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[RP]Une rencontre improbable... Etape Angevine.

--Georges_


[Où le chauve devenu nounou…]

Le liquide glisse sans difficulté dans le gosier de la captive… Il semblerait qu’elle ne s’étouffe pas. Hochement de tête de la part du petit homme qui redresse la bouteille après avoir fait couler encore quelques gouttes… Grondement qui s’échappe de sa gorge alors qu’il pousse sur ses jambes pour se redresser, emmenant la bouteille pour la claquer sur la table… Coup d’œil par-dessus son épaule pour vérifier si elle se réveille.. Et long soupire de lâcher. Elle est beaucoup plus mal en point qu’il aurait pu le penser…

Les larges mains saisissent quelques fruits, jonglant deux fois avec avant de se retourner vers le lit… Le fondement posé sur un coin de table, il observe la GMF, réfléchissant à comment il va faire pour qu’elle ingurgite les fruits sans qu’elle s’étouffe… Pas à pas il se rapproche, passant les fruits d’une main à l’autre… Il pivote sur lui-même et se laisse tomber en arrière, le fondement tombant lourdement sur le lit alors qu’un gémissement lui échappe quand son genou blessée ploie légèrement… Il grogne et éructe une flopée de juron avant de poser fermement sa main gauche derrière la nuque de la blonde et la soulever doucement…

Les doigts soutiennent fermement le crâne de la Princesse alors que l’autre main vient broyer le fruit au-dessus de ses lèvres… Liquide sucré et nourrissant qui s’infiltre entre les lèvres un peu moins sèches tout en coulant sur son menton, l’intendant remuant les doigts pour en faire couler un peu plus, faisant tomber quelques infimes morceaux de la chair du fruit pour qu’elle les réceptionne en bouche… Et fixer le visage du regard, s’attardant sur la mâchoire et en particulier sur la gorge pour la voir déglutir…

L’attente se lance, pour vérifier qu’elle puisse récupérer des forces, il faut qu’elle puisse gouter au sucre de ce fruit… Grondement de gorge venant de Georges, pour inviter la femme à s’arracher aux limbes de l’inconscience pour pouvoir dévorer le reste de la nourriture…


Armoria
Loin :

Ce n'est pas la première fois qu'elle vient ici. Elle se souvient. Quand Philippe-Lévan est né, et qu'elle avait failli baisser les bras, emportée comme un fétu de paille par l'hémorragie. Quand elle avait été frappée à mort, à Fougères. A chaque fois, il avait été là. La rappelant, sa voix surpassant celle des disparus qui l'attendaient.

Sera-t-il là, cette fois-ci ?


A Vautorte :

Les lèvres d'abord forcées s'ouvrent d'elles-mêmes. Le réflexe est animal, mécanique. La terre qui appelle la pluie et s'en gorge. Rien de volontaire dans ces frémissements, rien de conscient. Le combat doit se mener. Encore.

Loin :

Un côté est froid, le sol hérissé de morceaux de verre sur lesquels ses pieds nus devront s'écorcher si elle s'y rend. L'autre est chaud, et elle sait déjà que la poussière sur le chemin sera douce à ses pieds.

Un côté est violent, cruel. L'autre n'est qu'harmonie.

Des deux côtés, des gens qu'elle aime. Qui l'aiment.

Elle attend. Elle sait qu'elle n'a plus beaucoup de temps pour choisir. Viendra-t-il ? Son âme est nue, elle est sereine.

