[RP] De l'Amour et de la folie...

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Lumière tamisée, toute la chaleur du Sud occitan réunie en cet Automne de l'An 1459.
Une brise légère fait tourner les pales des moulins du pays de cocagne, emportant avec elle quelques feuilles jaunies par l'été finissant.
Le temps était passé, ah ça oui, on peut dire qu'ils avaient vu passer le temps, celui des cerises, le temps passé, celui qui va naitre, celui de la chance, le temps qui meurt, celui des jeux, mais avec le temps va, tout s'en va, avec le temps tout s'évanouit*.

Il était temps désormais...

[ Castelnaudary, novembre, Ano Domini 1459 ]

Les moissons étaient passées, le raisin cueilli, il serait bientôt temps de tuer le cochon. Et pendant que dans le nord on s'égorge à volonté, dans le sud on fait des saucisses. Ce sera bientôt un jour de fête, où la joie se mêlera au deuil paternel. L'annonce avait été placardée en ville une bonne quinzaine de jours à l'avance. La jeune aveugle de Lautrèc à l'auguste héritage lierait sa destinée à celle de Blond Tyran de Rabat, scellant ainsi la rencontre des vallons de l'Albigeois et des pics de l'Ariège. Il restait donc à choisir entre le Requiem et le Te Deum, l'un équivalent l'autre diront certains en pareille occasion.

Demain elle sera sa femme, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort les sépare.
Lasteyrie-Kamps, deux grands noms qui avaient beaucoup donné au Comté et au Royaume, elle deviendra la Donà di Foscari Widmann d'Ibelin.

Ce n'était pas encore le printemps qui commençait, mais c'était l'Hiver qui débutait à peine alors que finissait l'été indien, ce serait un mariage, mais également un enterrement, celui de sa vie de jeune fille, et une messe funèbre en mémoire du trépas récent de celui qui aurait pu être son beau père, ce glorieux, ce grand marquis, qu'elle aurait aimé connaitre.

Ils s'aiment ? Un peu ? Beaucoup ? Passionnément ?
Elle elle l'aime, à sa manière, ils ont apprit à se connaitre, ils en ont eu tout le temps après tout. Ils... enfin surtout elle, est l'objet d'une transaction -au moins est-elle bien dotée ouf!- mais elle ne faillira point. Lasteyrie-Kamps jusqu'au bout! Prends Garde.

Alors l'église, cette si petite, mais si chaleureuse église de Castelnaudary, sera décorée des dernières fleurs de l'année -vive les chrysanthèmes- ; ils recevront tout ce monde qui viendra témoigner que le marché a été bel et bien passé et festoyer pour l'occasion et puis surtout ils recevront leurs familles et leurs chers témoins à eux.
Demain elle sera enfin femme une fois pour toute.
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Il était à une journée de Castelnaudary, Chef de Port de Toulouse.
La vie en Capitale, même si elle était une cause d'éloignement, loin de son foyer, de leur ville à tous deux, elle lui procurait cependant le recul nécessaire qu'il désirait avoir sur toutes choses qu'il entendait maitriser.
De plus la vie à Toulouse, quoique dispendieuse, offrait quelques distractions fort utiles en de pareils instants. Réjouissantes ? Que nenni. Utiles oui, dans la mesure ou cela lui permettait de passer le temps. Les dernières minutes, les ultimes secondes, avant de prendre la route au cœur de la nuit.

La petite aveugle deviendra son égal, qui aurait l'autre au final !?
C'était presque comme s'il l'avait vu grandir et, s'il l'aimait, c'était avant tout comme un père ou un grand frère. Elle était la fille de Ben après tout.
Et si par malheur son désir outrepassait toutes mesures à son sujet, souvent il se rappelait qu'il ne s'était véritablement promis qu'à une seule et que, parbleu, Nevers avait également sût forcer la carapace qu'il s'était forgé suite au deuil d'Alchi.
Beausoleil, Mazamet, Esteraza, Nevers, au final c'était Lautrèc qui lui passera la corde au cou. Il sourit tout en se disant qu'il n'en regrettait aucune, oui même la toute dernière qui pouvait s'enorgueillir d'avoir conquis la place forte, son ultime bastion. Était-il inquiet ? Si la douce Marie l'attendrissait, c'était Victoire qui l'impressionnait, c'est sûr.
Cela rajoutait une saveur épicée, riche et soutenue, à cette alliance qu'ils avaient tous deux attendu.

