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[IG/RP] Fronde: Escarmouches et Compagnies

Izaac
[Les pieds secs, finalement. Les tonneaux empilés sur un si encombrant charriot. L'un disjoint. Par maladresse ? On ne m'ôtera pas l'idée qu'Estainoise m'a maudit Izaac et son inventaire à la Jacques Cœur. Bon ! Quand faut picoler, faut picoler ! Gooooooooooooodmorning Bourgogne !]

Diogène ! Je te salue, glaireux blaireau.

Celui là aurait mérité aussi le rang de Prophète, vous ne trouvez pas ? Tantôt tel le philosophe « clochard », débauché, hédoniste et irréligieux, tantôt comme un ascète sévère, volontaire, voire héroïque, sûr qu'il convenait mieux à la docta ignorantia qu’à celle de Rome.

Trop lessivé pour faire le beau avec ces calotins besogneux et l'cœur trop navré pour te prendre encore au sérieux, tu viens rêver sous les glaviots ! Diogène ! Je te salue, glaireux blaireau !*

Au confluant du Nohain et de la Loire, les ombres portées des flammes et des trefs rendent plus froides les humeurs des trois saints de glace. Pancrace, Mamert et Servais échauffaient néanmoins les biles et Dijon était saisie entendait-on jusqu'ici. Quand l'air est pur et froid, quand la giboulée s'annonce, alors les carillons des clochers portent loin les rumeurs des batailles. Et vêpres sonnent ! Et les foyers commencent à flamber. Et les pigeons volent.

Monsieur Falco, puis-je ?

Sires saigneurs et belles bouclées en bottes bouseuses prenaient leurs quartiers. Tant de meubles et de brisures qu'Izaac, bourgeois de bacchanales, n'en connaissaient point le cinquième.

M’entretiendrez-vous donc de tous nos compagnons, pendant que je perce un tonneau de vin [...] d’Anjou ?

Naaan, pas d'Anjou ! Le manchot de Touraine n’y goute guère en plus. Un œil sur le tonneau blasonné et disjoint suscité plus haut. Décidément, va falloir que je bosse les armes nobiliaires de France, moi.

[…]

Champagne !

* : merci T.
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Kayhan
[Cambrousse Burgonde - Au loin, comme un chant de cygne]

**Spasme musculaire, définition : Un spasme est une contracture musculaire involontaire. Celle-ci est intense mais passagère**.

Le fessard posé sous un chêne, la brunette attend le départ de la petite compagnie.
Non loin, ça spasme sec.
Elle a reçu deux trois pigeons, eu l'écho de quelques clameurs.

Un couronné qui prend même pas le temps de réflexion d'un aller-retour aux latrines, alors parlons pas de faire procéder à des investigations préalables, pour balancer des publications annonçant dénonciation de traîtrise.
Des quidams et notables qui haranguent la foule sur la ou les places, un peu au hasard, l'enjoignant à défendre euhhh... A défendre quoi, un peu partout, un peu en vrac.
Un peu spasmodiquement.
Parait qu'il y a même un genre de curé politicard qui mêle temporel et spirituel, ici, et placarde des affichettes appelant tout à la fois à la résistance politique et à l'excommunication.

Si ça c'est pas un chant du Cygne...
Boudiouuu, les Burgondes filent du mauvais coton, et pas à cause du Blanc Combaz.
'fin c'est comme tout, ça leur passera...

A trop vouloir avoir raison sur le fond, on finit par se donner tort sur la forme.
En attendant, l'échevelée est bien contente : elle a retrouvé les potos, et en plus, sa copine de picole, élégante pyromane et soeur de mèche rebelle. Miss !

Bien vite, sa comparse de bouteille a approuvé le fait qu'une telle malchance, pour Kay habituellement si veinarde, ne pouvait provenir que d'un mauvais oeil lancé par le Cartel.
Puis les deux brunes ont convenu qu'il devait s'être livré à quelque rituel, autour d'une poupée selon Miss, qu'il leur fallait détruire, du coup.
Un genre d'évidence... Pour elles.
Tout aussi vite, elles ont échafaudé le plan de la nuitée :
Y en a deux qui vont profiter de l'encre sans lune pour faire le tour de la besace et du barda du Croque Mitaine à la recherche d'une poupette pleine d'épingles...

Bien sûr, la dernière fois qu'elle a écouté Miss, Kay a fini ivre morte et en tenue d'Eve, à rôder à quatre pattes, dans le Palais Jacques Coeur de Bourges.
Bien sûr, elle pourrait se douter que c'est pas des idées de génie qui sortent de leurs caboches quand elles oeuvrent de concert.
Mais que voulez-vous.
On est copines de picole, ou on l'est pas.
_________________
Miss.
Et comme elles le sont, copines de picole, elles comptaient bien mettre ce plan à exécution de la meilleure façon possible.

En attendant que la nuit tombe, la Bourguignonne avait fait connaissance de Marcel, « adorable » rongeur adopté par Kay. Crise de rire en regardant sa copine se faire mordre le doigt à chaque fois qu'elle tentait le moindre geste tendre envers ce dénommé Marcel.
Miss, elle, malgré les multiples invitations de la mercenaire à le toucher n'avait pas tenté. Elle avait bien trop peur que celui-ci se venge en lui pissant dans les bottes à la nuit tombée. Chose qui, pour sûr, l'aurait fait râler.

