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[RP]Une rencontre improbable... Etape Angevine.

Armoria
Elle reprit ses dagues de cuisse, rassérénée de sentir leur poids dans ses mains, sans quitter du regard le... Ah, si, 19 avait dit Vautor... Hein ? C'était 19 ? Son regard se porta aussitôt vers la direction qu'il venait d'emprunter. Humpf. Plus tard. Retour vers Vautorte, tâchant à toute force de raccrocher ce visage à un souvenir, fût-il partiel. Une taverne ? Quel rapport avec une taverne, bon sang ? Le temps d'y réfléchir ainsi, l'homme s'était dirigé vers Erik, comme si l'affaire était entendue. Ah mais non, ah mais non non !

Elle profita néanmoins de cet instant pour, se tournant vers la muraille, soulever ses jupons et glisses les lames dans leur étui. Puis elle se dirigea vers son ravisseur, le tapotant dans le dos d'un bout de doigt impatient.


Il en manque une. Et curieusement, bien que n'ayant nul souvenir de ce qui a bien pu se passer, le visage du Duc ne m'incite guère à la fiance. Les réponses à mes questions, je les veux, et je les veux ici et maintenant.

La voix était - encore - calme mais ferme, malgré les éclairs dans ses yeux, éclairs qui allaient s'avivant quand elle regardait Erik.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
197856
Le Duc avait ralenti son pas, au son de la voix du Pair, qui cette fois lui semblait moins hautaine. Il n'avait nul intention de revenir en arrière, aussi il s'arrèta et parla, droit face à la porte :

Je comprends la colère et je comprends la haine, mais là n'est pas un argument d'homme raisonnable ; la colère ne peut être le passe droit à toute forme de comportement. Ou il le sera pour chacun ici et cela n'irait nullement dans votre interet.

Je ne suis pas du genre à reprendre ma parole et vous aurez l'occasion surement de vous trouver de nouveau face à moi et de reclamer votre du. Sachez cependant que malgré mon age, je ne suis pas du genre à oublier. Ainsi donc je vous engage a choisir votre heure et votre humeur quand vous vous adresserez à un membre de ma Famille.

Je vous prierais aussi de porter quelques gratitudes et bons égards auprès de Kilia, qui, même si elle n'etait pas Duchesse, est la femme au coeur bon par qui votre Altesse a retrouvé vigueur et sans qui, ne m'ayant averti, vous ne seriez actuellement pas à pouvoir cracher votre venin et votre mépris.

Gardant pour lui ou alors dans des giclées de sang.

Je vous rends cependant grace de vos derniers mots, mais ainsi que vous concluez, si nul ne peut ici entraver mes décisions, de même si votre souhait est de rester plus longtemps ici, nous ne pouvons que nous y plier ; le mien est de m'enquerir de l'état de ma petite fille et d'autres affaires ...

Nul ne peut concraindre son Altesse à opter pour la sécurité d'un Castel mieux gardé, soit, nous en prenons bonne note et prenons congé.


L'homme se retourna finalement :

J'oubliais,Vicomtesse, Tiss ma chère, ma précieuse Tiss, voudriez vous recupérer le dû à Fitz, cela à été convenu avec Vautorte, je rassemble les hommes et nous ferons route.

Il regarda Kilia et lui adressa un signe lui signifiant qu'il ne lui serait pas bien difficile de le rattraper, puis s'inclina.

Les basses terres angevines vous salue bien bas.
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Kilia
Regardant la réaction de la GMF, Kilia se dit qu'elle n'avait pas fait tant de dégat que cela. La façon qu'elle avait de parler au colosse était bien celle de la Princesse. Elle avait soigné la femme, avait fait en sorte qu'elle soit libéré. Maintenant si le Pair et Armoria voulaient rester à savourer un peu plus longtemps l'hospitalité de la montagne elle s'en lavait les mains. Qu'il en soit ainsi. Son regard se porta sur Roc, elle savait que sa patience avait des limites, un sourire à peine visible s'amorça au coin de ses lèvres, surement voulant dire que pour eux l'affaire était réglée.
Puis elle alla rejoindre 19 d'un pas décidé.


