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[RP - 18/04] Cathédrale - Sacre de Sa Majesté Vonafred

Nahysse

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Nahysse
[Cathédrale de Reims – 18 avril, tierce]


Les cloches de la cathédrale ne chantaient pas encore et les lourdes portes étaient encore closes mais à l’intérieur déjà prenaient place la Garde Royale responsable de la sécurité que viendrait renforcer la Garde Episcopale. Les huissiers, déjà présent pour l’accueil des invités, se disperseraient afin de voir et d’être vu et ainsi assurer le bon déroulement de la cérémonie dans le respect des convenances.

C’était un jour gris où le vent soufflait un air froid qui vous gelait les os. La petite blonde, finissait de jouer son rôle de Première Dame en s’assurant que les couronnes de fleurs et de plantes bourgeonnantes étaient bien placées sur les portes de la cathédrale. Des guirlandes de lierre enserraient les colonnes et des bouquets d’ornithogales et de renoncules rouges ornaient bien les entrées des allées. Les renoncules n’avaient pas été simples à trouver et venaient tout droit de Crète et de Grèce. Elles étaient arrivées le matin même par bateau.

Dès l’entrée dans l’édifice saint, une ambiance printanière enveloppait le fidèle, instillant le renouveau pour un nouveau souverain. Et afin de rappeler l’instant solennel qui allait se dérouler en ces lieux sacrés, des cierges montés sur pied diffusaient lumière, chaleur et parfum dans les allées.

Le trône faisait face à l’autel. C’est là que se tiendrait le nouveau souverain de France. De part et d’autre, les Cardinaux et les Pairs de France et les Grands Officiers se feraient face.
Les Grands Feudataires et Souverains Etrangers se placeraient face à l’autel, en première ligne derrière le trône. Puis viendraient les Vassaux Franciliens, les Evêques de France et les invités personnels de Ses Majestés. Et enfin la noblesse, les Officiers Royaux et les membres de l’Ordre du Lys prendraient place. C’est alors que les Huissiers Royaux ouvriraient les portes au peuple qui assisterait à la cérémonie sous l’œil avisé des gardes marquant la limite séparant son ère de celle qui était réservée.

La petite baronne se dévêtit alors de son rôle de Première Dame afin de revêtir celui de Grand Maître des Cérémonies, rôle qu’elle tenait actuellement par intérim.
Elle prit la place qui lui était dut et patienta que le moment vienne, le cœur battant dans sa poitrine, un panier à la main rempli de boutonnières et de bracelets de fleurs qu’elle remettrait à chaque invité lors de son entrée dans l’édifice sacré.

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Akane
Ce dix-huitième jour d’avril de l’an de grâce mil quatre soixante, serait celui où une nouvelle page s’écrirait sur l’histoire du Royaume de France : Le Sacre d’un nouveau Roy, Louis de Varenne Vonafred de Salmo Salar.

Ce jour, printanier serait de bonne augure. Ainsi, comme la nature qui s’éveillait peu à peu d’un rude hiver persistant, se parant de couleurs, sortant de sa morosité, la France retrouvait peu à peu les siennes après un deuil des plus éprouvants pour le Peuple français.

La symbolique serait respectée, et déjà le Grand Maistre des Cérémonies du jour se tenait en l’entrée de l’édifice, fleurs en mains, à accrocher en boutonnière pour ces Messires, en bracelet pour ces Dames.

Un regard balayant une dernière fois la cathédrale : Elle aussi se trouvait parée de fleurs, d’espèces venues de contrées lointaines, incitant même au dépaysement… Ainsi, si le ciel se trouvait gris à l’extérieur, l’ambiance sacro-sainte de ce lieu serait chaleureuse, accueillante…

Cette ambiance procurait un apaisement sur le Grand Chambellan tendu par l’événement qui allait se dérouler ce jour, tendu par les préparatifs qu’elle supervisait, faisant face à de nombreux aléas. Une pensée pour ses Officiers, pour ceux qui œuvraient avec elle, souvent dans l’ombre. Une pensée pour ses deux pages qui tous deux avec brio avaient su épauler leur responsable. Elle espérait que tous deux seraient présents.

Les acteurs de la sécurité se trouvaient postés en chaque lieu stratégique, du moins à l’intérieur, la brune y veillait et de sa place, pouvait le constater.