- Fait nuit, Kay …

Un regard complice lancé en direction de sa copine à la mèche rebelle accompagné d'un sourire qui en disait long sur la connerie à venir. Pas besoin de plus de mots, les deux brunes savaient ce qu'elles avaient à faire ce soir ! Une mission de la plus haute importance : récupérer la poupée Vaudou que le Cartel garde secrètement dans ses affaires.
Notons que, sans doute pour la première fois, les deux minettes sont totalement sobres. Non pas par choix, mais simplement que, dans ce bouge il n'y avait plus rien à boire .. Et que la brune n'avait à disposition que du sel et des peaux … De la violette aussi, mais bizarrement …. Kay ne voulait plus en boire.

Une tête qui passe la porte, et d'une première brune qui trottine en direction du campement, non loin du foncet. Regard à gauche, regard à droite et un signe à la copine qu'elle peut avancer en toute sécurité.

- Baisse toi, c'est plus prudent.

Oui, sobre ou pas, lors des différentes missions, elles finissent toujours à quatre pattes.

- Si quelqu'un s'approche, je fais un bruit … un oiseau .. le coucou, tiens ! Ca sera mon signal !

Fière de sa merveilleuse trouvaille en cas de danger, la brune s'installa derrière un buisson et invita son amie à fouiller les affaires de Falco.
Regardant en coin le Marcel qui rodait près de ses bottes …
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Kayhan
[Cambrousse burgonde toujours - A deux on est pas deux fois plus malines, mais moitié plus bête]

Elle a eu la bonne idée de se passer la figure à la boue, pour faire trop genre "je mène une opération commando" avant l'heure.
Elle s'est mise comme sa copine en position dicte "de l'épagneul breton qui marque l'arrêt", et donc plus communément, à quatre pattes.
Un jour, il faudra qu'elle demande à Miss si toutes leurs soirées vont invariablement se finir dans cette position, d'ailleurs...

Marceeeeeel, en formation !

Et la bestiole, qui semble vaguement descendre du ragondin, et donc sûrement s'est plantée de continent à la naissance, pour une fois de lui obéir en lui filant le train.
Belle brochette.
A petits pas - enfin à petits pas et mains - elle rattrape sa comparse, et note dans sa caboche les instructions.

Petit hochement de tignasse à l'idée de faire le coucou.

Oué d'akeuuuuur. Moi si j'entends un bruit bizarre, j'te fais la chouette.

Puis dans le doute, des fois que Miss connaisse pas le cri de la chouette, ce qui serait navrant, elle lâche un petit :

Houhou... !
Impec, le plan est callé... Par là !

Et de désigner l'arbre auquel Falco a attaché son énorme godzill... cheval pardon.
Bref, son monstrueux canasson.
Ni une ni deux, elle attaque sa reptation, Marcel sur les talons, et Miss gardant étrangement une petite distance entre elle et l'animal.
Il faut dire qu'il fouette, le ratasse...

Un coup d'oeil à gauche: personne en vue.
Un coup d'oeil à droite : il lui semble qu'il n'y a personne mais vu qu'elle a l'oeil poché par ses derniers exploits...
Elle se retourne donc, toujours moitié à quatre pattes.

Miiiiiss, c'bon, va- y t'y fais les sacoches, moi je lui épile la besace accrochée à la selle...
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Falco.
Plan B, donc!

On s'échoue, on débarque..On tire le foncet dans les joncs, on trucide les taquineurs de goujon pour faire bonne mesure! Zou!


Le gros problème que rencontrent en guerre ou escarmouche les adversaires de la cavalerie c'est qu'ils sont peut être gaulés comme une parade Barnum mais coté cervelle y en a sous la haquebute!
Ou pas.
Ca dépend des fois.
Comme de toute façon Falco de Cartel l'Horrible Abominable Croque Mitaine flipouille sa race sur un esquif, l'option débarquement direct dans les berges est vite choisie.
Plan B.


Passons les détails.
Une quasi dizaine de chevaux , une charette assez chargée en bibine pour créer une mare potable(trés trés potable même, à boire), des vivres comme si le coin était saharien, des armes de rechange, des armes de secours, des armes de dernier recours..
Une agitation appliquée de gens qui font ça tout le temps.

Etant le patron, il a terminé sa part avant tous le monde, sans un grain de pollen sur le plastron.
J'déconne.
De la vase jusqu'à mi cuisses, des insectes pleins les oreilles, il se pose au sommet des lieux.
La charette à barriques.
Papoter avec Izaac c'est comme prendre un livre à l'envers sous la pluie quand on attend une calèche qui viendra pas.
Ca ne passe pas le temps, ça le remplit tellement qu'il stoppe net, tout obèse.

Intermède courrier en réponse à une missive de Namaycush se félicitant de le voir bientot en bataille.



Je ne dirige pas.
Mais c'est exact que j'apporte mon point de vue particulier à l'EM de la Fronde.
Etant donné que j'ai décidé de servir la Fronde avec la Compagnie du Coeur Navré.
C'est donc strictement professionnel, ce qui n'est pas forcement une bonne nouvelle pour Von 'Araigne.