Je crois qu'il est temps de partir, n'abusons pas plus de l'hospitalité du Seigneur de Vautorte. Si vous voulez rejoindre Fitzounette, elle est dans mon château.


Et franchit la porte.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Otissette
Otissette les avait observer ne mouftant pas un mot décidément elle ne comprenait pas l'attitude du Pair ni celle de la princesse, libre ils étaient désormais libre ... pourquoi restaient-ils encore là ?


Perdue dans ses pensées elle sursauta lorsque l'ancêtre s'adressa à elle et lui rappela ce pourquoi elle avait fait route avec lui. Fitz, elle était venu pour récupérer la réparation de son amie. Elle aurait aussi voulu lui ramener Erik ... mais il trainait, énervant XIX au plus haut point. Elle avait envie de lui chuchoter que sans lui, il croupirait encore au fond de son taudis, mais elle ne comprenait que trop la colère qui pouvait animer le Duc et n'en fut rien.


La Vicomtesse hocha affirmativement la tête vers XIX avant de se tourner vers le colosse, récupérer la rétribution de Fitzounette, elle était venue pour ça.


Eikorc je te suis, réglons ça au plus vite, l'ancêtre me parait suffisamment hors de lui ne le faisons pas attendre plus longtemps.


Regard pressant sur le colosse.

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Cendres
Cendres se reveilla en pleine campagne angevinne. Un mal de crane interminable, la bouche pateuse, la barbe en broussaille et en parlant de buisson, ce n'est pas sur sa jument verte qu'il ouvrit les yeux, mais les fers en l'air, l'arrière train dans les orties, plantes passablement machouillées par la dite jument verte qui n'etait pas loin

Cul de nonne ... Où suis je ?

C'était pire qu'une cuite, il se rappela une grande colère et avoir bu la mixture de son cousin Esclandres. C'était donc cela ... Il essaya tant bien que mal de se relever pour aller se poser tranquillement non loin d'un champ de vigne et grignoter quelques morceaux de maïs. Des personnes passèrent devant lui, il remarqua surtout un groupe de 3 femmes et un homme, armés, du genre à sillonner, des nomades. Ils prennaient vers le nord. Il n'eut pas le temps de leur demander où ils allaient.

Mais où suis je ...

Il decida de rester sur place, soit que l'on vienne le chercher, soit surveiller les routes

Au pire je me ferai attaquer par une crapule, ce sera toujours ça de fait, si je le chope, je n'aurai pas perdu ma journée
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Eikorc
[Quand le colosse (dé)chante et laisse place au diable…]

L’azur se durcit alors qu’il se prend la grande gueule du Pair-çant- qui lui vrille les tympans… Mâchoires qui se serrent violemment alors qu’il le foudroie du regard… La colère monte d’un cran alors que cet abruti se remet à lui parler comme à un chien, il l’aurait presque pris en pitié lorsque son compagnon borgne s’était lâché pour lui refaire le portrait… Mais plus maintenant… Oh non ! Il a largement mérité ce qu’il a reçu, voir même, il devrait se faire égorger, ça devrait le calmer… Définitivement, certes, mais ça serait fait…

Main gaucher qui se serre en faisant claquer les phalanges, à quelques dizaines de centimètres seulement du visage de cet agaçant personnage… Scélérat hein ? J’vais t’en donner du scélérat moi !! Les muscles se tendent alors que le bras se prépare à amorcer le mouvement salvateur sur le visage de ce Bourguignon plus que suffisant lorsqu’il sent quelques coups dans son dos et une voix presque ordonnatrice tonner dans son dos…

Regard qui se durcit encore plus alors qu’il pivote sur lui-même, captant à peine le regard de Kilia qui semble avoir remarqué à quel point il bout de l’intérieur… Il fut un temps, il se serait maîtrisé… Il fut un temps… La montagne de muscle s’accroupit pour arracher la dague au serpent de sa botte et la fourre violemment dans les mains de la Princesse, ne faisant même pas attention si oui ou non il lui blesse les paumes…

