Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>

[RP]Appartement de Vints et Eulaly/41 Grand'Place

Eulaly_de_baylaucq
Instants magiques qui se succèdent...

Le premier quand après ses longues absences, il quitte enfin ses dossiers pour la rejoindre chez eux, beau comme un dieu.
Le second quand il lui offre la rose, qu'elle place délicatement dans ses cheveux blonds, sans cesser de le regarder une seconde, les yeux emplis de myriades d'étoiles.
Le troisième leur "Je t'aime" encore tellement plus fébriles qu'il y a quelques mois.
Le quatrième le baiser qui suit, tendre d'abord, puis passionné et qui les aurait emmené jusqu'à leur couche si le cinquième n'était pas arrivé en musique.

Eulaly n'en revient pas, ses deux mains sur sa bouche ouverte et ses larmes difficilement contenues.


Tu es fou...

Mais voilà le sixième qui arrive juste derrière nimbé d'un délicieux fumet émanant des plats qu'il porte, tous plus appétissants les uns que les autres.
Le septième quand ils y avaient goûté, à table, les yeux dans les yeux, joignant souvent leurs doigts et buvant l'un les paroles de l'autre, en écoutant jouer le violoniste.
Le huitième, quand, tous leurs sens en exergue, ils avaient renvoyé le musicien pour longuement, langoureusement, assouvir le désir qu'ils avaient l'un pour l'autre.

Instants magiques oui...
Eulaly aurait pu dire que c'était là le plus beau jour de sa vie mais c'aurait été omettre tous les autres, celui de leur rencontre, celui de leur première intime étreinte, celui de sa demande en mariage, celui où elle avait emménagé chez lui.
Vints la faisait planer comme jamais personne avant lui et comme jamais personne d'autre ne saurait le faire. Il était simplement l'homme de sa vie.

Nue, contre lui, comblée, elle caresse doucement sa joue.


Je t'aime Vints... Je t'aime...

Elle n'avait rien pu lui offrir de matériel, un peu fauchée la donzelle... mais elle s'offrait elle, toute entière, et cela pour le reste de leur vies.
_________________
Eulaly_de_baylaucq
- Merci p'tit gars. C'est comment ton prénom encore ?
- Jean-Yves M'dame.
- Entre un instant Jean-Yves.

Eulaly sert un grand bol de lait chaud au miel et quelques biscuits au gamin qui les dévore aussitôt avec un féroce appétit et s'installe pour lire son courrier.



Coucou Eulaly!

Je suis à Tournai depuis déjà quelques jours, j'ai pris la clé des champs. Sly me saoûle, Toffie me drague, Malycia sort ses épines, bref tout va bien ici.

Je rentre d'ici quelques jours pour repartir vers mercredi prochain car je vais donner des cours de Physiologie de base à l'université flamande.

Voilà pourquoi tu ne me vois guère ces jours. Vints et toi allez bien? Le baptême ça avance? Il y a du monde en taverne?

Cira et Lorrenzzo repartent bientôt pour rentrer à Arras, je me réjouis de les revoir.

Je vous bisouille bien fort.

Rosa


La jeune femme sourit.

Ressers-toi. Je vais te redonner du travail.

Elle prend sa plume et répond :



Arras, le 1 mars 1461

Ma chère Rosa,

Merci de m'avoir donné de tes nouvelles.
Ici tout va bien. C'est très calme. Nous vaquons tous à nos occupations. La routine quoi. Les votes sont ouverts pour les élections comtales. A part çà rien de neuf. Je voulais un moment repartir sur Tournai pour quelques jours mais le travail m'enchaîne ici. Ce n'est que partie remise. Nous pourrons peut-être repartir ensemble la prochaine fois.
Le baptême de Vints est au point mort. Il va peut-être falloir que je me fâche un peu. Quoiqu'il adore çà... Il fera peut-être durer le plaisir.
Je suis contente de savoir que Cira revient. Nous pourrons peut-être enfin faire cette balade à cheval dont je t'avais parlé. D'autant plus que le soleil semble vouloir enfin pointer le bout de ses rayons. Il est temps.
Embrasse bien fort mon oncle pour moi. Ma marraine et mon parrain aussi si tu as la chance de les voir. Un long très long sourire à Toffie et une grimace à Maly. Voilà qui devrait leur faire plaisir.

