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[RP] Roulotte et compagnie, une Vieille et son apprentie

Rodan
Peut-être bien que j'ai trop insisté ... ah non quoique ... les pensées se bousculaient dans l'esprit du roux. Un compatriote aurait-il brisé le coeur de la demoiselle. Allez savoir. Pourtant elle semblait avoir un caractère suffisamment fort pour ne pas laisser le premier Irlandais venu la charmer avec ses belles paroles ...

Ah ben si, elle a été abandonnée par ... "elle" comment ça, elle venait de dire "elle". Il devait en savoir plus il fallait qu'il sache. Bon d'accord, des Irlandaises il devait y en avoir plus d'une en ce royaume ... sans doute mais ... sa réaction quand il s'était assis en face d'elle. Une drôle d'émotion était passée sur son visage. Et puis sa façon de s'exprimer. Il devait la retenir encore un instant, il voulait savoir.

Aie ! des mots qui sonnent comme un adieu ... non non pas adieu ! noooon ! Sauf que voilà. Il est bien trop bouleversé pour réagir rapidement le roux. Il aurait voulu lui attraper le bras, la choper au passage mais son corps refusait de répondre. Les réactions de la blonde ne pouvaient être qu'une coïncidence, impossible ... non pas possible.

Le coeur de l'homme se serra en voyant Annwenn disparaitre en courant. La rattraper n'aurait servit à rien. Cette rencontre n'avait pas bouleversé que lui apparemment. Une vague de tristesse voila les émeraudes un long moment, pour ensuite faire place à la mélancolie. Il effaça le trouble en battant des paupières pour reprendre contenance. Manie "familiale" que de réagir ainsi et si la blonde Annwenn avait vu cela elle aurait su ... mais elle n'était plus là.

Rodan termina son pichet seul, vidant un verre après l'autre. Il avait touché un bout de son histoire des doigts, il le sentait, et ce morceau de vie de sa soeur venait sans doute de lui échapper à jamais. Les dernières paroles de la blonde lui revinrent et un sourire mauvais se dessina sur son visage. Et de lâcher entre ses dents en se levant.


Conas a dhéanann sé ... slán a fhágáil ... cheapann tú atá déanta agat liom? Oh aon! Ní féidir leat éalú liom mar sin! Tá tú ró-lómhara! Níl sé conas chun éalú ar O'Caellaigh! Ba mhaith liom a fhios ag an fhírinne faoi mo dheirfiúr! agus cé as go gcaithfidh mé úsáid fórsa ... *

Dans la rue, il laissa éclater un rire cruel qui fit sursauter une gamine qui passait par là. Il la vit partir en courant, ce qui eut pour effet d'accentuer son hilarité. Et tout en se dirigeant tranquillement vers la sortie de la ville, Rodan se mit en chasse, en quête du moindre indice sur le passage de la blonde. Il avait retrouvé la trace de sa soeur presque vingt ans après son départ. Une furie blonde ne pouvait lui échapper. Mais cela elle l'ignorait pour l'instant.

Un sourire énigmatique aux lèvres, le roux marchait vers la sortie de la ville. Vers la roulotte qu'on lui avait indiqué. Il avait besoin de la potimachin ... il fallait apaiser sa douleur.


*Comment ça ... adieu ... tu crois en avoir fini avec moi ? ah ça non ! tu ne m'échapperas pas ainsi ! Tu es bien trop précieuse ! On échappe pas comme ça à un O'Caellaigh ! Je saurais la vérité sur ma soeur ! et même si pour ça je dois employer la force...
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Krystel_martin
[Caline, c'est ma marraine à moua !]

La jeune fille attendit patiemment sa marraine, qui arriva essoufflée et lui sortit une drôle d'histoire, où un opportun tentait de la déconcentrer. Bref, le baratin habituel, lorsqu'on se trouvait, esseulée et mignonne, en taverne. Avalant sans broncher l'histoire, Krystel leva la main et rassura sa tante :

Holà ! Je vois parfaitement l'animal ! La cinquantaine, édenté, à moitié cuit par la bière brune et parlant dans une langue incompréhensible ?

Elle ajouta pour elle-même.

