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[RP]" Au fil de l'épée", la forge d'Horloger

--Idiotduvillage


Il se cachait, comme à l'accoutumée. Entre deux tonneaux, le long d'une ruelle, à l'angle de deux maisons...il était habitué à ne pas trop se dévoiler. L'intelligence n'était pas son fort, et lots de la distribution, il avait été quelque peu oublié. Mais tout le monde le connaissait, dans Fécamp, et l'appelait l'Idiot du village. Cela le faisait sourire, d'un sourire béat, car il sentait que c'était une forme de reconnaissance pour lui-même.
Il se tenait à l'angle de la forge lorsqu'il vit l'apprenti tomber à genoux en se tenant les mains. Une silhouette s'éloignait rapidement, et presque aussitôt, une autre silhouette, massive, se pencha au-dessus du gamin.


L'inconnu a écrit:
Heyyy...petit...ça va???


L'idiot du village se tapit encore davantage contre le mur, prenant la précaution de se tenir loin du halo de lumière prodigué par la maigre torche accrochée au mur, et observa la scène.


Matouminou
AU DOMAINE, A QUELQUES LIEUES DE FECAMP



Elle sursauta en entendant que l'on frappait plutôt brutalement contre la lourde porte d'entrée. Qui pouvait être le malotrus qui s'escrimait ainsi? Elle décida de ne pas attendre que Suzon vienne la prévenir et sortit du petit salon où elle se trouvait. Suzon avait déjà ouvert la porte. De là où elle était, Matou ne pouvait pas voir la personne mais elle entendit quelques mots:

- ...un malheur....arrivé...forge ...Rody...

Elle se sentit pâlir et son cœur se mit à battre plus fort, elle se hâta vers la porte et reconnut Paul, le boulanger dont l'échoppe se trouvait juste à côté de la forge. Elle pria Suzon de retourner vaquer à ses occupations et fit entrer Paul. Elle le regarda, anxieuse, il prit alors la parole:


- Le Boujou Dame de Thorigni....il est arrivé un malheur à l'apprenti de votre époux..
.


Elle dut se tenir au dossier d'un fauteuil, attendant la suite et priant pour que l'homme ne lui annonce pas le pire. Celui-ci poursuivit:

- Je...enfin...votre époux n'est pas là? je ne sais si....


Elle réprima un mouvement d'humeur, et lui dit:

- Continuez je vous prie...Rody???...que lui est-il arrivé? PARLEZ!!!


Elle s'en voulut d'avoir crié. L'homme la regarda en hochant la tête, il triturait gauchement son chapeau, entre ses grosses mains:

- On a retrouvé le petit par terre, il a été agressé en rentrant surement chez lui....un coup de couteau dans le ventre....

Matou sentit ses jambes flageoler, elle se força à respirer à fond afin de calmeR les battements de son cœur.


- Où est-il? A-t-on appelé un médicastre?

L'homme hocha de nouveau la tête:

- Oui, un médicastre est près de lui. Ne sachant pas où il habitait, et la forge n'étant pas loin de l'endroit où c'est arrivé, il a été ramené là-bas...c'est comme ça que je l'ai su...j'ai fait au plus vite pour venir vous prévenir...


Elle réussit à lui sourire:

- Merci Paul, merci, je vais faire atteler la carriole...ne bougez pas, je vais vous déposer...Mon dieu, mais qui a pu commettre un tel méfait? Rody n'avait....elle sentit sa voix s'étrangler au fond de sa gorge, voilà qu'elle parlait de lui comme s'il était....elle chassa cette idée de son esprit, et se reprit....il n'a pas d'ennemis, c'est un brave garçon....

Elle agita violemment une petite clochette. Aussitôt Suzon apparut:


- Trouve Clément, immédiatement!! Dis lui d'atteler la carriole. Si tu vois le seigneur de Thorigni, dis lui qu'il vienne à la forge, toutes affaires cessantes!


Elle se tourna vers Paul.

- Qu'a dit le médicastre?

L'homme baissa la tête et bredouilla quelque chose. Matou s'enveloppa dans sa cape et le regarda de nouveau en répétant sa question, il la regarda dans les yeux:

- Il a dit que c'était une sale blessure et qu'il avait perdu beaucoup de sang...


Elle haussa les épaules, et refusant de comprendre les dernières paroles de l'homme, elle décréta:

- Ce médicastre est un sot....Rody est vaillant...Rody ne peut pas
....Sa voix se brisa, elle retint ses larmes cependant. Clément parut, à ce moment là:

- La carriole est avancée, Dame!


