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[RP] Mariage de Sindbad et d'Akane Giffard - De Clairval

Anya_de_puycharic


[Toujours dans la Chambre de la future mariée]

Gné ? quoi ? un peigne ? Dans une chambre, où ils avaient passé la nuit. Non pas que le fait d'avoir partagé la même chambre la choque, après tout, ce n'était pas elle, la petite soeur, qui allait s'offusquer de cela, mais... lui demander d'aller le chercher ? Cela aurait été dans une des chambrées à côté, euh... oui... mais...la grande soeur avait dû oublier que la cadette ne pouvait pas encore galoper comme elle le voulait.
Enfin, c'est surtout que si elle croisait le Castelviray, il l'étriperait. Puis... elle avait gagné la chambre de sa soeur en tenue pas très... enfin, vous voyez, sachant qu'elle était sensée s'y préparer elle aussi.

Mais devant telle demande et surtout pour éviter davantage de stress, elle ne put dire non. Puis cela était réellement important pour elle. Anya irait donc se changer rapidement avant de partir. Après tout, elle n'allait pas se présenter devant son futur beau-frère dans cette tenue légère. Déjà qu'elle ne le faisait pas devant le Castelviray alors qu'ils avaient vécu ensemble un certain nombres de mois...

Anya prit le papier tendu par sa soeur, le plia doucement.

- Bien, je vais y aller. Je vais essayer de faire... au plus vite.

Il fallait aussi espérer qu'il n'y aurait aucun obstacle sur la route qui la retarderait, soit à l'aller, soit au retour. Elle lui sourit, ainsi qu'à Lucie.

- Je vous dis donc à plus tard, avec le peigne. Ne traînez pas à vous préparer !

Elle fila dans sa chambre, enfila braies, bottes, chemise blanche, bref, la panoplie de la bonne cavalière, prenant soin de ne pas croiser les gros yeux du Castelviray.
Par chance, il n'était pas encore sorti de sa chambre. D'ailleurs, il était à espérer que Margot ne se soit pas rendormie...
La Blanche fila emprunter un des chevaux familiaux, grimpant avec une légère grimace, et prit la direction indiquée.

[Chambre du Futur époux]

Descendant de sa monture, demandant la direction de la chambre, elle y parvint.

- Pouvez-vous m'annoncer auprès du Seigneur d'Epieds, s'il vous plait ? Je suis Anya Giffard de Puycharic, Duch... enfin, dites-lui que la soeur de Akane désire le voir. C'est assez urgent.

Oui, enfin, urgent pour un peigne. De là à ce qu'il croie qu'une chose terrible était arrivée à sa promise...

_________________
Aiguemarine
[ Quelques jours avant la cérémonie - Monastère de Marmoutier, sur les bords de la Loire ]


Depuis combien de sabliers se trouvait'elle là ?!
Retirée de la vie des royaumes depuis quelques temps, elle avait énormément de mal à se situer dans l'espace temps.
Depuis quelques semaines déjà, Aiguemarine vivait au rythme de la méditation, des prières, du repos & des Soeurs qui prenaient soin d'elle, mais surtout de sa santé.

Ses azurs lisaient & relisaient les premières lignes de la dernière missive de son époux : « A ma douce épouse,
Une éternité ?! C'est exactement le temps que tu as passé dans ce monastère. Pas moins, crois-moi, sinon, tu ne me manquerais pas autant.  »

Un léger soupir s'échappa de ses lèvres pâles. Il était grand temps qu'elle aie une discussion avec la Mère Supérieure.
Quelques heures plus tard & après moultes tractations, Aiguemarine avait eue une « permission de sortie » de quelques jours.
Toutefois, certaines conditions avaient été posées & non des moindres : Soeur Marie-Camille l'accompagnerait dans tous ses déplacements...

& tandis qu'elle revêtait une tenue « normale », la Dame de Sarliève eût la lucidité de poser une question qui, au quidam de base, aurait arraché un franc sourire de surprise.


« -  Hummm...Quelle date sommes nous, ma Soeur ?! » S'enquit'elle d'une petite voix...

Petit instant d'hésitation & de surprise sur le visage de Soeur Marie-Camille.
Tiens, à croire que son mal était contagieux !


Le 5 Septembre, oui c'est ça : nous sommes le 5 Septembre, ma fille.