Elle attend. Bientôt, elle saura.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
--Hersande
'Ci. Où là. D't'façon, qu'est-ce qu'on s'en tamponne le coquillard

J'vous l'donne vot' dimanche qu'il avait dit l'intendant. Tu causes t'y pas l'sans cheveux. L'jour du Seigneur, t'verras ta bonté t'perdras mon gros. Comme si ça lui coutait grand chose de nous lacher un jour d'repos dans la s'maine. En plus, y a quasi personne dans c'taudis. J'crois même que j'lai jamais vu l'nobliaud des lieux. Nan, j'men souviendrais. Il y a jamais ramené ses miches dans c'gourbi. Pas potib, j'm'en souviendrais. D't'façon, entre nous, mais j'dis ça, j'dis rien, mais c'est à se demander pourquoi qu'on vient s'casser l'dos tous les jours que l'autre Gnouf y fait. Sans vouloir causer pour rien dire d'utile, ça sert quand même ty pas à rien d'avoir du monde qui grouillote dans les couloirs dégueulasses pour rien faire. Surtout pour personne. Parait qu'dans d'autres baraques, les murs sont quasi en train de péter tellement y a du croquant à chaque coin d'couloir. Mais là, que dalle. L'est pt'etre crevé l'notre. Qui sait? Parait qu'c'est super fragile ces bestioles la. C'est c'qu'elle dit la grosse Jeanne et elle s'y connait en riche!

Fin bref. Un dimanche, c'est toujours d'ça d'pris. Allez, un chtit tour du côté du confessionnal pour faire un ptit brin d'œillade au charmant cureton. Pour sûr qu'il faut bien que j'profite un peu d'la vie, mon Roger j'peux plus y compter dessus, il s'fait bouffer les panards depuis trois ans. Tombé d'un arbre qu'il a fait ce grand t'abruti. Il voulait faire l'beau. Bah la, il fait l'mort. Et du coup, faut que j'travaille pour élever la môme qu'il a réussi a me foutre dans le bide juste avant de s'faire la belle dans l'paradis. Fin c'est l'beau curé qui cause de paradis. Il doit plutot se beurrer la trogne à grands coups de vin éventé dans une taverne avec des anges. Fin bref. Tout ça pour dire que j'dois quand même me lever tous les jours. D'un coté, j'lai jamais vu l'patron, et y ramènera peut être jamais ses fesses, mais ça permets d'faire un peu d'argent pour vivre. En plus, on peut un peut exagérer dans les achats d'bouffe, personne y tient les comptes et même le Georges y voit rien. Une bonne place finalement.

Allez zhou. C'est qu'le temps y passe le raclure. Va être temps d'rentrer au barraquement. Dommage qu'il ressemble pas trop à rien, perso, j'y vois bien une jolie petite maison de passe. Ca rapporterait en plus de la sacrée maille. Parait qu'c'est un bon filon. Faudra qu'j'en cause au Georges. Pour sûr qu'il s'ra d'accord ou alors il aurait vraiment un grain dans l'font de sa caboche. R'marquez, ça reste un homme, faut pas trop lui en d'mander. Fin on s'en fout.
Y reste les courses à faire. Pas grand chose, ça sert a rien y a jamais personne. Sert donc à rien de s'prendre le chou. Moi j'aime pas m'prendre le chou.

Purée, c'qu'il est lourd c'panier! Deux bonnes bouteilles de vins qui arracheront le palais, deux poulets qu'ça va être un bonheur de déplumé : j'vous jure quand ça gueule ces machins, c'est terrible. Mais ça fait d'la bonne viande fraiche! Puis y aura bien quelques restes de l'autre jour, ça ira bien. Vivement qu'j'arrive tiens. Fin marcher, parait qu'ça entretient la ligne. J'voudrais bien vous y voir moi. la ligne... J'sais pas qui a inventé ça, mais moi j'vous dit, tout est dans la graisse! Et l'autre nobliaud qu'on voit jamais, l'aurais pu envisager d'habiter plus prêt du village. Faut quand même pas abusé non plus. T'sais que quand y va se montrer, si y s'montre, j'vais lui souffler dans les esgourdes moi...

Fin allez, j'cause, j'cause mais on arrive enfin. L'heure d'latambouille et de squattter ma cuisine. Oui. MA cuisine. Ma mienne, comme l'autre est à ta tienne. Ma mienne donc. Interdiction d'y poser un panard sans ma permission..; Allez du balais! Faut que j'tambouillone.



Geooooooooooooooorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrgeeeeeeeeeeeeees! M'faut du boissssssssssssssssssssssssssssssss!
Balestan
Citation:
Qu'est-ce qui se passe ???


