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[RP] La mer, la plage, Tréguier quoi!

Amaellya


RP ouvert à tous, faites vous plaisir, la plage est grande, pas obligé de se croiser si vous voulez pas voir certaines personnes, et les chemins qui y mènent sont nombreux!


Il faisait beau en ce début d'après-midi. Aussi sortant de la mine, avant de regagner de Loarwenn, Amaellya eu envie de voir la mer. Traversant la place et passant à côté des tavernes, elle s'engagea dans la rue du port. Elle s'arrêta de longues minutes devant les navires, se souvenant de tellement de choses à leur vue. Des bonnes et des moins bonnes, beaucoup moins bonnes. Mais bon, cela faisait partit du passé, et elle n'était pas encore prête à reprendre la mer. Pas sans son frère, elle se l'était promis. Son retour sur les flots ne se ferait pas sans lui. Elle jeta un dernier regard aux mâts et entreprit de longer la côte par le droite, en direction de la grande plage.

Elle n'eut pas à marcher bien longtemps pour atteindre le sentier qu'elle cherchait, celui qui descendait sur la plage. Elle le suivit et fut ravie de fouler le sable fin. La jeune femme retira ses bottes qu'elle prit à la main et alla marcher les pieds dans l'eau, tout en relevant sa robe de l'autre main pour ne pas l'abîmer. La mer était un peu fraîche pour elle, aussi remonta-t'elle un peu, de telle sorte que les vagues venait lui lécher les pieds, tout en ne semblant pas trop froide. La dernière fois qu'elle s'était trouvée à un endroit semblable fut lorsqu'elle fut rejetée par la mer en compagnie de Matt, ce n'était pas encore son heure, du moins pas là sienne.. Ah Matt.. Qu'est-ce qu'il pouvait lui manquer. C'était un homme formidable, il lui avait appris tant de choses, à commencer par sa langue. Il avait prit soin d'elle, plus que son propre père. Et dire que c'est sur une plage semblable qu'ils s'étaient échoués, à l'aube d'un journée d'hiver un peu comme aujourd'hui, après qu'il l'a sauvé de la noyade. Dire que c'est suite à ce bain nocturne, non voulu, qu'il avait attrapé le mal qu'il a foudroyé..

Amaellya soupira en se remémorant tout cela. Perdue dans ses sombres souvenirs, elle marcha le long de l'eau. Elle se remémora son décès, son retour à la mer, son univers, au large de la Normandie. Le souvenir que sa mère reposait aussi au fond des flots, au large de la Bretagne, lui fit monter les larmes au yeux. Elle ne chercha pas à les refouler, au contraire, elle avait besoin d'évacuer le trop plein d'émotions. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas fait. A vrai dire depuis qu'elle a quitté la mer, elle n'avait plus ressentit ce besoin. Et là, renouant avec son élément, cette envie, ce besoin vital même, se refaisait sentir. Continuant à suivre la bande de sable mouillé sous ses pieds, elle se souvint de la promesse faite à Matt sur son lit de mort, puis de son périple pour rejoindre son village natal en Germanie afin d'annoncer la disparition de celui-ci. Elle se rappela son arrivée là-bas, l'accueil chaleureux qu'elle y reçu malgré son sombre message. Mais surtout, le cérémonie qui en suivit devant la propriété du frère aîné de Matt. Et ce chant avec les femmes de la famille, ce chant auquel elle s'était jointe, ce chant qui lui montait aux lèvres. Ne se souciant pas de si quelqu'un l'entendrait, elle se remit à chanter en hommage à son presque père, à ce grand homme qu'était Matthias Fuerniss. Elle se remit à chanter,comme lors de cette cérémonie si présente dans son esprit, cette chanson qu'elle n'oubliera jamais..

Amazing Grace, how sweet the sound,
That saved a wretch like me.
I once was lost but now am found,
Was blind, but now I see.

T'was Grace that taught my heart to fear.
And Grace, my fears relieved.
How precious did that Grace appear
The hour I first believed.

Through many dangers, toils and snares
I have already come;
'Tis Grace that brought me safe thus far
and Grace will lead me home.

Amazing Grace, how sweet the sound,
That saved a wretch like me.
I once was lost but now am found,
Was blind, but now I see..

_________________
Caled


D'ar Sul 11 a viz Meurzh 1460


Les mains dans les poches, le visages presque entièrement caché sous un tissu. Emmitouflés dans une lourde cape d'hiver.

