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[RP] La Taverne des Trente

Merven
Merven l'observa attentivement tandis qu'elle parlait, l'écoutant en silence. Il remarqua bien sur son hésitation et son appréhension avant qu’elle fasse sa déclaration. Il ne fût pas étonné lorsqu'elle lui annonça qu'elle était enceinte, ça faisait quelques minutes qu'il l'avait deviné. Il la fixa. Sa première réaction fût l'angoisse. Angoisse de beaucoup de choses, les pensées défilant a grande vitesse a ce genre de moment. Il évita de broyer la main d'Alix comme elle avait fait avec la sienne même si il avait failli le faire par réflexe. Il avait ignoré jusqu'ici comment il réagirait face a ça, maintenant il le savait. Il réfléchit a tout ce que la nouvelle impliquait, surtout en cette période de guerre. Il prit une profonde inspiration et porta deux doigts a sa tempe gauche, qu'il massa doucement, signe qu'il essayait de remettre de l'ordre dans son tourbillon de pensées.

Puis une lumière vint éclairer son esprit et il esquissa un sourire. Il n'avait jamais été très porté sur les enfants, surtout ceux des autres, mais en fait il aimait bien l'idée d'en avoir. Si un colosse l'avait frappé, il se serait senti moins ébranlé qu'actuellement. Étrangement c'était une chose pas plus grande que son poing pour le moment qui lui avait fait ça. Mais il avait un don pour encaisser toute sorte de choc et il reprit assez vite ses esprits. Il regarda la chambre autour de lui puis se tourna vers Alix.


- Il va falloir se décider a aménager a Rennes, je suis pas sur qu'une chambre de taverne soit l'endroit idéal pour un enfant. Ou bien rester au domaine.

Il pencha légèrement la tête sur le côté en se disant que ce n'était pas tout a fait juste, on pouvait parfaitement élever un enfant en vivant sur les routes, ça compliquait juste les choses. Mais bon, les routes, il n'en battait pas souvent les pavés ces derniers temps. Il adressa un nouveau sourire a Alix et se leva pour la prendre dans ses bras. Il lui murmura ensuite "Je t'aime." a l'oreille.
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"DAAAAANS L'TAAAAS" - Préfet Raptorius.
Alix_
Elle le sentit perdu pendant un instant, un peu angoissé, deux doigts sur sa tempe gauche et elle ne bougea pas, sachant qu'une multitude de pensées se bousculaient dans sa tête.
Quote:
Il va falloir se décider a aménager a Rennes, je suis pas sur qu'une chambre de taverne soit l'endroit idéal pour un enfant. Ou bien rester au domaine.

Alix resta sans voix pendant qu'il la prenait dans ses bras, qu'il lui murmurait " je t'aime" à l'oreille et faillit se mettre à pleurer de soulagement.

Elle se laissa bercer quelques minutes, heureuse qu'il accepte l'enfant, leur enfant .....


Je vais chercher une maison dans les environs ou même dans Rennes pour nous y installer ! ce sera beaucoup mieux qu'à la taverne !

Elle resserra son étreinte autour de lui et chuchota ... tu verras, un enfant c'est la plus belle chose du monde .. un enfant c'est un peu de nous ! je t'aime Merven, et je suis fière de porter ton enfant ! et un enfant peut parfaitement voyager entouré de ses parents ....

Son mal de dos devenait lancinant et elle finit par s'étendre sur le lit, cherchant une position confortable pour dormir un peu ... mon dos me fait souffrir, veux tu me masser un peu avant que je m'endorme ?

Tout avait repris sa place entre eux, juste avec un espoir de plus ... le vrai bonheur !

Je t'aime Merven ... jamais plus je n'en douterais !
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Merven
Tenant toujours Alix dans ses bras, il l'écouta parler, hochant lentement la tête. Bien qu'il se soit remit du choc émotionnel, ses pensées défilaient encore a grande vitesse pour tout analyser.

- Oui. Trouver une maison. Faudra aller faire un tour au cadastre pour ça.

Il la regarda se lever et s'installer sur le lit, se plaignant de son dos. Il comprenait la douleur, ayant lui même le dos souvent déchiré. Et savait aussi comment le soulager. Il s'installa au dessus d'elle et repoussa sa chemise vers le haut.

- Oui bien sur. Je m'en occupe.