Qwoaaaaaaaaaaaaa.
Une petite moue se figea sur le visage d'Aiguemarine & elle comprit mieux en cet instant les tous premiers mots de la missive de Nic.
& tandis qu'Aiguemarine jetait ses derniers effets dans une malle qui n'arrivait pas à se fermer, elle lança une question qui n'en était pas vraiment une – Comprendra qui pourra.


«  - Vous connaissez Paris, ma Soeur ?! Je vous expliquerai en cours de route ! ... Mais aidez moi, bon sang, à fermer cette satanée malle ! Nous allons finir par être en retard ! »


    ✠ ✠ ✠ ✠ ✠ ✠


[ J – 2 ou l'arrivée à Paris ]


Un coche plus tard, & les voilà à remonter vers Paris.
L'improbable duo y arriva dès le lendemain en cours de journée...
Premier arrêt : l'Ambassade Royale & plus particulièrement son bureau. Cela permettrait à Aiguemarine de prendre quelques nouvelles du Royaume, de s'y reposer & d'enfiler une tenue plus adéquate pour le mariage.


Les nouvelles qui lui fûrent rapportées n'égayèrent pas vraiment son humeur.
Ainsi donc, elle passa une bonne partie de la soirée puis de la nuit à...réfléchir...avant de s'endormir sur un coin de son bureau.


    ✠ ✠ ✠ ✠ ✠ ✠


[ Jour J ]

C'est une Aiguemarine toute courbaturée, qui émergea ce matin là.
Point de petit-déjeuner ; son estomac était trop noué pour avaler quoi que ce soit.
La mine encore plus déconfite que d'habitude, elle se laissa volontiers apprêter par Soeur Marie-Camille.
Enfin coiffée & parée
d'une tenue signée DECO , les 2 femmes se mirent en route.
D'abord en coche, puis quand ce dernier ne pût plus avancer, elles terminèrent à pied.

Soeur Marie-Camille s'émerveillait à mesure qu'elles approchaient de l'immense cathédrale.
Aiguemarine essayait d'éviter de montrer son agacement.
Allez, plus que quelques marches & elles fouleraient le parvis.

Quand, un timbre de voix fort puissant, manqua de la faire choir :


Oyez oyez, jolies damoiselles et courageux damoiseaux. Bientôt, vous allez assister au mariage de Son Excellence Sindbad et de Sa Grâce Akane. Croyez m'en sur parole, il s'agit là d'un mariage EX-CEPT-TION-NEL ! Plus prestigieux que celui de la Duchesse d'York, plus fastueux que celui de n'importe quel noble de France. Profitez en, mangez, buvez, réjouissez vous.
Mais aujourd'hui, au delà de cette cérémonie, c'est à un homme de valeur que je souhaite rendre hommage. Un homme qui a traversé moult épreuves sans jamais baisser les bras. Un homme qui fit face à la mort et, à plusieurs reprises, l'emporta. Un homme qui n'hésita pas à braver les plus périlleux dangers pour obtenir la réponse à une question que nous nous posons tous : qui suis-je réellement ?


Cette voix ! Elle ne la connaissait que trop bien.
Se retenant de justesse au bras de la nonnette, Aiguemarine tourna ses azurs vers le Ménestrel, abasourdie de le voir là.
Se frayant un passage parmi les badauds, les 2 femmes allèrent le rejoindre.
L'Italienne n'en revenait pas & cogna, sans le faire vraiment exprès – oupas – sur l'estrade de fortune agencé à la va-vite par Theobald.
Ses azurs ne se détachant pas de Theobald, elle lui asséna un :


“ Theobald ?! Vous ici ?!...Alors, ça...!! Mais où étiez vous donc passé tout ce temps ?!. Un altro piccione a spennare ?! E pieno di scudi ad ammassare, sicuramente !*”

D'un geste lent, elle porta une main à son front, soucieuse & pensive, attendant la réponse de l'autre illuminé de Ménestrel, oubliant la présence à ses côtés de Soeur Marie-Camille.






*Un autre pigeon à plumer ?! Et plein d'écus à amasser, sûrement !

_________________
[
Aparajita


Décidément, cet endroit devenait aussi fréquenté que le marché de Hampi...

Alors qu'elle prenait des nouvelles d'
Adhisa et Bodhisattva, une femme qu'elle ne connaissait pas entra. Elle parlait rapidement, et sollicitait un homme dont elle n'avait jamais entendu parler.