Nous t'embrassons fort en espérant te revoir tout bientôt. Sois prudente sur la route.

Eulaly


La lettre est donnée à l'enfant rassasié accompagnée de quelques caramels.

Allez zou ! File !
_________________
Eulaly_de_baylaucq
[Retour de Tournai]

La clé tourne dans la serrure.
Eulaly avait passé quatre journées à Tournai dans sa famille et la dernière soirée avait été vraiment agréable entre Jo, Ascalion, Vic et Isa qui attendait déjà peut-être son... combientième enfant déjà ? Le couple en voulait douze ! Douze ! "On les fait travailler comme çà on se repose" avait dit Isa. "Parfait pour une galère" avait dit Jo. Et bien sûr, Eulaly n'avait pas été en reste renchérissant bien comme il fallait. De fil en aiguille, les enfants étaient passé au statut d'esclaves puis à celui de marchandises, utiles et lucratifs surtout pour les hommes qui pouvaient, eux, s'en offrir trois par jour , six pour l'étalon Ascalion, alors que les femmes seulement un tous les neuf mois. L'humour tournaisien était assez spécial, noir, décapant, grivois mais on riait beaucoup.

Etait-il encore là ou déjà à son bureau ?
Elle arrivait tôt mais il se levait tôt aussi. Quoiqu'il en soit, elle allait le chercher. Heureuse d'avoir revu sa famille, elle avait maintenant grandement besoin de la chaleur de ses bras et peu importait la fatigue ; elle se reposerait plus tard.

Fleurant bon l'air encore bien frais du matin, elle entre dans la chambre.


Chéri ?
_________________
Eulaly_de_baylaucq
Personne... Bon... Etonnant ? Sans doute pas.
Eulaly soupire et s'apprête à le rejoindre où qu'il soit quand elle aperçoit sur la table un paquet de lettres liées entre elles par du fil. Tiens... Vints rangeait toujours soigneusement son courrier, ce devait être pour elle.

Le papier a l'air étonnamment vieux. Qu'était-ce donc là ?
Loin d'apprécier le suspense, la jeune fille, piquée d'une légitime curiosité, s'empare d'un couteau et coupe la ficelle pour ouvrir la première lettre.




Béziers, le 20 janvier 1447

Ma chère Eulaly,

Voilà maintenant deux jours que tu es repartie en Flandres et tu n’es même pas encore arrivée là-bas que tu me manques déjà cruellement.
Pourquoi t’écrire ce courrier que je sais ne jamais t’envoyer ?
Pour soulager ma conscience sans doute. Ou pour te sentir encore là. Pour ne pas avoir l’impression de t’avoir totalement perdue.

Jamais je n’ai pardonné à ma mère de m’avoir abandonnée. Et pourtant aujourd’hui, en t’abandonnant à mon tour, je comprends, mon trésor, ma chérie, que certaines fois ce choix est le choix de l’amour.
Je ne te demande ni de me comprendre, ni de me pardonner, juste d’essayer de ne pas me haïr.

Zéliejeanne t’aimait déjà comme sa fille lorsque tu es née. Je n’ai aucun doute sur sa capacité à s’occuper de toi avec toute l’attention et la tendresse que tu mérites… bien mieux que je n’ai jamais su et ne saurais jamais le faire moi-même.

Je t’aime.

Ta maman, Moonflower


La lettre tombe sur la table. Eulaly reste là, bouche bée, regardant le vieux parchemin tâché, plié sur laquelle courait la gracieuse écriture. Une lettre d'outre-tombe... Sa mère... Mais comment ?! Elle était morte depuis quatorze ans... Qui ? Qui lui avait envoyé ce paquet ?!
Prise d'une subite frénésie, elle ouvre la seconde. Elle les ouvre toutes. Et elle les lit, avidement.




