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Installation à Niort d'une vagabonde...

[RP]Une cabane... son premier château

Alphy


Quartier du Donjon, sur la parcelle 112

Alpaïde que l'on appelait depuis son enfance Alphy était arrivée en cette fin du mois d'octobre 1459 à Niort, sans un sou en poche, simplement revêtue d'une fine chemise de lin, ayant mangé sur son chemin, les quelques pains emportés.

La jeune femme brune aux cheveux longs devait approcher les 20 printemps, sans en être sûr, ses parents étant morts dans sa prime jeunesse, elle n'avait pas eu beaucoup de renseignement sur son passé. Elle s'était jusqu'alors débrouillée, vivant avec une lointaine cousine Basine et sa fille Dodda mais ces dernières avait une vie bien trop stricte et un matin, sans crier gare, elle en eut assez, elle s'enfuit partant à l'aventure et arrivant à Niort.

Au premier abord, rien de particulier dans ce village mais quelques rencontres en taverne finir par lui faire penser qu'elle pourrait rester quelques temps ici, le temps pour elle, de faire fortune. Et oui, elle avait toujours imaginé, posséder un jour une belle demeure, des coffres de belles tenues et peut-être un prince charmant pour l'accompagner dans la vie. Mais c'était le rêve de beaucoup de jeune-fille elle le savait, elle avait encore beaucoup à apprendre pour simplement se comporter de bonne manière. Sa fougue et sa vivacité souvent l'emportaient, elle le savait. On la trouvait sympathique, peut-être aussi jolie et elle appréciait assez d'en jouer, tout en faisant attention à ne pas se compromettre. Entre ses deux forces opposées, elle n'avait encore pas choisi.

En attendant, elle travaillait chaque jour pour son pain quotidien mais n'avait pas de toit. N'ayant pas trouvé le curé pour l'aider, elle accepta un soir, la proposition bienfaisante du médicastre du village. Messire Phileasthelove avait une cabane derrière sa demeure et lui tendit en taverne, une couverture et une carte pour la trouver.

Après quelques hésitations, retournant la carte dans tous les sens, elle finit par y arriver. Elle regarda la cabane, pris une grande inspiration...

Et bien... ce sera mon premier château sûrement mais pas le dernier... Aussitôt, elle se mit à enlever ronces et mauvaises herbes gênant le passage et sortit tout ce qui pourrait la gêner. Quelques planches de bois doublèrent les murs fins. Des sacs vides de blé, formèrent une couche protectrice sous les lattes du toit.

Ah voilà... au moins, plus de vent et pas de pluie... Harassée, elle s'y endormit comme une souche, enroulée dans la couverture...

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Alphy


Au petit matin deux jours plus tard

Oh.. fait pas encore bien chaud aujourd'hui... Elle s'activa, ramassa du bois et se décida à faire un bon feu pour chauffer de l'eau. Rien à manger aujourd'hui encore, il lui faudrait aller à la mine et la mine, rien que d'y penser, elle en avait la chair de poule. Elle ne savait pas d'où lui venait cette peur du noir, surtout dans des endroits confinés, de l'enfance peut-être, rien ne lui venait à l'esprit mais elle ferait tout aujourd'hui pour ne pas renouveler l'expérience.

Malgré tout, elle avait quelques écus en poche maintenant presque assez pour acheter une parcelle de terre à travailler mais pas tout à fait... et du pain, il lui fallait aussi manger...

L'eau chauffée, elle l'utilisa pour se débarbouiller, elle ne voulait pas paraître plus gueuse qu'elle ne l'était et comptait bien retourner en taverne voir si personne n'avait du travail pour elle. Elle referma bien la cabane, éteint le feu pour ne pas attirer l'attention et direction le centre du village.

Quelques heures plus tard, elle revenait toute heureuse. Les personnes croisées avaient été adorables. Dame Keena lui avait fait don d'un pain et de quelques écus pour acheter sa parcelle, Messire Carl, voulait l'aider lui aussi avec du maïs et un sac de blé pour son futur champ ainsi que Messire Melchior qui lui proposa de l'aider à cueillir quelques fruits au verger...