Je crains que le Roy n'est plus à perdre que notre cavalerie dans les batailles à venir.
Car à son impuissance à voir se détacher de son controle de plus en plus de provinces s'ajoute , je constate, une difficcultée pour lui à te doter de troupes dignes de ce nom.

Faire appel à des mercenaires italiens ou impériaux fait médiocre.

A cette heure tes forces et les notres sont équivalentes.
QUe comptes tu faire? Cramer la Bourgogne en long et en large à défaut de nous vaincre?

Namay, vieille fripouille, n'oublie pas que si je peux me permettre des horreurs, toi tu ne le peux sans echapper au regard de ceux qui hésitent encore.

Bref, un sale boulot pour toi je le crains.

Nous nous combattrons, et si ta troupe se conduit honorablement, je ferai montre de civilités à parts égales.

Falco de Cartel
Oserez




Fait péter les bulles, Izaac!
Hum...Les deux pétards à méches la bas, c'est Kayhan et Miss. SI Christos à été crucifié en trois clous c'est parce qu'elles ont volé le quatrième..
Estainoise, ma Leftenante, tu connais.
La bas, le vieux beau, c'est Falam et à coté le type qui ferait peur à Azazel c'est Doko.
La jeunette j'la connais pas..Mignone et un rien me dit qu'elle est mauvaise comme une chatte dans un seau d'glace.

Nous rejoindrons divers nobliaux et gens de guerre de Bouillon, des spadassins, des mangeurs de clous..Tous à cheval, ça va de soi.

L'Champagne..C'était pas un truc prisé par l'Armoria avant qu'elle vire bigotte acariâtre?
Me dit pas que...


Les premiers agrions bleus font les malins entre les pattes des chevaux, au grand bonheur d'une bergeronnette ayant portée à nourrir.
L'oriflamme caresse la brise.

Le manchot ecoquille un oeuf sur le plat de son épée nue.
Secretement heureux de voir Kayhan pile au rendez vous.
Elle le maudirait si elle savait.
Faudra qu'il paye le prix fort pour avoir tordu les petites choses à ce point.
Echange de bons procédés quand on a l'insigne infortune d'être un des jouets favori de Deos et Sans Nom.

Gobant l'oeuf il se demande quand une main fouineuse ira dans sa sacoche..Et mettra le doigt sur un de ses petits secrets.
Sa sacoche c'est Alexandrie coté documents, Constantinople coté bric à brac.


A Vous, aux chevaux, à ceux qui sont morts mais ne le savent pas encore!

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Miss.
[ Toujours en pleine nuit .. A mettre le plan foireux à exécution. Houhouuu – Coucou … ]


Tout était au point, même leur signal en cas de danger, quelle classe. Et puisque sa copine de picole imita le cri de la chouette, la brune n'a pas pu se retenir de lui montrer le bruit de son coucou. Se concentrant et s'en donna à coeur navr … joie.

- Coucou … coucou …

De nouveau à quatre pattes la jolie brochette se dirigea vers les sacoches. Miss était toujours méfiante et gardait un oeil sur Marcel qui semblait lui renifler les bottes d'un peu trop près à son goût.
Hochement de caboche en direction de la copine et la recherche commença.
Minutieusement chaque besace était fouillée à la recherche de LA poupée vaudou de Kay.

Après plusieurs minutes de recherche la brune afficha une moue dépitée.
Rien, pas l'ombre d'une poupée Vaudou ou autre chose étrange du genre.
Miss releva la tête avec une petite touffe d'herbe dans les cheveux.

- Hey, jolie chouette, j'ai rien …. t'as trouvé quelque chose ?
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Kayhan
[L'avantage du désordre c'est qu'il se transforme en ordre, tôt ou tard. (Jean Basile)]

Rien non plus ma grande... Mais comment on peut traîner autant de bordel !

Elle est presque plongée de moitié dans la besace Falcoienne pendue à la selle.

Vélins, vélins, vélins, vélins...
P'tain pis vu la trogne de la paperasse, j'aime autant te dire que ça date pas d'hier...

*fouille plus profond*

Gmpf ! .... Guézguézé... ?!

*sort un genre de tas de vélins reliés semblant dater de quand Aristote mâchait une tétine*

"Traité sur l'efficacité de l'évicération progressive en matière d'interrogatoire"...
Oh... Hum... J'crois qu'il faut pas qu'il nous chope...

*relâche le manuscrit et fouille encore plus profond*

Ah ! Atta' ! J'sens un machin bizarre....
....
Rond.... Lisse... Je le savais il fait de la divination ! C't'au moins une boule de crist...

Elle regarde médusée ce qu'elle vient d'extirper de la besace sans fond du chef.
Sûr, elle aurait pu se douter que les deux trous dans lesquels ses doigts avaient trouvé prise laissaient présager qu'il ne s'agissait pas d'une boule de cristal...

Oh merd'e... Miss... C'est pas un crâne de gens ça ?!

La pouilleuse pose la question mais même sans la lumière des torches, la réponse semble évidente.
Aussi elle refourre vite fait le sinistre bidule et son rictus malsain dans la besace, essayant de le recaler tout au fond quand...

