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[RP] Mariage de Sindbad et d'Akane Giffard - De Clairval

Aurore87
Soudainement la porte ouvra aurore fit un doux sourire malgré son respire si lourd. Elle vit une femme étrange quelle n’avait jamais rencontré auparavant. Les sens de la rousse ce méfia grandement de cette femme. Les joues toujours enflammée de cette chaleur intense après sa course près de cette porte.

La jeune ambassadrice, n’aimais pas le regarde de cette féline. Elle sembla sauvage par reflex la rousse ce recule mettant se met la mains autour de ca taille, car elle tenait toujours une arme bien autour de ses hanches. Les yeux de la créature en face d’elle ce plissa ceci rappela a la jeune femme un moment qui fait chaviré son corps. Les muscles qui se tend ,Aurore n’a qu’un reflex de mettre sa mains sur le bout de son épée pour ensuite la regardée droits dans les yeux.

Son cœur ce mise a allée plus vite il était encore plus rarissime qu’aurore douce comme elle devienne aussi agressive peut-être avait-elle pas envie qu’on lui empêche d’être la a l’heure? Peut-être parce qu’on l’avait agressé juste avant ?


Ses yeux verts se plissent également mais elle racle de la gorge,


Est-ce qu’il est possible de voir le seigneur qui ce marrie ?

Malgré la menace de cette femme en avant ,la rousse pris le courage de le demandé.

Perrinne
[ - Notre Dame - J - 1 - ]

Certes, elle avait une chambre réservée à Rosny. Certes, elle aurait pu y rejoindre la future mariée. Certes elle faisait partie de la mesnie de Cambremer et donc a fortiori, liée quelque part aux Giffard. Et pourtant... Et pourtant une intuition l'avait poussée à ne pas aller à Rosny ce jour là et pousser plus loin, vers la capitale et Saint Paul.

Quelques jours plus tot, elle avait voyagé des jours durant avec un des acteurs de la scene qui se jouerait demain. Partageant ses espoirs, ses craintes, ses projets. Les siens aussi. Elle savait ce que ce mariage représentait pour lui. Car de mariage il avait bien sur été question de long en large entre Languedoc et Normandie. De mariage, de relation entre homme et femme, des liens qui se créaient... D'autant plus qu'ils voyageaient en direction d'un ... autre mariage.

Saint Paul avait l'avantage d'etre situé en bordure de ville et en meme temps à proximité de tout à Paris. Et surtout, les hérauts y avaient un appartement. Cependant, c'est avec la sobriété et l'humilité des représentants de son ordre qu'elle se vetit ce soir là et sur une impulsion, rejoignit les quelques freres qui veilleraient à la sécurité de Notre Dame le lendemain, choisissant l'anonymat du cordon de sécurité plutot que la foule des invités.

Impulsion, intuition, impossible de le savoir. Mais elle savait qu'elle avait sa place là bas, ce soir là.

Du coup, à peine fut-elle surprise de constater l'arrivée de Julien, quelque peu fébrile. Febrile de cette premiere, ou plutot exaspéré par l'étalage de jupons qui devait avoir envahi son domaine, ou encore souvenir qui le hantaient ? Elle ne poussa pas l'indiscrétion jusqu'à aller le déranger quand elle constata, après avoir veillé sur sa monture et rejoint ses freres que celui-ci s'était retiré près de l'auteil bien loin des membres de l'Ordre , et semblait prier.... De temps en temps, elle s'était simplement rapprochée et à un moment, posé sa main sur son épaule et lui avait soufflé que ce serait probablement un tres bel office.


[- Notre Dame, Jour J - ]

La nuit avait été fraiche, mais joyeuse auprès des membres de l'Ordre et de plus en plus elle se sentait à sa place à leurs cotés. Un court passage à Saint Paul lui avait permis de se raffraichir et revenir aussitot alors que les tout premiers badauds pointaient le bout de leur nez. Quant à son propre museau, c'est à l'intérieur qu'elle le promena, regardant le travail des valets qui ornaient les arches et pilliers de la nef. Tout naturellement, ses pas la menèrent au centre.

