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[RP] L'alcool, ce n'est pas bien - RP de fin (partie I)

Aimelin
[La cavalerie c'est nous ! ]


La lettre "D" se présentait allègrement devant les yeux du Connétable qui afficha un sourire satisfait bien que les parchemins étalés devant lui semblaient ne pas diminuer, où du moins si peu. Un bruit sourd venant du couloir lui fit à nouveau suspendre le court de sa plume et lever la tête. Des voix étouffées lui parvenaient tandis qu'il posait son regard vers la porte d'un air perplexe.. et puis des bruits de pas, ce qui le rassura au moins sur le fait qu'il n'y avait donc pas eu de drame et il se replongea sur sa liste... du moins le temps d'écrire un nom avant que quelqu'un ne toque à sa porte.

Nez qui se leva une nouvelle fois tandis qu'une jeune femme se tenait dans l'embrasure de la porte. Hum il l'avait déjà croisée mais n'eût guère le temps de chercher son nom parce qu'elle avait été plus rapide que lui. Et ce qu'elle lui annonça, lui mit dans la tête une drôle d'idée, comme quoi la journée allait se terminer de façon encore plus mouvementée qu'elle n'avait commencée, et ça n'était pas peu dire.

Il referma la bouche même s'il eût besoin de l'ouvrir à nouveau pour lui répondre.


le Connétable ? heu.. oui c'est moi.. je suis là.
Quelque chose de grave ? J'arrive !


Décidément le jumeau de l'homme en jupette le poursuivait ! Il regarda sa liste avec regrets et rassembla ses parchemins qu'il glissa dans le tiroir du bureau, et se leva d'un bond, attrapant la ceinture qui maintenait le fourreau de son épée, et l'attacha autour de sa taille tandis qu'il sortait dans le couloir rejoindre Hersent et un garde.

ne trainons pas alors !

Il ne comprenait pas ce qui avait pû se passer, mais sans nul doute n'allait il pas tarder à savoir qui avait bien pû tuer le coms et dans quelle pièce et surtout avec quelle arme. *



* clin d'oeil au cluedo béarnais de Lily.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Tristan.
[ A la recherche du placard perdu]

Errant comme une ame en peine dans les couloirs du chateau, ou etait donc passé ce fichu bureau? Profitant de l'occasion il faisait le tour des differents bureaux , son humeur ou sa mauvaise humeur s'agrandissait a mesure ou les dit bureaux ete visités un a un.

Economie en berne, une justice a l'etat vergetatif, une prevosté en ruine, ils etait beau les progressistes passer un mandat a faire un codex et ne pas prendre la peine de gerer les affaires courantes. Finalement il avait bien eu raison de s'eloigner de certaines personnes et d'en evité soigneusement d'autres decidement la blonde partiale aigrie d'avoir etait renie , le fils de duc barbu pale copie de son pere destructeur de codex et le roy qui lui avait bien manoeuvré sa barque en epousant la future reyne etaient vraiment tous a mettre dans le meme sac

Pourtant un sourire s'affichait sur son visage, de ceux qui se dessine legerement sur les visages, celui d'un contentement certain. Le coup avait ete habilement jouer, malgrés une legere deception qu'il etait agreable d'etre le troisieme finalement et pouvoir faire basculé un destin. Il avait rit a voir les resultats, les manouvres de ce cher flavien d'evince la noblesse avait porter ses fruits, le resultat etait au dela de ses esperences le conseil etait composé de huit nobles, il en avait tant rit qu'il en avait etonner les autres par sa bonne humeur

les choses etaient donc joué d'avance bien avant les elections, l'alliance monté a la hate etait bien la pour barré la route a ce mouvement de personnes qui vous detruirez un duché en deux mois, forcé de constater que c'etait deja le cas.Pourtant le bry avait bien maneouvré les choses a vrai dire, son coté mielleux a vous en faire vomir, cet exces de courbettes et son acharnement a vous faire voter pour lui vous brossez dans le sens du poil en etait presque impressionnant. Il au pu ce laisser avoir pourtant la presence du falvienus emmerdus dans sa liste lui oter de fait sa voix, puis cette phrase qu'on se repeté souvent dans les hautes spheres "jamais un ancien artesien ne sera duc"

un flot de pensée osillant entre gaité et colere le parcourait, pensif ses pas parcouraient les couloirs mecaniquement. un sensation etrange en voyant ce bureau de prevot vide ce matin obligé d'en prendre possession, pestant presque contre la duchesse, elle connaissait bien son amour immodéré pour ce poste. un sensation etrange que les choses n'allaient pas se passer comme prevu



