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[RP] Baptème de Margaut, Eamon et Tugdual

Aurae
En retard en retard je suis encore en r'tard, j'ai rendez vous quelque part, mais je suis encore en retard. Non non mais quelqu'un m'attend et bon Dieu que c'est important, je n'ai vraiment pas le temps de dire au revoir car je suis déjà en retard.

Le Duc de Romorantin n'arrivait pas à partir de son domaine... Les travaux étaient lancés depuis quelques mois mais demandaient une attention constante. Il fallait suivre de près l'ensemble pour que tout soit fait selon sa vision. On ne lésine pas avec la sécurité d'un duché lors de la construction de murailles.

Aurae s'était engagé il y a de cela quelques semaines à devenir le parrain d'Eamon, soutien qu'il adorait tenir. Être guidé dans la Foi aristotélicienne était un notion au combien importante et même s'il ne connait pas tant que cela son futur filleul, celui-ci pourra être sûr qu'il aura toujours l'écoute et le conseil nécessaire, à toute épreuve.

D'urgence, parce qu'il ne restait plus beaucoup de temps, il enfourcha son destrier et pris la route. Tel l'éclair fracassant l'air, il fonça vers l'infini et l'au delà, enfin plus précisément vers une bourgade appelé Le Mans. Après de multiples embuches, routes mal desservies, troncs d'arbre qui trainaient, passants suicidaire, il arriva enfin à bon port, il ne restait plus qu'à suivre le clocher...

Ah voilààà, enfin du monde, à coup sûr c'est ici. Après un arrêt tout en douceur, il descendit de son Tcheval et s'avança.
Fort heureusement, le groupe qui l'intéressait étaient encore sur le parvis, c'est qu'il n'était pas si en retard au final ou alors ils ont eu pitié de lui et on fait retarder la cérémonie. Pour le coup, si c'était le cas il se sentirait un peu gêné pour une première, mais bon c'est la vie...

Sur le pas de course, il salua les trois futurs baptisés et pour narguer un petit peu la petite en pleine croissance, il fit une belle révérence devant Victoire.


A l'assemblée


Bonjour à vous, pas trop stressé ?? Désolé si je suis quelque peu en retard, vous savez... le domaine, la vie, les emmer... enfin voilà quoi. Veuillez ne pas m'en tenir rigueur.


A Eamon

Tu te sens prêt pour le grand jour ? Si tu as besoin d'un conseil de dernière minute n'hésite pas.
Leello
Poussée gentillement vers un banc, elle obéit et s'y installe sagement évitant tout comme son cavalier de laisser paraitre le moindre sourire à la petite danse de la jeune fille.
Ce n'était pas le jour de la mettre mal à l'aise et peut être que ce n'était pas de sa faute non plus, on lui a peut être dit quelque chose d'aussi inhabituelle que ce qu'elle venait d'entendre.

Un sourire à ElOso après avoir salué sa soeur qui se préparait à officier en faisant l'inventaire des parrains, marraine et futur baptisés.


Citation:
Je vais très bien, il se trouve simplement que tout lieu de culte me donne envie de louer la plus belle création du Très-Haut. Et ma foi, vous voir rougir est un challenge qui m'interesse fort, ma soeur... Je vais reflechir aux moyens à déployer !


Rhooo vous n'allez pas oser ... vous savez que c'est facile en plus !

Tout en parlant elle cale son épaule contre la sienne attendant que la cérémonie commence, heureuse d'être présente et d'accompagner son ami qui ferait très certainement un parrain d'exception.

C'est encore un hospitalier qui vient rejoindre la chapelle et Leello le salue à son tour, en se disant qu'au final la commanderie savait se retrouver même en dehors des murs et des mobilisations.

_________________
Quelfalas
Le compte y était. On pouvait donc commencer. Ce qu'elle fit sans tarder. Tout le monde était dans l’Église, restait plus qu'à commencer.

Arrivée prêt du baptistère, elle lança la messe.


