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[RP] Un journal pas trop intime

Luckyluciano
Une nouvelle caboche vient de rouler sur la placette du village, un visage sans corps c’est un peu comme cette fumeuse théorie de la terre plate, ça tient pas debout, la guillotine a caressé la nuque d’un pauvre homme, Pierrot le balaud, dont le seul tort est d’être tête en l’air, ce garde a oublié de fermer a clé les portes du château, c’est sur c’est la boulette… Camouflés dans un vrai char d’assaut, des fauchards ont pénétré la forteresse sans effraction, laissant attristé et au repos forcé leur serrurier attitré, Paulo l’asticot, fort heureusement pour nos finances, les coffres étaient aussi vides que le cerveau d’une blonde, nos dirigeants ayant prévu de se faire cambrioler pile poil cette nuit la, gloire a notre coordinateur, une version moins officielle mais tout aussi crédible, on serait complètement fauché. L’anecdote eut le mérite de réveiller la zone, a Montargis l’animaçion s’écrit avec un C Cerille, j’attend les premiers gazouillis de la brune a la gazette facile, d’autres attendent qu’un gros lot leur tombe du ciel dans un jeu ou si t‘as du cul et cinq écus, tu peux rafler la mise, celui qui gagnera l’épée tranchera peut être la gorge de sa femme avec, un soir de folie, le hasard est partout, alors mieux vaut garder son trousseau de clefs dans la poche, telle est la devise du nouveau garde du château, Jacquot le crados. J’ai de nouvelles bottes, tu t’en fou? Elles sont jaunes, mélange astucieux de poils de canari et de paillettes dorées, enfin ya quand même plus de poil que d’or, rapport au cours du poil qui est en hausse, remercions les ours mangeurs de bisous, au menu aujourd’hui une bonne soupe de langue, pas de violon en fond sonore mais quelques vers de poésie latrineuse…

Mon p’tit utérus ensoleillé,
Toi mon animal de compagnie,
On va s’aimer puis j’vais t’empailler,
Ton souvenir telle une amnésie.


Jean de La fontaine, mais vraiment au fond tout au fond de la fontaine, noyé la tête sous l’eau, entrainant avec lui nos décédés de la semaine, un suicide collectif de grande ampleur, Kynardin fut du cortège macabre, Ari réprouve sa méthode de départ, rendons lui la mort plus digne, Kyn valeureux montargois mort sur les routes attaqué par une autruche sanguinaire, celle-ci tenait en son bec un fromage, la suite est trop insoutenable pour être contée, ainsi s’achève mon éloge.
Ma caboche continue de rouler, peu importe ou je vais, pas d’chance d’oublier ses clefs, une chance sur soixante dix de gagner une épée, une sur un milliard de croiser une autruche folle, le hasard est partout, et c’est bien la l’essentiel.

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Luckyluciano
Les disparus de l’Ost réapparaissent, avec en poche un curriculum vitae jonché de cicatrices, mais ils semblent en vie, c’est qui qu’a gagné ? Ceux qui, là-bas ont le crane fendu par une hache n’ont plus trop une bonne tête de vainqueur, et le casque blaireau!!! obligatoire en milieu hostile, c’est le minimum vital, mais c’est qui qu’a perdu? On avoue jamais s’être fait botté les fesses, on oublie vite la dame pipi qui jadis nous poudrait le cul, la troupe n’a pas fière allure, les hommes sont poilus de haut en bas, les dames entassent des bobos et boitillent sans simuler, plus de mal que de peur, les cerveaux sont bien lavés et les paroles d’un chant guerrier résonnent en boucle, message subliminal oblige…
Quand je vois la p’tite Madleineeeee…
J’ai l’bâton qui monte a peineeee…….
Quand je touche la p’tite Madleineeeee…..
J’ai l’bâton qui fait des sienneeeeeeess…..