[ breve rencontre, cavalerie sans mirabelle]


il avait enfin trouvé le fameux bureau a coté de celui de la duchesse, jouarre duchesse avait gentiment fait amenagé celui ci specialement pour lui, il s'attendait a un vaste bureau il n'en etait rien, le placard etait a mesure de l'amour immoderé de celle ci pour lui il n'eu a peine le temps d'ouvrir la porte qu'il tomba nez a nez avec hersent. quand on connait l'amour immodéré duc duc pour les dames il se fit un plaisir de frolé ses levres, les mains sur les hanches et mouvement de recul, regard amusé a voir cet empourponnement de ses joues, puis une main la qui l'aide a se relevé.

Amusement de courte durée a voir l'empressement de la dame de maiziere, son visage se ferma la suivant dans le bureau du connetable , le pas plus presses se dirigea vers le lieu des cris dont il n'avait guere preter attention. Devant la porte il regarda et fronca les sourcils, du sang des epées et un attroupement deja consequent, voila un scene bien inhabituelle pour ce lieu. Entrant dans la salle main sur la garde de l'epée, il regarda le connetable ebahit sans voix, leger instant d'hesitation et regard vers la blonde en sang


Bien on m'explique rapidement de quoi il s'agit! ta garce c'est un nouveau jeu? celui ci ne m'amuse pas! une nouvelle facon de consoler les pretendants au trone evincé de celui ci?

attente une reponse et regard posé sur bry et sur ced dubitatif il se passer quelques choses mais quoi.......
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--_amory_de_lucas

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi.
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide. »

Charles Baudelaire , L’Horloge.


[Castel de Reims]


Il posa son fondement sur sa chaise, reprit sa liste. Il cherchait désespérément la taupe champenoise. Il griffonna des noms, en barra certains après mure réflexion.


Maltea………Non impossible elle n’a aucun intérêt et a toujours servi la champagne. Elle a une grande bouche mais j’adore au moins elle dit franchement et en face ce qu’elle pense. Une taupe agirait différemment ferait tout pour se faire aimer. Là elle n’a pas peur de se faire détester.

Il barre le Nom d’un grand trait. Puis reprend sa réflexion.

Ghost, ça pourrait. L’homme a déjà agit par amour et par vengeance, mais bon il n’était pas là au début des fuites et pas là actuellement pour pouvoir être la taupe. Un nouveau grand trait vient s’apposer sur le Nom.

Gwen, cas intéressant……… Elle pourrait bien jouer double jeu, elle s’est bien se mettre de connivence avec le conseil en place. Seul hic elle est courageuse mais pas assez pour supporter d’être désavouée si elle se faisait prendre. Donc à barrer aussi.

Grand trait de plume grisant sur le vélin.


Bourmont, non bien trop droite dans ses chausses. Elle est pleine de défauts mais c’est impossible que ce soit elle la traite. Pas assez bonne comédienne.

Les Tracy…là je suis dubitatif, trop de choses troublantes mais même constat, que pour Gwen, trop de peur de prendre un tel risque, de perdre titre ou d‘être déshonorés. Il faut que je cherche ailleurs.

Cardinal, pas assez impliquée dans les institutions pour jouer double jeu. Siva, pas là en ce moment et trop respectueuse de la noblesse, avec un grand sens de l’honneur. Son époux, même si on a eu quelques différents ne serait pas capable de pareil félonie.

D’Asceline, trop tranchant dans ses raisonnements, il ne pourrait pas s’écraser et faire la carpette comme le ferait une taupe intelligente. La Duchesse actuelle, trop effacée, elle a tant donné aussi pour ce duché et donne encore qu’à moindre d’être maso elle ne détruirait pas la Champagne.