Balestan soupira à la question de Victoire. Surtout qu'il n'en savait finalement pas beaucoup plus qu'elle, ce qui le mettait d'autant plus mal à l'aise.

Eh, bien... Je sais que tu ne vas pas apprécier ça et que tu vas t'y opposer, mais nous allons emmener Fitzounette dans un endroit plus sûr.

J'ignore qui sont exactement les personnes qui ont infligé cela à Fitzounette et s'ils en ont encore après elle, mais nous ne pouvons pas prendre de risque.

Balestan jeta un nouveau coup d'oeil nerveux dans la rue devant le dispensaire, son arbalète à la main. Pas de personne suspecte.

Il dit à Kilia et Victoire :


Je vais aller chercher une charrette, pour pouvoir transporter Fitzounette plus confortablement. Je reviens dans un instant, veillez sur elle.
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Maleus
Il se permet de lui donner des ordres ce foutu ducaillon.
Le borgne se tourne une fois de plus et regarde le soyeux, le regard du borgne ne dégage cette fois-ci plus aucune émotion.
Les injures, qu'elles soient en breton ou en français lui passent haut dessus..de toute maniere ce n'est plus important.

"Dermerdez vous Erik...mon boulot et fini."

Le ton est neutre..la princesse il s'en fiche comme de sa premiere chemise.

"Je n'ai pas de maitre et je ne risque pas d'en avoir..dans tout les cas faites comme vous le sentez mais vous n'êtes pas en mesure de poser des conditions...ici vous n'êtes rien, juste une homme abimé, un otage fraichement liberé..mais vous n'avez aucun un ordre à donner car vous avez autant de valeur qu'un étron... sachez que si la princesse meurt ce sera de votre faute."

Haussement d'épaule.

"Partez m'sieur le duc..où mourez ici."

Tout ce qu'il y avait à dire est dit..le borgne s'en va pour de bon, il a déjà assez perdu de temps.

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Erikdejosseliniere
Pas grand chose à ajouter :

Tue moi si tu veux... Mais je veux voir Armoria ! GAST !

Peu importent les titres... Soyons efficace ! (je mets au défi quiconque trouve une reponse plus breve de mon duc...)
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Duc de Corbigny
Kilia
Elle embrasse sa fille prestement sur le front et laissant Balestan répondre elle pénètre dans la chambre de Fitzounette. Elle fait deux pas, reste debout juste à côtés d'elle en osant à peine respirer. Le cœur serré elle n'ose plus bouger. Elle n'a jamais vu ainsi celle qu'elle aime comme sa fille. Son visage est si pâle, ses yeux encore gonflés, elle n'ose pas la toucher, hésite, mais la voir ainsi... son immobilisme lui fait peur. Doucement elle s'assoit sur le bord du lit, et de sa voix la plus douce commence à lui parler.

Fizounette... ma bella, c'est Tata... Kilia.
Main qui se fait plume, caresse sur la joue, juste pour la rassurer, ou peut être oui, se rassurer, sentir sa peau, sentir sa chaleur, la sentir en vie, juste la sentir en vie.

Ma chérie, je suis là, il ne peut plus rien t'arriver, tu es en Anjou, tout ira bien.

Voix qui se fait le plus rassurante possible, voix d'une mère pour son enfant.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Fitzounette
Une voix, loin, très loin qui tente de l'extirper de cette torpeur qui l'enveloppe douilletement. Puis une sensation de chaleur sur la joue. Le parfum d'un peau qui lui rapelle l'enfance. Petit grognement de la blonde qui ne veut pas sortir de cette bienveillante rêverie. L'esprit qui refuse de regagner ce corps meurtri.
Doucement, elle papillone des yeux... Vision trouble mais qui devient de plus en plus nette.


Ma tante ?

Elle essaie de se redresser, une fulgurante douleur envahit tout son corps. Une fois l'adrénaline évacuée, les petites meutrissures se sont révélées.
Et les courbatures sont intenses.


