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[RP] Mariage de Sindbad et d'Akane Giffard - De Clairval

Aparajita


Aparajita n'aimait pas les villes.

Elle avait grandi à l'écart des hommes et de leur cupidité, de leur avidité, de leurs désirs...

Et les rares fois où les hommes avaient fait irruption dans son existence, un malheur en avait résulté : l'assassinat de son père par ses adversaires politiques, sa capture dans une jungle à la faune infiniment moins hostile que la faune urbaine, sa vente à un forain qui la brutalisait, jusqu'à ce que
Ganapati l'en sorte, l'entraînement féroce de Prison qui avait fait d'elle cette redoutable combattante capable de survivre à à peu près tout, le coup de poignard de Vidashara qui aurait pu la tuer...Elle y voyait la trace de son Karma.

Mais pour l'heure, elle devait assurer la sécurité de
Ganapati. Et chacunes de ces rues pleines de gens représentaient un véritable coupe-gorge. Un instant, elle se souvint des cérémonies de Ganesh Chaturthi, qui devaient se dérouler en ce moment même dans son Royaume natal. Sa mémoire résonnait encore de la musique entraînante et des jeunes gens dansant autour de la statue du dieu à tête d'éléphant, des poojah(1) et les repas servis sur les feuilles de bananiers.

Mais les choses empirèrent à l'arrivée devant le
devālaya(2) : plus de monde, plus de risques. La dravidienne adressa alors une courte prière au dieu qui levait les obstacles. Pourvu que tout se passe bien. Et tous ces gens qui la dévisageait...D'autres souvenirs, moins agréables, ceux là, remontèrent en surface : les villages entiers de ce Royaume la pourchassant, armés de gourdins, lui jetant des pierres...

Non, les gens n'étaient décidément pas les bienvenus dans la vie d'Aparajita.


(1) prière
(2) temple

Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de Ganapati
entraînée au combat par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Eloso
Faut être honnète, les cérémonies en tout genre, ça le gonfle profondément. Les étalages de dentelle, de brocard et de plumes, ça lui déprime l'oeil. Quant aux heures interminables, scandées par les "assis/debout", à écouter un prêtre énoncer des règles que la plupart ne respecteront pas, il prefere ne pas en parler.

Mais voilà, Leello lui avait dit "Pas de carton mon vieux ? Ca ne change rien au problème, vous êtes censé m'ecuyer, donc vous m'écuyez !"
Bon, effectivement, ça règle les débats, et tout le long de la route il avait donc écuyé, maugréant par épisodes, ouvrant la rue parisienne, qui comme chacun sait est encombrée, sous le poitrail de son cheval.

Notre-Dame, qui plantait dans le ciel bleu pâle ses deux tours, ne lui sourit guère. Et il décide de s'installer, bras croisés, debout derrière le Grand Maitre de l'Hospital, protégeant, la mine sombre, des arrières parfaitement dessinés.

Il se prépare, silencieux et immobile, à de longs, longs moments d'attente bovine.
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Luckylachance
[L'entrée, la grande entrée]

Moment M, stress au niveau le plus haut souvent pour la mariée, le regard azur de la Castelviray se posa sur sa douce. Elle imaginait fort bien ce qu'elle pouvait ressentir, l'état dans lequel elle devait être et pourtant la joie, qui surplombait tout, qui prenait possession de votre coeur en ce moment si important.
Elle était si jolie dans sa robe claire qui faisait ressortir sa chevelure d'ébène. La blonde était heureuse, elle et sa belle-soeur avait fait un travail superbe, la jeune mariée était magnifique. Tenant la traine les drôles de dames étaient prête à entrer dans l'édifice religieux. La Castelviray c'était vêtue joyeusement pour l'occasion, elle et ses robes toujours plus originales, toujours plus colorées.



Une coiffure haute, quelques bijoux, pourrions nous dire que la Castelviray avait une mode apart ? Surement, et elle devait admettre qu'elle aimait ça. Le regard azur se posa alors sur la fille de sa brune. Large sourire, elle lui laisse sa place pour tenir la traine, restant tout de même derrière, après tout elle faisait partie du cortège, qui n'attendait qu'un signal pour débuter et entrer enfin dans la cathédrale.