Aprajita l'aurait volontiers éconduit si le nom d'
Akan n'avait pas été prononcé. Elle crut comprendre que cette personne était anujā(1) de l'épouse de Ganapati. Il lui en avait brièvement parlé. Aparajita fronça les sourcils : quand les petits se prennent pour des grands, il est parfois bon que les grands les remettent à leur place dans la famille. Ce n'était néanmoins pas sa fonction. Et les règles de l'hospitalité ne souffraient aucune dérogation :

Namaste, moi Aparajita. Ganapati préparer. Mais Aparajita aider. Quoi vouloir ?

(1) petite soeur

Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de Ganapati
entraînée au combat par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Theobald


Theobald venait à peine d'entamer l'épique saga de l'homme de Constantinople quand il sentit quelque chose heurter son estrade. Quelque enfant, sans doute...

Mais la surprise le saisit lorsqu'il croisa les azurs de la Dame de Sarliève. Oh, ce voyage en Bourgogne, il n'était pas prêt de l'oublier. C'était d'ailleurs suite aux blessures de la bourguignonne et aux menaces de la dravidienne qu'il avait jugé opportun de s'éloigner quelques temps du Royaume de France. Mais la Dame connue en ce Royaume sous le nom d'Aiguemarine était comme un étang dont le fond restait une énigme. Cependant, le ménestrel affecta un ton joyeux :


Dame Aiguemarine ! Quel plaisir de vous croiser de nouveau ! Si le ménestrel avait saisi l'allusion en italien, il préféra en esquiver une partie. Non, pas d'écu dans ma bourse, elle est vide, jugez vous même... Et en gage de sa bonne foi, il lui présenta la bourse grande ouverte. Puis, se penchant vers elle, il murmura :

En ce moment, avec toutes ces frontières fermées, les temps sont durs. Auriez vous une pièce ou un quignon de pain ?

Il reprit ensuite le cours de la conversation :

J'ai passé plusieurs mois dans le riant Comté de Galloway, au Royaume d'Ecosse. Vous savez, après notre escapade bourguignonne, j'avais besoin de calme, de repos...Et aussi de réfléchir à ce que Soeur Radegonde nous avait dit.

D'ailleurs, avez vous de ses nouvelles ?


Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Guillaume_de_jeneffe
Un mariage, un de plus ! Après la héraut d’armes Estampes, voici Guillaume de Jeneffe, Grand Escuyer de France, invité à celui de la Grand Chambellan de France. Peste, à croire qu’il ne connaissait plus que des serviteurs du Roy… Moui, ce n’étaient pas tout à fait faux, ça… Toutefois, comme tout vieux veuf – mais toujours vert – qui se respecte, il se faisait fort d’y paraître à son avantage, tant par respect des convenances que par sympathie pour ceux de ses amis qui augmentaient leur patrimoine féodal… euh pardon, célébraient l’Amûûûr. Cette fois, identité des époux oblige, il avait choisi le gueule pour couleur, un émail que l’on retrouvait tant sur le blason de Normandie que sur celui de Constantinople. Et, pardi, ça changerait de l’azur, même si sa cape frappée de la Licorne d’argent et son baudrier suppléaient à ce manque. Sur les épaules, le collier de la Licorne et, à la poitrine, le Lys d’émeraude, venaient parfaire un habillement qui se voulait à la hauteur de l’évènement.

Le trajet avait été sans histoire. Remonter la rue de la Harpe, obliquer à hauteur de Saint-Séverin, piquer sur l’Hôtel-Dieu et se laisser mener jusqu’à Notre-Dame par la foule qui s’y pressait. Pour sûr que les épousailles de deux Grands Officiers de la Couronne, cela allait attirer de la noblaille toujours prompte à dégaîner l’écu, devait se dire la populace. Qui n’avait d’ailleurs pas tort à voir les deniers passer de la main du Flamand à celles d’un amas indéterminable de ce qui étaient, malgré tout, des êtres humains. Au niveau du parvis, il glissa de sa monture qu’il confia au quarteron de garde qui l’avait accompagné et prit la direction de la cathédrale.

Ses pas résonnaient dans le saint bâtiment tandis qu’il remontait l’allée centrale. Sur celle-ci, il aperçut un couple de Normands bien connus. Et bien, oui après tout, pourquoi ne pas commencer par là ?