Humpf...

Elle se laisse choir, et sourit, la sérénité impregnant ses traits :

Je suis arrivée... Enfin...

Puis soudain, visage de nouveau sombre comme l'abime.

Ils ont Erik. Il faut faire quelque chose...
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Erikdejosseliniere
Que peut-il de plus ou de moins ? L'homme qui se trouve face à lui commande, ne commande rien... Peu importe le bigleux -n'oublions pas le coquard, et encore, c'est ce qu'il y a de plus visible-, peu importe les équimoses... Le Pair est entre deux femmes, sans aucun scrupules : celle qui lui est chere au dela de son sang. Celle qui lui est chere, au dela de sa liberté. Aucune espèce de lutte : les deux se rejoignent, étrangement :

Maleus ! Tout nous lie pour la mort... Donne moi la Princesse à voir et à entendre... Ce faisant, Je porterai ces courriers puisqu'il doit en être ainsi !

Quel regard...? Celui d'un Pair qui n'a de raison de vivre que son devoir...
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Duc de Corbigny
Kilia
Les paupières bougent, le cœur de la duchesse se remet à battre. La peur de Kilia s'évacue, elle sent ses yeux se rougir par l'émotion. Le murmure sortant de cette petite bouche si frêle lui redonne dans un grand soupir une respiration normal.
Sa petiote veut bouger, deux mains ce pose sur ses épaules, et de sa voix calme et rassurante.

Là... là... ma belle, ne bouge pas.
On va te conduire dans mon château, là-bas tu y seras au calme. Et dès que je suis certaine que tu vas bien, j'irai le chercher ton... Erik.
Je te le promets, on va le retrouver.


Elle l'embrasse avec une grande tendresse sur le front. Elle ne peut pas laisser Fitzounette ici, le dispensaire est un lieu trop ouvert, et ne sachant pas ce qui s'était passé il ne fallait prendre aucun risque. Le voyage vers le château se ferait en douceur, mais il fallait le faire.

Je te laisse encore un peu te reposer, et dans peu de temps tu seras au château.

Elle la regarde et un sourit bienveillant ce dessine sur le visage de Kilia. Pauvre petite pourquoi la vie lui en faisait tant baver, à croire que le sort, jour après jour, s'acharne sur elle. Un soupire profond de tristesse accompagné d'un regard qui monte vers le ciel dans une pensée le questionnant " ne la laisserez-vous jamais être heureuse, simplement heureuse...".

Doucement elle se relève et se dirige vers la porte, le temps presse, elle doit agir et vite. Sourire vers Balestran voyant déjà une charrette harnachée devant la porte.

Dis aux gardes de venir, ils vont la porter avec le matelas, ainsi elle ne souffrira pas, et voyagera plus confortablement. Balestran, la charrette de bœufs est une très bonne idée, nous iront doucement mais au moins la petite ne craindra rien. On va bien la couvrir.

Et se rappelant toutes les charrettes, qu'elle avait pu voir entrer et sortir de Saumur, durant son attente aux remparts. De plus, personne ne remarquera notre départ, c'est parfait!

Elle se dirige alors vers Victoire, elle aussi est bien pâle. La mère prend la fille dans ses bras et lui murmure à l'oreille, tout en lui frottant le dos doucement.

Vic, peux-tu rentrer au château? J'aimerai que tu viennes avec nous, je ne suis pas rassuré de te laisser seule ici. Tu vas pouvoir toi aussi mieux t'y reposer et de plus, te savoir près de Fitzounette me tranquilliserai grandement.

Elle se décolle légèrement de Vic, et lui sourit en mère protectrice.

Ainsi durant le voyage je t'expliquerai le peu de chose que j'ai compris sur tout cette affaire.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Victoire_loo
Victoire sourit a sa mère. Elle était heureuse que Fitzounette ait repris conscience, a présent tout irait bien pour elle, si ce n'est qu'elle soufrirait pendant un bon moment.

Maman, je n'envisageait pas de ne pas venir avec vous tu sais.

