[RP] "Les Glycines..." 2 Avenue du Lac

Pattricia

Si elle voyait ? Elle ne risquait pas d'être aveugle sur le sujet et pas de doute, le devoir conjugal était accompli plus souvent qu'à son tour, mais son époux n'était jamais rassasié. Elle comprenait mieux pourquoi il avait collectionné les maîtresses avant leur rencontre, ça n'était pas forcément la qualité mais la quantité qui primait à l'époque pour assouvir ses besoins. "J'aime à croire que je lie les deux sinon il y aurait belle lurette qu'il serait allé voir ailleurs..."
Elle aimait cet homme, de tout son être, même si pour certains regards extérieurs ils semblaient être souvent en désaccord et pourtant, rien ne les rapprochait plus -sauf la gaudriole- que ces discussions animées hautes en couleur. Alors plus pour le rassurer que par faim, elle se met à picorer dans les différents plats à leur disposition.

Oui oui je mange tu vois ! Et puis que je me nourrisse ou pas je sais pertinemment que nous éliminerons par la suite.

Elle pouffe à son tour, connaissant assez l'ours pour savoir que le repas n'était qu'un préliminaire à des festivités toutes autres.

Je me demande combien de temps nous allons encore rester coincés ici. J'adore mes retrouvailles avec mes amis de 15 ans, même le lac que j'avais chassé de mon cœur à notre départ me parle à nouveau, j'ai apprécié ma rencontre avec les Black, mais franchement la mer me manque, nos nouveaux amis là-bas, les tavernes toujours pleines, notre manoir et les navires amarrés au port qui sont autant d'appels aux voyages...

Elle boit une gorgée de vin et picore à nouveau de ci de là de la nourriture.
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Égérie de la Boutique du Lys

Argawaen

Observant la rousse picorer dans les divers plats le vétéran souriait doucement. Il savait qu'elle essayait de lui faire plaisir en faisant cela. Cependant il tenait vraiment à ce qu'elle mange, son épouse avait perdu en force au vu des derniers événements et il espérait bien la revoir aussi robuste qu'à l'époque. Concernant le fait de râler elle avait une forme olympique, mais son corps avait besoin de se remplumer.

Oui il est vrai que nous ne savons pas faire dans la demi-mesure....

Riant doucement le Dehuit de Malemort acquiesçait à la suite des propos de son épouse.

Aussi étrange que cela puisse être, Montpellier me manque aussi. C'est sans doute le fait de la vie de caserne, normalement je devrais entraîner les jeunes recrues à notre retour. Il me tarde de leur en faire baver ! Mais Montpellier est bien trop peuplée à mon goût. Cela n'est pas déplaisant, je sais seulement que lorsque nous sommes dans notre domaine, que je puisse m'enfermer dans la bibliothèque ou notre bureau j'admets être aussi bien.
Notre manoir est parfait, notre vie là-bas est... Saine ? Ou le climat le laisse croire du moins.

Souriant doucement il poursuivit.

La famille Black... Ils mettent l'ambiance ! Et avoir revu la Daisy c'était bien sympathique. Je sais que je te le répète tout le temps, mais ici, je ne me sens pas du tout à ma place. Sarlat... J'ai vraiment de plus en plus de mal... Entre les histoires, les choses qui traînent, notre mobilisation par exemple. Nous sommes là pour faire figuration j'ai l'impression.

Haussant les épaules il bu une gorgée d'Alsace et laissait à son épouse le soin de lui répondre.
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Pattricia

Montpellier trop peuplé tss... Fallait toujours qu'il trouve un truc, en fait c'était pas elle la pinailleuse du couple contrairement aux apparences. Elle ne relève pas, à quoi bon, l'ours était de ces hommes qui voyaient le verre à moitié vide plutôt que l'à moitié plein, mais qui par contre ne se gênait pas pour lui faire la morale de temps à autre. Mais là, elle préfère en sourire, inutile de relever et de voir la soirée partir en vrille.

Elle avait besoin de voir du monde, elle aimait les tavernes pleines où l'on ne s'entendait plus causer, les discussions à bâton rompu de préférence avec une dose de mauvaise foi histoire d'épicer un peu. Pour ça Montpellier lui convenait parfaitement, leur université beaucoup moins mais bon, on ne peut pas toujours tout avoir...

Au fait, ma candidature au Secrétariat d'Etat du Languedoc à été acceptée. J'en avais assez de me sentir inutile et puisqu'ils ne sont pas capables de faire une Chancellerie facile d'accès, il ne me restait plus grand chose. L'avantage est que je rends compte sans pour autant devoir prendre fait et cause pour quoi que ce soit, ça me tiendra éloignée de la politique.

Elle boit une gorgée de vin blanc et pense à une chose qu'elle a complètement oublié et pas des moindres.

Te souviens-tu que j'avais pris sous mon aile un jeune garçon qui avait chapardé un fruit au marché et dont j'avais pris la défense face à une Proc un peu trop zélée ? Et bien il va nous rejoindre à Sarlat, je vais voir comment il se comporte et si il s'améliore, je pense à l'adopter.

Bah voui... Avec les deuils, ses fièvres, le voyage pour récupérer Cantor, la fugue de Lucie et la levée de ban, elle avait complètement oublié d'en parler à son époux...
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Égérie de la Boutique du Lys

Argawaen

Acquiesçant aux paroles de la rousse l'homme répondit à son tour.

Mes félicitations alors ma douce, voilà une seconde raison pour boire et terminer cette soirée comme il se doit.
Pour ma part à notre retour je reprendrais contact avec Archadias, savoir si sa liste est toujours d'actualité et pourquoi pas attraper une place au conseil comtal. Et si vraiment cela m'ennui, et bien je n'aurais plus qu'à devenir pirate.

Pouffant et marquant une pause il poursuivit.

J'espère seulement qu'ils sont plus compétents là-bas qu'ici. S'il faut se battre trois heures pour au final ne rien décider ce n'est pas dans mes intérêts. La politique... Bien qu'elle soit nécessaire me répugne au plus haut point, si je puis cependant apporter du bienfait alors pourquoi pas. C'est à y réfléchir.

Terminant son assiette, resservant du vin à la rousse il écoutait la suite avec attention. Ce petit garçon qu'elle avait aperçue, il espérait que ce dernier parviendrait à se tenir à carreaux. La famille n'avait pas forcément besoin d'une turbulence supplémentaire à son goût. Son épouse ne souhaitant pas recommencer une grossesse il ne lui restait plus que cette solution pour agrandir sa famille. L'homme avait un peu de mal à l'accepter, mais après tout il ne lui avait pas demandé son avis pour adopter Plume. Les deux femmes se connaissaient déjà cependant. Là c'était du tout nouveau, un enfant qui allait débarquer au sein d'une famille qu'il ne connaissait pas, et inversement.

C'est toi qui voit, ne prend pas de décision hâtive cependant. Après je n'ai rien contre le fait que tu veuilles adopter un garçon. Pourquoi pas même, tant qu'il n'apporte pas de malheurs supplémentaires...

S'accoudant à la table, la fixant de son bleuté.

Sache juste que si cela devait être le cas, je ne ferais pas de détails... Quitte à tout perdre de nouveau... Comment se nomme ce garçon ? Me le présenteras-tu ? S'il se trouve être doué pour chaparder alors j'aurais déjà quelques idées...

Argawaen souriait taquin et avait été sans doute dur dans ses paroles, mais il tenait à garder un certain équilibre au sein des La Canéda, et des vestiges des Dehuit et Dehuit de Malemort. La famille ne pouvait se permettre un nouvel échec.
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Pattricia

Petit haussement de sourcil amusé

Pirate...
Cela t'irait à ravir tu as déjà une cicatrice sur le visage et la barbe...
Pour le coup il y a des chances que certains de nos enfants veuillent te suivre.

La rousse grimace en pensant aux filles de la famille qui sont les plus téméraires de la fratrie tribuesque.
Puis vient le sujet de son dernier coup de cœur.

Il s'appelle François et à chapardé une pomme, ça n'est pas non plus l'ennemi publique numéro un. Il est venu seul pour nous rejoindre, à mis une peignée à deux malfrats qui voulaient lui faire les poches et il est fan de moi, sans aucun doute sa plus grande qualité.

Elle éclate de rire.

Franchement, quand tu m'as parlé d'adopter Plume, j'aurais très bien pu rester bloquée sur le passé houleux qu'il y avait entre elle et moi et te poser un ultimatum.
Je me suis contentée de te dire de faire ce que ton cœur te dictait, alors souffre que j'en fasse autant.

Patt s'étire et vient le rejoindre pour s'asseoir sur ses genoux.

Et si nous arrêtions de parler pour passer à l'essentiel ?

Après l'avoir terrassé d'un sourire éclatant, elle dépose ses lèvres sur les siennes, prémisse d'une suite qui ne vous regarde pas tss...
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Égérie de la Boutique du Lys

Pattricia

[Printemps...]

Une rebellion, une tentative d'assassinat, de la lâcheté et une convalescence animée plus tard, la tribu avait quitté le PA pour se retrouver, je vous le donne en mille, convoquée à une levée de ban du LM "t'ain !!!!"
Levée de ban inutile qui avait enfin pris fin. Rendez-vous avait été pris avec la rouquine pour l'aider à déménager, mais voilà, Mari s'était barrée accompagner SA fils légitime de Von à Dolle "nan mais ça va bien maintenant !".

Du coup, la rousse d'humeur belliqueuse s'était retrouvée à Sarlat, ville fantôme ou rester une heure en taverne chaque soir pour bouquiner définitivement seule, allait vite devenir lassant... Mais c'était sans compter sur sa progéniture féminine, turbulente et immature. Lucie venait de se faire poignarder dans le ventre par un taré, Plume de se faire mettre une taule par un brigand à un jour de Montpellier, bref c'était la saison du portnawak !

On ne parlerait pas de ses fils qui étaient allez savoir où et surtout à quoi faire. Restait la petite Jade qui grandissait dans la propriété Languedocienne entourée d'amour mais sans ses parents coincés en PA. En résumé la vindicative se fait ch.....
Toujours est-il qu'elle a investi les appartements habituels que Mari lui prête à chaque visite et qu'elle regarde la pile de parchemins couvertes d'écritures fantasques qui appellent des réponses.
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Égérie de la Boutique du Lys

Argawaen

[Un retour de joutes]

Une convalescence, une nouvelle mobilisation, un retour en PA afin d'attendre Mari. Le vieil homme avait décidé de partir quelques jours pour participer aux joutes de Cetzes. Lors de ces joutes il prit un éclat de lance au cou, blessure légère. Il avait un énorme bandage autour du cou, il s'attendait déjà à entendre les multitudes de questions de son épouse. Mais après tout, autant jouer avec la mort de temps en temps que de mourir ici à petit feu. Il n'avait cependant pas trop apprécié le fait de laisser son épouse seule. Alors quelque part il était plutôt soulagé d'avoir été éliminé plus tôt que prévu.

Entrant au sein de la demeure de Mari le vieil homme posa lourdement son barda sur le sol, retira sa cape et partit à la recherche de la vindicative.
Une fois trouvée détacha son ceinturon qu'il déposa sur le premier meuble venu. Il se sentait plus léger sans l'épée et la hache à la taille.
Il vint embrasser la rousse et glissa lentement sa main sous les lacets de sa robe.

Avant que tu poses la question, oui j'ai pris un sale coup aux joutes. Je vais bien.

L'homme s'asseyait au sol, à côté de son épouse et vint caler sa tête contre sa cuisse.
Je suis épuisé... Comment vas-tu ma bien aimée ?
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Mariceleste

[Retour aux sources....]

Cela faisait plus d'une année que la rouquine avait quittée le Périgord sans aucun regrets, elle avait laissée sa demeure aux bon soins de Froissar qui malheureusement nous quitta quelques semaines plus tard.
Mari laissa ces compagnons installer le campement et continua a chevaucher jusqu'au Glycines, a mis chemin son coeur se serra d'émotions.

Elle sauta au sol et avança a pieds au coté de sa monture, son coeur se serra d'avantage quand elle franchie elle arriva devant la grille qu'elle ouvrit avec beaucoup d'émotions.
Elle n'était pas revenue aux Glycines depuis qu'elle avait quitter Sarlat, elle avança d'un pas lent vers la grande porte en bois laissa sa monture et alla chercher la clé qui se trouvais toujours au même endroit, la glissa dans la serrure tourna vers la gauche pour déverrouiller et poussa cette grande porte.

Elle passa le seuil et se dirigea vers la cuisine en jetant un oeil partout, s'imaginant la vie d'autrefois. Elle sourit et continua la visite des pièces en ouvrant les fenètres et portes pour faire entrer la lumières et aérer. Cette demeure devait reprendre vie et elle allait tout faire pour lui redonner.

"Les Glycines..." 2 Avenue du Lac

Pattricia

[Dans leurs appartements, toujours aux Amazones...]

Alors ?

Les jades roussesques interrogent du regard la jeune camériste.

Vous aviez raison Madame, votre époux prépare une surprise pour le réveillon de la nouvelle année.
Hum...
Je commence à le connaître, c'est rassurant... Bon et bien vous voyez que la prise d'un bain à cette heure n'était pas si incongrue que ça.
Pour sûr Madame a eu le nez fin.

Et justement, les jades qui étudient minutieusement le nez en question ne peuvent qu'être d'accord avec la servante. Sans être d'une grande beauté, la vindicative a les traits, et surtout le nez, fins, la taille menue -un peu trop- et la silhouette prometteuse bien qu'encore un peu amaigrie.
Les lèvres sourient à ce reflet, rien à faire l'ours apprécierait, le tout était de faire les bons choix.

Alors d'abord la tenue et ensuite la coiffure et les bijoux...
Sortez mes robes que je puisse choisir s'il vous plait.

Pendant que la camériste s'exécute, la rousse étudie de près chaque tenue étalée avec précaution sur le lit. Elle arpente le parquet de ses pieds nus et tourne autour de la couche comme une abeille attirée par la confiture.
Le choix fut enfin fait et une fois habillée, Patt s'installe devant la coiffeuse pendant que la servante lui élabore une coiffure sophistiquée.
Un simple collier d'émeraudes pareilles à son regard est rajouté et la voilà qui tourne sur elle-même plutôt satisfaite.

Je n'aime pas trop cette couleur, mais il sera sans nulle doute vêtu dans des tons approchant, autant faire en sorte que l'on se complète.
Il ne me reste plus qu'à attendre la "convocation" qui ne saurait tarder.

Et de fait, pendant que la camériste fait disparaitre les robes dans les coffres prévus à cet effet, un coup frappé à la porte et une tête d'un valet de Mari passe la tête.

Ne vous fatiguez pas à me faire l'article, dites-moi plutôt dans quel salon je dois me rendre.

L'homme bafouille, finit par devenir intelligible et s'efface. La La Canéda Dehuit de Malemort sourit légèrement, adorant prendre de cours les gens en général et, après un clin d'œil de connivence à la servante qui s'affaire encore, elle quitte la pièce pour parcourir les quelques marches qui séparent leur chambre du petit salon où l'attend surement son époux avec impatience.

Une fois devant la porte close, elle remédie à un hypothétique désordre dans sa tenue, se mordille un peu les lèvres pour leur donner un peu de couleur, ouvre la porte et fait son entrée comme si tout ceci était naturel. Gratifiant son époux d'un sourire éclatant, elle tourne sur elle-même.

Je ne savais pas si une tenue de gala était exigée, alors j'ai opté pour un compromis, cela te convient ?

Le regard qui filtre entre ses cils est malicieux pendant qu'elle attend le verdict oursonnesque...
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Égérie de la Boutique du Lys

Argawaen

[Un moment privilégié, presque oublié]

Au loin, ou du moins dans les étages de l'auberge l'on pouvait entendre une grosse voix qui raisonnait. Qui cela pouvait-il bien être ? Le Dehuit de Malemort bien évidemment.
Lorsque l'on montait les escaliers l'on pouvait entendre cette voix sourde et rauque à la fois qui était en train de mener la vie dure à toute sorte de personnes. Parfois l'on pouvait entendre des injures, parfois des rires, parfois même un semblant de tendresse. Mais ne vous y méprenait pas. Il s'agissait quand même de l'ours.

- Bon vous m'avez tous bien compris ? Je ne veux que personne ne nous dérange. Vous allez me chercher mon épouse, vous me la conduisez dans ce petit salon juste là. Ne vous en faite pas si je serais déjà. Et ensuite vous disparaissez pour plusieurs heures vu ?

Alors que l'un des serviteurs allait pour ouvrir la bouche le vétéran reprit.

- Les enfants seront entre vos mains, vous vous débrouillez pour qu'ils pensent à autre chose qu'à être collés dans nos bottes. S'il y en a un qui se fait bouffer par un ogre, vous nous en informez que lorsque nous aurons terminés. Ce n'est pas négociable.

L'ours avait été clair, plus que clair, maintenant il fit envoyer un garde quérir son épouse tandis que lui terminait de fignoler un peu l'ambiance romantique. Quelques bougies, une peau de bête devant l'antre, deux fauteuils confortables, du bon vin et quelques victuailles comme du sanglier, du cerf, des légumes de saison et du pain.
Le Dehuit de Malemort en avait assez de passer en second plan, il était temps de se retrouver avec son épouse. L'homme était à bout de nerfs à cause de cet éloignement et des problèmes survenus au sein de leur famille.

Argawaen était plus que décidé à changer cela, et si son épouse ne pouvait le comprendre, tant pis. Il aurait essayé. Mais il avait envie de mener la danse pour changer, comme toujours d'ailleurs. Alors cette fois-ci aucun échappatoire ne serait assez concret pour lui retirer ce moment en sa compagnie.
Parfois l'homme se demandait si le mariage n'était pas un éternel problème. Cependant il aimait cette femme, la soutiendrait, mais lui aussi avait besoin d'un peu d'affection et de temps en sa présence. Il alla s'asseoir dans un fauteuil, servit deux verres et attendit que la rousse arrive.
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Pattricia

[On change pas une arrivée qui gagne. Bien des semaines plus tard...]