Un timide rayon de soleil s’infiltrait à travers les vitraux colorés, au moment où les lourdes portes furent ouvertes, moment où les invités firent leur entrée et se placèrent. Les cloches sonnèrent à tout va, et les azurs du Grand Officier se posèrent sur l’entrée, Grand Officier à l’attitude sérieuse, qui se tenait droit, avec un port de tête des plus altiers, vêtu d’une lourde robe confectionnée pour l’occasion par une jeune artiste nommée Elizabelle en l’atelier des Doigts d’Or. Elle si peu coutumière au port de ce genre de tenues, se trouvait parée en cette journée d’une toilette aux lourdes étoffes azurées brodée de galons d’or, de perles, de pierreries, d’une lourde broche, ainsi que de fourrure en les pans de celle-ci, et aux épaules. Un collier de perles venait se nicher dans le cou gracile et laiteux de la brune, et sa lourde chevelure de jais fut relevée en un chignon.

Alors que le ballet des invités qui prenaient place cessait peu à peu, et que les cloches arrêtaient d’être actionnées, la Noble Assemblée des Pairs de France, les Grands Officiers Royaux, ainsi que les Cardinaux pénétrèrent à leur tour dans la cathédrale.

Translation :

The guests made their entrance and took their places.
The Noble Assembly of the peer of France, the Greats Royal officers, as well as the Cardinals in their turn entered in the Cathedral.

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Semper Paratus Servio
Keridil
Puisque pour préparer une collation, il n'était nul besoin de Premier Maître d'Hôtel, Keridil d'Amahir-Euphor, Duc d'Orléans, pénétra en la Cathédrale de Reims, lieu dont il foulait les dalles pour la troisième fois, aux bras de son épouse.
La première fois, il était certes le vassal personnel de la Reine, mais il avait du s'installer avec les nobles, au fond, de préférence. Il était Seigneur de Bréméan.
La seconde fois, c'était en tant que Grand Officier qu'il avait été invité, et à cette occasion, il avait du s'installer, avec ses attributs de Grand Ambassadeur, latéralement à la foule, en vue du profil de la Souveraine. Il était Baron de Montpipeau.
Cette fois là, il s'installerai sur les rangs des premiers rangs, avec les Grands Feudataires du Royaume et les Souverains étrangers.
Véritable parcours social au gré des Rois et Reines de France. Ascension, gloire, mais attention à ne pas choir.

Pour l'occasion, qui devrait être rare, et unique dans une vie, mais qui avait déjà eu lieu par trois fois en peu de temps, le Duc d'Orléans avait délaissé les armes de son Duché. Les trois lys d'or au lambel d'argent étaient restés dans le Châtelet Orléanais, et on lui avait préféré une tenue flamboyante, extravagante, parée d'argent, le lys présent tout de même, et chaude, chaude, chaude. Mais Reims, en avril, c'est pas non plus la chaleur de Carpentras.

Entrèrent, donc, dans la Cathédrale, Keridil et Della d'Amahir-Euphor, dans une pompe rare, chère, et m'as-tu-vu. On est mégalo, ou on ne l'est pas, et quand on s'offre la couturière Clarinha tout personnellement, on ne lésine pas sur le talent, et on exploite un peu la portugaise.




Passant les portes, le brun salua le Grand Chambellan de France, sa cousine, et alla se placer bien en vue. Ils étaient parmi les premiers venus, et avaient encore le choix d'une place tout devant.
Pour peu qu'il eut été en bleu, l'on l'aurait couronné.

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Mariealice
Et du parvis il fallait donc faire quelques pas pour entrer. Et tant qu'à faire le faire rapidement pour éviter la foule qui ne tarderait sans doute pas.

Le troupeau, oui oui toujours le même, tout de bleu - enfin sur les épaules hein - vêtu, s'avançait à la suite du couple ducal orléanais, Anne non loin. Petit effort de mémoire pour se souvenir où l'on devait se poser. Petit coup d'oeil pour voir si ça suivait, sachant que de toute façon, si ça ne suivait pas c'était pareil et hop, remontée vers le choeur, hop hop petits pas chassés sur la droite et posage de séant.

Ca, c'était fait.

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Optat
Le groupe du Sénéchal des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem est prêt. Il vérifie que les autres groupes sont également alignés en attendant de se positionner dans les endroits stratégiques désignés.

Les Pairs et le Grands Cardinaux s'ébranlent pour rejoindre leurs places. Immédiatement son groupe leur emboîte le pas pour se ranger derrière aux à la porte Sud. Sur les marches de la porte le sénéchal veille à bien alterner un membre des hospitaliers et un membre de la Garde royale.

Lorsque tout le monde est en place il ordonne calmement mais clairement :


Garde à vous ! puis après un petit laps de temps,
Présentez armes !