Il avait commencé a lui travailler le dos, doucement mais fermement lorsqu'elle ajouta une phrase. Il esquissa un sourire, qu'elle ne pouvait pas voir vu la position et répondit.

- Je t'aime aussi Alix.
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"DAAAAANS L'TAAAAS" - Préfet Raptorius.
Roxannemontfortlaval
Un retour. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas Rennes, c'est qu'elle n'a pas eu le temps de la connaitre. Elle a eu un mal fou à déménager, à quitter Gwened qui bat toujours dans ses tripes. La ville de son père.
L'année dernière, huit mois passés hors de Breizh à combattre. La naissance de Yaouen-Elfyn au mois d'aoüt. L'éloignement de son époux qui s'est soldé par un total abandon. Incompréhension. Rancoeur. Trahison. Disputes.
Se réfugier dans les vélins, dans ses bureaux diplomatiques, dans ses bureaux chez les Trente. Une mission diplomatique dans les îles du Nord. Se perdre au sein de l'Etat-Major de l'Alliance Celtique. Travailler. Toujours et encore. Et se réserver son seul temps libre pour s'occuper du petit héritier.
Et puis la découverte de son frère aîné. Le choc. Et un débarquement, un retour récent sur Treguier. Petit coin de paradis perdu dont elle est tombé amoureuse. Mais déjà l'heure du départ qui sonne. Y laisser son frère. Y croiser la tantine et l'oncle Jack. Et revenir sur Rennes.
Le devoir et rien que le devoir. Peu importe qu'elle se plaise ou non en cet endroit. Elle a son Domaine pour s'évader. Et son pied à terre ici qu'elle a retrouvé à l'abandon. Comme tout le reste d'ailleurs. Un fossé qui s'est creusé, impossible à franchir. Eloignement, provocation.
Continuer pour Yaouen-Elfyn. Chercher de la force auprès de SON héros. Se moquant bien de ce qu'elle peut entendre. Puis la maladie, le feu de Saint-Antoine. Tous ces moments passés à son chevet. Ce grand-oncle qu'elle a appris à aimer.
Et il y a quelques jours, c'était son anniversaire de mariage. Elle y avait pensé. Mais pas lui. Et pourtant, il était là, elle le savait. Si elle avait pensé un moment redonner une chance même infime à leur couple, le glas avait sonné ce 18 avril 1460. Et elle n'était pas prête d'oublier. Celui du tourbillon qui avait balayé leur vie un soir en taverne, après de nombreuses nuits de garde ensemble sur les remparts de Gwened, quand leurs regards s’étaient croisés et qu'ils avaient compris qu'ils ressentaient la même chose. Celui de leur amour, de leur passion. Durant des mois, la belle Chipie blonde avait vécu un bonheur sans nuage. Si beau qu’elle avait parfois peur. Peur de tout perdre. Peur de se réveiller et de découvrir que tout n’avait été que songe. Et la guerre avait fait son oeuvre. Et elle s'était réveillée. Désormais seule avec le petit héritier bientôt âgé de neuf mois. On lui disait souvent qu'elle était chanceuse. A raison ou à tort.
Carapace érigée autour d'elle. Se réfugier dans une vie faite de travail et de quotidien avec son fils. Il était son rayon de soleil, l'incarnation de cet amour qui l'avait lié à Alwen. Et qui n'était plus désormais. Son coeur était sec d'avoir trop pleuré et crié dans le vide durant de nombreuses nuits. Alors que d'autres femmes en auraient profité pour s'encanailler, Roxanne fuyait avec hargne et application toute tentative d'approche masculine. Elle ne tolérait que son frère auprès d'elle, ainsi que SON héros de cousin ou bien Cassius, son autre cousin avec lequel elle partageait confidences..parfois. Parce que la carapace prenait le pas sur la Chipie qu'elle était encore il y a un an.
La Trente n'avait pas l'habitude de se voiler la face. Ses raisonnements étaient d'ordinaire clairs, parce que justement elle regardait les réalités en face. Et les réalités, en cette fin d'avril, lui faisaient mal, bien plus mal qu'elle ne le laissait paraitre. Besoin d'air... Elle avait besoin d'air.
La Consule abandonna donc les courriers un peu moins importants, et se mit en route, sortant de la taverne et marchant aussi vite que ce qu'elle aurait voulu que les jours s'écoulent. Les grisailles portées vers les nuages, elle était pour le moins distraite, et ne faisait attention à rien ni personne, contrairement à son habitude.