Arrivée silencieuse d'un groupe gelé jusqu'aux os. La rousse saute à terre et vient frapper à la porte principale.

Mariiiiiiii !!!!!!
J'chuis làààààààà !!!!!
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Égérie de la Boutique du Lys

Mariceleste

Dans la cuisine devant un bol de café a moitié endormis sursaute au cris d'une furie Rousse
et oui cette furie rousse n'est autre que ça meilleur amie Patt, elle se lève en renversant son bol sur la table.

- Merdouille j'ai renversée mon bol.

Grogne et répond a Patt.

- Pattttt ne crie pas, chuiii pas sourde, vient dans la cuisineeee !!

Pattricia

"Pas sourde ma rouquine ? Mouais admettons..."
Laissant la tribu en plan, la maisonnée installer tout le monde, les gardes gérer les chevaux et coches, la vindicative pousse la porte de sa meilleure amie, sœur de cœur et fonce dans la cuisine.

Salut ma Rouquine, tu viens même pas m'accueillir en personne avec tout le respect dû à mon rang ?

Evidemment elle se marre, Mari allait partir au quart de tour et l'envoyer bouler comme d'hab, que c'était bon de retrouver ses marques le temps de finir de guérir...
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Égérie de la Boutique du Lys

Mariceleste

En rogne d'avoir renversé son bol et une rousse qui en rajoute car mal accueillie, fallait pas la chauffer le matin de bonne heure, surtout quand elle avait mal dormis dont mal réveillé.

- T'accueillir en personne, avec tout le respect dû a ton rang, tu t'fou de moi là ? J'vais t'en faire des manières moi tu vas voir non mais hoooo !

S’arrête un moment, puis se reprend en faisant un large sourire a Patt, manière de calmer le jeu.

- Je suis contente de te voir, tu reste quelques temps j'espère ? Alors raconte.... Montpellier c'est comment et les enfants , ils ont du bien grandir et j'ne vais plus les reconnaitre.

Ça mauvaise humeur allait vite passer et ferais place aux rires.

--_mariette

Plusieurs mois toute seule à faire vivre Les Glycines, aucune nouvelle de Mari depuis un an et demi et de Zeline partie seule sur les chemins du royaume depuis plusieurs semaines déjà, mais où étaient-elles ? Quand reviendraient-elles ? Un grand mystère à ses yeux et une grande solitude.

Quand par miracle quelqu'un agite la cloche de l'entrée, sursaut puis panique, qui cela pouvait être ? Elle court pour ouvrir, le visage rougi, à la recherche de son souffle, ouvre la porte et tombe nez a nez avec Dame Pattricia sourire aux lèvres.

- Par le Très Haut si je m'attendais !

Mariette n'en revient pas, enfin quelqu'un qui se montrait aux Glycines.

Ne vous inquiétez pas, nous apportons de quoi nourrir une armée, et nos gens vont vous aider à préparer les chambres et les communs. J'espère que vous pouvez nous recevoir...

Sautant de joie Mariette ouvre les grandes portes donnant sur la cour pour faire entrer tout ce petit monde.

- Pour sûr ! Vous êtes ici chez vous Dame Pattricia et les vôtres également, après tout vous êtes comme une sœur pour Dame Mari.

Quand la tribu et la maisonnée sont enfin installés, Mariette voit Pattricia dans sa tenue de deuil quitter la maison et s'éloigner en direction du lac "sûrement veut-elle se retrouver seule pour se remémorer ses souvenirs du passé".

Pattricia

[Ombre...]

Le convoi avait contourné le village et longé le lac jusqu'à cet endroit perdu au nom pompeux, l'avenue du Lac. Tout au plus aurait-il été plus judicieux d'appeler ce chemin boueux, le sentier des fantômes du passé. La silhouette féminine du couple en tête de file saute résolument à terre à hauteur d'une bâtisse isolée. Plus loin, pour ceux qui connaissent, se trouve une sorte de petit manoir avec sa tourelle et un moulin à eau. Mais personne ne s'y rendra, le lieu est en vente depuis des mois, attendant un repreneur et la femme n'y remettra pas les bottes. Tournant résolument le dos à la silhouette de la bâtisse, elle tire la chaîne qui agite la cloche, qui provoque une cavalcade et l'ouverture de la porte donnant sur la cour et l'apparition d'un visage rougi par la course. Les yeux s'écarquillent et la visiteuse sourit devant la surprise de l'intendante.

Bonjour Mariette...

Les maines plaquées sur sa bouche, Mariette lâche un

Par le Très Haut si je m'attendais !

Les jades sont légèrement rieurs, ce qui ne leur est plus arrivés depuis des semaines.

Ne vous inquiétez pas, nous apportons de quoi nourrir une armée, et nos gens vont vous aider à préparer les chambres et les communs. J'espère que vous pouvez nous recevoir...

L'intendante sursaute et ouvre en grand les portes.

Pour sûr ! Vous êtes ici chez vous Dame Pattricia et les vôtres également, après tout vous êtes comme une sœur pour Dame Mari.

C'est ainsi que la tribu fit son retour à Sarlat, plus par contrainte/devoir que par véritable envie, mais il était clair que s'éloigner du Bordelais et du Languedoc fatals à la fratrie La Canéda était une bonne chose. C'est une vindicative bien silencieuse qui pris congé de tout le monde pour se rendre à la crique aux saules, il y avait des retrouvailles qui se faisaient en solitaire. "Communiquerais-je encore avec lui où suis définitivement une étrangère en ses eaux ?"

Sur ce questionnement intérieur la rousse prend le chemin qui se tortille à travers les roseaux.
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Égérie de la Boutique du Lys

Zeline

Un sentiment d 'amour renaissait en elle depuis qu 'elle avait reçu un courrier de sa mère, bien loin et seule, mais vivante.

Citation:

Date d'envoi : 03/04/1462 -

Bonjour ma fille adoré,

Je m'excuse de ne plus avoir donnée de mes nouvelles. Comment vas tu ma chérie ? Tu dois être une très belle jeune fille maintenant je ne vai splus te reconnaitre. Pour ma part je vais bien, je suis partit au couvent car je ne voyais plus personnes, les navires avance sont presque fini. Comment vont mes amis...........

Passe le bonjour a tout le monde s'il te plait.

Je t'embrasse très très fort ma chérie, tu me manque.

Ta mère.

Après l 'avoir lu doucement, elle se dit que finalement sa mère avait peut être besoin d 'elle , l 'idée saugrenue lui vint à l 'esprit de partir la chercher et de la ramener à Sarlat. Le chemin ne lui faisait pas peur, pour l 'avoir fait au retour seule, la tête baissée un bâton en main pour chasser les vilains brigands susceptibles de l 'attaquer.

D 'une plume appliquée, elle répondit sur le même ton à sa mère adorée.

Citation:

Date d 'envoi : 06/04/2014

Bonjour mère,

Je n 'ai pas de nouvelles non plus de tes amis, quand je suis partie ils étaient avec toi sur le bateau. Et après plus de nouvelles, ils sont partis pour faire le tour du monde certainement... Les vaches !!!! Ils auraient dû nous prévenir...

Je ne me marie plus il en valait pas la peine, je suis toujours vierge, l 'honneur de la famille est sauvé.

J 'ai écrit à grand père pour me faire anoblir, il m 'a jamais répondu... Je vais aller le voir et le remercier de vive voix pour ses réponses, pleine de froidure. Je ne peux que compter sur moi quand tu n 'es pas là, mis à part le soutien de Patt, d 'Arga et celui de plume.

Je t 'embrasse tout fort

Ta fille qui t 'aime

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Le puit des désirs n 'a pas de fond

--Souffredoul

Le vieux avait fait parvenir une missive au domaine afin que soit entretenu les deux maisons de ville que sont Les Mûres et les Glycines.
En l'absence des deux familles propriétaires, le jardin avait été préparé pour passer l'hiver.

Ugo_

Le retour était imprévu, elle entra en courant et criant le nom de Mariette en hurlant.

- MARIETTEEEEEEEEE !!!!!!! Je suis revenue de ce très lon voyage !!! Et pis je veux te voir maintenant ma chérie d 'amour !!!!

Elle sautillait de joie sur place en tapant dans ses mains, même attitude de gardée depuis son enfance quand elle était heureuse d 'un événement ou d 'une situation qui lui procuraient la liesse à la tripaille.

- J 'AI UN CADEAU POUR TOI !!!!VIENS VITE

]Tirant sa malle jusqu 'au milieu du salon, elle eut quelques difficultés à l 'ouvrir, car pour éviter qu 'elle s'ouvre en cours de chemin, ficelles et cordes étaient entourées autour de celle-ci avec quelques noeuds marins à chaque recoins de la malle. Une idée saugrenue bien entendu , mais elle ne pouvait faire sans s 'appliquer à tripler les recommandations.

Une à une ses affaires furent sorties de la malle, la pagaille régnait dans la pièce en moins de dix minutes. Elle brandit le cadeau de Mariette au dessus de sa tête, puis reprit ses effets sonores :

- MARIETTE JE L 'AI !!!!!

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Le puit des désirs n 'a pas de fond

--Melie

Quand le Maréchal / garde se pointe aux Mûres, Melie ne met pas deux plombes à comprendre la situation. Elle renvoie le quidam, pas vraiment sûre que ce jeune affolé lui soit d'un grand secour et se charge d'activer Souffre afin qu'il lui prépare la charrette. En attendant que tout soit prêt, la jeune Narbonnaise récupère la trousse de Patt et file jusqu'aux Glycines. La brune frappe à la porte.

Youhouuu !!! Mariette ???????
La p'tite Lu accouché, on a besoin de nous du côté de la porte Sud .

--_mariette

Celà faisait des mois que La Rouquine et Mini Rouquine étaient partit en voyage, la brunette se retrouvait toute seule a garder la maison et autre habitant des lieux.
Elle s'occupait toujours pour ne pas sombrer dans l'ennuie, le potager, le verger, la maison a entretenir préparer les repas pour elle et Froissard.

Les rouquines lui manquait, c'est vrais que c'était animée quand elles étaient dans la maison, elles en étaient fatigante même, que de bon ou mauvais moment lui revenait a l'esprit quand elle fut surprise par des appelle devant la porte de la cuisine.

Youhouuu !!! Mariette ???????

Mariette descend les marches a vive allure et manque de justesse de s'affaler au sol, voilà se qui arrive si on n'fait pas attention. Mais qui est cette folle qui hurle devant la porte j'ai faillie tomber moi "pfffffff", elle ouvre la porte d'un coup.

- ça vas pas de hurler comme ça, j'suis pas sourde heinnn !!!

Arrêt brutal, puis grand sourire aux lèvres.

- Ohh c'est toi Mélie ! quelle bonne surprise, que t'arrive t-il pour hurler comma ça ?
La p'tite Lu accouché, on a besoin de nous du côté de la porte Sud. .
-Lu vas accoucher ? Vite allons y, je prends des linges propre et tout se qu'il faut avec.

Les deux brune sont rejoint par Souffre qui les amène avec la charrette auprès de Lu.

--Zeline_la_fille_de_mari

Le retour aux Glycines lui fit faire un bond dans le passé, l 'endroit où elle avait passé son enfance, plein d 'amour maternel, puis l 'affection que Mariette et Frossard lui avaient apporté.

Finalement ce voyage lui aura été profitable, devenue une jeune adolescente, la joie de vivre était toujours en elle, avec un peu plus de maturité. Tout s 'apprend durant une vie. Puis il lui restait encore quelques belles années avant de devenir une adulte. Donc pas question de devenir une grande, la Mioche ne se faisait pas à l 'idée, qu 'un jour elle serait une femme.

parée de sa merveilleuse robe de damoiselle d 'honneur, elle fila vers le destin de deux adultes qu 'elle adorait, le chemin de l 'église fut emprunté avec sa mère, Mariette et l 'homme à tout faire de la maison.

Ugo_

[Quelques jours plus tard ]

Son mal être la gagnait davantage, l 'envie de partir était plus que présente. Zel se décida à écrire à sa nourrice, pour lui expliquer la situation actuelle. A droitement elle écrivit ces quelques mots.

Citation:

Sarlat le 9 mais 1461

Ma chère Mariette,

Puisque tu veux plus me parler, ben moi je t 'écris une lettre. Voilà mère est au plus mal, nous partirons prochainement faire un grand voyage. Alors si l 'envie de nous écrire te prends, ben sache qu 'on te dira pas où on est nous !!!! Reste bien cachée dans dans cachette et sors s 'en quand le loup viendra te chercher avec sa grannnnnde ...heu.....truc....

Bon je t 'ai tout dit, je te fais un gros poutou sur ton petit groin.

Ta Zeline

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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Zeline

Loin du royaume de France, sur une mer calme la mioche écrit à Mariette sa nourrice qui lui manque énormément. La mer n 'a plus de secret pour elle, pêche aux bottes, poissons, tempête, remous, louvoyer sont devenus une habitude journalière.

Zeline grandit doucement tant physiquement que dans sa petite tête. Un jour viendra où elle sera une jeune femme en quête de nouveautés, pour sa vie qui jusqu 'à ce jour fut tranquille.

Citation:

le 6 JUIN 1461

Ma chère Mariette,

Ben tu vois avec mère on est loin et pis moi j'sais pas où on est , mais j 'peux dire que c 'est très loin. Ici ils parlent tous une drôle de langue, même les poissons que j 'pêche sont pas normaux. L 'ont tous une drôle de tête et des yeux à t'faire mourir de peur et ils font plein de bulles avec leur bouche et une odeur de la mer.

J"ai les cheveux qui volent plein, j'suis partie avec Bello on l' a laissé à Montpellier, chez quelqu 'un qui en prend soin, comme ça quand je reviendrai, ben l 'sera tout en forme lui .

J 'ai le teint plus peau de pêche, mais doré comme l 'or des pirates, par ce que moi j 'sais ça, on arrête pas de leur courir après, enfin on les attaque avec le bateau de Miquette. L 'est gentille elle, elle me donne plein de lait pour que j'grandisse plus vite.

J 'espère que t'vas m' écrire, car ça fait trop longtemps que j't'ai pas vu, alors moi j 'suis triste. Donne le bonjour à Foissard,

Je t 'aime

Zéline

Ugo_

La maison était bien calme depuis des mois, la mioche se demandait ce qu 'il se passait. L 'ennui la gagnait, puis elle avait des idées suicidaires.

- Non, non et non, je dois pas m'tuer toute seule, mais bon j 'me sens abandonnée, j 'ai plus Mère, ni de Mariette et plus Froissard. Heureusement que Patt l 'est là encore et qu 'elle prend soin d' moi .

Assise devant l 'âtre qu 'elle venait d 'allumer, ses yeux ne quittaient pas les flammes qui lui chauffaient son petit coeur, triste en cette période printanière encore frileuse.

Un long soupire siffla sur le bout de ses lèvres, les mains posées sur la table, le regard perdu dans les flammes l 'attente lui paraissait interminable. Zéline aurait tant aimé que sa mère lui apprenne son futur métier, dont elle ne connaissait , ni le chemin et ne possédait pas les clés. A voix haute elle s'exlama :

- Pis y 'aura quelqu 'un pour m 'expliquer où je dois aller ?? Je connais pas le chemin et j 'ai pas les clés ...Moi !!!
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Zeline

[Quelques part sur le chemin en direction de la Rochelle]

Citation:

Le 10 mars 1461

Mère chérie,

Me voilà partie sur les routes, c 'est mon deuxième grand voyage depuis le jour de ma naissance. Gaiement en selle sur Bello, je chante à tue tête à longueur de journée. Ne sachant pas si Zoltem et Jeannot apprécient mon genre de mélodie, j'm'en moque moi, j 'aime bien chanter.

Pis j' articule à voix haute exagérément, comme à mon habitude. J 'ai même demandé à Jeannot un jour :

- ça va Jeannot j'te casse pas les oreilles moi ? T 'aime bien quand j'chante, j'le sais moi....l'm'a jamais répondu lui ....

Zoltem dit jamais rien, elle nous donne toujours plein d 'instructions que nous d'vons suivre à la lettre, sinon j'crois bien qu 'elle nous fesserait la bougresse. Mais faut pas lui dire que j 'l'ai appelé comme ça elle, sinon elle va nous perdre dans l'forêt et j'reverrai jamais mère et tout ceux que j 'aime.

Je siffle et j'fais d 'la musique, elle sort d'ma bouche tout l'temps, mais là j'vais l'faire doucement.

Mère j't'embrasse tout fort, ainsi que Mariette et le père Froussard, l 'est tellement peureux lui , qu 'on le voit plus, ben Mariette aussi d 'ailleurs. T'crois pas qu 'ils auraient fougué ensemble eux, comme dit Jeannot !

J' t'aime tout fort

Ta Zéline

Ugo_

L 'eau coule sous le pont et la vie continue, la fillette arriva essoufflée, rouge comme une pivoine les cheveux sur le visage. Brutalement elle ouvrit la porte qui s 'exclama en criant !

HEEEEEEEEEYYYYYYYYY...............HOOOOOOOOOOOO!!! Y 'a quelqu 'un dans cette maison..............J'AI UN TRUC A DIRE !!!!!

Son pied poussa la porte pour la faire claquer, elle adorait faire ses bêtises, quand elle se sentait seule au monde. Un regard circulaire fut jeté dans la pièce, par peur d 'être surprise en pleine action. Un immense sourire s 'afficha sur ses lèvres, quand elle ne vit même pas l 'ombre d 'une mouche.

- MARIETTTEEEEEEEEE!!!!! MAISSSSSSS personne me répond à moi, j 'sais pas c'que j 'ai fait, pourtant j'suis toujours gentille.