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Nictail
[Nostre-Dame]

Et voilà, la grande cathédrale se présente devant Nic.
Il avait fait de son mieux pour détendre Sindbad, mais à présent, c'était à l'homme du jour de se débrouiller et de jouer. Nic serait à ses côtés, mais tout dépendait de Sindbad.
Il pénétra dans Nostre-Dame, se signa et gagne sa place tout à l'avant de la cathédrale. Finalement, c'était bien d'arriver avec le marié, car tous les yeux se braquaient vers l'entrée de l'église et ignoraient un peu Nic.
Sauf une paire d'yeux, rivé sur lui et sur sa belle tenue.




Ces yeux, c'était les prunelles de son épouse adorée.
Leurs regards se croisent et là, tout doute disparait, toute tension s'évapore.
Nic est serein, son épouse est là, et tout ira bien.
Il lui sourit tendrement et lui lance discrètement un doux baiser de la main.
Et alors qu'il finit d'avancer pour gagner sa place, il ne la lâche pas des yeux. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait vue. A nouveau, il était entier, à nouveau, il se sentait pleinement vivant. Même s'il savait qu'elle n'était pas encore au sommet de sa forme...

Et ces retrouvailles de lui rappeler leur propre mariage.
La tension, la petite église. Leurs amis, la perte de voix d'Aigue. Bref, des difficultés pour conclure avant des années de bonheur dans un mariage (presque) parfait.
Quatre enfants plus tard, ils sont toujours aussi unis qu'au premier jour, voire même plus.
C'était tout ce qu'il pouvait souhaiter au couple qui allait s'unir aujourd'hui.
Un dernier coup d'oeil vers son épouse avant que la cérémonie ne commence.

Il avait voulu laissé Aurore accompagner Sindbad, si celui-ci le souhaitait.
Il préférait que ce soit une Dame qui l'accompagne, cela serait plus... joli.
Tout était en place... il n'y avait plus qu'à.

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Aurore87
La rousse descendit les escaliers de l’hôtel avec l’homme du jour et Aparajita. Ils montrent dans un carrosse toute en se dirigeant vers La cathédrale. Aurore vue son ami un peu nerveux quand se char s’arrêta devant l’église. Ceci lui rappelle son mariage voyant ses mains moite lui rappelle de beau souvenir d’amour et de passions quelle voie en ce moment dans les yeux de Sindbad à l’égard de sa dulcinée malgré la nervosité de cet homme.

Le Constantinople descendit de la voiture, Aparajita puis la jeune vice suivi les deux en marchant silencieusement derrière eux. Ne dit pas un mot souriant tandis qu’ils rentrent par l’immense porte de cette beauté. Aurore s’approche de Sindbad lui disant d’une ton calme et doux : « Soient heureux, écoute ton cœur et tout va bien se passer ».La jeune femme reste en arrière presque invisibles pour ne pas se faire remarquer. Elle savait qu’à un moment elle devait faire une petite prière mais elle attendit avec soins qu’on lui indique le moment opportun. Ses yeux vert d’émeraude brillent doucement par la lueur du soleil qui passe à travers les vitraux.
Keridil
Les coches s'étaient succédés. L'époux même avait passé les portes de la Cathédrale, tirant un sourire à l'Amahir. Ainsi donc, Sindbad était nerveux au point de n'avoir pas salué son suzerain. Voilà qui mériterait un juste châtiment et un bizutage tout pensé et réfléchi. Enfin, après qu'une liste sans pareille de titres ronflants ait été s'installer à l'intérieur, et à tel point que Keridil s'était presque senti portier, à attendre sur le parvis, la mariée arriva.
A peine avait-elle effleuré une marche que le Vicomte de Montpipeau, canne en sa main droite, alla offrir son bras gauche dans un hâte mesurée et droite. Il se tenait fier, et finalement, la circonstance le laissait aborder un sourire satisfait.
Du reste, Akane était ravissante pour l'oeil avisé, Sindbad, lui, respirait le rang ducal qu'il atteindrait par ses noces. L'ancien Grand Ambassadeur avait finalement été fort avisé de laisser sa place et ses bâtons de vermeil à son vassal, sans cela, il eut encore goûté le célibat un temps certain. A moins qu'on l'aie marié de force. Mais avec des si...