Les sourcils se froncent alors qu’Otissette s’approche… Bordel, il peut pas ouvrir sa bouche une seconde ? Mâchoires qui se crispent comme les muscles alors qu’il pivote sur lui-même attrapant un vase qu’il brise violemment contre le mur, récupérant la bourse glissée à l’intérieur… Tout son argent dissimulé ici ou là dans ses différentes propriétés… Seul lui et son intendant sachant où se cache sa fortune…

Bourse envoyée à la Vicomtesse avec un hochement de tête avant de se retourner vers la Blonde vanillée qui n’a pas eut le temps de réagir avec les secondes qui se sont écoulées… Il la foudroie du regard, le corps entier se contractant, le faisant prendre encore plus de volume… Lentement sa voix basse s’élève, presque cinglante…


« Pair de France, veuillez me rendre les lettres que l’on vous a fourni… Je préférais que vous me les donniez de vous-même avant que je ne sois obligé de les prendre de moi-même, ce qui, j’en suis sûr, vous déplairait fortement. Mon courrier privé ne regarde que moi… »

Longue inspiration pour calmer son agacement qui fait tonner sa voix plus fortement, vibrant contre les murs alors qu’il tourne son regard vers la Princesse, plongeant son regard flamboyant de colère dans ses émeraudes brillantes, éclair contre lave en fusion… Folie mêlée à la colère, jamais très bon, surtout quand ce mélange bouille dans les veines d’une masse de muscles…

« Réponses à vos questions hein ? Vous les voulez ? Vous les exigez ?
Soit. Je voulais négocier avec vous de quelques points qui me tenaient à cœur et on a eut un… Petit soucis. Qui fait que vous étiez entre mes mains durant le voyage qui vous aura mené jusqu’en Anjou…
Voilà ce que vous avez à savoir. Désormais, si vous ne voulez pas que votre face ressemble à celle de votre compatriote, veuillez suivre la Famille Penthièvre jusqu’à sa demeure…
Ne prenez pas ça pour une menace, c’est une réalité. Votre Erik sera à même de vous raconter ce qu’il s’est passé… Mais je vous somme de partir si vous tenez à votre vie, car si vous restez ne serait-ce encore que quelques minutes en ma demeure, je ne réponds plus de rien ! »


Voix rageante, vibrante de haine alors qu’il les fusille tous les deux du regard, les sommant sans autres formes de procès de débarrasser le plancher… Sa main blessée venant tirer une large dague alors que la droite se pose sur la garde de son immense épée… L’affront est de taille, mais il n’a plus rien à perdre, alors à quoi bon chercher à faire quelque chose de sensé ?

Grognement sourd qui s’élève dans la gorge du colosse qui laisse enfin passer toute sa haine et sa rage sortir de ses lèvres alors qu’il s’avance d’un pas, plus menaçant encore, laissant voir toute la folie qui brille dans ses prunelles alors qu’il plonge son regard dans celui d’Erik en détachant bien les mots qui s’échappent de sa bouche sur un ton ferme et sans appel…


« Donnez moi ces lettres… Et sortez de chez moi !
Envoyez-moi vos soldats, envoyez-moi vos juges et vos procureurs… Je m’en contrefous !
Mais DEGAGEZ DE MON CHÂTEAU !!! »


Voix vibrante de haine pure alors qu’il désigne la sortie de la pointe de sa dague, les yeux brûlants de toute la noirceur de son âme… S’ils ne quittent pas la pièce sur le champs, ils mourront… Et rien ne peut laisser penser le contraire…
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"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
Otissette
[ Quand le diable s'énerve et qu'il faut se casser ]

Tiss rattrapa la bourse qu'Eik lui envoya, il ne semblait pas avoir forcé en l'envoyant et pourtant elle avait eu l'impression de faire un bond en arrière.

Colère et rage animaient le colosse, elle n'avait aucune envie de trainer plus longtemps en ce Castel. Elle ne prit plus le temps d'écouter le colosse, si la Princesse et le Pair avaient envie de trainer ici cela les regardaient.