L'idée germa dans sa tête d 'écrire son projet de construire une cabane au fond du verger.

Citation:

Ma très chère Mère, Ma Mariette et Froissard

Voilà j 'vous dis ça mais vous dites rien à personne, j'vais construire une cabane au fond du jardin, rien qu 'avec le bois que j'vais trouver dans l'bois.

J' te promets mère que j'toucherai pas au bois pour faire l'feu, l'est trop bien pour brûler dans l 'âtre.

J'vous aime tous, si vous m'cherchez j'suis là bas.

Zéline

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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Ugo_

L 'hiver était froid au début de cette année 1461, le paysage était blanc, recouvert de neige, tout se confondait quand on regardait au loi. Assise près de l âtre dans la cuisine, Mariette s 'affairait à préparer le dîner. Son séant posé sur une chaise, les mains sous ses cuisses, ses pieds se balançaient au rythme du bruit engendré par la louche sur le fond de la marmite.

Elle était belle Mariette, une femme au traits fins, plus d 'un homme pouvait la désirer, mais elle était de glace face à la gente masculine.... Que s 'était il passé dans sa vie pour qu 'elle en devienne aussi sage. Zéline la contemplait avec admiration et amour. Sa petite voix fluette laissa filtrer quelques paroles d'entre ses lèvres.

- Mariette t 'as vu Baiser l'grossit pas lui, t'crois qu 'il faut le gaver comme les oies ? T 'sais avec un petit entonnoir pour l'faire devenir gras. J'm 'inquiète pour lui, pourtant j'lui donne plein à manger, mais lui l 'a pas envie d 'pendre du poids.

Elle appela son Baiser tout fort pour le monter à Mariette:

- BAISER !!!!!! Viens mon chaton d'amour, Mariette veut t'voir !!!!
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Ugo_

Installée devant la cheminée mini rouquine compte sur ses doigts le nombre de cadeaux arrivés par la cheminée :

Citation:

- Un manteau plein de fourrure, comme mère
- Une paire de bottes fourrées comme mère
- Un chaton
- Une dague

Songeuse l 'énumération de ses cadeaux la laissait pantoise.

- J 'suis gentille alors l'père Noël m 'aime bien moi ! Pis Baiser l'est adorable , l'miaule tout l'temps , pis m'fait plein de câlins tous doux, j 'espère qu 'il va rester longtemps petit.

Ne voyant ni sa mère ni Mariette d'une voix aïgue elle les appela pour leur crier sa joie.

Mère ......Mariette..... J'vous aime et j'vous dis bonne année , plein d'bonnes choses à manger, pour l'nouvelle année et moi j'veux encore plein d'cadeaux !
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Ugo_

La Noël approchait la maison était en effervescence, ça grouillait de partout, l 'affolement était présent depuis le retour de Zéline et sa mère.

Seule dans son coin à compter les boules du sapin de noël, sa mère et Mariette étaient affairées à camper celui-ci, près de la cheminée.

Les deux femmes disaient à la fillette que c 'était bien plus pratique pour le père Noël afin qu 'il puisse déposer les cadeaux commandés au préalable. La liste était longue pour la mioche. Pendant son voyage sa commande fut pensée avec application en voici les souhaits :

Citation:

- Un manteau plein de fourrure, comme mère
- Une paire de bottes fourrées comme mère
- Un chapeau Blanc comme mère
- Un peigne pour mettre dans m' cheveux comme mère
- Un chaton
- Des boules pour lancer tout fort sur l' murs... (mon oeil)
- Un lance pierres pour chasser la belette comme Gluth
- Un couteau pour trouer l' panse des méchants
- Un âne pour lui donner l' carottes du potager (mon oeil)
- Une paire de ciseaux pour faire du découpage sur papier (mon oeil)
- Un burin pour tailler l'pierre (mon oeil)
- Plein de confiserie à la violette
- Un dé à coudre
- Des rubans en soie pour mettre dans m' cheveux
- Une jolie assiette pour manger comme l'grands

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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Zeline

Heureuse qu 'elle était, le voyage était mouvementé, des rencontres inattendues, puis pour couronner le tout un petit baiser dans ses bras.

Citation:

Aix le 15/12/1460

Ma chère Mariette,

J 'suis comblée d d'bonheur, j'vois plein d'monde et j'me suis perdue...Mais c 'est bien toussa, car j 'aime voyager avec tout l'monde. J'me suis perdue dans Aix, j'cherchais un cadeau pour mère et pis plus d'Gluth et d'Lucette.

Mais j'savais que j 'étais pas seule, car j 'ai encore entendu Lucette crier tout fort, comme l 'fait quand Gluth l 'est là, ben moi ça m'a rassuré.

Pis j 'ai vu Vitali, l'homme qui nous a donné l'chiens, Touvit, Belle et Atchoum. Moi j 'l'ai reconnu tout d'suite lui aussi d 'ailleurs . Pis mère m 'a offert un petit chaton, t'verrais comme l 'est beau , j 'ai demandé à mère la couleur du chat, ben t'sais ce qu 'elle m' a répondu " l'est tigré ".

Alors moi j'te dis à tout l'monde, mon chat l 'est pas rouquin, l 'est tigré ! Hé ben tout l'monde rit, quand j'dis ça, moi j 'sais pas pourquoi .....Pis j'lai appelé dans la taverne. " viens baiser.....mimi....viens...."

J 'espère que tout l'monde va bien, j'les embrasse tous moi, plein d'poutous pour eux, même à Lec....

J' te laisse Mariette chérie, j'espère que t 'vas bien toi, donne l'bonjour à Froissard. Et pis dis à Patt que j'l'aime tout fort aussi.

J't'aime

Zéline

Ugo_

La gamine s 'accrocha aux jupons de Mariette, puis lui annonça son départ.

- Mariette j 'vais en voyage ce soir avec Gluth et Lucette, Mère l'veut bien mais l 'a peur qu'il m 'arrive quelque chose. Mais l' m' 'arrivera rien, Gluth l 'est fort et moi aussi, pis j'pars léger, pas d'grosses choses avec moi.

Toujours accrochée aux jupons de sa nourrice, elle leva son visage vers Mariette, pour la regarder dans le blanc de ses yeux .

- J't'aime tout fort, t 'es ma pomme d 'amour, allons manger les crêpes avec les zamoureux, moi j 'ai faim ma panse l 'est vide.

La mioche tira Mariette par la main, puis s'installa à une table dressée aux joyeuses couleurs, identiques à celles de la Noël.

Elle fit passer le plat sur lequel reposaient les crêpes encore tièdes, goulûment elle se jeta sur une , puis la mangea avec plaisir. Le sucre lui collait sur le visage, le miel à la commissures de ses lèves et le chocolat durcissait sur la pointe de son nez.

- HUMMMM l'est bonne, moi j 'aime bien les manger les crêpes, t'trouves ça bon Gluth ? Et toi Lucette ? j'vais écrire à mère maintenant.

Le secrétaire se trouvait derrière elle, lestement le sol fut atteint de ses deux petit pieds, puis elle se dirigea vers celui-ci, en sortit du velin, quelques plumes neuves, afin de ne pas faire des tâches sur le courrier adressé à sa mère et l 'encrier de Gui son vieux précepteur, qui lui avait offert, quand il lui enseignait les rudiments de l 'écriture.

Citation:

Sarlat le 2 décembre 1460

Ma chère mère

J'trouve le temps long sans toi, alors j'pars avec Gluth et Lucette, t'sais celle qui est belle comme un alvin, c 'est la nouvelle compagne d' lui. L'est blonde et comprend tout ce que j'dis, l 'est fortiche elle, moi j'l'aime bien.

J'pars en voyage avec tout l'monde, Tétoua, Bello, Touvit et Belle, j'peux pas laisser Belle toute seule, pour garder l'taverne, sinon l'va rogner les jarrets des malotrus de brigands. Pis j'suis contente j'vais avoir un chat, j'vais l 'appeler Baiser, comme un baiser tout doux, moi j 'aime bien ça.

J 't'envoie plein de poutous mère chérie, on s 'sera ensemble pour la Noël.

J' t 'aime tout fort

Ta fille Zéline

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Zeline

Partie sur les chemins depuis un moment, le pigeon était de rigueur pour rassurer Mariette. La mioche adossée sur le tronc d 'un arbre, elle sortit de sa besace de quoi écrire à sa nourrice.

Penchée vers l 'avant le velin posé sur une racine émergente, l' écriture appliquée , Zéline laissa courir son imagination.

Citation:

Uzès le 10 Décembre 1460

Ma chère Mariette,

J'suis sur la route, j'vois plein d'choses et pis Touvit et belle se font mordre les jarrets par Tétoua. L'devient maligne elle, fait tout l'contraire de ce qu 'elle doit faire. L 'mange bien fait que d'brouter l 'herbe, l'grossit.... t'verrais .

Pis la nuit Gluth et Lucette font plein bruit, j 'sais pas c'qu'ils font, mais ça m' réveille , alors j'crie tout fort : - C 'est pas bientôt fini l'bruit là !!! Non mais ho !

Voilà comment j 'fais pour l'dire d 'arrêter, pis après j'redors sur ma couche pleine d 'foin, j'peux dormir avec Tétoua mère l 'est pas là pour me dire : - Fais pas ci, fais pas ça et patati et patata....

Moi j 'aime bien voyager, j'crois que j'vais partir plus souvent, dans l'futur. Maintenant faut qu 'j 'écrive à mère, l'me manque elle, de trop.

J' t' aime tout fort, l'bonjour à Froissard

Zéline qui pense à toi

Soigneusement elle rangea son nécessaire à écrire, un bien trop précieux qui se faisait rare sur le routes. Pourvu que personne lui vole, la mioche ne s 'en remettrait pas.

Ugo_

Un désordre monstrueux se présentait dans la cuisine, Zéline s'imaginait arriver Mariette en faisant les gros yeux pour la disputer du désordre.

Activement elle s 'emballa pour nettoyer, astiquer, ranger, laver, le Stromboli déclenché par Gluth. Il restait plus qu 'à mettre dans la poêle la pâte à crêpe pour la cuire.

- Gluth on l'fait cuire maintenant ? Lave toi les mains l'sont toutes pâteuses.

La fillette impatiente monta sur tabouret de Mariette, pour commencer à oeuvrer. Incertaine elle versa la pâte dans la poêle, puis la regarda gonfler, gonfler, gonfler...

- Maiiisssssssss au secours Gluth !!!!! T 'as vu c 'est une crêpe pour le potome, t'sais l'mangeur de mioches !!!!

Apeurée elle se sauva en courant puis se mit sous la table à attendre que son super " Heros" combattit avec la crêpe géante. Les mains sur son visage, pour masquer la vision de l 'horreur qui montait jusqu 'au plafond.

- Faut lui trouer l'ventre à elle, la garce, l'est toute grasse et toi Lucette aide le un peu !!!!!!! MARIETTE vient vite l 'horreur l 'est là et j 'ai quelque chose à te dire !!!!!
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

--_mariette

- MARIETTE vient vite l 'horreur l 'est là et j 'ai quelque chose à te dire !!!!!

La nounou se mit a courir en trombe vers la cuisine car Mini Rouquine avait criée, elle entra en poussant la porte rapidement sans ce soucier si quelqu'un était derrière.

- Que se passe t-il ici, pourquoi tu cris aussi fort ? Qu'a tu as me dire ?

Elle regarda sa cuisine et sourit, elle avait était rangé et nettoyé.

- Et bien vous avez fait un sacré travail pour ranger et nettoyé, bravo !

Puis regarde sur les fourneau avec des grands yeux.

- Mais c'est quoi ça, ça ressemble pas a une crêpe cette chose, aller laissez moi faire.

Elle s'approche du fourneau et prend les choses en mains, pique sur cette chose avec une aiguille et se dégonfle aussitôt, la fait sauter pour le retourner et finir de la faire cuire, la pose sur un plat puis recommence avec une autre..... puis encore une autre jusqu'à ne plus avoir de pâte.
Zéline la regardait faire émerveillée par les geste et la rapidité de Mariette.

- Voilà vous pouvez les déguster maintenant..... Alors, qu'a tu as me dire Zéline ?

Elle les regarde se jeter. sur ces crêpes et attend que Zéline se décide a lui parler.

Gluth_vongluth

Tout était là, il ne manquait rien! Il y en avait même de trop!
Il mis cocotte par terre, marre de l'avoir dans les bras, et se mit devant tout les ustensiles et ingrédients.
Laissant les deux chipies parler entre elles, Gluth n'attendit pas une seconde pour commencé à casser les œufs, sifflotant gaiment pour se concentré malgré la cacophonie qui commença à se faire entendre dans la cuisine.
Il s'occupa ensuite de la farine, provenant surement des plantations et du moulin de la maîtresse des lieux, ce qui l'enchanta encore plus de faire ces crêpes.

Se rendant compte qu'il cuisina tout seul, il se tourna vers Zeline et Lucette, les mains enfarinés. Il voulut les taquinés mais s'abstenu au dernier moment, voyant que la patience de Mariette devait surement être illimitée. Il gloussa et se remis à faire la patte convenablement.
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Ugo_

- J'suis contente, vraiment contente qu' vous soyez venus à deux !

Elle s 'approcha de la table, puis demanda à Gluth de calculer les mesures savantes, pour le la pâte à crêpes.

- T 'sais Gluth j 'ai essayé de calculer pour la pâte, mais j 'sais pas faire ça moi, alors j'veux bien que te le fasses avec Lucette. Mais Lucette tu dis rien, t'as la langue de coupée ? Ou c 'est Gluth qui t 'a trop fait parler avant d 'arriver ici ? J 'sais l 'est bavard lui , il parle tout l'temps, une vrai pie !

Le regard joyeux, l 'esprit espiègle, elle lança une oeillade son ami, puis lui fit une grimace peu commune. Elle se tira sur les oreilles en appuyant sur son nez avec ses pouces, puis se toucha le bout de son nez avec la pointe de sa langue.

- Vous avez vous j'sais mieux faire les grimaces que l'crêpes moi ! Mais on peut commencer, si vous l'voulez.

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Lucette

Lucette s'était tue en voyant la porte s'ouvrir, avait sourit et salué la dame Mariette, avant de faire coucou de la main à Zeline qui apparut à son tour, sautant au cou de Gluth comme toujours..Lucette était contente de voir la joie de la petite et suivit tout le monde sans dire un mot.. regardant de partout avec de grands yeux émerveillés.

--_mariette

Tout le monde se rendit a la cuisine suivit de Mariette qui comptait bien surveiller l'état de ça cuisine.

- Et bien demoiselle Lucette soyer la bienvenue aux "Glycine" Mari serait ravie de savoir que sa fille a des amis très sympathique. Messire Gluth ma cuisine est a votre disposition.... mais attention je compte sur vous pour tout nettoyer et ranger après avoir fini.

Lui fait de gros yeux en posant ces mains sur ces hanches.

- J'ne veux pas que vous me laissiez une cuisine en désordre comme celle des Amazones, c'est compris ? Et oui Mari ma tout racontée, alors j'vous surveille !

Elle se plaça dans un coin et les laissa faire.....

Gluth_vongluth

Pas le temps de dire ouf qu'à peine entré, la petite chipie montra le bout de son nez, sautant sur le grand Gluth pour lui faire des bisous comme d'habitude. A chaque fois il en manquait de peu une crise cardiaque.
Il lui rendit ses bisous et la reposa au sol, la laissant les guider vers la cuisine, où tout était déjà bien préparer.

La seule réflexion de Gluth était que... la poule n'allait servir à rien finalement, même les œufs étaient déjà présent. Dommage, ils auraient put s'amuser a courir après Cocotte dans la cuisine ou d'autres jeux amusant.

Se frottant les mains devant tout ses ingrédients, il était près a en découdre avec la préparation.

- J'ne veux pas que vous me laissiez une cuisine en désordre comme celle des Amazones, c'est compris ? Et oui Mari ma tout racontée, alors j'vous surveille !

Haaa mince, a quoi bon faire la cuisine chez les autres si c'est pour tout nettoyer après? Son euphorie se calma de suite.

-Heu... d'accord, vais faire attention.

Mais une chose le rendait tout de même joyeux... non, plutôt trois jolies choses en faites...
Pourvu que l'autre jardinier ne si mêle pas à son tour, cela gâcherait surement, m'enfin pour lui, la magie de la chose.
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Ugo_

La mioche impatiente attendait la venue de son amie Gluth. Elle frétillait sur place telle une amoureuse transite par l' émotion du moment. Du bruit émanait de l 'entrée, Zéline tapa dans ses mains puis se dirigea vers la porte, afin de l 'ouvrir et accueillir ses invités, comme toute hôtesse ayant lancé une invitation à domicile.

Elle reconnut la voix de Gluth, puis de drôles de sons qui donnaient l 'impression d 'être ceux d 'une poule en difficulté. Mais non Gluth ramène pas d'poules pour la maison...l'ferait pas ça lui !

La filette ouvrit la porte et vit le grand malabar devant elle en présence de Lucette. Elle se jeta dans ses bras comme à l 'accoutumée, puis le serra tout fort en le bisant sur la joue.

- Mon amoureux l' est là !!!! Pis toi aussi Lucette t'es belle comme un gardon tout neuf ! J 'ai tout préparé pour nous, l 'reste plus qu 'à faire les crêpes.

D'un geste de la main elle pointa la table sur laquelle était posé, en son milieu, tous les ingrédients utiles à la préparation des crêpes.

- T 'as vu Gluth j 'ai tout mis là, comme ça, j 'ai grimpé sur l'tabouret d' Mariette, pour tout attraper avec mes mains.

Souriante de bonheur son visage affichait la joie et la bonne humeur. La fillette regarda Mariette qui apparemment n 'avait pas apprécié qu 'elle la prévienne au dernier moment. Zéline lui envoya un poutou du bout de sa petite main, pour se faire pardonner de ne pas l 'avoir avertie plus tôt.