Le bras plié de Montpipeau attendit donc la délicate main de la Tempête, qui, pour le jour de son second mariage, devrait bien se faire violence et se contenter de souffler en petite bise : nul n'attendait d'elle des effusions. La moindre rougeur sur son visage était proscrite.
Keri inclina un sourcil, constatant la facture de sa mise : Clarinha, couturière personnelle du couple d'Amahir-Euphor. Ainsi l'Amahir espéra-t-il qu'elle ne se fournissait pas aux frais de Montpipeau pour faire valoir son art à toute la noblesse de France. M'enfin, tant que ça restait dans la famille, la Fouine était loin d'en prendre ombrage.
Il s'essaya à un regard bienveillant, lors, tête tournée vers la brune chevelure de sa cousine.


Akane, vous ravirez l'époux que vous vous êtes choisie à votre premier pas dans cette cathédrale, et je suis honoré d'être celui qui vous empêchera de chanceler à sa vue.

Car après tout, s'il fallait mener la mariée, c'était peut être tant pour la symbolique du don de la jeune vierge tirée à ses parents que pour empêcher les évanouissements intempestifs. La nef de Notre Dame est longue, et il serait fâcheux que la mariée s'étale plus de trois fois. Mais Keridil entendait veiller, et la tenir droite, en Giffard.

Ma cousine. Quand vous serez prête à devenir ma vassale. Nous avancerons. Mais ne soyez point trop empressée, il serait dommage que vos airs gracieux ne profitent pas à telle assemblée.

Un clin d'oeil et l'affaire est dans la poche. Les bottes sont droites et prêtes à se poser, l'une devant l'autre, et jusqu'à l'autel.
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Jeune retraité.
Jglth
[Quelques minutes avant le début du mariage]


Après avoir passé une bonne partie de la nuit en méditations et prières entrecoupées de discussions avec ses frères et soeurs de l'Hospital qui montaient déjà la garde dehors, Julien s'accorda quelques moments de repos avec Perrinne. Depuis que sa vassale l'avait rejoint dans l'ordre, tous deux avaient pris goût à ces discussions où ils se taquinaient mutuellement.

Peu avant la cérémonie, celle-ci vint d'ailleurs lui demander s'il avait besoin de quelque chose.
Alors qu'il allait lui répondre, le chevalier de Jeneffe fit son apparition. Et pour une fois il était plus qu'à l'heure puisqu'en avance...

Souriant aux propos de ses deux amis, Julien leur répondit.


Oui Perrinne, rassure toi, tout va pour le mieux mais non, je n'ai pas été raisonnable, je n'ai rien avalé jusqu'à maintenant. Mais je dois avoir quelques petits gâteaux de Victoire dans mes fontes, j'en profiterai pour grignoter un morceau après la cérémonie.

Puis se tournant vers le chevalier.

Guillaume, cela me fait plaisir de vous revoir. Rassurez vous, vous n'aurez pas besoin de serpillères, ce sont majoritairement les femmes qui les manient en Normandie. D'ailleurs je m'étonne de ne pas en avoir vu voler à Rosny avec cette tension croissante d'heure en heure. Quant à Phooka, il serait malvenu de sortir ici même une statue à son effigie bien que cela aurait au moins le mérite de nous rappeler nos jeunes années.

Marquant une pause pour saluer les différentes personnes qu'il croisa du regard tel Kalimalice, Rehael, Eloso, Leello, ..., il reprit ensuite.


Perrinne, Guillaume, pourriez vous me rendre service? Il faudrait aller chercher dans la sacristie les deux sièges que j'y ai entreposé afin que nous les disposions devant l'autel.