Un chien soldat les suit, la queue coupée pour ne pas servir de projectile a un cavalier sans cœur, certains ont tournoyé longtemps et atterrit très loin, celui-ci a la peau sur les os et ses crocs son restés quelques part en Provence sur le jarret d’un cheval prétentieux et imprudent, allez savoir pourquoi ils l’ont appelé Elmer, en attendant il aboie pour avertir du retour des Z’héros, le hurlement triomphale tien plus du coq enroué que du rugissement d’un lion mais c’est l’intention qui compte, quelques badauds s’échappent des jupons confortables de la mère espérant tâter du bouclier, on les envoie paitre comme une femelle quand elle reconnait pas ses p’tit, les corps ruissellent de crasse et les bottes sont en fin de sicle, la gueule ouverte, raclant les derniers pavés qui mènent aux tavernes, les disparus ne le sont plus, leur reste un souffle de vie et une chanson dans la tête, c'est le minimum vital.
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Luckyluciano
Les grosses vaches et la p’tite souris.

Pourtant déjà orphelin d’une grosse partie de ma dignité restée quelque part dans une cellule, j’sais pas quelle libellule m’a piqué mais j’m’apprête a subir une nouvelle ablation de mon âme, moi de religion athée, le baptême me guète tel un vautour bavant sur un veau isolé , l’escroquerie aristotélicienne semble bien rodée, les bientôt maires, les futurs mariés, tous se pressent dans ces églises ou des curés pas très regardant sur la pureté de la foi s’adonnent a des sacrements a la chaine.

« Lucky mon fils, pour devenir avocat tu vas devoir y passer ».
« Mais je ne suis pas crédule ! Enfin j’veux dire je ne suis pas croyant ! »
« Comment penses tu que les hommes soient arrivés sur le royaume? Qui t’as crée? »
«  Bin je pensais que mon père avait fait la totale a maman, rien de surnaturel ! »
J’ai pourtant une p’tite croyance enfouie quelque part dans un orifice, celle de la gentille souris qui vous dépose un écu sous l’oreiller en échange d’une dent cassée, enfant je voyais tout ces édentés faire la manche, si le fauve aux p’tites quenottes est bien réel, ces gueux devaient avoir un joli magot de coté.
Je crois aussi en l’injustice, j’ai cotisé toute ma vie pour engraisser de gros porcs incompétents, ceux la même qui augmentent nos impôts pour financer leurs grosses boulettes, j’en viens presque a regretter les fauchards. C’est l’avocat du diable qui cause, j’adore défendre la veuve et l’orphelin, mais viens plutôt sans ton batard, j’ai pas la garderie facile, surtout quand la portée n’est pas de moi.
Tout le reste je n’y crois pas, la solidarité féminine c’est un peu comme des œufs, ya des boites de douze mais c’est tellement fragile, des nénettes ont une coquille sur la tète et portent sur leurs épaules toute l’injustice du monde, attention aux règlements de compte, ça désintègre celles qu’on aime pas, ça critique celles qu’on aime bien, ça épargne pas celles qu’on aime beaucoup, certaines confondent nos têtes avec des torches et allument tout s’qui bouge, accueillantes en façade mais qui possèdent un code pénal entre les jambes, on peut mater mais pas tâter, mais quand le fruit est trop pourri mieux vaut jeter.
Regardes mes mains ya pas qu’mes bottes qui sont en or, je crois en mon talent caché, ton lait coule surement dans un d’mes récipients, les seaux d’eau mi...jotés par Lucky tiennent la route, sur ce, le bonjour aux grosses vaches.

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Luckyluciano
Bonne fête a toutes les mamans, même a celles qui le sont pas encore, bonne fête a celles qui l’ont été un instant, la faute a des morts nés qu’auraient pu l’dire avant, une grossesse c’est pas d‘la tarte…Bonne fête aux mères porteuses, aux mères isolées…ou débarrassées selon le motif de la rupture, bonne fête des mères aux grand mères, et surtout a mamie qui n’a jamais eu d’enfant, bonne fête aux mères méditerranéennes qu’on appel Mama, bonne fête aux mauvaises mères, aux merdeuses, a toutes les mamans d’amour, a celles qui le sont grâce a moi…ou a cause de moi selon la pénibilité du marmot, bonne fête des mères aux mamans qui font croire a leur mari que c‘est le vrai papa, bonne fête a la mère de mes futurs enfants au cas ou j’oublierai le jour J, et puis tant qu’j’y suis…si elle s’est reconnu dans aucune de ces mamans, bonne fête a la mienne.
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--Elle_
Le journal de Lucky à portée de main,
Elle ne put s'empêcher d'y glisser un petit mot.
En réponse au petit message de "quelqu'un" à un endroit où elle ne pouvait que passer.