Voici qui me rappelle le récit que me fit une voyageuse ivre morte affalée sur son vingtième verre de vinasse. Elle avait rencontré le même genre de phénomène, dans un coin que certains appelaient Binn Éadair*. Le type, tanné par les embruns et la boisson, était assis sur la falaise. Il regardait d'un œil vide les lions de mer qui barbotaient dans l'eau glacée, tout en affirmant entre ses gencives qu'il n'y avait rien de plus beau que la pluie et le vent.

La jeune fille se mordit la lèvre, revint à la réalité. Et sourit à Caline.

Allez, ma marraine ! Ne vous inquiétez pas. Je n'ai pas trop attendu. J'avais la compagnie de ces charmants lapins pour m'égayer. Et qui bien que peu loquaces, ces braves boules de poils me donnent bien souvent une furieuse envie de les caresser derrière les oreilles.

Ou de leur donner un coup derrière les oreilles. Mais Krystel ne l'ajouta pas. Au lieu de cela, elle approuva la proposition de Caline.

Allez, allons rattraper ce temps perdu, où vous voudrez, si le lieu vous convient, il me conviendra !

(*Howth, près de Dublin.)
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Huhu...
Caline
La cinquantaine ! Edenté ! A moitié cuit ! Un sourire se fit, léger, à l’image qu’appelait une telle description, il ne manquait plus que ventripotent pour compléter le tableau. Oui mais voilà, ça ne correspondait en rien à l’importun, ça ne correspondait en rien à …ce Rodan. Il était plutôt tout le contraire, contraire qui ne laissait en rien indifférent, elle avait vu le regard de la serveuse posée sur lui, elle même….non il n’en était même pas question. La bretonne aurait bien détrompé sa filleule, mais voilà l’anecdote la laissa quelque peu sans voix « le vent et la pluie » « rien de plus beau », que ne vont pas chercher les ivrognes, et les hommes dépourvus de charisme pour sur un malentendu ce dire que ça peut marcher !

La blonde rendit son sourire à sa filleule, elle était heureuse de la revoir, dire qu’elle remontait vers la Bretagne puis les Flandres et qu’elle la trouvait sur sa route. Heureuse surprise.

Vient allons y, ce n’est pas très loin…Aglae doit m’attendre…c’est une vieille dame édentée en partie * sourire de la bretonne alors qu’elles marchent en direction de la clairière* je te rassure, elle n’est pas ivre elle. Nous voyageons ensemble, elle m’apprend les remèdes, potions en tout genre…. * pour ne pas dire potions de successions, mais ça chut ça ne se dit pas. Un instant, un silence, une hésitation de la blonde, il lui faut bien aborder le sujet de toute façon, elle ne peut faire comme si de rien*…tu m’as demandé de ces nouvelles tout à l’heure…*Rodan…Enored…même émeraudes dans le regards….pensée qu’on oublie au plus vite, revenir à Krystel, au sujet présent * c’est un peu long, mais pour te résumer les choses, après que nous soyons restées quelques temps en Armagnac ou elle a eu un fils, elle est partie reprendre son ancienne vie…et aux dernières nouvelles, elle va bien.

Ou comment résumer en peu de mots une vie pour ne plus a avoir à aborder le sujet, ou comment susciter un flots de questions auquel on ne veut répondre.

Dis moi tes charmants lapins…tu te lances dans un élevage ?

Sourire malicieux sinon curieux de la bretonne, qui essaye habillement ou non de détourner la conversation, alors qu'elles arrivent à destination.
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La_vieille
Drôle de loup

Elle avait patienté la Vieille, les doigts perdus dans la douce pelisse du loup, le regard divagant au loin. Le paysage était beau, le temps plutôt doux et puis un frisson la fit sursauter. Il parcourut ses vieux os. Il était temps de bouger.

Lukwos semblait avoir compris, il avait redressé la tête, baillé paresseusement puis s'était dressé sur ses pattes. Il avait donné un coup de tête affectueux à la Vieille avant de disparaître dans les buissons. Pour lui aussi il était temps.

Les os de la Vieille craquèrent quand elle se leva. Elle grimaça de douleur et entra dans la roulotte pour chercher un châle en laine épaisse. Les prémices de la nuit s'annonçait. Il fallait alimenter le feu, préparer la soupe et relever les collets. Son apprentie ne tarderait plus. Elle le sentait.

