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[RP]De la transparence des choses, Episode 2

Cyrinea
[Procès opposant Cyrinea Rondot au duché de Guyenne]


La scène se passe au tribunal de Guyenne, à Bordeaux. Fenêtres ouvertes, chant des zozieaux, soleil encore timide mais prometteur. Deux salles sont occupées en même temps. Les personnages vont donc courir de l’une à l’autre.

Les dicts personnages :
Hull, juge du comté.
Bardieu, le Procureur.
Cyrinea, l’accusée.
D’éventuels personnages surprise, susceptibles d’intervenir pour assurer des coups de théâtre et ne pas endormir les spectateurs aux moments critiques.



Acte I, scène 1
Salle n°1


Le procureur encuretoné monte sur les planches, l’air extrêmement grave. C’est qu’il n’a jamais, au cours de sa longue carrière, connu de plus grave crime que celui dont il accuse la prévenue. Mais il le dira lui-même, arrachant au passage quelques sourires amusés, voire quelques rires, étouffés par le sérieux supposé des lieux.

Il se lance. Voix indignée, regard sévère.





Accusateur : Le Duché de Guyenne
Procureur : Frère Bardieu
Juge : Père Hull19
Accusée : Cyrinea
Village d'origine: Agen
Statut : vagabonde
Victime : la coutume de Guyenne

Aujourd'hui, en ce saint vingt sixième jour de l'an de grâce 1460 du règne de notre duchesse Mircha, je somme Cyrinea de se présenter devant la justice pour trouble à l'ordre publique. En effet, plusieurs fois, la coutume de Guyenne a été violée par cette femme et nous considérons cela comme une attaque frontale à l'ordre établi, et, donc un trouble à l'ordre public.
Cette action doit être punit, et, en temps que représentant élu de Guyenne, je suis en charge de l'application de notre bonne coutume.

Ainsi, Saint Arnvald m'en ai témoin, dame Cyrinea a violé plusieurs fois le coutumier. Je cite le premier article violé de l'opus IV.

« Sujet Guyennois toute personne ayant un champ, une échoppe ou un fief en Guyenne.

Le titre de Guyennois d'honneur peut être donné par le Duc en raison de services rendus au Duché. Ce titre donne accès aux mêmes droits qu'un Sujet Guyennois.

Seul les Sujets Guyennois peuvent se présenter à une élection Municipale ou Ducale, dès lors qu'ils ne tombent pas sous le coup d'une inéligibilité légale ou pénale. »

Dame Cyrinea s'est présenté officiellement à l'élection sans être sujet. Elle vient donc de violer cette partie de la coutume.

Je cite l'article 1 du concordat de Guyenne, qui est la source de droit canonique appliquée sur notre territoire de Guyenne.

« Les têtes de listes en course aux élections ducales, ainsi que tout prétendant au poste de duc ou duchesse, devront avoir été baptisés selon les rites Aristotéliciens avant le dépôt de leur liste. »

Dame Cyrinea n'est pas baptisé, et, donc, ne peut pas être en tête de liste.
Nous notons, dans ce cas, que le concordat indique : « Si un élu se présentant au poste de duc ou duchesse, ou si une tête de liste n'était pas baptisé, il serait mis en procès pour trouble à l'ordre public sur le champ et devrait donner sa démission du conseil ducal avant l'élection légale du nouveau duc. »

La mise en procès correspond à l'application de la coutume dans ce domaine, coutume veille de 4 ans, soit quasiment l'âge de la Guyenne française et aristotélicienne.

Sœur Cyrinea, vous êtes accusée d'un des plus graves crimes que j'ai eu l'occasion de voir. La loi vous autorise à vous exprimer, même si je ne vois pas ce que vous pouvez dire. Vous pouvez également faire appel à un avocat, comme ceux du dragon. La parole est à vous, et j'espère que vous serez aussi loquace, pour votre propre défense, que sur la tribune électorale.



