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[RP Ouvert] Quartier Spiritu Sanguis, taverne la Sans Nom

Steam
Sa question pour la ritale était restée en suspend, balayée par une silhouette qui venait de se faufiler à leur table.
Un frisson vint lui parcourir le corps, elle avait reconnue ce timbre chaud, tentateur qui aurait tiré du sommeil n'importe quelle jouvencelle en manque d'affection..
Elle se tourna lentement vers la carrure imposante de l'homme..
Elle lui glissa un sourire troublée de le voir là. Tout prêt..
Elle tapota machinalement la main de la ritale..

Ani.. Je te présente..Mickael.. Mickael.. Ani

Et de plonger un regard doux dans celui de l'homme, prenant une voix veloutée à souhait, posant chaques mots comme l'on déposerait un met des plus délicat..

Vous voyez.. Votre seule présence me laisse sans voix. A croire que vous avez le don de me rendre .. Muette.

Et de lui décliner un sourire empli de malice. D'y joindre une inspiration longue, les yeux à demi clos, comme pour s’imprégner du parfum qu'il dégageait.
Elle aimait se laisser bercer parfois par les senteurs qui l'entouraient.
A croire que la sienne avait un effet apaisant sur la demoiselle..
Et de reprendre..

Ani.. C'est.. Mon père..

Et de lâcher cette phrase un sourire en coin.. Steam aimait désarçonner les personnes qui l'entouraient et avec un effet de surprise elle aimait cela encore plus.
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Meomaky
    Alors c’est quoi l’programme ? Je sais que vous ne m’avez pas emmené ici pour boire un verre puisque vous savez que je ne bois pas. Je vous écoute ?


Lui répondre ? Bah, ce n'est pas un entraînement comme nous en avons l'habitude que je lui réserve, alors pourquoi ne pas la jeter dans l'arène sans sommation ? Simplement parce qu'elle reste une femme, et qu'une part de galanterie n'a jamais su résister à se manifester.

    Du Whiskey. Et pas coupé avec de l'eau pour gonfler tes bénéfices...


J'en profite pour admirer la finesse de ses hanches, ce léger mouvement de balancier, mais recentre bien vite mon attention sur notre affaire en cours. Pour quelles raisons peut-on bien se rendre dans ce genre de quartier? Dans une taverne au nom si évocateur ?

    Tu cognes comme une diablesse, tu sais comment me projeter a à plusieurs pas sans efforts ni douleurs. Tu as même du résister plus d'une fois à la tentation de me démettre l'épaule ou autre. Et tu sais comment te libérer de ses fameuses prises avant qu'il ne soit trop tard.


Et une fois encore je lui offre un sourire, franc et honnête, empli d'une certaine fierté. Fier de l'avoir pour élève. Fier de pouvoir l'entraîner ici-bas pour la suite du programme. Fier de ses progrès si rapide.

    Et par la Dame, tu manques pas d'endurance. Et j'en connais certains qui ne savent pas encaisser moitié moins bien que toi.


À nouveau interrompu par l'arrivée de la serveuse, qui dépose deux verres de whiskey devant nous. Oui, depuis quelques temps je fais une infidélité au rhum. Depuis que notre chemin à croisé celui de Saku et de l'Irlandais. Un bon, bien fort et sucré à la fois, un sourire appréciateur pour la remercier et tandis qu'elle s'éclipse plus loin, je laisse mon regard dériver sur l'assemblée.

    Mais jusqu'à présent, ta vie, ou pis, n'a jamais été en danger. Il va être temps de changer ça, et de te faire combattre des adversaires au style différent. Moins raffiné, comme on a su me le reprocher, ou presque.


Un sourire, à nouveau, celui qu'elle redoute tant.
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Anitha
La Ritale sortit de ses pensées quand un homme se posa à la table, sans aucun scrupule elle regarda de haut en bas et bas en haut l'homme sans aucune gène, punaise c'est qu'il était charmant sans son capuchon, un sourire commença à s'afficher, savez le charmeur et tout mais voila que la rousse venait de gâcher ce doux rêve qui commençait à se développer dans son crâne... A savoir celui où tous deux chevauchaient cheveux aux vents avant de se rouler dans un champs de coquelicot et tout l'reste... Son père...
Moue de réflexion elle regarda la rousse, on frise du nez, on penche la tête en fronçant les sourcils, petit grattage de nuque au passage...

    -"Ton père?...Berdol t'en a combien d'pères?!

Elle posa ses azurs de nouveau sur l'homme et plissa du nez avant d'regarder de nouveau les yeux sur la rousse...