Mes frères, mes sœurs, bienvenue à vous en cette journée de liesse ! Nous sommes donc tous réunis aujourd’hui afin d’accueillir Margaut, Eamon et Tugdual dans la grande famille aristotélicienne. Par le saint sacrement du baptême, ils s’avanceront sur le chemin de l’Illumination de leur âme, chemin qui le conduira jusqu’au Paradis solaire. Mais commençons par demandez pardon parce que nous avons pêcher.




Après avoir laissé quelques instants, elle reprit, d'une voix égale :


A présent, nous allons, tous ensemble, réaffirmer notre foy en reprenant l'un des textes fondateurs de notre église aristotélicienne.
Si les différents parrains et marraine veulent bien, ils peuvent se lever et le redire eux même devant leur filleul avant que ceux ci ne le reprennent.



_________________
Azzera
Au départ de Mimizan

Voila des lunes qu’elle est rentrée chez elle, la blanche… et de chez elle point de trace. L’hiver, les intempéries et un abandon total des villageois chargés de maintenir la forge –sa forge- en ordre, eurent raison de la petite bâtisse dont le toit et deux murs c’étaient effondrés.

Cela devait être un signe du Tres Haut, car Azzera n’eu pas la joie de retrouver son époux et sa fille… tout deux bien vivants, mais réfugiés au monastère …

Comment ne pas se dire que tout cela avait à voir avec l’ordre auquel elle appartient ?
Peu lui chaut, après tout, Gil –son époux, père adoptif d’Eamon, diacre de son état- connaissait parfaitement la vie de la blanche : mission, escorte, gardes, cérémonies diverses… oui, il savait, et c’était en connaissance de cause qu’ils avaient convolés voici des années… combien d’années ? 10 ? 11 ? 12 ?
Longtemps.
Il avait toujours été là lors des retours d’Azz, parfois même, il était venu la retrouver.
Là, rien, pas un mot, pas une missive, pas un signe ; nada !
Qu’il en soit ainsi, elle attendrait son retour sagement, patiemment et vertueusement… (ou pas)


Une litière empruntée à une vieille connaissance et la voila partie, seule !
Seule, elle allait enfin retrouver son fils.
L’amour de sa vie.
Le sang de son sang. La chair de sa chair. Le fruit de la passion.
Celui qu’elle aimait inconditionnellement, même si la vie les avait éloignés.
Peu importe, une mère reste une mère !
Et elle avait toujours voulu être présente pour les étapes importantes de la vie de son Ange.

Le chemin était long, mais les arrêts-étapes ne représentaient, dans son esprit, que la formalité obligatoire avant des retrouvailles espérées.
Le dernier jour, le dernier matin, les dernières heures avant l’arrivée au Mans, la blanche fit ses ablutions précautionneusement, elle parfuma sa peau avec de l’huile de jasmin, revêtît une sois robe en lin très fin couleur crème, enfilât une sur robe verte, nouât le tout précieusement, puis s’attaquât à sa coiffure, avant de décider de laisser ses cheveux noirs caracoler sur ses épaules. Elle nouât deux petites tresses partant de chaque tempe pour se rejoindre derrière la tête, avec un fin ruban vert.
Seul bijou hors mis sa bague de mariage? Un trisquel. Bijou qui lui fut offert par le père biologique de son fils. Apres tout, il serait présent, à travers elle !

Elle était fin prete et les 10 lieues qui lui restaient à parcourir lui parurent durer une éternité !

Sur le parvis.

Enfin, la voila arrivée !
La litière s’arrêtât, elle en descendît lentement, comme si ses gestes étaient au ralentit.
Un souffle, une respiration, et la voila entrée dans l’édifice qui lui rappelait tant son époux.
Pas le temps de saluer l’homme dont Pierre parlait tant !
Le duc de Saint Nectaire.
S’approchant d’Eamon, de la chère petite (heu, plus tant que cela) Roanne, de Victoire et de son ami croisés lors de son anoblissement à Roanne.