Acte I, scène 2
Salle n°1 toujours.



L’incroyable venait donc d’être dit : ne pas avoir de champ parce qu’on déménage mais que l’on est toutefois une élue ducale et ne pas être baptisée lorsque l’on dépose une liste, ce qui n’est pas la première fois et est donc devenu même une coutume largement répandue en Guyenne, est un des plus graves crimes jamais commis. La Sirène soupçonnait Bardieu de ne pas boire que du vin de messe...et d’être aveuglé par sa haine GéPéSiyenne. Ce qui rimait avec Guyenne.


Messieurs de la cour,

Je me présente à vous dans les plus brefs délais comme vous pouvez le constater, et espère ne pas être retenue très longtemps, il en va de la bonne marche des mines de Guyenne. Car, comme vous ne l’ignorez pas puisque nous nous croisons presque tous les jours au château, le peuple m’a fait l’honneur de me mener au conseil où je me suis vu confier le poste de Commissaire aux Mines.

Je vais néanmoins attendre la présence de mon avocat qui plaidera ma cause.



Elle se rassit, regardant autour d’elle pour voir si l’on avait renforcé la garde pour la grande criminelle qu’elle était.
Cyrinea
Acte II, scène 2
Salle n°2


Le décor est sensiblement le même. L’on peut voir les personnages arriver en courant, Cyrinea à fond de train derrière Bardieu, l’épiant pour voir s’il allait soulever sa robe pour ne pas se vautrer dans sa précipitation à coffrer la donc plus grande criminelle du Royaume. Auquel cas elle se ferait un plaisir de le ramasser.

Il s’installe, reprend son souffle et se lance à nouveau.





Accusateur : Le Duché de Guyenne
Procureur : Frère Bardieu
Juge : Père Hull19
Accusé : Cyrinea
Village d'origine: Agen
Statut : vagabonde
Victime : la coutume de Guyenne

Sœur Cyrinea, vous vous êtes exprimé sur la voie publique en présentant votre programme aux élections. Votre programme remet en cause les fondamentaux de la coutume guyennaise, et, donc, constitue un trouble à l'ordre publique. Je cite ce que vous avez écrit vous même et qui est visible de tous :

Nom de la liste : R.A.G.E
Tête de liste : Cyrinea
Numéro 2 : 2
Numéro 3 : 3
Numéro 4 : 4
Numéro 5 : 5
Numéro 6 : 6
Numéro 7 : 7
Numéro 8 : 8
Numéro 9 : 9
Numéro 10 : 10
Numéro 11 : 11
Numéro 12 : 12

Le message de la liste :
Réformés, Aristotéliciens de Guyenne, Ensemble.
Objectifs : Le titre parle en lui-même et est le reflet d’un projet qui me tient à cœur depuis longtemps, faire de la Guyenne une terre de tolérance et de respect des différentes confessions religieuses, mettre fin à l’obscurantisme et aux dictats de la seule église de Rome, construire l’Histoire.

Plus de brigands dans la liste : C’est un frein à l’élection même si certains d’entre eux étaient animés des meilleures intentions du monde.
Diplomatie : Se rapprocher nettement des duchés ou comtés qui sont réformés ou qui tolèrent, voire acceptent les autres confessions que la seule aristotélicienne. Voire des autres pays comme l’Helvétie par exemple. Renouer avec le Ponant.