La Vieille sourit. Elle l'aimait bien sa "fille" et était impatiente de savoir quelles drôles de rencontres elle avait fait. Le récit égayerait sans doute leur soirée. Ou pas ... Sortant de sa roulotte, elle rajouta du petit bois dans le feu et voulu se diriger vers ses pièges pour récupérer les bestiaux. Mais Lukwos lui avait épargné cette peine. Il revenait avec de lièvres coincés dans la gueule et le jeta à ses pieds. La Vieille éclata de rire. Les rôles s'inversaient ? Elle ne chercha pas à comprendre car au loin on approchait. L'animal l'avait senti et disparu dans les fourrés. Les mains sur les hanches, la vieille se dirigea vers le chemin et reconnu celle qui était pour elle comme une fille.

- Alors chère enfant, qui nous amènes tu ?

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Caline
La blonde qui déjà avait un petit sourire malicieux à la question qu'elle venait de poser à sa filleule, dans un but dérivatif de conversation, oublia un instant tout de ce but, et sourit franchement lorsque qu'Aglae pointa le bout de son museau au détour du chemin, museau sans aucune once de surprise et avec cette douceur dans la voix qui lui donnait parfois l'impression de retrouver sa mère, pourtant disparue à jamais des chemins de ce royaume.

Sa main vient naturellement se poser dans le dos de sa filleule presque sur son épaule lorsqu'elle fit les présentations


Aglae je te présente ma filleule Krystel...Krystel voici Aglae dont je t'ai parlé en chemin.

Un instant, son regard passa de la Vieille à la plus jeune et inversement, avait-elle bien fait de les faire se rencontrer ? Les milieux d'ou chacune venaient étaient si différents ...bah il n'était plus temps de se poser la question, trop tard ! Elle avait voulu éviter les tavernes, pour éviter ce ....Rodan, si les deux femmes ne s'entendaient pas, il faudrait bien faire avec. Prenant la boite des mains de sa filleule, chose qu'elle aurait du faire plus tôt, si elle avait été une marraine appliquée, et il fallait l'avouer, elle ne l'est pas, au vu du temps passé sans qu'elle ne donne ou ne prenne de nouvelles. Soupire purement intellectuel. Regret, un de plus sur la liste.

Venez, rapprochons nous du feu, et prenons un verre, ça nous réchauffera....je ne sais pas vous mais il commence à faire froid.

La blonde passa devant, ne laissant le choix ni à l'une, elle lui avait prit ses lapins, ni à l'autre. Arrivée, elle pose les lapins prêt du feu mais pas trop , ces crétins pourraient pensés qu'ils vont être au menu, ce qui serait vrai s'ils avaient été à elle. Un petit tour dans la roulotte, le temps de laisser la Vieille et sa filleule s'installer et la blonde de ressortir quelques instants après avec trois timbales et une bouteille.

Alors dis moi Krystel, qu'es-tu devenus depuis tout ce temps ?

Un sourire, un vrai intérêt, même si la blonde n'est pas du genre à écrire, elle n'a jamais oublié sa filleule...
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Rodan
[Espoir quand tu viens et que tu nous frappes tu nous tiens]


Et voilà, voilà qu'il se remettait à espérer, voilà qu'il se disait que sa quête n'était pas veine, que son coeur battait un peu plus vite, un peu plus fort. Peut-être que bientôt il reverrait sa soeur. Une vive émotion lui serra le coeur alors qu'il imaginait la scène en cheminant vers la sortie du village.

Il se faisait tard, il était arrivé le matin, avait trouvé une chambre dans une auberge pour trois fois rien. Il avait préféré glisser ses maigres affaires sous une des lattes du plancher sous sa paillasse. Là personne n'irait chercher. Il était arrivé dans cette ville, avide de rencontrer du monde, avide de repartir ... il avait la bougeotte. La bougeotte parce qu'il voulait se rapprocher de la mer.