Elle récita le crédo, se levant devant tous comme l’avait demandé la diaconnesse.
La voix était claire, chaque phrase pensées, posées, fermes.

Ses mirettes ne quittèrent pas son fils, l’air de dire : » tu vois, je serai toujours là, depuis le jour ou tu as grandit dans mon ventre, jusqu’au jour funeste ou le Très Haut te rappellera à lui » (si si, les yeux peuvent être très expressifs)

_________________
Victoire.
"En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux." Marc-Aurèle

Un fin sourire à l'encontre de la maman d'Eamon, puis elle salue sa Grâce Aurae d'un regard qui en disait long, fallait entrer et sans traîner.
Une fois approchée de l'autel, Victoire dépose sa boîte de tartelettes non loin d'elle puis fait face à sa future filleule et récite le Credo après Quelfalas.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Sans quitter Margaut des yeux elle la rassure d'un sourire et l'invite à répéter à sa suite.
_________________
Eloso
Ah, son passage favori, le credo.

Réciter ça, droit comme un i, l'air inspiré et les yeux fixés dans un vague rempli de pensées divines et vachement serieuses, c'est son truc, ça,il le fait super bien.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Silec
La cérémonie était lancée le credo venait donc. C’est avec humilité et recueillement que Silec le récita à son tour.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Leello
La cérémonie avait débuté et à son tour elle récita le crédo,
Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Aurae
Le moment était venu de réciter le crédo. A voix basse et dans un moment de recueillement intérieur il s'exécuta.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
Margaut_de_roanne


La vie n'est jamais statique ... elle nous surprend, nous étonne, nous comble, nous bouscule, ou nous dérange parfois. C'est cette vie la que je chérissais temps, depuis le jour béni de ma naissance jusqu'à ce jour merveilleux de mon baptême. Bien des êtres que j'espérais présent brillaient par leur absence et je me sentais fort seule dans cette aventure. J'avais toujours l'audace de croire qu'ils apparaitraient main dans la main en souriant dans l'église au moment où je m'y attendrais le moins. J'avais toujours le fol espoir, que mes parents ne rateraient ce jour pour rien au monde, espoir fou.

J'avais glissé ma main dans celle de mon ange blond qui égal à lui même c'était inquiété de l'état de ma robe, non pas que cela l'intéressait réellement, mais il me connaissait parcoeur et savait l'importance qu'elle avait pour moi.

J'avais salué le grand maitre et le grand maréchal et le père de Tug à mon passage dans l'église, ainsi que Aurae et Tug. Victoire comme à son habitude n'avait pas manqué de me réprimander à sa manière et je pouffais de la voir faire. La cérémonie allait commencer et la diaconesse que nous connaissions pour avoir combattu ensemble pris la parole. J'écoutais sagement le crédo, mais prenais malgré tout le temps de finir d'enlever les résidus de poussières qui siégeaient encore sur ma robe.

Alors que Quelfalas laissa la parole à l'assemblée je me levais une première fois pour réciter le crédo, mais je fus interrompue par un merveilleux mirage, par une somptueuse apparition, par ma mère de coeur, celle que j'avais nommé depuis toujours tata Azz, celle que jamais je n'aurais cru présente en ce jour et qui pourtant....

Je fis des yeux ronds comme des billes et me rassis tout aussi vite en serrant avec ferveur la main d'Eamon alors que la mienne devenait moite. Quelle joie de la voir ici, présente, pour son fils, pour moi, pour nous. Je l'écoutais réciter le crédo. Puis lorsqu’elle eut terminé, émue, je me levais non pas pour prendre sa suite mais pour bondir dans ses bras comme je le faisais enfant. Si ce n’est la prise de parole de Victoire qui me fixait je l’aurais certainement fait, qu’importe que ce soit le lieu ou le moment. Malheureusement, ou heureusement pour la cérémonie, Victoire me coupa dans mon élan.