Viiii, "Arizona Dream" mais chuuut
Luckyluciano
Lucky aperçut un 'ti message d'Elle, soulagé que Quelqu'un soit tombée sur le sien, il le relu une dernière foi et le remit bien au chaud dans son journal.

Le bruit, mais sans l’odeur.

Tu rentres….tu rentres pas….j’ai pas d’invitation mais j’ai reçu l’évitation, je pue c’est un fait, jusque dans les narines moisies des rats, surnom affectueux pour ceux qui pensent que la mairie est leur repère, plaçant un naïf pantin sur la plus haute chaise pour mieux tout diriger depuis les caves, j’ai pas tellement besoin de votre approbation, je rentre et j’t’emmerde, cette espèce qui ne sort que la nuit, eux qu’on aperçoit jamais en taverne, jamais aux animations, jamais aux cérémonies, quoi que si un peu a la fin pour faire semblant, z’ont du boulot parait ‘il, et un gosse qui prend du temps, qu’il creve c’est pas les maladies infantiles qui manquent, et ça donne des leçons d’investissement…le nombriliste face aux carriéristes, tu sera utile a ton village le jour ou mes charpentiers clouerons tes quatre planches, ça leur fera un bon salaire, enterrer un couple c’est double paie, mais pas plus de dix sept écus, la loi c’est la loi. Ces affreux s’imaginent former une élite, depuis ces échanges de médailles dans un piteux déballage d’auto satisfaction a faire vomir un premier d’la classe, acceptez la breloque de la bassesse, je pue c’est un fait, mais toi tu baves, et dans mon dos en plus, parait que j’ai perdu une amitié, j’l’ai mis dans un sac ou on entasse des choses sans valeur, Lucky parle fort c’est un fait, il aime bien aller fouiner la ou il faut pas, c’est pourtant pas la mouche a défection qui pue mais ce sur quoi elle se pose, que les rongeurs se rassurent, je n’irai pas salir ma fierté en bossant a leur coté, laissons leur ces fichues clefs, mon bureau est dans ma tête, alors même de loin, z’auront toujours le bruit…mais sans l’odeur.

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Luckyluciano
Je m’appel Lucky, j’ai quatre ans et j’suis petit, mon papi est comme la roue voilée d’une charrette, il empêche les trois autres de rouler correctement, mamie lui a lâché la main dans le couloir de l’amor, je le suis partout adoptant très tôt une démarche boitillante, mon padre n’a pas l’temps, le sien me ressemble et qui s’assemble reste ensemble, maman l’aime pas pasqu’il trie dans son assiette, laisse rentrer les chiens et pisse sur ses rosiers, j’veux faire tout comme lui, j’enlève le gras du jambon et le balance aux toutous affamés, mon zizi arrose les fleures et quand j’en fou partout le vieux se marre, mon papi est un chieur, il écoute po les autres et passe sont temps avec les mamies du coin, les vieilles me gâtent en friandises, moi aussi des copines z’en ai tout plein, il crache en sortant, j’essaie pour voir, le vieux se marre puis m’en colle une petite sur la tète, histoire de montrer qu’il éduque bien le môme, l’après midi j’l’aide dans son atelier ou il répare tout c’que les autres abiment, je regarde, j’apprend et j’sais qu’il est content a chaque foi qu’il m’ébouriffe, les gosses d’a coté sont bien coiffés, direction l’église, papi dit qu’Ari et tout bin ça existe po, il dit qu’il a peur de rien et qu’il est trop vieux pour mourir, comme lui j’aime rafistoler, j’préfère les choses cabossées, il’m’dit qu’une roue tordue bin c’est jamais sa faute, c’est pasqu’elle a prit un cailloux dans la tronche, papi a pas d’nom, râle tout l’temps et rote a table, son’ti fils est un chieur, fait tout comme lui et roule de traviole, il m’a lâché la main un jour pour aller j’sais plus ou, j’m’appel Lucky, j’avais quatre ans, j’étais son p’tit.
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Luckyluciano
Cher journal, je t’écris depuis un abri de fortune, puisque l’arbre qui m’hébergeait est en feu, foutu tonnerre de Brest, qu’il sache qu’ici on blaire pas les bretons, surtout ceux qui par lâcheté avancent masqués, je me confie a toi car même penser en silence est devenu répréhensible, on invite le jury a quitter son trône, l’une d’entre elles, légèrement indisposée, a déjà prit la fuite, anticipant les éclairs en revenant dans son passé, tandis que la quatrième roue du carrosse, a qui l’on a fait croire qu’elle a les capacités mentales de juger, suit le convoi des poètes. Loin de moi l’idée de les trouver débiles, mon propos dérange, débordant d’irrévérence, ils voient de l’agression, j’y vois de l’insolence, s’éloignant vers le village déversant de leur bile a eux, liquide visqueux difficile a avaler pour nos oreilles…
Le soleil est jaune, le ciel est bleu
L’herbe est verte, les oiseaux chantent
Improvisation et indigestion ne font pas bon ménage, que l’imposteur sache que lorsqu’on porte un tronc de cinquante kilo, c’est qu’il y a tromperie sur l’unité de mesure, que lorsqu’anachronisme rime avec pathétisme, mieux vaut s’abstenir d’en faire, comprends qu’un nuage qui cach(ent) la lune, si gros soit ‘il, ne peut se trouver seul, que lorsque la présentation est bâclé, c’est que les fonds aussi sont raclés, certains rééditent leurs paroles, espérant réécrire l’histoire, ma fantaisie me suit, eux fuient leur tragédie, n’empêche qu’un concurrent capable de faire s’abattre la foudre a forcément un don, vous avez dit talent caché ?

