.

Le campement de soins fourmillait, les blessés arrivant en masse. On leur indiquait sous quelle tente il fallait les installer. Pour le moment, aucune tête réellement connue de la Blanche n'avait franchi le seuil d'aucune tente.


_________________
Deedee


A peine lavé, remise du combat de la nuit ou elle s'était vu se transformer en une véritable bête assoiffé de sang, Adeline avait pris la route pour rejoindre les tente médicale qu'Anya lui avait indiqué.

Immense paradoxe, elle avait ôté la vie d'une âme, et allait maintenant en soigné d'autre... Quel drôle de situation, un médecin qui délibérément frappe jusqu’à la mort, qu'est ce qui lui avait pris cette nuit... Elle ne saurait dire... Une envie de vengeance, envie de faire payer la mort de sa fille au premier venu, sans doute... Et lorsqu'elle avait reçu la missive de sa marraine en rentrant au camps, elle n'avait pu que se réjouir de ce qu'elle avait fait...
Un comble pour un médecin... ange, ou démon...

Mais elle était médecin tout de même et c'est avec ces images horrible de la nuit qu'elle arriva devant les tentes et se présenta.

-Me voilà, j'ai fait aussi vite que possible. Où en sommes nous ? Quels sont les cas les plus graves ? demanda-t-elle en se lavant les mains encore une fois, cherchant a enlever le crime qu'elle avait commis. Bien que... contre un bretons, pouvait-elle parler reelement de crime ?

_________________
Jamie68
La nuit était noire comme si elle prévoyait déjà que la bataille serait terrible.
L'armée normandie, fière et digne, contre 4 armées ennemis de lâches devais je dire enfin surtout pour une. Jamie en était malade, elle l'écossaise, la celte de voir des celtes comme elle, trahir et s'offrir au plus offrant comme des mercenaires de peu de foi.

Le 4ème corps avançait doucement dans la nuit et sans un bruit. Tous, ils connaissaient l’enjeu de cette bataille même si perdre une bataille ne veut pas dire perdre la guerre et que si même envahit par l’ennemi celui là devra toujours regarder dans son dos pour voir si un normand ne se cache pas derrière.

Puis, ce fut l’heure de la rencontre, certains se battaient avec leur main, leur baton, pour les plus aguerri ce fut l’épée et protéger par leur bouclier. On entendait la nuit silencieuse le cliquetis des épées qui s’entrechoquent.

Jamie tentait de donner des épées à droite et à gauche, puis se retrouva face à deux chefs d’armée plus coriace qui lui donnèrent les coups de plus en plus violents.

Une dernière pensée pour ses enfants qu’elle aimait, pour son ange partit trop vite et ce fut le trou noir….

_________________
Blotus1er
le grand cor d'alarme sonna ! au loin , on pouvait entendre l'armée normande approcher puis bientot les premiers étendards sur la ligne de crete !

les éclaireurs avaient rapporté que le 4eme corps d'armée normand avait fait mouvement et se rapprochait de Rouen.

Mais le ponant était là, artésiens, bretons, iralandais, pas un normand ne passerait.

Les st politains comme les autres armées se mirent en position. Blotus avait encore en mémoire la victoire de fecamp, il n'en serait pas autrement ce soir, cela ne pouvait en etre autrement.

Et les normands chargérent.... Blotus demanda au sien de ne pas bouger, d'attendre le dernier moment, ne pas s'epuiser, garder sa force pour le premier impact, fixer un adversaire, le regarder courir , et le toucher là ou il est vulnérable...
La mélée fut furieuse, le sang jaillit non loin de lui, ami, ennemi, il n'aurait pu le dire...

Le capitaine lâchait ses coups avec violence, et bientôt 3 normands gisaient à ses pieds.

Un homme vint l'informer de l'évolution de la bataille, les autres armées repoussaient egalement partout l’armée normande.
Les pertes semblaient lourdes de leur coté.

Finalement tout s’arrêta, et les infirmiers des deux cotés vinrent au chevet des victimes.