Bonjour mon jol... bonjour Julien. Te sens tu mieux maintenant ? As tu pu te restaurer quelque peu avant ce qui t'attends ?
Ph92
Le jour du mariage était arrivé, celui qu'il côtoyait chaque jour à l'ambassade royale de France, Son excellence Sindbad, , son supérieur et ami allait se marier et il n'avait pas l'intention de rater ce moment crucial...
Le jeune homme avait ces derniers temps, la mine triste suite à sa séparation avec celle qu'il aimait toujours et se demandait s'il s'en remettrait un jour et son seul but était de la récupérer. Il essaya d’oublier cet évènement pour le mariage puisqu'il n'avait pas l'intention d'avoir l'air triste et décida de repartir sur des bases saines en commençant par se préparer et enfila un de ces costumes pour être le plus présentable possible.
Après une bonne heure de voyage, il arriva aux portes de Notre Dame de Paris, un lieu qu'il connaissait de nom, mais n'y avait jamais mit les pieds, c'était pour lui l’opportunité d'y rentrer.



Le jeune homme monta alors les marches de la cathédrale et fit discrètement un sourire aux invités et s'installa.


Sindbad
Déjà, à peine levé, le GARF devait gérer une situation tendue. Comme si les préparatifs d'avant-mariage ne suffisaient pas à elles seules, voilà que sa protégée se mêlait de compliquer quelque chose qui n'était pas simple.

Du coup, il l'avait laissé aller ouvrir la porte. Une chose de moins à faire pour lui, et il pouvait ainsi se concentrer sur sa préparation.

En entendant feuler sa protégée, il sut tout de de suite qu'il avait fait le mauvais choix. En général, ce feulement précédait une attaque physique.

C'est alors qu'il entendit un râclement de gorge, suivi de la voix du visiteur. Une visiteuse, en l'espèce.

Non, non, non...
NOOOOOOOOON ! ! !

Et voilà un GARF qui déboule dans l'entrée en chemise, la chevelure en bataille et le regard hagard.

Ont-ils donc décidé sa mort, aujourd'hui ?


APARAJITA ! ce n'est pas Vidashara. C'est Aurore, le témoin pour mon mariage ! Alors ranges ce couteau, et excuses toi. TOUT DE SUITE.

Bon, une chose de faite. Reste à rassurer la pauvre Aurore qui n'a rien demandé.

Désolé...Je te présente Aparajita, en charge de ma protection personnelle. C'est une longue histoire, entre nous. Je lui ai sauvé la vie, elle a sauvé plusieurs fois la mienne. Et quelqu'un que je croyais disparu a récemment refait surface à Blois en se promettant d'avoir ma peau. Une rousse comme toi. Et comme Aparajita n'a pas la mémoire des visages...

Le GARF réalise alors que sa tenue n'est sûrement pas convenable pour recevoir un Ambassadeur Royal, et que si telle chose venait à se savoir, surtout avant son mariage, sa réputation serait irrémédiablement compromise. Et le voilà qui devient rouge pivoine.

Aïe, aïe, aïe...De mieux en mieux...

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Grand Ambassadeur Royal de France | Ambassadeur d'Orléans auprès des Comtés d'Angleterre | Baron du Chêne Doré & Seigneur d'Epieds en Beauce
Ninouchka
Ils se mariaient le septième jour du neuvième mois de l'an mil quatre cent soixante ... cela faisait 7 et 9 ; puis si on additionnait les chiffres de l'année ça donnait 11 ... cela faisait trois nombres impairs qui se suivaient ... 7, 9, 11 ... 7 et 11 étaient des nombres premiers, il n'y avait pas grand chose à en tirer mais 9 c'était nettement plus intéressant ! On pouvait jouer avec.
Puis si on additionnait 7 et 9 et 11 on arrivait à 27 ce qui pouvait se traduire par 9 aussi !

Décidément, Akane et Sindbad avaient choisi une date amusante pour leur mariage ! Au moins ça occupait les trajets en voiture ! Elle leur adressa un sourire dont ils n'auraient jamais connaissance, reconnaissante qu'elle était qu'ils lui aient fourni pareille source de distraction.