Le temps était brumeux, humide. Un temps de fin d'hiver. Quand le vent leger, souleve à peine les cheveux libres. Mais glace les corps les plus robuste.

Il la fixe. Perché sur le mur séparant bravement la petite cité des assauts de la celle là lors de ses grandes marées, de ses plus fortes coléres.

Elle etait capricieuse. Tout comme lui. Et des générations de Kermabon avant lui. Arrière grand pere, marin. Grand pere, corsaire, pere marchand.

Le regard rivé à l'horizon. Trois générations de Kermabon fasciné par la mer. Une main , douce et chaude se glisse dans la sienne. Il ne baisse pas les yeux. Sait que sa demi soeur à du le voir partir, ou arrivés, et l'avait suivis.

Il lui fallait quelqu'un pour tenir le moulin, surveiller ses intérêts en Bretagne veiller sur les deux jeunes et fougueux Kermabon. Il continue de fixer l'horizon. La mer est douleur et vie pour leur sang.

Il la prendrais bientôt, sa destiné bien incertaine. Ou le prendrait-elle?

Il descend du mur,prenant soin d'en faire descendre la jeune fille, trop grande à son gout du mur. Il croise ses yeux gris, semblable au siens. Que leur frere n'avaient pas.

Même sang, même gout.

Sourire.
Amanon
On leur avait indiqué le chemin pour pouvoir rejoindre la côte, c'est ainsi peu avant le couché du soleil que main dans la main, Amanôn et sa belle épouse Erinne, arriva à une magnifique plage de sable fin et doux. Ni une, ni deux, ils enlevèrent leurs bottes afin de sentir se glisser entre leur orteil chaque grain de sable doux et agréable au toucher. Ils marchèrent pendant un long moment jusqu'à rejoindre la frontière entre la plage et la mer où ils trempèrent juste les pieds par plaisir de sentir cette eau fraiche venir leur lécher les mollets, un peu trop froide pour s'y baigner totalement. Il adorait ces moments où ils pouvaient se retrouver rien que tout les deux, juste ce laisser flotter dans cette atmosphère enivrante de joie et d'euphorie de pouvoir être l'un près de l'autre. Il l'emmena alors s'assoir sur ce sable blanc et se glissa dans son dos pour l'enlacer par la taille et la garder contre son torse... Son menton posé sur l'épaule de sa femme, lui murmurant des mots doux contemplant tout les deux la même vision, celle d'un coucher de soleil digne des paysages les plus paradisiaques.
Vincen
Il était né à Bruges, ville portuaire sur les côtes flamandes. La mer avait bercé son enfance et sa prime jeunesse. Les interminables plages du nord pouvaient aussi virer au jaune et à l’or sous le soleil écrasant de juillet. Les dunes s’étendaient à l’infini et rien ne semblait pouvoir arrêter le sable fin.
Mais ce qu’il aimait ici à Tréguier, plus encore que cette lumière si particulière et ces falaises de grès, c’était de pouvoir chevaucher. Rien ne lui plaisait plus que les galops sur le sable et dans les vagues mourantes. Présage, l’étalon capricieux de Caled, lui procurait un sentiment de liberté qu’il ne ressentait nulle part ailleurs. Le cheval lui-même semblait, lorsqu’il piaffait, dire à Vincen: " Allez, laisse-moi courir à perdre haleine "