Le verger, c'était la première fois qu'elle y allait et elle écouta les conseils de l'homme avisé qui lui fit la courte-échelle pour attraper les plus beaux fruits, lui promettant de lui racheter au meilleur prix pour commencer sa culture...

Elle se sentait bien dans ce village, de mieux en mieux, faisant son petit bonhomme de chemin et c'est fière qu'elle se rendit le soir au château demander au conseiller du comte un lopin de terre où elle ferait pousser du blé bientôt.
Dîtes ce sera long ? Car j'ai pas trop de patiente vous savez ? Quoi ? Demain ? Mais mes écus eux c'est aujourd'hui... hum.... vaut mieux que demain j'ai des nouvelles hein ? Sinon je reviens...
Alphy, sage et patiente comme à son habitude était revenue avec son panier de fruits dans sa cabane. Demain serait un nouveau jour avec quelques belles rencontres peut-être encore...

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Alphy


Le lendemain

Dès l'aube elle s'était préparée et avait couru dans les bureaux du conseiller.

Alors ? Ca y est ? Je l'ai mon champ ? C'est que la richesse sourit aux gens qui se lèvent tôt hein ? Alors si je l'ai mais dîtes le...

Le conseiller lui annonca, elle était bléicultrice et aussitôt, elle lui fit une bise claquante, se maudissant après de sa fougue et s'excusant, elle se mit à courir tenant dans sa main son titre de propriété...

Bon Alphy... il faut que tu vendes tes fruits pour acheter un sac de semences ensuite, faudra retourner la terre pour semer mais... mais .. elle s'arrêta net, coupée dans son élan, regardant les 3 écus qui sonnaient dans sa bourse... Oh mais... comment payer un ouvrier avec ça ? Et si je travaille moi même mon champ, je ne gagnerai rien encore, pas de pain aujourd'hui et encore demain ? Son enthousiasme avait été freiné et elle décida d'aller se réchauffer en taverne pour réfléchir plus aisément.

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Alphy


La veille
La taverne lui avait rendu le sourire, pas de bonnes affaires pour elle ce jour, pas de travail, pas de pain, pas de vente de ses fruits mais tout de même, de sympathiques rencontres des Niortais ou des voyageurs une dame particulièrement qui avait l'air triste et qui accepta de jouer le jeu de soigneuse auprès du médicastre. L'une après l'autre les dames prirent un peu d'onguent et massèrent les bras de Phil comme il voulait qu'on l'appelle, doucement car le pauvre était bien abimé..

Alphy avait cru comprendre qu'il s'était jeté dans des flammes où exactement ? et pourquoi ? .. ça elle ne l'avait pas découvert et pensait qu'elle devait réfreiner sa curiosité. S'il le souhaitait, il le lui dirait. Les dames étaient particulièrement patientes, les douleurs ayant l'air importantes à chaque effleurement de la peau brûlée. Mais quand on parla du visage caché par le masque, elles n'osèrent le regarder le soulever.

Le peu de peau qui apparaissait était boursoufflé. La joue surtout et notre voyageuse ne supporta pas cette vision préférant sortir prendre l'air.

Alphy joua les courageuses, proposant d'aider Phil à lui soigner le visage. Elle pensait qu'il n'accepterait pas, son caractère était imprévisible au peu qu'elle connaissait mais, apparemment il lui faisait confiance. Ils étaient maintenant voisins et peut-être que cela les rapprochait ; peut-être un peu trop même. Après les soins, un geste un peu audacieux de Phil surpris Alphy. Le geste était tendre comme un remerciement mais elle ne pouvait lui laisser croire qu'elle y était sensible. Elle s'écarta et lui dit qu'il devait penser à guérir et que sûrement son coeur était déjà pris, qu'il devait penser à cette belle image pour aller mieux. Il s'excusa et avoua qu'il était perturbé par son accident.

Phil en remerciement offrez-moi plutôt un chaudron afin que je puisse faire une bonne soupe dans ma cabane lui dit-elle en souriant... pour le reste, je ne vous en veux pas, je comprends vous êtes souffrant. Je continuerai à vous aider pour vos soins si vous le souhaitez, nous sommes voisins... et peut-être deviendrons-nous amis.