Les yeux pétillants de malice, adorant taquiner le chevalier quant à la réputation de grand séducteur que le quand dira-t-on lui avait fait.

Non, je vais peut être vous accompagner finalement. Il est hors de question que je vous laisse seul avec Perrinne dans une pièce fermée. Ou alors il faudra ensuite que je vous entende en confession et si tel était le cas, nous ne serions pas couchés de bonne heure. Et puis, il faut que j'aille revêtir les couleurs des clercs de l'ordre, j'ai failli oublier ce détail.


[Au commencement...]


Après avoir disposé les deux sièges avec Perrinne et Guillaume, et revêtu son tabard et sa cape noirs frappés de la croix blanche, Julien vérifia que Sindbad était bien parmi l'assistance, Julien sortit sur le parvis afin de faire rentrer les invités qui n'avaient pas encore pénétré dans les lieux.

Un peu stressé et pressé par le temps, il vint donner une accolade à son cousin Keridil et embrassa sa soeur. Normalement, tout avait été calé à l'avance mais il ne pu s'empêcher de leur rappeler qu'il faudrait entrer au moment où ils entendraient la marche nuptiale.

Une fois fait, Julien gagna l'autel.


Mes frères, mes soeurs, amis et proches des, je l'espère, futurs épousés, je vous invite à vous asseoir et vous souhaite la bienvenue à cette cérémonie.

D'un geste, il fit signe à son futur beau frère de le rejoindre devant l'autel et d'un signe de tête il demanda à l'organiste de commencer à jouer la tant attendue musique
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Anne_blanche
Des allées et venues des uns et des autres, Anne ne vit rien. D'éventuels observateurs pouvaient s'imaginer que ses prières l'absorbaient trop. En fait, il n'en était rien. Elle avait tenté de prier. Mais la libération n'était pas venue. Pour prier, elle avait besoin de calme intérieur, et ce jour-là, il lui était refusé, parce qu'elle savait qu'elle allait devoir croiser des gens qu'elle n'avait pas la moindre envie de voir.
Elle attendait donc la naissance en son cœur de la prière. Tenter de la susciter serait inutile. Il fallait attendre. A ses pieds, sur les dalles, on avait jeté un tapis au rouge un peu fané, sans grand intérêt. Mais au-delà du tapis, à une toise, le calcaire apparaissait. Dans les nervures de la pierre, brouillées aux yeux myopes d'Anne par la distance, elle voyait des animaux étranges, chiens à moustache bacchique, souris au cou démesuré, hippocampes ailés... Ces dessins au trait se mêlaient, se superposaient, elle perdait le fil, clignait des paupières, le retrouvait.
L'exercice, d'ordinaire, parvenait à la plonger dans la prière, en lui ôtant de l'esprit toute autre image. Tant pis.


Mes frères, mes sœurs, amis et proches des, je l'espère, futurs épousés, je vous invite à vous asseoir et vous souhaite la bienvenue à cette cérémonie.

Anne sursauta violemment. Cette voix, c'était celle de Julien Giffard, et elle ne l'avait pas entendue depuis des mois. Fort heureusement, la voix disait de s'asseoir, parce que de toutes façons Anne l'aurait fait tout de même, jambes coupées par la surprise.
Puis ce furent les orgues, qui marquaient le début de la cérémonie. Trop tard donc pour aller saluer le marquis.

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Margot_puycharic


    [Chambre du Pas Beau]
      ... voilà, c'était dit : il aimait encore maman. J'avais pas réussi à me débarrasser de lui, non d'une crotte de moule !! J'écoutais ce que il me disait, mais même que j'étais pas convaincue, d'abord.

    Moui. Papa aussi il disait ça à maman.