_________________
Preciodekerroch



Fine silhouette brune qui se découpe dans l'aurore embrumée. Un vélin dans la main, la celtique glisse sur le sable, faisant fi des coûteuses étoffes que le vent gonfle autour d'elle. Les vagues peuvent même venir la lécher et la mouiller qu'elle en redemande encore et encore. Enfin de retour dans sa Breizh et bientôt, oui bientôt, deux jours encore, et ils auront rejoint Kastell Pol. Son coeur se serre, car elle sait qu'elle va retrouver son phare, son auberge, quasi en ruine. L'herboristerie, il n'en reste que des souvenirs, archivés entre les murs politains. Son vieil ami Aigloun est venu la chercher, l'escorter pour ces rendez-vous si particuliers avec ses souvenirs. Son époux lui est sur Rennes, fidèle et égal à lui même, menant son armée de main de Mestres, comme à son accoutumée.
La Violine penche la tête sur le parchemin qu'elle tient en main. Les yeux se font inquiets, lorsqu'après avoir lu la fine et racée écriture qui s'y trouve, ils se portent au loin sur l'horizon. Ah que ne donnerait-elle pas pour traverser l'Océan et la rejoindre afin de lui apporter réconfort. Sa si jolie filleule, Roxanne, qui a besoin de soutien en ce moment. Le Très Haut sait pourtant qu'il ne ressemble point à la Chipie blonde Montfort de tracer si poignantes lignes, et encore moins de les confier. L'Eire semble avoir ouvert une brèche dans le coeur et l'âme de sa protégée. Inquiète mais les violines se font confiants par delà les embruns. La jeune Montfort-Laval est une battante et elle est aussi coriace que ne pouvait l'être son père. Si fragile aussi depuis qu'il n'est plus.
Le bruit incessant des vagues s’échouant sur la plage dans un fracas se faisait entendre. Le vent leva ses caresses brutales frôlant la surface de sa peau et pénétrait sans pudeur sous les étoffes qui se faisaient plus fines à mesure que le printemps pointait. Son océan qu'elle retrouvait. Les entrailles nouées, comme chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde de sa vie depuis deux longues années. Elle prit conscience alors, que revenir en ses terres n'enlevait rien à ce qu'on pouvait porter en soi.
Approchant des vagues qui lentement venaient mourir sur le sable elle regarda longuement le sac et le ressac de cet océan qu'elle avait tant attendu de revoir. En silence... mais sentant monter en elle quelque chose qu'elle n'avait pu laisser s'évacuer depuis longtemps.
Relevant la tête, et laissant le vent balayer les quelques mèches qui lui couvraient le visage, elle fixa l'horizon, là bas, loin... très loin, là où parait il, il n'y a plus rien. Là encore, les minutes s’écoulèrent, le vent printanier bruissant dans ses oreilles, faisant voler ses cheveux dans son dos. L’air était pur. Son cœur ne l’était plus.
Precio respire l'odeur de l'eau et le vent sur son visage collait de fines particules lui laissant ce goût salé des embruns sur les lèvres qu'elle aimait à retrouver. Le ciel était dans un ton gris bleu qu'elle appréciait, pas encore lumineux mais suffisement éclairé pour donner à l'horizon cette lueur marine qu'elle avait pu connaître un jour dans un regard où elle avait bien cru se noyer. Un sourire attendri en repensant à son arrivée dans ce village entre ciel et mer, il y a déjà bien longtemps. Et Lanclot, qui repose aujourd'hui dans ce qui fut sa roseraie. C'est aussi pour cela que la vicomtesse refait ce retour en arrière. Pour aller honorer sa mémoire.

Debout face à l'immensité de l'océan , elle scrute là où le ciel et l'eau se joignaient en dessinant une ligne à peine distincte mais que l'on pouvait mieux voir en fronçant un peu les yeux.
Elle se mit à sourire comme les vagues venaient jouer et la chatouiller.
La Violine recule pour les éviter et les nargue en poursuivant une marche le long de leur langoureux mouroir de sable, les évitant et défiant les plus fortes de venir la mouiller. En leur compagnie joueuse, une joie sans nom monte en elle. Treguier n'est qu'un avant-goût de Son océan sur Kastell-Paol.

Profiter de ces moments là avant de retourner sur Roazhon où ses patients l'attendent, dans le nouveau dispensaire que la mairesse vient de lui confier.

Puis tant de paroles à partager avec son compagnon de voyage. Aigloun, sorti de sa longue torpeur par la nouvelle qui s'est propagée de son retour. Et le Domaine Vicomtal de Lokentaz que son époux souhaite qu'elle administre. Austère et mystique ce domaine qui repose essentiellement sur un immense cloître. Main de velours et poigne de fer comme il lui dit toujours. Drôle de couple que le leur. Qui malgré le poids des ans, l'absence et leurs différences qui font toute leur complémentarité ne s'est point brisé. Plié certes, mais non rompu, malgré que tout est changé. Lanceor lui ne change pas. Mais en est-il de même pour Precio que la vie a longuement éprouvé ces dernières années. Seul le temps apportera réponse à l'énigme en cours.