- Connét… Marquis, Normandie, même s’il est dénué de surprise, c’est un plaisir de vous rencontrer ici. J’ose espérer qu’il n’était pas recommandé de s’armer de serpillières afin de respecter la grande tradition normande, ni de se munir d’une statuette de Phooka, car je crains qu’en ce cas je me trouverais bien dépourvu.
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Kalimalice
L’invitation lui était venue mariage d’Akane et Sindbad deux personnes qu’elle connaissait bien .Une la sœur d’Anya et de feu Bulvaï ses deux belles sœurs non officielles et l’autre celui qui l’avait hébergé après avoir été poutrée dans le sud de la France.
C’est avec joie qu’elle s’y rendit donc.

Paris, Paris capitale ville chatoyante, ou les carrioles arpentaient les rues les sabots de chevaux claquants le sol.
Elle aimait s’y rendre, mais aujourd’hui point de prévôté, ni autre antre officiel .Non la cathédrale serait la destination de son voyage.

Descendu de la calèche au couleur de son domaine, elle monta les marches qui menaient au saint édifice.
Evitant ca et la les mendiants, les portes grandes ouvertes elle pénétra, la fraicheur et l’obscurité lui firent marquer un temps d’arrêt.
Devant elle un homme avançait, la cape frappée de la Licorne d’argent la fit sourire non pas de moquerie juste, une stature, une allure qui ne pouvait être que lui, pressant un peu plus le pas pour arriver à sa hauteur .Celui ci stoppa pour un peu elle lui rentrait dedans.
Les paroles de guillaume la firent sourire …………….

Les serpillières …………….. Tout un poème ses serpillières !

De la main elle salua les normands

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Meleagre
[A Angoville ou Orival, à vous d'choisir]

"Parce que bien sûr, à lui, on n'envoyait pas d'invitation !
Simplement parce qu'il se faisait passer pour mort depuis plusieurs semaines, on l'oubliait ! Bande d'ingrats !"


Dans un sens faut assumer hein...

Regard noir. Ne pas relever, et continuer à bougonner dans son coin.
"Alors seulement au détour d'une conversation on lui annonce la nouvelle, comme ça, comme si de rien n'était, un truc pareil !"


Vous disparaissez, sans prévenir personne, même pas moi, et en plus vous trouvez à vous plaindre... Faut l'faire...

Je n'avais pas disparu ! Je m'étais...absenté quelques jours dirons nous.
Et puis franchement, tes commentaires, il vaut mieux que tu te les gardes.


Et une malle qui se ferme.

Non mais moi j'dis juste que quelques jours chez vous, c'est quand même plusieurs semaines chez les autres hein... C'est pas pareil.

Jean, la ferme.

Réponse claire, concise, et vachement argumentée.
Coupant court à la discussion, même s'il allait devoir se fader l'Intendant durant tout le trajet vers la Capitale, le Normand sortit en trombe du domaine.

Vu qu'il accumulait déjà les bourdes, mieux valait ne pas arriver en prime en retard à ce mariage. Pas tant par respect pour le sacrosaint engagement d'à la vie jusqu'à la mort, même avec les dents en moins, les rides de partout et les poils sortant des oreilles - bref le mariage quoi - mais plutôt parce qu'une Brune et une Blonde en rogne, c'était à éviter... Oui parce qu'il fallait aussi compter la Blanche dans le lot...

Et bien sûr avec tout cela, il n'avait pas eu le temps de trouver un cadeau ! Il allait donc devoir improviser...
Et sinon, en dernier recours, il donnerait Jean. Ce qui n'était certes pas un réel cadeau - enfin pour certains peut-être - mais aux dernières nouvelles tout le monde ne le savait pas. Après une bonne noyade, les poux en moins, et des vraies guenill...habits, il pourrait faire l'affaire. Suffirait d'un beau noeud rose autour de la tête, et l'illusion serait parfaite.
A méditer.


[Jour J, au bon endroit, au bon moment]

Après avoir garé l'animal, l'Orival avait indiqué à Jean une bonne adresse où réserver une chambre.
Laissant le laquais s'acquitter de la tâche, il se dirigea aussi rapidement que possible vers Nostre-Dame.