Elle adorait jouer avec les chiffres, les faire "parler" comme elle disait. Elle aimait les faire se rencontrer, se bousculer, s'éloigner, revenir l'un vers l'autre, s'aligner, se disposer en courbes. De fil en aiguille, elle englobait dans son jeu d'autres dates, d'autres chiffres.

C'est ainsi qu'elle arriva à Paris sans même s'en rendre compte ... quoique ... il était difficile d'échapper aux effluves qui s'élevaient de la capitale en cette belle journée ... difficile d'échapper aux harangues des marchands ... difficile d'échapper aux cahots sur les pavés disjoints ... difficile de ne pas entendre les mères de famille débordées, hurler sur leur marmaille ou les hommes qui essayaient de crier plus fort encore sur leurs femmes ...

Elle sourit, c'était Paris et ça changeait de Blois ou d'Orléans. Quand on n'était pas obligé d'y rester longtemps, la capitale avait son charme. D'ailleurs, pour en profiter un peu, elle avait demandé au cocher de la déposer à la sortie du pont qui la mènerait à Notre-Dame. Il faisait sec depuis plusieurs jours et sa robe dont la jupe était blanche, ne risquait rien.

C'est à pied qu'elle acheva tranquillement le trajet, se faufilant sans s'arrêter entre les groupes qui se formaient ici et là en espérant voir la mariée.

Elle, ce qu'elle regardait c'était les tours de Notre-Dame qui se découpaient sur le ciel bleu. Imposantes, elles ne se laissaient dépasser que par la flèche évoquant une lame, une épée au service du Très-Haut.

Un léger sourire aux lèvres, elle pénétra dans l'édifice. Elle s'arrêta quelques instants dans le fond de l'église, se donnant le temps de s'habituer à la fraîcheur et à la lumière si particulière qui y régnait et qui faisaient suite à la chaleur et à la luminosité du parvis.

Peu de monde encore, par-ci par-là un visage connu ... elle remonta une des nefs latérales et prit place un peu à l'écart.
Aurore87
Aurore braqué entend une voix d’homme qui crie comme un loup. Retient de sortir son épée par ca manche. Ses joue semblas palpité d’une chaleur intense ses mains qui relâche complètement son épée reconnaissant cette voix. Elle retourne son regard vers la féline voyant son supérieur décoiffé ainsi.

La rousse reprend son souffle calmement étant toujours méfiante auprès de cette créature mais comme toute bonne personne elle fit une révérence devant la femme malgré ce mal la tension entre ses deux.


Sindbad, Je lui pardonne les erreurs sont une caractéristique humaine.
Donc allons oublions cette histoire.


La rousse continue de regardé la femme qui commence a ce calmé mais qui regarde toujours l’ambassadrice.


Ceci est réglé.

Soupire d’aise sentant la tension se réduire malgré vois l’homme des plus nerveux. La rousse se retourne le visage pour éviter de regardé Son ami

Est- ce qu’il Y a un endroit Sindbad ou nous pouvons nous changé? Car le voyages a été long. Je crois que j’en ai un peu de besoins. Tu pourras faire appel à moi quand humm tu seras prêt.

Les joue de la belle ne palpite plus, son poux redevenu a la normal elle sourit pendant que ses yeux brille
Margotine


    [Un réveil en douceur, mieux que le chant du coq]

    Moi, contrairement à Maman, j'adorais les mariages et surtout celui là, que c'était celui de ma tatie, j'vous f'rais dire. Maman s'était réveillée avec le sourire et elle me confiait une mission : aller réveiller le pas beau Vicomte, mais de manière douce, qu'elle avait dit.
    Il fallait pas me le demander deux fois que je filais déjà vers la chambre à côté. Je m'arrêtais devant, me frottant le menton. Par toutes les moules et les bigorneaux du Mont, comment que j'allais faire ? En douceur Maman elle avait dit. Mais douceur comment ? Celle que Maman elle a avec moi ou celle que on a un sourire de peste avec ?
    Moué. Le choix n'était pas dur au final, maman avait dit dou-ceur. J'entrais doucement donc dans la chambre, sans faire de bruit. A pas de chat, comme maman et mon parrain m'avaient appris.