La soirée s'acheva tranquillement, elle avaît dû se résoudre à aller à la mine gagner quelques écus mais se coucha ce soir là, le ventre vide.
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Alphy
Petit à petit, l'oiseau fait son nid... C'est ainsi qu'Alphy ayant travaillé pour une belle somme ce jour là le champ d'un messire Flamel eu de quoi s'acheter du pain déjà... et grâce au bon fruit réservé par son guide du verger messire Melchior, elle eut enfin assez d'argent pour manger et ensemencer son champ de blé.

Elle s'était alors rendue chez le boulanger en premier où l'odeur merveilleuse du pain frais lui fit frémir les narines... Pas une miette ne fut gâchée car ce qu'elle n'avait pu grignoter, ce fut les pigeons affamés qui en profitèrent. Allez petits petits, je vous offre ça mais il ne faut pas toucher à mes grains de blé ...

Un sac négocié un peu plus loin sur le marché, elle fit de gros efforts pour l'amener jusqu'à son champ... c'est que ce n'était pas évident pour une jeune femme fluette comme elle ne mangeant pas tous les jours à sa faim. Heureusement, elle y arriva.. Ereintée, elle le regarda là.. fière d'elle.. son premier sac de blé.

Elle en pris dans sa main, regarda les grains dorés et fit au ciel une prière.

Toi là haut, je n'ai pas eu l'occasion d'apprendre à te prier mais s'il te plaît... aide moi.. une enfant de la terre, une de tes protégées peut-être... aide moi pour commencer ma vie de femme, fais que ce champ subvienne à mes besoins et à ceux de mon village et je ferai tout pour que tu sois fier de moi. La main ferme, elle la détendit rapidement afin que les grains rejoignent la terre... Pas à pas, elle refit le même geste, espérant s'y prendre bien.

Si je suis protégée, je le saurai bien vite... pensa-t-elle. Elle sourit et fini ce long travail avant de rentrer épuisée dans sa petite cabane.

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Charles5
Charles5, assez préocupé rentrait au poste quand il passa devant une étrange cabane,

il ne l'avait jamais vu avant ...Ah si c'était celle de Phileasthelove ! Mais quelque chose

avait changé le champs n'était plus en friche et le cabane relativement en bon éta

comme restaurée,il s'approcha et réussit a percevoir une petite voix fluette. Il décida

de toquer pour voir si le Propiérairecétait au courant:

"Toc,toc,toc ?

Excusez moi Il y a quelqu'un ? Si vous m'entendez venez m'ouvrir s'il

vous plaît n'ayez pas peur."


Il perçut alors quelques bruits a l'intérieur comme si il ou elle se levait et prenait

quelque ustensile.
Alphy
Malgré la fatigue, elle avait aménagé un cercle de pierres la veille à l'intérieur de sa cabane ... car un feu à l'extérieur c'était bien pour cuisiner mais pour se réchauffer, rien de mieux que de le faire à l'intérieur.

Après plusieurs essais enfumés, elle avait fini par trouver la bonne méthode, profitant d'une ouverture mal jointe d'un des murs, elle fit sauter quelques lattes de bois et cela suffit à attiser le feu et attirer les fumées. La terre battue ne risquait pas de propager les flammes.

De toutes façons, vu les trous dans les parois, elle ne mourrait pas asphyxiée.

En cette fin de journée, elle avait bien méritée de s’assoir tout près de son feu, dans son château emmitouflée dans la couverture de Phil et quand elle entendit quelqu'un toquer à la porte et l'appeler, surprise, elle ne put que prendre un morceau de bois enflammé, réflexe de survie avant de voir qui était là.

Peur moi ? Je n'ai pas peur et je suis armée attention... A la lueur de la torche elle vit le visage d'un homme qui avait l'air bienveillant mais se méfiant, elle l'interrogea rapidement tout de même...

Euh oui... c'est pourquoi ? Vous êtes qui ?
La couverture autour de ses épaules dans l’entrebâillement de la porte, elle guettait le moindre geste

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Charles5
Charles qui avait maintenant aperçu la dame par l'entrebaillement de la port déclara:

" Le porpriétaire de cette cabane est il au courant de votre présence ?Mais que

faites vous là dame ? L'hiver est a nos porte ! Vous ne comptez pas dormir dans cette

passoire ? Vous attraperiez quelque maladie incurable."


