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[RP - 18/04] Cathédrale - Sacre de Sa Majesté Vonafred

Vonafred
Les mots de Jeneffe raisonnèrent un court moment.
Instants uniques ou le cœur s'arrête, le souffle se fait court et l'esprit se déchaine.

Dieu seul sait combien il avait vu ou baillé adoubements divers et variés.
Celui la ne ressemblerait à aucun autre.
Entrer devant le Très Haut et les hommes en l'Ordre séculaire des chevaliers revêtait caractère au combien symbolique, il en mesurait à présent l'immense portée.
Recevoir l'adoubement, consécration ultime pour qui prétend à gouverner les hommes.
Protéger, aimer, servir avec rectitude et ardeur, à la justice comme au combat sont crédo du Roy.

Nulle hésitation, c'est genou en terre que le souverain transfiguré se fit impétrant...

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sampieru_corsu
Le bellator est aux cotés de ses frères d'armes.
Droit et fier d'assister a l'adoubement d'un frère des saintes armées, il sourit et assiste silencieux en un profond recueillement à la ceremonie.

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Hobb


Les milites faisaient nombre, bien que beaucoup avaient rejoints le Très Haut. Mais d'autres prenaient la relève, peu de Chevaliers vivaient bien vieux.
Hobb en était et à côté de sa mie la Schwester Hellvyra, il savait que c'était à elle qu'il devait d'être encore de ce monde. Tant de fois, il avait frôlé la mort.
Depuis 1456, blessé mortellement devant les remparts de Genève l'hérétique, en passant par le Béarn, la Provence, l'Artois, la Franche Comté, l'Anjou, la Bourgogne,
Annecy la martyre et encore Genève où il avait été Commandeur des Armées Saintes. Vonafred en était et prendra sa suite comme Commandeur.

Voir un Frère Teutonique plié le genou pour être adoubé c'était un rite connu, mais pour être sacré Roy de France, voilà qui n'était pas banal.
Même si le parcours du Bruder Teutonique et Noble Français Vonafred était exceptionnel.
Un don de soi sans faille, pour le Très Haut, la justice et sa France.
Hobb baissa la tête et pria, pour la fleur de Lys, et cela venait d'un Impérial. L' Aristotélisme avait aussi cela d'exceptionnel de réunir les femmes et hommes de bonne volonté,
pour un destin Unique, au service de sa foi et des valeurs de la Chevalerie.


"Deus Manum Ducit"

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Bouchenbiais
Vraiment, il n'y voyait toujours rien mais au moins, sur le parvis on pouvait bien l'entendre. C'est le premier sacre auquel il assiste, mais la cérémonie est somptueuse.

Vive le Roy mordiouss!! Vive le Roy!
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"Œil pour œil et le monde entier finira aveugle!" GANDHI
Bibiche75
Elle avait changé de position, tel avait été l'ordre tacite de la Préfète. Bibiche décroisa ses bras de derrière son dos et les passa sur le devant, une main sur son avant-bras gauche, lieu où se logeait un petit couteau de jet, prête à intervenir en cas d'attaque soudaine.
Rien ne se passa cependant. Le sacre du nouveau Roy continuait sans incident. Vonafred, le genou à terre, allait recevoir l'adoubement consacré à un tel évènement. Il allait gouverner le Royaume.

En son for intérieur, Bibiche espérait qu'il n'aurait pas d'intentions belliqueuses et qu'il ferait tout pour mettre fin aux querelles Royaume-Ponant et qu'une Paix durable règnerait enfin sur tout le territoire de France.
Une bataille entre Aristotéliciens lui aurait fait mal au cœur. Et tout ça pourquoi? Pour des terres que chaque partie revendiquait pour elle-même.. L'indépendance pour l'un, le ralliement à la Royauté pour l'autre.
Bibiche avait du combattre dans l'armée de Namaycush, frère du Roy, contre les hérétiques. L'ennemi avait été tout autre. Tuer un être humain avait été pour elle une vraie torture morale, même si c'était au nom de l’Église et qu'elle n'avait malheureusement pas eu d'autre choix que cette façon de faire pour défendre la vraie Foy.

Penchant la tête entre deux crânes de Cardinaux, elle admirait la détermination et le sérieux de Vonafred. C'était un moment très émouvant. Bien qu'il affichait un air imperturbable, son regard trahissait une émotion qu'il avait du mal à dissimuler. Et oui... même un Roy était un homme comme les autres...
La brunette attendit la suite avec impatience.