Rassurez vous, il était bien habillé. On ne vous dira pas comment, mais soyez en sûrs. Seulement après quelques minutes à arpenter les rues de la Capitale... Bé... Une telle escapade vous salit un homme, c'est bien connu... Mais l'urgence de la situation méritait bien quelques grains de poussières.

C'est donc au petit trot qu'il arriva en vue de l'édifice.

Déjà quelques personnes...
Se faisant le plus discret possible, il posa enfin pieds dans la nef. Son regard parcourut l'espace, avisant quelques visages connus, d'autres pas du tout, et des fleurs de partout.
Très champêtre tout ça... D'ailleurs, il aurait au moins pu ramener un bouquet... Histoire de faire claaasse et tout et tout... A la place il offrirait peut-être du calva. Après tout c'est un peu la même chose : de belles couleurs, de douces odeurs, mais il y en a un qui a l'avantage de pouvoir se boire.

Et d'ailleurs, est-ce-que le futur marié buvait du calva ?
Quelqu'un s'était-il enquit de cette fondamentale question auprès du concerné ? Non parce que si jamais son gosier n'avait jamais rencontré le doux nectar, il allait falloir remédier à la chose, et ce rapidement !

C'était tout entier à ces questions existentielles qu'il arpentait les bas côtés, prenant le temps d'un léger recueillement avant d'aller saluer les uns et les autres...

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Morganenn
Nonchalante la flamboyante daigna se glisser hors de ses dras, un long frisson lui parcourut le corps, elle avait froid. Ellle resta un moment immobile, les yeux dans le vide avant de prendre conscience de la raison pour laquelle elle s'était levée... Un mariage...encore...une vitrine du bonheur qui vous dégueule à la figure...encore une...y aller ou ne pas y aller telle est la question...Comprenez sa reaction, de parents divorcés elle était encore en deuil de son parrain et futur beau ppère qu'elle aimait tant. La vie est injuste lui avait on dit, phrase idiote qui ne faisait qu'accentuer sa rage.

Oui mais voilà c'était Akane qui se mariait et la maison royale était en liesse. Le mariage sera beau. Elle ne connaitra sans doute pas beaucoup de monde, elle trouvera la messe trop longue encore une fois, mais elle ira pour sa chef qui devait meriter ce bonheur qui semblait fuir sa mère et elle.
Sa machoire se crispa en ouvrant son armoire, ses yeux s'embuèrent en
decouvrant sa tenue de demoiselle d'honneur. Elle se saisit d'une robe aux couleures pourpres et l 'enfila prestement. Elle parfuma ses cheveux soyeux d'une délicieuse fragrance de la maison la fiole ébréchée.
Actuellement elle se trouvais dans ses appartements parisiens, le saint édifice était donc tout proche. Avant de monter dans le carosse qui l'aménera sur la parvis de la cathèdrale elle avala une petite brioche anisée qui lui remonta le moral.

Fouette cocher ! Et le carosse s'ébranla pour la mener quelques minutes plus tard devant notre dame. Elle sortie un pied, puis deux, et enfin son corps tout entier fit son apparition. La jeune fille monta les marches une à une et se retrouva face à l'impressionante nef. Elle salua les personnes présentes quand soudain elle reconnut un visage familier qui la rassura un peu.

- Tante...tante kali ?
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Anya_de_puycharic


[Devant la Chambre du futur époux]

La porte s'ouvrit et une femme lui adressa la parole :

Namaste, moi Aparajita. Ganapati préparer. Mais Aparajita aider. Quoi vouloir ?

Anya sourit de voir que son futur beau-frère était en compagnie de gens des mêmes origines que lui. Rien de mieux pour être épaulé correctement et être rassuré si besoin était. Ces quelques mots... vite se souvenir de ce que Porphyrogénète, feue amie, lui avait enseigné. Anya avait de bonnes notions en langues hispaniques et germaniques, mais là... vraiment quelques bribes et de mots et de convenances.
Aussi, c'est mains jointes et face à sa poitrine, qu'elle la salua.

- Namasté. Je suis Anya, la soeur de Akane, enchantée.

Ganapati devait être Sindbad, simple déduction logique, puisque qui d'autre pourrait être en train de se préparer dans cette chambre ? Elle lui adressa un sourire.