Dans une ville côtière il aurait plus de nouvelles, il trouverait plus facilement sa trace et ... et voilà qu'une blondinette qui lui avait tapé dans l'oeil _ autant dire les choses telles qu'elles étaient hein ... _ donc une blondinette qui lui avait tapé dans l'oeil avait peut-être bien les informations qu'il cherchait depuis si longtemps.

A la sortie du village il respira une longue bouffée d'air. D'abord pour calmer les battements de son coeur, ensuite pour faire le point sur le paysage alentour. Une roulotte dans une clairière à la lisière de la forêt. Bien la forêt c'est tout droit et ....


Ag na déithe go léir! Mo chailín!*

Il n'en croyait pas ses yeux. La blondinette venait de le fuir en courant hors de la taverne ou presque et voilà ... qu'elle se dirigeait vers la roulotte qu'il cherchait ... Si c'était bien la bonne roulotte et la bonne potimachin. La potich ? poti ... potiquoi ? zut ! la guérisseuse quoi !

Bref il en resta pantois un petit moment le roux. Se demandant s'il était prudent d'avancer ou pas .. après tout elle se croirait harcelée la blondinette ... mais en même temps c'est pas pour elle qu'il venait là et puis ... il ne s'était qu'un tout petit peu imposé dans la taverne juste un tout petit minimum ... un rien du tout ... ou presque. Tout était une histoire de point de vue non ?

Un léger sourire il reprit sa route en direction de la roulotte de la potichose ... un jour peut-être saurait-il prononcer ce nom là ... où peut-être pas. Il avança, passa la roulotte et vit trois femmes devant un feu. Sa blondinette, une vieille décrépie qui devait correspondre à la potitruc et une jouvencelle ... il se racla la gorge pas très discrètement avant de lancer un ...


Mesdames ... je m'excuse de vous déranger ... je cherche une poti...caire ? heu ... une guérisseuse ? j'ai une vieille blessure douloureuse et j'aurais bien besoin d'un onguent pour apaiser tout cela.

Bon, ben voilà, il s'était lancé, plaise où non à la blonde il était là pour le commerce, pas sa faute à lui si elle était là où il fallait pas !

* Par tous les dieux ! Ma Blonde !
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La_vieille
La filleule, comme c'est charmant, voici donc une des rencontres de la journée ... et l'autre ne saurait tarder. Une intuition comme ça. Aglaé sourit à la demoiselle que son apprentie lui présentait. Vu l'âge, la demoiselle devait ressurgir du passé flamand de la Bretonne.

- Bienvenue dans notre modeste campement

Lança-t-elle alors qu'elle s'asseyait sur un rondin et en désigna un autre à la filleule. La Vieille ne faisait pas de manière, ce n'était pas dans son genre. Elle remercia Annwenn d'un signe de tête quand elle lui tendit la timbale et but une gorgée après avoir trinqué.

La suite concernait la blonde et sa filleule. Les laissant donc à leur histoire elle s’appétait à écouter d'une oreille distraite lorsqu'une silhouette se dessina au loin. Un homme d'un certain âge déjà, plutôt bel homme jugea-t-elle alors qu'il dépassait la roulotte. Le premier client sans doute ... Elle se retint de rire en l'entendant hésiter sur l'apothicaire. Cet homme était son premier client, oui mais pas que ... alors elle se tut le temps de voir la réaction de son apprentie. Après tout ... la partie commerciale c'était la sienne.

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Caline
Et voilà ! Vous discutez gentiment, vous vous détendez progressivement, le verre de vin, chaleur intérieure, et le bon feu, chaleur extérieure, aident à la relaxation, il faut l’avouer. Bref vous débutez ce qui pourrait être un chouette moment, oubliant tracas et inquiétudes multiples, pour savourer l’instant et les retrouvailles avec votre filleule, elles en avaient des choses à se dire, le temps était passé.

Mais voilà, oui il y a toujours un mais avec les bons moments c’est bien connu….mais il semble que le sort en décide autrement ou plutôt que l’importun de la taverne en en décide autrement !