Il raya rageusement tous ces noms. Un seul revenait sans cesse à son esprit et ce depuis le premier jour où il avait mis les pieds en Champagne sous le mandat de la Duchesse Siva et sur les recommandations de la Duchesse de Brie. Brylastar. L’homme était tout désigné, il avait le profil d’une bonne taupe. Il savait poser des questions avec son air naïf. Mais était il vraiment naïf ou se jouait il des gens? Ancien Bourrin, qui avait voulu dès son arrivée devenir maire de Compiègne se qui avait encore plus révulsé Amory.

Il avait une méfiance viscérale pour le Biquet, pourtant il avait appris à l’apprécier même si au fond de lui restait un malaise. Tout le monde lui disait que c’était justement trop évident, trop facile d’accuser l’artésien qui avait tout fait pour s’investir en Champagne. Tellement fait qu’il avait ses entrées partout. Justement quel engagement, quel dévouement. L’homme était conciliant à souhait, attirait la sympathie et crachait bien sur les ennemis de la couronne.
Trop simple, trop simple, mais parfois on a les choses au bout de son nez et on ne les voit pas.

Brylastar il aurait pu en parler pendant des heures tellement en y réfléchissant l’homme était bien plus complexe qu’il n’y paraissait. Très souvent Amory était passé pour le parano de service à voir le mal partout. Il avait finit donc par baisser sa garde. Dernièrement pourtant il avait dit à son épouse: « Soit Bry est vraiment stupide soit il fait exprès de poser des questions insistantes ou à donner des informations où il ne doit pas. »

Le Duc de Jouarre l’avait rappelé à l’ordre en lui demandant d’éviter de communiquer telles informations. L’ex artésien l'avait joué naïf et repentant. On ne peut pas en vouloir à un naïf qui en plus fait acte de contrition avec de belles excuses.

Le constat était là navrant ... Il n’arrivait pas a se prononcer, pour cela il lui faudrait des preuves. Il avait aussi appris que le danger venait de là où on ne l’attendait pas forcément. La taupe pouvait être n’importe qui en fin de compte. Elles étaient peut être plusieurs d’ailleurs. Allez savoir.

Il plia son parchemin le glissa dans son bureau et ferma le tiroir à clé. Il se leva et alla regarder les rapports sur les défenses. Tout le travail effectué pendant plusieurs mandats était à refaire. Il suffisait d’entendre les personnes dans les couloirs pour savoir que c’était une situation générale. Il allait falloir ranger tous les bureaux et surtout remettre en place des choses qui avaient fait leur preuve.

Il était en train de râler pour changer, à essayer de mettre la main sur le code couleur quand il entendit des cris venus des couloirs. Il se déplaça sur le pas de la porte, sortit la tête et ne vit rien. C’était difficile de savoir d’où venait le cri.

Il rentra alors dans son bureau. Il n’allait pas arpenter toutes les salles, pour trouver qui s’amusait à cette heure. Il avait bien mieux à faire et surtout plus urgent que de se mêler d’une querelle.


--Hersent_
hersent a écrit:
Normalement, tu n'as plus qu'à copier/coller en gargote. Merci pour tout.
ljd Hersent


[La cavalerie débarque...enfin]

Le Connétable vint la rejoindre dans le couloir, elle le salua plus brièvement que les convenances l'exigeaient mais vu la situation délicate et insolite qui les attendait dans le bureau de Bry...celles-ci tombaient aux oubliettes.

Elle était inquiète, très inquiète et tentait vaille que vaille de dissimuler son inquiétude: Bry, le sympathique, le charmant, l'amusant Bry montrait un visage inconnu, inattendu et incompréhensible. Il lui avait parlé, enfin murmuré serait plus excat, d'un complot contre la Champagne dont il serait la victime, ses mots hâchés par la douleur d'une blessure pas jolie jolie à voir.