Elle se rassoit, le bas de ses soieries est trempé mais elle n'en a cure. Jouant avec les fins grains de sable, les fines menottes prennent l'ampleur d'une terre retrouvée.
Erinne
La nuit était tombé sur la cote bretonne, la lune était pleine et inondait la plage de sa lumière argentée. L'air était doux en se mois de mars laissant auguré l'arrivé imminente du printemps. La mer était haute et calme, les vague venaient mourir sur la plage lentement.

Elle avait quitter la cabine n'arrivant pas a s'endormir. Un malaise était apparu dans la soirée et avait du mal à la quitter. Fidèle à elle même elle s'était tut, éludant les questions inquiètes de son époux, sans lui mentir, elle avait donné des prétextes futiles.

La voila maintenant qui s'avançait pied nus sur le sable fin de la plage. Le malaise avait laisser place à un mal-être qu'elle pensait avoir vaincu depuis longtemps. Elle s’assit au bord de l'eau, les vague mourante venant lécher le bout de ses pied par moment. Posant ses bottes distraitement son regard se perdit à l'horizon. Elle avait passé une nuit merveilleuse la veille, et se soir tout lui semblait gris et triste. Elle se revit enfant loin d'ici sur une plage semblable. La nostalgie d'un temps révolu refit surface. Elle se laissa tombé sur le dos ses yeux cherchant cette si magnifique étoile que son père lui avait montrer il y a si longtemps de ça.

Une larme coula, bientôt suivi d'une autre, puis d'autres encore et encore. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pleurer. Une énième st Patrick seule sans les siens n'arrangeait rien à sa tristesse. Son regard se perdit dans l'infinité de la voûte étoilé au dessus d'elle. Les souvenir remontaient les uns après les autres sans qu'elle puisse les arrêter .....
Caled


Aube.

La marée de la nuit a effacée les traces de la veille. Les malheurs, les tristesses. Les expressions de joies, les dessins des gamins.L'eau a remplis les trou creusés par les plus malicieux d'entre eux.Y'a ramené du sable. Grain par grain.

La mer a ce pouvoir, d'effacer. De rendre vierge un lieu.Une vie.

Il avait pensé un temps qu'Amae suffirait. Il avait pensé dire non au Conte. Mais la douleur avait a nouveau sérée son coeur. L'abscence d'Amae, quelques minutes, lui pesait. Il craignait de trop lui pesé. De la perdre.

Il allait en mer pour s’éloigner, se rapprocher. Vivre, revivre. Effacer et réécrire.


Il n'y avait pas que cela. Il l'aimait, profondément. Vincen les trouvais accordé. Lui l'avait sentis au premier instant. L’apercevant par la fenêtre de ce établissement de Rieux, ou il avait reconnu un Trecorrois.Puis elle. LA femme qu'il attendait. Qu'il aurait du trouver, avant.

Ou plutôt la jeune femme.

Lui toujours trop sérieux, trop soucieux.Tomber amoureux de la désinvolte, la fragile, la forte. L’élégante, la joyeuse. La vivante.

Il était tombé amoureux de la vie. Son aura , un paradis solaire face à lui, le lunaire.

Et il voulait la rendre heureuse,plus encore. Lui assuré un avenir financier. Et ne plus s'éloigner.

Il devait partir pour cela.

Effacer pour continuer d'écrire. Terrasser pour pouvoir battir.

Revivre, pour l'aimer.

C'est à ces constatations qu'il advient, qu'il songe, les bottes ,léchées par les vagues de la marée montante, plantée dans le sable.

Le soleil se leve, il attrape la bride de sa jument et remonte en selle. Aujourd'hui il ira à la mine.
Vincen
Vincen foule le sable à bonne distance des vagues. Il relève son col et regarde vers l'horizon. Une chanson dont ilne connait pas l'origine lui vint à l'esprit. Il commence à la chantonner en pensant à son ami Caled qui partira bientôt.