Elle n’a pas eu besoin de tourner la tête dans sa direction pour savoir que c’est lui, non elle l’a reconnu ou plutôt reconnu ce petit air chaud et particulier dans le son de sa voix. Soupire intérieure de la blonde alors qu’elle tourne doucement tout de même ses azurs vers l’homme pour tomber net sur…l’entre jambes...Ahum oups non, plus haut les yeux…toujours pas ça, encore plus haut, voilà qui est mieux ! Fichtre, il est bien plus grand et mieux bâti qu’il ne le laissait supposer à la taverne ou alors c’est parce qu’elle est assise…oui oui c’est ça, c’est qu’elle est assise, d’ailleurs, elle se lève tout de suite la blonde. Mieux, toujours plus petite, mais pas naine, on va espérer qu’il n’a rien vu.

On ferme un instant les yeux, prendre et garder contenance, ne pas s’énerver. Ouverture des azurs sur les émeraudes, se rappeler que la colère est mauvaise conseillère et qu’après tout il peut être un client comme un autre…. "on ne grogne pas sur un client, on ne tape pas sur un client, on…. " oui mais alors pourquoi en a-t-elle à ce point envie ? Pourquoi faut-il qu’il lui fasse cet effet là ? Pourquoi n’arrive-t-elle pas à garder son calme à maîtriser ses émotions, elle qui le fait si bien d’ordinaire ? Elle le connaît à peine, tout juste c’est-elle son prénom et son pays de naissance, alors pourquoi ? Tout ne peut quand même pas être résumé au simple fait qu’il est irlandais, au simple fait qu’il lui ressemble….comme deux gouttes d’eau… ou si peut être…elle ne sait plus. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle ne veut pas le voir, il perturbe son équilibre ! Garder le cœur et l’esprit froid, la maitrise des émotions, ne rien espérer, et ainsi on évite déception, peine, et autres sentiments trop violents. Aimer de loin Enored, Sean, sa filleule, d’un peu plus près la Vieille dans un sentiments presque filiale, là elle ne risque rien. Mais lui là non, elle n’en veut pas.


Une vieille douleur…un onguent…

Elle se tourne vers Aglae, Aglae se tourne vers elle, échange de regards, sauf que la blonde à l'expression "tu t’en charges" affichée en clair sur son visage et une pensée en arrière plan : "pourvu pourvu qu’elle ne me refile pas le bébé", - bon il est grand et costaud le bébé, plus du tout bébé plutôt homme et bel homme, bref....- la Vieille en serait bien capable, tout à fait dans son caractère histoire de parfaire sa formation. Vous me direz qui se ressemble s’assemble et les contraires s’attirent….peut importe qu’on lui donne sa potion qu’il disparaisse et qu’elle retrouve enfin sa tranquillité !
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La_vieille
Un regard genre "ah non ça ma cocotte tu te débrouilles ! c'est un bel homme à toi de faire" et un sourire plus loin la vieille se décide à accueillir l'inconnu qui a l'air de ne pas laisser son apprentie indifférente.

- Apothicaire jeune homme ! on dit Apothicaire ! Ne m'en veuillez pas si je vous nomme ainsi, à mon âge tout le monde est jeune n'est-ce-pas ? Bien, ce n'est pas que je ne veux m'occuper de vous, mais la jeune femme que voilà, Annwenn, ma belle apprentie va s'occuper de vous ainsi je pourrais voir si mes leçons ont porté leur fruits.

Un sourire malicieux vers la Bretonne qui aurait bien voulu dire "et toc!" puis la Vieille Aglaé reporta son attention sur la demoiselle ici présente.

- Dites moi demoiselle Krystell, il commence à se faire tard, vous joindrez vous à nous pour notre repas du soir ? Au menu une belle soupe et quelques lapins fraichement chassés par mon loup. Ca vous tente ? Comme ça vous aurez toute la soirée pour parler avec votre marraine, si bien sur rien d'autre ne vous retient.

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Krystel_martin
Le chemin ne sentait pas la noisette, mais les deux femmes, la marraine et la filleule, y étaient. Et, satisfaisant la curiosité naturelle de Caline, Krystel répondait à ses questions.

Un élevage ! Que nenni ! Non, je voulais acheter des peaux de lapins, mais le revendeur n'en avait que des vivantes. J'ai pris ce qu'il proposait.

Elle ajouta, les yeux brillants d'excitation.

C'est que l'hiver approche, et j'aimerais bien avoir un col en lapin. Il y a que... maintenant je dois les tuer et les écorcher. Enfin...