Je verrai l’aube, aristote n’a donc pas jugé qu’il fallait me rappeler à lui, pas encore…
_________________
Blotus de kerdren /Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du
Anya_de_puycharic
Les blessés arrivaient et arrivaient. Ils ne s'occupaient ici que des Normands et éventuels alliés.
Anya, aidée de quelques bonnes âmes, dont sa soeurette, dirigeaient les blessés vers les tentes adéquates.

Elle se tourna vers Adeline :

Merci d'avoir fait si vite. Les cas les plus graves sont juste derrière, dans la première tente, les blessés légers, c'est en face. Quant aux morts... enfin...

Et Anya devint pâle en voyant qu'on amenait Jamie. Elle s'avança rapidement vers elle, la voyant inconsciente.
S'adressant aux gardes qui l'amenaient :

Quelles sont les blessures ? Elle est ainsi depuis longtemps ?
Amenez-là derrière !!


Le cas de Jamie, et ce, avant d'avoir même les réponses à ses questions, lui paraissait grave. Elle n'avait pas de blessures légères. Un médecin, même à l'oeil non avisé, voyait tout de suite qu'il fallait s'en occuper d'urgence.

Une fois dans la tente, Anya se pencha au-dessus d'elle :

Jamie ? C'est Anya... tu m'entends ???

La Blanche demanda à ce qu'on lui apporte linges propres et eau chaude, fil aiguille, vinaigre blanc, calva... tout !!!

Tout va bien se passer... tout va bien se... passer... je te le promets...

Et de défaire les habits maculés de sang et de constater les dégâts...
Ne pas se laisser submerger par ses émotions. Elle était médecin. Elle se devait d'agir en tant que telle et non en tant que simple amie. Mettre de côté tout cela, pour être efficace.

_________________
--Mathilde_la_blanche


Mathilde avait reçue missive de son Rigsson d'homme. A la demande de Jason, elle devait prendre la route de Crevecoeur à Fecamp pour aider aux secours. Elle prepara donc une mule, chargée de quelques affaires personnelles mais surtout de tissus pouvant servir de bandage, de simples prise dans les jardins du chateau et aussi d'onguents conservés par le seigneur.
Après deux jours de voyage, elle arriva enfin en vue de Fecamp et trouva le campement de secours.


Bonjour...
Je cherche dame Adeline de Courcy.


Mathilde avait comme consigne de contacter cette femme qu'elle ne connaissait que de nom. Et Rigsson qui ne s'etait même pas fendu d'une description. Tout ce que Mathilde savait d'elle, c'est que Jason avait vecu avec et qu'ils avaient des enfants.
Matouminou


Elle s'était mise en route, ses compagnons à ses côtés. Les troupes progressaient lentement.
Pour une fois, Ephear, son escuyer, était silencieux, sans doute mesurait-il toute la gravité de la situation, comme chacun d'entre eux, du reste. Un peu avant que le départ ne soit donné, il lui avait juré de nouveau de la protéger. Elle lui avait donné l'ordre de penser à lui avant tout.
Sur la route qui les menait vers leur destin, elle aurait voulu lui dire qu'elle n'avait pas peur, ce qui était faux, qu'elle se savait protéger également par son défunt mari, mais aurait-elle voulu parler qu'aucun son n'aurait pu sortir de sa bouche.