A présent la fatigue reprenait le dessus, mais elle trouvait encore la force de sourir.

J'ai besoin d'emporter du matériel, tu veux bien m'aider ?

Sans attendre sa réponse elle recommença a s'affairer en emportant tout sorte d'instruments dans un sac en bandouliere, et lançant des sacs d'herbes dans les bras de Kilia.

Quand elle eut finit elle prit le bras de sa mere pour marcher, pensant a la promesse qu'elle avait faite a Fitzounette, et qu'elle tenait plus que tout a tenir.


Maman, a présent raconte moi ce qui se passe s'il te plait.
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Maleus
Il ne lui laisse pas le choix.
Foutu duc, il commence à lui taper franchement sur les nerfs.
Demi-tour effectué une fois de plus, ça commence à devenir une habitude et lui fait face.

"Bon..j'crois que j'ai pas le choix...vous allez me suivre, je vous conduis jusqu'au géant et vous vous demerderez avec...bien sûr vous laissez votre arme ici..cela va de soit."

Le borgne marque une pause, il soupire legerement.

"Suivez moi et...ne m'adressez pas la parole."

Il lui fait signe de le suivre, l'allure est rapide et Mal' ne s'arretera pas, quitte à perdre le pair en chemin.
Ils franchissent les portes du domaine de Vautorte, parcourent d'inombrables couloirs jusqu'à gravir des marches et entrer dans le bureau du colosse.

La mine du borgne est grave, il en a plus que marre.
Saisissant la bras du pair il le pousse devant le géant en grognant.

"Il veut voir la princesse..il ne veut pas bouger sans l'avoir vu..."

Il lance un rapide coup d'oeil au duc abimé puis reprend.

"J'en ai ma claque Eik..tu te démerdes avec..j'en ai vraiment ras l'cul..ça me gonfle."

Il ne laisse pas à son camarade le temps de répondre qu'il repart, cette fois-ci pour de bon.
Maleus sort enfin du chateau, grimpe sur sa monture et d'un coup sec sur les flancs du destrier part au quart de tour direction sa maison saumuroise..
S'éloigner un peu de tout ce bordel, question de survie.

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Erikdejosseliniere
Un Pair, sévère, suit et attend... Pas grand chose à ajouter, sauf qu'il se contrecarre le coquillard des états d'âme du brigand quotidien. Il veut voir sa Princesse avvant de jouer les factotum, c'est tout ce qu'il sait. Le reste ne lui importe que secondairement, tout coquard de la face fut-il, et je puis vous assurer que ça ne l'est point, futile ! Après, il pourra courrir toutes les gueuses du monde (principalement les lambics), rien ne lui fera courser les Curia ni les Pairies, inter Pares ou qui que ce soit d'autre, bourguignon qui s'en dédie...

Malgré l'oeil de guingois et sans cette arme que le Mal' n'a du voir que dans son désir d'en finir avec le Pair, Erik continue à faire son désagreable de service -n'oublions pas qu'il a autant de droit que le cégétiste moyen en temps de crise mondiale- mais, et attention les gens, le jeu de mot fait mal aux yeux, le Duc est en Anjou au beau milieu des brigands, aussi, le Pair s'y colle au zoo, support, gai, z'y va, le gars qui se la pète ! (J'avais préviendu, les gens...) Bref, il veut voir son altesse, sans quoi il ne postera rien... Et c'est pas parce que son narrateur est relativement roche de la félure post jeudemonazesque qu'il faut pour autant penser que son dukaillon n'est pas sérieux pour deux écus. Il n'a d'ailleurs jamais été aussi sérieux, le Corbigny... Si des Enola Gay étaient déjà tombées sur de vagues villes japonaises aux noms imprononçables - je vous jure, y en a qui ne savent vraiment pas quoi inventer pour se faire remarquer de la postérité- et soufflées par un vent globalement mauvais, c'est peu ou prou ce qu'on lui aurait vu dans les pupilles (de la nation) à l'autunois pas bien embouché, ce qui est très mauvais pour la conservation du vin... C'est donc dans cet état d'esprit qui suivit le Mal' conservé et qu'il fixa le géant, sans ce soucier plus que cela de ce qu'il pourrait lui arriver, pourvu que ses pas croisent son Altesse un peu mieux que ce que leur funeste cavalcade de la nuit ne lui avait permis d'apercevoir, c'est à dire pas grand chose !