Avant de quitter la pièce et de rejoindre XIX qui l'attendait dehors, elle jeta un dernier regard vers le Pair puis vers la Princesse avant de tourner les talons. Leurs sorts étaient désormais entre leur mains.

D'un pas pressant elle quitta au plus vite le Château avant de devoir subir les foudres du Géant.

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Balestan
Des cris, des éclats de voix... La situation devenait de plus en plus confuse, et de plus en plus tendue.

Si Balestan s'était rendu à Vautorte, c'était pour prêter main forte à Kilia en cas de coup dur, et pour s'enquérir de l'état de santé d'Armoria et d'Erik.

Leur mission lui semblait remplie, et la situation continuait à dégénérer. Discrètement, il fila hors de Vautorte pour rejoindre Kilia.

Tout en harnachant le cheval de Kilia et le sien, remettant enfin les lourdes fontes contenant leurs affaires et les précieux baumes de Kilia à leur place, Balestan réfléchit à la situation.
Quels qu'aient été les projets du colosse, ceux-ci ne semblaient pas s'être déroulés comme prévu, et cela n'augurait rien de bon. Balestan espérait que tous allaient se rendre dans le terrain plus neutre de Chasteau-en-Anjou afin de mettre les choses à plat, mais il avait de sérieux doutes sur la volonté d'Armoria, et surtout d'Erik, de s'y rendre.

Quelque peu dépité, Balestan attendit à la sortie du castel du colosse.

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Armoria
Tout cela allait bien trop vite pour elle, entre cette foutue douleur confortablement installée au fond de son crâne, son égarement, ses jambes d'étoupe... Elle ne vit pas que la dague lui était rendue par la lame, et ne s'en rendit compte que quand le métal mordit la chair tendre de sa paume.

Est-ce Dieu possible d'être aussi maladroit ?

Quelques pas, peu assurés : prolongation naturelle d'un doigt accusateur, la dague pointa vers le visage de l'homme.

Je ne suis guère en état de faire ce dont pourtant je meurs d'envie. Sachez toutefois qu'il ressort de votre honneur - si toutefois vous en avez - de faire en sorte de vous livrer pour éviter que vos faits ne rejaillissent sur d'autres qui point ne l'ont mérité. Et évidemment, à défaut, je m'assurerai que vous soyez pris et conduit devant des juges. Erik, donnez-lui donc ses fichues lettres, que nous puissions rentrer chez nous.

Faible ou pas, seule devant lui, elle serait restée. La dague n'aurait sans doute pas eu le temps de frapper, mais par Dieu, elle aurait essayé. Seulement, son ami l'Autunois était là, Erik le coeur fidèle, et vu son état, s'ils restaient, il se ferait laminer, par sa faute. Une faute qu'elle se refusait à accomplir. Après un dernier regard vers l'homme - pas question, cette fois, d'oublier, il fallait graver chacun de ses traits dans sa mémoire - elle fit de nouveau quelques pas, cette fois vers la sortie.

N'allez point déshonorer votre suzerain, Vautorte... Pensez-y.