Il est clair que ce que vous venez de dire sur la place publique est en contradiction avec la coutume de Guyenne, coutume vieille de plus de 4 ans et qui stipule de manière claire et nette les textes suivants.
Article 6 du livre I : ‘La Guyenne a pour religion officielle la religion Aristotélicienne et Romaine. »

Art 8 du concordat : « Le Duché de Guyenne a pour religion officielle celle du Roy de France, c’est-à-dire la religion aristotélicienne. Les autres cultes sont tolérés à la condition qu'ils ne fassent pas acte de prosélytisme en lieux publics. Dans ce domaine le pouvoir temporel de Guyenne reconnaît et approuve l’application du concordat Royal avec l’Église Aristotélicienne. »
Le choix, très ancien, de la Guyenne « désirant avancer dans un bonheur commun, ont rédigé ce traité afin de renforcer les liens qui déjà les unissent. »avec l'église aristotélicienne est en incohérence avec vos propos, très choquant pour tous les guyennois. C'est ainsi que vous êtes mise en procès pour trouble à l'ordre publique. Le pouvoir temporel de Guyenne ne reconnait aucune autre religion, comme c'est le cas depuis longtemps.
Mais, ce choix est avant tout motivé par l'amour qu’apporte l'église et ses serviteurs à chacun. Ainsi, grâce à Saint Arnvald, je vous propose de vous exprimer, et de vous repentir, car, l'amour et le pardon sont des vertus, et ne peuvent constituer que des éléments favorables pour vous à l'issue de ce procès. Vous pouvez, bien entendue, faire appel à un avocat, comme un de deux du dragon.



Acte II, scène2
Salle n°2 toujours.



Il ne lui semblait faire aucun prosélytisme, à moins qu’elle ne connaisse pas bien le sens de ce mot ou que le procureur lui-même... ? Et que proposait-elle d’autre que de renforcer les liens sus dits ? Le concordat pouvait donc officialiser le fait de « tolérer », mais que la tolérance devienne un projet réel devenait criminel. La Sirène maniait d’habitude le paradoxe avec un certain brio, en était friande, mais celui-ci avait de quoi les clouer tous au pilori. Il fallait croire qu’elle était réellement devenue le cauchemar d’une certaine frange de la Guyenne GéPeSienne. Hé oui, ça rimait encore !

Elle répondit donc.


Messieurs de la cour,

Je me présente à vous dans les plus brefs délais comme vous pouvez le constater, et espère ne pas être retenue très longtemps, il en va de la bonne marche des mines de Guyenne. Car, comme vous ne l’ignorez pas puisque nous nous croisons presque tous les jours au château, le peuple m’a fait l’honneur de me mener au conseil où je me suis vu confier le poste de Commissaire aux Mines.

Je vais néanmoins attendre la présence de mon avocat qui plaidera ma cause.



Nouveau coup d’œil vers les portes tant il est vrai que prôner le respect et la tolérance était en passe de devenir le délit le plus hautement dangereux qui soit, tant aussi bien sur le plan politique que sur le plan religieux.
Macdes
LE TRIBUNAL - LES PLACES PUBLIQUES


Un peu perdu dans cet univers particulier, Macdes n'a pas de mal à se frayer un chemin au premier rang.

Un oeil serein à l'accuséE, il n'est pas plus inquiet que cela sur le fond.

Reste la nature humaine et ça ... Ca n'a pas de forme ni de fond certain.

Il se lève et sans un mot commence à doucement taper sur la rambarde qui ceint l'enceinte du jugement ...
Un avis sans parole, un soutien sans contrepartie..

Le bruit un peu sourd, se répercute au rythme lent de ses coups, dans l'ampleur de la grandiose salle ....
Fanch.


Fanch était revenu en Guyenne pendant quelques jours pour escorter sa compagne jusqu'à leur future demeure à Vannes en Bretagne.

Il avait entendu parlé d'un pseudo procès envers Cyrinea, encore une accusation montée de toute pièce pour détruire leurs opposants.

Décidément, GPS et leur clic étaient vraiment des pleutres, ils avaient peur que d'autre fassent mieux qu'eux et prouve leur incompétence.

Il se permis donc de laisser un petit mot d'encouragement à Cyrinea

Citation:
Demat Cyrinea,

Nous nous connaissons peu mais nous avons combattus ensemble il y a quelques temps.

Je souhaitais juste vous apporter mon soutien quand à ce que vous subissez dans ce pseudo procès.