*CLING*... *Blupblup...*

Le bras plongé jusqu'à l'épaule dans l'objet du délit, elle grimace en direction de sa potesse de picole.
Vite fait, elle sort le bras du sac comme s'il allait prendre feu, et renifle la manche de sa tunique.

Misère... Comment ça se fait que je pue le lilas ?!

Regard désespéré à Miss, puis les noisettes se baissent vers Marcel, qui décide à cet instant de prendre la tangente.
Kay y voit un signe : l'animal a du entendre un truc.

Houhouuu !!!

Et d'amorcer aussi sec un demi-tour-droite en direction du plus proche buisson, en agitant son bras pour qu'il s'aère de cette odeur infernale de lilas.

La brunette se doute qu'elle a du renverser quelque flacon fragile d'essence florale.
Le contenu de sa prière au Très Haut, pendant une bonne partie du trajet pour la ville la plus proche sera : Pitié, faites que je pue plus que ce parfum... que ça le couvre...

Ce qui n'est pas impossible, en fait.
Un bain par solstice seulement, hein, la concernant...
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Falam
[ Sur la loire ou bien le Nohain à quelques mètres de la terre ]

Tourraine direction Bourgogne, sa terre chérie et pourtant terre qui semblerait bien perdre le Nord à défault d'être au centre-Est, enfin question de vision pour les nuls en géographie comme Falam mais il s'avait s'y retrouver même les yeux bandés, et le voilà sur la barque enfin foncet qui le mène vers les combats sanglants qui à entendre dire devraient bien faire l'affaire de tout un tas de gens et surtout de lui.. Toujours prêt à combattre mais pas pour n'importe quelle cause, la sienne et que lui, et celle qu'il avait engagée c'était pour sa Bourgogne et non pour personne de la voir toujours libre et indépendante comme elle l'a toujours été et c'est pas avec un "sent la pisse " d'un Duc incompétent et qui berne tout le monde du nom de Delamark qu'il changerait d'avis avant d'avoir laissé ses derniers soupirs se faire ou non.. Jours, nuits il avait passé son temps à ne rien faire, regardait cette étendue d'eau qui filait droit vers ses terres et Cosne, sauf qu'il commencait à sentir cette odeur même de loin des traitres Bourguignons qui défendaient le Roy et sa clique alors que soit disant leurs coeurs chérissaient la Bourgogne..

Cosne de nuit.. Merveilleux spectacle qu'il ne se lassait guère de voir, souvenirs obligent d'une longue vie passée dans cette ville à l'aimer et diriger en tant que maire ou simple bénévole mais toujours aussi jolie même si l'âme qu'elle avait tant s'était enfuie aussi vite quand sa dirigeante y avait mis les pieds... Mais en cette nuit légèrement froide le seigneur n'avait pas coeur à attendre, déjà les quelques jours à se la couler douce sur la barque l'avait agacé au point que si il avait pu finir à la nage il l'aurait fait et serait bien arrivé avant tout le monde pour finir dans une taverne, bière à la main, mais là pousser le bouchon trop loin était risque a prendre pour qu'il finisse par sortir sa mauvaise humeur sur le pont si son impatience légendaire en prenait un coup..

Plan B!!! Regard vers Esta et Oserez et il plissa légèrement les yeux, pas d'autorisation d'accoster donc - pensée rapide en tête- sourire sur les lèvres, regard vers l'avant de la barque et direction le port naturel enfin si celui-ci était entretenu, car du temps où il était chef de ce port, c'était pas tellement le cas, mais bon à la guerre comme à la guerre était l'expression fallait bien accostéer quelque part aussi.. Une fois arrivé à bon port, tient encore un jeu d'mot bien tombé, le Seigneur prit la parole après avoir lu sa missive, sourire sur le coin des lèvres à sa réplique sur lui puis rétorqua..

Vieux et beau!! Tsss t'abuse là Seigneur, m'enfin c'est la vérité aussi!! Puis aussi une chose.. Si ce "sent la pisse" de Duc fourbe qu'est Delamark pointe le bout de son nez devant nos épées, vous me le laissez, j'ai deux trois choses à lui dire, enfin si je lui laisse le temps de parler, ça reste encore moins sûr maintenant mais j'en fait mon affaire lui.. Pas touche!
A nos chevaux! Ceux qui ne le savent pas, le sauront bien avant l'heure Falco..

Etendards, oriflamme de Saint-Jean de Trézy au vent, ses terres, celui qui veut lui prendre devra passer sur lui, et ça pour l'instant si le Roy avait la main prise sur bon nombre de choses il n'avait en rien ses terres et si il les voulait, il ne tenait qu'à lui de venir les lui reprendre.. Invitation privée? Possible mais le Fal n'est pas genre à donner ce qui lui appartenait de droit et le fougueux Normand/Bourguignon monta sur son fidèle destrier sous un éclair avant que le tonnerre ne résonne sur eux comme pour annoncer le début d'un sanglant carnage..
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Lenada
dans un coin aussi paumé qu'elle

Depuis deux jours la brunette se posait des questions, ou était le bien et le mal.... qui disait la vérité et qui mentait.... gros dilemne dans sa tête.... on pourrai remarquer que son cerveau fumait.