Ce qui suivit ne fut que confusion, cris, épées qui s'entrechoquent, henissements de chevaux, hurlements de douleur, bruits étouffés de corps qui tombent à terre...Comment cela se déroula-t-il? A vrai dire, elle aurait été incapable de le dire, si ce n'est qu'elle vécut cela comme un cauchemar. On dit que face au danger, les forces sont décuplées, c'est sans doute ce qui lui arriva, car elle se battit comme une forcenée, n'ayant en tête que la liberté de son duché. Elle fit abstraction de ce qu'elle vivait... il le fallait, elle n'aurait pas pu survivre. Elle vit plusieurs de ses amis tomber...Kerd....Asti...Une pensée fulgurante lui traversa l'esprit, ils n'étaient que blessés , non, il n'étaient pas mortellement touchés, ça ne se pouvait.
C'est avec un cri de rage qu'elle abattit son épée sur un homme devant elle. Elle le vit s'écrouler sur le sol et sut qu'elle l'avait touché.
Combien de temps le combat dura-t-il? Elle ne put le dire. Soudain, elle se retrouva debout, au milieux du champ de bataille, seule? non, le Duc de Tancarville vint très vite la rejoindre...regard interrogateur de sa part, elle le rassura d'un pâle sourire. Puis, ils prirent conscience du carnage. Matou aida Lizie et Fafa à se relever. Elle n'étaient que légèrement blessées. Elle vit avec soulagement que Marcella était sur ses deux jambes, Clarine aussi et quelques autres. Certains étaient plus gravement blessés comme Jacquotte auprès de laquelle elle resta un moment, lui assurant qu'on allait s'occuper d'elle. Elle n'avait pas vu encore Ephear et évitait de penser qu'il pouvait peut-être être...
Aégidius revint vers elle, l'air sombre et elle l'écouta lui énumérer le nom des compagnons tombés pour la Normandie. Elle ne put prononcer un mot, ne put retenir ses larmes et tomba à genoux sur le sol, maudissant les bretons, les artésiens et tous ceux qui avaient participé à cette boucherie. Un soldat l'aida à se relever et lui dit:

- Y'a un jeune qui vous demande Dame de Guilberville...il est mal en point...

Elle se dirigea vers l'endroit qu'il lui indiquait et reconnu Ef. Elle courut vers lui et s'agenouilla. Il était blessé assez sérieusement, mais il n'avait pas perdu connaissance:

- Ca va aller, on va te transporter au campement, dans une tente où tu seras soigné, ne bouge pas....c'est un ordre Escuyer!!!

Elle regarda autour d'elle, il y avait tant de corps inanimés, des chevaux erraient ici et là, blessés aux flancs pour certains, le sol étaient jonchés d'épées et de bouclier brisés.
Rapidement, les brancardiers arrivèrent .
Le 4e corps, ou du moins ce qu'il en restait, repartit vers le campement. Matou tenta autant que possible de faire le vide dans son esprit, de ne plus voir danser devant ses yeux cette nuit de cauchemar.

Le camp apparut avec les premières lueurs du jour. Très vite, elle repéra les tentes blanches et suivit le flot des blessés et des brancardiers, restant aux côtés de Ef qui, de temps en temps, gémissait. Le visage blême, elle évitait de le regarder.

Soudain, elle vit Deede et Anya et courut vers elles, soulagée de les voir.


- Ohh, merci d'être venues, il y a beaucoup de blessés...sans parler de...des...Ef a été blessé, Deedee...mais il est conscient...d'autres sont plus mal en point...si je peux vous être utile...

Encore sous le choc de cette horrible nuit, elle avait omis de les saluer. Elle se mit à trembler et s'accrocha au bras de sa filleule en murmurant:

- nous avons vécu l'horreur, si tu savais...


Edit pour divers rectifications
_________________
Deedee


Adeline hocha doucement la tête en écoutant la Blanche, prenant sur elle pour paraitre le plus "normal" possible, essayant de chasser de son esprit les images horrible de la nuit. Elle quitta la tente pour rejoindre la tente des blessés les plus graves, voulant s'assurer de la gravité des faits et de l'urgence des soins à apporter.

Elle contourna alors la tente sans remarquer les gardes qui apporté un blessé sur une civière et tomba nez a nez sur une jeune femme.

Bonjour... hum... Je... Je suis Adeline de Courcy. Et... Vous êtes ?

Une inconnu qui la connaissait, en voila une bien bonne. Oui... enfin non.. mais quand même. Adeline la regarda un instant, surprise et curieuse de connaitre son interlocutrice.
Mais pas le temps d’en demander d’avantage, des cris s’entendirent alors derrière elle, du mouvement, et se retournant, elle aperçut sa marraine qui s’approchait rapidement d’elle.