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Luckyluciano
Voici venu le temps des rires et des chiants. Dans l'île aux gens francs c'est tous les jours le printemps. Les rues se vident dans notre île a nous, comme on se vide les poches un soir de rupture, dans les bras d’une dame de compagnie bien sûr, ces derniers temps j’ai dérangé bien sûr, mais j’ai toujours tout remis a sa place, hormis la compagnie d’une femme bien dérangée, tout va me manquer, et pendant que certains se dédoublent, moi je redouble d’effort, parait que Lucky châtie bien, mais même dans l’alphabet, aime est a coté de haine, mon diplôme d’avoc’ en poche, me reste plus qu’a passer a la moulinette sacrée, Ari me veut dans son équipe, et pour cette pastorale obligatoire, j’ai enfilé mes habits de jeune premier, ma parraine s’appelle Guen, ma préférée, et mon marrain Harlan, il est mort mais bien vivant dans mon esprit, d’autres font semblant d’être mort et sortent la tète de leur cercueil de temps a autre histoire de voir qui s’affole de leur absence, curiosité morbide et bide du siècle car personne n’est la pour assister a ton agonie. Théâtrale est ta sortie, mon baptême lui se fera en p’tit comité, biste heyt' é plà foutut' en patois d’chez moi, vite fait bien fait pour les gens d’la ville, le monastère Grégorien m’accueil, plutôt que l’église montargoise, son curé pue la soupline, et moi parait que j’lave mon linge tout seul, parait que j’me suis vexé qu’une maire ne me propose aucun poste, parait que mon système de parrainage était mieux, parait que ma taverne est la plus fréquentée, parait que j’prend du galon, mais parait aussi que j’en galoche qu’une, parait que son lui c’est moi et que ma mienne c’est elle.
Pour ceux qu’ont jamais vu le loup, tirez moi sur la corde, le p’tit oiseau va sortir.



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Aliciah
Ali vérifiait le journal de son amoureux de temps en temps,
Ça faisait un bout de temps qu'il n'y avait plus de nouvelles pages remplies d'encre.
Elle en prit donc une nouvelle et écrivit en plein milieu :


Tes phrases me manquent, chou ..
Winnette
Winnette qui était de passage à Montargis se rendit au lieu ou Lucky cachait son journal pas très intime...

Elle vérifia que personne n'était dans les parages et ouvrit discrètement...
Rien !! Il n'avait pas écrit dedans depuis un certain moment, cela ne lui ressemblait guere.

Elle vit un mot d'Aliciah, visiblement elle n'était pas la seule a qui le journal manquait et la prose de du beau brun non plus...

Elle osa laisse un message à son ami après celui de l'ambassadrice

Citation:

Reviens nous vite beau brun...


Puis elle referma le petit journal le coeur lour, elle qui s'était fait une joie de relire les nouvelles à la façon "Lutèe Falco".
Elle se demanda où était Lucky, lui qui ne manquait jamais de retranscrire à sa façon les ragots de Montargis.