Il attend encore un moment et il entame l'inspection des positions et le dernier ajustement des tenues.
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Jglth
Arrivée discrète parmi le cortège des pairs. Tout du moins qu'il espérait discrète. Il était en retard pour le rassemblement et n'avait pu prendre place que lorsque le cortège s'ébranla. Faut dire qu'il ne savait plus où il avait rangé "Joyeuse". C'était typiquement ce qui lui arrivait lorsqu'il était stressé et qu'il mettait de la mauvaise volonté à faire quelque chose. Oui de la mauvaise volonté. Ras le heaume de ces cérémonies interminables qui avaient le don de rassembler en un même lieu des gens qui d'ordinaire auraient tout fait pour s'éviter.
Avant d'entrer à la suite de ses com-pairs, il s'arrêta un instant pour saluer les membres de l'ordre auquel il appartenait tout en donnant une accolade au frère Optat qui dirigeait une escouade hospitalière.

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Sindbad
Le Carrosse aux armes du Royaume de France s'arrêta devant la porte sud de la cathédrale. Sindbad en descendit.

Il se souvenait y être venu lors du sacre de la Reine Nebisa. Il avait, à l'époque, effectué le voyage depuis l'Angleterre, où il séjournait à des fins diplomatiques, pour brièvement assister au Couronnement de la Reyne de France. Puis, en août 1459, il avait assisté à celui du Roy d'Angleterre, le successeur de SM Viceroy, décédé en décembre, peu après son retour en France.

Il secoua la tête : pourquoi donc ressassait-il tous ces souvenirs ? L'âge avait-il commencé sur son esprit son travail de sape ?

A quelques pas de lui, un soldat donnait des instructions. Quoique, à y regarder de plus près, il arborait la cape noire frappée d'une croix blanche de l'Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.

Passant à proximité de lui, Sa Grâce Keridil et son épouse, devant lesquels il s'inclina afin de leur marquer le respect qu'un vassal doit à son suzerain. Un signe de la tête pour saluer le Grand Chambellan, pour qui ce jour était important.

Puis, il entra en la cathédrale.

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Vice-Grand Ambassadeur Royal de France | Ambassadeur d'Orléans auprès des Comtés d'Angleterre | Seigneur d'Epieds en Beauce
Varden
Reims. Sa Cathédrale bien sûr mais surtout son Château. Pour Valère, cela ravivait des souvenirs plaisants pour beaucoup, cruels pour d'autres. Reims avait été le reflet de ses débuts, de son triomphe et de son départ, vaincu par l'arrogance, la lâcheté et le mépris. Un échec relatif. Il avait depuis tout ce temps pris le parti de prendre du recul, d'accepter d'avoir participé à cet échec mais se souvenir également qu'à force de travail et de volonté, tout était possible.

Le choix de venir à la Cathédrale par contre n'était pas vraiment de lui. Il avait suivi la demande explicite et sans négation possible de la Grand Chambellan.

C'est donc tout naturellement qu'il arriva dans un carrosse aux couleurs royales et qu'il en descendit vêtu fort logiquement pour l'occasion de ses plus beaux atours. Sobre comme à son habitude, austère auraient dits quelques médisants, il avait opté pour une tenue de belle qualité mais sans vêtements inutiles.

Il fallait avouer que de toutes les manières, il n'avait pas un goût très prononcé pour les tenues à la mode.

Saluant la Grand Chambellan concentrée avec tous les membres de son office sur ce jour béni, il suivit le cortège des entrants et pénétra finalement dans la Cathédrale.

En espérant qu'il n'omette rien dans ce qu'il aurait à faire durant la cérémonie ...

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Leello
Leello avait donc pris le chemin de la ville de Reims afin de rejoindre la fameuse cathédrale. Après avoir fait la revue de ses troupes elle se mit en selle et prit la route suivi de ses frères et soeurs.
Elle n'était pas bavarde se remémorant le plan, un peu stressée par la situation. Cette sensation était similaire à chaque fois qu'elle partait en mission avec ses frères, craignant souvent de les mettre en danger, chose qu'elle n'appréciait pas.

Un fois sur les lieux ils allèrent déposer les chevaux et après s'être réunis il entrèrent pour prendre leur poste respectif.
Comme le Grand Maréchal lui avait indiqué elle rejoint le chœur de la Nef, et s'installa sur la gauche faisant signe aux membres de son groupe de se poster à égale distance.
Un regard vers le Sénéchal déjà en poste, afin de lui indiquer qu'elle se tenait prête. Puis elle jeta un coup d'oeil rapide sur les personnes déjà présentes.

Elle se tourna ensuite vers son groupe.


Bien mes frères, à présent on se tient prêt et on ouvre l'oeil, je compte sur vous pour me signaler la moindre anomalie, et le moindre doute sur qui que ce soit.

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Miquette
Sa première mission "officielle" et quelle mission. Elle suivait le groupe, ne sachant où aller.
Elle s’inquiétait mais une fois sur place, elle se sentit comme chez elle.
Elle scruta les lieux et sourit, elle le connaissait, et il savait ce qu'elle valait, et rien ne l'aurait empêché d'être là.