- J' t 'aime Mariette, reste avec nous si t'veux, comme ça t'sauras faire les crêpes de Gluth.
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

--_mariette

La gamine avait prévenue Mariette quelle avait invité son ami Gluth et une jeune dame pour une soirée crêpes.

- Mariette y 'a Gluth qui va venir faire des crêpes avec moi, pis l'viendra p't'être avec Lucette. Une dame gentille, j 'lai vu en taverne. L'est belle elle, l'est toute blonde !
- Zeline tu pourrais me demander la permission avant d'invité, tu crois pas ? Bon pour cette fois je dirais rien, mais tu es sur de vouloir laisser Gluth faire des crêpes car la dernière fois qu'il a fait la cuisine ta mêre était furieuse car il avait tranformé la cuisine des "Amazones" en bazar on aurait dit qu'il y avait eut une grosse tempête.

Ça cuisine allait devenir un vrais chantier car elle se rappelle se que Mari lui avait racontée la dernière fois que Gluth avait fais la cuisine aux "Amazones" il y en avait partout. Elle entendit frapper a la porte et alla ouvrir

- Ah messire Gluth...... Zeline ma prévenue de votre venue et de vos projet de cuisine, mais entrez donc et votre amie aussi.

Elle se recule pour les laisser entrer en leur souriant, pour cacher son inquiétude.

- Allez y avançaient, vous connaissez le chemin jusqu'à la cuisine. Zeline vous y attend.
Faite pas trop de bazar heinnn !!

Gluth_vongluth

Voir des gens tout guilleret, ça pouvait surprendre par les temps qui couraient, mais voir une belle et jeune blondinette danser et sautiller en rond en ne cachant pas sa joie d'aller faire des crêpes... beaucoup auraient de quoi avoir envi de préparer un bûcher rien que pour l'occasion. Être heureux à ce point faisait plaisir à voir, bien que cela devenait de plus en plus rare.
Le grand brun trouva que c'était finalement une bonne idée de l'avoir inviter... même si ce n'était pas chez lui.

Tout de même agacé par l'autre poulette qui n'arrêta pas de chanter aussi à sa manière sa joie d'être serrer dans la main de Gluth, voilà que la jolie Lucette se mis à chanter beaucoup plus fort. Décidément, cela commençait bien. Au concourt de celle qui gigote et braille le plus, le choix aurait été difficile. Il n'y auraient pas que les œufs qui finiront casser à la fin de la journée.

La porte s'ouvrit enfin sur la charmante Mariette... m'enfin, ce jour là elle avait l'air charmante.
Il fit les présentations, histoire qu'elle sache tout de même qui rentre dans la maison... ce qui est la moindre des choses, surtout quand on a une certaine réputation pas très chaste dans le village.

- Ah messire Gluth...... Zeline ma prévenue de votre venue et de vos projet de cuisine, mais entrez donc et votre amie aussi.

-Merci bien Mariette! Vous êtes très en beauté aujourd'hui! Je vous présente Lucette, une amie de Zeline tout comme moi. Je me porte garant pour elle, elle chante et sourit beaucoup, mais elle n'est pas méchante.

Il avait un peu de mal à se faire entendre, et présenta donc l'autre folle également.

-Et je vous présente Cocotte! Elle est là pour mener les opérations, tout ce qui concerne les œufs, ça la connait!... Pis si vous savez la déplumé, ça vous fera un délicieux cadeau. Elle chante et gigote beaucoup, mais elle est pas méchante non plus!

Les salutations faites, ils entrèrent dans la maison.

- Allez y avancez, vous connaissez le chemin jusqu'à la cuisine. Zeline vous y attend.
Faite pas trop de bazar heinnn !!

Le chemin? Le bazar? Oulla, si elle savait!

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Gluth_vongluth

Il en avait eut du mal pour la tenir tranquille jusque chez Mari. La pauvre, elle ne savait même pas ce qui l'attendait, mais c'était comme ça... quand Gluth est invité quelque part, il déteste venir sans rien.
C'est donc en l'emmenant par le cou que le grand brun arriva devant les Glycines.

Il frappa à la porte et essaya de faire taire la maudite pipelette avant que quelqu'un n'ouvre... sans quoi, la surprise ne prendrait pas. Son agitation fit hésiter Gluth plus d'une fois à la présenter vivante ou morte à la petite. Bien que morte, il n'y aurait aucun intérêt à l'avoir amené finalement.
Essayant de la caché comme il put derrière son dos, il attendit... ou plutôt il pria... qu'on lui ouvre la porte.
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Lucette

Lucette était en joie ... Gluth l'avait invitée à le rejoindre chez Zeline pour des crêpes..
Elle était si contente qu'elle n'arrêtait pas de chantonner de sautiller, dansant la danse des crêpes à sa manière

Prenant la poêle au passage, elle quitta sa chaumière et se dirigea vers les glycines chantant et dansant toujours..

Puis, elle vit Gluth et... euh..ah bah oui... ce qu'elle pouvait avoir comme caquet celle qui l'accompagnait pfffff dis donc..

Elle monta donc le volume et tourna autours de lui en dansant gaiement, reprenant son refrain pour la ènième fois

tadadi dadaaa

--Froisssard

Il avait vue le rapace se poser sur le bord de la fenêtre et se précipita vers la maison, malgré son mauvais caractère se caché un bon coeur et était ravie de savoir que la Rouquine avait fait parvenir de ces nouvelle.
Il aimait bien ça patronne, même quand elle donnait des ordres pour lui l'absence de la Rouquine était du repos.
Il pointa le bout de son nez a travers la porte entre ouverte de la cuisine et regarde la mioche et Mariette.

- Alors.... des nouvelles de la patronne ?

Mariette le regarde avec surprise car c'était la première fois qui demandait cela.

- Froissard tu arrive au bon moment !

Et lui sourit.

- Ah tu as encore besoin de mes service ?
- Mais non.... la gamine a reçue un courrier de sa mère, elle lui répond. Mais je te rassure comme tu as l'air inquiet Mari vas bien tout ces bien passé durant le voyage.
- J'suis pas inquiet, tu dis n'importe quoi pffffff !

Il tourna les talons en trainant les pieds et frappant de temps en temps dans les cailloux tout en grommelant.

Ugo_

Zéline pensait qu 'une partie de crêpes serait la bienvenue pour écouler les longues journées automnales. Foissard puis Mariette étant occupés, elle décida t'inviter Gluth, son ami.

Les ingrédients regroupés au préalables sur la table de la cuisine, puis les ustensiles attendaient que la cloche se fit entendre. La mioche comptait ce dont elle avait besoin sur ses doigts, puis essayait de calculer de tête les proportions du plat à cuisiner. Un calcul savant pour sa tête de piaf, l 'aide de Gluth serait la bienvenue

Soudainement la mioche s 'écria pour prévenir Mariette de sa soirée crêpes :

- Mariette y 'a Gluth qui va venir faire des crêpes avec moi, pis l'viendra p't'être avec Lucette. Une dame gentille, j 'lai vu en taverne. L'est belle elle, l'est toute blonde !
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Ugo_

Heureuse de pouvoir enfin lire, sa mère, elle tint , le courrier entre ses petits doigts, puis elle lut à haute voix les mots de Mari.

- T 'as entendu Mariette, c 'est mère qui l 'écrit là, elle dit qu 'elle est ontente, que j'sois gentille ! Et que t 'as pas besoin d'me gronder, parceque j'fais jamais d' bêtises....T 'as vu mère l'me connait bien elle !

La mioche certaine de ce qu 'elle disait, n 'en était pourtant pas moins fière, une mini rousse, presque parfaite qu 'elle était dans sa tête d 'alouette.

Elle chercha du regard sa plume et son encrier puis de dit que le moment était venu de répondre à sa mère :

Citation:

Le 10/11/1460

Bonjour Mère,

J' sais pas t 'es où, mais j'pense à toi toujours. Tu reviens quand ? Touvit va bien et Bella aussi.

T'sais on a retrouvé Tétoua dans le lac avec Gluth, j 'sais pas qui a fait ça, mais j'vais lui trouer l'ventre à lui ....T'te rends compte, l' a jeter à l 'eau et pis lui mettre un masque de sorcière...sur sa tête, en plus !

Dis t 'es où comme ça j'penserai à toi tout fort, j ' t'aime.

Ta fille Zéline

La langue tirée, la mioche s 'appliquait à écrire à sa mère.
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--_mariette

Elle venait de préparé un bon repas, mis la table et rentré des buches pour le feu car il commençait a faire froid et oui l'hiver arrive a grand pas.
Elle chantonne dans ça cuisine tout en finissant de préparer le repas quand soudain elle entend un grand bruit contre la fenêtre de la cuisine, sursaute et se retourne pour voir se qui se passe, elle sourit en voyant le rapace de Mari car c'était surement des bonne nouvelles qu'il lui ramener.

Elle ouvre la fenêtre et regarde si un tube est accroché a la patte du rapace.... un grand sourire illumina son visage a la vue du tube, elle le prend doucement sans effrayer l'oiseau puis l'ouvre et en retire un parchemin quelle déroule pour le lire. Son inquiétude disparue quand elle commença a lire le parchemin.

Citation:

A ma fille Zeline, Mariette et Froissard,

Veuillez m'excuser de ne pas avoir donnée de mes nouvelles plus tôt mais je n'avais pas grand choses a raconter vue qu'ont n'étaient quand rase campagne, nous avons franchie le sol italien depuis quelques jours, mais étions toujours en rase campagne donc rien de bien intéressent a raconter. Maintenant ce n'est plus le cas, tout c'est bien passé nous n'avons rencontrés aucuns brigands nous nous sommes arrêtés a Pise.... jolie ville et très animé, les tavernes sont toujours pleines, j'ai aussi visitée leur marché et c'est bien dommage que Sarlat soit si loin car c'est vraiment pas cher.

A part ça je vais très bien mais vous me manquait tous quand même ! J'espère que tout le monde vas bien et que tout se passe bien à Sarlat ?
J'espère que Zeline ne fais pas trop de bêtises et quelle s'occupe bien des chiens !
Mariette je te fais totalement confiance pour t'occuper d'elle comme si c'était ta fille et que tu la gronde si besoin ne te laisse pas faire.

Bon je dois reprendre la route, mon rapace restera avec vous le temps que vous répondiez a mon courrier, j'attends de vos nouvelles avec impatience.

Je vous embrasse tous très fort et je te fais de gros câlins ma fille, soit sage.
Vous me manquez, gros bisous

Mari

Mariette était très contente que tout se passe bien pour Mari elle pose la lettre sur la table bien en évidence pour que Zeline la vois a son retour.
Elle sifflote tout en continuant le repas.

--_mariette

Mariette s'occupait de Zeline depuis plusieurs semaines en l'absence de sa mère partit en voyage pour plusieurs mois, Mari avait une entière confiance a la nounou de sa fille, elle était aidée par Froissard et Patt si besoin.

Zeline n'était pas partit avec ça mère comme prévue car elle avait fait ça demande pour entrer dans la maréchaussée se qui ne plaisez pas trop a ça mère mais la laissa faire.

Tout se passait bien pour le moment, il y avait même Gluth qui s'occupait de Zeline et je soir la il avait décidé de l'emmener a la pèche et de même dormir au bord du lac.

- Mariette c'soir y 'a Gluth qui viendra m'chercher pour aller à l'pêche, t'sais Le Gluth que mère connait bien , on va à la pêche tous les deux au bord du lac, pêcher l'thon, c'est lui qui m 'a dit ça ....Le gros thon....
- D'accord Zeline, soit très prudente et fait attention de ne pas tomber a l'eau sinon gare a toi, tu écoute tout se que Gluth te dirat, tu as compris jeune demoiselle ?
- L'm' a dit qu 'il avait déjà mangé du thon et qu 'il mange tout cru ou avec peu d' sauce, mais l'préfère nature lui ! BEURK l'est cruel !
- Surtout ne lcrois pas il faut l'manger cuit, vous me l'ramenait et je vous le cuisinerai ! Tien je crois qu'il est a la porte, vas voir !
- Mariette Gluth l 'est là, j'vais avec lui, l 'est fort, l'saura me protéger lui, t'fais pas d'soucis !
- Amusez vous bien et faite attention a vous.

Mariette regardait partir et sourit, mais on voyait quelle était inquiète non pas pour Zeline car elle était en sécurité avec Gluth mais pour ça mère... elle n'avait donner aucune nouvelles depuis son départ elle n'osait en parler a la gamine pour ne pas l'inquiétée, mais elle se demandait si tout aller bien pour ça mère.

Gluth_vongluth

C'est en haletant devant la porte comme un âne paniqué, complétement épuisé, qu'il essaya de reprendre son souffle avant de frappé à la porte.
Il se demanda si la très belle et grincheuse Mariette allait laissée la petite sortir, ce qui n'allait peut être pas être une paire de manches.
Une fois la respiration se refaisant calme, il pris la parole à plein poumon de son côté de la porte.

- 'Jour!! C'est Gluth!! Je viens chercher Zeline!!

La tête contre la serrure, il essaya de savoir si quelqu'un approchait de la porte, mais n'entendit rien. Le silence complet!
Debout, a demi soucieux d'avoir laisser ses affaires au lac, il attendit qu'on lui ouvre... en espérant surtout ne pas attendre pour rien.
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Ugo_

La mioche en attente de son ami était aux aguets du moindre bruit. Imperceptiblement elle entendit toquer à la porte.

Frénétique qu 'elle fut, quand elle se douta que c 'était Gluth qui venait la chercher, pour mettre à exécution sa sortie nocturne. Rapidement elle passa sa cape sur ses paules, puis enfila ses bottes, pour aller rejoindre l 'homme qui allait lui apprendre à pêcher.

- Gluth c 'est toi ?

L 'oreille tendue elle attendit la réponse sourde derrière la porte.

Citation:

- 'Jour!! C'est Gluth!! Je viens chercher Zeline!!

Joyeusement elle lui répondit :

- Mariette l 'est prévenue, l'sait que j'vais avec toi pêcher l'thon...J'arrive Gluth !

Son écharpe nouée autour de son cou, elle tourna la clé dans la serrure pour libérer le pene qui faisait entrave à leur rencontre. Difficilement elle tourna la poignée, puis laissa son minois apparaître soudainement.

Intimidée de le voir devant elle, si grand, elle en resta un instant muette.

- Gluth.....t'es là.. attends j'vais dire à Mariette que j 'pars à la pêche avec toi !

La mioche mit ses deux mains devant sa bouche puis s 'écria :

- Mariette Gluth l 'est là, j'vais avec lui, l 'est fort, l'saura me protéger lui, t'fais pas d'soucis !
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Gluth_vongluth

Il sourit en voyant la gamine toute prête passée la porte. Soulagé de savoir que Mariette était au courant de la situation, il souleva Zeline pour lui faire de gros bisous sur les joues avant de la reposé au sol.

- 'Jour toi!!! T'es prête? On y va?

Sans même attendre la réponse, il parti devant, priant que personnes ne lui ait voler sa barque.

Tout en marchant il n'en oublia pas la petite, essayant de la motivé pour qu'elle avance à son rythme.

-Faut qu'on arrive vite au lac, y'a une surprise qui t'attend!!

Ce qui n'était pas faux finalement.
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Ugo_

Zéline regarda Mariette aller ouvrir la porte d 'entrée, elle ne put s 'empêcher de s 'exclamer :

- Mais l 'est déjà dans le salon Gluth, regarde l 'est là !

D 'un regard alternatif , entre la porte, Mariette et Gluth, elle pointa de son menton l 'homme, planté au milieu du salon.

- T 'vois Gluth Mariette à la tête à l'envers.....

Les mains dans ses poches, ne sachant plus quelle attitude adopter, elle attendit que Mariette retrouve ses esprits.
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Ugo_

[Quelques mois plus tard]

Sa mère partie en voyage, confiée aux mains de Mariette et du père froissard ses jours s 'écoulaient paisiblement.

Avant le départ de sa mère il était question que Zéline entre dans la maréchaussée. Le cheminement de son inscription prenait forme. Sur le point de signer son contrat, elle méditait à son avenir.

L'engagement était une chose sérieuse, car il y aurait des gardes et surtout ne pas se tromper de voyageur. Aux brigands ...il fallait leur trouer la panse, car ils pullulaient sur les routes du royaume.

- T 'sais Mariette j'vais faire des gardes toute seule, j'serai perchée sur les remparts d'la ville, pis j'demanderai le mot passe aux voyageurs !!!

Doucement la mioche prononça le mot de passe imaginaire à la bonne :

- Mort aux vaches !

Elle plaça ses petites mains devant sa bouche pour camoufler un rire retenu.

- Mariette c'soir y 'a Gluth qui viendra m'chercher pour aller à l'pêche, t'sais Le Gluth que mère connait bien , on va à la pêche tous les deux au bord du lac, pêcher l'thon, c'est lui qui m 'a dit ça ....Le gros thon....

La fillette s 'imaginait manger le thon tout frétillant, les yeux exhorbités, la queue se mouvant et crac ! Un bon coup de dents dans la panse pleine !

- L'm' a dit qu 'il avait déjà mangé du thon et qu 'il mange tout cru ou avec peu d' sauce, mais l'préfère nature lui ! BEURK l'est cruel !
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--_mariette

[Un peut avant l'arrivé du visiteur...]

Elle était dans la cuisine quand la petite Zeline fit son entre pour raconter sa fète d'anniversaire quand un bruit fit sursauté la gamine et se cache derrière les jupons de la nounou.
Se n'est rien ma chérie c'est juste la porte... y a quelqu'un qui tape a la porte tout simplement.
Avant quelle aille ouvrir la petite dit des mots puis crache par terre, Mariette la regarde en faisant des gros yeux et instinctivement lui mes une taloche sur les fesses, furieuse Zeline balance des méchanceté a Mariette puis en dit sur ça mère qui met la nounou hors d'elle.