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Guillaume_de_jeneffe
Le roi était désormais à genoux devant lui. Pour la dernière fois, certainement. Il ne lui était supérieur que par un titre, celui qu’il s’apprêtait à lui transmettre en ce jour. Il y a des années de cela, lorsqu’il adoubait encore en terre de France, chacun de ceux qu’il marquait ainsi lui paraissait comme une part de sa famille. De jeunes pousses qu’il avait vu croître, se former et se développer pour être dignes du tortil. Des sœurs et des frères qu’il avait accompagnés sur ce chemin ardu et chaque jour plus difficile de la chevalerie. Des amis, enfin, quoique liés par une amitié toute particulière. Mais ce ne serait pas le cas aujourd’hui. Comme il y a plusieurs mois de cela, lorsque son épée s’était posée sur la reyne Nebisa, il créait chevalier quelqu’un qui lui était, pour beaucoup, inconnu. Quelqu’un en qui il mettait son espoir, aussi, de ne jamais avoir défiguré d’un sarcome l’ordene de chevalerie comme le disaient les textes anciens.

Mais quelqu’un aussi que, d’une façon ou d’une autre, il lui faudrait conseiller dans le chemin qui l’élèverait plus haut que lui. Un tout autre adoubement donc. Une nouvelle face de son serment.


« À toi qui aujourd’hui demande l’adoubement, je dis ces paroles. Tu as choisi la difficulté là où d’autres recherchent l’aisance. Tu as voulu la responsabilité là où d’autres se disent innocent de tout et coupable de rien. Tu as pris la route de l’honneur et non celui de la corruption. Pour cela, le peuple de France t’a élu roi de France. Ne défaille pas, car tu trahirais. Ne défaille pas, car tu décevrais. Ne défaille pas, car tu te perdrais ».

Par trois fois, le plat de son épée vient toucher le corps royal. Sur les deux épaules puis sur le chef.

« Par les saints archanges Georges et Michael, par la haute morale de chevalerie, je te fais chevalier. Désormais tu combattras les parvenus, les félons et les abjections de tout ordre. Désormais tu affronteras l’armée des ennemis de France l’écu antique au flanc. Désormais tu rejoins ceux qui servent le royaume non pour eux mais pour la France. Désormais, tu es chevalier, Roy de France ! »

Et cela dit, il se mit à son tour sur un genou, afin de symboliquement chausser d’éperons d’or les pieds du Souverain. Il attendit, le temps que tous le voient ou en entendent la rumeur – c’est qu’au dernier rang on en doit pas voir grand’chose, vive la stratification sociale – puis les reprit avec lui, et se retira à sa place. Pour une fois, pour la seule certainement, le chevalier de Jeneffe avait tutoyé le roy de France.
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Junon.
Stratification sociale..tu parles!

Je ne vois rien messire de Geneffe!
Moi je voulais voir quelle tête il a le roi, alors j'ai joué du coude et des fesses, et des seins, surtout des seins, à dessein pour qu'on me laisse une place devant, Mais si on me l'a promise cette place aussi large que mon arrière train, on a oublié de me préciser qu'elle est aussi mal placée!

Et voilà je me mets à quatre pattes, entre les jambes, j'ai une chance d'apercevoir quelque chose, et je vois le roi qui a perdu sa chausse et monsieur de Geneffe plus célèbre que le roi Louis même, qui essaye de le chausser.

Mais voilà j'essaye de me remettre sur mes jambes debout j'y arrive pas, sauf si je m'accroche aux braies de celui qui est devant moi, me faut un support.
je m'enhardis


-Viiiiiiive le Roy Guillaume de Geneffe!

Voilà c'est dit, fallait que ça sorte, mais mais..je vois déjà certains crier à la perturbation, rassurez vous le cri fut avalé par les fesses du bonhomme devant moi, pas folle la pas guêpe, j'ai collé ma bouche au fondement pour m'exprimer, c'est moins risqué, et ma voix fut aspirée par un mécanisme inversé du pet. Je doute qu'ils aient entendu quelque chose.
Soupir.
Ah Guillaume, Guillaume, mon fantasme vivant depuis qu'un jour tu as pincé mes fesses au marché de Tournai.

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Vonafred
Les yeux plantés dans ceux du Grand...à voix haute et claire.
-Et je ne faillirai point.
Honneur et détermination.Par ces mots, en Roy et chevalier je vais régner.
Sur ma Foy et ma couronne j'en prends ce jour devant toi et les hommes engagement solennel.