- Nous allons à Fécamp, à la forge, Clément!

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Pardallian
pardy venait d'entendre une rumeur ,comme quoi le jeune Rody venait d'etre agréssé ,et qu'il avait été conduit a la forge d'Horloger ou il y travaillait.
pardy se précipita a la forge ,ou il trouva Rody mal en point ,celui çi perdait beaucoup de sang ,il s'agenouilla pret du jeune garçon ,lui prit la main et lui murmura



je suis là mon fils ,tiens bon

les larmes coulaient sur le visage de Pardy,il s'en voulait de ne pas avoir été aux cotés de son fils

il cria il perd beaucoup de sang ,prenez le mien pour lui,mais je vous en conjure ,sauvez le,prenez ma vie ,mais sauvez la sienne
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Horloger


Au Domaine

Horloger était rentré tard; les dossiers s'amoncelaient sur son bureau, et il y avait matière à faire. Il convenait de ne pas perdre de temps. Il entra dans le salon, et fut accueilli par Suzon, la mine défaite.

"Que se passe-t-il, Suzon? où est Matou?"

"Il est arrivé malheur à Rody, Seigneur de Saint Amand, et elle est partie à la forge avec Clément, il n'y a pas une heure..."

Horloger la remercia, et sortit précipitamment. Il savait les enfants sous la bonne garde de Victoire, aussi se mit-il en selle rapidement, et galopa en direction de Fécamp.
Matouminou


Même si le trajet entre le domaine et la forge était plutôt court, il lui sembla qu'elle n'y arriverait jamais. Elle priait Aristote pour que les jours de Rody ne soient pas en danger. A côté d'elle, Paul, ne disait rien. Elle n'eut pas le courage de soutenir une conversation. Et sitôt la carriole immobilisée devant la forge, elle sauta à terre et poussa vivement la porte d'entrée.

La forge était vide, Rody avait du être transporté dans la petite pièce, au fond de la forge, où parfois il dormait la nuit quand il avait travaillé tard. Elle y entra et vit tout d'abord le médecin, puis son regard se posa sur le lit. Il semblait vide:

Elle balbutia:


- Où...où est....

Le médecin se tourna vers elle et secoua la tête:

- je suis désolé, je n'ai rien pu faire, il a perdu beaucoup de sang...je suis désolé,
répéta-t-il une dernière fois en sortant de la pièce.

Matou retint un sanglot et se mit à gémir en secouant la tête et regardant de nouveau le lit, elle comprit pourquoi, il lui avait paru vide. Tout simplement, le drap avait été tiré de façon à recouvrir totalement le jeune homme.
Elle s'écoula au pied du lit, en sanglotant. Des mots sans suite s'échappaient de sa bouche:


- Pourquoi? tu ne peux pas.... tu avais encore tant....tu ne peux pas...Ohhh...

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Pardallian
Pardy ,était prostré dans un coin de la pièce,son regard était perdu ,il ne voyait et n'entendait plus rien

quelque chose en lui venait de se briser

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Idryl
Idryl arriva devant la forge. Elle soupira. Voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas revu ces fils et elle espérait les retrouver ici. Elle ouvrit la porte et entra.

Ouh Ouh. Il y a quelqu'un ? Horlo ? Rody ?
Matouminou


Elle gémissait en avançant péniblement, le brouillard, cette saleté de brouillard qui s'installait parfois sur la Normandie des journées entières, l'enveloppait. Elle essayait de ne pas perdre de vue cette silhouette qui s'éloignait de plus en plus, engloutie par les limbes blanches.

Elle voulut crier "RODY!!! ATTENDS!!!", mais aucun son ne sortait de sa bouche. l'angoisse l'étreignait, une ombre passa en lui murmurant à l'oreille:


- Voyons, Dame de Saint Amand de Thorigni, Rody n'est plus...vous l'avez laissé mourir....


Un écho lugubre répêta....mourrrrrrirrrrr....

Elle ne put que balbutier, les larmes aux yeux:

- Non, non....je ...je vous en supplie....

Une deuxième ombre, ressemblant à un étrange vieillard décharnée, passa en ricanant:


- Allon, allons, Dame de Thorigni...vous voyez bien, vous ne pouvez pas vous défendre....Rody est à nous....