- Maisssssssssss, t'es méchante j'vais dormir chez Patt moi maintenant et mère m 'aime plus... j'le sais elle m'a même pas fait un poutou hier soir, quand j 'lai vu arriver en taverne, elle en avait que pour " la raie mineure ", T 'sais bien l 'autre...l'impoli....Ben moi maintenant, j'vais plus m'laisser faire t'verras....
- Jeune fille de quelle droit tu ose dire de vilaine chose et sur ta mère en plus !! Tu n'ira nul part ! Tu sais très bien que ta mère t'aime et elle ne te laissera jamais partir chez Patt même si c'est ça meilleur amie.

Petit arrêt pour reprendre son souffle.

- L'autre impoli comme tu dit tu l'ignore tout simplement. Ce qui est pour ta mère, bien en ce moment elle n'est pas très bien, elle est triste et fatiguée de vous voir vous chamailler toi et le rouquin, elle reste fermé dans ça chambre et des fois je l'entend pleurer car elle ne supporte plus cette situation.

Reprend ça respiration et regarde la gamine qui soudain se sent mal a l'aise et baisse la tête. Elle reprend.

- Alors maintenant jeune Demoiselle De Plantanièvre tu te reprend et tu reste ici, tu crois pas que ta mère sera encore plus malheureuse de te voir partir vivre ailleurs, elle ne sent remettrez pas vue son état. Alors réfléchit bien jeune Demoiselle De Plantanièvre car ton grand ne te le pardonnera jamais s'il y arrive quelque chose a ta mère.

La regarde en fronçant les sourcils.

- Le sujet est clos tu as compris ! Maintenant je vais ouvrir la porte !

Vexée part le comportement de Zeline elle vas ouvrir la porte brutalement et reçois le messire un peut sèchement.

- C'EST POURQUOI ?

Gluth_vongluth

Après quelques minutes à attendre devant la porte, les bras sacrément engourdis et en se débattant contre des guêpes qui avaient décidées de l'emmerder, il entendit une petite voix toute fluette et étouffée juste derrière la porte.

- Ssssss... Oie... Hutte?

Il n'avait absolument rien compris! Ne comprenant pas pourquoi les personnes derrière la porte ne le laissèrent pas entrer, il tenta de se présenté, tout simplement, trop chargé pour faire des blagues.

- Y'a quelqu'un? C'est Gluth!!

Et espéra qu'on lui ouvre enfin, rien que pour se débarrassé des trucs... et des guêpes.

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Ugo_

La voix connue de ses esgourdes la fit sautiller de joie, tapant ses mains l 'une contre l 'autre elle se rua sur la porte pour lui ouvrir. Il était là grand comme un bonhomme de neige, les bras chargés pleins de choses à découvrir.

- Gluthhhhh t'es là, j'suis vraiment contente de t''voir, en plus t 'es toujours aussi beau et aussi fort. Viens entre... reste pas derrière la porte. Attention y ' a une grosse mouche !

La mioche d'un geste la main lui montra l 'intérieur de la maison, pour se faire valoir de grande, elle referma la porte derrière lui, puis le pria de se diriger vers le salon afin qu 'il se débarrasse de ses paquets. Une fois les paquets déposés sur la table, elle fit la buse et alla se jeter contre ses jambes. Les bras levés vers son visage, rayonnante de bonheur elle s 'exclama :

- J'veux plein d'poutous, comme t'sais bien les faire !!!!!!! J'suis heureuse que t'sois là !!!!!!

Trépignant de joie sur place, elle n 'était pas prête de le lâcher. S'appliquant à jouer son rôle de maitresse de maison, elle appela Mariette, pour qu 'elle serve à boire à son ami.

- T veux boir quoi Gluth ?
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Gluth_vongluth

Après avoir suivi la petite Zeline jusqu'au salon, bien qu'il eut connu la maison sur le bout des doigts, il put enfin se débarrasser des cadeaux.
Il voulut s'asseoir pour souffler quelques minutes, mais en vain... la jeune fille se colla immédiatement à ses jambes.... il ne pouvait pas lui en vouloir, mais ce n'était souvent pas bon signe pour la gente féminine de s'attacher à lui aussi vite.
Elle appela une femme dont il n'avait jamais entendu le nom jusque là, mais n'en prêta pas vraiment attention sur le moment.
Ni une, ni deux, il la pris sous les bras pour la soulever et ainsi la couvrir de bisous.

- Moi aussi je suis content!!! Zhouuuu les bisous!!

Il la reposa doucement à terre et la chatouilla pour l'achever au sol. Puis son regard se tourna vers une femme, très ravissante, polie, discrète, et certainement très serviable... elle attendait dans la pièce, sans dire mot, les ayant surement regardé s'amuser.
Le grand brun en fut un peu décontenancé et repris un peu de sérieux pour faire bonne figure.

-Heu.... je.... je voudrait bien... heu... de l'eau... s'il vous plais... merci.

Il tourna son regard vers la gamine pour tenté de faire disparaitre sa gêne et ses joues rouges. Discrètement, il rechercha une complicité avec Zeline en lui chuchotant à l'oreille, ayant retrouvé un peu de lui-même :

-Qui est-ce? Elle habite avec toi et Mari?

Tiens d'ailleurs il se demanda bien où était cette dernière, il ne pouvait pas passer à Sarlat sans la voir au moins une fois... le contraire aurait été impossible.
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Ugo_

[ Quelques jours plus tard, quand l 'amertume la gagnait ]

De retour à la maison pour préparer son maigre bagage, un sursaut anima son corps.

- Maisssssssssssss !!!! C 'est qui Mariette y 'a un drôle bruit derrière la porte !

Intriguée elle descendit dans la cuisine, pour se cacher derrière les jupons de la servante.

- T 'crois que c 'est le potom, t'sais le méchant qui vient chercher les enfants pour les manger.

Tremblotante elle attendit que Mariette ouvre la porte..... Et si c 'était Gluth ? Il devait passer à la maison pour venir me faire plein de poutous, c'est pas toujours mon anniversaire, pis Gluth j'l'aime bien quand j'serai grande j'l'épouserai, je le jure ! La main levée au dessus de sa tête, puis un crachat au sol, scellèrent sa promesse. Mariette la regarda en lui faisant des gros yeux, puis lui fourgua une taloche sur ses fesses.

- Maisssssssssss, t'es méchante j'vais dormir chez Patt moi maintenant et mère m 'aime plus... j'le sais elle m'a même pas fait un poutou hier soir, quand j 'lai vu arriver en taverne, elle en avait que pour " la raie mineure ", T 'sais bien l 'autre...l'impoli....Ben moi maintenant, j'vais plus m'laisser faire t'verras....

Ses pas la dirigèrent instinctivement devant la porte, puis s 'écria :

- C 'est toi Gluth ??
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Ugo_

Zéline entra en faisant la buse comme à l 'accoutumée, elle se mit à crier dès le seuil de la porte fanchi.

- J'suis làààààà,Mariette !!!!! T'sais j 'ai eu un beau cadeau, non des merveilleux cadeaux, moi j 'suis heureuuuuuuseeeeee !!!!! MARIETTE, t'es là ?

L'enfant continua à faire buse les bras écartés, quand subitement elle se trouva face à une inconnue plantée au milieu de la cuisine.

- T 'es qui toi ?

La mioche recula de trois pas pour mieux admirer la jolie jeune femme qui se trouvait devant elle, d 'un regard furtif, elle vit que la jeune femme avait besoin de soins particuliers.

- Si 'veux j'te montre où est le broc et la basssine, comme ça j 'demande à Mariette de t'faire chauffer l'eau et pis j'te prête une robe de mère.

Elle commença à lui raconter sa vie :

- Ts'ais c'est mon anniversaire j 'ai eu plein d'cadeaux, puis mère m 'a fait une surprise, elle a acheté trois chiots, à vitali, un bel homme lui et gentil. Un s 'appelle toutvit c 'est mon chiot à moi, l'autre belle et encore un atchoum. Trois pour nous ! Pis j 'ai bello le Poney, téoua la biquette, mes poupées et leurs habits, un collier, un bracelet, pis les victuailles et toussa. J'ai bien aimé ma fête, tout l'monde était là !

L'enfant maigrelette montra ses dix doigts, pour certifier ses dires .

- T 'as vu j 'ai eu comme ça, même plus qu' ça !
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Yulya

Yulya alla a la demeure de sa marraine, puis sonna a la porte puis dit:

Bonjour je m'appelle Yulya, je suis la filleule de mariceleste

--_mariette

Elle était dans la cuisine a préparer le repas comme a son habitude quand elle entendit frapper et parler a la porte.

Bonjour je m'appelle Yulya, je suis la filleule de mariceleste

Elle soupire en allant ouvrir.

Elle vit une jeune fille toute maigrichonne et vêtue d'un haillon, *et bien heureusement qu'il ne fais pas froid vêtue comme ça* se pensa t-elle avec un grand sourire.

- Bonjour jeune demoiselle que puis je pour vous ? Ohhh Mari est votre marraine ... humm ... et bien entrait donc elle ne devrait pas tarder a arriver. Je suis Mariette la nounou de ça fille et je m'occupe de la maison aussi, Je suppose quelle vous a proposer de rester ici quelques temps ? Et bien pour moi pas de soucis y a toujours une chambre de prête toute façon je vais vous y conduire et le temps que Mari arrive mettez vous l'aise.

Mariette en profita pour lui faire visiter la maison le temps que Zeline joue avec son poney et que ça mère arrive.

Ugo_

En courant elle arriva, l 'enfant pleine de vie venait de découvrir qu 'une amie de sa mère était venue leur rendre visite aux glycines.

- B'jour j 'suis Zéline l'fille d ' Marie.

Tout en détaillant les personnes présentes, elle se disait que les glycines étaient bien plus animées que pendant le voyage de sa mère. Enfin la vie rayonnait dans la demeure familiale;

- Mariette j 'veux bien des tartines avec l'confiture s 'il te plait,car l'confiture l 'est bonne ici .

Elle se lécha le coin de ses lèvres en salivant,Oh oui l'confiture l 'est bonne, mère l'fait bien comme Mariette.

Amicalement elle dit à la visiteuse :

- T 'es belle comme une carriole toute neuve, mais l'sont où t' bourrins ?

Zeline pensa avoir dit une bêtise supplémentaire, sa mère devrait la reprendre si c 'était le cas. Assise en bout de table elle attendit que Mariette lui serve son goûter.

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Mariceleste

[Quelques jours plus tard...]

Mari avait préparer avec l'aide de Mariette et Zéline plein de bonne chose, Froissard préparait la charrette et oui on allait féter l'anniversaire de Zéline, Lucie, Cantor et Floris ton le faisait au bord du lac pendant le grand pic nic.
Tous le monde couraient partout pour que tout soit près quand la Vindicative passerai les chercher.

Froissard amena la charrette derrière la cuisine pour que la rouquine et Mariette la cherche de tout se quelles avaient préparer, elle monta dedans et attendit l'arrivé de Patt qui ne se fit pas attendre elle laissa passer Patt devant et elle la suivit direction le lac......

Mariceleste

Après son retour de voyage Mari était restée toute la journée aux Glycines pour ranger nettoyer tout se quelle avait amenée avec elle, puis il fallait bâtir une fauconnerie pour y installer le bébé faucon quelle avait trouver sur le chemin du retour. Elle défait ces malles pour ranger le peux de vêtement qui étaient encore propre, la Rouquine met les sales dans une panière pour les laver au lavoir, bien sur quand elle aurait le temps pour ça.

Mariette était en cuisine et préparait des confitures dont l'odeur alléchante embaumée toute la maison. Mari descendit de l'étage avec sa panière de linges sale quelle laissa dans le hall et alla aider Mariette en cuisine.

- Humm !! qu'est ce que ça sent bon Mariette... puis trempe le doigt pour gouter Boudiou c'est chaud !!

Mariette lui tape sur la main avec une cuillère en bois et rit.

- Hééé on touche pas, gourmande ! Ta vue tu t'es brulée... Puis rit encore plus. La gourmandise est un vilain défaut ! Halala... aller laisse moi finir mes confitures.

Mari riait avec Mariette quand elle entendit qu'on l’appelait.

Mari, C’est moi Luae. Je suis venu t’embêter pour te permettre d’admirer ma beauté.

Mari lui répond en allant la rejoindre a la porte. Mais Lua je l'admire tout les jours ta beauté quand tu passe en taverne.... Puis se trouve face a elle avec un grand sourire.

- Alors fait voir se portrait, waouhh... tu es magnifique il est très réussie bravo. Que j'suis idiote je te laisse sur le pas de la porte, aller entre on vas aller en cuisine Mariette fait des confitures et comme tu es là on vas les gouter Mariette ne m'engueulera pas comme ça.

Mariette les regarde arriver et grimace car elle savait que Mari allait profiter de la présence de son amie pour gouter les confiotes.

- Mariette voici mon amie Lua elle est enfin venue aux Glycines, on va en profiter pour gouter la confiture... Elle rit en se léchant les lèvres.
- Bonjour Lua, ravie de connaitre une autre amie de la Rouquine, bien venue aux Glycines... Petit sourire. Vous allez me gouter ça alors.

Mariette attrape une miche de pain dont elle coupe des tranches, les pose dans une assiette et mes de la confiture dans un bol, pose le tout sur un plateau et le pose sur la table.

- Attend je vais appeler Zéline et Froissard pour qu'ils la goutent aussi, puis plus on est de fou... a goûter, plus on rigolera.

Voilà comment se termine une journée bien remplie...

Luae

Luae était enjouée aujourd’hui.
Elle avait réussi après maintes recherches et surtout grâce à son amie Maricéleste trouver un artisan peintre très doué.
Sur ordre de sa prévôte, elle devait se faire faire un portrait pour les besoins de son dossier de caserne.

Cela ne l'avait pas enchanté au départ, mais au vu du résultat obtenu.
Elle avait très vite changé d’idée.

Elle voulait montrer le chef d’œuvre à Maricéleste avant toute autre personne. Après tous, elle l’avait plus qu’aidée et motivée aussi. Elle se dirigea vers sa demeure à vive allure en sifflotant.
Elle toqua à la porte doucement. C’était la première fois qu’elle venait lui rendre visite, malgré ses invitations à venir diner avec sa fille. Elle espérait lui faire plaisir.

Mari, C’est moi Luae. Je suis venu t’embêter pour te permettre d’admirer ma beauté.

Luae rigola en s’entendant parler.
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Mariceleste

Et voilà un nouveau retour aux source après plus de trois semaines d'absence, cela faisait du bien de revoir son "chez soi" et ça fille surtout qui lui a beaucoup manquée. Après avoir laissée Pat et ça tribu la Rouquine arrive devant sa demeure qui était très calme, normale il était très tôt et tout le monde dormaient.
Elle descend de cheval et fini a pieds pour ne point réveiller personne, elle voulait faire la surprise de son retour, elle vas directement a l'écurie laissant la chariote attelée a son étalon et rejoignit la maison sans faire de bruit.

Mari entre, pose ces affaire dans le hall et va directement a la cuisine et se prépare un bon café, elle en avait besoin car la route fut longue même très longue. La Rouquine fini de le boire et décide de préparer le petit déjeuner pour toute la maison, elle faisait du bruit se qui réveilla Mariette.
Elle ne savait trop quoi faire, descendre pour voir qui était là ou rester dans son lit a attendre que cette intrus parte tout seul ? Mais ça l'intriguée car elle entendait des bruits d'ustensile de cuisine, elle saute du lit enfile une robe et descend doucement l'escalier et passe ça tête par la porte entre baillée de la cuisine, un grand sourire se dessine sur son visage car elle avait reconnue la maîtresse de maison,
Mariette entre et crie pour faire peur a Mari : BOUUUUHHH !!! La Rouquine sursaute et échappe un bol qui se brise sur le sol.

- Marietteeeee.... ça va pas de me faire peur comme ça !!!
- Bin si j'vais bien moi !

Mari sourit et l'embrasse très fort .

- Je suis contente d'être revenue vous commenciez a me manquer, surtout ma petite Zéline, en plus elle as du bien grandir.
- Oui elle a beaucoup grandi pendant ton absence et tu lui a beaucoup manquée aussi. Qu'est ce quelle va être heureuse de te voir !! Alors raconte moi ton voyage ? c'était bien ?
- Je vais raconter mon voyage, mais d'abord le petit déjeuné si tu veux bien, car j'ai faim !!

Mari aller raconter son voyage pendant le petit déjeuné qui se passait dans la joie et la bonne humeur !!

Ugo_

La porte d 'entrée s 'ouvre brusquement et la petite tête de zéline reste dans l 'entrebaillement.

- j'suis là lalalalala !!!! Tin tin j'rentre avec ma malle, j'ai fait l' route avec un groupe d' gros bras, plein d 'force !

Tire, tire sur sa malle poussive pour la mettre au milieu du salon.

- Mariette t 'es là ? j'aime pas quand t'me réponds pas.

Peureuse elle se tient contre la porte, prête à fuir si le loup sort de derrière le buffet. Machinalement elle se dévêtit, en replaçant ses cheveux vers l'arrière de ses épaules. Enfin chez nous, j'suis si heureuse d 'être là, mère m'a manqué d'trop.

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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Ugo_

Déçue qu'elle fut quand Mariette lui annonça que sa mère était partie en voyage, ma foi la vie est comme ça, se dit elle. La fillette s 'ennuyait, elle ne savait que faire de ses dix doigts.

Puis le souvenir de l 'avant veille, lui revint en tête, elle s 'exclama :

- M 'a tapé sur l' tête le Gracchus, tout fort, j' suis pas une bûche , moi ! J'lui donnerai tout l'temps un coup d'pied, à c'lui la.