Elle était manipulée des deux cotés et franchement si elle le pouvait elle étriperait bien plusieurs personnes. Elle était vassale de la Bourgogne soit ! ou certes ! mais il fallait que certains arrêtent de prendre les Bourguignons pour des moutons. Si on les écoutait d'un coté comme de l'autre il pronait le fait d'agir pour le bien de la Bourgogne, elle commEnçait à en douter, il pronait surtout le pouvoir, leurs pouvoirs.

La Vicomtesse avait une envie folle de hurler, de crier qu'ils étaient tous en train de saccager la Bourgogne pour leur bien personnel, pour leur avidité de pouvoir. Elle espérait que les Bourguignons choisirait le bon coté... mais y en avait il un bon ....la plupart du temps les voeux des Bourguignons n'étaient jamais écoutés, on mettait au pouvoir qui on avait envie et surtout pas celui ou celle qu'ils n'avaient pas décidés de mettre.

Oh... sur le devant on savait faire bonne figure... faire des courbettes, caresser dans le bon sens du poil ! mais derrière c'était tout autre chose, et elle en savait quelque chose, des gens qu'elle pensait amis mais qui lorsqu'ils n'avaient plus besoin de vous savait très vite vous oublier et surtout vous lyncher dans le dos vous planter un couteau entre les homoplates, juste au bon endroit que vous n'ayez pas le temps de réagir.

Alors elle en avait marre... marre que l'on massacre son duché, qu'on le détruise juste par avidité de pouvoir,elle se trouvait au centre d'un coté la Princesse Armoria et de l'autre le Duc de Bouillon chacun se disant oeuvrer pour la Bourgogne, elle avait les mains tendues dans les deux sens et attendait qu'on lui prouve d'un coté comme de l'autrre que ce n'était point par avidité mais par respect pour le Duché qu'ils oeuvraient soit dans un sens soit dans l'autre.

Je ne désire que le bien de ce Duché, je veux que la Bourgogne soit forte, belle et calme, alors j'irai vers celui qui me prouvera sa bonne foi, j'attend de vous des réponses comme tous les Bourguignons qu'ils soient Nobles ou simples paysans, alors j'espère que vous aurez le courage de vos actes et que vous viendrez prendre la main que je vous tend.
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Miss.
Et de se mettre à rire en voyant la Kay se battre avec un crâne puis avec des fiole de parfum de lilas ...
Elle suivit la Chouette et le rongeur pour se mettre à l'abri.

- Bon ... On a rien trouvé.

Triste fait. Mais pourtant bien réel.
Moue boudeuse sur minois, la brune sortit sa fiole de violette à elle et aspergea sa copine de picole.

- Gueule pas ... C'pour pas qu'on sente le Lilas ... Le chef se poserait des questions ...

C'était toujours ainsi que se terminait leur soirée. Parfumées de violette à plein nez, à quatre pattes ... Remarquons tout de même que cette fois-ci, elles étaient sobres et habillées ! Ce qui n'était pas toujours le cas.

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[Quelques temps plus tard, après cette petite aventure nocturne. ]


- Bon, Falco m'a convaincu. C'est plus prudent que je reste dès maintenant avec vous plutôt que de chercher à revenir plus tard.
Pouvez me compter dans vos rangs ... J'suis des vôtres jusqu'à ce que mort s'en suive !

Parce que je vous aime tous, dans le fond. Mais ça elle ne le dira pas. Non non non.

- En attendant ... Je dois faire du vide ... Je suis trop chargée ...

Grimace en direction de sa jument chargée comme une mule.

- Ben quoi .. J'ai du mal à voyager léger moi ...

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Kayhan
[Cosne - Ça s'en va et ça revient]

Elle pue le lilas ET la violette, en sus de sa crasse habituelle.
Elle est couverte de griffures et bleus depuis Gien.
Elle a une poisse effroyable depuis quelques temps.
Pis on dirait bien que Marcel a un genre d'encombrement intestinal...
En plus, elle a même pas trouvé ce qu'elle cherchait au péril de sa vie dans le barda de Falco.
Autant dire qu'elle pourrait être dépitée.

Pourtant c'est sereinement qu'elle regarde filer Georges (son pigeon alcoolique, pas LE Georges hein) en direction d'un duché voisin, porteur de quelques lignes pouvant se résumer à "ça va pas le faire".
Enfin... Y a un peu plus que ça sur le vélin, parce qu'elle aime bien le cabochard qui en sera le destinataire.
Y a quelques explications sur le fait qu'elle se sent mieux là où elle est, notamment.

Aussi, même torgnolée comme une piñata un soir d'anniversaire mexicain, poissarde comme si un crevard avait trouvé malin de troquer sa chance légendaire contre un lot d'emmerdes, la brune sourit benoîtement en regardant filer son pigeon en zig-zag par la fenêtre d'un boui-boui local.

Foutue Miss...

Celle-ci n'aura pas été pour rien dans son choix de laisser tomber son plan en cours pour rejoindre à nouveau les rangs du Coeur.
Et sans même un doigt de gnôle !
Un record...
Fou ce que c'est persuasif une copine de picole !