C'est l'esprit préoccupée qu'elle invita le Connétable et le Prévôt à la suivre jusqu'au lieu du drame:


Comme vient de le dire Messire Aimelin, ne traînons pas et rejoignons au plus vite le bureau de Bry. Je ne vous expliquerai pas la situation vu que je n'ai pas vraiment réussi à démêler les tenants et aboutissants du champ de bataille régnant dans la pièce. Elle trottait aux côtés des deux hommes qui allongeaient leurs pas sans s'en rendre compte. La duchesse de Brienne et Bry sont blessés, ils ont sans doute cherché à s'entretuer, pour qui pour quoi??? Ce sera à vous, messires, de poser les questions. Les jours de la duchesse ne sont pas en danger, ceux de Bry, ma foi... il a perdu beaucoup de sang, a tourné de l'oeil au moment où je partais vous quérir. Il y a aussi Messire Cedmisc et Sa Grasce Kelso...et des parchemins étalés partout sur le sol et sur le bureau...Bry semblait perturbé par ce désordre...avait-il des choses à cacher? Elle se tut un court instant pour se mettre à nouveau à leur hauteur...pffff ils ne marchaient pas ils cavalaient et la fatigue se faisant sentir, elle se laissait un peu distancer. Je pense que vous avez le coeur bien accroché et le nez peu délicat car ça fleure bon le sang, les vapeurs d'alcool et les sueurs froides dans le bureau!

Enfin, ils arrivaient sur le lieu du drame, les deux hommes prendraient en main la situation tandis qu'elle pourrait enfin vérifier l'état des deux blessés. Alors que Sa Grasce Tristan demandait des éclaircissements sur ce qui venait de se jouer, elle s'assura que Cedmisc s'occupait de la duchesse avant de prendre au passage sa malette de soin et de se diriger vers Bry...un Bry inanimé qui continuait à pisser le sang.

Elle s'agenouilla près de lui, prit des ciseaux et découpa ses braies pour dégager la blessure. Elle la nettoya soigneusement avant d'apposer un linge imbibé de lotion anti hémorragique. Elle vérifia l'état du poul du Loup en perdition, il était faible mais était perceptible...quand le CR apprendrait cela, c'est certain qu'il n'en reviendrait pas.

Tout en s'affairant, elle se remémorait le fameux dimanche où Bry, au QG d'Hypérion, avait attisé la hargne des soldats en criant, éructant presque, de courir sus aux artésiens, de tailler la route jusqu'à Arras...Un vrai délire où il annonçait que les armées artésiennes étaient vides et que celle d'Hypérion n'en ferait qu'une bouchée. Voulait-il les inciter à se jeter sur les épées ennemies??? Voulait-il leur faire croire que c'était la frilosité de l'Etat Major qui avait fait manquer tant de soi-disant belles occasions d'ne finir avec l'Artois?

Elle profita de l'évanouissement de Bry pour le recoudre à vif, priant pour que la douleur ne le fasse pas reprendre ses esprits. Si par malheur il devait revenir à lui, elle avait bien l'intention de l'assommer pour pouvoir continuer son office.
Elle n'avait pas pu se laver les mains mais elle avisa une bouteille d'alcool fort par terre...par Aristote, elle était pleine! Elle l'ouvrit et s'en versa sur les mains afin d'ôter le plus de germes possibles; puis elle enfila le fil dans l'aiguille et commença ses travaux de couture...comme à chaque fois, plus rien n'existait autour d'elle, les voix des uns et des autres lui parvenaient étouffées, la bataille aurait pu faire rage autour d'eux qu'elle n'en aurait cure.

Elle murmura à Bry
Bry, Bry, qu'as-tu fait? Et pourquoi l'as-tu fait? Tu vois, là, je t'ai recousu à vif, je pense que tu ne t'en es même pas rendu compte, tu es dans l'entre deux monde, cette frontière incertaine où le souffle de vie cherche sa voie...revenir ou partir définitivement. Si ce que je pressens s'avère vrai...Bry, ohhh, Bry...tu souhaiteras être emporté par la camarde lorsque tu seras soumis à la question. Elle lui caressa doucement le front pour repousser des mèches de cheveux humides de sueur Bry, sache que pour moi tu seras toujours un de mes Loups même si tu as choisi de les blesser...je t'ai toujours apprécié... Lapin.