    Je haussais les épaules, descendant du lit pour aller me préparer. Maman, elle avait raison, les garçons c'est nul, ils font pleurer les filles. TOUS ! Moi, même que mon Iz, que je croyais pas pareil que les autres, bin si. Il m'avait fait pleurer aussi alors que il avait promis que jamais. En tout cas, le Vicomte pas beau il me disait que je pouvais venir habillée en Chevalier, et ça, c'était chouette ! Et si maman elle faisait les gros yeux, mais que j'y crois pas, passsque elle est cro gentille maman, bin même que j'avais le droit de dire que c'était sa faute à lui !!
    Je filai dans ma chambre pour que Clothilde elle m'aide et revins toute habillée, mon épée avec moi. Je fis une grimace, j'espérais que les Gardes ils feraient pas comme pour la nain tronisation de tatie, que ils grogneraient pas passque j'avais mon n'épée.

    Voilà mes beaux habits, quand je frappai à la porte du Vicomte. Après, on filait vite pour aller rejoindre maman. Mais lui, il était moins bien habillé que moi, d'abord !

    [Chez Notre-Dame]
      ... que même que elle est à tout le monde.

    Il y avait plein de moooonde !!! Même que j'étais grande, et que j'avais pris la main du Vicomte, pour pas que il se perde, tellement que y'avait plein de monde. Il y avait une tatie en vue, donc, une maman pas loin. Je tirai la main du pas beau pour l'amener à sa soeur, passsque elle était là aussi. Il accompagnerait Lucie et moi : maman ! Eh ouais.
    En bon Chevalier, je faisais une révérence à maman.

    Boujou, 'Chesse-maman ! Très jolie robe, maman.

    Pourvu que elle dise rien passque j'avais pas de robe, mais je faisais mon sourire de pestouille que même que ça fait rire le pas beau. Et zou, un bisou à Lucie et à tatie.

    Boujou Lucie, boujou tatie ! Tu es cro belle tatie.

    Hiiiiii !!! un tonton Loup !!!!
    Une belle courbette à tonton, avec un grand sourire.

    Boujou Votre Grasce Tonton ! Très jolie ta...ro... tes z'habits.

    Ca me faisait tout drôle de voir tonton comme ça. Lui aussi, il devait être comme maman, tout malheureux avec son coeur, car il était curé !!! jamais que j'aurais cru ça j'vous f'rais dire. Pourvu que maman, elle devienne pas curé elle aussi. Finalement, le pas beau Vicomte pourrait ptet au moins la sauver de ça.
    En même temps, quand on travaille pour le Très Haut, ça pouvait être chouette, comme Apshodelle qui parle à l'oreille du Très Haut et que même que elle peut avoir plein de trucs si elle lui demande gentiment.

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Sindbad
A pas lents, Sindbad s'avança vers l'autel.

Il ne songeait plus à son appréhension, ni au monde que contenait la Cathédrale. Il était simplement dans la cérémonie, tentant du mieux qu'il le pouvait d'entrer en communication avec le Très-Haut.

Il s'assit ensuite, attendant que son futur beau-frère poursuive la célébration.

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Grand Ambassadeur Royal de France | Ambassadeur d'Orléans auprès des Comtés d'Angleterre | Baron du Chêne Doré & Seigneur d'Epieds en Beauce
Akane
Avec tout ce monde qui s’empressait autour d’elle, la brune aurait pu faire quelques malaises… Heureusement son cousin Keri Keri arrivait à point nommé et lui prenait le bras, le bon, celui qui n’était pas blessé se plaçant ainsi à sa droite. Elle n’eut pas eu le temps de parler à sa fille et se doutait que son fiancé bien anxieux n’avait pas dû faire véritablement attention. A Keridil elle répondit un « merci mon cousin d’être là » tout simple.