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Duc de Corbigny
Yrka
Yrka les avaient suivis , sans savoir c'qui s'tramait ni qui était emmailloté d'la sorte .. savait juste qu'c'était une d'la haute ..

...premier voyage d'la sorte pour la gueuse d'Agen qui n'avait jamais rien fait d'autre qu'penser à son estomac et son plaisir quotidien... aujourd'hui , son destin semblait prendre une autre tournure et possiblement elle participait à des choses plus , bien plus grandes qu'son pauvre esprit mal éduqué n'pouvait pas encore piger.. faut dire aussi qu'on n'lui avait presque rien dit d'l'affaire .. sans doute par sécurité... après tout ,personne n'la connaissait et c'genre d'entreprise n'pouvait pas s'faire sans précautions..

Yrka jetait de temps en temps des coups d'oeil vers ce corps jeté sur l'canasson .. corps qui n'résistait même pas.. sans doute avec raison , chaque mouvement serrant davantage les liens...la gueuse avait pitié d'cette femme ... mais s'gardait bien d'emettre le moindre commentaire sur la façon d'traiter la captive... l'colosse d'vait savoir exactement c'qu'il faisait , au vu d'sa mine imperturbable et d'son silence presque pesant..

La brunette somnolait sur l'canasson , après plusieurs jours de voyage sur des chemins caillouteux ... lorsque l'colosse , de sa voix forte , la réveille en annonçant qu'ils sont "chez eux"... la traîne misère ouvre alors un œil et esquisse un sourire .. enfin ... une taverne en vue... la soif avait rendu sa voix presque atonale et son séant endolori par la maigreur du canasson réclamait douceur ou soin ou simplement horizontalité...

La ville en imposait et d'vait sûrement detenir moultes richesses architecturales ou autres mais Yrka n'voyait rien ... son regard n'se portait pas plus haut que les enseignes des échoppes , cherchant une auberge , la paillasse la plus miteuse lui siérait à c't'heure ...
Kilia
Kilia avait placé tous les ingrédients dans un grand sac. Il faut mieux partir je te raconte en route Vic Elle alla déposer son paquetage puis resta près de Fitounette le temps qu'on la déplace. Les hommes avaient fait glisser une grande planche sous son matelas, ainsi la belle ne serait point manipulée. Elle avait assez souffert comme cela, il fallait la ménager. La grande bâche la cacherait des regards. Kilia pensa à attacher son étalon à l'arrière et alla voir Balestan.
Je vous laisse manœuvre les bestiaux, ce n'est pas mon fort, on avance doucement l'air de rien.

Et ce retournant vers Vic, On va rester à côté de Fitz. On pourra papoter traquillement, et la surveiller.

Une fois installée le convoie se mit en branle. Kilia eut tout le temps pour expliquer à Vic que à ce qu'elle avait compris, Fitzounette ainsi que Erick, et surement Armoria avait été enlevé par Eikroc. Elle lui expliqua qu'elle avait décidé une fois arrivée au château de partir voir Eikorc, afin de pouvoir y voir plus clair.
Lorque que la charrette stoppa, elle descendit la première afin d'aller donner ses ordres.
Kilia avait eu le temps de réfléchir, elle avait repris sa voie de lieutenant, ferme et précise. Elle ne voulait rien laisser au hasard. La chambre bleu la plus claire, accueillerai Fitzounette, celle collant aux appartements de Victoire. Elle ne devait manquer de rien. Au ton qu'employait Kilia tous ce mirent à courir. Elle revient à la charrette, où déjà les hommes s'affairaient.

Je vais vous laisser installer Fitzounette et moi je vais me préparer pour partir j'en ai pas pour longtemps.

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[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
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