Bon courage et surtout ne faites pas comme moi, ne baissez pas les bras.

Cordialement,


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Philipusaficus
Chic on a trouvé un successeur à Sancte !
Il est vrai pensait Philipus qu’il y avait longtemps qu’on n’avait pas fait de procès politiques.

Quelques mois avaient suffi pour réintroduire ce spectacle grand guignolesque qui avaient connu ses beaux jours au temps où Sancte qui n’était pas encore l’ignoble hérétique dénoncé par un Aurélien hystérique , se prenait procès bidon sur procès bidon
Des mois d’éducation juridique donnés par Mélior de Lioure et Betoval jetés aux orties. C’était fascinant de voir une province qui se targuait il y a peu de temps d’être un exemple en matière de justice de retomber dans les vieux travers propres aux provinces tyranniques.

Philipus était impatient de voir la suite du spectacle. Il se doutait qu’avec l’évêque déchu de Cahors,Bardieu, le spectacle allait être intéressant

C’est avec un air de gourmandise que Philipus attendit la suite
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Paroles d'Admin ,Brennos:
"Il ne saurait être question de conditionner l'exercice d'une charge In Game à la participation à un forum annexe"
"Sont appelés fora annexes ceux qui ne sont pas hébergés par Celsius."
Orandin
    « La justice, cette forme endimanchée de la vengeance. » Stephen Hecquet

Cela faisait un moment que le Rouquin ne montrait plus son visage en Guyenne, même à Montauban. Il restait chez lui à s'occuper en répondant aux lettres qu'il recevait. Une correspondance secrète qui occupait ses journées entières puisque derrière celle-ci se cachait comme une sorte de sollicitation à créer une invention encore plus folle que les autres et cela pour un client très particulier. Toutefois, il n'était pas comme coupé du monde, il était au courant des dernières nouvelles de son duché mais aussi de sa ville. Lorsqu'il apprit que Cyrinea était de nouveau en procès, le Rouquin n'était pas étonné, il soupira juste. Il n'avait jamais vu d'acharnement aussi cruel, tant de haine émanant notamment d'Hommes Aristotéliciens, et de personnages reconnus dans cette grande famille. Et la tragédie, c'était qu'aucun d'eux ne s'en rendaient compte ou alors trouvaient cela normal et justifié.

Il décida de faire une pause et de se rendre à ce procès pour voir, encore une fois, toute la haine que dégageaient avec amusement ces Hommes usant de tous les prétextes possibles pour anéantir une âme, un esprit, un Homme. Au final, il se demandait s'il n'y avait pas une inversion des rôles. On prétendait l'accusé comme un élément malsain mais n'était-ce pas cette justice et ces hommes qui la rendent, les malsains ? Il se posa même la question : comment le Très Haut pouvait-il laisser une de ses créations être détruite par des Hommes qui y prenaient un malin plaisir à le faire ? Un nouveau soupir, c'était tout ce qu'il pouvait faire.

Avant de s'installer, il repéra Philipusaficus et décida d'aller le saluer.


« Vous aussi ? J'aurai dû m'en douter. Toujours aussi passionné par cette... cette... comment qu'ils l'appellent déjà... Ah oui ! Cette justice ? »

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Cyrinea
En attendant, car elle se payait le luxe d’une brillante avocate qui venait exprès de loin pour la défendre, Cyrinea baguenaudait du regard.

Sourire à l’apparition de Macdes, dont elle avait aperçu la silhouette et qui faisait fonction d’accompagnement musical et dramatique, ainsi que d’un soutien précieux par sa présence. C’est alors qu’elle allait taper du pied en rythme, qu’elle reçut un pigeon presque en pleine face. Elle en lut discrètement la missive et, un vélin posé sur ses genoux comme une élève s’ennuyant à la lecture d’une pièce dont elle connaissait déjà l’issue, griffonna quelques mots.





Cher Fanch,

Je vous remercie de votre soutien.