Elle salua d’autres personnes mais se sentait ailleurs comme dans un épais brouillard tant son cœur battait de plus en plus la chamade. Point de reflexion à Margot qui n’avait pas de robe azur comme prévue, elle la remercia de son compliment en l’embrassant sur la joue et lui indiqua de prendre place à côté de Loryane et de tenir un petit bout de la traine. Ses complices, elles, suivraient ces demoiselles. D’ailleurs, elle confia à Margotine une mission à remplir à la toute fin de la cérémonie et qui était très importante. Loryane comprenait ne pas en être préférant se faire discrète comme toujours

Son frère vint la voir. Une embrassade. Pouvait-il ressentir que ses jambes flageolaient un peu ? Un regard qui croise le sien et qui semble dire « dis-moi que tout se passera bien, toi l’ainé, le patriarche de la famille »... D’ailleurs subitement, elle eut une pensée pour son père de sang, celui qui aurait dû la mener à l’autel, qu’aurait-il pensé de tout ça ? Et son père adoptif qui l’avait chéri comme étant issue de sa propre chair ? Elle n’eut pas le temps de lui demander où se trouvait Prudence et Leha que déjà, il repartait.

Elle réalisa qu’elle n’avait point encore vu Apajarita. Elle estimait cette femme, énormément bien que de nombreuses personnes la considéraient comme une bête curieuse. La voyant, elle lui fit un signe poli, signe qui l’invitait à s’approcher.
Cette dernière face à elle, elle la salua d’un « namasté » plus que respectueux, puis laissant aller les convenances, elle lui prit les mains et lui indiqua que pour toujours leur foyer serait le sien et qu’elle aurait toujours sa place.

Les orgues retentirent. Il était temps, plus d’interrogations possibles. Un signe à son cousin qu’elle se sentait prête.
Elle arpentait à son bras et doucement l’allée centrale de la Cathédrale suivie de ses demoiselles d’honneur.
Et elle LE vit à l’attendre patiemment…
Il était beau et digne dans son habit de cérémonial. Son cœur s’emballait, et déjà ses yeux plongèrent dans les siens ne voyant plus que lui, rien que lui…

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Semper Paratus Servio
Perrinne
[ - Une sacristie ? - ]

A la mention des gateaux de Victoire, elle fronca les sourcils, meme pas qu'il aurait partagé, le bougre. C'est que la journée serait longue. Mais bon, lui aurait à officier, et par la suite, à recevoir dans son domaine, il n'était pas donc temps qu'il tombe d'inanition à un moment ou un autre, ca serait mal vu. Mal vu... hum... quoique... il pourrait etre amusant de voir combien de candidates au mariage pourraient se précipiter sur le maitre des lieux pour tenter de le "ranimer", chacunes à leur facon. Ah oui, ca, ca pouvait etre un spectacle bien distrayant !

Parlant de candidat au mariage, Julien sembla vouloir jouer à l'entremetteur. Gné ? mais quelle idée... ah non, apparemment ce n'était pas son idée. Mais pourquoi alors ? Bon, vrai qu'il avait de beaux restes, le flamand, de très beau meme. Et puis ce nez... et cette barbe...Cependant, bien vite ils se retrouvèrent dans la sacristie, et n'eut été leur manège avec les sieges qu'il fallait disposer, ce qui fut fait promptement, il aurait pu intriguer. C'est vrai, 2 hommes dans la force de l'age et du charme, et une donzelle, enfermés dans une sacristie... hmmmmm. Beau menu et belle carte poru la donzelle, mais il y aurait eu de mauvaises langues pour médire sur la question à n'en pas douter. Dur dur d'etre une jeune femme avec des envies de jeune femme parfois mais qui restait sage envers et malgré tout. Qui aurait pu imaginer que de ces choses, elle ne connaissait encore que le baiser... c'eut été risible, meme si c'était la vérité stricte.


Euhh le confessionnal, c'est pour lui uniquement, on est bien d'accord ?
Par contre, avant que tu ne te change et que ca soit indécent pour mes pauvres yeux, il faudrait que je te demande...


Un court échange à mi-voix s'ensuivit, ponctué de quelques gesticulations montrant leurs pieds ainsi que le plafond, mais se clotura bien vite par un hochement de tete de la blonde, qui s'approcha alors du chevalier.

Si vous avez le temps, il faudrait vérifier quelque chose dans la galerie, là bas... Vous m'accompagnez ?