- Akane aurait oublié quelque chose ici. Je ne voudrais à aucun moment déranger Ganapati, mais... il s'agit d'un peigne...
- mince... se souvenir du mot... Elle avait fait des recherches là-dessus lors de ses études de médecine et Porphyrogénète qui était très portée sur tout ce qui touchait les apprêts, bijoux, etc, lui en avait donc sans doute parlé. Ah oui !! espérer ne pas se tromper... rougissant légèrement - kaṅghī ... ?

Pourvu qu'elle ait bien prononcé et surtout dit le bon mot... il ne manquerait plus qu'on lui apporte tout autre objet insolite qui n'avait rien à voir avec la quête Clairvalienne. Anya n'avait pas bougé un pied, elle se trouvait toujours en dehors de la chambre. Après tout, on ne l'avait pas invitée à entrer. Puis... elle était juste venue chercher le peigne.
Elle osa tout de même, espérant que son "indiscrétion" qui n'était là que pour s'assurer du bien être de son futur beau-frère, ne soit pas mal prise :

- Ganapati... a bien dormi ?

Machinalement, elle passa sa main sur sa cicatrice qui venait de se réveiller, espérant que la douleur ne serait pas amplifiée avec le chemin du retour. Sinon, comment cacher cela au Castelviray qui ne manquerait pas de lui faire un sermon.

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Stephandra
[Il n'est bon bec que de Paris.*]

Paris, encore et toujours Paris, elle qui aime les grands espaces et les tenues simples et utiles, là voilà une fois de plus dans la Capitale. Capitale qu'elle semble ne point quitter depuis des jours, des semaines?
Quoi qu'il en soit ce jour, le couple Dandolo se prépare pour se rendre à un mariage, pas n'importe lequel et pas n'importe où.

Mariage du grand chambellan et du grand ambassadeur, épousailles de grands donc, elle sourit en y pensant car depuis peu il en est de même pour son grand maitre d'époux et elle même grand officier. C'est donc naturellement qu'ils avaient décidé d'aller honorer ce jour comme il se doit.

L'endroit, Notre Dame de Paris, souvenirs.... Il y a bientôt deux années elle susurrait une phrase à l'oreille de son époux sur le parvis... Jamais, elle n'a depuis failli à cette promesse murmurée.

Stéphandra a soigné sa toilette, laissant ses cheveux libres, laissant également ce temps à David pour se préparer. Après un moment de tendre intimité, le couple file embrasser leurs enfants en leur donnant les dernières consignes pour la journée.
Les filles répondent de la tête à l'affirmative tout en observant la tenue de leur mère, il est rare qu'elles voient leur maman en robe et donc les observations enfantines vont bon train.
Derniers baisers échangés avec la marmaille, dernier "soyez sages" lancé, puis la jeune femme glisse sa main dans celle de David, et c'est parti.



[Ballade des femmes de Paris.*]

David et Stéph marchent tranquillement en papotant joyeusement, même si la jeune femme n'aime pas trop le monde, elle admire l'architecture de la ville et écoute son amant lui compter quelques histoires s'étant passé ici et là il y a de ça quelques années.
Elle contemple aussi les toilettes des Parisiennes et admire leur élégance ainsi que l'habilité qu'elles ont à se déplacer, elle qui en robe a toujours la crainte de se prendre les pieds dans un jupon et de se prendre un gadin.

Arrivés aux abords du parvis de la Cathédrale, la jeune femme arrête ses pas, s'approche de David, plonge en ses bruns ardents, dernières secondes d'intimité, lui sourit et ajoute
Où vous irez, j'irai!
Délicatement, tendrement, Stéphandra dépose ses lèvres sur celles de l'amant, puis elle détourne le regard en direction du parvis, rassurée

Béné, nous ne sommes point en retard, il y a déjà bien du monde...

Ses azurs scrutent les silhouettes, nombreuses lui sont familières, elle note la présence de grand nombre de Normands, ce qui est toute fois logique.



* François Villon

Nictail
[Chambre de l'heureux élu]

Ce fut Aparajita qui lui ouvrit la porte de la chambre. Il lui sourit doucement.

Namaste, Adhisa, Aparajita contente voir. Entrer
Adhisa seul ? Où Bodhisattva ?

Namaste, Aparajita. Je suis aussi ravi de vous voir.
Concernant Bodhisattva, elle se repose dans un monastère. Peut-être la verrons-nous tout à l'heure. Mais, elle va bien, rassurez-vous.