    -"Pour t'répondre, no j'connais pas cet homme, ou j'm'en souviens plus


Puis elle se pencha vers la tombe et souffla

    -"T'es sûr que c’est ton père?"

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Steam
Combien elle avait de père ... Bonne question.. Entre le vrai dont elle ne connaissait rien, l'adoptif qu'elle ne voyait pas et celui là.. Le vrai ? Le futur Adoptif..? Elle n'en savait rien, mais elle était contente de le voir pour approfondir le sujet. Alors un haussement d'épaule s'ensuivi d'un gonflement de joues genre.. J'sais pas..

Et de sourire à ce père et de lui montrer une chaise libre, autant qu'il reste assit.
Sa haute stature empêchant la ritale et elle même d'avoir une vue sur la table plus loin qui venait d'être prise par un homme bien étrange et d'une demoiselle qui avait l'air plus querelleuse qu'autre chose. Cela s'entait l'action tavernesque. Voir les embrouilles, et vu la tronche patibulaire des serveuses du jour.. Cela promettait bon divertissement.

Elle refit signe d'ailleurs à la serveuse afin qu'elle leur porte de quoi boire..
La nuit allait être longue..
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Ayla.
Les hommes elle les déteste. Et encore plus quand ils boivent. Le numéro de son maitre l’agace d’ailleurs profondément. Non mais depuis quand boit on avant un entrainement ?!
L’envie de se lever et de partir en claquant la porte bien fort se fait ressentir. Mais il y a aussi celle tout aussi puissante d’attendre que ladite boisson arrive pour la lui balancer en plein visage. Mais bien sur cela ne sont que des envies qu’elle devra contenir bien sagement en elle et s’efforcer de rester calme et d’attendre ses « ordres ».

Bientôt, elle espère qu’elle perdra son titre d’élève pour voler à nouveau librement de ses propres ailes. De partir à nouveau battre les chemins, d’être libre tout simplement sans être entravée par les chaines de son apprentissage. Certes, elle l’avait voulu ainsi, car il lui fallait acquérir cette dernière méthode mais désormais elle se sentait proche. Peut-être pas de la fin mais d’un but non avoué qu’elle s’était fixé.
Elle n’avait pas peur que la solitude revienne à grand pas sitôt le maitre envolé, car elle savait qu’entre un maitre et son élève il y avait toujours ou presque un lien indéfectible qui se créait et durait pour toujours, de plus il serait amenés à se croisé étant donné qu’elle avait une dette qu’elle comptait bien payer.

Elle l’écoute parler, tourner autour du pot sans jamais elle droit au but. Il la complimente en quelque sorte et elle devrait en être flatté, sauf que plus grand-chose ne l’atteint. Alors elle se concentre pour l’écouter et pour ne pas s’agacer, aujourd’hui elle est particulièrement irritable.
Elle est en colère contre elle-même pour un secret qui peu à peu s’évente et bientôt risque d’être dévoilé, c’est pourquoi elle a besoin d’achever son apprentissage rapidement pour ensuite pouvoir partir en cavale se cacher le temps que cette affaire se tasse. Une affaire qu’elle ne peut bien sûr pas révéler à Meo. Moins il y a de personnes au courant et moins le risque que ça se sache est élevé.
Une fois la partie compliment achevée, il arrive enfin au but. Aujourd’hui sera différent. Aujourd’hui elle ne se relèvera peut être pas même si elle sait que le brun ne la laissera pas tomber sous ses yeux au combat. Et elle, elle se battra, pour son maitre, pour sa fille et pour elle.

Et bien je suppose que du changement ne va pas me faire du mal…. Vous cherchez à vous débarrasser de moi ?


Une grimace plus qu’un sourire vient remonter paresseusement le coin de sa lèvre, avant de retomber sur un visage inexpressif, froid et neutre. Trop longtemps qu’elle n’avait plus sourit ni même rit, trop longtemps qu’elle se mourait de l’intérieur.

Dans cette taverne ? Va y avoir du tapage … je vois que vous m’avez même prévu du public…

De l’ironie plus que de l’humour, qui tout comme les sourire se faisait rare. La disparition de Sarah n’avait rien arrangé, au contraire elle avait achevé de la précipiter dans un état second dans lequel elle végétait, Meo étant son seul lien la rattachant à la réalité humaine, sans lui elle serait déjà bien loin.

Alors on commence quand ?

L’impatience, déjà de se jeter à corps perdu dans un nouveau combat qui l’empêcherait de penser durant toute la durée de l’échange violent.

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Maryah
Marlha a écrit:


Ça s'enchaine. Des gens. Pas les machines à dégueulis habituels. Ma foi, tant mieux! Marlha n'allait pas s'en plaindre.