Et puis, tout en respectant au temps que faire ce peu le principe de ne point consommer le mariage avant l'heure, il avait trouvé le réconfort dans une passion ardente pour les belles choses de cette Terre. Il avait ainsi découvert une merveille en ce bas monde.
L'Histoire était bien singulière, mais ils l'écriraient tous deux désormais.
"Où est l'Amour ?" Seule la folie peut le dire.
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number 7

Après le long voyage qu'il avait été déchiré par la guerre du voyage en France, il avait voyagé sous la garde de ses soldats sous la bannière de Westmorland, avec sa femme, en tant que chancelier de ce comté.
En arrivant à l'auberge, a la voiture s'arrêta, il est sorti et a aidé Caitilin de démissionner, ils marchaient dans l'auberge où on l'espère, chambres avaient été préparées.
Comme ils se reposèrent l'hôte apporté de la nourriture et la boisson,
je l'espère, tout va bien mon Seigneur, et que la dame est bien? Si vous avez besoin plaidoyers rien demander.
L'hôte quitte la salle, et Baldar rempli à gobelets de vin, se tournant vers le capitaine de la Garde, assurez-vous que les hommes avoir de la nourriture et de repos
Le capitaine quitte saluant et après qu'il eut fermé la porte offert l'un des gobelets de vin à sa femme, nous sommes finalement arrivés, laissez-nous manger et se reposer et nous préparer, je vais envoyer un messager à mon cousin de Natale que nous sommes arrivés et les va le rejoindre plus tard.

Il se trouve sur le lit à côté de sa femme et avec un large sourire sur son visage, embrasse sa femme, et boire le verre de vin, il commence à embrasser sa femme, nous avons un peu de temps pour nous mon amour, et il remplit le gobelet de placer c'est sur ​​le nid table au lit, il commence à se déshabiller.
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Knight of the Realm; Chancellor of Westmorland Embassy; Knight Grand Marshall of the Knights of England, Head of the House of Lusignon Ibelin

Le voyage en France a été passionnant de la mer était une merveille à voir. Il serait bon de voir à nouveau Natale et sur une telle occasion joyeuse. Voyager à travers le comté françai, Cait souhaitaient que leur fils pourrait être ici pour voir la beauté d'un autre pays. Ils auraient l'occasion d'une journée.

A l'auberge, Caitilin changé ses vêtements de voyage dans une robe douce. Elle posa sur le lit pour se reposer et a accepté le gobelet de vin de la main de Baldar. Comme leurs doigts toucha, elle lui sourit. Merci mon amour. Cait embrassé son mari et lui chuchota doucement. Oui, mon Seigneur bien-aimé, nous avons un certain temps. Elle a placé son vin sur la table et admiré son beau corps en se déshabillant. Avec le goût du vin sur ses lèvres, Caitilin embrassé son mari ...

Couché dans les bras de Baldar, l'après-midi, ne devait être que le début des plaisirs qu'elle sache en France.
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Forever is not long enough to love you.~Knight Marshal~Knights of England~CoH~ Claranceaux King of Arms

Si ca ne s'appelait pas une malédiction, ça ne s'appelait pas non plus une bénédiction.... quitter un mariage pour un autre, entrecoupé par un voyage, c'était tout sauf une joie intense pour la duchesse de Brienne qui avait une sainte horreur des mariages... à croire que tout le monde se donnait le mot pour l'inviter en sachant qu'elle avait du mal à refuser... que dire quand en prime on la catapultait témoin... la dernière fois ce fut une horreur. Côté positif, pour ce mariage, ce n'était pas sa suzeraine qui épousait un être sous évolué... non c'était juste sa filleule si ses souvenirs étaient bons.... oui parce que niveau mémoire, la blonde avait quelques soucis depuis quelque temps.... qui épousait un inconnu. Il n'y aurait donc pas d'esclandre ni de menace... non elle serait sage, il faudrait juste qu'elle ne s'endorme pas. Arrivée à destination, elle maugréait des: « je déteste les mariages ,« mais pourquoi moi? », « mais qu'ai je fait pour mériter pareille torture? » et on en passe des vertes et des pas mures. Bon un peu de repos avant de rejoindre la future mariée ne serait pas de luxe... non pas vraiment pour se reposer mais plutôt pour se préparer psychologiquement à l'événement et surtout se composer un visage radieux, comme si elle était contente d'assister à ce mariage... non décidément, déjà les siens elle n'avait jamais réussi à faire bonne figure, n'allant d'ailleurs jamais jusqu'au bout, sauf un, mais si en plus ce n'était pas elle la mariée....mais bon c'était censé être un jour important dans la vie de Marie-Victoire et un effort s'imposait...
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Capadre des Vents chauriens

Ah Vous voilà ma Marraine ! Entrez ! Entrez !

On l'avait prévenu à son arrivée.
Elle avait le cœur tout retourné, tout de noir vêtue, velours brodés d'argent, dentelles noires également, enfin, la couleur elle ne la voyait pas de toute façon. Tout au plus elle sentait la douceur de l'étoffe qui épousait ses fines formes et la serrait un peu aux entournures. Il paraît que c'était la couleur qui convenait pour une messe funèbre. -Ambiance-

Je... Comment me trouvez-vous ? Comment était-ce pour vous ?