La vie aime manier l'ironie, aime les pieds de nez aux certitudes et aux dogmes...l'ironie peut être tendre comme arrogante mordante ou blessante: était-elle en train de "sauver" Bry pour qu'il soit en état de subir l'interrogatoire en règle qui l'attendait dans les geôles humides et sombres du castel?[/b] [b]Satanée conscience qui revenait, ironie du sort, sans crier gare.
Gwenhwyvar
[quelque part dans la campagne champenoise, tente de commandement de l'armée "Sláinte mhaith, mo cuishle"]

L'heure de son infusion. Gwen avait fait chauffer sur un petit feu de bois une pinte d'eau, et avait jeté dans la gamelle deux-trois onces des herbes qu'elle avait faites sécher tout l'été. Elle adorait ce moment, un des rares moments de calme quand elle était mobilisée pour la guerre.

Un courrier lui était parvenu, lui donnant des nouvelles de la dernière bataille entre la Couronne et l'Artois. Le messager, tout excité, lui avait parlé d'une implication de plus de deux cent centaines de personnes au combat, juste devant les remparts de Péronne. Elle regrettait de ne pas y être, avec ses compagnons d'armes. Elle avait cependant une autre mission, pas très éloignée du front artésien, en renfort arrière en quelque sorte.

Là, elle profitait de son infusion, respirant tranquillement, écoutant les bruits alentours de ses hommes et femmes discutant et rigolant, le calme avant la tempête.

Elle n'eut pas fini son breuvage que quelqu'un arriva à proximité du campement au grand galop. Un autre messager, de Reims celui-là, comme l'indiquait les armes portées par dessus la robe de son cheval. Il mit pied à terre et demanda de toute urgence la duchesse de Brie.

Gwen sortit de sa tente, observa l'homme quelques secondes, puis le salua et lui demanda ce qui lui valait autant d'empressement. L'homme s'inclina puis répondit :

Votre grâce, voici ce qui a été crié sur la grand-place de Reims par le porte parole du duché. Joignant le geste à la parole, il lui tendit un parchemin. Gwen s'en saisit, le déroula, lut rapidement son contenu :






Fait à Reims, le vingt-deuxième jour du mois de novembre de l'an MCDLIX


De nous, Abeline Cardofer d'Asceline, Duchesse de Champagne

A vous, Champenois, Champenoises,
A tous ceux qui de droit liront ou se feront lire,


Ce jour, c'est le cœur lourd que nous prenons la plume.
Lourd d'avoir été aveugle, d'avoir pu s'être laisser berner, comme beaucoup d'autres et d'avoir été trahie par un homme que nous pensions être un ami.


Les preuves m'ayant été rapportées ce matin même, ne laissent cependant plus aucun doute quant à la trahison, de celui là même qui pour des raisons obscures, essayait hier encore de se faire porter sur le trône Champenois, Brylastar von Holtz.


Qu'il soit su de tous que la félonie ne serait rester impunie.

Que le félon a été arrêté ce matin même et mis aux arrêts dans les geôles au sein du Castel de Reims ou il y attendra le début de son procès.



Afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'authenticité de la présente, apposons notre signature


Duchesse de Champagne



Elle releva les yeux et demanda instamment :
Qui t'a donné ceci ? Parle sans tarder, et dis ce que tu sais, avant que je perde patience et que ton corps subisse l'expression de mon courroux. Quelle est cette mauvaise blague ?

Le messager baissa les yeux et répondit immédiatement :
Je ne sais pas, votre grâce, je vous en conjure, je me faites point mal. La duchesse de Champagne m'a fait envoyer ici compte tenu de la situation, portant ce parchemin. Comme la plupart des messagers, je ne sais pas lire afin de rester totalement neutre vis-à-vis des messages que nous devons transmettre. je ne sais rien, croyez-moi, je vous en supplie !
Il se protégeait la tête de ses mains, tremblant quelque peu, devant la détermination et le regard noir d'encre de la duchesse de Brie.

Gwen se retourna, jeta le parchemin à terre et hurla, un long cri glaçant le sang. Elle entra dans la tente de commandement, puis en ressortit son épée à la main. le messager eut un mouvement de recul. Gwen hurla ses ordres, et personne ne la fit attendre. Elle fallait se préparer à lever le camp.