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Serelric
Elric déambulait dans les rues de la ville, se promenant sans but réel, la tête plongé dans des souvenirs lointains, à force de marcher, il eut envie d'aller boire un verre en taverne et peut-être y apercevoir des visages familiers. Perdu dans ses pensées, il laissait ses pieds le porter, à un moment il fonça dans une autre personne. Surpris, ses vieux réflexes de soldat prirent le dessus sur lui, il rétablissa son équilibre, leva son bâton et se mit en garde. Aussitôt il se rappela qu'il était maintenant, il abaissa lentement son bâton et s'excusa à la personne.

Veuillez me pardonner, je ne regardais pas où j'allais...
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Au service de l'Église et d'Aristote
Roxannemontfortlaval
L'instant d'avant elle était tranquille, sortant d'une taverne, limite somnolante, voire en méditation "façon Zeinar", l'instant d'après elle ne l'est plus. Cette nuit là ce fut en tout cas ce qui retourna l'espace-temps de la blonde Montfort occupée à buller sans rien demander à personne. Se coupant peu à peu de la taverne, le bruit se fit petit à petit plus lointain, son regard se remplit de vide et voilà la blonde dans ses pensées. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est pas vide et quand on parle ça ne fait pas d'échos. Déjà elle s'imaginait la suite des événements. Quand soudain..

Une tornade s'abat sur elle à l'improviste. Un colosse. Bâton en main. Elle comprend de suite que ce n'est pas SON colosse de maréchal, car c'est bastârde qu'il aurait sorti et de toute manière, ils se seraient immédiatement reconnus même dans la pénombre.

Non. Ce colosse ci est d'un autre genre. Et la dague que la gonfanonier des Trente cache toujours soigneusement sur elle est déjà en dextre lorsque voix se fait entendre.

Veuillez me pardonner, je ne regardais pas où j'allais...

L'homme est en garde, prêt à frapper mais en un éclair il reprend attitude sereine. Porte de la taverne qui s'ouvre, rai de lumière qui éclaire furtivement le visage du colosse. Assez pour que Roxanne éprouve un sentiment bizarre. Une impression fugace de déjà vu. Mais où, quand, comment...aucun souvenir. Il n'est pas des Trente. Mais il a tout du soldat. Sans doute vient-il de l'Ost, ou des Hermines.

Ce n'est rien soldat. Vous avez du coffre mais voyez, je suis toujours debout. Puis c'est à moi de m'excuser, je ne prêtais attention où j'allais.

Dague qui retourne à sa place initiale. Grisailles qui effleurent le visage de l'homme.

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Serelric
Quote:
Ce n'est rien soldat. Vous avez du coffre mais voyez, je suis toujours debout. Puis c'est à moi de m'excuser, je ne prêtais attention où j'allais.

Elric ne put s'empêcher d'éclater de rire à la mention du mot soldat, la dame avait de bons yeux, oui longtemps auparavant, il avait été un soldat de métier mais cela n'était plus le cas aujourd'hui.

Veuillez excuser mon rire, je n'aurais pas du rire.

Il regarda plus attentivement la dame, il se rappelait l'avoir aperçue l'autre soir à la taverne des trente.

Ne vous aurais-je point aperçue l'autre soir à la taverne des trente? N'étiez-vous pas celle qui disait vouloir connaître mon histoire?
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Au service de l'Église et d'Aristote
Roxannemontfortlaval
Eclat de rire qui résonne dans la nuit. La jeune fille se mord les lèvres, elle a sans doute du dire quelque chose qu'il ne fallait pas. C'est alors qu'à la lueur des chandelles vascillantes de la taverne, elle prends conscience de la manière dont l'homme est vêtu.

Heureusement que dans la pénombre, il ne peut la voir grimacer. Habillé tel un religieux il est ! Et elle qui l'a pris pour un soldat !

Veuillez excuser mon rire, je n'aurais pas du rire.
Ne vous aurais-je point aperçue l'autre soir à la taverne des trente? N'étiez-vous pas celle qui disait vouloir connaître mon histoire?

En effet, c'est bien moi que vous avez vu. Et je suis curieuse oui de connaitre votre histoire. Sachant que votre maître était un Montfort, je suis intriguée et puis j'aime que l'on me conte des histoires.