Pour lui seul...
-Chevalier de Jeneffe , mon pair.
Qu'il soit dit que toi seul aura loisir de t'adresser à moi ton Roy par le tutoiment. Ainsi de chevalier à chevalier nous deviserons, c'est ma volonté.Grand Escuyer sois remercié...

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Aloara
Des jours qu'elle préparait se voyage et voilà que le jour J elle allait être en retard... Décidément, qu'elle fut Dénéré ou Carpadant, Baronne ou Princesse ne changeait nullement les habitudes de la Douceur...
Elle était toujours en ratard et cela peut importe la Cérémonie à laquelle elle devait assister...

Une toilette parfaitement irréprochable, un mot doux sur le bureau de son Mini Epoux, des directives aux domestiques en leur disant de bien faire commission au Prince qu'il la rejoigne à Reims au plus vite, et voilà qu'elle prit le départ pour la gigantesque Cathédrale...


-On se presse Musclor ! Vous n'avez point vu l'heure ! J'aimerais arriver si possible avant la fin du Sacre !
-Baronnessa ! Yé fé dé mon mieux ! Ma el valette qué vous avé engagé é aussi molle qué lé tountacoule d'oune calamard !
-Et bien dites lui que si nous arrivons trop tard, je lui ferais subir la pire des tortures qu'il existe en notre bas monde... Capiche !

En fait, Musclor n'eut même pas le temps d'en rajouter une couche au cocher que celui ci pressa la course des chevaux qui les mèneraient jusqu'à Reims...

Arrivée devant l'Edifice, elle cru reconnaître des armoiries familières... Elle était là, elle aussi venait représenter les siens en cette journée particulière, une journée qui en plus d'apporter la joie au Royaume, devait sans aucun doute apporter un brin de tristesse à la femme de son coeur...

Laissant son garde du corps à l'extérieur, elle se présenta et passa la garde sans nul souci... D'un pas très léger, elle entra sans trop se faire remarquer et là une tête couronnée qu'elle eut l'occasion d'apercevoir et de voir mille et une fois, attira son attention... Ni vue, ni connue, la Princesse de Montmorency prit place auprès de la jeune épouse d'Oulvenne...


Ma Mie...

Un sourire avant de laisser place au silence et d'écouter attentivement la suite de la cérémonie...
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melior
Revint le tour de Melior, cette fois non en tant que Primus, mais en tant que GPF - Grande Pénible de France pour les intimes. Les deux hennins avaient tendance à perturber les gens, lesquels parfois ne savaient plus à qui ils écrivaient, tandis que la brune passait allègrement de l'un à l'autre.
Le bruit de la canne se fit encore entendre, coups précédant la représentation qui s'en suivrait.
Face au Souverain, Melior présenta au creux de sa paume un anneau d'or.


Par cet anneau, cercle parfait où la fin ne saurait se voir, nous...

et dire que le mariage, elle y avait renoncé depuis belle lurette, voilà qu'elle s'adressait à l'époux d'une autre, pour signifier qu'il n'appartiendrait plus tellement à cette dernière...un côté suicidaire ?
sans doute.
Interrompant le suspens, elle reprit :


nous Vous faisons époux du Royaume de France.
Voici le lien qui Vous unit inséparablement à Vos Sujets, pour vous entraimer ainsi que le font les époux, mutuelle alliance.
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Guillaume_de_jeneffe
Et il se retira, acquiesçant dans le silence de sa non-barbe au dernier ordre de son Souverain. Le tutoyer, voila bien une étrange idée. Soit, nous verrons si cela se produira, chers lecteurs, au cours des prochaines aventures du fantasme de la rondasse de Tournai. En attendant, le Flamand regagna sa place, non sans saluer d’un léger hochement de tête la duchesse aux faisceaux. Il n’y avait pas à dire, avoir de telles collègues de travail, cela vous permettait d’apprécier encore plus d’œuvrer pour le bien du Royaume. Parce que le jour où la Grand Maistre de France aurait 75 ans – et la poitrine – bien tassé ou que la Grand Prévôt serait plus cachée derrière ses tissus qu’une chartreuse, on abandonnerait le Louvre pour la Rose Noire presque sans hésiter.

De nouveau à son siège, il commença à assister à la suite de la cérémonie. Avec une épée au flanc, normalement, il était paré à tout…

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