Puis elle revint vers le messager :

Repars céans pour Reims, et informe la duchesse que j'ai bien pris connaissance de cette très mauvaise nouvelle. Dis-lui que je termine ma mission incessamment et que je reviendrai à Reims dès l'instant d'après. Dis-lui aussi que des explications détaillées lui seront demandées, quant à la position inconfortable de mon vassal. Dis-lui que je suis furieuse, mais après tout, si elle te voit dans cet état, elle le saura sur le champ. Maintenant, hors de ma vue.

Gwen retourna dans sa tente. On y entendait des fracas plutôt inquiétants, de l'extérieur. Cela faisait longtemps qu'on avait pas vu la duchesse de Brie dans un tel état de rage...
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Gwenhwyvar uí Fergus, Capitaine Royale de Champagne
Cristobal, incarné par Brylastar
Reims, lendemain du drame




Citation:


Fait à Reims, le vingt-deuxième jour du mois de novembre de l'an MCDLIX


De nous, Abeline Cardofer d'Asceline, Duchesse de Champagne

A vous, Champenois, Champenoises,
A tous ceux qui de droit liront ou se feront lire,


Ce jour, c'est le cœur lourd que nous prenons la plume.
Lourd d'avoir été aveugle, d'avoir pu s'être laisser berner, comme beaucoup d'autres et d'avoir été trahie par un homme que nous pensions être un ami.


Les preuves m'ayant été rapportées ce matin même, ne laissent cependant plus aucun doute quant à la trahison, de celui là même qui pour des raisons obscures, essayait hier encore de se faire porter sur le trône Champenois, Brylastar von Holtz.


Qu'il soit su de tous que la félonie ne serait rester impunie.

Que le félon a été arrêté ce matin même et mis aux arrêts dans les geôles au sein du Castel de Reims ou il y attendra le début de son procès.



Afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'authenticité de la présente, apposons notre signature


Duchesse de Champagne



Cristobal lut plusieurs fois l'annonce qui était affichée en place public. Il ne pouvait pas en croire ses yeux. Ce n'était pas possible. Rien ne collait, Bry ne pouvait pas être la personne concernée par cette annonce. Ca n'était tout bonnement pas possible. L'Ibère regarda autour de lui si d'autres personnes étaient là. Personne. Il hésita alors pendant quelques secondes, puis, d'un geste sec, arracha le papier. Moins empli de colère que fou de désespoir. Son maître auquel il s'était attaché, celui qu'il avait toujours couvert, celui pour qui il aurait encore donné sa vie jusqu'à peu... l'Ibère n'avait pas de loyauté envers un camp ou envers un autre. Il pensait depuis longtemps - même s'il doutait de plus en plus - de la loyauté de son maître auprès de la Couronne. Mais il devait le suivre, avant tout, envers et contre tout. Tout cela... tout cela, parce que les élections ne s'étaient pas bien passées?

Cristobal sourit un peu. Oui, après tout: ne pouvait-ce pas être une manipulation politique afin de discréditer le vainqueur des dernières élections? Ne pouvait-ce pas être une tentative de ses adversaires de lui faire peur, de le mettre en geôle, le temps qu'il mûrisse, afin qu'il ne soit plus un danger ensuite? Après tout, il savait également que des suspicions se portaient sur différentes personnes. Etait-ce une garde à vue, pour essayer de le faire parler, alors que cela n'était plus qu'une routine pour le Duché, pour la Couronne?... mais... pourquoi Bry alors? Pourquoi ces termes si catégoriques? Cristobal relut une nouvelle fois l'affiche, et se dit que décidément, l'annonce avait l'air d'être décidée, réfléchie, pesée et ne supporterait pas la contradiction. Alors: et si c'était vrai? Et si ce que son maître lui avait caché depuis le départ, cela recouvrait une partie immonde de son être, une partie félonne, traître, sans la moindre attache, basée sur le mensonge, le vice, la haine? Son maître qu'il respectait et appréciait tant, pouvait-il être corrompu et vicié à ce point?