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Serelric
Elric lui fit un sourire aimable, poussa la porte de la taverne et invita la dame à le suivre vers une table dans un coin discret. Il commanda un pichet de vin, versa le vin dans deux verres, en tendit un à la dame tandis qu'il prenait une gorgée dans son verre.

Humm, rien de mieux que du bon vin avant de conter une histoire. Comme je ne sais pas ce que vous désirez savoir et que je n'ai pas envie de vous ennuyer avec tous les détails fastudieux de mon existence, alors posez-moi des questions et je tacherai d'y répondre du mieux que je pourrai.
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Au service de l'Église et d'Aristote
Roxannemontfortlaval
Après tout, plutôt que de se cloître dans sa solitude habituelle, autant partager quelques moments avec cet homme. Qui ne manquait point de l'intriguer. Persuadée qu'elle était dans son inconscient, qu'elle le connaissait, sans même arriver à se souvenir d'où et de quand elle avait bien pu le croiser.

Un demi-tour de bonne grâce et la voila un instant plus tard installée dans la pénombre de la taverne. Un coin tranquille et reculé. Chope de vin en main. L'homme s'assoit en face d'elle. Roxanne ne peut s'empêcher de porter son regard sur les mains puissantes qui jouent allègrement avec le vin et son récipient. Les grisailles remontent lentement jusqu'au visage, et sa frimousse se penche vers la sienne.
Flash soudain qui lui revient alors qu'elle se revoit quelques heures avant la naissance de Yaouen-Elfyn, supplier Chika de la laisser le mettre au monde sur le foncet breton. Lui expliquant qu'il était hors de question que son fils naisse sur des terres étrangères, et ne voyant que cette solution afin d'accepter de le laisser venir au monde. Qu'aurait-elle fait sans l'intervention de Chika à ce moment là ? Personne, même pas elle, ne le saurait jamais. Mais elle n'avait pas oublié l'éclat du regard de sa cousine. Les gris accrochent les yeux du colosse qu'elle a en face d'elle. Puis elle se redresse doucement, savourant du bout des lèvres le breuvage offert.

C'est étrange. Vos yeux sont de l'exacte nuance que ceux de ma cousine.

Elle secoue doucement la tête, laissant ses doigts fins caresser l'anse fine de sa chope.

Comment avez-vous connu votre maître ? Et pourquoi est-il devenu votre maître ? De ce que j'en sais, c'était un redoutable guerrier. Presqu'autant que ne l'est MON cousin de héros. Qu'est-ce qui a pu vous rapprocher d'un homme comme lui ? J'ai souvenir que vous m'aviez dit détester les armes l'autre soir.

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Serelric
Quote:
C'est étrange. Vos yeux sont de l'exacte nuance que ceux de ma cousine.

Elric haussa les épaules comme si le détail était insignifiant en soi, alors qu'en fait il était un peu troublé par les capacités de la dame. Il releva les cheveux qui cachait toujours l'oeil droit pour qu'elle puisse voir la cicatrice qui l'avait défiguré et fait perdre l'usage de son oeil droit.

Pure coincidence que la nuance des yeux, cet oeil, dit-il en touchant son orbite droit, est un souvenir des armées françaises lorsqu'elles assiégeaient Rennes.

Cela n'était pas un mensonge, c'était lors du siège qu'il avait reçu cette blessure et d'autres blessures moins apparentes mais qui avait bien failli lui coûter la vie, si Chika ne l'avait sauvé ce jour-là, il en aurait probablement pas réchappé.

Il était... j'étais un mendiant, j'étais rien, une simple ombre avant que mon maître ne me trouve. Mes parents sont morts lors du siège de Rennes, je n'avais nulle famille, nul ami. Je mendiais mon corps pour quelques écus... comme à tous les jours je mendiais pour ma survivance lorsqu'il est survenu. Il fut le premier à me regarder dans les yeux, je me rappelle de la balafre qui le rendait hideux, qu'il me disait souvent, pourtant je n'eus pas peur, dans son oeil, je ne lisais nulle pitié, nulle compassion, il me regardait comme un homme regarde son égal, son semblable.

Elric s'arrêta un instant et prit une longue gorgée de vin, sa langue se déliait de plus en plus, cependant, il devait surveiller ses propos, les mots utilisés, il ne connassait pas la jeune femme devant lui, il ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance, cependant elle lui rappelait Chika, est-ce pour cela qu'il avait accepté de lui parler?