On aurait pu croire que la tâche avait de quoi rebuter la jeune fille. Mais, entre nous, je crois qu'elle y voyait l'occasion de satisfaire un besoin de verser le sang et de venger celui qu'elle avait déjà versé.

Tandis qu'elles discutaient, leurs pas les menaient droit vers un camp, où une vieille femme les accueillit. Caline lui prit les lapins et les déposa près du feu, tout en la présentant à la Vieille.


Bonne dame, je suis ravie de vous rencontrer. Et merci de votre accueil.

Un franc sourire éclaira les traits de Krystel, tandis qu'elle obéit à l'injonction de sa marraine et celle de la Vieille, lui demandant de s'asseoir sur un tabouret près du feu en buvant la timbale servie par Caline.

Alors dis moi Krystel, qu'es-tu devenus depuis tout ce temps ?

La jeune fille allait répondre, lorsqu'un raclement de gorge annonça l'entrée en piste d'un jeunot roux comme un irlandais qui cherchait un pot de tiques amères... chez une guérisseuse ? Non, une apothicaire ! Ah ben....

Un regard vers "Annwenn", qui était visiblement sa marraine ("quel était ce délire ?", pensait la jeune fille, tandis qu'elle voyait l'échange de regards entre sa marraine et son mentor). Un autre vers le jeune homme inconnu, dont les traits lui semblaient pourtant familiers.

Dites moi demoiselle Krystell, il commence à se faire tard, vous joindrez vous à nous pour notre repas du soir ? Au menu une belle soupe et quelques lapins fraichement chassés par mon loup. Ca vous tente ? Comme ça vous aurez toute la soirée pour parler avec votre marraine, si bien sur rien d'autre ne vous retient.

Arf zut ! Son attention était à nouveau détournée ! Krystel se tourna vers la vieille Aglaé, et lui sourit.


Ma foi, je ne dis pas non ! Je vous remercie de votre hospitalité.

Un regard en biais vers le roux. D'où lui venait cette impression de déjà vu ?
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Huhu...
Caline
Service mimimum , préavis de grève non déposé...

« Fichue Vieille ! » c’est en de rares moments comme celui-ci que l’amour presque filiale de la blonde pour la vieille disparait l’espace d’une seconde, l’espace d’une pensée. Quant il faut, il faut, service minimum qu’elle va faire la bretonne, service minimum et pi c’est tout !
La blonde tourne son regard et toute sa personne vers l’empêcheur de tourner en rond, deux trois pas dans sa direction, et pas de sourire aux lèvres, service minimum oblige. Elle aurait pu elle aurait poser un préavis de grève sur ce client, si bien sur elle avait su qu’un jour lointain la grève pouvait être un droit ! Hélas pour elle, c’est pas pour tout de suite, et comme elle n’a aucune envie d’expliquer plus en détails, le pourquoi et le comment du fait que non, elle ne veut pas, d’ailleurs elle ne le sait pas trop elle-même, ben elle s’exécute la blonde, sans réaliser que sa filleule vient d'apprendre son véritable prénom...


Approchez et dites moi ou se situe votre douleur et comment vous vous l’êtes faites.

Il répond, elle regarde si nécessaire, lui donne son onguent , empoche les sous et hop ni vu ni connu, il disparait de sa vie, plus d'irlandais.
Parfois le sapin cache la montagne, là le rejet de cet homme cache la vérité à Annwenn, vérité qui lui sautera forcément aux yeux à un moment ou un autre même si elle ne le veut pas.

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Rodan
[Bah qu'est ce que je lui ais fait à la blondinette moi ! ]

C'est vrai quoi ! l'échange de regards, il ne l'a pas raté. Comme si les deux femmes se jetaient une patate chaude ... L'une pour que son apprentie apprenne et l'autre ... bah l'autre parce qu'il l'avait juste un tout petit peu embêté à la taverne. Et encore, il n'avait pas fait grand chose ! Il était resté poli ! non mais ! Il n'avait même pas tenté de voler un baiser, ni une caresse mal placée ... rien ! Il était resté sage le bougre, alors qu'elle fasse encore la tronche pour ça ... Non mais quel caractère qui ... il devait bien se l'avouer ... commençait à lui plaire !