Elle hâta le pas, mais elle s'aperçut qu'une force étrange la clouait sur place, un étrange farfadet passa devant elle en sautillant:

- Il est mort, il est mort...et c'est toi, toi, la noble, toi et ton mari, qui l'avez fait mourir...

Elle se sentit blêmir...soudain un pan de brouillard s'écarta comme s'écarte un rideau, elle vit le ciel, une prairie et au milieu un lit dans lequel elle pouvait distinguer une forme. Un homme vint vers elle, elle sut que c'était un médecin . Il lui dit:

- je suis désolé, je n'ai rien pu faire, il a perdu beaucoup de sang...je suis désolé!

Elle se mit à pleurer et tomba à terre, elle suffoquait...oh, non!! pas Rody...je vous en prie... Elle entendit alors la voix d'Idryl:

Idryl a écrit:
Ouh Ouh. Il y a quelqu'un ? Horlo ? Rody ?


Idryl? Ainsi, elle était revenue...Dans un sursaut, elle avala un grand bol d'air et se réveilla.
Elle se redressa lentement. Elle était en nage. Elle fut prise d'un frisson en regardant le lit sur lequel reposait Rody. Elle sentait les larmes couler sur ses joues mais soudain, elle se mit à rire en voyant la poitrine du jeune homme se soulever régulièrement. Ce n'était qu'un cauchemar, un affreux cauchemar. Rody avait été blessé, mais ses jours n'étaient plus en danger. Elle le veillait depuis déjà plusieurs jours, épongeant son front, changeant ses pansements, le forçant à boire du bouillon de poule. Petit à petit, il recouvrait ses forces, même si ce n'était pas demain la veille qu'il manipulerait le lourd marteau sur l'enclume.

Elle se tourna vers Pardy, regarda avec surprise Idryl qu'elle n'avait plus vue depuis des mois et leur sourit à travers ses larmes. Elle les rassura:

- Il va mieux, il a été secoué, mais il va s'en sortir!!

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Idryl
Citation:
Il va mieux, il a été secoué, mais il va s'en sortir!!


Idryl porta la main à son coeur soulagée. Elle sourit à Matou, posa sa main sur son avant bras avant de prendre une chaise et de s'asseoir auprès de son fils. Elle passa la main dans ses cheveux. Il était pâle et transpirait. Elle l'embrassa et lui chuhcota :

Je suis désolée mon ange. Promis je m'occuperai de toi comme tu l'as fait pour moi. Je suis désolée mais ne t'inquiète pas, maman est là.

Elle posa ses lèvres sur le front brulant de son fils et remercia Aristote de l'avoir sauvé. De LES avoir sauvé et de leur donner une seconde chance. Elle prit la main de son fils et regarda Matou :

Merci ! Merci du fond du coeur d'avoir pris soin de lui durant ces derniers temps !
Pardallian
pardy entendit des bruits autour de lui ,,il ouvrit les yeux et vit Idryl et Matou,regarda le lit ou était étendu Rody,il comprit soudainement que ce dernier ,était vivant il recula ,laissant la place a Idryl ,il la regarda et lui dit

Aristote ,nous a écouté ,il nous donne une seconde chance ,sachons la prendre ,je ne ferais plus la meme erreur je serais là quand vous aurez besoin de moi


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Matouminou


Rody se remettait lentement. Idryl, Pardy et Matou se relayaient pour le veiller et lui donner les soins nécessaires. Il était encore faible mais chaque jour lui apportait un peu plus de force. Jusqu'à ce jour où il voulut se lever. Ils l'aidèrent à faire ses premiers pas tel un petit enfant.
Matou sut à partir de ce moment là que Rody allait très vire recouvrer ses forces.

Horloger était aussi passé à plusieurs reprises pour s'enquérir de sa santé. La forge, en attendant le retour de Rody, était tenue par un jeune apprenti qui, s'il était plein de bonne volonté dans son travail, n'avait pas la dextérité de Rody. Aussi, Horloger dut lui montrer certains gestes.

Doucement, la vie reprit son cours
.

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Idryl
Rody avait repris du poil de la bête et Idryl en était ravie. Ce jour-là elle alla rendre visite à son fils encore à la forge. elle avait Danaël dans les bras et un petit panier. Elle entra dans la chambre de Rody et posa Danaël au sol qui se précipita sur le lit de son grand frère pour lui faire un gros bisous.

Coucou mon coeur, je t'ai amené tes patisseries préférées.

Elle déposa le panier sur le lit de Rody

Il faut que tu reprennes des forces. Comment tu te sens ?