La raison officielle qu'elle donnera au fait qu'elle ne part pas comme prévu d'ici quelques jours sera, certainement, une excuse du style "Naaaan mais en fait j'ai rien de mieux à faire là".
En plus c'est pratique, c'est vague, et au bout d'un moment ils oublieront même de demander ce qu'elle fout encore là !
La raison officieuse, que seule Miss aura, sera que quand même, quoi qu'elle fasse, y a qu'aux côtés de ces allumés qu'elle s'amuse vraiment.
Pis flûte, on s'attache, hein.

P'tain y a pas à dire, ils m'auront manqué ces couillons !
Merdouille !
Faudra quand même à un moment que je me retrouve un écusson de la compagnie... J'ai refilé le mien à Roland...
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Falco.
La Cavalerie est à Cosne!
Cri de stupeur et tremblement qui s'échappera sans doute de quelques bouches.
Un peu ivre de champagne, un peu somnolent sur son palefroi au pas lourd, il assemble les bribes et les rumeurs.
Devant eux, Cosnes, sempiternel point d'arrivé et de départ pour leur Compagnie depuis maintenant plusieurs mois.

On les pensait encore à bord de leur navire.
On les imagine déferlant tel les vikings sur une abbaye normande.
On tant de choses...

Lui ne retient qu'une chose.
Vonafred n'a pas été foutu de les intercepter sur leur fidéle Foncet ayant traversé Touraine et Orléannais.
Le Conseil Ducal d'ici en est resté aux conjectures jusqu'à ce matin aux aurores.

Leur arrivée est désordonnée, mais en l'espace de la journée la petite et formidable machine de guerre s'assemble.
Un coucou suisse à contempler .

Sourire narquois pour avoir senti des effluves de Lilas toute la journée.
Le sourire qu'à le satyre quand il a coincé une pucelle dans une impasse.
Parce que merdaille, on lui a pété son flacon d'essence de Lilas offert par Angélyque!
Et on a posé des doigts douteux sur le crâne admirablement poli d'Ano Jojo.
On a mélangé les "Décryptage des codes Royaux" avec les feuillets sur "De la chirurgie de bataille, chap 7, plaies par brulures et poudres".

Et le On fait l'innocente , trahie par une fragrance florale exagérée et des oreilles carmines.
Elle le sait pas, Kay, mais quand elle tait une sotterie elle a des rougeurs coquettes qui font phare entre se méches .

Encore heureux qu'elle ait pas barbotée ses dés d'os.
Ceux taillés dans les phalanges de sa main perdue.
Ceux qu'il fait rouler quand Deos et Sans Nom le placent sur l'Echiquier.

Ils sont bizarres.
Parfois ils exaucent les voeux.
Comme une gastro sur un ragondin ou une poisse abominable sur une brigande.
Mais à chaque fois le prix à payer est élevé.
Une partie de lui en bataille, ou le trépas d'un être auquel il tient.
Ne croyant pas en la magie, il interprete cela fort naturellement.
Etant un type qui papote réguliérement sur le seuil de la mort avec les Deux vieux adversaires.


Cosnes, qui ne bronche même plus à leur venue.
Leur oriflamme de nuit fait contrepoint au desert des créneaux.

Certains marmonnent.
Ville prenable! Ville prenable!

A Kayhan qu'il dépasse pour aller s'offrir un repas et un lit pour quelques heures, même s'il est pas midi, il lache, tranquillou:
J'vois que t'as trouvé la recette de lotion anti-Anti poux, Kay..Dommage..J'comptais te faire la surprise..Mais deux gouttes suffisent...En général..
Hum...Content que tu restes avec nous..J'savais pas qui nommer Eclaireur Testeur de Portée d'Arbalètes. Merci.

Fatigué, donc, et ayant besoin de garder des reserves pour la suite, il s'éloigne.
Dans sa main, trois dés chantent.
Pair, ils iront chatouiller les Champenois.
Impair, tant pis pour Armoria et Wolfar.
Cassé...Ce sera Namay.

_________________
Calico
[Rive de la Loire puis Cosnes ville]

La petite compagnie est à Cosnes à l'heure où la rivière charrie les effluves des poissons de la criée du petit matin. Une odeur à faire regretter de ne pas avoir une rhinite inflammatoire du douzième degré.
Du Bastion à Cosnes, quelques lieues, fait de nuit entre chemins de terres et rocailleux, plaines dégagées et buissons épineux pour rallier le point de rendez vous.
Il devait arriver!!! IL le sus-nommé et dict l'enfoiré pour certains privilégiés. Le trio arriva sur les bords de Loire après avoir longé les rives du fleuve et enfin trouver l'embarcation....Quasiment vide.
La petite compagnie allait devoir trouver la grande compagnie mais pas au clair de lune, mais dans toute une bourgade. La partie de cache cache était lancée.

Bon je crois qu'on va devoir écumer les lieux glauques de la ville pour les trouver. Eric tu peux faire les bordels au besoin, sans trainer plus que nécessaire. De toute façon t'as pas les sous pour consommer, tu me diras.

Ca va où un Falco et ca ressemble à quoi? Il fait six toises de haut et pète du feu par le derch'?
Un gros doute s'installa, et si il ressemblait au commun des mortels. A quoi pouvait on le différencier... et sa horde barbare ressemblait à quoi?