Montpensier, le 13 février 1447

Ma fille adorée,

Je me dirige actuellement vers le Maine où comme je te l’avais dit avant ton départ, monsieur Michel m’a offert un travail de rédactrice en chef au journal de son parti.
Si tu me voyais, tu ne me reconnaîtrais pas. Je dirige tout mon petit groupe avec une poigne digne d’un chef d’armée. Matteo et Shaena m’accompagnent mais nous avons également accueilli d’autres personnes en passant dans les différents villages désertés du Royaume.

J’espère que tu t’es bien faite à l’air des Flandres, que Sly ne t’apprend pas trop de gros mots et que ton parrain ne te fait pas boire de bière. De toutes manières, ta marraine veille au grain, j’en suis certaine.
Je pense si fort à vous que çà m’en fait mal.

Je t’imagine souvent courant dans l’immense verger tournaisien avec les amis que tu as sûrement dû te faire et cette image soulage un peu la peine que j’ai de ne plus voir tes si merveilleux yeux qui me rappelaient tant ceux de ton père.

Je t’aime.

Ta maman, Moonflower




Bourbon, le 28 février 1447

Ma petite Eulaly,
Voilà des jours que j’attends à Bourbon que mon groupe me rejoigne. Nous avons dû nous séparer et nous nous sommes perdus. J’ai finalement décidé de reprendre la route seule jusqu’à Bourges. Il me faut pour cela traverser une grande forêt deux jours durant. Si tu savais comme je déteste çà… Heureusement, Izidor est avec moi. Il saura bien éloigner les bêtes sauvages, du moins je l’espère.

J’ai le cœur à la fois lourd et léger. J’ignorais une telle chose possible.
Lourd parce que tu me manques, parce que ton père me manque, parce qu’on m’a arraché un bonheur qui nous appartenait, j’en étais persuadée.
Léger parce que Matteo veut faire de moi sa femme et que la vie grandit à nouveau en moi. Jamais je ne pourrais aimer un homme autant que j’ai aimé ton père, tu le sais. Mais il m’offre la perspective d’un avenir stable qui me fait envisager de pouvoir te reprendre avec moi d’ici quelques mois. Te reprendre… Toi, moi… Ensemble.
Je reprends des forces. Le Maine se rapproche. Ton visage me hante.

Je t’aime,

Ta maman, Moonflower




Loches, le 10 mars 1447

Mon Eulaly,

Le voyage devient insupportablement long. J’ai l’impression de ramer contre les vagues. Laval n’est pourtant plus qu’à un comté de nous maintenant mais chaque jour qui nous en rapproche semble durer le double du précédent.
J’ai hâte de m’arrêter et de revoir monsieur Michel qui nous a offert de nous héberger le temps de trouver un foyer bien à nous.

Je suis si fatiguée.
Le soir je regarde ce feu qui m’en rappelle tant un autre. Et, le matin je sens la rosée sur mon visage. Le feu, l’eau… Si même les éléments me ramènent sans cesse à lui comment ai-je pu penser que la seule absence de ton regard pourrait me guérir de son absence ?
Aujourd’hui je le sais, pour tous les péchés que j’ai pu commettre, je suis condamnée à vivre. Pourtant je te l’assure, tout ne partait que d’amour.

Quelle épouse serais-je pour Matteo ? Quelle mère serais-je pour son enfant ?
Moi je ne voulais que vous. Que vous…


Les lettres jonchent à présent la table, toutes ouvertes. Sur certaines, on voit des tâches d'eau, des larmes sans doute... sur une du vin. L'écriture est parfois lisse parfois accrochée comme si... comme si elle avait hésité, ou qu'elle avait trop bu pour trouver le moyen de former ses lettres. La dernière n'est même pas signée.

Eulaly regarde ces lettres sans plus oser les toucher et ses yeux se mouillent tandis qu'elle sent une colère mêlée de tristesse l'envahir.
Elle avait été la plus heureuse des enfants dans la maison de Jo et Zélie qui l'avaient aimée, élevée et qui la considéraient encore aujourd'hui comme leur propre fille mais elle en avait toujours voulu à sa mère de les avoir séparés et abandonnés son frère et elle.
Elle s'expliquait ici... Et encore là, elle ne faisait que geindre, ne parlant que de sa seule souffrance... Avait-elle un instant pensé à la leur ?