Cristobal soupira. Il pressa le papier contre ses mains, avant de le déchirer et le jeter au sol, énervé. Il ne pouvait pas laisser passer cela. Son maître n'était pas un félon, il n'était pas coupable des crimes dont on le suspectait et dont on allait sans doute l'accuser. Car oui, son maître avait été Procureur et Cristobal avait vu à quel point, en règle générale, être mis en procès signifiait être condamné. Oh que non, Cristobal ne laisserait pas faire cela, quitte à risquer sa vie. Son maître l'avait respecté, il lui avait redonné confiance et foi en sa vie alors que l'ascète ne croyait plus en rien. A travers sa relation avec son maître, il avait trouvé une branche où se raccrocher, une façon de croire en une chose qui le dépassait, qui le transcendait, et qui lui donnait envie de tout faire pour la protéger. Cette chose... il devait la défendre, à tout prix. Cristobal était décidé, et il n'avait jamais de rumeurs: peut-être était-ce un des deux points communs avec son maître, avec le fait qu'il voulait croire en un Idéal mirifique.

Le maître d'armes sourit, sa décision était prise. Il ne savait pas encore comment, mais il agirait rapidement - si le procès se confirmait. Et alors, toute sa bravoure ibère ressortirait au grand jour.
Aimelin
[le jour de l'arrestation, dans les couloirs]


Et ils s'étaient mis en marche... enfin le mot juste serait : ils marchaient d'un pas rapide, essayant par la même occasion de ne pas perdre Hersent qui semblait avoir quelque difficultés à les suivre. Peut être du fait que c'était une femme et qu'elle avait les jambes plus petites que les leurs ? pourtant Aime n'était pas spécialement grand. Il fallait qu'il réfléchisse à la question à tête reposée et là, sa tête ne l'était pas. Il écoutait la jeune femme... glissant des commentaires ou exclamations tout en regardant bien où il mettait les pieds, les dalles étaient parfois glissantes.

Champ de bataille ?ils allongèrent le pasblessés ? La duch,... s'entretuer ? ... courir en ouvrant grand les yeux et en essayant d'écouter et comprendre, faisait beaucoup de choses à faire à la fois ,,, En passant devant la salle des gardes il cria :

des gardes avec nous et vite !

Et il accéléra encore le pas. Par Aristote si tout le mandat était ainsi il allait falloir qu'il perde un os pour maigrir au bout des deux mois ! En entendant les noms il fût étonné et se demanda ce qu'avait bien pu faire Malt pour être au milieu. Il se tourna pour répondre à Hersent et vit qu'elle n'était plus à côté et grimaça en la voyant un peu derrière... suivis par un groupe de gardes. Allaient ils trop vite ?

Je pense que vous avez le coeur bien accroché et le nez peu délicat car ça fleure bon le sang, les vapeurs d'alcool et les sueurs froides dans le bureau!

Le sang ? Décidément il était voué à devoir toujours fouler les champs de bataille et celui là l'inquiétait un peu, ce qui eût pour effet de lui faire porter sa main au pommeau de son épée alors qu'ils arrivaient enfin dans le bureau et en franchissaient le seuil.


[Sur le lieu du crime]

Il ouvrit de grands yeux en voyant le champs de bataille. Malt blessée et une épée à la main, Bry qui gisait dans son sang, des parchemins éparpillés, Kelso, Cedmisc, Tristan étaient là. Mais que c'était il passé qui avait déclenché cette bagarre. Il connaissait bien Malt elle n'était pas femme à se laisser faire, mais s'emporter de la sorte en utilisant une arme, il devait y avoir une bonne raison. Son regard balaya la pièce, se posant tour à tour sur les parchemins éparpillés, sur la Duchesse et sur Bry. Un regard vers Tristan avant de regarder tout le monde.

Mais c'est pire que la bataille de la mine ici ! Qu'est ce qui s'est passé ?

Il grimaça en voyant Hersent à l'oeuvre et essaya de reporter son attention sur les parchemins au sol, s'agenouilla et en prit un qu'il parcourut rapidement.

bon sang ... ... des informations, des courriers.. la taupe de Champagne... à mesure qu'il ramassait des vélins et les parcourait il changeait de couleur.

Un regard vers la garde qui attendait.


Gardes emmenez cet homme je crois qu'il a beaucoup de chose à expliquer.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Maltea
[L'arrestation.... enfin... c'est qu'elle en a mis du temps la cavalerie!]