C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Moi la mer elle m'a pris
Au dépourvu tans pis
J'ai eu si mal au coeur
Sur la mer en furie
Qu' j'ai vomi mon quatre heures
Et mon minuit aussi
J' me suis cogné partout
J'ai dormi dans des draps mouillés
Ça m'a coûté ses sous
C'est d' la plaisance, c'est le pied

C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
La mienne m'attend au port
Au bout de la jetée
L'horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D'amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c'est son malheur

C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prends l'homme
Moi la mer elle m'a pris
Je m' souviens un Vendredi
Ne pleure plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleure plus mon père
Je vis au fil de l'eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c'est pas marrant
Mais c'était mon destin

Dès que le vent soufflera
Nous repartira
Dès que les vents tourneront
Je me n'en allerons



Paroles et Musique: Renaud Séchan 1983 "Morgane de toi"
Amaellya
Amaellya venait de quitter le domaine de son tendre. Elle marchait le long du sentier côtier pour regagner Tréguier dans l'air frai du petit matin. Elle tenait un cheval par la bride tout en gardant sa fourrure serrée contre ses épaules. Elle voulait faire plaisir à son Caled, arriver à apprivoiser l'une de ses bestioles, ou du moins, sa peur. C'est donc en tenant Avel qu'elle descendit sur la plage. A cette heure-ci, elle était déserte et cela tombait bien.

L'animal était docile. Il devait sentir que la jeune femme n'était pas des plus à l'aise. Lâchant un instant la bride, elle retira ses bottes et les déposa à côté d'elle. Elle regarda Avel. Il avait l'air d'avoir envie de courir. Amaellya se décida à lui retirer sa selle et tout le bazar qu'il y avait avec. Elle avait vu la soeur de Caled préparer l'animal, si il restait calme elle pourrait sûrement le refaire elle-même. Elle déposa tout cela à côté de ses bottes.

La jeune femme prit ses jupes en main, puis se mit à courir sur la plage. Avel partit au galop à sa suite. Elle se mit à rire au lieu d'avoir peur, et cela la surprit. Il courait dans l'eau, l'éclaboussant au passage.



Contemplant l'animal, elle le trouva finalement majestueux. Elle remonta un peu sur le sable, pour ne pas finir tremper et fit demi-tour, retournant vers la selle et les autres affaires. Avel l'imita, tandis qu'elle s'amusa à sauter, faire la roue et autres exercices de gym. Elle se sentait libre, et profita de l'instant, sa robe de l'handicapant en rien.

Arrivée, elle remit ses bottes, un peu essoufflée, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas couru ainsi. Avel s'arrêta à ses côtés et elle entreprit de le ré-équiper. Elle se battit un moment avec la selle mais elle finit par réussir. Elle lui passa la bride. Amaellya fut heureuse d'avoir réussi. Mais elle allait se maudire d'avoir mit sa robe pour s'entraîner à monter quand elle remarqua que la p'tite soeur de Caled avait mit une selle pour monter en amazone. Elle ne sut si elle devait en être heureuse ou non. Toujours est-il qu'elle avait décidé de monter Avel. Celui-ci ne semblait pas vouloir bouger, cela la rassura. La jeune femme caressa le museau de sa monture et s'approcha des étriers. Une, deux.. trois! La voilà hissée sur la selle. Serrant les rennes entre ses mains, elle s'installa au mieux. Une fois à son "aise", elle dirigea l'animal vers le sentier côtier et le laissa aller doucement.



_________________
Caled
[Loarwenn]

Il sourit, si il n'avait connu la jument il aurais pu croire a une farce du premier avril


Cal Cal ! y' a Ama qui fait du ch'val.

Il n'avait pu s’empêcher de rire.Le soleil montait doucement dans le ciel. Lui était a Loarwenn en train de réparer quelques chaises et table dans sa réserve .Il se battait avec unpied branlant. Le temps était au beau fixe, il allait pouvoir mettre en terrasse.

Son petit frère Tristant s’égosillait a travers la taverne.

Il sort la tête de la réserve pour le voir s'étaller sur la queue du chien, récemment renommé Loki par le petit énergumène et benjamin des Kermabon.

Il sourit le voyant se relever tout autant exité,marchand surle chien,comme s'il n'était pas la,qui jappe.

Mais siiiii j'te dis. Meme qu'elle zou avec Avel.

L'ainée fronce le nez.

Et ou se miracle à t-il lieux ?

Bein Ama est sur la plaze, je l'ai vu comme je faisais des gâteaux pour le bébé de Zin.

Il pose ses outils et repasse son gilet. Même remarié,Gin avait elevé ses freres et soeur. Et ceux ci lui restaient fortement attaché. La nouvelle de la naissance d'un futur Brasco avait ravis les plus jeune Kermabon,comme si il s'agissait d'une nouvelle naissance dans la fraterie.

Et tu as dis a Grand Papi que tu etais sur la plage ?