Le visage d'Idryl s'assombrit.

Ecoute Rody j'ai quelque chose de très important à te dire. Ton frère et moi nous partons en voyage. On va en Espagne. On part avec quelques amis à moi. Tu es grand, je te laisse le choix. Tu peux partir avec nous, on rentre à Fécamp ensuite, ou rester. C'est toi qui vois, je te laisse le choix. Le médecin a dit que tu seras remis d'ici une semaine. On partirait dans 8jours...Donc si tu veux venir il n'y a aucun problème...
Pardallian
Pardy ,passait chaque jours prendre des nouvelles de son fils,il lui apportait soit une tarte ou un gateau qu'il confectionnait lui meme,il était content de constater que son fils reprenait des forces
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--.rody.


De son agression, il ne gardait que des bribes de souvenir, la douleur ressentie avait été plus longue à disparaitre. Bien souvent, il avait cru abandonner, il avait même implorer Aristote de le laisser le rejoindre. Les démons de son passé étaient remontés à la surface...l'orphelinat, les coups, le froid, la faim et cette haine envers celui qui avait voulu en faire son esclave...sa fugue...son arrivée à Fécamp ...de temps en temps un peu de fraicheur sur son visage le soulageait et le faisait revenir à la réalité, il entendait des voix, avait reconnu celle de son père...celle de Matou...et une autre qui lui avait fait monter les larmes aux yeux...une voix si douce qui avait su l'apaiser et lui redonnait confiance...se pouvait-il que sa mère soit revenue? Il avait tenté de parler, mais sa gorge et sa bouche étaient si sèches comme s'il avait avalé du sable.

Et puis, un jour ses yeux s'étaient ouverts, et il avait parlé. Doucement, il avait senti la vie revenir en lui.

La convalescence fut longue, sa mère était effectivement de retour, et il ne sut pas décrire l'immense joie que cela lui procura. On se relayait à son chevet, le forçant à boire des bouillons de poule, à manger des légumes et des fruits. Il s'y pliait volonté, conscient de la chance d'être encore en vie...heureux d'être entouré des personnes qu'il aimait le plus au monde. Il avait même eu la visite de son petit frère Danael et de Mahaut. Cette dernière l'avait pressé de questions, lui tenant la main et lui disant:


- Rody, tu nous a fait si peur....

Il lui souriait et changeait bien vite de sujet sur sa mésaventure.

Ce matin là, tandis qu'il somnolait encore, Idryl arriva la première. Il lui sourit, se redressa sur sa couche et se cala au creux des coussins.


Idryl a écrit:
Coucou mon coeur, je t'ai amené tes patisseries préférées.


Il avait sourit. Entre son père et elle, ils avaient décidé de le goinfrer de gâteaux, mais qu'il était bon de les voir à son chevet.

Idryl a écrit:
Il faut que tu reprennes des forces. Comment tu te sens?


Rody la regarda et en souriant lui répondit:

- Fougueux comme un jeune chiot...prêt à défier n'importe qui en lice!!!


Cependant, il vit le visage s'assombrir. Il reprit son sérieux et la regarda avec un air interrogateur.


Idryl a écrit:
Ecoute Rody j'ai quelque chose de très important à te dire. Ton frère et moi nous partons en voyage. On va en Espagne. On part avec quelques amis à moi. Tu es grand, je te laisse le choix. Tu peux partir avec nous, on rentre à Fécamp ensuite, ou rester. C'est toi qui vois, je te laisse le choix. Le médecin a dit que tu seras remis d'ici une semaine. On partirait dans 8 jours...Donc si tu veux venir il n'y a aucun problème...


Il laissa le temps à la nouvelle de faire son chemin. Puis, il secoua la tête. Avec un grand sourire, il lui répondit:

- Oui, le médecin a dit que je serais sur pieds dans quelques jours, mais tu sais maman, je ne me sens pas capable d'aller aussi loin...et puis, j'aimerais reprendre le travail à la forge. Mais....


Il la regarda gravement:

- ... Fais moi la promesse que tu reviendras...





















Pardallian
Pardy arriva a la forge,il entendit Idryl parler a son fils et écouta la réponse,il sourit de plaisir en entendant la réponse de son fils,il allait pouvoir veiller sur lui,il vint embrasser son fils et Idryl et dit

part sereine Idryl,je vais veiller sur lui ,s'il a besoin de quoique ce soit ,je serais là,soit prudente et donne nous de vos nouvelles

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