    Je me répétais dans ma tête :"dou-ceur. En dou-ceur". Sauf que là, le voyant, bien endormi, bé mon sourire de peste venait d'arriver sur mon visage. Je sautais sur le lit, comme une attaque de petit chat, mais petit chat qui vise bien puisque j'atterrissais juste à côté du Vicomte, sans l'écrabouiller :

      Debout Pabo !!! si vous tiendez à la vie !! Moi Margot Chevalier du Coquillaze Blanc du Mont St Missel, je vous réveille avec Dou-ceur !


    J'éclatais de rire, fière de moi : ça, c'était du réveil super doux. Maman serait contente !!! Je lui avais mis une patte de pti chat sur le torse, pour vraiment lui faire croire que sa vie ne tiendait qu'à un fil.

________________
Aparajita


La Louve de Vijayanaghara était prête à bondir sur sa proie pour en disposer, telle la toute-puissante déesse Durga, lorsqu'un doute et un ordre l'arrêtèrent net.

Le doute vint de l'attitude de la visiteuse : nulle surprise de la voir encore en vie après ce qu'elle lui avait faire subir. Et puis,
Vidashara était une gaṇikā(1). Elle ne lui aurait pas tenu tête comme le faisait cette femme.

L'intervention de
Ganapati leva le doute. Et au ton de sa voix, il était très en colère après elle. Mais elle devait assurer sa sécurité, son honneur à elle dépendait de sa survie à lui.

Elle ne comprit pas tout ce qu'il lui disait, mot pour mot. Juste que cette personne n'était pas
Vidashara et qu'elle venait pour le mariage. Mais, bien qu'elle n'en souffla mot, sa tenue l'indigna : comment un brahmane comme lui pouvait-il s'exhiber de cette manière devant une femme qui n'était pas son épouse ? Il lui appartenait donc d'éloigner l'étrangère jusqu'à ce que Ganapati soit enfin présentable.

Rengainant son couteau, elle joignit ses mains à hauteur de son front et s'inclina pour saluer la nouvelle arrivante.


Namaste, Aparajita excuser pour quoi elle vouloir faire. Aparajita croire toi celle qui vouloir tuer Ganapati et essayer tuer Aparajita. Toi même cheveu qu'elle.

Et pour montrer sa bonne volonté, la dravidienne décida qu'il lui incombait de faire respecter les règles élémentaires mais sacrées de l'hospitalité :

Aparajita souhaiter Agni bien ici. Agni voyager longtemps venir ici. Aparajita offrir boire et repos. Agni suivre Aparajita. Plus danger, plus peur.

Tout en lui tendant la main en signe d'amitié, Aparajita espérait que la Dame qui ressemblait tant à Vidashara comprendrait ce qu'elle voulait dire. La langue de ce pays était si compliquée...

(1) prostituée

Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de Ganapati
entraînée au combat par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Luckylachance
Jour J, le grand jour quoi !

La jeune femme avait demandé à sa suivante de la réveiller, point trop tôt ni trop tard, prenant en compte le facteur préparation et habillement, d'elle même mais surtout de la mariée ! Ce qui était conséquent. Sorti de ses songes par quelques mouvement brusques qui veiller à la réveiller de façon efficace, elle grommela.

Nannnnnn encore 5 minuutessss !

La suivante s'impatiente et recommence, ce qui força la Castelviray à ouvrir les yeux, être aveuglée quelques seconde par le jour entrant dans les fenêtre du château ou elle logeait avec toute la petite troupe maritale. Le frérot devait être dans le coin également, bien qu'elle ne l'ai pas croiser en allant se coucher la veille au soir, assez tôt pour une fois elle devait l'admettre !
Se dressant d'un coup dans son lit, le travail qui l'attend lui arrive en pleine figure.


Mon dieu vite vite ! Mais quelle heure est-il ?! Ma robe est elle prête ?! Où est la mariée ?!