Ils étaient pas dans la mouise tiens!!!
Peut être qu'il y aurait du remue ménage dans les antres taverneuses?
La sauterelle l'espérait et priait aussi pour qu'en face ils soient informés de leur venue. Sinon ça n'allait pas être triste. La brunette se dit qu'au pire ils trouveraient bien un campement ou autre, avec une oriflamme flottant dans les airs. Elle s'en voulait de n'avoir pu mettre un système de reconnaissance en place, du genre une petite chansonnette histoire de se reconnaitre ou porter une rose rouge dans les cheveux.

La Calico arborait malgré cela une mine réjouit car elle étaient sûre d'avoir fait le bon choix pour le bien du royaume en soutenant le seul et vrai Roy, et non le monoburné qui portait couronne et qui se pavanait au Louvre avec ses serviles et cupides larbins. Enfin sa vie prenait un autre sens que l'oisiveté dont elle avait fait preuve jusqu'à maintenant. C'est un sourire conquérant qui illuminait ce petit bout de femme qui marchait dans les rues, son alezan en main, à la recherche d'un coeur navré.
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Izaac
[La roulotte de Guéderette. Meublé de tourisme et hébergement insolite. Faut bien ça vu l'affluence en ce moment. Madame Boucher Baudard, cosnaise de son état, était au petit soin. Miches et brioches doraient dans l'âtre du four banal. En douce, comme il convient. Hommes et femmes d'armes allaient et venaient.

Capitaine, convenez que [...]

Izaac assistait au préparatifs des batailles un peu inquiet.

Cap [...]

Elle était occupée la capitaine.

Dites, vous auriez le temps de [...]

Trois fois qu'elle lui tournait le dos et apostrophait l'un ou l'autre escuyer qui causait le patois de Touraine en plus. On est touriste ou on ne 'lest pas, remarquez.

Voila, je voulais vous montrer [...]

Il insistait le bougre ! C'est qu'en Orient, enfin, à l'Est de la pars imperii lingua francorum, la PILF pour les intimes, on était civilisé quand on faisait la guerre. Mœurs Ultramontaines, dira-t-on. Et là, ça frisait la furie françoyse ! Les pots d'aisance qui trainaient devant les trefs, les épluchures laissées ça et là et les cochons qui les bâfraient au milieu des chevaux ! Sûr que les fièvres allaient remuer les entrailles avant l'aube. Et on l'ignorait ! D'un geste auguste, drapé maladroitement dans sa dignité et confiant dans l'Auctoritas qu'on accordait de coutume aux lustrés* au-delà du Jura, Izaac, six pieds trois pouces, bliaud noir col mahaud serré au coup, cent cinquante livres tout mouillé, déposa son vélin sur la table d'Etat Major de la capitaine Estainoise.

Citation:
manuel du Compagnon Reitre Suisse.

Quoi de plus agréable qu'une belle promenade en pleine nature ? Et pourtant ces merveilleuses promenades dans nos forêts, nos prairies ou nos montagnes sont menacées par nos multiples agressions contre cette nature: notre indifférence, notre négligence dues à un manque d'information ou à une mauvaise volonté manifeste. L'augmentation prodigieuse des vacanciers, promeneurs, citadins fuyant l'air pollué et le bruit, et ecclésiastiques est à l'origine, hélas, de bien des déprédations, aux suites les plus fâcheuses et souvent irréversibles. Ce petit guide doit vous aider, par quelques conseils, à respecter la nature et à vous faire prendre conscience de l'énorme tâche qui nous concerne tous et dont nous sommes tous responsables. Plusieurs institutions veillent autant qu'elles le peuvent à la protection de nos paysages, de nos réserves et de nos parcs nationaux. Mais votre aide et votre appui leur sont indispensables, ne serait-ce qu'en vous conformant tout simplement, mais avec conviction, aux 10 règles d'or de ce petit livre.

1) N'endommagez ni les arbres ni les buissons. Ce sont des êtres vivants! N'arrachez pas leurs branches, ne gravez plus vos noms dans l'écorce des troncs. Ménagez en particulier les jeunes plants qui seront la forêt de demain.

2) Admirez les fleurs sauvages mais ne les cueillez pas. Le plaisir de les regarder ne vous suffit-il pas? Pourquoi ne pas les laisser à leur vraie place, là où elles sont! Pensez à ceux qui viendront après vous! Si toutefois vous désirez en cueillir, faites-le avec discrétion et retenue, sans arracher les racines. Ne cueillez jamais les fleurs rares: elles disparaîtraient pour toujours. La plupart sont protégées par la loi!

3) Laissez les animaux en paix. Ils vivent dans la nature et s'y reproduisent. Laissez-les tranquilles. Respectez leurs abreuvoirs, leurs lieux de ponte, leurs dortoirs, leurs nids. Ne touchez pas leurs petits, vous les effrayez. Ils courent le risque de s'enfuir et d'être abandonnés par leurs parents. Contentez-vous du plaisir de les observer!