Etait-ce l'avertissement de son suzerain, ou le lieu, ou le motif de la cérémonie qui allait se dérouler là, le flamand sembla réticent. Elle haussa alors les épaules et s'éloigna en direction de l'escalier non loin qui donnait un accès discret à la dite galerie. L'avantage de la galerie était qu'elle permettait de voir sans etre vu et s'étirait sur l'ensemble de la nef de la cathédrale. Chose qui arrangeait particulièrement la jeune blonde qui avait promis d'etre présente mais n'avait pas vraiment envie d'etre parmi la foule de ceux qui assisteraient aux épousailles dans la nef. Son désavantage était lié : n'importe qui pouvait s'y dissimuler.

C'est de là haut qu'elle observa les arrivées, dont celle du futur marié qu'elle avait eu l'occasion d'entrevoir à plusieurs reprises déjà. De là haut qu'elle reconnut de nombreuses tetes, de la haut finalement qu'elle vit la mariée pénétrer dans l'église. Vraiment, cette galerie se révélait intéressante à bien des égards.
Rehael
Rehael baisa la main de sa cousine, Icie, lorsque celle ci le salua. Il répondit dans un sourire.

Mes salutations chère cousine. Effectivement, voir une union est toujours émouvant. J'avoue qu'aujourd'hui, c'est un jour un peu exceptionnel, puisque je verrai l'union depuis les bancs de la cathédrale et non depuis l'autel.

Puis, regardant Nahysse.

Euzen de Montbazon-Navailles ? C'est donc l'heureux élu. Effectivement, j'aimerai beaucoup faire sa connaissance.
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Fred


[Dans les appartements]

Le Castelviray écouta attentivement la dernière phrase de la jeune Margot. Le regard de celui-ci baissa le court d’un instant avant de le reporter sur la petite fille.

Alberic disait peut être cela, mais sache que je ne suis pas lui. Tu vois, nous défendons chacun des principes, des valeurs. Comme le fond les chevaliers. Alberic n’en défend aucun, sinon il n’aurait jamais été ainsi avec ta mère. Moi je respecte en tout temps les miennes et jamais je ne pourrais faire ce qu’il a fait à Sa Blancheur.

Il lui sourit légèrement lorsqu’elle descend du lit afin de filer chez Clothilde afin de se préparer. Le Castelviray se leva également, il fit appeler son Valet afin qu’il puisse lui aussi se vêtir. Fred eut un petit échange avec Florentin qui lui avait fait la remarque comme quoi ce contact avec la petite Margot était une merveilleuse chose. Il lui confiât qu’effectivement, si un jour le Castelviray voulait vivre une histoire plus sérieuse avec la Duchesse, il se devrait également de s’entendre avec ses enfants et cela était normal car ses enfants font partie d’elle. Ses enfants avaient le droit d’être aimé, ils avaient le droit de ne plus voir leur mère malheureuse. Tout n’était pas facile depuis son accident, depuis sa perte de mémoire cependant elle retrouvait peu à peu se merveilleux sourire, sourire que le Vicomte protégera quoiqu’il lui en coûte.

Lorsqu’il eut fini, la petite Margot frappa à sa porte. Elle était donc également prête. De fait, sans tarder donc ils rejoignirent donc le coche afin de prendre le Chemin pour Notre Dame.


[A Notre Dame]

Le Castelviray sorti du coche et se tourna pour porter la petite Margot sur le sol. Il y avait beaucoup de monde déjà, monde qui semblait intimider la petite car elle glissa sa main dans celle du Vicomte. Il la serra plus fortement comme pour la rassurer…réaction d’un père sans doute… Ils avancèrent doucement puis juste là…juste devant eux…qu’elle était resplendissante…qu’elle était merveilleuse. Le Castelviray venait d’avoir sans aucun doute les yeux qui brillaient. Ils s’approchèrent et instinctivement il glissa son bras à celui de Sa Blancheur et déposa un baiser amical sur sa joue.

Vous êtes magnifique en ce jour vostre Grace.

Il lui adressa un beau sourire avant de se tourner vers Lucie afin de la saluer mais aussi la mariée ainsi que Kéridil. Puis il se tourna à nouveau vers sa cavalière.