Une série de questions qui faisait ressortir son côté organisatrice implacable qui veiller à ce que tout soit parfait. Elle n'avait pas pu tout organiser comme elle le souhaitait ayant té souffrante quelques jours, cependant la blonde devait donner le meilleur d'elle même en ce jour. Pour son amie, sa famille et tout leur proche.
La partie préparation fût donc accélérée. Le renfort de deux suivantes du château fût essentiel. Coiffure, bijoux, robe tout devait être parfait. Restant là, assise devant sa coiffeuse elle se laissait préparer. Un instant de nostalgie lui vint en mémoire, lorsque il y'a plusieurs mois elle avait préparer son propre mariage avant finalement de devenir veuve dans l'été. Elle devait admettre que malgré sa vie relativement indépendante et enrichie de toutes sorte d'occupation, la perspective d'un époux et d'une vie comblée commençait à la travailler. Elle en avait assez de souffrir d'amour, de se sentir abandonner, ou simplement seule dans les épreuves de la vie.
Ce n'était cependant pas le jour à songer à nouveau à tout cela. C'était un jour de fête, de joie pour célébrer l'union de son amie chère, Akane. Un petit sourire en repensant à cela.

Préparation OK, course dans les couloirs jusqu'à la chambre de la mariée OK, arrivée en trombe dans la chambre manquant de renverser une servante OK.


Me voici enfin !

Regard sur Ak point encore préparée, puis sur la robe, la coiffeuse garni de divers choses utiles à la préparation d'une future mariée.

Je pense qu'il est temps d'attaquer la préparation de l'héroïne du jour. Un large sourire à la brune, qui devait surement être dans tout ses états, comme la plupart des mariées avant le grand moment !
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Nictail
[Blois - Quelques jours plus tôt]

Nic se préparait tant bien que mal pour le mariage de Sindbad et Akane.
Les tenues n'étaient pas prêtes, et ne le seraient probablement pas pour le jour J. Pas ravi, Nic n'avait plus qu'à se chercher une autre tenue. Son discours n'était terminé non plus et il n'avait aucune information sur ce qu'il aurait à faire en tant que témoin. Enfin, si Sindbad avait quelque chose de particulier à lui demander.
Et pour couronner le tout, il n'avait pas revu son épouse depuis... une éternité. Et aller à un mariage sans elle était très difficile, enfin, tout était dur sans elle.

Bref, il s'était préparé, avait laissé ses consignes à *Ma* et aux enfants et avait pris la route tranquillement.
Pas de coche, juste un cheval et une tenue de rechange.
Une fois arrivé sur place, il se prit une chambre d'auberge et se posa tranquillement.



[Paris- Jour J]

Ce matin-là, Nic se décida à aller à la rencontre de Sindbad.
Il devait être là pour l'épauler et savoir exactement s'il attendait quelque chose de lui.
Il gagna donc la chambre du marié et frappa à la porte.
Il avait cru entendre quelques cris en arrivant... mais, ce devait être son imagination.
Il attendit donc qu'on daigne lui ouvrir, calmement...
Quand Sindbad serait prêt, Nic pourrait aller se changer et se mettre en tenue pour ce grand Jour.

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Theobald


Affamé. La seule pensée qui hantait le cerveau du Ménestrel...

Il avait passé plus d'un an au pays de la brume et de la pluie, au delà du mur d'Hadrien, là où les hommes portent des robes, parlent anglais avec un accent redoutable et boivent une boisson qui délie la langue plus vite que toutes celles disponibles au Royaume de France.

Mais Theobald n'avait pas été malheureux pour autant. Les écossais, loin d'être les brutes parfois dépeintes, appréciaient les histoires et la musique. Et leur contribution financière était généreuse, notamment sous l'effet de la boisson précédemment citée. Le ménestrel avait ainsi évité les déboires et désagréments de la guerre entre le Royaume de France et le Grand Duché de Bretagne. Il avait pu narrer tout à loisir les mésaventures de Gwenaëlle la Gouronaise, celle qui avait épousé en première noce le fils de la nièce de...Enfin, une histoire qu'il n'aurait pas pu raconter sur le sol de France.