4) Ne provoquez pas des incendies de forêt. Chaque année des hectares de forêts sont la proie des flammes par la faute d'un promeneur imprudent. N'allumez pas de feux en période de sécheresse et abstenez-vous de fumer. Après un pique-nique, ne laissez pas un foyer mal éteint! Une forêt se détruit en un jour. Il lui faut deux siècles pour se reconstituer.

5) Ne jetez pas vos déchets n'importe où. La nature n'est pas une poubelle ! Ne mérite-t-elle pas autant d'égards que le salon dans lequel vous recevez vos amis, ou du moins qu'un parc ou un jardin ? Ne jetez plus vos papiers gras, vos bouteilles vides, vos bouts d'ecclésiastiques, c'est laid et parfois dangereux. Utilisez les caisses prévues à cet effet ou, s'il n'y en a pas emportez vos détritus.

6) Ne troublez pas la tranquillité de la nature. Vous êtes heureux, après les fatigues d'une vie trépidante, de vous plonger dans le calme et le silence de la nature. Ne la troublez pas par vos cris ou votre transistor. Apprenez à " écouter " la nature.

7) Parquez correctement vos charriots aux emplacements prévus. Ils ne sont pas faites pour envahir les champs ou empester les sous-bois. Elles endommagent la végétation et laissent des résidus néfastes au bétail et au gibier. Rien de plus salutaire qu'une promenade à pied !

8 ) Ne faites pas le " grand service " de votre monture dans la campagne. L'avoine de votre cheval, la paille et le crottin, les détergents que vous utilisez pour lustrer et nettoyer votre monture souillent le sol et polluent par infiltration l'eau des nappes souterraines, des sources et des rivières.

9) Observez les instructions et règlements locaux. Leur but est de protéger la propriété publique et de garantir la liberté de tous. Surveillez votre chien, restez sur le chemin, si on vous y invite, refermez les portes de clôture des pâturages. Ces règlements ont été conçus dans l'intérêt de chacun.

10) Conduisez-vous en êtres conscients et civilisés. Ne saccagez pas les champs ensemencés, ne détériorez pas les clôtures, conduisez avec et dans la nature comme s'il s'agissait de votre bien propre.


La compagnie des reîtres suisses - tamponné sur papier recyclable à Genève - 1457.


* : En confédération helvétique, on compte pas comme tout l'monde. Nonante, c'est quatre-vingt dix. Un lustre, c'est cinquante ans. Septante, c'est... etc.
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Estainoise
Cosne, son village natal….

Toujours contente de retrouver ses ruelles, le port, la Nohain, bras de la Loire….mais Esta n’avait guère le temps de rêvasser…
Il y avait à faire.
La compagnie s’était installée au pied des remparts….chariots chargés de bric et de broc, tentes montées à la hâte, hissage du drapeau du cœur navré agrémenté du blason Bourguignon…

Esta allait et venait….

Capitaine, convenez que [...]

Juste un temps d’arrêt, mais pas vraiment le temps de s’arrêter là, il fallait veiller à l’équipement de ses compagnons….

Calico, j’ai cette belle épée….Elle est pour toi…

Cap [...]

Plus tard Izaac, plus tard….

Esta cherche des yeux les autres compagnons, compte les épées qui lui restent ….
Un chariot rempli de victuaille arrive entre temps….

Kayyyyyyyyy ! Va falloir que tu te colles à la logistique…..
J’veux un inventaire précis et une distribution fine et esthète de chaque jour.

Esta était à fond, y’a pas !
Et au risque de passer pour une bourrue, elle ne se perdait pas en longs discours…..

Dites, vous auriez le temps de [...]

Izaac lui collait aux bottes….c’était flatteur mais y’avait à faire !
Non elle a pas l’temps là, surtout qu’elle aperçoit Miss avec une montagne de peaux, très utile pour ce qu’ils se préparaient à faire….

Miss. ! Tu fais quoi avec toutes ces peaux ! Tu vas jamais pouvoir les transporter!
Tu me jettes tout ça !

Vu la mine que fait Miss., Esta réfléchit un peu plus….

Bon, tu vois avec Kay….faudra les charger dans l’chariot de bric et de broc. Et vu le temps qu’il fait, on pourra peut être bien tous en prendre une sur nos épaules, ça nous réchauffera !

Voila, je voulais vous montrer [...]

Alors qu’elle allait enfin porter attention à ce que lui voulait Izaac, elle voit Dams en train de charger le chariot d’un nombre incalculable de boules de neige !

Mais c’est pas vrai !
On va faire quoi avec toute cette glace, on n’a pas de viande à conserver et on a déjà le sel de Miss et ses peaux….
On va s’en servir contre nos ennemis ou alors c’est pour l’apéro ?

Kayyyyy, y’a un problème de boules !

Y’a pas, y’avait de l’ambiance au campement, ça s’activait , ça s’activait…

Enfin Esta alla s’assoir à son bureau d’état major…..
Elle pose un œil sur….un velin posé bien en évidence….

" manuel du Compagnon Reitre Suisse". ….

Elle le lit en diagonal….puis regarde le campement en un tour du regard…
.
Bon, ben y’a du boulot ! pense t’elle alors….
Puis elle cria….

Au suivant !

Le recrutement était ouvert...et ce sera bien plus tard qu'elle se rendra en taverne pour apprécier grandement l'accueil des Cosnois.

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