-Ohh Matou ! S’ecria-t-elle en regardant rapidement l’état de l’escuyer de sa marraine. Les traces de combats étaient visibles. Le jeune était sérieusement blessé, mais s’en sortirait.

- Portez-le dans la tente là, j’arrive tout de suite ! Ordonna-t-elle aux brancardiers.

Elle serra alors Matou dans ses bras, soulagé de la voir saine et sauve.

-J’ai reçut ta missive… je suis là, calme toi….

Des mots bien inutile quand on a vu l’horreur et le sang, mais elle voulait avant tout rassurer sa maraine, et se rassurer elle même…

-Viens, nous allons soigner Ef et…. Tu pourras te reposer un peu si tu le souhaite.

Puis se tournant vers l’inconnu, elle lui adressa un leger sourire de circonstance.

-J’ignore qui vous etes et comment vous me connaissez, mais si vous désirer nous aider a soigner les blessés, tout volontaire sera le bienvenue.

_________________
--Mathilde_la_blanche


Coup de chance enfin... Mathilde rougit.

Bonjour dame. Je me nomme Mathilde. Je suis la femme de Rigsson, le regisseur du domaine de Crevecoeur.
Jaso... Sire MacCord m'a fait mandé auprès de vous pour les secours aux blessés.


Petit sourire un peu gené. Mathilde vivait simplement à Crevecoeur et l'ambiance etait familière avec le seigneur. Aussi ne savait-elle pas vraiment comment se comporter vis à vis de la femme en face d'elle. Elle esquissa une reverence et repris.

J'amene en plus de mes services du linge pour les bandages, des simples et des onguents.
Ana.lise


Ana avait été prévenue par Anya que les tentes blanches étaient montées afin de recevoir les nombreux blessés qu’il ne manquerait pas d’arriver. Un peu perdue, une première guerre ça marque à vie et puis elle n’était pas encore médecin mais simplement apprentie, et voilà qu’Ana tremblait légèrement en arrivant d’un pas pressé.

Prenant une respiration profonde, la brunette hésita un instant. Les souvenirs encore vivaces de l’armée qui lui avait taillé le corps la firent blêmir mais rien ne l’arrêterait. C’était là sa façon d’aider. Les armes, ce n’était pas son fort et elle savait que si elle tombait contre l’armée adverse, elle serait vite sur le carreau mais ici, au milieu de la souffrance, elle ferait tout pour aider à l’apaiser.

Regardant de toute part, Ana chercha du regard Adeline ou Anya afin de prendre connaissance de ce qu’il y avait à faire et surtout de qui elle pouvait aider. Et puis elle reconnut certains visages avec qui elle conversait encore en taverne il y avait peu. Son cœur se serra mais la duchesse préféra se draper de ce masque indéfinissable et insondable dont elle avait l’habitude de se parer en Champagne lorsqu’elle apparaissait quelque part. Et son esprit se mit à vagabonder vers son ancien duché, se demandant si son mari était encore de ce monde, si là-bas, les quelques amis qui lui restait étaient encore vivant, si sa blonde de cousine râlait toujours autant à la tête de son armée. L’angoisse lui serra la gorge mais elle continua à avancer vers ces corps qui l’attendaient.


_________________
Pitt.bull
Il hurlait , il hurlait de partout, tel un lion agacé....


C'est hors de questionnnnnnn, vous me le sellez de suiteeee...


Mais qu'elle tait cette équipe de chiffe molle qui s'évertuait à le garder dans les murs de la cité fortifiée.

Conseillés militaires, femmes de services, un tas de gens qui ne servaient à rien sauf à pomper de l'énergie pourtant fort utile.

Le duc de Normandie revêtit son armure, fît signe à la garde de rouen de le suivre, direction le camp des bléssés.