Je me rassis donc à ma place deux fois et attendis que Victoire termine, puis lorsqu’enfin le silence fut je décidais de prendre la parole et me releva trois fois pour une fraction de seconde qui entraina pour la troisième fois une position assise, ce tierce élan fut coupé net par le grand maréchal qui décida lui aussi de parler. Je regardais Eamon en soupirant me demandant si j’allais pouvoir en placer une à un moment donné.

Tant et si bien que lorsqu’à nouveau le silence fut, je ne m’en rendis même pas compte j’avais l’intime conviction que je pourrais réciter mon crédo qu’une fois toutes les personnes présentes passées devant moi.


- Eamon, je crois que quand tu vas te lever pour réciter ton crédo je me lèverais aussi, ça sera le seul moment où je pourrais le faire aussi. Parce que là, je fais assis, debout, assis, debout, assis, c’est pire qu’à la messe dis donc. Encore qu’à la messe ton père il nous disait de le faire, mais la personne ne me dit rien.

A peine eu-je terminé ma tirade que mes émeraudes croisèrent les azurs de Victoire. Azurs au combien sombres qui me mirent la chair de poule. Je compris instantanément ce qu’elle essayait de me dire, ça devait donner quelque chose dans ce genre à peu près : «Margaut tais toi, tiens toi bien, soit sage et récites »

Bon bin quand faut y aller, faut y aller, aussi je me relevais pour, je ne sais même plus la combien de fois. J’étais cette fois fermement décidée à ce que personne ne me coupe la parole, et sans même avoir pris le temps de me retourner vers mon auditoire j’avais déjà entamé le crédo de dos pour être sure qu’on ne me couperait pas la parole.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,

J’en étais déjà à la fin de la première ligne lorsque je fis face au présent, cette vision me perturba et j’en perdis mes mots.

- Créateur de la … du .. Ter … Ciel et du cie … Terre,

Je toussotais légèrement pour me redonnais contenance et respirais profondément avant de poursuivre plus sereine.

- Des Enfers et du Paradis,
- Juge de notre âme à l'heure de la mort.

- Et en Aristote, son prophète,
- le fils de Nicomaque et de Phaetis,
- envoyé pour enseigner la sagesse
- et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


Je pris une profonde inspiration pour poursuivre.

- Je crois aussi en Christos,
- Né de Maria et de Giosep.
- Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
- C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
- Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
- Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

- Je crois en l'Action Divine;
- En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;


Je m'arrêtais de parler et fixais Eamon j'espérais qu'il allait comprendre et m'aidait. Car oui je venais d'avoir le trou de mémoire, celui qu'il ne faut pas avoir à ce moment là. Je ne savais plus du tout en quoi je devais croire après la sainte église. Eamon sentant ma détresse me souffla aussi discrètement que possible la suite. J'écarquillais les yeux et me penchais un peu en avant pour tendre l'oreille. Je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il me disait, malgré ses efforts démesurés. Puis au bout d'un moment, dont je ne savais pas la durée, je greffais sur mon visage un grand sourire lorsque je compris qu'elle était la suite.

- En la communion des Saints;
- En la rémission des péchés
- En la Vie Éternelle.


Le grand final approchant, je levais les yeux au cieux et conclus mon crédo par :

- AMEN

J’avais finit bien mieux que je ne l’avais commencé, mais l’exercice s’avéra sommes toutes fastidieux. Je soufflais, puis souris avant de rejoindre doucement mais surement ma place. J’en avais assez fait et je voulais éviter une nouvelle catastrophe. Ne dit-on pas que prudence est mère de sureté.