Des souvenirs remontent. Le visage d'un poupon blond qui n'avait qu'elle, une ferme immense où les animaux dégageaient plus de chaleur que les habitants, le visage sévère et les cris de l'intendante, celui blasé de sa nourrice, la silhouette longue et fine du cousin Divinius, chef de famille, arpentant son bureau, toujours perdu dans ses pensées, un oeil lubrique glissant parfois sur la croupe ou le corsage de sa mère, les pleurs de Moon, le soir, à travers le mur, sa démarche titubante si souvent... la cousine Shaena dans les bras d'un homme puis d'un autre et d'encore un autre...
Et elle. Et le poupon blond... Si seuls.

C'était flou mais c'était là.
Elle avait quatre ans. Ils avaient été séparés, elle envoyée en Flandres, lui... elle n'en savait rien... Mort peut-être... Bandit, fermier, politicien...
Sa mère ne laissait même aucune indication sur l'endroit où elle l'avait laissé. Pire, elle ne parlait aucunement de lui. Et elle s'était laissée mettre à nouveau enceinte.
Une paumée, voilà ce qu'elle était. Une paumée et une égoïste. Une pleurnicharde. Ces lettres confirmaient l'opinion qu'Eulaly avait toujours eue d'elle.
Elle les rassemble d'un geste brusque et regarde le feu crépitant dans l'âtre.


"Aujourd’hui je le sais, pour tous les péchés que j’ai pu commettre, je suis condamnée à vivre."
Elle avait péri quelques jours plus tard en traversant la forêt qui l'effrayait tant... de qui Eulaly tenait ses intuitions... ?
Même çà elle l'avait loupé...
Eulaly aurait ricané si çà n'avait pas été si pathétique.
Jamais la mère n'avait atteint le Maine. Si çà avait été le cas, les aurait-elle effectivement rapatriés près d'elle ? Malgré les mots, la jeune femme en doutait fort.


Du vent oui... Moi encore... Mais lui ?

A cet instant le frère qu'elle ne connaissait plus lui manque plus que jamais. Elle voulait le retrouver là tout de suite.
Finalement incapable de jeter les lettres au feu, elle les range dans un tiroir et s'allonge sur le lit, les yeux ouverts sur le plafond pour cogiter.

_________________
Eulaly_de_baylaucq
Retour d'un voyage à Tournai, printemps 1461

Le voyage qui devait ne durer que quelques jours s'était largement prolongé. Une vilaine grippe d'abord et puis... la convalescence... les amis dont on a du mal à se séparer... la statue... pour enfin - elle n'était plus à quelques jours près - attendre que Rosa rentre pour faire la route ensemble.

Arrivée chez eux, c'est une maison froide qu'elle trouve. Le feu est mort dans la cheminée. Depuis combien de temps ?
Quelques jours au-moins si elle se réfère à la poussière sur les meubles. Et lui n'est pas là.
Le contraste est grand entre cette ambiance glaciale là et les tavernes tournaisiennes à l'ambiance chaude et piquante.
Vints n'avait même pas daigné répondre à sa lettre d'amour et au fur et à mesure que l'espoir de réceptionner ce pigeon qui lui aurait mis du baume au coeur et lui aurait donné envie de rentrer s'était amenuisé, une colère légitime l'avait remplacé.

"Deux minutes ! Deux minutes en trois semaines ! Il ne les a pas trouvé pour moi ! Sa fiancée ! S'il pense qu'il peut me poser là sur son lit comme une jolie poupée attendant docilement qu'il veuille bien s'en occuper, j'vais lui expliquer à quel point il se trompe !"

Elle avait d'abord envisagé, dès son arrivée, de prendre ses cliques et ses claques pour aller vivre à son moulin. Mais elle l'aime rien n'est plus sûr et la jeune fille hésite maintenant, avant, finalement, de conclure un pacte avec elle-même.

Elle savait où le trouver. La mairie forcément. C't'idée qu'elle avait eu un jour de l'encourager à s'y engager. Si elle avait su !