Il ne me fit pas de grands discours, il ne me donna nul argent, il me tendit la main et me demanda si je voulais devenir quelqu'un ou continuer à n'être qu'une ombre. Mon choix fut simple et rapide et c'est avec joie que j'acceptais de le suivre. Si j'ai accepté de le... je veux dire s'il a accepté de me prendre à son service, c'était pour racheter une partie du mal qu'il avait commis, il y avait des ténèbres, des démons à l'intérieur de lui qui lui faisaient parfois commettre des actes terribles, il désirait se racheter et obtenir le pardon pour ses nombreux péchés.

Je ne sais pas qui est votre cousin, mais de ce que j'ai vu de mon maître, nul ne lui arrivait à la cheville pour ce qui est du talent avec les armes, il était un véritable maître d'armes, il a bien tenté de m'enseigner mais je n'ai jamais pu être aussi doué que lui.

Elric ne put s'empêcher d'avoir un sourire de supériorité, sourire vite réprimé pour redevenir un masque impassible, il regarda longuement la dame, se demandant s'il pouvait vraiment tout lui dire ou si ses instincts lui mentaient...
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Au service de l'Église et d'Aristote
Roxannemontfortlaval
Joue calée dans la paume de sa main, la jeune fille l'écoute. Elle ne sourcille pas lorsqu'il dévoile son oeil borgne, hochant la tête , attentive lorsqu'il lui parle de la guerre et des remparts de Rennes.

Vous étiez à Rennes à ce moment là ? Vous vous êtes battu contre les françoys ? Et mon cousin avait une balafre lui aussi ? Blessé pendant la guerre ?

Habituée aux récits, quelques hésitations et bafouilles n'échappent point à la future scelaig.

Je ne sais pas qui est votre cousin, mais de ce que j'ai vu de mon maître, nul ne lui arrivait à la cheville pour ce qui est du talent avec les armes, il était un véritable maître d'armes, il a bien tenté de m'enseigner mais je n'ai jamais pu être aussi doué que lui.


La jeune fille boit une gorgée de ce vin qui lui parait ma foi fort délicieux. Et lève un oeil sur l'homme tout en secouant la tête.

Tsss !! Tsss !!! Mon héros, personne ne lui arrive à la cheville ! C'est le plus grand combattant de toute la Bretagne ! Et puis aussi du monde connu et inconnu !!-oui da, elle en rajoute sans doute quelque peu mais c'est son héros, donc elle est toute pardonnée- Et non seulement il est un homme d'arme brillantissime mais il est aussi très beau ! Et personne n'arrive à la cheville du Maréchal de Bretagne, Maël de Morrigan-Montfort dict Coldtracker !! si siiii je vous assure ! Même pas votre maître !

Les yeux brillants la jeune fille qui a terminé sa phrase à voix plus basse. Et l'homme en face d'elle n'a pas intérêt à la contrarier. Parce que s'il y en a une dans toute la Bretagne qui serait la première à donner sa vie pour SON héros, c'est bien elle.

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Serelric
Il cligna de l'oeil, surpris par ces répliques, un moment il avait eu l'impression que c'était sa soeur qui était devant lui.

Vous me rappelez quelqu'un de très cher à mon coeur, quelqu'un que j'aime beaucoup mais que j'ai abandonné, murmura-t'il.

Maël de Morrigan-Montfort, oui je connais ce nom, je me suis battu sous ses ordres. Oui-da, il est excellent, durant une bonne partie de ma vie, je ne faisais que pourchasser ceux que j'estimais fort, la seule joie que j'éprouvais était lorsque j'entendais le chant des épées. Le maréchal était pour moi un maître et un rival. J'aurais voulu l'affronter, mais aujourd'hui, je n'en éprouve plus l'envie. J'ai fait le serment de ne plus jamais me servir d'une épée et plutôt mourir que de me parjurer.

Il se tut un moment, but une longue gorgée de vin...

Maintenant, je me doute que vous connaissez mon secret. Peu importe le nom que je portais auparavant, je ne suis plus le même homme. Je ne tiens pas à ce que mon secret soit révélé. Il vaut mieux que les gens continuent de croire que Kandrek de Kreneg-Montfort est mort.

Son visage se fit impassible, l'oeil gauche la fixant.

Je vous donne le choix, vous pouvez jurer de garder mon secret ou bien refuser, mon prochain geste sera dicté selon votre réponse.

Le ton était froid, la menace sous-jacente
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Au service de l'Église et d'Aristote
Roxannemontfortlaval
Et d'écouter encore.