Votre manifestation amicale m’est précieuse.

J’ai été pitoyable au combat et c’est moi, alors, qui ai dû prématurément baisser les bras.

Je prends le relai ce jour, en hommage à tous ceux qui se sont battus pour une Guyenne libre ainsi que pour ceux qui veulent enfin voir certaines dissensions s’apaiser.

Cordialement,
Cyrinea.



Pigeon envoyé, panoramique sur la salle, zoom avant du côté de la porte...Tiens ! Par Saint Arnvald té! Philipus, té !

Car, comme elle l’avait montré en d’autres occasions, lorsque l’émotion est trop forte, quoiqu’ici c’était plutôt de l’ennui, les tics de la langue maternelle...les siens étant chauriens, té, elle allait pas s’en priver même en pensée, té !

Ah voilà le rouquin té ! Serrage de paluche, sans doute quelques mots de politesse entre gens civilisés...

Finalement, les spectateurs se pointaient et le spectacle allait pouvoir vraiment commencer. Elle héla discrètement sa mascotte montalbanaise, lui signifiant silencieusement : t’as prévu des boissons ? Geste gouleyant du poignet. Et quelque chose à manger ? Trois doigts serrés se livrant à un mouvement de va et vient en direction de sa bouche.

Puis, elle sourit, espérant qu’elle ferait salle comble. Le théâtre de Guyenne était ouvert.
Philipusaficus
Citation:
Vous aussi ? J'aurai dû m'en douter. Toujours aussi passionné par cette... cette... comment qu'ils l'appellent déjà... Ah oui ! Cette justice ?


Mouvement instinctif de recul de la part de Philipus devant le rouquin, engeance diabolique dénoncé par l’inquisiteur Odoacre en Guyenne .Scath , la fille de Sancte était rousse aussi. C’était un signe qui ne trompait pas et qui confortait Philipus dans ses préjugés
A ce moment Philipus eut un haut le cœur, en imaginant que son neveu, fruit des amours entre sa sœur et Sancte puisse avoir à terme, une chevelure faite de cette couleur infamante
Une fois remis de cette horrible pensée, Philipus fit face au rouquin. Est ce l’entrainement du prétoire qui l’avait habitué à côtoyer parfois le pire de l’humanité ? Ou un reflexe du à son éducation aristotélicienne qui l’obligeait à ne pas repousser l’autre ?

Toujours est-il que Philipus finit par répondre au salut. :

Bonjour gouverneur Orandin
Vous savez avec Bardieu comme procureur, j’ai des doutes quant au rendu d'une bonne justice. Cela fait deux ans qu’il a essayé d’avoir la peau de Sancte, en vain. Et cela lui a couté son poste d’évêque je crois. Faute d’avoir le merle Sancte, je pense qu’il serait content d’étouffer dans sa main, la grive Cyrinéa


Soupir de Philipus

Quand je pense que ce type a succédé pour l’abbaye de Noirlac à Saint Arnvald,le protecteur de la justice et le guide spirituel des avocats .c’est là qu’on voit la décadence de l’Eglise .

Enfin un sourire en direction du rouquin, avant l’inévitable persiflage :

Mais il ne faut pas désespérer du procureur Bardieu. Il avait lancé 3 procès simultanés contre la fille de Sancte. Là il n' en lance que deux contre Cyrinéa
Il fait des progrès en matière judiciaire , c'est indéniable

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Paroles d'Admin ,Brennos:
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Jeroen
Quand le Lorrain n’était pas entrain de chasser les brigands sur les routes de Guyenne ou a donner un cours à l’université, lorsqu’il se trouvait à Bordeaux, il aimait bien trainer dans les couloirs du tribunal, écouter ce qui se passait dans les différentes audiences, écoutant les interventions des uns et des autres, souriant souvent d’ailleurs au vu de certaines affaires, mais c’était bien là le lot de toutes cours de justice locale, et l’avocat s’amusait à voir comment l’on traité les affaires dans ses lieux…..