Il ouvrit doucement la porte.


"Mais au faitt quel est votre nom ? Je suis policier, mon nom est charles5 et je peut

si vous le désirez vous trouvez une demeure plus acceuillante et moins trouée"
Alphy
Voilà l'homme qui la regarde bizarrement, qui lui parle de sa santé et qui tranquillement pousse la porte pour regarder à l'intérieur...

Euh...

Elle réfléchit.
Il se présente comme un maréchal de police mais tout de même ...

Mais ... dites donc.. tout policier que vous êtes là.. ça ne se fait pas de regarder chez les gens... dîtes tout de suite, que je suis une pestiférée que je me cache au fond des bois à l'insu du propriétaire pour profiter de ce palais et puis ce n'est pas dame, c'est damoiselle encore. puis se ressaisissant elle baissa sa torche et sourit à l'homme...

Messire Charles, ne soyez pas inquiet... je me nomme Alpaïde mais l'on m'appelle Alphy et oui le médicastre est au courant puisque c'est lui qui m'a indiqué cette cabane afin que je ne dorme pas dehors à la belle étoile vous comprenez.. et voyez... Elle ouvrit un peu plus la porte.

J'ai aménagé un peu... je peux faire du feu, j'ai une bonne couverture, me manquerai plus qu'un chaudron que l'on m'a promis pour pouvoir me faire de la soupe... mais cela ira.

Elle regarda son "château" je suis bien ici.. l'hiver... nous verrons... puis continuant à sourire... mais si vous voulez m'aider, peut-être pourriez vous couper un peu de bois dans ce terrain mal entretenu, je n'ai pas de hache moi même, je m'en servirai pour me chauffer.

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Charles5
Charles5, un peut décontenancé, par la réponse un peu brusque de la jeune femme

répondit:

"Oh, excusez moi je ne voulais pas vous importunez ni même être méchant, comme

je suis policier, j'ai un peu perdu l'habitude de saluer en ces temps troublés."


Puis d'un geste il tendit sa petite insigne d'aspirant policier en métal a la damoiselle.

Puis la porte étant complètement ouverte, il fut un temps subjugué par telle beauté,

c'était surement une très jeune femme, pas encore la vingtaine. Quel visage idyllique !

Mais il se ravisa bien vite. Assez surpris par la force de résistance de la nommée

Alphaïde. Peu convaicu par sa proposition, et ne possédant lui même pas de hache il

proposa:

"Pour l'hiver vous pouvez demander a loger chez notre bourgmestre cibeline avec

ses filles; angèle et Chloé je crois; elle est très sympathique."


Puis en un éclair, il dit:

"Attendez moi je reviens..."

Quelque minutes plus tard il revint avec quelques planches sous le bras, 1 marteau

dans sa poche, et quelque clous. Il avait aussi pensé a son feu, et il déclara:

"Voilà, je viens pour boucher vos trous! Et voici un peu de sciures de bois pour

votre feu c'est très efficace."


Il lui posa un petit sac a ses pieds, et commenca a boucher les plus gros trous a l'aide

de son matériel.
Alphy
Quand il justifia sa maladresse, elle sourit un peu plus.. elle aimait qu'on lui témoigne du respect, le simple respect qu'un homme peut donner à une femme, sans en attendre rien en retour, tout simplement.

Oh... joli insigne... et cela fait longtemps ? Vous m'avez l'air un peu novice non ? Elle le taquine, il a l'air jeune, elle rajoute.. un peu jeune peut-être ? Elle rit à le voir un peu gêné. Je pourrai vous apprendre si vous le souhaitez à être... moins aimable, vous avez vu ? Je suis experte... mais bon, faut dire que vous m'avez un peu surprise..

Il lui parle de la mairesse et de ses enfants. Oh oui Dame Cibeline avec ses enfants, je les ai croisés. La petite Angèle est ravissante et nous avons eu une jolie connivence mais je pense sa mère a beaucoup à faire déjà avec tant d'enfants et son travail en mairie... je ne veux être un poids pour personne. On m'aide gentiment, je l'accepte mais je ne fais pas la mendicité et je ne veux pas être une profiteuse... Sur ces derniers mots, elle vit le maréchal partir très vite...