Pour autant, la France et sa cuisine délicate avait fini par manquer au ménestrel, qui avait donc organisé son retour. Et oui, un homme normalement constitué ne saurait vivre de
haggis et de cullen Skink. Sauf qu'entre le prix de la traversée et les tracas administratifs pour voyager dans un Royaume de France où les frontières des provinces étaient fermées, et où les milices armées dégainaient d'abord et discutaient ensuite, exercer son art devenait compliqué. Et, depuis la veille, les ressources du ménestrel étaient épuisées. Il ne risquait pas de l'oublier, tant son estomac le lui rappelait avec force gargouillis. Mais au moins était-il à Paris...

Passant devant le parvis de Nostre-Dame, l'attention du ménestrel fut attirée par la foule qui s'y massait. Pas uniquement des gens du peuple, de belles toilettes également...Et en compagnie des belles toilettes venaient les bourses bien remplies. Mais pour que ces toilettes aient fait le déplacement, il fallait que les mariés soient de quelque prestige.

Jouant des coudes au milieu de la foule, Theobald arriva devant les portes de l'Eglise, où se trouvait placardé les bans. Rédigés en français et en anglais ? Bigre...Qui donc étaient les tourtereaux se permettant d'inviter des deux côtés de la Manche ?

Le nom du marié le frappa comme une épée en pleine poitrine. Sindbad...L'homme qu'il avait accompagné dans son périple à travers la France à la recherche de ses souvenirs perdus, qu'il avait sauvé d'une mort certaine, dont il narrait encore l'histoire, une des plus belles et des plus rentables qu'il n'ait jamais racontées. Et l'histoire s'apprêtait à se poursuivre sous ses yeux...Non, il ne pouvait rester sans rien faire. Cette histoire était la sienne...

Dressant à la hâte l'édifice qui lui servait d'estrade, Theobald grimpa dessus, puis s'éclarcit la voix afin d'attirer l'attention de la populace :


Oyez oyez, jolies damoiselles et courageux damoiseaux. Bientôt, vous allez assister au mariage de Son Excellence Sindbad et de Sa Grâce Akane. Croyez m'en sur parole, il s'agit là d'un mariage EX-CEPT-TION-NEL ! Plus prestigieux que celui de la Duchesse d'York, plus fastueux que celui de n'importe quel noble de France. Profitez en, mangez, buvez, réjouissez vous.

Il réprima un gargouillis stomachal de plus : c'est que parler de manger lui donnait faim. Il poursuivit néanmoins :

Mais aujourd'hui, au delà de cette cérémonie, c'est à un homme de valeur que je souhaite rendre hommage. Un homme qui a traversé moult épreuves sans jamais baisser les bras. Un homme qui fit face à la mort et, à plusieurs reprises, l'emporta. Un homme qui n'hésita pas à braver les plus périlleux dangers pour obtenir la réponse à une question que nous nous posons tous : qui suis-je réellement ?

Maintenant qu'il avait capté l'attention des personnes présentes, il ne restait plus qu'à dérouler la trame de l'histoire :

Tout commence en 1455 au couvent Sainte Marguerite de Cahors, nouvellement libéré par le Bon Roy Levan...

Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Anya_de_puycharic


[Chambre de la Dame du Jour]

Mode "panique" ON. Voilà ce que l'on ressentait lors de son mariage. Cela ne donnait réellement pas envie. Un coup d'oeil sur sa blessure, petite moue pas contente.

- Dis-moi... tu n'as reçu aucun soin ? Meleagre n'était pas là pour mettre ce qu'il fallait ? Parce que là... j'aurais bien quelque chose, mais... cela risquerait de tâcher ta robe. Laisse-moi regarder cela. Je vais faire le minimum et nous nous en occuperons sérieusement ce soir.

Anya prit de quoi désinfecter puis appliqua son petit onguent à base de Calendula et de lavande. Et sa soeur, toujours en mode "grosse panique".