Maël de Morrigan-Montfort, oui je connais ce nom, je me suis battu sous ses ordres. Oui-da, il est excellent, durant une bonne partie de ma vie, je ne faisais que pourchasser ceux que j'estimais fort, la seule joie que j'éprouvais était lorsque j'entendais le chant des épées. Le maréchal était pour moi un maître et un rival. J'aurais voulu l'affronter, mais aujourd'hui, je n'en éprouve plus l'envie. J'ai fait le serment de ne plus jamais me servir d'une épée et plutôt mourir que de me parjurer.

Vous êtes donc en train de me dire, que si la Bretagne se trouvait attaquée, vous ne lèveriez pas la moindre épée pour la défendre ?


Les gris se font plus attentifs, alors qu'au même moment, elle comprend soudainement que son intuition ne l'avait pas trompé. Il était son cousin ! Il était le frère aîné de Chika ! Et c'est dans la galerie des portraits de Retz, où elle aimait tant à dévorer parchemins et grimoires, qu'elle l'avait vu ! Voilà donc pourquoi son visage lui semblait familier.

Maintenant, je me doute que vous connaissez mon secret. Peu importe le nom que je portais auparavant, je ne suis plus le même homme. Je ne tiens pas à ce que mon secret soit révélé. Il vaut mieux que les gens continuent de croire que Kandrek de Kreneg-Montfort est mort.

Pourquoi dites-vous cela ? Ne pensez-vous pas que la famille serait heureuse de vous savoir en vie ? Que votre soeur plus particulièrement a peut-être besoin de votre présence ?
Enfin moi vous savez, j'ai un grand frère qui m'est tombé récemment du ciel. Il a dix années de plus que moi. Et je vous assure que si au début, j'en ai voulu à la terre entière de découvrir son existence, aujourd'hui il est ce que j'ai de plus cher après mon père et mon fils. Et je suis bien contente qu'il soit là. Je me sens moins...seule.


Je vous donne le choix, vous pouvez jurer de garder mon secret ou bien refuser, mon prochain geste sera dicté selon votre réponse.

Le ton se fait soudainement froid et menaçant. Les grisailles de la gonfanonier s'assombrissent dangereusement, notant la menace qui émane de l'homme. Un autre que lui se serait déjà trouvé avec une lame contre sa gorge. Il lui suffisait d'un simple geste mais elle ne bougea pas. Un chevalier n'attaque pas un homme désarmé. Et c'est ce qu'il était. Aucune arme sur lui hormis peut-être ses poings qui pouvaient s'avérer redoutables.

Je vous ai fait la promesse avant même de vous écouter que cette conversation resterait entre vous et moi. Je suis une Montfort-Laval, je suis Chevalier, et je n'ai qu'une seule parole. Quand je dis, je fais.

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Serelric
Elric attendait, il aurait pu attaquer la jeune femme et la tuer si l'envie lui en prenait, il n'avait nulle besoin d'une arme pour tuer, il sentit la bête gronder en lui, elle désirait goûter à son sang, il prit une longue inspiration et chassa la bête dans les tréfonds de son coeur.

Mon serviteur, Elric... a donné sa vie pour que je puisse vivre alors que la lame qui l'a tué me visait. Je n'oublierai jamais son geste, c'est par ma faute s'il est mort. Si je n'avais pas levé mon épée ce jour-là, il ne serait pas mort.

Le ton était rempli d'amertume et de regrets.

Que savez-vous de moi? Kandrek de Kreneg-Montfort n'était pas un homme de bien, j'était un meurtrier, un homme hanté par mes démons. Si j'ai parti, c'est que je sais que j'aurais fini par faire du mal aux miens, j'avais... j'ai toujours de la difficulté à contrôler une partie de moi, lorsque je me laisse guider par ma colère et ma haine, je perds toute notion, je ne vis plus que pour faire couler le sang.

Je n'ai aucun désir de céder à nouveau à ce démon en moi, le meilleur moyen d'éviter cela est donc de ne plus lever une épée.

Il se tut un moment, il avait l'impression d'être fou...

Je crois en votre honneur de chevalier, je vous fais confiance, je n'ai nul désir de vous faire du mal. Ne prenez pas cela pour une menace dame Roxanne, je tiens simplement à préserver mon anonymat.
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Au service de l'Église et d'Aristote
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