Deux mousses... Lui lança une blonde en arrivant, s'attablant avec la rousse.
Ça vient.
D'autres entrèrent, la tête à leurs petites affaires. Marlha vint prendre leurs commandes car.. bah, après tout, aussi peu réjouissant fut-il, c'était son job. Les bières furent posées devant les deux femmes, l'argent empoché et la blonde retourna à son comptoir avec la joyeuse Maryah et l'aguardiente qu'il restait dans son verre. .. Si la Bridée ne l'avait pas sifflé en son absence.
Je t'en sers un autre?



Maryah buvait, contente d'elle et du déroulement de ses prochains jours. L'amitié avec Ober et Ignace n'y était pas pour rien. Rare qu'on la prenne comme elle était, avec son enfance brisée et sa soif de liberté. Mais eux, comme la Fanchon icy, comprenaient bien. Et ça donnait une Maryah, contente de tout et de rien.
Quand la Bridée était contente, elle buvait. Quand elle était malheureuse aussi, mais là ça n'était pas le cas. Elle buvait quand même, grognant au fait qu'on lui retire son interlocutrice pour commander à tout bout de champ à boire. Quelle bande de pochtrons, quand même !

L'espace d'un instant, elle s'était retournée cherchant après Marlha pour remplir son verre. Elle avait vu la blonde qui lui rappelait Enguerrand et avait de suite fait volte face.


Je t'en sers un autre?
- Ha bah comment ! Et sois généreuse, j'ai pas l'intention d'compter mes sous. ça s'ra toujours moins cher que l'Aphrodite icy !


Puis, elle se mit à se marrer avant de trinquer et de boire avec Marlha, puis commenta en r'gardant vers l'arrière :
Bah dis donc, y a pas qu'du beau monde icy. Si les ch'valiers et les riches gens s'mettent à v'nir icy, va falloir qu'j'change mes quartiers. ça m'donne la nausée les gens qui sentent bon.
Elle se marrait, quand son regard glissa sur la table plus loin. Un homme, une femme. Une femme qu'il lui semble connaître ... Le décor se met lentement en place. Putain ! Ayla ! Elle la revoyait enceinte au campement des monstres, ça alors ! Déjà qu'elle était tombée sur Diego quelques jours plus tôt, et voilà qu'Ayla était là. Un sourire illumina le visage de Maryah ; c'était à croire que Sarah était là, tout proche.
D'ailleurs, c'était assez drôle de la rencontrer là, où un an plus tôt, Maryah avait lancé une recherche sur Sarh.


S'cuse moi Marlha, j'ai une personne à saluer.
Sautant au bas d'son tabouret d'comptoir, Maryah s'avança vers la tablée de l'homme et d'Ayla, verre en main, interrompant sans aucune gêne la conversation en cours. Elle se planta juste devant avant de saluer la cousine écossaise, avec qui elles s'étaient relayées un an plus tôt pour s'occuper du petit Mao, alors que Sarah cherchait à coincer son agresseur.

B'soir Ayla. Tu m'remets ? Maryah, l'amie de Sarah. On s'est connue au campement des monstres, sur les routes de France, 'fin sur les routes de la vengeance. J'ai croisé Diego dernièrement sur les routes ... il m'a prévenu. Faudra qu'on parle vengeance un d'ces quatre ... Oh mais ... hum ... j'vois qu't'es accompagnée, c'est euh ... hum ... ton nouveau compagnon ? ...

" Ou bien ton amant ? ", ne put-elle s'empêcher de penser. Mais sa voix s'arrêta net, se souvenant qu'à leur dernière rencontre Ayla était enceinte et en couple avec un homme qui ne ressemblait pas à celui là. Et une gaffe, une ! Elle préféra se taire que s'enterrer un peu plus. De plus, ça ne la regardait absolument pas, et elle était bien mal placée pour dire quoique ce soit.
Un peu gênée, elle ne put s'empêcher de descendre le regard sur le ventre d'Ayla. Avait-elle accouché ? ou avait-elle perdu le bébé ? Tant de questions aussi indiscrètes les unes que les autres.
Et soudain, elle se sentit bête.
Sur sa lancée de joie de revoir quelqu'un lié à Sarah, elle avait juste oublié qu'elle ne connaissait pas grand chose sur Ayla. La conversation risquait d'être compliquée à rattraper ...

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Meomaky
    Et bien je suppose que du changement ne va pas me faire du mal…. Vous cherchez à vous débarrasser de moi ?
    Dans cette taverne ? Va y avoir du tapage … je vois que vous m’avez même prévu du public…
    Alors on commence quand ?