- Voyons Akane. Pourquoi ferait-il demi-tour ? Certes, je te l'accorde, un homme reste un homme, et il vaut mieux avoir les mauvaises surprises avant le mariage, crois-moi... je sais de quoi je parle... Mais il me parait être quelqu'un de bien et d'honnête...

A ce moment là, elle terminait le petit massage du coude, sa soeur ne voyant pas l'expression triste sur son visage. La douleur de certains souvenirs, et surtout d'avoir appris, après son terrible accident, quel était le vrai visage de celui qui avait été anobli pour l'épouser, homme qui lui avait juré amour éternel, fidèle et sans conditions. Homme qui n'avait de cesse de lui dire qu'elle était la femme de sa vie, l'appelant "mon ange"... mots qu'en fait il avait dit et disait encore à de nombreuses femmes. Cette vérité était dure à admettre, mais il était mieux de l'avoir appris avant qu'ils ne soient mariés. De toute façon... avec ce qu'on lui avait rapporté... jamais il ne l'aurait épousée. Comment faire confiance à un homme après cela ? Comment être heureuse, rien qu'à l'idée de se marier ? Non... le mariage ne serait pas pour elle. C'était mieux ainsi. Anya chassa ces images qui la blessaient encore, car oui, elle...elle l'avait aimé d'un amour profond, entier et vrai. Elle fit réapparaitre un sourire sur son visage.

- voilà, cela devrait aller pour le moment. J'espère que Lucie ne va pas tard...

Pas le temps de terminer sa phrase que justement, elle arrivait telle une tornade dans la chambre. Célérité telle que cette dernière ne vit que la future mariée. Ainsi Anya avait-elle tant maigri suite à son accident, que l'on ne la voyait plus ? A moins que Lucie soit elle aussi en mode "panique totale". Décidément, les mariages rendaient les gens "étranges", ce qui fit sourire la Blanche.

- Bonjour Lucie. Nous t'attendions justement - puis un regard vers sa soeur - Allons allons... tout va bien se passer. Les invitations ont été envoyées, certains invités sont arrivés, j'en ai croisés certains hier au soir, les robes sont là, les accessoires aussi, tout est prêt. Il ne reste plus qu'à te parer et à Lucie et moi de nous préparer aussi.
Margot et le Vicomte devraient nous rejoindre à Nostre Dame, et Ernestine prépare Arnaut.
Allez, hop ! la robe !

_________________
Akane
[ Chambre de la dame du jour, où tout le monde devient un peu fou… ]

Elle aurait mieux fait de se taire, la brune, parce que même en ayant indiqué qu’elle avait effectué les soins nécessaires, la blondinette en bonne médicastre qu’elle était se précipitait sur elle pour regarder son coude et…

Non pas ça ! Sreugnegneu !

Elle avait droit à une désinfection de la plaie en bonne et due forme. Certes, la normande en avait vu d’autres, bien plus douloureuses, mais elle serrait les dents. Elle écoutait ses paroles et se rendit compte qu’elle avait dit une belle bourde en parlant d’une fuite de son aimé. Celui que sa cadette surnommait Asmodée était bel et bien parti. Elle n’ajouta rien pour le moment vu qu’un sourire revenait sur les lèvres rosées de la Blanche mais toutes deux auraient une conversation de femme à femme en un autre lieu. Elle en voulait à cet homme…

Elle reprit donc la conversation sur son coude et… Meleagre. Il était passé où le bougre ? Aucune nouvelle, rien . Viendrait-il ? Il l’avait sauvé d’une mort certaine en témoigne encore la cicatrice sur son flanc.


- Ah Meleagre… Je ne l’ai…

Et vlam ! Voilà une Lucie qui déboule plus en forme que jamais alors qu’elle était souffrante ces derniers jours. Mais, mais… Elle ne demandait pas comment elles allaient ? Rien ? « Préparons la mariée » , oui oui… Son effervescence fit un peu plus paniquer la brune qui jeta un œil sur ses accessoires, et là, catastrophe, malédiction !

Il manquait un peigne, son peigne fétiche qui lui permettait de dompter sa chevelure. La camériste s’était donc servi de quel peigne, et de qui ? Mystère, mais ce n’était pas le sien ! L’avait-elle volé à quelque part ?