Nic se voulait rassurant. Il savait que la dravidienne accordait beaucoup d'importance à la santé et la vie de son épouse.
Et à voir son air, elle semblait perturbée par l'absence de celle-ci.
Vrai que, en temps normal, ils ne sont jamais loin l'un de l'autre.

A peine le temps de saluer que quelqu'un d'autre frappait à la porte.
Il en profita pour rejoindre Sindbad et laisser Aparajita faire la portière. Vi, le féminin de portier, c'est évident, non ?!
Bref, Nic avait donc rejoint Sindbad qui se préparait "tranquillement". Au moins, il semblait encore à peu près calme. Seulement de façade ?! Cela durerait-il ?!


Bonjour Sindbad ! Comment vous sentez-vous ?!
Que puis-je faire pour vous aider d'ici au départ pour Nostre-Dame ?!

Et pour essayer de détendre l'atmosphère.
En tout cas, pas besoin que je fasse le garde du corps, c'est bon ça !
Réussi ?! Echoué ?! Bonne question...
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Dandolo
[Tant doucement me sens emprisonnes*]

David n'en dirait pas moins quant à la vie parisienne, n'appréciant guère les salons et trouvant nettement plus agréable de côtoyer la société en campagne. Mais on ne peut se tenir à l'écart du monde et la ville Capitale y aimante les importances et y concentre les instants cruciaux.

Comme un mariage entre Grands Officiers, appeau à belle et haute noblesse...

Comme un autre mariage il y a longtemps et pas si longtemps à fois, et une occasion d'échange entre amants...

Et même à contre-coeur laissant les bucoliques campagnes de France pour la pierre taillée des villes, David s'y trouve apaisé par la joie simple du logis familial. Erf... Faut laisser les enfants. Leur mère leur fait dernière leçon et on y va.

Léger écart de l'homme retenu à sa femme par la main qu'elle pose sur son bras.
Vous êtes magnifique, mon ange.

[Ne quiers voir la beauté d’Absalon*]

Certes Notre Dame en impose et son parvis est des plus grands... Mais le lieu n'est pas si immense et l'île de la Cité si étendue que cela. A force, le Gascon commence à connaitre et ne s'émeut guère des caractéristiques du lieu.

La foule des badauds requière plus son attention de prime abord. Et celle-ci s'effaçant devant le couple dont elle reconnait le rang supérieur à elle. Ainsi se fraient un chemin les deux époux. Evoquant leur "grandeur" respective, David s'en est amusé auprès de Stéphandra "Je suis maitre votre titre prévaut". Jeu de mots minable mais il faut bien se détendre un peu.

Voici un autre amas, moins conséquent, qui se profile en effet. Moins volumineux donc, mais beaucoup plus dense et riche. Avant de l'aborder son amante les arrête.
Où vous irez, j'irai! Azurs enchanteurs qui se fixent en lui. Je ne vous lâcherai pas! Echange de baisers qui suit, David en reprenant un à Stéphandra.

... il y a déjà bien du monde...

Sourire du Chevalier.

J'aperçois votre Suzerain... Ainsi que notre "responsable" à tous deux qui, en homme finement avisé, se faufile déjà dans la Cathédrale. Effectivement, les bonnes places y seront sans doute chères, même pour les Grands Officiers.



* Guillaume de Machaut
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Keridil
A Paris pour une visite royale, il avait fallu prolonger le séjour à l'Hôtel du Prince de Castelmaure pour le mariage de Sindbad d'Epieds en Beauce, vassal de Keri Keri Keri avec Akane de Clairval, cousine de ce dernier.
Les noces ne réjouissaient pas franchement la Vicomtesse de Montpipeau. Le Vicomte, lui, restait un peu perplexe. Il avait vu passer le Grand Chambellan de France des mains de son père à celles de son vassal, et de fait, il valait mieux faire profil bas devant papa Lexhor, qui n'avait donc pas été prévenu de cette partie de l'excursion parisienne.
Au matin du mariage, l'Amahir avait hésité à rejoindre le marié en ses appartements.
Après tout, n'était-il pas de son rôle, en tant que suzerain, de l'épauler en cette occasion ? Il aurait dû être là pour lui passer le pourpoint, le rassurer, lui tenir les deux épaules et lui dire : en avant, mon gars.