Ironique elle prit le chemin de la taverne de sa mère, puis s 'installa tranquillement à attendre le monde, avec sa poupée Marizel. Un cadeau de sa Mère quand elle revint lors d'un ses voyage. J 'espère qu 'ils viendront m'voir tous, j'les aime moi

Aux aguets elle surveilla la porte de la taverne durant la matinée.

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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Ugo_

Le temps était long, sa mère en voyage depuis trop longtemps, Zéline se demandait si un jour elle reviendrait revoir sa fille.

Chanter lui passerait le temps et luimettrait du baume au coeur, puis casser les oreilles de Mariette serait l 'objectif de la journée, pour que la servante s 'occupe, d 'elle un peu plus que la normale.

Elle se mit à chantonner tout en regardant, Mariette vaquer à ses occupations domestiques, puis soudainement elle chanta à tue tête, en articulant ses mots un à un :

Le bon roi Dagobert
Avait un grand sabre de fer
Le grand saint Éloi lui dit : Ô mon roi
Votre Majesté
Pourrait se blesser
C’est vrai, lui dit le roi
Qu’on me donne un sabre de bois.

Le bon roi Dagobert se battait à tort, à travers
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi
Votre Majesté se fera tuer
C’est vrai, lui dit le roi
Mets-toi bien vite devant moi

Quand Dagobert mourut
Le diable aussitôt accourut
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi
Satan va passer
Faut vous confesser
Hélas, lui dit le roi
Ne pourrais-tu pas mourir pour moi?

Le bon roi Dagobert
Avait mis sa culotte à l’envers
Le grand saint Éloi
Lui dit : ô mon roi
Votre Majesté
Est mal culotté
C’est vrai, lui dit le roi
Je vais la remettre à l’endroit

Le bon roi Dagobert
Fit mettre son plus bel habit vert
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi
Votre habit paré
Au coude est percé
C’est vrai, lui dit le roi
Le tien est bon, prête-le-moi

Le bon roi Dagobert
Chassait dans la plaine d’Anvers
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi
Votre Majesté
Est bien essoufflé
C’est vrai, lui dit le roi
Un lapin courait après moi
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

--_mariette

Mariette écoutait Zéline tout en préparent le repas, elle aimait cuisiner et le faisait bien la gamine la regardait faire toute admiratif et lui posait beaucoup de question la Mariette souriait en regardant Zéline puis s'arrêta net, posa tout se quelle avait dans les mains quand la gamine parla d'anniversaire.

- T 'sais t 'fais bien à manger, à la fin d'mois on fête mon anniversaire, j 'vais avoir Sept ans, j'suis grande maintenant !

Mariette tourna le dos a la gamine pour cacher ça peur car elle savait quelle allait se trouver mal, cette fête d'anniversaire n'étais pas une bonne idée surtout si c'est elle qui la prépare... les mauvais souvenir lui refond surface et c'était pas bon ça.
Comment allait elle s'en occuper alors quelle a pas sut le faire pour une amie quand elle était chez les nonnes et qu'un drame est arrivé par sa faute, comment éviter que cela se reproduise... comment faire ?

Zéline était trop heureuse que ça mère organise une fête d'anniversaire, la nounou ne pouvait la déçevoir. Elle repris c'est esprit et son calme, se tourna vers Zéline

- Je suppose que ta maman a prévue une fête pour tes sept ans ? Et bien on vas faire une fête pour la fin du mois, tu me donnera la liste de t'es amis que tu invitera et avec ta maman on s'en occupent. Des quelle sera rentrée faut que je lui cause !
Aller vas faire un brin de toilette le temps que je finisse le repas

La soirée se poursuis mais Mariette était très inquiète pour cette fête d'anniversaire.....

Mariceleste

La Rouquine devait s'absenter pour la journée, elle était invitée a un pique-nique et pour l'occasion elle avait préparée des tartes, mais voilà se pique-nique se faisait sur une ile et qui dit ile dit avoir une barque sinon y allait a la nage ça fait un peut loin heinn, enfin bref...
Elle prit un vélin et une plume et gribouille quelques mots pour Mariette.

Citation:

Mariette,
Je dois m'absenter pour la journée je te confit ma fille et pour la fête on en parlera plus tard car je sais que Zéline t'en a déjà causé deux mots.
Je file vite a plus tard.

Mari.

Elle laissa le mot bien en évidence sur la table de la cuisine, prit ces affaires et en se dirigeant vers la charrette demande a Froissard de la mener avec celle ci au lac pour finir le trajet en barque jusqu'a l'ile.

- Vite Froissard j'suis très en retard, ils ont dut commencer, aller viteeee !
- Ouaii j'arrive ! puis murmura entre ces dents: p'tain c'est donzelle sont toujours pressé

La charrette partit a toute vitesse vers le lac.....

Mariceleste

Il était très tôt se matin, elle se lève comme a son habitude.. rapidement quand soudain la tête se mit a tourner, elle reste un moment assise sur le bord du lit le temps de reprendre ces esprits.
Quelques minutes plus tard elle descendit a la cuisine Mariette préparait le petit déjeuné comme tout les matin depuis quelle était dans cette maison, mais on voyait qu'il n'y avait plus la joie d'avant dans la maison et pour cause Zéline était restée a Bergerac lors d'un dernier voyage fait avec ça mère.

- Bonjour Mariette, tu me donne un bol de café s'il te plait j'ai du mal a me réveiller ce matin, je sais pas se que j'ai mais je me sent pas trop bien.

Mariette s'approche de la table avec un grand bol de café et dévisage la Rouquine.

- Tiens, bois ça se te ferra du bien, c'est vrais que tu as une petite mine se matin. Tu travail trop, rentre tard et tu ne dors pas assez. Tu vas tomber malade si ça continue.
- Je sais que je travail trop mais y a tellement de dossiers en retard qu'il faut bien les clôturer car ça na que trop trainé sur mon bureau. En plus j'ai un procès qui n'est pas des plus facile là.

Elle regarde Mariette et sourit.

- Il manque quelqu'un dans cette maison, elle était ma joie de vivre même si je n'était pas souvent a la maison pour m'en occupée, elle me manque terriblement.

Elle laissa couler quelques larmes sur ces joue en regardant a nouveau Mariette.

- Je sais quelle te manque a moi aussi d'ailleurs et si tu regarde Froissard ont voit quelle lui manque cette gamine.Tu es une excellente mère dit pas le contraire, sinon je vais me fâcher. Ta fille reviendra très vite car elle t'aime trop tu es ça mère et ça elle ne l'oubliera jamais. Quand vos regard se sont croisé vous avez comprit toute les deux que vous étiez faite l'une pour l'autre, des le premier regard tu la aimée comme ta fille et elle ta aimée comme ça mère et ça elle ne l'oubliera jamais.... tu es sa MÈRE.

Elle parlait un bon moment et le sourire revint aux lèvres de la Rouquine ainsi que celle de Mariette.

- Aller fini ton bol sinon ça va être froid, on vas prendre le petit déjeuné, j'appelle Froissard.
- Ta raison prenons le petit déjeuné tous ensemble, comme avant, appelle Froissard qu'il se dépêche car j'ai très faim se matin.

Il avait du sentir l'odeur des tartines griller et du café frais car il franchie la porte de la cuisine au moment ou Mariette ouvrit la fenêtre pour l'appeler.

- A bin t'es déjà la toi, pioufff... t'es rapide quand tu veux, aller assied toi et mange.
- Bonjour m'dame Mari, j'suis déslé d'être entré com'ça j'vais faim, v'm'en voulez pas heinnn ! Quand j'faim j'peut pas m'retnir et j'dévore tout.
- Servez vous y en a assez pour tout le monde.

Le déjeuné se passa dans la joie et la bonne humeur, c'était une nouvelle journée qui commençait......

Ugo_

Elle monta les en se retenant de rire, l 'effet de l'alcool était présent, elle avait chaud, elle se retourna vers Mariette, puis éclata de rire, elle continua à chanter à tue tête :

J'ai la quequette qui colle,
J'ai les bonbons qui font des bons,
J'ai la quequette qui colle,
Dansons sur le pont d'Avignon...
Viens avec moi dans la clairière,
Tu verras de quoi elle à l'air,
Et si tu montes jusqu'au grenier,
Tu pourras la toucher !

Joyeuse comptine et farandole,
J'ai la quequette qui colle !

J'ai les arpions qui fouettent,
Et des morpions, plein les roupettes,
Des pellicules sur l'crâne,
Comme tous les gars de la campagne...

Si tu me suis au presbytère,
J'te déballerais toutes mes affaires,
Et si tu veux qu'j'te montre mon C..
Allons nager au ru !

Faisons la ronde jolie Juliette,
Danse avec moi la gigolette,
J'ai les arpions qui fouettent !

J'ai le claque-M.... qui r'foule,
Et du pelage dans les esgourdes,
Des bubbons sur les boules,
L'arrière-cour qui fleure la palourde...

Allons butiner la fleurette,
Tu m'épouilleras de mes bêbêtes,
Et si c'est propre, et si c'est net,
Je te f'rais la brouette !

Chante avec moi la pêche aux moules,
J'ai le claque-M.... qui r'foule !

J'ai la quequette qui colle,
J'ai les bonbons qui font des bons,
J'ai la quequette qui colle,
Dansons sur le pont d'Avignon...

- Hip's j'suis p'tite,mais j'sais chanter moi ....NA ! Hip's !

Elle courut pour regagner sa chambre en titubant, les murs elle les frôlait, sa vue était floue, elle se mit à crier :

- Mais y 'avait quoi d'lait ?
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Ugo_

- B'soir Mariette, mère va arriver, elle m 'a dit t' dire qu 'elle a beaucoup faim. J' sais pas si cette fois, Patt vient manger chez nous avec les triplés.

Sagement elle se mit assise, puis regarda Mariette préparer le dîner. L 'enfant était curieuse de tout.

- T 'sais t 'fais bien à manger, à la fin d'mois on fête mon anniversaire, j 'vais avoir Sept ans, j'suis grande maintenant !

Toute fière elle montra sept doigts, pour confimer son âge.

- T 'as vu, sept comme ça !!!
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Mariceleste

[Quelques jour plus tard....]

Elle était rentrée tôt se soir là, c'était bien la première fois que cela lui arrivée mais la c'était exceptionnel et oui... la tribut des "Glycines" partaient quelques jours en voyage. Fallait tout préparer pour charger la charrette, Froissard finissait de s'occupé du potager, Mariette et la rouquine charger la charrette avec l'aide de Zéline.
La tribut fin prête attendit l'arrivé de la tribut des "Mûres" qui venait avec eux et oui ils partaient tous ensemble se promener pour quelques jours.

Les Rouquines ouvraient la marche suivit des coche mener respectivement par Mariette et Mélie et les hommes Souffre et Froissard fermaient la marche pour surveiller nos arrières.
Il manqué une personne cher a son coeur mais Mari avait prit le temps de lui envoyer un pigeon pour le prévenir et qu'il la rejoigne la bas.
Les deux tributs sarladaise avancèrent tranquillement dans la nuit, direction Bergerac........

Ugo_

chante...chante....

- J 'ai les arpions "hip's" qui fouettent......

Zéline rentre d 'une soirée bien arrosée, elle ne sait plus ce qu 'elle dit, ni chante....une soirée pas comme les autres !

- Mariette, m'mère va rentrer complétement ivre "hip's" comme moi "hip's" ! j'sais ce qu'il y avait d'lait "hip's", mais l 'était bon..."hip's" J' t' jure que j 'en ai pas bu d 'la bière "hip's"

Elle se sentait euphorique, pleine de vie et de bonne humeur, la vie était belle, elle voyait tout le monde gentil et beau ! Tiens elle pensait à Lec ....Ben même lui l'était gentil ! Puis il faudra qu'elle aille remercier Guy pour toutes les chansons qu 'il lui avait appris....que des jolies chansons, tout le monde le sait maintenant, elle continuait à chanter à tue tête devant Mariette.
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

--_mariette

Elle était dans la cuisine a ronchonner, car ça patronne et ça fille n'étaient pas encore rentrer pour le repas, il était tard. Elle appela Froissard pour qu'il aille voir ou elles étaient car un accident et vite arrivée, puis avec ces deux là elle se méfié la Mariette.

- Froissard vas voir ou sont madame et Zéline, elles ne sont pas encore là et j'suis inquiète, du moins pour la petite car elle rentre toujours avant ça mère, j'voudrai pas qu'il lui soit arrivée quèque chose sur la route.
- Ouai j'vais voir s'quelle font et j'l'ai ramène de suite et par la peau des fesses s'il faut !

Il était pas du genre a faire dans la dentelle celui là, ça allait barder pour les filles, mais la Mariette était d'accord avec lui.
Avant que Froissard ne passe le portillon du jardin il entendit quelqu'un chanter a tu tête de drôle de parole, il avait du mal a comprendre. Il avança vers la voix et reconnue la petite Zéline il devient rouge de colère quand il entendit mieux les parole de cette chanson, enfin si on peut appeler ça une chanson. Il la regarda avec de gros yeux noir, mais elle, éclata de rire et tanguait d'un coté et de l'autre.

- Zéline.. mais qu'a tu fais pour être dans cette état ? C'est quoi cette chanson que tu braille et qui n'est pas jolie, jolie a attendre ?

Zéline le regarda en essayant de garder son sérieux, mais tout d'un coup éclata de rire. Froissard la prit dans ces bras pour l'emmener a l’intérieur, Zéline chantait toujours et là il sentit son haleine, il a posa au sol et ronchonna.

- Mais t'es ivre ma pauvre petiote, mais c'est spas possible ça t'es devenue folle de boire a ton age, tu vas voir Mariette cette belle engueuler quelle va te foutre.

Zéline courrut a la cuisine.

- Mariette, m'mère va rentrer complétement ivre "hip's" comme moi "hip's" ! j'sais ce qu'il y avait d'lait "hip's", mais l 'était bon..."hip's" J' t' jure que j 'en ai pas bu d 'la bière "hip's"
- Quoi.... t'es ivre et ta mère aussi, tu t'fou de moi Zéline ! Tu monte dans ta chambre.. et de suite, quand a t amère elle va m'entendre en rentrant.

La Mariette était pas contente, mais pas du tout là, elle ronchonna en attendant la Rouquine et ça aller barder.

Ugo_

Zéline entre en courant, puis lance d 'un ton sonore à Mariette :

- Mariette, on mange en famille, c 'est m'mère qui l 'a dit !Moi j'vais m'reposer, l'curé fait pas l'messe, tous l'dimanche c 'est comme ça !

Elle se dirigea vers sa chambre puis décida que cette matinée serait faite pour se reposer. Tout en enlevant ses vêtements, elle resta dans ses pensées du jour.

L'm 'énerve l'Guy à toujours m'baver d 'ssus ! On dirait qu'il prend un malin plaisir à l' faire
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--_mariette

Mariette était comme a son habitude dans la cuisine c' était ça pièce préférée car elle adorait cuisiné surtout pour une famille qui apprécie les plats quelle prépare.
La jeune donzelle aimait inventé des recettes et avec les légumes frais du potager c'était un régale de les cuisiner.

C'était le jour du seigneur et elle savait que M'dame Mari et Zéline serait en ville pour la matinée, elle voulait leur faire un bon repas et demanda a Froissard de cueillir des légumes pour le repas. Elle ouvra la fenêtre et appela Froissard pour lui demander qu'il cueilles quelques légume pour le repas.

- Froissard cueille moi tout les légumes q'ta dans l'potager steuplait et tu m'posra le panier sur la f'nêtre, merciiiiiiiii !
- Ouaii j'te ceuille ça dans quelques minute, là j'suis occupé a réparer un outil.
- D'accord prend ton temps heinnn... j'attendrai.

Puit elle referma la fenêtre, quelque minute plus tard Froissard arriva dans la cuisine avec un gros panier remplie de légumes. Elle commença a préparer le repas avec ces premiers légumes que Froissard avait fait pousser dans le potager. Elle était heureuse ici et chantonnait en faisant la cuisine quand soudain une petite tête rousse passa la porte de la cuisine et cria.

- Mariette, on mange en famille, c 'est m'mère qui l 'a dit !Moi j'vais m'reposer, l'curé fait pas l'messe, tous l'dimanche c 'est comme ça !
- Ma tit Zéline crie pas comme ça, j'suis pas sourde. A c'est bien de manger en famille surtout le jour du seigneur je commence a préparer le repas, bon bin repose toi bien alors.

Mariette avait tout se qu'il fallait pour préparer le repas et s'activa a ces fourneaux.

--_lucie

[Quelques jours plus tôt...]

Mari se lève, la blondinette toujours accrochée à ses jupes et s'approche de Lucie souriante. Mais Lucie ne sourit pas, elle sent bien qu'il y a baleine sous gravillon. Elle avait jamais trop compris cette expression, c'est vrai qu'est-ce qu'elle fiche sous du gravillon la baleine, 'fin de toute manière elle sait pas ce que c'est une baleine, 'fin pas vraiment, sa maman lui a bien expliqué, mais n'en n'ayant jamais vu elle-même, l'explication avait fini de semer le trouble dans le jeune cerveau de sa fille. -Mais revenons à nos moutons, 'fin nos glycines...- Donc Mini-Chieuse regarde sa tata "traitresse" s'approcher d'elle pour une explication d'adulte qui allait, à coup sûr, lui embrouiller l'esprit et pas lui plaire du tout...

- AAAhh ma tite Lucie j'suis contente de te voir, et je vois que tu es toujours aussi en forme heinnn !
Je vais te la présenter et t'expliquer pourquoi elle est ici avec moi.
c'est ma fille, elle a six ans et je l'ai adoptée car elle na plus de parents donc je suis ça mère adoptive.