Elle se désintéressa ensuite ostensiblement de lui, regardant Erik. Allez, l'ami, venez, pensez à me protéger quand je vous protège tout autant, le supplia-t-elle en silence...
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Erikdejosseliniere
Tout était allé de travers, et les choses avaient empiré depuis cette nuit de si mauvais sommeil. Jamais Erik ne s'était ainsi retrouvé, à ne plus reconnaitre qui venait en ami de ceux qui n'en voulaient qu'à sa peau, de qui venait avec du fiel dans la bouche de ceux qui lui prodigait du miel. La fatigue, la colère, l'inquiétude, la fierté bourguignonne largement entamée... Tout se mélangeait, tournoyait, tourbillonnait à l'intérieur de cette tête abimée par les coups et par une sourde vague de désespoir inexprimable, d'impossibilité de garder un jugement sain et raisonnable... Dizneuf n'aurait point eu tort de le rappeler à une plus juste raison si seulement il y avait eu pour seulement deux deniers de cette même raison dans l'improbable de cet enchainement délirant de faits, de mépris du moindre zeste de sens commun, de folie portée à son terme. L'espace d'un instant, Erik s'en voulu d'avoir cédé à l'ardeur aveugle de la passion et de cet orgueil qui, bon an mal an, lui avait permis de tenir malgré tout. L'espace d'un instant, seulement, car, presque tout aussitot, lui revint en mémoire l'intégralité de cette semaine éfreinée -du moins, les événements où il n'était pas tout simplement assommé- et rien de ce qu'il avait accompli ne lui donnait à rougir, à regretter encore moins. Il s'en voulait bien un peu d'avoir fait preuve d'arrogance, à certains moments, à l'égard de ces deux femmes qui comptaient tant pour son aimée. Mais nul ne pouvait lui en vouloir d'avoir un coeur, d'être un être de chair et de passion, de n'être point de froide perfection. Cela aurait sans nul doute des conséquences mais au moins, il se sentait vibrer, pour le pire comme pour le meilleur, et les êtres guidés par le seul et glacial intellect l'avait toujours effrayé. Pour cela aussi, malgré lui, qu'une sorte d'étrange admiration le fit regarder, en cet instant précis, le colosse aux pieds d'argile -enfin, d'argile armé- dont les ultimes mots lui semblaient plus commandés par un inoui remue-ménage intérieur que par la seule colère.

C'est presque sans s'en rendre compte qu'il avait laissé Kilia prendre les devants sur leur départ. C'est toujours presque aussi mécaniquement qu'il se saisit des fameuses lettres, precieusement cachées à l'intérieur de ses braies, dans son dos, qu'il se dirigea vers la table à coté de laquelle se tenait le titanus gigantosaurus saumurex, qu'il y déposa, faisant claquer les scellés contre le bois de la table, les deux missives, qu'il releva son visage bouffi et déformé par les coups vers le balèze aux paluches de plomb, qu'il le regarda, sans presque aucune expression, de son seul oeil fonctionnant correctement. Puis, presque aussi machinalement, d'une voix atone et lasse, qu'il lui sussura ces quelques phrases éparses, s'assurant que la Princesse ne put rien en ouir :


Je sais à qui s'adressaient ces parchemins... Maléus dixit... Hier soir... Par votre faute... Un scel s'est brisé. Celle pour Tixlu... J'ai lu... J'emmenerai le secret dans ma tombe... Mais répondez à la demande de son Altesse... La seule chose... Pour moi : prouvez à la terre entière que ma petite Reyne ne savait rien de vos projets... C'est tout... Désormais, au Diable ou en Aristote : Adieu...

Du même pas toujours aussi lent, usé, épuisé, il s'en retourna dos au geant -qu'il fasse ce qu'il lui plairait, tout lui était égal- s'en remettant à cette Etoile d'Aristote qu'il serrait à s'en couper la main contre les pointes. A quelques pas de la GMF, il fouilla dans son mantel pour y trouver un mouchoir pas trop crasseux, se départit de son vêtement qu'il posa délicatement sur les épaules d'Armoria, tandis qu'il saisissait cette main blessée et dont le sang coulait avec quelque abondance. Puis, à la manière d'un frère prenant sa puînée en douce protection, il passa le bras de la bourguignonne sur ses épaules, la contraignant dans un geste sans aucune équivoque, mais avec autant de force que de délicatesse, par la taille, profitant qu'elle se laisse faire d'épuisement et entama, enfin, cette marche vers la liberté...

Venez, Altesse... Appuyez-vous... Ayez confiance... La lumière est au bout...

Ce furent les seuls mots, légèrement tremblants, comme s'il était transi de froid, qu'il put accorder à sa fidèle amie, le regard cyclopéen qu'il lui donna à voir, détournant avec peine la tête vers la Princesse, lui en contant bien plus long que tous les discours.
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Duc de Corbigny
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