Mais non. C'était à la mariée que Keridil donnerait son bras. Cela n'aurait certes pas empêché un détour par la chambre de l'homme de Constantinople, mais à dire vrai, le brun ne s'en sentit pas la force. Il appréciait pourtant son vassal. Il l'estimait entre tous, mais lui trouvait un sens du devoir tellement strict et parfois même taciturne qu'il ne se voyait absolument pas en ami proche aidant son poto à aller convoler. Il serait là par devoir et par affection. Par parentèle.
Après tout, lui qui avait fomenté le mariage de ses vassaux ne pouvait que se réjouir : le sien faisait une alliance d'un rare avantage terrien. De seigneur, il deviendrait Duc, c'était une cérémonie qui aurait presque valu un contrat.

Réjoui donc, mais sobre, le Vicomte et son épouse se rendirent à Notre Dame sans détour par les lieux où créchaient les mariés, et, alors que Della entrait, l'Amahir, lui, resta sur le parvis, prêt à tendre le bras à l'épousée à son arrivée.

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Jeune retraité.
Aparajita


Laissant Nictail, qu'elle connaissait, se diriger vers l'endroit où Ganapati se préparait, Aparajita concentra son attention sur la dame Hari aux yeux aussi clairs que ceux de Siddhartha Gautama.

D'instinct,
Hari avait adopté des attitudes caractéristiques de son Royaume d'origine. Etait-il possible que d'autres personnes de son Royaume séjournent dans celui ci ? Et cela expliquait-il pourquoi le comportement d'Akan suivait d'aussi près celui dicté par le Mānava-Dharmaśāstra ?

Mais, en l'écoutant, elle se ravisa : le mot qu'elle avait utilisé était un mot hindi, une langue dérivée du sanskrit que son père lui avait enseigné. Bien que prononcé de manière approximative, Aparajita comprit l'objet de sa visite, et la gratifia d'un sourire :

Hari parler langue pays Aparajita ? Alors entrer.

Ce faisant, elle prit délicatement les avant-bras de la visiteuse, autant pour l'inviter amicalement à entrer que pour vérifier aussi discrètement que possible qu'elle ne cachait pas sous les manches de son vêtement des armes, ou un noeud coulant, comme le faisaient les Phansigar.

kaṅkata objet femme. Ganapati homme, rien connaître. Aparajita savoir. Apporter objet.

S'absentant un très court instant, Aparajita alla chercher l'objet. Elle ne craignait pas de laisser l'inconnue seule, puisqu'elle savait que Ganapati n'était pas seul, et que Adhisa serait de taille à le défendre. Quelques minutes plus tard, elle revint, l'objet à la main, qu'elle remit à Hari.

Prendre , dit-elle simplement, avant de rajouter : Ganapati fatigué, énervé. Mais aimer Akan. Dire elle.

Puis, la dravidienne attendit de savoir si Hari avait besoin d'autre chose. Les lois de l'hospitalité étaient sacrées : c'était à l'invité de prendre congé.

Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de Ganapati
entraînée au combat par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Sindbad
Après le malentendu, Sindbad avait laissé Aurore et Aparajita en tête-à-tête. Rien de mal ne se produirait plus entre elles. Et il devait tout de même se préparer s'il voulait arriver à l'heure pour la célébration.

Un rapide bain dans un baquet d'eau chaude qu'il s'était fait apporter le détendit quelque peu. Pas complètement, certes, mais assez pour reprendre ses esprits. Et quelques onguents odorants achevèrent de lui redonner un semblant de forme, après la courte nuit qu'il venait de passer.

Commençant à s'habiller, il venait juste d'enfiler ses braies d'apparat lorsque le Seigneur de Sarliève entra. Sindbad l'accueillit d'une accolade et d'un sourire :


Bonjour Nictail. Vous tombez à pic. J'ai plutôt besoin de quelqu'un pour m'aider à m'habiller, et je ne suis entouré que de femmes. Dont Aparajita pour assurer ma sécurité, donc tout va bien.

Comment je me sens ?
Sindbad marqua une pause : L'estomac complètement noué. Je ne sais pas si j'arriverais à avaler quoi que ce soit.

C'était pareil pour vous le jour où vous avez épousé Aiguemarine ?

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Grand Ambassadeur Royal de France | Ambassadeur d'Orléans auprès des Comtés d'Angleterre | Baron du Chêne Doré & Seigneur d'Epieds en Beauce
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