_________________
Eulaly_de_baylaucq
[Veille du baptême de Vints]

Arrête donc de gigoter ! Y'en a plus pour longtemps.

Eulaly, accroupie devant Vints, une épingle entre les dents, fignole les détails de l'aube qu'elle lui avait cousue. Rien de compliqué quand on avait déjà confectionné des houppelandes et chemises.

Voilà.

Elle s'éloigne, le regarde avec attention.

Tourne voir sur toi même.

Magnifique !
On dirait presque un ange.


Un petit sourire coquin s'esquisse sur ses lèvres. Elle se rapproche, l'enlace, attrape suggestivement le lobe de son oreille et lui murmure :

Tu sais que je n'ai jamais fait l'amour avec un ange ?....

Et de lui faire un sourire l'invitant à lui faire vivre l'expérience.
_________________
Eulaly_de_baylaucq
[Retour de Tournai]

"Pouf". C'est à peu près le bruit que fit Eulaly en tombant raide sur la couche. Son visage tout entier dans l'oreiller, elle continuait de marmonner :

Une Breydel... C'te couillon !

Oh elle allait le lui faire son con d'or ! Et envoyé en recommandé avec avis de réception ! Mais d'abord... dormir... et surtout décuver.
_________________
Eulaly_de_baylaucq
Minuit pile !
Rosa avait été la première à l'embrasser pour ses 18 ans. Eulaly était heureuse de s'être rapprochée d'elle au point qu'elle devienne sa meilleure amie. Elle devait néanmoins rentrer et laisser Tywin prendre la place. Ils avaient sans doute à parler.
Sortant de la taverne, elle shoote dans la mésange à moitié morte qu'elle avait jeté par la fenêtre. Saleté de bestiole !
Quand soudain, un jeune garçon lui remet lettre et bouquet de muguet. Surprise qu'à cette heure, on pense à lui livrer des fleurs, elle s'en saisit et lit le mot.




Arras, le 01/05/1461

Bonsoir à vous Dame Eulaly,

En ce premier Mai , fête du muguet , le jour de votre anniversaire,
je me permets de vous faire part de ce modeste bouquet, signe d'amitié et en remerciement de la confiance que vous m'avez accordée.

Cordialement

Votre humble serviteur ,
Phil le viking


Oh c'est adorable !

Elle file une pièce au livreur et souriante, rentre chez elle pour le mettre dans un vase et rejoindre son fiancé au lit.
_________________
Rosa
Eulaly fêtait ses 18 printemps. Rosa avait été la première à lui souhaiter un bon anniversaire. Pour fêter ça le lendemain elle avait eu l'idée, bonne ou mauvaise de faire un gâteau.

Après moults essais et avoir mis sa cuisine en chantier et dans un état déplorable, elle avait, oh miracle sorti quelque chose. Enfin... heureusement en cuisinière prévoyante, Gwen en avait fait un de son côté, du coup la Blonde se présenta chez Vints avec deux gâteaux.


Toc, toc, toc!

Elle eut toutes les peines du monde à toquer, cachée derrière les créations qui ressemblaient à ceci:




Coucou Eulaly! Voici un petit gâteau de ma fabrication... Enfin j'ai essayé... Gwen, la cuisinière en a fait un elle aussi.

Bon, clairement la Blonde ne gagnerait pas de concours de cuisine, c'était certain. Déjà elle espérait que ce ne soit pas immangeable....
_________________
Eulaly_de_baylaucq
Eulaly qui était revenue d'un pique-nique surprise organisé par Vints, découvrait une carte de joyeux anniversaire que lui avait envoyée Ade quand Rosa arriva les bras chargés de gâteaux.
Le premier semblait être... tombé ? Le second avait l'apparence de gros bonbons superposés.
La jeune femme la remercia chaleureusement et l'invita bien entendu à venir se goinfrer avec eux.
Une année de plus, trois kilos de plus, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.

_________________
Vints
Vints était parti tôt dans les bois en ce matin du 1er mai... et rentrait bien plus tard qu'il ne l'avait prévu.
Le temps pourri de ce printemps 1461 n'avait pas aidé à l'éclosion du muguet et, les clochettes avaient été rare à trouver.
Quand il arriva à l'appartement, il entendait les rires joyeux de jeunes femmes... Rosa avait pensé à Eulaly certainement.