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Luckyluciano
Montargis n’a pas bougé d’un poil, les enfants continuent de grandir, aucun ne ressemble au papa, mais c’est l’intention qui compte alors on fait semblant d’y croire…Les gueux ont designé un nouveau maire, Diane plutôt qu’une Xiintoc, qui n’a vraiment plus grand-chose de bridé a part les yeux. La nouvelle chef des blondes fabrique un conseil municipal de choc.
J’y ai gagné ma place a pierre papier ciseaux, parce que la feuille, qui ne sert pas qu’a se torcher enroule la pierre, et parce que celle a qui j’avais confié bien plus que mon linge sale, n’a pas su bien viser. Un cailloux dans la gueule ça fait bobo mais quand on aime on ne compte pas, et quand on déteste ? Bin on décompte, tel un tueur en Cerille, et un…et deux…et trois mandats ratés, maire ci beaucoup et a bientôt. Triple zéro, ouai-je fais des ronds avec mon doigt, et toi tu tournes en cube, un bonnet d’âne aux quatre coins. La mairie c’est comment ? Bin c’est des murs avec des traitres dedans et un gros paquet de pourritures, les comptes rendu sont des pépites, ainsi l’élite se moque du peuple ? A l’abri des regards indiscrets, protégés par des trousseaux de clés attitrés, les conseillers vous conseillent de la fermer, mais eux confondent leur bouche avec un vomissoir, plus c’est Ptit plus c’est mignon…et plus c’est con. La mairie ? j’y suis entré a pile ou face, parce que la gardienne, un peu débile, a choisit pile, et parce que la tronche a Levan tartine mon écu en double face… mon bureau c’est lequel ? Bin mettez moi prés de…non pas ce blaireau, putain il est encore la lui? Yen a qui s‘accrochent a leur mandat…bin plutôt elle alors..heu non pas cette cruche…ceux qui gèrent mal une filière sont pas censés gicler? Bon filer moi une piaule au grenier, c’est pratique quand on a des gens sous ses ordres.
Me reste un cœur a visiter, j’y suis entré sans demander, parce que ses yeux ont bien visé, parce que les miens ne la quittent plus.

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Luckyluciano
Un pot de miel a disparu. On a retrouvé un type le pot dans les mains et du miel plein la figure.
Le suspect aurait alors sorti son arc et pointé une flèche sur sa tempe, menaçant de mettre fin a ses jours.
Faites entrer l’accusé.
Attendu que la présomption de culpabilité prévaut au pays des merveilles, mieux vaut demander a ta maman qu’elle te prépare une gamelle bien grasse, car en cellule, le plat traditionnel est peu diététique.
Chaque jour des villageois voient leurs dossiers remonter au château pour avoir monté des escroqueries a un écu, le casse du siècle !!!, d’autres ont acheté une miche en trop et sont mis a l’amende, c’est trois pain maximum et si t’as quatre gosses bin tues en un, les touristes qui passent un jour de trop sur nos terres finissent en taule, et pour haute trahison on risque quoi?
Si t’es pote avec le lieutenant pas grand-chose, parce que le traitre bin il est gentil, pi ça mérite bien qu’on étouffe l’affaire.

"TU DEVRAIS AVOIR HONTE !!!!!!"

J’entend une grosse voix….Ari c’est toi ?????

"HEU….NON NON…..HEU…JE SUIS JUSTE UNE VOIX……"

Bonjour, je pense avoir découvert un secret…

"BIEN ET QUEL EST CE SECRET ?"

Je pense que le type qui a poignardé la mairie bin c’est le même qui a dégommé le pot d’miel.

"SI L’AVENIR TE DONNE RAISON TU EMPAUCHERA L’ENSEMBLE DE SA CAGNOTTE, SOIT UNE FEMME UN PEU VOLAGE, UNE TOUTE PETITE TAVERNE… ET UN OURS EN COLERE. "

Rien a voir petit journal mais je vais devoir t’amputer de la feuille, afin d’écrire a ma mienne, sur un morceau de toi, a quel point je l’aime, et a quel point elle compte pour moi.

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Cubitus79
Cubi entra, prenant le cahier,
sur le papier, y déposa:


Quand le Lucky écrit,
et cri (ca va de paire),
il ne censure plus mais dit.
Le sang sur plume il vit (amer)...

Il vomit sur eux des saloperies,
des vaumissures... euuuuuh... des conneries?