Les portes s'ouvrirent seulement l'instant de laisser passer la troupe de cavalier, pitt avait laissé en chambre un heaume bien trop grand pour sa tête et ses épaules, il était sûr que certains avec le melon qu'ils avaient attrapés auraient pût le mettre, mais lui pas encore, mal grès les dires de certains.

ils arrivèrent bien vite aux tentes, un garde à la tente de commandement l'avisa des noms, amis, nobles, gens du rang, courageux sans peur, le duc de Normandie savait qui les avait envoyés icelieu,

Il vit la perle à l'oeuvre, couverte de sang, aidé de la baronne, une couleur rouge, normande tranchant avec la blancheur des tentes

_________________
Anya_de_puycharic
Du sang, il y en avait partout... des blessés légers, il y en avait peu au final, car ces derniers devaient sans doute se dire que ce n'étaient qu'égratignures ou que les soins pouvaient attendre.

Anya était encore auprès de Jamie, ayant commencé les soins, lorsqu'elle entendit la voix de Matouminou. Elle laissa une jeune infirmière terminer le premier bandage et sortit de la tente. Elle y reviendrait vite...

Matouminou semblait choquée, elle ne paraissait que peu blessée. Un soulagement. D'autres allaient pas "trop mal", d'autre, des cas graves. Comme Ephear. Elle salua Thorigni, lui adressant un sourire. Bien sûr qu'elles étaient là.
Etant médecins, elles ne pouvaient pas faire moins.

Anya indiqua tout comme Adeline, de faire entrer Ephear dans la tente, elles s'en occuperaient aussi, le faisant installer à côté de Jamie. Elle vit le Duc. Là, médecin ou pas, elle se dirigea rapidement vers lui, heureuse de le voir entier.

Tu es là... et vivant... j'ai eu si peur... je... viens, suis moi dans la tente, là, je vais regarder si tu vas bien, et tu vas me raconter ce qui s'est passé, pourquoi cette boucherie.

Et la Blanche Blonde de filer sous la tente des blessés graves, s'occuper de son amie Jamie... passant près de Matouminou une nouvelle fois.

Prenez le temps de souffler un peu. Je vais vous faire préparer de quoi boire, cela vous fera du bien. Il faut que vous vous calmiez, reposez-vous... vous nous aiderez plus tard, mais d'abord, pensez à vous....

Anya demanda à une jeune infirmière de préparer une tisane relaxante pour la Dame de St Amand. Elle avait besoin d'un petit remède miracle pour que ses nerfs ne lâchent pas, face à ce qu'ils venaient de vivre...

_________________
Deedee


Adeline ne put s’empêcher de sourire en entendant la jeune femme se presenter comme venant de la part de Jason, elle reconnaissait bien là le Maistre qu’elle avait connu.

-Jason a bien fait de vous envoyer, c’est avec plaisir que vous pourrez nous aider, mais rappelez moi que je doit un calva au Seigneur de Crevecoeur !

De l’aide, ce n’était pas de refus, surtout avec tout ce qui se passait maintenant. Et voilà la Blanche qui arrivait sans même remarquer qu’elle était là. Adeline fronça légèrement les sourcils et lui fit signe de ne pas paniquer de la sorte.

-Anya, ca ira ne t’inquiète pas. Je vais m’occuper d’Ef et Matou, occupe toi donc de Jamie, je m’occupe du reste. Et calme toi, je ne voudrais pas avoir a te soigner en plus des blessés !

Une légère moue en direction de La Blanche et Adeline entraina, Matou et Mathilde à sa suite pour se pencher sur le corps du pauvre Escuyer.




[Dans la tente de soin – J’vous préviens, c’t’une bouch’rie ! ]


-Ef ? Tu m’entends ?

Une question stupide au premier abord, mais Adeline voulait s’assurer avant tout que le jeune homme était conscient. Conscient et surtout qu’un coup sur la tête ne lui avait pas fait perdre la mémoire ou la raison.
Elle le regarda attentivement, prenant soin rapidement de jeter un œil a toute ses blessures, pas vraiment belle a voir, mais pas mortelle. Un petit lavage, un peu de couture et il serait comme neuf.