Elle entendit alors les cloches sonner, ça y est Marie, pas question de pleurer.
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Ursin de Lasteyrie avait fait la route pour se rendre au mariage de sa bien chère petite fille.
Sa petite Marie Victoire, fille de feue Laurre et du regretté Ben Elazar.
Ursin était arrivé au bras de son épouse.
Ils étaient tous les deux très joyeux de voir ainsi le mariage de leur petite Marie Victoire.
Elle avait bien grandi depuis qu'ils avaient du éduquer leur petite suite au trépas de ses parents.
Le vieux comte état très content de l'époux qu'elle s'était trouvée.
Bien sur il n'était pas d'accord tout le temps avec Natale, mais à vrai dire il avait un estime réelle de celui qui allait devenir son gendre.
Il avait su porter sa petite fille vers les plus hautes destinées .
c'est donc le cœur léger et joyeux que les deux grand parents arrivaient devant l'Eglise.

Ursin se devait d’accompagner sa petite fille jusqu'à l'Hotel.
Il attendait que celle ci lui fasse un signe.
Comme toujours son épouse souriait, elle rayonnait comme à son habitude le bonheur.
Ursin fit signe de la main aux invités déjà arrivés et se dirigea vers sa petite fille.


Ma bien tendre enfant, que voilà beau jour pour vous, il me fait souvenir de bien d'autres belles journées.
Je suis d'aise que vous trouviez ce jour aboutissement de votre engagement avec notre cher Natale.
Venez par ici que je vous embrasse.



Se faisant il joignit le geste à la parole et déposé un baiser sur le front de sa petite fille
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Marie, arrivait au bras de son époux, heureuse de vivre se grand jour. Que de chemin parcouru depuis qu'ils avaient dû élever leur petite-fille, elle était leur rayon de soleil. Marie était sur son nuage quand soudain son époux s'agita et décampa d'un pas rapide en secouant sa main à tout va. Puis en deux grandes enjambées, il avait était déjà entrain de se pencher sur sa petite-fille. Elle se hâta à son tour en se disant pourquoi devait-il toujours être le premier, mais peine perdue ses jambes étaient définitivement trop courtes. Elle finit par atteindre sa petite-fille chérie et put enfin la serrer dans sa bras.

Venez que je vous embrasse ma petite Marie. Et si contente pour ce grand jour pour vous.

... Dans l'église.
La nuit avait été courte et le lendemain il avait fallu récupérer. Dans la journée un coursier vint lui annoncer l'arrivée de son cousin Baldar et de sa cousine. Il fut heureux d'apprendre leur venue et se promit de faire le trajet jusqu'en terre Angloise le plus tôt possible désormais.
Ils avaient la chance de filer le parfait amour. Quel contraste. Enfin ! Ils se marieraient, feraient quelques ptiots pour la forme, là était surtout l'intérêt après tout et puis il papillonnerait par-ci par-là.
Oui... Il l'aimait, tout comme il aimait le plaisir de la conquête avant tout. Il continuerait à veiller sur elle, lui offrant quelques bijoux et robes, lui faisant profiter de ses titres, elle de sa dote. En sommes "ils vivront heureux avec beaucoup d'enfants", oui on dira ça comme ça.
... A vrai dire si Nevers semblait quasi inatteignable à l'époque, déjà mariée avant d'être Reine, il gardait cependant un souvenir impérissable d'Alchie et la chambre de sa femme restait fermée à double tour à Rabat.

En tout cas aujourd'hui, enfin ce soir, il honorerait aussi bien son père, que son beau grand-père et le placement qu'ils avaient fait tous deux en Marie-Victoire.
- Capadré...
Oui, il était un peu hésitant mine de rien, l'église se remplissait petit à petit il salut d'un signe de tête les nouveaux arrivants, ils attendait ses deux témoins.
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number 7

On l'avait prévenu avec beaucoup d'amabilité et de précautions que sa présence risquerait de ne pas être du goût de tout le monde, pour des raisons assez diverses et plus ou moins légitimes. Il en avait eu cure. Il avait donc choisi de venir, contre le cours des évènements, assez identiques ces derniers temps dans ce qu'ils avaient de défavorable. Ainsi arrivèrent Sancte Iohannes von Frayner, le ministre réformé de Montauban ; son demi-frère, Son Altesse Royale Charlemagne ; et Agnès de St Just, Duchesse de Bouillon et Comtesse du Lavedan. Jugeant que cette dernière ne manquerait pas d'aller saluer sa vassale, il prit la tangente en compagnie de son jeune élève qui reçut l'ordre tacite de s'installer à ses côtés dans une aile excentrée des derniers rangs ... afin de ne pas avoir à se retourner complètement pour surveiller la porte. On ne perd pas si facilement ses réflexes de bête traquée.
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