J'étais prêt à commencer sur le champ, par un grand coup d'éclat. M'exclamant haut et fort qu'elle ne manquait pas de culots, avant de m'avancer vers l'un des hommes présents, et l'emmener à vouloir corriger mon élève pour son audace. En somme, faire mon Meo. Mais je suis interrompu par celle qui est, je crois, surnommé la Sanguinaire. Elle s'approche de notre table et se plante face à Aileas.

    B'soir Ayla. Tu m'remets ? Maryah, l'amie de Sarah. On s'est connue au campement des monstres, sur les routes de France, 'fin sur les routes de la vengeance.


Lix m'avait parlé de ce fameux campement, cette fameuse mission contre Ezequiel et les méfaits commis. L'enlèvement... le viol... et la traque en elle-même. Aileas aussi m'en a touché deux mots, brièvement, pour m'expliquer pourquoi elle gardait un prisonnier sur Nevers. Pourquoi elle le gardait en réserve pour expérimenter de nouvelles potions...

    J'ai croisé Diego dernièrement sur les routes ... il m'a prévenu. Faudra qu'on parle vengeance un d'ces quatre ...


Ainsi elle est au courant pour Lix et Sarah à nouveau, sûrement pour Lyan et Lynn alors. Lean aussi peut-être, la Corleone. Elle pourrait avoir des informations sur Clemence qui sait. Après tout, elle a un lien avec Gaïa, ténu peut-être, mais je ne sais où chercher. Si Joy ne peut rien m'apprendre, elle pourra peut-être... Sans compter que nous sommes nombreux à vouloir la mort du masqué. Autant je suis prêt à le laisser à mon élève, autant je préfère en faire moi-même une offrande à ma Dame que le laisser à un autre. Ou une autre.

    Oh mais ... hum ... j'vois qu't'es accompagnée, c'est euh ... hum ... ton nouveau compagnon ? ...


Par les cornes du Sans-Nom, l'occasion est trop belle. Elle en tire les conclusions qui m'arrangent sans que je n'ai besoin de l'y inciter d'une quelconque manière. Et comble, elle jette un regard presque gêné vers son ventre. Par les tétons de ma Dame, qu'elle magnifique occasion de mettre une fois de plus la patience de mon élève à l'épreuve. Un coup d'œil avec ce sourire éclatant qu'elle déteste, je reporte vivement mon attention sur la bridée pour lui répondre, avant qu'Aileas n'ait l'occasion de démentir.

    Compagnons ? Non... Nous sommes unis par un serment bien plus sacré que celui de simples compagnons. Qui implique que nous nous efforçons avec vigueur de... Euh... Faire prendre racine en elle... Euh... Tout ce que je suis en mesure de lui apporter.

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Ayla.
Elle le défi du regard toujours dans la provocation, alors qu’elle sent une présence et regarde la brune face à elle. Elle la remet rapidement. Maryah, dite l’épicée, de la horde sanguinaire avec Sarah cette même horde que Sarah avait voulu lui faire intégrer avant que finalement elle ne se disloque à la mort du chef. Elle se souvenait aussi du campement des monstres.
Alors à l’époque elle était enceinte de Maya. De Maya ou de Kieran, l’enfant mort-né de Diego ?
Elle avait du mal à remettre les évènements à leur juste place, car à force de vouloir oublier, à force de puiser en elle, elle finissait par perdre la notion du temps et certaines bribes de son passé s’envolaient sans qu’elle n’ait plus de prises dessus.

La suite de la phrase de la guerrière fait le vide dans ses doutes. Un compagnon. Vrai qu’elle en avait un. Elle avait Léo à l’époque, et donc elle était bien enceinte de l’italien. L’italien qui avait tenté de foutre son couple par terre pour la simple envie de la posséder encore une fois. Mais elle avait tenu bon et l’avait envoyé baladé. Si son enfant elle portait, ça ne lui octroyait aucune espèce de droit sur elle.
Si elle avait échappé à l’étreinte italienne, sa paternité lui avait été arrachée non par elle mais par son propre frère Sawyer qui avait porté le coup de grâce et provoqué une fausse couche signant la mort de l’enfant.

J’oublie rarement un visage, encore moins toi Maryah avec qui j’ai passé quelques jours pour l’ange blond. Puis c’pas comme si on s’était croisée pour une banalité.
C’est bien qu’il l’ait fait. Et pour la vengeance… oui il faudra qu’on en parle, qu’on discute du meilleur moyen de le laisser agoniser lentement, très lentement…


Son esprit s’emballe sur plusieurs scénarios différents, mais semblables sur un point, dans chaque, Kheldar souffre le martyr et dans chaque elle sourit satisfaite, de ce sourire carnassier qu’elle réserve pour les grandes occasions. Le tuer ne sera qu’un apaisement partiel, mais le savoir vivant la ronge littéralement.