Sourire d'ange pour dissimuler le démon. Il l'attrape par la taille et le fait grimper sur ses épaules. [color=indigo]Allons voir si tu dis vrai.

[/color]


[Sur la plage]

Libre comme l'air, et insaisissable.

Il avait déposé son frere sur le sable,lui laissant le loisir de continuer ses " gateaux pour le bébé de Zin"

Lui s'etait installé discrètement dans l'ombre d'une roche assez imposante pour le dissimuler assez pour qu'on ne le remarque pas de suite.

Il jette un oeil sur son frere, l'empechant amusé de gouter aux gâteau de sable

Il ne vas plus en rester pour le bébé Tristant

Mais l'attention porté sur Amae.

Elle et Avel courait sur la plage faisant tour a tour des cabrioles.S'apprivoisant. Il se demandait tout de même d'ou venais ce désire de passer du temps avec la Jument,elle qui voulait tantôt en faire du steak.

Il s'amuse de voir sa Douce tenter de remettre la selle, tout d'abord dans le mauvais sens. Puis finalement dans le bon. Elle y grimpe.

Il se souvint de leur première balade. L'un contre l'autre. Une Amae raidit et tendue. A présent elle n'était pas décontracté. Mais mise en confiance. La suite viendrait bien assez vite.

Toutes deux, cavalière et monture se dirigeait vers le sentier. Amusé il siffle doucement pour voir les oreilles de la jument se dresser.

Il siffle encore une fois pour voir la été s’arrêter. Sous le regard surpris de sa cavalière, qui lui ordonne d'avancer. La jument décide alors de se remettre en marche, mais dans le sens opposé du sentier,en direction du jeune homme , qui tentais de retenir un sourire hilare en voyant sa douce ne plus rien comprendre.
Amaellya
Amaellya était heureuse d'avoir réussi à surmonter sa peur. Elle s'en félicitait, se disant que finalement, Avel n'était pas si méchant.
A peine cette pensée lui traversa l'esprit que la jument s'arrêta. Surprise, elle ordonna gentiment à sa monture de reprendre le pas. Rien à faire l'animal resta à l'arrêt. La jeune femme se pencha à son oreille pour lui chuchoter:

-Avel s'il te plait. Il faut qu'on aille à Tréguier. On a assez joué, il faut que j'ouvre le Loarwenn.


Après un temps, la jument se mit au trot mais en direction de la plage, Ama se crispa sur les rennes, se maudissant d'être montée sur cette fichue bestiole. Et voilà qu'elle allait droit vers ses pierres en plus. Finalement, ce canasson n'était vraiment bon qu'à faire des steaks.

-Avel reste là ma grande.. s'il te plait..

Voyant que sa monture ne s'arrêtait pas, elle commença à paniquer sérieusement. Elle serrait les rennes si fort que ses ongles écorchaient la paume de ses mains. La jeune femme avait l'impression que l'animal accélérait au fur et à mesure que sa peur grandissait.

-Avel! Arrêtes toi!

Rien à faire, la bestiole était attirée par les rochers. Amaellya commença par sortir sa dague par réflexe défensive, puis se souvenant que son tendre aimé la canasson qu'elle montait, elle la rangea, puis rassemblant son courage, prenant appui sur les étiers, et priant pour que ses jupes ne restent pas coincées on ne sait où sur Avel, elle sauta sur le sable. Elle atterrie tout sauf en douceur, elle qui d'habitude ne ratait jamais ses sauts. Sa cheville craqua lorsqu'elle s'écroula au sol. Étouffant un cri, elle s'assit sur les fesses, se tenant son membre meurtri. Elle s'était imaginé que le sable serait bien moins dur.

Grimaçante, elle tenta de se remettre debout en vain, elle retomba en laissant échapper un cri de douleur. Elle resortit sa dague, et d'un geste rageur, elle la lança en direction d'Avel. Elle manqua la jument de peu. Grognant, elle retira sa botte gauche. La cheville avait prit une vilaine teinte violette, et commençait à gonfler, lançant la jeune femme.

Une nouvelle fois, elle se maudit d'avoir voulu faire plaisir à Caled. Elle serra les poings et les dents, et se remit tant bien que mal, debout, en équilibre que la jambe droite. Sa botte dans une main, ses jupes dans l'autre. Elle devait rentrer au Loarwenn, son tendre allait râler de ne pas le voir arriver pour ouvrir la taverne. Mais lorsqu'elle tenta de faire un pas, elle retomba à genoux dans le sable. Mordant son poing pour ne pas crier, elle se recroquevilla sur elle-même. Souffrant en silence. Quelqu'un s'inquièterait bien de pas le voir venir et viendrait la chercher.