Non non ! c'est juste une fille de passage qui t'a donné l'impression de connaître ta soeur c'est tout pas la peine de s'accrocher hein ! Pas la peine de ... ah ces yeux ... on s'y noierait ! Alors essayer de retenir le nom "a pot tic aire ... " moui ça sera pour une autre fois. C'est qu'il était troublé par la belle blonde le roux ... et il en aurait bien fait son diner ... sa nuit complète tant qu'à faire. Ahum se concentrer sur la question de la jolie blonde. Où est ce qu'il a mal ... lui montrer ? ah ben s'il n'y avait pas tout ce monde là ... hum ... reprendre contenance !


Buíochas a ghabháil leat as aire a chailleann dom ... pardon ... merci de vous occuper de moi mademoiselle ... Annwenn. En travaillant à la mine ce matin une vieille blessure s'est rappelée à moi. Un coup de lame entre les côtes ... j'ai bien failli y laisser la vie ce jour là. et de rajouter plus bas pour n'être entendu que d'elle peut-être auriez vous préféré cela vous avez l'air ... de ne pas m'apprécier ...

Un léger sourire pour atténuer ses derniers mots avant de reprendre

Je sais pas ce que vous pourrez faire mais ... c'est comment dire ... gênant si je ne peux travailler à cause de cette douleur.
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Caline
Une lame dans les côtes, la blonde, ancienne infirmière, imagine bien ce que cela peut donner comme blessure, comme conséquences définitives, ôtant à vos sentiments les êtres chers… es blessures causées par des lames, elle en a vu des semblables et des bien pires lors de la guerre en Provence, elle se souvenait encore des rires partagés avec des compagnons d’armes et le lendemain les retrouver agonissant, sans pouvoir les soigner, pour s’être pris une lame au touchée mortel…elle même avait pris sa part infligeant des blessures toutes aussi mortelles dans le camp adverse…passage difficile de sa vie que cette époque, elle n’y avait plus été elle même… Elle n’a donc pas besoin de voir la blessure infligée, c’est déjà ça, non que voir un homme à demi dévêtu ne la dérange, surtout lorsqu’il est bien fait de sa personne, mais cet homme, non, elle n’y peut rien, elle ne peut pas, c’est presque viscérale, il fait naître des émotions trop violentes.

…peut-être auriez vous préféré cela vous avez l'air ... de ne pas m'apprécier ...

Azurs dans ces émeraudes intenses, guettant un indice pour comprendre pourquoi elle a cette réaction ? Elle entend bien la question non formulée, elle voit ce sourire au coin, un sourire doux, un sourire qui vous ferrait presque fondre, appuyant ce regard émeraude ou elle distingue l’espace d’une seconde une lueur de …bah peut importe…lui expliquer ? Elle ne sait pas très bien pourquoi ? En a-t-elle seulement envie ?...ce regard, cette intensité qu'il y met, ce visage, il lui ressemble par de nombreux aspects et celle qu'elle considère comme une sœur qui lui manque tellement…l’espace d’un instant la blonde se laisse fondre…

Peut être….vous lui ressemblez…lorsque je vous regarde je la voit presque….et elle me manque…

Court instant ou une blonde se livre involontairement dans des mots prononcés doucement, presque chuchotés, remplis de tristesse résignée. Elle baisse un instant le regard, le détourne vers Aglae et sa filleule, leur sourit et l‘instant d’après referme son cœur, avant de replanter son attention sur l’homme juste en face d’elle.

Je sais ce qu’il vous faut….je vais vous donner des plantes à faire infuser lorsque la douleur sera trop forte et un onguent pour mettre en application à l’endroit de votre blessure…la lame a due toucher un muscle qui vous fait souffrir dès que vous faites des efforts important….je vais vous chercher ça.

Et la blonde de se diriger vers la roulotte, d’y entrer et d’en ressortir quelques secondes plus tard, avec ce dont elle avait parlé pour les tendre au roux.

Tenez….ca vous feras 5 écus.