Elle suit le regard de Maryah glissant sur son ventre désormais bien plat. Elle imagine sans mal les questions qui la taraudent des questions aussi indiscrètes que la fin de sa phrase. Un point en commun entre elles, la curiosité.

Il est mort si c’est ce que tu te demandes. Diego a assez d’enfants comme ça.

Elle avait énoncé cette phrase avec une platitude effarante, comme si elle parlait avec banalité du temps qu’il faisait. Pourtant c’était la mort de son fils qu’elle venait d’évoquer. Elle avait eu tellement de mal à s’en remettre, ce fils qu’elle avait toujours voulu et cette grossesse qu’elle s’était battue pour taire aux yeux du géniteur.
Avec le recul nécessaire, elle s’était faite à l’idée qu’elle ne connaitrait jamais le bonheur d’élever un garçon ni d’en voir grandir un seul. Elle s’était également convaincue que jamais plus elle ne serait mère.

Alors qu’elle s’apprête à répliquer, Meo la devance pour sortir son numéro. Les lippes féminines se serrent en une légère grimace tandis qu’elle lui lance un regard noir de ceux dont elle a le secret.
Pourquoi avait-il toujours ce besoin de semer l’ambiguïté quant à leur relation alors qu’il était si simple de dire qu’ils étaient simplement amis ?
Un jour s’il tombait sur son compagnon ou ex compagnon et que Meo lui sortait cela elle n’aurait pas l’air fine…
Il faudrait qu’elle pense sérieusement à lui trouver une femme, qu’il cesse avec ses manies désobligeantes.
Elle ne peut s’empêcher de répliquer, acerbe :

En effet, unis par un bien plus grand serment, j’ai une dette envers lui mais ça s’arrête ici.


Elle reporte son attention sur la bridée avec son visage si étranger aux accents d’exotisme.
Ainsi donc elle avait croisé Diego. Étrange puisqu’il disait dans ses lettres ne plus trainer en taverne pour éviter toute tentation extra conjugale…
Mais elle écarte bien vite l’italien de ses pensées sachant pertinemment que lorsqu’il aura quelques fautes que ce soit à expier elle recevra une missive détaillant l’ampleur de ses conneries et comme toujours elle tentera d’apaiser son esprit tourmenté par les remords d’être ce qu’il est.

Alors, tu d’viens quoi ? Si un jour ça t’tente faudra qu’on aille faire un tour à Saint Claude j’leur ai promis quelques malheurs puis j’crois qu’tas pas non plus apprécié l’allé retour qu’il voulait t’faire faire sur le bucher… On s’est prise deux procès chacune avec Sarah là-bas…
Il d’vient quoi l’italien, je le croyais avec sa femme… ?


Elle est contente de voir Maryah.
Parce que Maryah c’est un peu Sarah d’une certaine manière. Non mieux, Maryah, elle ravive la mémoire d’Ellana avant qu’elle ne change de nom pour échapper à un de ses ennemis Von Frayner si elle se souvenait bien.
Et tant pis pour l’entrainement de Meo, pour une fois elle avait plus important à faire. Et cette rencontre en un sens allait l'apaiser le temps qu'elle durerait.

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Marlha


La taverne pouvait surprendre. Souvent, juste des soulards fiers d'avoir volé vingt écus. D'autres fois, de sombres sires sinistres et peu bavards ; des hommes de main. La plupart du temps, des habitués.
Mais aujourd'hui les inconnus se succédaient. Tant mieux. Si les Corleone régnaient sur le quartier, dans cette taverne se voyaient tous ceux côtoyant les Spiritus ou en faisant partie. Aucun ne semblait totalement étranger l'un à l'autre. Comme une araignée tissant sa toile, faisant se rejoindre des individus à leur insu.

Marlha revenant à Maryah lui proposa un autre verre.

Ha bah comment! Et sois généreuse, j'ai pas l'intention d'compter mes sous. Ça s'ra toujours moins cher que l'Aphrodite icy!
L'Aphrodite. Saturnin. La valise. Mais oui! Curieuse, Marlha se pencha par dessus le comptoir, sa petite poitrine pas assez volumineuse pour reposer dessus.
Psst. Maryah. Tu as vu ce qu'il y avait dans la valise de Saturnin?

Par la suite, Maryah eut une personne à saluer. Marlha resta derrière son comptoir. Vu le monde, elle décida de réserver son tonneau de bière fraiche à ces gens et 'autre tonneau, éventé, aux petits travailleurs habitués du lieu.