Le monde de Lucie des Mures est en train de s'écrouler, SA Tata A ELLE venait de lui dire, sans la moindre gène, sans même paraître se sentir honteuse, qu'elle l'avait remplacée ELLE !!! Elle reste sans voix, entendant la suite, son petit corps se glaçant au fur et à mesure.

- J'espère que tu sera gentille avec elle, n'est ce pas Lucie ? Zéline ma chérie, je te présente Lucie la fille de ma meilleur amie Patt qui habite la maison d’à coté. Lucie voici Mariette la nounou de zéline et lui c'est Froissard, voilà tu connais tout le monde.

Ça tourne vite dans sa tête, d'abord cet Hadrien qui lui avait piqué sa Tata Bryn, pis maintenant cette Zéline qui lui piquait sa Tata Mari. Quelqu'un essaie de m'éloigner de mes tatas, y'a un ennemi qui nous veut du mal à mes frères et moi, faut qu'on se réunisse et qu'on prépare une contre-attaque, y'a pas le choix ! En même temps, la gamine était plus jeune qu'elle, avec un peu de chance elle la laisserait commander, fallait pas oublier cet avantage. -Et oui, notre Lucie n'a peut-être que huit années, mais depuis qu'elle s'était "battu" sur les remparts de Chinon, la gamine se prenait pour un futur grand stratège et assurément un grand chef de guerre- Le partage n'avait jamais été son fort, mais elle ne pouvait pas continuer à rester là, bouche bée, pendant que sa tata la fixait en quête d'une approbation quelconque.

- Ta fille ???? Mais... Et moi ????

Bon évidemment, c'était surement pas vraiment ce que Mari devait espérer d'elle, mais la gamine était sous le choc d'un univers bien huilé qui s'écroulait, seconde après seconde, et la responsable était cette Zéline !

- Enchantée je suis Zéline, regarde j 'suis toute belle m'mère m'offert d'jolis cadeaux, tous roses bonbon !!!
T 'as vu Mariette comme j'suis belle ! Viens Lucie, s'tveux jouer, moi j'veux bien jouer avec toi.

Lucie devient cramoisie, La Zéline elle a le droit d'avoir une tenue neuve, rose en plus ! Han ! Et Maman qui dit qu'elle a pas de sous pour ça ! Pourquoi Ari tu me fais ça hein ! J'vais à la messe tous les dimanches pourtant ! Mais la petite Zéline, même si elle est plus jeune, n'en n'est pas moins une gamine attachante, sans une once de méchanceté et le charme commence à opérer, elle tend la main vers Mini-Chieuse.

- T 'seras plus la préférée d'Mari...hein....Mais c 'est pas grave, elle t'aime quand même.
- Moui...

Lucie commence à sourire, un sourire douloureux accompagné d'un soupir "patochien" comme sa mère sait si bien les faire quand elle est en train de jouer les tragédiennes grecques face à une situation qu'elle ne maitrise pas. Elle fait un pas en avant, se met sur la pointes des pieds pour faire un gros bisou à Tata Mari, se tourne vers Zéline et prend sa main.

- D'accord, mais j'suis la chef de bande ! Pis faudra que je te présente à mes frères, il parait qu'ils sont beaux, moi je les trouve surtout rabat-joie mais bon. Mais là faut que je rentre, Vindict a dû aller cafter à Mélie et Maman que j'étais là et ça va encore être ma fête, 'fin j'veux dire que j'vais être punie. Mais c'est pas grave hein ! Maman finit toujours par me pardonner, ça prend plus ou moins de temps selon la taille de la bêtise.

Et oui... C'était Lucie... Chieuse mais tout de même avec un bon fond et bavarde, mais bavarde... Elle leur plaque un nouveau bisou sur les joues et fait demi-tour pour sortir en trombe, oubliant bien évidemment de fermer la porte derrière elle...

Ugo_

- Enchantée je suis Zéline, regarde j 'suis toute belle m'mère m'offert d'jolis cadeaux, tous roses bonbon !!!

Elle fit un tour sur elle même pour montre ses nouveaux atours à tout le monde:

- T 'as vu Mariette comme j'suis belle ! Viens Lucie, s'tveux jouer, moi j'veux bien jouer avec toi.

Zéline lui tendit la main pour qu 'elle s 'accroche à la sienne, elle attendait la réaction de la fillette, qu'elle ne connaissait pas, qui pourtant se voulait pleine de vie et de malice.

- T 'seras plus la préférée d'Mari...hein....Mais c 'est pas grave, elle t'aime quand même.

zéline du haut de ses 6 ans comprenait bien les événements de la vie, les sentiments, la méchanceté, la jalousie....Cependant elle était d 'une bonne nature, absolument pas rancunière, elle aimait rire et s 'amuser sans penser à mal.
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Mariceleste

Le petit déjeuné se passé a merveille entre les rires et les discutions, quand soudain une tornade blonde fit son entrée dans la cuisine en criant.

Tataaaaaa Mariiiiiiiiii !!! C'est ta Lucie d'amouuuuuurrrrr !!!

C'était Lucie la fille de sa meilleur amie Patt, Mini-chieuse comme on l’appelle souvent et ont comprend pourquoi des fois.
Tout le monde sursauta et se retourna, elle était là, devant la tablé, bien droite avec ces petit poing serré et ça mâchoire pincée comme a son habitude quand quelques chose ne vas pas. Elle dévisager cette fillette qui se trouvait bien trop proche de ça Tata Mari, elle se demandait qui était cette intruse qui lui piquée la vedette auprès de ça Tata Mari et ça ne lui plaisait pas du tout ça.
Y allait avoir explication et elle s'adressa a Zéline.

Han ! Mais t'es qui toi ???????

La Rouquine se leva avec cette fillette qui s’accrochait a ces jupes et cachant son visage dedans pour ne pas regarder cette furie qui était entrée sans même frapper a la porte. De temps en temps Zéline la regardait... puis elle regarda ça mère en se demanda qui était cette Lucie d'amour.
Mari sourit car elle n'en avait pas parlée a Lucie, c'est vrais quelle en avait pas eut le temps entre ça taverne, c'est champs et son échoppe, elle fit les présentation.

- AAAhh ma tite Lucie j'suis contente de te voir, et je vois que tu es toujours aussi en forme heinnn !
- Tata Mari c'est qui elle ? Elle se croit chez elle en plus, ça vas pas du tout ça
- Luciiiie ! soit plus gentille s'il te plait ! Je vais te la présenter et t'expliquer pourquoi elle est ici avec moi. Un temps de pose avant de continuer cela n'allait pas être facile pour Lucie d'entendre quelle était ça fille. Elle s'appelle Zéline, c'est ma fille, elle a six ans et je l'ai adoptée car elle na plus de parents donc je suis ça mère adoptive.

Petit pose pour voir la réaction de Lucie car pour elle cela voulait dire quelle ne serai plus la préférée et la plus chouchoutée. La tornade blonde grinçant des dents en serrant très fort ces petits poings, elle regardait sa Tata Mari puis Zéline qui n'était autre qu'une intruse a ces yeux et qui aller prendre ça place auprès de ça Tata. L'intruse était entrée dans la maison pour y rester longtemps.

- J'espère que tu sera gentille avec elle, n'est ce pas Lucie ? Zéline ma chérie, je te présente Lucie la fille de ma meilleur amie Patt qui habite la maison d’à coté. Lucie voici Mariette la nounou de zéline et lui c'est Froissard, voilà tu connais tout le monde.

Zéline sourit timidement en la saluant avec la tête. Tout le monde attendait que cette tornade blonde réagisse........

Ugo_

Sa joie fut grande de revoir sa mère, elle lui sauta au cou, puis la serra tout fort, en restant suspendue pendant quelques minutes.

- J' t'aime Mariii j'suis contente d'revoir, t'ma manqué ma tit maman, j'taime très fort ! Ta vue j'suis guérie maintnent j'peut aller dehors aussi.

Citation:

Mais ça va pas d'nous faire peur comme ça heinnn !! Reprend ça respiration. Mais j'suis contente d'vous voir a nouveau aux "Glycines" ont vas prendre le ptit déjeuner tous ensemble, il est prêt, Zéline prépare la table s'il te plait et vous Mari aller chercher Froissard.

Grande fut sa surprise de revoir sa mère de si bonne heure une surprise qui la mettait de très bonne humeur. La table dressée, elle regarda Mariette,, afin que celle-ci puisse voir qu 'elle avait travaillé comme une grande fille.

Elle mangea son petit déjeuner goulûment, sans lâcher sa mère du regard. Puis les repas pris en famille lui donnait un appétit féroce.

- T 'sais Mariette m 'a bien soignée, puis l' nonnes aussi, incroyable, c'qu' elles savent faire l' biques !

D'un regard peureux elle oberva Froissard qui engendrait une frousse bleue, dans on petit coeur qui battait à mil à l 'heure rien qu'en se trouvant en sa sa présence.
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

--_lucie

Par l'odeur d'un repas alléchée, une blondinette, souvent appelée Mini-chieuse par sa mère, avait pris la poudre d'escampette pour se ruer chez une tata des plus rigolotes. D'façon sont toutes rigolotes mes tatas et un peu folles aussi, faut dire que pour être une amie de Maman forcément... Voici donc une Lucie, pas du tout perturbée par le fait qu'elle allait encore être punie, qui marche le long du chemin qui mène chez Mari, chantonnant et ignorant, menton bien levé, la buse qui la frôle en rase-motte en poussant des cris effrayants.

M'en fiche ! Tu peux aller cafter à Mélie ou à Maman, même pas peur ! J'veux voir ma tata et pis c'est tout !!!

Du haut de ses huit années, la gamine considère que la question est réglée et continue à trottiner en direction de chez "la Rouquine à Maman". La blondinette ne frappe pas à la porte une fois qu'elle se trouve devant, c'est bon pour les étrangers ça, car Lucie des Mures considère qu'elle est chez elle chez toutes ses tatas, ce qui pourrait poser problème si tout le monde ne lui passait pas tout. Sauf Mélie et Maman, c'est des vraies dictatrices elles !! Elle se met donc sur la pointe des pieds, attrape le loquet et ouvre la porte d'un coup, entrant en trombe sans prendre le temps de refermer derrière elle et hurlant comme de bien entendu...

Tataaaaaa Mariiiiiiiiii !!! C'est ta Lucie d'amouuuuuurrrrr !!!

Mais la lune de miel est de courte durée, devant elle se tient une fillette, un peu trop proche de Mari à son gout et qui semble se croire chez elle.

Han ! Mais t'es qui toi ???????

Les prunelles d'ordinaire mauve, virent à la limite du violet, les petits poings se serrent et la mâchoire prend un air pincé. Y'allait avoir explications aux Glycines et ça n'allait pas se faire sans douleur, Lucie était désormais en mode "chieuse on"...

--_mariette

Mariette était restée aux "Glycines" pour s'occuper de Zéline qui était tombée malade , la fièvre l’empêchait de voyager avec ça mère.
La petite était clouée au lit et faisait que dormir, Mariette allait la voir régulièrement et surveillait ça fièvre, il ne fallait pas que sa s’aggrave et Mari lui faisait une entière confiance.

Mariette était inquiète de voir Zéline comme ça, cela lui rappelais de mauvais souvenir, a l'époque ou elle était dans une famille pour s'occuper d'une enfant et qui était tombée grièvement malade. Elle avait dut quitter cette famille qui ne lui avait pas pardonnée ce qui c'était passé.

Elle ne voulait pas que cela recommence avec Zéline dont elle la veilla toute les heures pour être sure que tout allait bien.
Elle lui prépara des bon potages car ce n'était la seule chose quelle pouvait avaler. Si ça fièvre s'aggravait Mari lui avait demander de l'amener chez les nones qui la soignerai le temps de son absence.
Mariette avait décidée que si cela devait arriver elle resterais avec Zéline chez les nones.
Mariette prit un bol de soupe et le porta a Zéline.

- Tien ma ptite Zéline voilà un bol de soupe, il faut que tu mange si tu veux guérir très vite, elle est chaude te brule pas.
- Merci Mariette j'vais l'boire car j'veux guérir vite, j'veux que maman soit fier d'moi.

Mariette lui souriait de l'entendre parler comme cela, elle savait quelle était forte et quelle guérirai très vite.

Mariceleste

La Rouquine avait fait un aller retour sur Albi avec un ami, a peine arrivée elle se précipita aux "Glycines" rejoindre ça fille quelle avait laisser au bon soin de Mariette parce quelle était malade et ne pouvait accompagner ça mère.
Elle arriva non loin de ça demeure quelle fit accélérer ça monture qui tirait la charrette transportant des marchandises. Elle alla rejoindre l'écurie en passant par derrière la demeure stoppa son étalon et descendit de la charrette et appelle Froissard pour qu'il décharge la charrette. Elle frappa a la porte de la petite maison ou il loger.

- Froissard vous êtes là, j'ai besoin de vous ! Froissarrrdddd !!
- Ouais, ouais, ça va... j'suis là... criez pas... j'suis pas sourd heinnn !! Qué y a ?
- Faut décharger la charrette et porter les sacs de blé dans mon moulin, puis vous la détèlerai et donnerai a manger a mon étalon je repart dans pas longtemps. Merci Froissard !

Elle lui sourit et alla dans la maison rejoindre ça fille et Mariette. Elle entra et entendit des rire dans la cuisine, elle avança doucement et passa la tête pour voir se qui si passait, Mariette préparait le petit déjeuner et Zéline faisait le pitre, Mari était contente de la voir en grande forme.

- C'est moi, j'suis rentrée, alors ma fille t'es en grande forme, ça fait plaisir de te voir ainsi, aller viens dans mes bras ma chérie !!

Mariette et Zéline sursauta quand Mari fit son entrer, ça fille courut vers ça mère et lui sauta dans les bras en la serrant très fort pour ne pas quelle reparte.

- Mariii j'suis contente d'revoir, t'ma manqué ma tit maman, j'taime très fort ! Ta vue j'suis guérie maintnent j'peut aller dehors aussi.
- Oui ma chérie je vois ça , tu es très en forme. Puis se tourne vers Mariette. Bonjour Mariette, merci de t'être occupée de Zéline je savais que je pouvais compter sur toi.
- Mais ça va pas d'nous faire peur comme ça heinnn !! Reprend ça respiration. Mais j'suis contente d'vous voir a nouveau aux "Glycines" ont vas prendre le ptit déjeuner tous ensemble, il est prêt, Zéline prépare la table s'il te plait et vous Mari aller chercher Froissard.

Zéline obéit a Mariette et prépare la table, Mari ouvre la fenêtre pour appeler Froissard

- D'accord Mariette je l'appelle. Elle passe la tête par la fenêtre quelle vient d'ouvrir et l’appelle. Froissard venez prendre le petit déjeuner, ordre de Mariette !
- Ouaiiiiii j'arrive d'suite, sinon elle va m'tuer.
- Voilà il arrive de suite on peut s'installer en l'attendant.

Froissard fit son entrer dans la cuisine en passant par la porte qui donne sur la court face a la petite maison ou il loge, tout le monde s'installa et prit se petit déjeuner dans la joie et la bonne humeur tout en discutant de chose et d'autre.

Argawaen

L'attente ne fut pas si longue que cela, et même si cette dernière aurait du durer, cela en valait la peine. A l'entrée de son épouse, l'observant faire, Argawaen se leva et se glissa devant elle. Un sourire s'étirait sur ses lèvres, le regard pétillait. Lentement ses mains vinrent se poser sur ses hanches et ses lèvres vinrent rencontrer les siennes.

Tu serais venue en souillon je t'aurais accueilli de la même manière mon coeur.

Se plaçant à sa gauche il lui prit le bras et la conduisit jusqu'au fauteuil. Une fois la rousse installée comme il se devait il servir deux verre de vin d'Alsace et le posa devant elle. L'homme prit place à son tour une fois son verre servit et poussa un soupir de satisfaction. Il restait un instant silencieux, à la fois pour admirer son épouse, à la fois pour savourer un moment privilégié avec son épouse.

Les enfants sont entre de bonnes mains, si problème il y a, il sera réglé. Cette journée est à nous. Nous n'avons eu le temps à Montpellier, alors ce sera ici en remplacement.

Souriant brièvement, s'accoudant aux bras du fauteuil le vétéran retira le couvercle qui était sur le plateau laissant apparaitre la victuaille. A leur droite, dans l'antre, sur une planche métallique était en train de cuir du sanglier. Cette douce odeur venait lui chatouiller les narines et lui mettait l'eau à la bouche. Cependant il fallait être patient. Pour l'heure sur le plateau présent devant eux se trouvait de la viande séchée, du jambon en tranches, des pommes four faite au miel. Bref il y avait de quoi nourrir un régiment.

En espérant que cela te conviennes. Je ne souhaite pas débuter cette nouvelle année sur une mauvaise impression. Je suis heureux d'avoir enfin un peu de temps en tête à tête. Cela commençait à peser.

Levant son verre, trinquant avec elle, l'homme bu une gorgée de son vin Alsacien.

En tout cas tu es magnifique ma douce. Et lorsque je vois ta coiffure je me dis que des servantes ont du passer un sale quart d'heure... Scalps ?

Souriant amusé son regard bleuté ne quittait pas le sien.
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Mariceleste

[Avant le départ....]

La Rouquine avait quittée ça taverne plus tôt que d'habitude, elle devait rentrer au "Glycines" parce que ça fille était malade et elle voulait passer du temps avec elle avant de prendre la route.
Elle monta a l'étage, ouvrit doucement la porte de la chambre de Zéline pour ne pas la réveiller et entra doucement.
Elle dépose un baiser sur sont front brulant puis approcha le fauteuil qui se trouvait dans le coin et s'assied pour veiller sur ça fille avant de prendre la route.