Jetant alors un œil à sa marraine, Adeline prépara avec soin ce dont elle avait besoin, non sans la quitter des yeux légèrement inquiète.

-Mathilde, vous pouvez me préparer un peu d’eau chaude et des linges pour nettoyer les plaies ? Demanda-t-elle a la jeune femme qui l’avait suivit avant de s’approcher de sa marraine.

-Matou, tu devrais t’allonger, l’infirmière va te porter une tisane qui te fera du bien. Lui murmura-t-elle doucement en posant ses mains sur les siennes.


_________________
Kerdwin


[Entre Fécamp et Rouen...]

Elle est fière la Sirène, fière et contente d'avoir rejoint ses amis dans l'armée de Polissonne... Matou, Asti, Farandole y sont, même le vieux duc de Tancarville a pris les armes.

Le soleil est encore bien bas sur l'horizon quand le 4ème corps de la BN quitte Fécamp et se met en route vers la capitale... Juste derrière les autres, avant la logistique de l'armée, Kerd conduit le cheval de Stefanov tirant la charrette où elle a entassé enfants, servante et vivres... Elle sait que c'est risqué pour eux, mais pas question de laisser ses chérubins...

Nuage de poussière qui se soulève au loin, galop des chevaux martelant le sol, premiers cris de ses compagnons qui viennent d'apercevoir les armées ennemies se précipitant vers eux....

Elle saute à terre, donne les rennes à Suzon...


Vite! Vite va te cacher là-bas, derrière les arbres... Restez à l'abri sans le moindre mot...

La charrette s'éloigne et la Dame de Tourgeville rentre dans la bataille....

L'épée en avant, elle frappe de toutes ses forces. Du coin de l'œil elle voit Asti tomber sous les coups des assaillants... erreur fatale que d'avoir l'espace d'un instant regardé son suzerain... elle n'a pas le temps de réagir... Le premier coup qu'on lui assène fait voler son bouclier en éclats et la dépossède de son arme... Elle vacille sur ses jambes mais reste debout... simple éraflure au bras. Elle esquive les deux suivants, lui coupant légèrement la cuisse... mais l'acharnement des trois soldats qui viennent de se projeter contre elle la jette à terre... à genoux, elle lève son regard vers eux... le sang coule sur son visage emplissant ses yeux... Elle ne voit plus rien... Elle hurle de douleur...
Un rire machiavélique suivit d'un "Good bye" retentissant... Emportant avec elle la vision de son époux et de ses enfants, elle s'écroule quand la lame de l'épée lui fracasse le crâne...

_________________
Deedee


Elle avait encore les mains sur celle de sa marraine lorsqu'on appela a l'extérieur de la tente, visiblement des blessés affluait encore et encore, la bataille de la nuit avait fait de nombreux blessés. Lançant un regard se voulant rassurant a sa marraine, Adeline se releva et sortit rapidement de la tente et ouvrit de grand yeux en voyant les garde portant un blessé, ou plutôt une blessé sur la civière.

-Par Aristote ! S'écria-t-elle en portant les mains à la bouche.

Elle ne connaissait que très peu Kerdwin, l'ayant croisé quelque fois chez Matou, mais elle avait bien connu sont défunt époux.

-Vite, emmenez là dans la tente là, dépêchez vous !

Elle se retourna rapidement pour regarder autour d'elle, et aperçut Ana arrivant au camps, elle lui fait alors vite de grand signe lui demandant de la rejoindre.

-Ana ! Ana! Venez vite, par ici, on a besoin de vous ici !

Et s'assurant que la duchesse la rejoignait vite, elle pénétra dans la tente juste au moment ou les brancardier deposait le corps sur un lit de fortune. Avisant rapidement du regard l’étendu des blessures de la Dame de Tourgeville.

-Mathilde je vais devoir vous demander de nettoyer les blessures d'Ef pendant que je m'occupe de Kerdwin.
Matou ? Tu te sens d'attaque de m'aider ? Ana devrait vite nous rejoindre....


Et la journée ne faisait que commençait... Longue journée...

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)