- Nooooooooooon misère… non ce n’est pas possible…

Point d’hystérie, mais la brune soupirait déjà… Elle restait calme… très calme en apparence… Même si elle était de plus en plus sur les nerfs intérieurement.

- Avant de venir à Rosny Sindbad et moi nous avons partagé sa chambre à l’hostel qui se trouve non loin de Rosny.

Là, elle se doutait que les deux jeunes femmes la regarderait avec des yeux ronds. Vite, elle précisa. Elle savait qu’elle aurait droit à des consignes avant sa nuit de noces comme une jeune pucelle, Lucie l’avait prévenu.

- Non, nous n’avons rien fait, je vous assure… Toujours est-il que le peigne se trouve donc dans sa chambre…Et que je n’ai que celui là. De plus, c’est un peu mon porte bonheur.

Trouver une solution dans son esprit de plus en plus embrumé. Une lueur, enfin !

- Anya… - griffonne vite l’adresse sur un vélin et lui tend – Tu trouveras facilement le dit-hostel. C’est le seul. Pourrais-tu aller le chercher si cela ne te dérange pas ? Sindbad te connait déjà un peu donc, et tu pourras me dire dans quel état il se trouve par la même occasion. Durant ce temps, Lucie commencera à me préparer doucement.

Inquiète pour son fiancé ? Aussi… Pourvu que la petite sœur dise oui !
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Semper Paratus Servio
Aurore87
La rousse aux cheveux bouclés écouta très attentivement la femme. Compris de suite ses excuses.

Aparajita , ne vous inquiéter pas pour ce qui vient de se produire ce qui est important c’est que cela est régler. Que ce mal entendu ne le reste ainsi. Je me nomme Aurore en espérant que vous allée bien car c’est le plus important.

La rousse fit un clin d’œil à la féline , en prenant sa main pour lui montrer confiance et en guise d’amitié. Elles ce mise en directions vers une salle mais avant tout fit un révérence au seigneur.

Vous savez, je dois m’excuse de pas m’avoir présenté et m’avoir braqué ainsi, peut-être cela aura évité notre agressivité une à envers l’autre.

Soudainement avant quelles entre dans la pièce l’ambassadrice ce rappela quelle avait trouvé un objet en argent qui semblais ressemblé à une fleur. En toute gentillesse sans faire un mouvement brusque Aurore ouvre ca mains voyant une pine d’argent pour cheveux avec un motif tribal artisanal indienne .

Je ne sais pas si cela est un hasard mais j’ai trouvé ceci dans la halle avant d’arrivée. Est-ce que vous le voulez?

A peine rentrée dans la pièce la rousse vue ca robe prête comme par magie elle était là. Elle retire ca boucle de son épée pour se mettre à l’aise retirant ses vêtement elle mise ca robe doré de style angloys. La jeune femme tressa doucement ses cheveux plaçant une couronne au-dessus puis laisse quelque mèche en arrière.
Enfin prête elle retourna près de la chambre avec Aparajita qui semble un peu surprise de ce cadeau.

La rousse ce demande si elle va l'accepter
Aparajita


Aparajita se sentit soulagée. Agni non seulement semblait accepter ses excuses, mais elle avait pris la main tendue. Un gage d'amitié ?

Et voilà que, de sucroît, elle lui offrait un objet de son Royaume. Incrédule autant que surprise, la dravidienne la dévisagea avec de grands yeux, avant de la gratifier d'un large sourire :


Aparajita merci.

Mais des coups retentissent de nouveau à la porte. Et Ganapati qui est en train de s'habiller. La dravidienne entr'ouvre la porte, pour se retrouver face à un visage familier. Nouveau sourire :

Namaste, Adhisa, Aparajita contente voir. Entrer

Ce disant, elle s'efface afin de permettre au nouveau venu de faire son entrée. Mais elle fronce les sourcils, un détail la trouble :

Adhisa seul ? Où Bodhisattva ?


Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de Ganapati
entraînée au combat par l'Ordre de la Pierre-Dieu
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