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Maryah
Elle observe l'homme qui dans un premier temps lui répond. Elle l'a déjà vu il lui semble quelque part, mais où ... P't'êt' icy même. Alors voilà, il est donc le nouveau compagnon d'Ayla, et ces deux là tentent d'avoir un enfant, peut etre pour remplacer l'autre ... ou par domination de 'lhomme, pour faire mieux que le précédent. Précédent dont elle a malheureusement oublié le nom.

Et vient le second temps. Discours décalé. Y a quelque chose d'étrange entre les deux là, qu'elle est incapable de définir. Mais ... méfiance.

Diego ... le prénom est tombé comme un cheveu sur la soupe. Le regard de Maryah se noircit. P'tain il a aussi fallu qu'il se fasse la cousine de Sarah, non mais franch'ment ! Et voilà qu'il avait encore engrossé une femme ... pas possible ça, il pouvait pas se retirer ou pratiquer autrement tsssssss. Et l'gamin était mort en plus. Un long regard de compassion fut appuyé vers Ayla. Elle ne savait pas quoi dire. Quoi de pire que de perdre son enfant ?! Pour toute réaction, elle se mordit la lèvre, et baissa légèrement la tête. Voilà pourquoi elle en voulait un du brun. Vrai que les enfants étaient une véritable source de bonheur. D'ailleurs Sarah était partie avec Mao, et cela rassurait grandement Maryah. Mais quand même Diego ... pffffff ! Coureur de jupons et semeur de gosses ! Elle aurait une raison de plus de s'énerver contre lui, la prochaine fois qu'elle le verrait.


- En effet, unis par un bien plus grand serment, j’ai une dette envers lui mais ça s’arrête ici.
- Ha ... je vois ...

Non elle ne voit rien du tout. Elle ne sait pas s'ils sont ensemble ou pas, amoureux ou pas, s'ils couchent ensemble ou pas ... et en même temps, ça ne la regarde pas. Chacun d'entre eux trouve sa façon de se consoler de l'absence de Sarah, rien de critiquable. Une seule personne vous manque et votre raison est dépeuplée ! Et côté "trucs déraisonnables", elle est plutôt mal placée pour dire quoique ce soit. Du coup, elle s'abstient de toute question ou tout commentaire sur leur relation.

C'que je fais ... bah comme toi ...
Petit regard lancé vers l'homme ...
J'tente de camoufler la tristesse. J'bois, j'traine ma carcasse dans les mauvais coins, je joue, j'me distrais comm'j'peux, j'fais quelques visites de mairie à l'occas' ... mais surtout, j'me prépare pour le tournoi de Genève. Cogner ça m'défoule.
Et après j'ai promis à mon gamin d'l'emmener faire un tour de bateau ... On va s'prendre une bouffée d'exotisme du côté d'Alexandrie. J'peux pas m'plaindre. ça roule pour moi. J'aim'bien être icy, ça m'rappelle d'où j'viens.

Et toi, tu fais quoi dans les parages ? Parc'que c'est quand même l'genre d'endroits hyper mal fréquenté ... T'es en recherche de mauvais coups à faire ?

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Steam
Et de Steam de s'évincer par la porte de derrière ayant des choses à régler chuchotant à Ani qu'elle repasserait sans doute plus tard.
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Ayla.
La brune regarde la beauté étrangère avec curiosité et un certain amusement aussi. Elle comprenait et se souvenait sans mal pourquoi Sarah avait aimé cette femme, c’était évident, elles étaient si semblable aussi bien sur le plan physique que sur le plan moral qui pouvait se dessiner.

La brune cherche à sauver les apparences sur elle et Meo. Si un jour elle s’est crue amourachée de son jeune maitre, ceci ne fut qu’une triste passade mais surtout un joli mensonge. Non elle ne l’aimait pas, c’était son maitre et rien d’autre, celui qu’elle aimait c’était ce vieux blond bourguignon qui l’avait abandonné sans plus de paroles.
Si elle se souvenait bien de ce qu’avait dit Sarah, Maryah était ou avait été avec Torvar un bourguignon aussi ? Fallait croire que ça n’était pas des hommes fait pour elles. Pas les reins assez solides. En tous cas elle préférait se dire cela plutôt que de penser que le problème pouvait venir d’elle et de son caractère de bourrique frigide.

Elle écoute les projets de l’épicée qui semble s’ennuyer. Elle se demande comment elles, guerrières de leurs états avaient pu se retrouver à jouer les mamans gâteuses tout en se rangeant plus ou moins dans une sorte de droit chemin avec la routine qui va avec.
Elle se demande pourquoi elle croise toujours un morceau de son passé là où elle ne s’y attend pas. Alors que Maryah évoque son gamin elle voit en même temps le père de celui-ci. Encore un point commun entre elles.
S’ils savaient tous…
Mais personne ne sait et c’est tant mieux d’ailleurs, ça suffit les emmerdements.