Voilà c'est fait qu'il prenne, paye et parte...
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Rodan
[Entre rêve et réalité ... je lui dirais les mots bleus ... ]


Ce regard, ces yeux plongés dans les siens ... il s'y perdrait ... s'y noierait, s'y perdrait avec bonheur. Mais il n'était pas là pour ça et sentait que sa présence était douloureuse pour elle. Et il ne souhaitait ni la blesser, ni la brusquer. Etrange sentiment, étranges sensations l'envahissant le temps de se noyer dans ses yeux.

Des paroles murmurées qui le laissèrent figé sur place alors que la blonde gagne la roulotte et revient avec onguent et herbes ... Il écoute, hoche la tête, fouille dans sa bourse, sort la somme sans pouvoir la quitter du regard. A-t-il entendu ce qu'il a entendu ...

Il ressemblait à quelqu'un qu'elle avait connu ... à qui il lui faisait penser était-ce possible que ce soit sa petite soeur ... ses paupières papillonnèrent pour chasser l'émotion qui montait. La gorge serrée, il hocha la tête pour la remercier. Que dire ? comment lui parler. Annwenn, semblait occupée et lui ressemblait à un importun ... Lui donner rendez vous ? oui ... pourquoi pas ... peut-être. Il respira profondément pour faire passer son trouble et reprendre ses esprits.


Je vous remercie. Je ferais comme vous le dites. _ Il poursuivit plus bas _ Je serais demain dans la taverne où je vous ais trouvée ... je crois ... que nous avons une connaissance en commun ... mais peut-être que je me trompe. Je vous attendrais ... si jamais vous souhaiter parler d'elle ... sinon ... je comprendrais et poursuivrais ma quête ailleurs.

Il n'en rajouta pas plus et se tourna vers les deux femmes présentes près du feu

Mesdames ... je vous souhaite une bonne soirée. J'ai trop abusé de votre temps ... et de votre patience Les derniers mots furent dans un sourire adressé à Annwenn ... tournant les talons, il regagna la ville, de sa démarche peu assurée sur terre ... pourtant il en avait marché des lieues ... Il se dirigea vers l'auberge où il logeait espérant qu'elle vienne au rendez vous, rêvant de nouvelles aventures maritimes ...
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Caline
Il part, comme elle le veut, il part, comme elle le souhaite et le lui a fait comprendre, il part sur des mots chuchotés, sur un rendez-vous, sur un regard et un sourire, il part et elle ne comprend pas …soudain plus rien, un vide en elle, un épuisement d’avoir ressenti toutes ces sensations ambivalentes : colère, énervement, tristesse, attirance aussi…oui attirance, elle est assez mature pour reconnaître qu’il lui fait de l’effet, même si elle ne compte pas y céder. Qui peuvent-ils avoir en commun comme…"HOOOOOOooo " serait ce possible ? Ce pourrait-il qu’elle est encore de la famille en vie ? Que par le plus grand des hasard elle soit tombé sur un de ses….frères ? Elle le regarde partir de cette même démarche chaloupé qui caractérisait si bien Enored, elle le regarde partir et là soudain, les émeraudes lui parlent, le visage, elle revoit et….elle comprend.

Que faire ? C’est la question qui s’impose à son esprit, mais plus tard, là elle serait bien incapable de choisir. Passer au moment présent, le futur attendra bien cette nuit, et elle se tourne et revient vers Aglae et Krystel, glissant dans sa poche les cinq écus qu’il lui a donné, un sourire à sa filleule, un autre à la Vieille et un sourcil qui s’arque dans une question posée


Alors, je suppose que je ne me suis pas trompée, sinon tu m’aurais reprise ?

Et la blonde de s’assoir près de sa filleule, filleule qui doit en avoir des questions à lui poser. La blonde se frotte les mains , les tends vers le feu pour en saisir la chaleur.

C’est bien que tu restes manger avec nous, nous aurons le temps de parlé…si nous ne sommes pas à nouveau dérangées…et ne t'inquiète pas...je te raccompagnerais en ville tout à l’heure, jusqu’à l’établissement qui te loge…mais en attendant, tu dois toi aussi en avoir des questions à me poser

Et la blonde de se préparer à subir un flots de questions, auquel elle répondra plus ou moins facilement, sa vie n’étant pas une vie en rose
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