_________________
Caled
Il n'aurait jamais dû si bien se dissimuler assis sur le sable.

Sans réfléchir,il attrape Tristant par la taille et la dépose sur la jument qui du coup , fièrement s'est arrêté non loin.

Vas chercher grand papi.

Caressant avec douceur la tête de la jument , il les laisse s'éloigner, ramassant la dague d'Amae et la passant à sa taille.

Tout est survenue trop vite. Alors qu'elle tente de se relever,il l'aperçoit défaillir et retomber, genoux a terre. Il se précipite et la retient, la soulève du sol avec délicatesse.

Pardonnes moi Amour... Une larme pere sur le visage de sa belle. Il a envie de s'effondrer. Sa bétise s'est une fois de plus retourner contre lui.

L'Ancetre Kermabon, comme il se désignait vivait non loin.Juste au dessus de la plage. dans la rue.

Il n'ose déposé un baiser sur le front d'Amae, trop coupable pour cela. Il l’entraîne vers la petite maison ou ses frères et soeur ont grandis. Deja Leenn prenait en main le benjamin des Kermabon et le solide Arriere Grand pere le regard broussailleux et plus qu'inquiet vient a leur rencontre.

Que se passe-t-il ?

Il deglutit évitant le regard d'Ama Amae a sauté de selle. Je crois que... Je crois que sa cheville est blessée

Le grand Pere fronce le nez, typiquement Kermabon. Les yeux gris clair s'assombrissant peu a peu. Un mélange d’inquiétude et de suspicion.

Portes là à la maison Caled
--Armand
Je me permet de continuer le RP ici afin de ne pas multiplier les postes sur le forum,pourune meilleure compréhension


[img]http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=696549Armand.jpg[/img]

[Chez Armand de kermabon]

Il désigne la table, d'une manière impérieuse a son arrière petit fils. Celui ci comprends et y dépose sa compagne. Le grand pere n'a fait qu'appercevoir la jeune femme jusque là. Toujours a courrir, à rire, a s'impliquer. Un rayon de soleil. Chose que les jeune kermabon faisait tous : ils trouvaient des femmes merveilleuses pour partager leurs vies...il repense un instant à sa propre moitié, partit il y a bien longtemps.

Caled, va me chercher un seau d'eau, froide dans la petite cours et un tissu.

Les mains rugueuse du marin et paysans glisse doucement sur la peau de la jeune fille, il fronce le nez.

Ce n'est qu'une entorse, fort heureusement.

Il bougonne. A voir la tete sombre et renfermé de Caled,celle qu'il avait a son arrivé,il y avais baleine sous cailloux. Il se sentait coupable.

Le jeune homme reviens, sa douce, Amae serrre les dents , courageuse petite. Il se souvenait de quelques entorse qu'il avait pu a voir a diverses occasion.

Il se contente d'enrouler la cheville dans le bandage apres l'avoir trempé dans l'eau froide. Nulle glace en cette saison.

Caled, tu fera de meme régulièrement. Toutes les trois a quatre heures jusqu'a demain.

Il lui jette un oeil grave.

Cela evite le gonflement de la cheville. Quand a toi Amae, leger sourire. [b]Essaye de garder le repos et de lever ta jambe. Reste allonger donc, et ne tente plus d'accrobatie sur ma belle Avel.[/b]

Le vieil homme dirige sa troupe d'une main de fer.

Leenn ma mignonne apporte de quoi se désalterer. Il jette un oeil au visage crispé sous la douleur. La bouteille au fond du placard. atténuons la douleur au possible.

D'un regard, il fait s'approcher l'ainée kermabon.

Observe, tu devra refaire ce bandage a chaque fois. si tu souhaite que ta belle ne boîte pas. Regardes bien.

Il dechire le tissu en une longue bande et en entoure le pied. Prenant le temps de refaire le bandage une fois supplémentaire.

La bouteille arrive alors. Et il en sert a Amae.

C'est fort mais cela te fera du bien...
Amaellya
A peine avait-elle toucher le sol, les yeux clos, qu'on la souleva doucement. Elle n'avait pourtant vu personne aux alentours. C'était-elle assoupie?