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Tugdual_de_joncheray
En moins de temps qu'il n'en fallait à Margaut pour toucher le sol après avoir mis les pieds dans sa robe, tout le petit monde sur le parvis s'était engouffré dans l'église. La bise de Victoire faisait toujours son effet sur la joue du jeune homme quand il aperçut son parrain qui était assis en compagnie du Grand Maitre de l'Ordre des Hospitaliers. Le brun était ainsi rassuré, on ne l'avait pas oublié. Un instant plus tard, le soulagement passa à une émotion vive quand le jeune Joncheray aperçut son paternel, également présent, en compagnie de sa femme. L'eau, parce que ce n'était pas des larmes, qui lui monta si rapidement aux yeux battit en retraite presque aussi vite. Le fait qu'ils se soient déplacés si vite était un exploit en soit, et Tugdual y voyait là une fois de plus la preuve du grand coeur de son père.
Le temps n'était cependant pas aux retrouvailles, la cérémonie de baptême des trois jeunes gens allaient commencer, ce que rappela si bien Jeanne en tant qu'officiante. Celle-ci leur demanda d'abord de demander pardon, c'était un bon début en soit et Tugdual le fit avec conviction:


Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints et à vous aussi mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché
en pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints et vous, mes amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Vint ensuite le temps de réciter le Credo, et le jeune prit donc exemple sur son parrain qui semblait déborder de spiritualité intérieure en ce moment solennel:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

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Llewelyn


En retard aussi la blondinette? Noooonnnnnnnnnn ce n’était pas le genre. Mais qu'est ce qu'elle fichait la? Tranquille a son poste de Tribun de Murât, sourire par ci, sourire par la.
Et une furieuse envie de se retrouver une arme a la main dans un bon combat. Ben oui, la gentillesse, la patience tout cela, les fleurs qu'on déposait a ses pieds, les couronnes tressés a sa gloire de tout le tintouin sur ses graaaaandes qualités sociales...

Commençait sérieusement a la gonfler. Mais on va pas le dire hein? Parce qu'elle fait bien son boulot hein? Enfin ça c'est les gens qui le disent, m'enfin les muratais sont bien gentils, bien mignons, bien agréable mais ça manque d'actions concrète de type tintements de lames, semaines en camps avec ses frères... Vi mais tout cela n’était plus. ça manque? Ben oui. Mais on fait bonne figure bien sur.

Bref, de quoi meubler de pensées bien agréables la route aussitôt prise après l'appel de la jeune de Roanne, c'est que le Mans, c'est pas la porte a coté en fait.

Oui, bon d'accord, elle est bel et bien en retard. Eh ben tant pis. Début de cérémonie raté, erf. La blonde se glisse dans l'église, discrète comme un moineau, un joli moineau bien sur.

Oops

On ressort de l'église, et on se la refait discrètement. Sur le parvis, on paye un gamin pour garder l'épée, parce que ça fait tache dans la maison du Seigneur, une épée. On tire l'oreille du gamin, si jamais l'épée n'est plus la en ressortant, ça va mal aller.

Retour dans l'église donc, les derniers échos du credo qui résonnent, zut. Oublié. Bon tant pis. on va se trouver une place parmi quelques têtes connues, pis on fait semblant de marmonner un truc quelconque.

Vi bon en même temps, faut pas inviter Cahuete dans une église aussi, sont sympas les jeunes, mais ils savent pas ce que ça peut vite devenir avec l'arachide dans le coin, et son allergie aux cérémonies.

Petites pensées qui s'en vont sur d'autres temps, d'autres églises et d'autres cérémonies... Et un sourire rêveur qui peut tout a fait passer pour un toucher de la grâce divine.

C'est beau la vie.

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Quelfalas

Quelfalas apprécia la ferveur des récitants et poursuivit :


Mes frères, mes sœurs, écoutons maintenant la parole du Seigneur.

Citation:
Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.” (La fin des temps V: Les questions)



Le baptême est une ouverture spirituelle : il vous permet d'affirmer que vous reconnaissez en Dieu à la fois le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Le baptême est une prise de conscience : il vous permet de reconnaître l’Eglise Aristotélicienne comme votre guide dans la connaissance de Dieu, et de jurer lui rester fidèle ainsi que de reconnaître son autorité, car elle est la seule représentante sur terre de l'Etre divin.
Le baptême est un salut spirituel : il confirme que vous acceptez tout cela de votre propre volonté pour le salut de votre âme en vue de la résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Le baptême vous ouvre la seule voie vers Dieu.
Elle hésita un moment et rajouta :
De plus, en entrant dans l’amitié aristotélicienne, vous avez la possibilité de servir la cité en participant à la vie de l’église, de diverses manière ; comme diacre, prêcheur, prêtre et donc de pratiquer chaque jour avec amour les valeurs qui nous nous devons de défendre.