Un exutoire, un purgatoire,
un échafaud,... un peu fachos?

Lucky, oui, on est chanceux de te lire,
c'est très agréable à vrai dire.

Tes humeures, tes coups de gueule virulants,
Ton cafard, tes humeures permanentes.
(Non, non ce n'est pas une erreure,
si tu vois apparaitre 2 fois le mot humeure.)

Docteur lucky dans les bars,
et Mister c***ard dans les écrits?

Une rédemption par écrit,
une confession des méfaits commis...
délits des lits, délits d'esprit.

Grater jusqu'a l'os, c'est de toi que j'ai appris.
Rentrer dans le crados, c'est l'effet garantit.
Définir ton style comme comme ça, serait réducteur,
mais c'est un des aspects qui en fait sa valeure.

Une plume franche assez unique,
très agréable à lire et satirique.
Un subtil mélange de remarques salaces parfois méchantes,
ou quand l'écriture devient à la fois bonne et saignante.

Méchanceté, bétises ou rumeur.
Honnneteté, vérités ou farceur.
Dans tes textes pas grand monde d'épargné,
une justice assez souvent méritée.

Pas de concessions à l'écrit,
un air détaché, de l'ennuie,
Un fond d'humour noir dégoulinant d'amertume,
"Moi je dis ca, je dis rien... mais j'assume!"

Pas de fusil mais de vraies balles,
comme des orties dans un écrin peu banal.
On prend dans la gueule en triant,
mais à vrai dire, surtout en riant.

Des lecteurs, des voyeurs,
parfois accros... un peu maso!

En dehors de ce journal,
l'homme est parfois plus chacal,
crtiquant et rouspetant en ignorant,
en étant avec ses proches, exigeant.

La langue bien pendu,
la phrasé bien couillue,
c'est un Lucky a différent visage.
un curieux personnage.

Parfois brouillon, il mélange tout,
critique souvent de façon déplacé,
emploi cependant des tons innapropriés,
mais il est bien souvent dans le flou.

Un génie? Une plume c'est sur.
Il faudra travailler le fond mais la forme est là!
Manque de compromis et de structure...
Oui mais le compromis, c'est pas lucky et c'est comme ça.

Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.
Moi je m'en vais, je pars de Montargis.

Je te devais bien un tel plaidoyé plein de franchise,
toi qui nous fais partager ton journal friandise.

Alors en guise d'aurevoir,
reçoit mon texte de rien,
comme une bouteille de bon pinar,
Espèce de Sac à Vin!

_________________
Luckyluciano
Kalimalice a écrit:
/SPAN>
Citation:
De kalimalice d'Austrasie à Messire Lucky Luciano

Depuis mon retour de la guerre je passe mon temps entre la prévôté de Paris et mon moulin à Orléans .J’aimerais prendre le temps de passer à Montargis te voir .Mais malheureusement le temps me manque j’ai beau avoir un superbe Cheval offert par le grand prévôt de France ,celui-ci n’a pas des ailes .Peut être une jour qui sait .Tous cela pour te dire que je peux même pas aller écrire sur ton journal intime mais pas si intime que cela .
Je garde souvenir de ce garçon que j’ai rencontré lors de mon retour de Toulouse .Qui a osé faire danser cette noble que je suis .Pourquoi sommes nous tant la bête noire Lucky .La Noblesse est récompense d’un travail fait pour aider son duché, son comté.
Tu sais Lucky malgré que je sois dame de ci, dame de la .Je reste une paysanne et je me sens proche du peuple.
C’est drôle ton journal avec ces mots crus, sa poésie on ne peut plus spéciale. Je m’en sens proche mais pas de la même façon .Je suis plus conventionnelle, plus dans le rang comme tu dirais.
Parfois je me pose cette question étrange de ce qui nous rapproche .Je l’ignore peut être un lien du sang qui coule à travers nos veines.
Mais la je dois délirer, être prise par un passage de folie Pour te raconter tous cela .Peut être ma solitude commence t elle a me peser .C’est pour cela que je vais repartir guerroyer .Je peux partir l’esprit tranquille et mourir si tel est ma destinée .Je manquerais à pas grand monde.
Si tu en as envie et si le cœur te dis ce sera avec plaisir que je lirai une reponse de ta part

Je te laisse et qu’Aristote te garde

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