Et elle ce qu’elle va faire maintenant ? Bonne question. S’occuper de sa fille, la protéger, essayer de remonter un groupe de mercenaires, aller piller Saint Claude comme promis. Et tuer le juge et le procureur. Ah oui puis elle a un accouchement de programmé aussi. Voir deux. Et faut qu’elle passe à Nevers aussi. Et peut-être voir Lix’ et …

Le tournoi de Genève ? Gaffe aux armées en y allant, parait qu’c’est agité dans l’quartier d’puis un moment !
C’que j’fais ici … ? C’est une bonne question en effet, disons que je prends … l’air ? Non j’suis v’nu pour… - en fait elle ne sait toujours pas ce qu’elle fout ici mais si on va dans la logique des choses…- me défouler sur … des …j’suis v’nu ici pour … chercher un peu … d’action ?


Elle se doute qu’elle doit avoir un air assez bizarre à sa manière très incertaine de parler mais comment expliquer qu’elle ne sait pas ce qu’elle fout dans cette taverne ?


Et puis après ... j'crois qu'j'vais tout quitter pour renouer avec de vieilles racines à l'odeur de pluie avec des paysages verdoyants. Parait qu'c'est calme, l'endroit rêvé pour faire l'éducation d'une petiote. Puis qui sait, j'y croiserai peut être une belle écossaise avec un angelot blond dans les bras...

C'était venu comme ça, mais plus elle y songeait et plus cette idée l'enchantait, refaire sa vie ailleurs, là ou elle avait eu sa place, là ou elle aurait du demeurer toujours. De plus si elle ne l'avouerait pas ouvertement, elle allait juste essayer de voir si elle ne croisait pas, par le plus grand des hasards La Callahan.
En fait cette envie soudaine de retourner au pays était une fuite inavouée, la fuite d'un passé qui commençait à la rattraper et menaçait son fragile équilibre. Un danger qui allait pas tarder à frapper sa fille si elle ne bougeait pas.

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Marlha

La blonde et son comptoir étaient-ils aussi indissociables que le bras de la main?! Enfin.. "Indissociable" n'était peut-être pas le bon mot pour qualifier un bras et une main. Avec une bonne scie, ça se dissocie très bien.
Marlha, derrière son comptoir, donc, attendait une livraison pour le moins.. inhabituelle. Le genre de truc qu'on ne reçoit qu'une fois dans sa vie. Sauf si on voulait faire "carrière", mais ce n'était pas le cas de la poupée blonde. Sacrément tordue, quand même...
Elle chantonnait une chanson à propos d'une certaine Nina, une vraie catin dans l'âme, la reine des morues... C'est alors que la porte s'ouvrit sur un nain. Un nain moche. Car il existait des nains pas trop dégueulasses. Celui-ci incarnait physiquement le nabot du cirque. Il portait sur ses petits bras torves une boite recouverte d'un tissu noir dont il tentait d'éloigner sa vilaine tête disproportionnée. Se dandinant vers le comptoir il... il devint invisible à la vue de Marlha. Elle contourna son fameux comptoir et retrouva le nain, qui ne pouvait pas poser la boite car le bar était hors de sa portée. Mais pas question que la blonde touche à la marchandise!


Hep! Hubert. Mets-moi ça sur l'comptoir, tu veux? Demanda-t-elle d'une voix péremptoire à un gars qui passait par là.
A force de passer ses journées ici, la serveuse s'était fait une petite place et exerçait un semblant de pouvoir sur les derniers des gueux qui se murgeaient ici. Hubert prit la boite et la posa sans douceur. On entendit un léger "couic!"... Puis Hubert, soulevant le nain, le posa sur un tabouret.
Les iris bleu pâles zieutèrent les alentours, s'assurant de ne pas être écoutée. Pour le style, car ce n'était pas le moins du monde un grand secret, cette livraison.

C'est du bon?
Le nain parut mal à l'aise. Marlha souleva un pan du tissu, regarda.. et grimaça.
Tu te fous de moi? Tu l'as bouffé et t'as chié dans la cage, c'est ça? Car c'que je vois, c'est d'la merde.
C'est que c'était le dernier...
Forcément. Ce truc ne pouvait être que le dernier. Est-ce qu'on tentait de la bizuter? Car là, franchement... En soupirant, Marlha donna une piécette au nabot, le congédiant. Foutue pour foutue...
Hé! C'est le quart de c'que vous m'devez! Glapit le nain.
Contente-t'en! Je fais bien avec le dixième de c'que tu devais m'amener. Dégage.