Ce qui pour certain aurait été une tache ennuyeuse et totalement inintéressante, était par le Dragon qu’il était d’une distraction des plus amusante et l’ambiance des prétoires était devenu tout comme les casernes, comme une secondes maison pour lui.

Il serait presque passé à côté de cette affaire, tellement il passait d’une salle a l’autre, mais lorsqu’il tendit l’oreille, il avait été attiré directement par quelques doux mots qui sonnait délicieusement à son oreille tel que liste invalide, problème de baptême pour la tête de liste,…..

A décidément, le bon vieux temps semblait revenir au gout du jour, encore et toujours les même soucis…..

Il décida donc d’écouter ce qui pouvait bien se dire encore sur ce sujet, il avait pensé d’ailleurs que la Guyenne était enfin revenu sur ce type de texte absurde, quand il vu qu’en faite, il y’avait un second procès, encore plus politique que le premier d’ailleurs ce qui fit se frotter les mains au Lorrain…..

Son appétit était grand maintenant, il semblait y avoir du beau monde déjà là, et il s’installa au fond de la salle d’audience, prêt a écouter ce qui allait se dire, sur qu’il en aurait pour son argent même si l’avocat n’avait pas payer pour être là, mais au vu de l’ambiance, et de ce qu’il avait pu lire sur les écriteaux jusqu'à présent, il aurait pu payer une petite piécette, car le spectacle semblait être des plus prometteur……

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Clytie
La rousse venait d'arriver à Bordeaux pour une affaire des plus personnelles. A peine arrivée , entendit elle parler du second procès de Cyrinea. Décidément, la Guyenne n'avait pas changé et Bardieu encore moins. Quand il tenait un os, même rachitique, il ne le lâchait pas. La testerine décida de prendre le chemin du tribunal afin d'assurer Cyr de tout son soutien. Elles se connaissaient peu mais s'étaient rencontrées à différentes reprises sur les routes guyennoises, partageant quelques godets en compagnie d'amis communs et la rousse appréciait la franchise et la bonne humeur de la jeune femme.

Après un dédale de couloir qu'elle emprunta d'un pas décidé, la rousse trouva enfin la salle qu'elle cherchait. Entrant discrètement, elle jeta un œil circulaire sur la cour puis sur les premiers bancs de l'assistance. Elle vit quelques visages connus qu'elle salua d'un bref signe de tête, puis chercha Cyr des yeux. La rousse lui fit un petit sourire amical. Un prêtre comme juge et Bardieu comme procureur, ça s'annonçait mal pour un verdict objectif.... La rousse soupira. Enfin, il ne fallait présager de rien, on pouvait toujours espérer une agréable surprise.

Elle cherchait des yeux une place sur les bancs du fond quand son cœur se mit à battre la chamade et qu'un large sourire étira ses lèvres. Elle se dirigea sans hésitation vers la place libre qui lui semblait toute désignée et s'y installa. Se penchant vers son voisin, elle lui chuchota quelques mots et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de glisser doucement sa main dans la sienne.

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Orandin
A peine s'était-il retourné, voyant à peine la couleur de cheveux de celui qui osait le déranger, que Philipusaficus eut son habituel réflexe de recul. Le Rouquin esquissa un large sourire amusé face à cette réaction attendue. Alors qu'il écoutait attentivement sa réponse, il détourna furtivement son regard vers l'accusée. A première vue, elle n'avait pas changé, toujours cette vieille carne, ce qui le rassura un petit peu. Il avait peur que son moral se soit effondré face à l'acharnement de ce système censé être juste. Apparemment, elle était là, la tête haute, plus prête que jamais à se battre. C'est qu'elle était devenue une dure à cuire, la Cyrinea. A cet même instant, il distingua un bruit de fond qui lui indiquait que la salle commençait à se remplir. Parmi les arrivants, il répondra sobrement au salut de Clytie par un hochement de tête. Quant à l'autre personne, il ne semblait pas la connaitre ou du moins, il n'en n'avait plus souvenir. Sans trop tarder, il reporta sa plus vive attention sur l'ancien Avocat qu'il écoutait toujours. Il ne put s'empêcher d'un petit rire raisonnant faiblement dans la salle.