Puis se tournant vers Margaut,honneur au dame comme dirait le dicton. Elle lui fit un signe de s'approcher ainsi qu'à Victoire. Elle remis un cierge allumé à celle ci. Regardant Margaut pour ce moment solennel, elle prit la parole.


Maintenant, avant que je te baptise, redis nous tes engagements envers Le Très haut et sa Sainte Eglise.


_________________
Sophia_amelia
[Mimizan quelques jours avant]

Sophia depuis quelques mois s'etait installé à mimizan, elle avait recu un petit pigeon qui l'invitait un bel événement. Elle en parla avec Jolan qui avait decidé de l'accompagner, malgré les événements en Gascogne,

il ne lui fallut pas longtemps pour préparer ses affaires.

Le voyage avait ete éprouvant, mais il valait le coup, le baptême du monstre et de sa douce, elle allait pas manquer cela. Blotti contre son ange elle se laissa bercé tout le long du voyage en securité dans ses bras.

[sur le parvis]

arrivée pres de l eglise, elle se recoiffa remit un peu d'effet dans sa robe, puis attendit que le carrosse s'arrête devant le parvis.

Devant le parvis elle épousseta sa robe avant d'entrer dans l'église doucement, le baptême ayant déjà commencé elle s'installa dans un banc au fond de l'église. elle sourit en voyant margaut et eamon
Sunburn
Missive reçue la prévenant de la cérémonie imminente qui allait, enfin, consacrer Tugdual au baptême, baptême qui s'était fait désirer, pourtant ceci était l'apanage des femmes, paraitrait-il.
Duché du Mans, bien des années qu'elle n'y était retournée et lors de son passage en cette contrée, la guerre faisait rage et Laval devait être libéré du joug des oppresseurs bretons, sale période mais une période excitante en rencontres très riches et colorées.

Arrivés la veille, ils avaient pu se reposer au sein d'une petite auberge dont le lit, sans être luxueux, avait été convenable, ainsi que les services offerts et notamment le bain qu'elle s'était permis dès la fin du voyage puis au petit matin, afin d'avoir le teint frais et sentir bon.
Se tenant devant le miroir, elle jetait un dernier regard à la tenue choisit.
De deux bleus étaient composés celle-ci, de l'azur clair pour le buste, les manches toutes en transparence et les sous jupons, que venaient recouvrir les jupons transparent d'un bleu saphir.
Dotée d'un décolleté discret, la poitrine généreuse s'arborait fièrement et le fin pendentif en argent en forme de coquillage se balançait avec indolence, d'un sein à l'autre quand elle marchait; sa taille n'était pas enserrée et l'arrondissement de son ventre commençait à devenir assez marquant.
Se plaçant de profil, elle flatta sa rondeur ventrale d'une caresse, bien vite imité par Ysaoth, ses prunelles amoureuses croisant les siennes à travers le miroir.
Sa lourde chevelure blonde cascadait naturellement sur ses épaules, recouvrant son dos.

Il était temps de partir, ses préparatifs n'avaient que trop retarder l'instant du départ.
Le carrosse aux armes de Laroquebrou s'arrêta devant le parvis de l'église et attendant qu'Ysaoth en descendit, elle prit la main proposée pour en sortir à son tour, un sourire attendri sur les lèvres en le contemplant.
Prenant le bras offert, ils montèrent les marches du parvis, fort heureusement, les lourdes portes n'étaient pas fermées.
Le temps que ses yeux s'accoutument à la pénombre de l'édifice, et ils prirent place, en silence, le crédo se faisant entendre et elle le reprit du bout des lèvres.
Elle entrelaça doucement ses doigts à ceux de son époux puis fixa son regard sur Tugdual, notant sans surprise la présence de Victoire.

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