Mari prit la petite main de Zeline dans la sienne et la regarda dormir, la Rouquine était inquiète de voir ça fille ainsi, mais elle savait quelle était entre de bonne main avec Mariette.
Elle se leva lui fit un autre baiser sur le front et redescendit dans la cuisine auprès de Mariette donner les dernière consigne concerna sa fille.

- Mariette si son état ne s'arrange pas amène là chez les nones, elle la soigneront.
- Ne vous inquiétez pas Mari je vais bien m'occuper d'elle et quand vous rentrerai elle sera en pleine forme.
- Je te fais confiance, aller je dois partir maintenant, je reviens dans quelques jours.

Mari prit son sac claque une bise sur la joue de Mariette et prit la route pour Cahors.

Ugo_

Souffrante au fond de son lit, elle regardait sa mère qui avait le visage inquiet. Zéline adorait cette mère adoptive, qui la couvait comme sa propre fille. Son amour pour cette femme était inconmensurable au premier regard, elle sut que cette femme serait un ange gardien.

- Mari..J'suismalade, ça veut p'direque t'dois remttre t'voyage à plus tard...hein ! Tu vas là bas et moi j 'reste ici avec Mariette. L'saura bien m'garder, l'sait bien elle aussi s'occuper d'moi.

Entre deux quintes de toux, elle débita des paroles qui se voulaient rassurantes. Petite cependant la tête bien vissée sur ses frêles épaules, elle avait analysé la situation qui lui semblait primordiale, pour le bien être de Mari.

- Vas t'promener, moi j'm 'en moque, j'peux rien faire, j'dors tout l'temps.

De ses petites mains elle enserra celles de sa mère, puis les embrassa tout fort, comme elle savait si bien le faire, quand elle voulait exprimer son amour, auprès des personnes qu 'elle appréciait vraiment.

Elle était belle sa mère, un visage fin entouré d' une crinière de feu qu'elle portait à merveille. Ses yeux bleus, verts, reflétaient l'intelligence d 'une femme accomplie. Ses lèvres charnues accentuaient la sensualité que dégageait son aura.

- T'sais j'crois que j 'vais descendre un tout p'tit peu et ensuite j'vais dormir comme une marmotte, j'sens bien qu'c'est pas l'forme.

Elle se leva de son lit avec l 'aide de sa mère, puis descendit les escaliers de la tavernes pour aller saluer les quelques clients et habitués.

Voilà qui était fait, elle avait salué Sverker qui partait le soir même sur les chemins du royaume. Un ours cet homme qui l 'était, mais un ours au grand coeur, il allait lui manquer.

Exténuée elle s 'allongea pour s'endormir dans un sommeil profond sans rêves.
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Mariceleste

[Partir

C'était un jour comme tous les autres la fraicheur du matin et les rayons du soleil qui réchauffait des qu'il apparaissait, une journée bien tranquille quoi !
La Rouquine devait partir pour quelques jours avec sa fille Zeline et un ami, mais voilà elle allait devoirs partir sans elle parce quelle était souffrante. Elle n'allait pas prendre l erisque de la faire suivre, elle ne voulait pas revivre ça se serait trop douloureux pour Mari.
Zéline avait une forte fièvre et mal a la gorge quand elle avalait, Mari était un peut inquiète comme toute les maman quand son enfant et malade. Zéline était clouée au lit et ça mère monta la voir si ça allait et lui faire de gros câlins

- Zéline j'ne peut pas t’amener avec moi tu as trop de fièvre c'est trop dangereux, reste aux Glycines avec Mariette elle va s'occuper de toi et te soigner. T'inquiète pas tout ira bien et quand je reviendrais du sera sur pieds a gambader dans le jardin et a embêter Froissard.
Je descent en cuisine demander a Mariette de te préparer un bouillon et je repasser dans la journée te faire un cälin.

Mari descendit de l'étage et alla rejoindre Mariette en cuisine.

- Mariette je dois partir quelques jours, je te laisse Zéline car elle est malade tu prend soin d'elle, je te fais confiance !
- Ne vous inquiétez pas Mari je vais bien m'occuper d'elle et la soigner, j'ai l'habitude des enfants et j'aime votre petite Zéline, elle est adorable.
- Merci Mariette et si ça s’aggrave amène là chez les nones elles la soigneront elles ont l'habitude et tu m'envoie un pigeon pour me prévenir de son état de santé d'accord ?
- Ne vous inquiétez pas tout se passera bien, elle va vite guérir, elle est très courageuse, c'est une battante.
- Merci pour tout Mariette !

La Rouquine remonta auprès de ça fille pour ne pas la laisser seule trop longtemps.....

Ugo_

Sans crier gare elle ouvrit les cadeaux emballés dans des tissus aux couleurs vives. Les rubans étaient une entrave à la rapidité de la découverte, impatiente Zéline tira un bon coup sur ceux-ci, afin de voir ce qu 'était caché sous l 'emballage.

Elle poussa un cri de joie en découvrant le chapeau que ça mère lui avait offert ;

- Maissssssss......j 'voulais un comme ça, comment t'l'as su?????

Elle sauta au cou de sa mère pour l'embrasser, le chapeau posé sur sa tête, le tenant d 'une main, afin qu 'il ne tombe pas. Elle continua à déballer ses cadeaux, tout était surprise , elle ne s 'attendait pas à ce que sa mère lui en achète tant.

- MAISSSSSSSSSSSS.........D' chausses , une paire d' braies, j'voulais tout moi!!!!! Comment t' fait Mari p'savoir t'ça???? Pis tout rose, comme j 'aime sauf l' chausses noires, comme j 'aime......

Elle passa ses braies, puis enfila ses chausses, de rose et de noir vêtue, elle ressemblait à un diablotin sorti de sa boite à ressort qui aurait pu s 'écrier à sa place :

- En rose et noir m' couleurs préférées !!!! T ' gentille Mari !!!

La fillette en frémissait de plaisir à voir ses cadeaux si joliment portés. Zéline regarda Mariette et Froissard en leur montrant ses beaux atours :

- Vous zavez vous...les beaux atours q' mère m'offert ? C'est pour d'vrai j 'rien payé, pas un denier....

Elle passe son index sur ses incisives, pour bien accentuer le fait, que tout était vraiment offert.
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Le puit des désirs n 'a pas de fond

Mariceleste

Mari était heureuse d'avoir Zeline a ces coté, elle se sentait revivre et de voir ça fille rigoler, courir partout dans la maison mettait encore plus de la joie dans son coeur. Elle riait de la voir faire le pitre.
Tout le monde mettaient du coeur a l'ouvrage pour faire revivre les "Glycines" ils travaillèrent jusqu’à très tard dans la nuit, mais ils y étaient arrivés tout était près pour s'y installer.

Mariette avait préparé un bon repas, Froissard c'était occupé de l'extérieur puis de le petite maison au font du jardin et Mari aidée de Zeline avait nettoyés les meubles, rangé le cellier pour stocker confitures et marmelades et bien d'autres victuailles et nettoyer toute la vaisselles qui était rester intact mais couverte de poussières, ils allaient pouvoir manger le repas qu'avait préparé Mariette.
Ils se retrouva tous autour de la table pour déguster se bon repas qui sentait très bon, Mari profita de l'occasion pour donner a ça fille les cadeaux quelle lui avait ramenée de Bergerac.

- Zeline j'ai un cadeau pour toi.... nan en faite j'en ai trois je les ai ramenés de Bergerac.

Froissard, toujours avec ça tronche des mauvais jours, en fait je crois qu'il est toujours comme ça et Mariette avec un sourire qui illumine son visage les regardaient et attendait que la jeune demoiselle ouvre ces paquets.

- Aller Zeline ouvre les, j'suis curieuse, j'veux voir se que ta maman ta achetée et vue les bon gout quelle a cela doit être très jolie

Mariette souriait et voulait presque l'aider a les ouvrir. Froissard les regardait et on observa un léger sourire sur ces lèvres.

- Ouvre t'es paquets la mioche avant qu'la donzelle l'face
- Froissard j'ai décernée un léger sourire sur vos lèvres ça fait plaisir de vous voir ainsi.
- Mouai même pas vrais j'sourit jamais moi !
- J'l'ai vue aussi Froissard et j'dois dire que ça t'va bien.

La tablé se mit a rire et le repas ce finissait dans la joie et la bonne humeur, tout le monde alla se coucher après cette journée qui fut assez épuisante.

Demain sera un autre jour....

Ugo_

D'un regard circulaire, elle observait les nouvelles personnes qu 'elle ne connaissait, pas intimidée elle restait accrochée au jupons de sa mère, puis elle exprimait sa joie de leurs retrouvailles sans la lâcher d 'une semelle de peur de se perdre à nouveau.

Elle observait la maisonnée en activité, Mariette qui se démenait pour nettoyer la maison, afin qu 'elle y soit plus confortable pour les accueillir et Froissard qui taillait les haies du jardin, chose qui n 'avait pas été faite avant l 'hiver.

Tout le monde s 'activait à ses occupations, Zéline regarda sa mère avec amour, puis en profita pour reserrer sa petite main sur ses jupons.

- j 'Suis trop contente de r'voir, Mari, j'taime , t'sais ..hein....

Ne trouvant pas de réelle occupation elle mit une main sur un de ses yeux, puis s 'entraina à faire cligner l 'autre, comme Guy lui avait appris. Elle ferma le second fière d 'elle, puis s'exclama :

- T 'as vu Mari, j 'sais faire un clin d 'oeil, regarde moi.

Elle leva sa tête et regarda sa mère avec une main qui cachait un oeil, puis ferma le second.

- J'vois plus, ça veut dire que j'le fais bien, c 'est Guy qui m 'a dit d'faire comme ça. Puis il m'donnait à manger et m 'a fait boire d'lait, l 'est gentil Guy, Il s'est bien occupé d'moi.

Elle hocha dela tête pour approuver ses dires, comme pour se rassurer et faire comprendre à sa mère que c 'était bien réel ce qu 'elle lui racontait, que ce n 'était pas son imagination débordante qui prenait le dessus.

Mariceleste

Après un aller, retour rapide à Bergerac et une rencontre qui tombe du ciel et oui ça arrive. La rouquine avait rencontrée sur la route du retour une jeune damoiselle qui airer sans savoir trop ou aller. Mari l’interpela et lui demanda se quelle cherchait, la jeune dame lui raconta son histoire. Elle venait de s'enfuir d'un couvent ou elle avait était placé par un groupe de brigand qui l'avait enlevait a ça famille depuis son plus jeune age, Mari l'emmena avec elle a Sarlat.

Mari arriva très tôt avec cette jeune damoiselle, elle n'avait pas dormis mais elle était très inquiète pour ça fille. La Rouquine alla aussitôt a sa taverne avec la jeune fille, après ces retrouvailles avec Zeline et fait les présentation elle amene tout le monde a sa demeure, cela faisait très longtemps quelle n'y avait pas était. Ils partirent tous vers cette demeure, en se promenant, ils longea le Lac et arrive pas loin de chez son amie Patt et de sa propre demeure.
Elle avançait lentement mais d'un pas sur, plus elle avançait plus son coeur s'accélérait, et la voilà devant cette demeure fermée depuis très longtemps avec le troupe qui l'accompagné.

- Voici ma demeure, quand pensez vous ?
- Très jolie demeure Dame Mari, mais vas y avoir du boulot pour la remettre en état.
- Je sais et j'espère que vous m'aiderai tout les deux heinn ? Aller je vous fait visiter !
- Ouai j'vais vous z'aider ma tite Dame, v'pouvez compter sr'moi
- Je vous aiderez aussi !
- Merci a tout les deux pour votre aide.

- La visite se continuait dans la joie et la bonne humeur !

Cela faisait plusieurs années que cette demeure fut fermée. Beaucoup de chose s'y était passée des bonnes comme des mauvaises, mais la Rouquine ne voulait plus fuir, elle décide de la ré ouvrir et de si installer avec ça fille. Cette belle battisse se trouvait a coté de la demeure de Patt et pour sa fille rien de plus pratique pour aller jouer avec les triplés.
Mais avant tout il fallait l'ouvrir et voir s'il n'y avait pas des réparation a faire. Elle retrouva la clé du portillon quelle avait caché a la même place, elle sourit. Le portillon ouvert elle avance vers la grande porte de l'entrée principale, les souvenir commençait a remonter a la surface, elle souleve une pierre qui se trouvé dans une niche dans le mur et prit la clé, ouvrit et entra.

Ça y est elle avait franchit la porte d'entrée le ventre noué et une boule dans la gorge elle se dirige a la cuisine pour prendre un peut d'eau, elle en avait besoin. Elle passe dans la pièce a coté qui était le salon puis alla vers les autre pièce et monte a l'étage, il y avait quatre chambres, elle entra dans chacune d'elle rien avait changé. Elle ouvrit les fenêtres et volets de chaque chambres pour aérer Mariette sortie toute les couettes des lits puis elles redescendit et ouvrit celle du bas.
Fallait faire entrer le peut de soleil qui avait pour sécher l'humidité, après faire la poussière sur tout les meubles ect ect, il y avait beaucoup de boulot pour pouvoir y vivre. Zeline etait resté dehors avec Froissard a visiter la petite maison au fond du jardin.

- Y a beaucoup de travaille a faire avant de s'y installer mais on y sera bien. Vous acceptez de rester , vous vous occuperai de la maison et de ma fille quand je serai au travaille
- Oui effectivement y a beaucoup de travaille, j'accepte de rester et de vous aidez
- Je suis contente que vous acceptiez mon offre, merci beaucoup !! On continue la visite !

Puis fallait aussi s'occuper de l'extérieur qui en avait bien besoin, redonner vie a la petite maison qui se trouvait au fond de se jardin elle espérait que Froissard accepte de rester pour les aider car toutes seules elles n'y arriveraient pas surtout pour les taches les plus difficile.
Mais elle était bien décider a faire revivre les "Glycines"

- Froissard vous restez avec nous j'ai besoin d'un homme pour les gros travaux, puis la petite maison au fond du jardin sera pour vous, alors quand dite vous ?
- Mouai j'vais rester l'donzelles j'm'occuperais des gros travaux et du jardin, mais la mioche j'veux pas quelle traine dans mes pattes !

Mari accepta et il se mirent tous au travail jusqu'à la nuit tombée.

Mariceleste

Argawaen

Pattricia

Égérie de la Boutique du Lys

Pattricia

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Pattricia

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Argawaen

Pattricia

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Argawaen

Souriant aux diverses remarques de son épouse le Dehuit de Malemort était bien satisfait d'avoir ce moment en sa compagnie.
Laissant les flammes de l'antre réchauffer la pièce il savourait avec appétit une légère tranche de lard. Les légumes, très peu pour lui, mais connaissant son épouse il avait fait en sorte qu'elle ait de quoi faire. Surement en trop grande quantité.

Ma douce, te renverser est toujours un véritable plaisir, et peu importe la tenue.

Pouffant légèrement il poursuivit tout en savourant son lard.

Je suis étonné que tu aies trouvée une servante à ton goût. M'enfin comme quoi tout peut arriver. A défaut d'avoir des enfants turbulents tu as une servante digne de ce nom. Moi qui me faisais déjà une joie de la scalper...

Une petite moue amusée sur le visage de l'homme fit son apparition.

Il est vrai que j'ai prévu large niveau quantité. Mais tu sais, bien que mon coeur soit de pierre dans la plupart des cas te voir ainsi ne me sied guère. Il te faut reprendre des forces, du poil de la bête, et je compte bien t'y aider. Alors mon épouse, mange, et si tu n'as plus faim, mange encore. Nous éliminerons tout ça lors d'un jeu conjugal. Enfin... Tu vois ce que je veux dire.
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Pattricia

Quand les saphirs se posent sur elle, elle ne peut s'empêcher de frissonner. La tenue doit sans aucun doute convenir puisqu'en un éclair il est tout près d'elle, enserre sa taille et leurs lèvres se rencontrent dans un long et tendre baiser plein de promesses. Puis il parle, le sourcil roussesque se hausse, et un éclat de rire cristallin fuse.

Voilà bien les hommes ! Vous vous faite belle pour leur faire honneur et c'est en vous imaginant en souillon que leur regard pétille. Ne ment pas mon amour j'ai bien vu l'éclair égrillard dans tes yeux. Si j'étais venue dans une tenue moins ostentatoire, tu m'aurais déjà renversée jupons par dessus tête.

Le sourire est malicieux quand elle se laisse guider jusqu'au fauteuil et le regard pétille quand il lui sert un verre d'Alsace pour finir par s'installer face à elle.

N'ai crainte, je n'ai nullement l'intention de laisser s'immiscer notre turbulante progéniture dans notre soirée en amoureux.

Elle trinque avec lui et porte le liquide doré à ses lèvres, en appréciant le fruité. Puis elle rosît bien malgré elle au compliment de l'ours sur sa tenue et sa coiffure, pouffant comme une gamine à la fin de sa phrase.

Nullement mon amour ! La servante mise à ma disposition par Mari est des plus efficaces et ton invitation est tombée à pique, nous faisions des essayages de tenues et coiffures justement.

Un pieux mensonge ne nuirait pas à leur couple, bien au contraire, Argawaen aimait faire des surprises à son épouse et, en fine mouche, elle avait fini par comprendre qu'il fallait laisser croire à son mari que ses surprises étaient vraiment des surprises...
Elle avait mis du temps à comprendre cela, gâchant souvent ses effets à l'ours par manque total de pratique des us et coutumes au sein d'un couple. "Il n'est jamais trop tard pour apprendre après tout..."
La vindicative prendrait-elle de la sagesse en même temps que de l'âge ? L'espoir fait vivre...

Et bien ma foi il y a encore à manger pour un régiment ! Je sais que j'ai encore besoin de me remplumer mais là... C'est beaucoup trop...

Elle lui sourit tendrement, amusée par ce besoin qu'il avait de souvent en faire trop.
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Égérie de la Boutique du Lys

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[RP] "Les Glycines..." 2 Avenue du Lac