La blonde souleva une nouvelle fois le tissu. Moche. Moche. Très moche. Pour se requinquer, Marlha but cul-sec trois petits verres de Calva et rangea la bouteille dans un petit et solide placard, qu'elle ferma à clé. C'était ici qu'elle rangeait les bonnes bouteilles.
Laissant son fidèle comptoir à un gars à peu près de confiance, sa boite sous le bras, la blonde quitta la taverne.

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Jeliza.rose
Une taverne presque comme les autres. Le genre de taverne, où, quand l'étranger rentre, le silence se fait, et on lui lance un regard mauvais.
Mais si, et au fond, y aurait la loque humaine toujours imbibée, et dans ce coin, des gens qui jouent -pardon, qui trichent- à un jeu d'argent. Et c'est sur ce point que je veux m'attarder.
Aujourd'hui, je veux apprendre à jouer aux cartes, pour faire comme les gens dans le coin. Non, pas "du coin", en général. Du coin, là. Celui qui est toujours opposé au comptoir, on sait pas pourquoi.

Alors les dés, ça va, je maîtrise. Les osselets, je pourrais, mais il y en a toujours un qui finit dans une chope de la table voisine. Puis y a les cartes. Les cartes ! Mais si, y en a qui y jouent, au ramponneau, tout ça. Sauf que les cartes du ramponneau sont beaucoup moins jolies que les cartes que certains italiens ont rapportées.
Non parce que celles du ramponneau, c'est "coeur", "trèfle".. et des trucs moches en plus. Alors que les cartes italiennes, y a des deniers dessus ! Ou des épées ! Ou des bâtons ! C'est quand même beaucoup plus classe de jouer avec ça qu'avec une grosse tâche rouge ou noire.
Le seul petit problème, c'est qu'il faut quand même que j'apprenne à jouer d'abord. C'est bien beau de montrer aux gens que mes cartes à moi, y a des épées dessus, si je sais pas jouer avec, je ne vais pas avoir l'air classe bien longtemps.

Heureusement, Cleocharie a bien voulu m'apprendre, et je pourrai enfin me la raconter en taverne quand quelqu'un viendra, et que je jouerai aux cartes dans mon coin, en lui lançant un regard noir.

Je fais place nette sur une table, et m'installe, impatiente de voir mon professeur du jour arriver.

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Merci Jd Nethel pour la bann ♥
Clio..
Jouer aux cartes. Pour ça, aucun besoin de savoir lire. Ce qui explique que je savais y jouer, même avant de débarquer en France et de retrouver ma mère. J'avais fait quelques bonnes parties, au pays. Suffisait de se rendre aux endroits où l'on ne posait pas trop de questions, et on apprenait vite. Même quand on était une gamine maigrichonne à l'air renfrogné.
Surprise de la demande de Jeliza-Rose, je le suis. Mais pas contrariée, ni fâchée. Plutôt ravie. Parce qu'ici, on ne jure que par le ramponneau. Jeu de barbare, tiens. Nos cartes sont tout de même nettement plus jolies, avec les dessins colorés, dessus. A croire que les Françoys ne connaissent que deux couleurs. Le rouge et le noir. Si ce n'est pas malheureux.

Ceci explique ma présence en ces lieux. L'une de ces tavernes où l'on ne pose pas de questions. Et où l'ont peut se retrouver plus plat qu'un parchemin si jamais on devient trop indiscret.
Je m'avance, louvoyant entre les tables, suivie comme toujours, de Capi, le chiot touffu et brun qui me sert d'ombre. Chiot de belle taille, puisqu'il m'arrive aux genoux alors qu'il n'a que la demi d'un an, à peu près. J'avise Jeliza-Rose. Je viens m'asseoir devant elle. Je lui adresse même un sourire. Léger, certes, mais bien présent. Je replie une jambe, et glisse le pied sous ma cuisse. Mon pied se balance sous la chaise.

« Buongiorno ! Comment va ? »

Je rejette ma natte dans mon dos, tandis que mes yeux se posent sur son paquet de cartes. Apprendre à jouer, c'est bien. Mais apprendre en buvant un coup, c'est encore mieux. J'attire l'œil de la tavernière en levant la main. Après que la tenancière ait pris et apporté nos commandes à notre table, je désigne le jeu d'un doigt.

« En Italie, on joue à la scopa. T'en as déjà entendu parler ? J'vais t'apprendre ça. Tu mélanges tes cartes, d'abord. Après tu nous donnes trois cartes chacune, face retournée. Pis après t'en mets quatre au milieu, face visible. Quand t'auras fait ça, j't'expliquerai les règles. C'est très facile. »
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