Puis elle revint à la réalité et s'aligna pour une revue.

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Eloso


La bonne humeur, qui le caractérise environ une fois par décade, n'est pas de sortie aujourd'hui. Reims en avril, ça caille, et plus encore sur le parvis, immense et battu par les vents qui s'engouffrent sur la place.

La tenue "officielle" n'est ni la plus chaude ni la plus confortable, bien qu'on ne puisse lui dénier une sobre élégance. Par chance, nul ne l'avait oubliée, et son groupe était présentable. Présentable et en place, entre les deux immenses portes, disposé en un discret triangle à même de surveiller les entrées, et le débouché des trois rues qui donnent sur l'esplanade.

Une foule bigarrée commençait à se presser, tranchant sur les tenues strictes des Ordres royaux. Il n'était pas question de filtrer les arrivants, mais d'ouvrir l'oeil. Dans le choeur et de l'autre coté de la nef, ses frères et soeurs Hospitaliers étaient déjà en place, sous l'oeil intransigeant du sénéchal.

Il écarte légerement les jambes, croise les mains sur la poignée de l'épée qu'il a ramenée sur le devant, et se prépare à une longue, très longue immobilité.
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Lexhor
Un Pair parmi les Pairs, c'est ainsi que Lexhor pénétra dans la cathédrale de Reims pour y vivre le troisième sacre d'un souverain élu. Cette fois-ci il était parmi les pairs et non au milieu des officiers royaux ou des vassaux franciliens.
Il avançait donc, au milieu de ses compairs, peu derrière son fils installé sur le trône ducal d'Orléans et qui semblait, ce jour, avoir pour rôle de lustrer le sol avant le passage ds pairs, avec son long manteau qui traînait au sol. Et Lexhor avait bien du mal à se retenir de ne pas, par mégarde, marcher dessus.
Mais le moment était solennel et peu propice aux facéties. Il aurait tout le loisir, plus tard, de martyriser son fils. Lexhor devait ce jour représenter le Roy d'Armes, frappé d'interdit et qui ne pouvait donc pas présenter au Roy les armes de France comme il se le devait. Aussi, le duc d'Alluyes s'efforçait de paraître aussi froid qu'il le pouvait, en hommage à son chef.
Quelques signes de tête ou de main pour saluer, rien de plus.

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Aegon
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Semias
Le Balsac n'était pas un habitué des cérémonies du genre, il ne les appréciait pas le moins du monde, mais de par sa charge, n'avait guère le choix de s'y soustraire, quand bien même il aurait été prêt à prétexter mauvaise grippe pour ne pas avoir à subir ce moment. Mais qu'à cela ne tienne, il n'avait pas le choix, il était donc venu. De fait, il était passablement excédé, une mauvaise journée parmi tant d'autres, et qui passerait tout aussi vite, ou du moins l'espérait-il.

Contraste de ce personnage qui n'appréciait que trop peu les mondanités, mais qui ne se serait jamais présenté en pareille occasion sans avoir prêté un minimum d'attention à son image, le Duc du Bourbon-Auvergne avait revêtu vêtements confectionnés avec des étoffes italiennes, aussi belles qu'elles étaient honteusement hors de prix. Car la tâche ingrate de Feudataire avait cet avantage toutefois qu'on pouvait allègrement utiliser les deniers du contribuable pour confectionner ce que nous nommerons des vêtements de fonction, sans que personne n'y retrouve à redire. Pas même lorsque les financiers, en bons Auvergnats qu'ils étaient, ne pouvaient qu'être pingres à souhait.

Le Balsac arriva donc à la Cathédrale de Reims avec la mesure et la discrétion qui lui étaient familières : paré de la tête aux pieds d'un ensemble rouge carmin, dont on pouvait estimer sans doute aucun le trou qu'il avait occasionné dans le budget Bourbonnais-Auvergnat, les cheveux blonds comme les blés flottant allègrement dans le courant d'air qui parcouraient les alentours de l'édifice religieux, et de somptueuses parures mêlant pierres précieuses et métaux nobles, et qu'on avait pris soin d'astiquer avec ardeur.

Toutefois, il n'avait pas encore eu la chance de trouver selle qui conviendrait à son céans, et c'est seul qu'il pénétra dans l'édifice. Comme il avait put le partager avec l'un ou l'autre de ses contacts, il préférait prendre le temps de se choisir épouse convenable, qui aurait le mérite de provoquer la convoitise chez ses égaux, que de prendre femme quelconque. Et il alla s'asseoir rapidement, avant qu'on ne le reconnaisse et qu'on ne lui adresse la parole.

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