Pardonnes moi Amour...


Une larme roula sur la joue de la jeune femme lorsqu'elle leva les yeux vers son tendre. Il était là, enfin.. Elle esquissa un sourire à son intention. Sa cheville la faisait souffrir, aussi se blottit-elle contre Caled, son sauveur. Pourtant, lui ne la regarda même pas. Cela lui fit froid dans le dos. Que se passait-il?

Elle voulu lui demander ce qu'il lui arrivait, mais déjà il l'emmenait vers une maison dans la rue. Ce départ la bouscula, meurtrissant un peu plus sa cheville, Amaellya serra les dents. Un vieil homme vint à leur rencontre.


Que se passe-t-il ?

Caled deglutit évitant le regard d'Ama

Amae a sauté de selle. Je crois que... Je crois que sa cheville est blessée

Le grand-père fronça le nez. Son regard changea et la jeune femme s'en inquiéta. Elle tourna les yeux vers son doux, lui caressant doucement la joue.

Portes là à la maison Caled

Aussitôt dit, aussitôt fait, son prince charmant la porta dans la maison où, sur un signe de l'ancien, il la déposa sur une table. Immédiatement, elle chercha la main de son tendre.

Caled, va me chercher un seau d'eau, froide dans la petite cours et un tissu.

A regret, elle le laissa partir. Les mains rugueuses du marin et paysan glissèrent doucement sur la peau de la jeune fille, il fronça le nez. Amaellya eut un mouvement de recul à son contact, jetant un regard paniqué à Cal; il fait quoi l'ancien?..

Ce n'est qu'une entorse, fort heureusement.

Ce n'est peut-être "qu'une entorse", mais elle elle avait bien mal, surtout lorsque ses mains passaient sur son membre meurtri. Aussi ne quittant pas son tendre ses yeux, elle serra les dents et supporta en silence. Elle se remémora leur rencontre afin d'essayer de faire abstraction de la douleur. C'est à ce moment que le papi appliqua un bandage froid sur sa cheville, lui arrachant un frisson.

Caled, tu fera de meme régulièrement. Toutes les trois a quatre heures jusqu'a demain.

Il lui jeta un oeil grave. Ama remarqua l'échange entre les deux hommes, se demandant ce qui se passait ici aussi..

Cela evite le gonflement de la cheville. Quand a toi Amae,

Il eut un léger sourire.

Essaye de garder le repos et de lever ta jambe. Reste allonger donc, et ne tente plus d'accrobatie sur ma belle Avel.


-Je risque pas de forcer dessus d'ici un bon moment, et encore moins de me rapprocher à moins de 5 mètres de cette foutue bestiole. D'elle ou d'une autre dans son genre.


Leenn ma mignonne apporte de quoi se désalterer.

Il jeta un oeil au visage crispé sous la douleur.

La bouteille au fond du placard. atténuons la douleur au possible.

Il y eu un nouveau regard entre l'ancien et Caled. Celui si se rapprocha de lui.

Observe, tu devras refaire ce bandage à chaque fois. Si tu souhaites que ta belle ne boîte pas. Regardes bien.

Il dechira le tissu en une longue bande et en entoura le pied. Prenant le temps de refaire le bandage une fois supplémentaire. La jeune femme quand à elle, serra une de fois de plus les dents, ainsi que les poings, cherchant le regard de son amour.

La bouteille arriva alors. Et le grand père en servit un verre à Amaellya.


C'est fort mais cela te fera du bien...

La jeune femme hésita avant de se saisir du verre.

-Qu'est-ce que c'est?

Elle s’assit et trempa ses lèvres dans le liquide, les yeux toujours rivés sur Caled.

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--Armand
Sourire rassurant de sa part au mots de la demoiselle.

C'est ce que nous marin buvions lors des nuit froides pour nous rechauffer et lors des nuits solitaires pour oublier. Du rhum princez. Il va etourdir tes sens et faire légèrement passer la douleur.

Il attrape alors le seau. Et son dernier petit fils.

Allons donc porter cela au dehors nous, nous regarderons si nos derniers plants ont besoin d'etre aerer !

Le jeune Tristant, fais une moue, avant de rétorquer

Mais apres ont fait un gateau pour le bébé de Zin !

L'Ancien sort, avec satisfaction en appercevant son ainée prendre la main de sa douce.

Je suis...
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