Je lui ai fait peur peut-être... Elle referme la porte pour se cacher du froid mais peu de temps, le maréchal revient...

Mais.. qu'est-ce que c'est que tout cela ? Elle le vit les bras chargés et il déposa à ses pieds un sac de sciure... elle n'eut pas le temps de contester que l'homme se mettait dans l'idée de retaper la cabane... Ah oui là.. il est vrai que j'ai fait de mon mieux mais je n'avais que mes mains.. d'ailleurs j'ai rebouché quelques endroits avec de la terre mouillée et de la paille et ma foi.. cela tient assez mais avec tout ça...

Il s'activait et elle aimait le voir ainsi travailler. Peu d'homme avait croisé son chemin et fait tant, sans qu'elle négocie, sans qu'elle use de son charme et cet acte gratuit était plaisant mais elle rajouta bien vite...

Je n'aurai même pas quelque chose de chaud à vous offrir pour vous remercier vous savez ? Je n'ai rien à ce jour encore... Elle se tenait les mains croisées sur la couverture bien resserrée et utilisa un peu de sciure de bois pour obtenir de jolies braises.

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Charles5
Charles4 avait maintenant fini de remettre sur pied cette cabane et il entra voir la

locataire. Il déclara:

"Bon voilà j'ai fini de tout boucher, je dois maintenant partir, si vous avez besoin de

quelque chose, vous pourrez me trouver au poste de police j'y suis la plupart du temps.

Sinon essayez en taverne, j'y fais des rondes de temps en temps."


Il hésita un peu, puis sortit de sa besace une miche de pain qu'il lui tendit, en expliquant:

"Ne vous inquiétez pas j'en ai 6 chez moi, prenez celle là, de la part des policiers de

Niort."


Comme il craignait qu'elle refusat comme la plupart des gens il partit assez rapidement

pour ne pas lui en laisser le temps.
Alphy
La nuit était déjà bien avancée et la cabane ressentait déjà les avantages des travaux finis...

Oh je n'ai plus de vent là.. et puis là non plus... avec le feu, fairait presque chaud dans ma cabane... merci Messire Charles, merci pour tout... quant à aller au poste de police, dirons-nous que, si je peux éviter.. telle que je me connais, je finirai dans les géoles... Elle rit un instant et cela lui fit du bien...

En taverne peut-être bien.. je vous payerai un verre à boire pour vous remercier... C'est pas tous les jours, que l'on a un représentant de la maréchaussée qui vient faire des travaux chez soi... Il s'apprêtait à repartir quand il lui tendit une miche de pain sortie de sa besace...

mais euh... il ne lui donna pas la possibilité à nouveau de contester, il repartit très vite et bientôt les arbres et la nuit noire le fit disparaître à sa vue...

Merci aux policiers de Niort alors... Merci à un gentil homme... Au revoir. Elle referma sa porte derrière elle et vint se blotir près de son feu où le sommeil ne tarda pas à la trouver. La journée avait été mouvementée.

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Charles5
Charles5 revint quelques jours plus tard et toqua a la porte.

"Damoiselle Alphaïde, c'est moi Le policier. Ouvrez moi s'il vous plaît".
Alphy
Quelques jours plus tard revenant du puits aux souhaits du village, Alphy marchait vite pour retrouver sa petite demeure. Elle n'avait encore pas trouvé de travail et s'était décidée à aller tenter sa chance à la mine malgré sa peur du noir mais avant, elle voulait un peu se réchauffer et manger un peu de pain...

Elle avançait derrière la maison de Philéasthelove pour atteindre le petit sentier tracé dans le terrain boisé et rejoindre sa cabane quand elle reconnut au loin le jeune maréchal de police... Elle se fit la plus discrète possible, tentant de ne pas faire craquer la moindre branche et venir le surprendre. Encore une folie d'enfant mais après-tout... elle l'était encore un peu et comptait bien garder cette âme encore bien longtemps...

Elle s'approchait à pas de loup, regardait l'homme qui se penchait et cherchait à voir si elle était à l'intérieur quand elle vint lui mettre la main sur l'épaule en faisant un grand...

Coucou !!!!! C'est moi que vous cherchez ?
Elle éclata de rire à voir sa réaction.

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