J’ose espérer que vous ne m’en voudrez pas d’avoir accepté que votre fille ne soit pas obligé de porter une robe ?

Puis il continua de façon murmurer afin qu'elle seule puisse le comprendre.

Je vous confie que nous avons passé une agréable mâtiné, elle restera gravé dans mon esprit. En tout cas heureusement nous avons pu arriver à temps.

Il lui adressa un autre sourire, plus tendre, qu’elle seule pouvait à ce moment voir. Oui il était heureux d’être là, avec elle pour ce jour heureux. Le mariage de la sœur de Sa Blancheur. Grand évènement. Oui il était heureux et il serait encore d’avantage si son sourire venait à rester sur ses lèvres, son sourire tombe comme une étoile du ciel, un vrai moment, une merveille. Le Castelviray succombe à chaque fois qu’il le voit, car elle est si belle. Elle est nommée sa Blancheur mais souvent elle rougit et cela à chaque fois qu’ils rient ensemble, un de peu de sa voix. Le Cœur du vicomte est plein de joie, lorsque son sourire tombe lui il succombe.

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Della
Della assura à dame Mamaion qu'elle ne manquerait pas de s'arrêter chez elle, l'idée que l'enfant souhaite lui ressembler la toucha et elle cacha son émoi dans un large sourire.

Le sourire s'effaça, faisant place à une mine figée alors qu'elle devina que la mariée faisait son entrée.
Nous savons déjà que la Duchesse était là, uniquement pour "faire plaisir" à son époux (comprenez : "pour obéir").
Nous savons aussi que le fait que la mariée remonte la cathédrale au bras de son Kéri Kéri Chéri la contrariait d'une façon prodigieuse.
Mais...nous n'avions pas encore bu le calice jusqu'à la lie...Car la lie était là, devant les yeux arrondis de la Duchesse de Chartres : le marié et la mariée étaient habillés de vêtements confectionnés par SA couturière à ELLE !
Alors ça ! C'était le bouquet !

Oui, elle avait autorisé Clarinha à se rendre de temps en temps à la Tour Saint Jean, oui, elle lui avait même conseillé de se faire des amis et des amies et même, sans le dire vraiment, elle lui avait fait comprendre qu'elle fermerait les yeux sur une amourette par-ci par-là...mais ça...ça, ça dépassait l'entendement !
Si Kéridil avait dépensé une fortune aux Doigts d'Or pour engager Clarinha, ce n'était pas pour que tout le monde se pavane en griffé Clacla !
Soudain, une envie traversa les pensées de la Duchesse, tendre "par hasard" le pied juste au moment où son époux poserait le sien...Oh, elle voyait déjà la scène...hélas, dans cette scène, Kéridil Chéri vacillait voire même tombait...et ça...elle ne le supporterait pas, lui non plus d'ailleurs. Lorsqu'il s'apercevrait que la responsable de la chute en pleine cathédrale était sa femme, la guerre des Amahir serait déclarée. Hors de question pour une Della aimante de vivre cet enfer à cause de ce mariage qu'elle n'approuvait pas.
Non mais, vraiment, le jeu n'en valait pas la chandelle et Kéridil passa à côté de son épouse sans aucun incident.

Della ravala sa colère et se promit de remonter fermement les bretelles de Clarinha !
Terminées les sorties à Paris, elle resterait auprès de sa maîtresse et nulle part ailleurs !
Fini de voir les vêtements de Clacla sur n'importe quelles épaules ! Seulement sur les épaules de la famille Amahir, na !
Et les deux là, les mariés, ils recevraient bientôt une note de frais (salée) à payer aux Amahir, pour utilisation non autorisée de LEUR couturière. Paf !

Cousin Julien entama la célébration, Della reporta toute son attention sur lui.
Elle en aurait encore des péchés à confesser...

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- Et vot'blason, Duchesse ?
- Euh...il est là, quelque part dans les malles...'pouvez chercher. Attention à ne pas tout déranger !
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