Entrant sans frapper (normal, il était un peu chez lui aussi), il tendait déjà le bouquet à sa promise ainsi qu'un paquet de l'autre main :


Bonjour Marraine,
Bonjour ma Douce,
et bon anniversaire ma chérie.






Vas-y... ouvre...
_________________
Rosa
Rosa accepta avec plaisir l'invitation d'Eulaly. Histoire de faire disparaître à deux le gâteau, heu non, tentative ratée de gâteau, enfin, le truc là. Et le noyer abondamment dans la bière, comme il se doit.

Entre deux bouchées, elle riaient comme des collégiennes, enfin, des jeunes filles à peine sorties du couvent, quoique les thèmes ces derniers temps auraient de quoi faire rougir une puterelle expérimentée. Il faut dire que leur quotidien à toutes deux était.. pimenté en la matière. Pour leur plus grand bonheur.

Bref, elles riaient donc de bon coeur lorsque Vints arriva, le bouquet de muguet à la main, un cadeau dans l'autre.


Bonjour cher filleul! Qu'elle bisouilla avant de lorgner sur le paquet d'Eulaly. Ben oui, elle était curieuse. Et elle assumait.
_________________
Eulaly_de_baylaucq
Il arrive enfin après s'être absenté un moment. Les deux femmes rient et papotent comme savent le faire les femmes.
Eulaly pensait que le pique-nique était son cadeau d'anniversaire et s'en était déjà un beau. Qu'y avait-il de plus beau que de passer une après-midi entière au milieu de la nature avec son chéri en se gavant de plein de bonnes choses qu'il vous a préparé ?

Mais Vints est un homme plein de surprises et le voilà qui revient un bouquet de muguet et un paquet cadeau dans les mains.


Oh ! Mon chéri !
Fallait pas !


Si si en fait !
Dans un élan, elle l'embrasse, prend les fleurs qu'elle tend à Rosa et curieuse comme tout commence à ouvrir frénétiquement le paquet.

_________________
Vints


Vints ne savait pas quelle réaction allait avoir Eulaly...

Bein... je me suis dit qu'une Dame se devait d'avoir sa propre chopine... surtout une Dame d'origine Flamande.
Je l'ai faite venir de l'Imperium Germanicum... elle est en argent et vermeil... pour toi ma petite merveille.

J'espère que ça te plait ?

Vints attendait anxieusement.
_________________
Eulaly_de_baylaucq
Mais avec combien de tonnes de papier ils ont emballé ce truc ?!!!
Le papier vole par-dessus son épaule pour tomber sur le sol et enfin ! enfin la merveille apparaît...


Han... Qu'elle est belle...

Eulaly admire la chope... en argent et vermeil. Juste wouaw quoi ! Elle la tourne et la retourne. Il y a même un flamand sur le couvercle ! Son fiancé avait un sens du détail et un goût exceptionnel qu'elle n'avait jamais rencontré chez personne d'autre.
De son pouce, elle appuie sur la fleur sculptée qui remonte le couvercle, observe l'intérieur, jauge la contenance, s'amuse un peu à le faire plusieurs fois.
Elle passe ses doigts sur la gravure d'argent représentant une scène dans laquelle on corrige un enfant. Elle se réjouissait que ses tuteurs n'aient jamais été adeptes des fessées. Enfin... pas avec elle en tous cas. Etait-ce un message ?

Eulaly serre la chope contre son coeur.


Si elle me plaît... Déjà offrir une chope à une flamande, tu ne pouvais pas te gourer mais alors une chope aussi... magnifique ! Elle a dû te coûter une fortune... Merci mon amour, merci... Je ne boirais plus dans rien d'autre que celle-ci.

Et dans un autre élan, sans poser l'objet, elle enlace Vints et l'embrasse avec toute la fougue de l'amour qu'elle éprouvait pour lui.


Regarde Rosa, regarde !

Elle la lui montre et reprend le bouquet pour le sentir, le coeur gonflé de joie, et le mettre dans un vase.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)