Mais quelle tête de mule celle là! Y a pas à dire, la duchesse préférait lorsqu'Hersent acquiesçait à toutes les demandes par un « d'accord »... de toute façon, elle n'avait plus trop le courage de lutter. Son épaule la faisait souffrir et le sang perdu l'affaiblissait de plus en plus. Elle pesta donc pour la forme, lorsque Cedmisc s'y mit aussi ... des ordres toujours des ordres... mais c'est elle qui en donnait d'habitude! Et l'autre qui parlait d'une tuerie amoureuse... encore aurait il fallut qu'elle ait été amoureuse de Bry ne serait ce que cinq minutes... ce qui n'avait jamais été le cas... et puis si cela n'avait été qu'une querelle entre deux amants, elle en aurait été heureuse... non c'était mille fois pire... elle essaya de chasser ses pensées et répondit à Cedmisc qui s'était approché, l'air inquiet.

Je vais bien, ce n'est pas une blessure qui va avoir raison de moi, ne t'inquiètes donc pas. Il y a pire que ça, tu ne peux même pas t'imaginer... j'avais raison, Ced... j'avais raison...

C'est le moment que choisit Arman pour arriver, suivi d'Aimelin, Hersent et de la triclée de gardes ducaux qui ne servaient jamais à rien... pour une fois ils allaient avoir du travail. Son regard se posa sur Arman et elle le vit regarder la scène avant de croiser son regard ébahi... et les questions fusèrent autant de la part d'Arman que d'Aimelin. Un sourire se fit néanmoins jour sur sa mine palote avant que n'éclate un rire nerveux. Tous les hommes présents dans la pièce avaient à un moment ou un autre partagé sa vie et sa couche... s'ils avaient du le faire exprès, jamais ils n'auraient réussi.... seule Hersent faisait tâche au final dans le charmant tableau de chasse de la duchesse de Brienne.

Un nouveau jeu? Tu veux rire ou quoi? En plus je te signale que c'est moi qui l'ai évincé du trone, ce ne serait pas pour le consoler par après... La semaine dernière je suis venue l'accuser d'être la taupe, j'ai été critiquée et tout ce qui va avec, mais tu me connais quand j'ai une idée derrière la tête, je ne l'ai pas ailleurs. Je suis donc venue une fois encore pour le faire avouer et là... je suis tombée sur ces documents compromettant.... même la prise de Reims c'était lui! J'enrage... et donc il a voulu me supprimer et aurait ainsi pu me faire porter le chapeau... ca n'aurait pas été compliqué vu les doutes planant sur moi à cause de ma grande gueule et de mon énorme défaut de dire tout haut ce que je pense.... mais bon, il a juste présumé de ma hargne et de ma volonté à toutes épreuves quand il s'agit de la Champagne. Je l'ai mis hors jeu.... et maintenant je veux qu'il soit mis aux fers et qu'il répondent de sa trahison. Mais si tu ne me crois pas, regarde par toi même, toutes les preuves sont là....

La blonde duchesse montra d'un geste de la main les documents parsemant le sol et le bureau... tous étaient des preuves accablantes.... quel gâchis... et dire qu'il n'aurait pas hésité à gâcher des vies à les emporter avec lui d'ailleurs pour l'Artois.... tout ce qui avait été fait pour un semblant de paix n'avait été que du vent.

Nous avons été trahi, tous berné par un seul homme.... il va devoir payer de ses crimes! On ne piétine et ne trahit pas la Champagne impunément! Contrairement à ce qui est dit, la fin ne justifie pas toujours les moyens... la preuve ...

Elle montra de la main Bry qui avait sombré dans un évanouissement qui au final était le bienvenu pour lui.... bien que la duchesse aurait apprécié de le voir souffrir, mais cela viendrait surement... s'il avait réussi quelque chose c'était d'avoir réveillé en la di Favara une forme de sadisme qu'elle avait veillé à mettre en latence... ce n'était plus le cas depuis qu'il avait tenté de la tuer, réveillant ses instincts primitifs...
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Brylastar
Kikoo à tous, la suite du RP aura lieu sur le forum secondaire dans la partie des aRPenteurs!

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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!
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