« Ne parlons pas trop vite, il pourrait en lancer un troisième... Du moins, il en serait capable. »

Et avant même de lui redonner la parole s'il désirait rajouter quelque chose. Il tourna complètement son regard vers lui et lui sourit sobrement.

« Ça vous dérange si je m'installe à coté de vous ? »
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Blutch
Blutch de sa demeure à Agen, avait eu vent de cette mascarade de procès.
Il alluma une chandelle couronnée de trois bougies, et prit la plume


Citation:

Dame Cyrinea,
De tout cœur je suis avec vous contre cette justice qui prend un malin plaisir à étouffer ses adversaires.
Ne vous en faites pas, votre exemple montre à la Guyenne toutes la cupidité de cette justice.
Bon courage Cyrinea,
Blutch
Cyrinea
Cyrinea savait l’arrivée de son avocate imminente. Confiante, elle sourit lorsqu’elle vit surgir Clytie, et lui rendit un salut empreint de reconnaissance. Elle qui durant les quelques semaines qui avaient précédé le dépôt de sa liste s’était senti seule comme jamais elle ne l’avait été, eut soudain chaud au cœur, au-delà de l’attirance de certains pour le spectacle. Elle avait été ravie de revoir la rousse à Bordeaux et encore davantage lorsqu’elle avait vu qu’elle se souvenait d’elle.

Elle espérait secrètement que d’autres viendraient, attendait des premiers pas, un geste, désirait pardonner.

Hop, un nouveau pigeon té !





Cher Blutch,

Je suis touchée par votre marque d’amitié et de solidarité.

C’est cela qui me donne du courage.

Au plaisir de vous voir bientôt à Marmande,

Cyrinea.



C’est que par Saint Arnvald, être exposé ainsi...Elle envoya la missive, lissa sa houppelande dans un geste non dénué de coquetterie, secoua discrètement sa chevelure, et ragea d’avoir oublié son éventail.
Xanthi
Se cachant au fin fond des vergers d'Agen, cueillant et se gavant de fruits sans se rendre malade, la jeune femme qui reprenait lentement goût à la vie, avait entendu parler du procès de Cyr. Elle avait d'ailleurs toujours eu plaisir à croiser la Belle et à discuter avec elle.

La prison et les privations l'avaient beaucoup changée, ses cheveux plus longs encore restaient maintenant sagement coiffés, elle avait payé chèrement ses engagements politiques.
Seules ses prunelles vertes pourraient la trahir si elle fixait trop ses interlocuteurs, elle se gardait donc de regarder trop intensément les personnes qu'elle croisait, surtout ses anciens ennemis.

C'est donc discrètement qu'elle entra dans le tribunal et à demi cachée par un garde, elle regarda et écouta, n'osant faire de grands signes d'encouragement à Cyr.
Macdes
Macdes voit peu à peu les soutiens se réunir, se souder.

Imperturbable, il continue doucement à faire tonner le bruit de ses mais sur la rembarde, comme un tempo à une galère ...
Seul l'accusée semble soutenue, et à juste titre.

Il sourit et ne lâchant pas le rythme de sa protestation, imagine avec RAGE mais confiance, un monde différent ...

La salle se remplie peu à peu et l'audience semble suspendue.
Cette Dame, bien qu'accusée, ne serait-elle pas entrain de changer la face des choses ?

Sentant le bois frapper le plat de ses mains, Mac sourit ...

_________________
"Qui veut croire,
Peut faire le miracle.
Celui qui n'y croit plus,
Ne peut rien y faire.

Bazas La Belle, je t'aime !"
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