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[RP Ouvert-Xème Tounoi de Genève] Festival de Nyon

Justine
- Québabe avance.
- Bêêêêêêêê....
- Tais-toi tu vas nous faire remarquer.
- Bêêêêê....


Parée, équipée, elle attacha une extrémité de la corde de son mouton au pommeau de la selle de Piquante, jeta à califourchon ses sacs, regarda son équipier, lui sourit bravement.


- Je suis prête maistre Léo ! C'est quand vous voulez.

Montée sur une pierre, elle se hissa et s'installa en amazone, arrangeant précieusement jupons et dentelles pour ne pas les froisser.

- J'ai emmené juste le strict minimum comme vous me l'avez conseillé. Le gambison de la caserne de Briançon, mon rouleau à pâtisserie de défense, qui n'a jamais connu la farine soit dit en passant, l'écu aux armes de Ka Devirieux mon fiancé, la toile, le tambour et les à fils à broder, les trois petits pains, du nougat et des pommes, deux outres, des briquets, des fagots de paille et lichen secs, une peau d'ours pour les nuits froides, une pince à épiler, un seau pour l'eau de Piquante et Québabe, les pansements et onguents, une savonnette, vous croyez qu'on pourra se laver un peu là-bas ? Un grand drap de toile, de la lingerie de rechange, le Livre des Vertus, un peigne et un miroir, une bougie et une pelote de laine rose. Et vous ?

_________________
Lglvh
[quelque part entre Geneve et Nyon]

Nous étions vingt ou trente
Brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc
A la mode des, vous m'entendez,
Tous habillés de blanc
A la mode des marchands.

La première volerie
Que je fis dans ma vie,
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un, vous m'entendez,
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé.

J'entrai dedans sa chambre,
Mon Dieu, qu'elle était grande,
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main, vous m'entendez,
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main dessus.

J'entrai dedans une autre
Mon Dieu, qu'elle était haute,
De robes et de manteaux
J'en chargeai trois, vous m'entendez,
De robes et de manteaux
J'en chargeai trois chariots.

Je les portai pour vendre
A la foire de Hollande
J'les vendis bon marché
Ils m'avaient rien, vous m'entendez,
J'les vendis bon marché
Ils m'avaient rien coûté.

Ces messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt, vous m'entendez,
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt jugé.

Ils m'ont jugé à pendre,
Que c'est dur à entendre
A pendre et étrangler
Sur la place du, vous m'entendez,
à pendre et étrangler
Sur la place du marché.

Monté sur la potence
Je regardai la France
Je vis mes compagnons
A l'ombre d'un, vous m'entendez,
Je vis mes compagnons
A l'ombre d'un buisson.

Compagnons de misère
Allez dire à ma mère
Qu'elle ne m'reverra plus
J' suis un enfant, vous m'entendez,
Qu'elle ne m'reverra plus
J'suis un enfant perdu*



Le rouquin poussait la chansonnette a la limite de l'égosillement.

Il plissa le nez,releva le menton,cheveux au vent....Pas question de finir sur la potence telle l'ami Mandrin de la chanson...Il jeta un oeil par dessus son épaule,s'assurant que ces coequipiers suivaient bien....

Allez du nerfs mes crevettes adorées!!!!On reprend avec moi tous en choeur

Et de reprendre de plus belle

dondaineuuh dondaineuhh

Chiant le morveux?Désaccordé comme une cloche?Noooon vous croyez? Mais c'est juste qu'il était un brin nerveux...Il avait entendu parler d'écartelement d'empalement ,huile d'olive en prime..decoupage désossage et toussa toussa..Pis la perpective du fouillage minutieux a la Track,ca le réjouissait pas non plus...Croisant l'ami Louis et le lieut',il leur adressa un clin d'oeil

Bonne chance tsssé!!!!heyyy beau vieux!!fait gaffe que j'te trouve pas en premier hein!

Un sourire de petit con,il bisbilla pour ses accompagnants

alors toi jolie blonde tu sert d'appât,tu vas en avant et dés que quelqu'un s'approche, moi je sors des fourrés je l'empoigne par derriere,Mart'tu lui enfile ta paluche dans la trogne,seth tu coupes la bourse et toi jolie brune tu la ramasses...
Z'avez compris ou j'dois l'dire en valaque
?

Un salut a droite un signe de tête a gauche,il observa ses adversaires.


*complainte de Mandrin
_________________
Maria_paz
[L’Aube succède à la nuit, les ombres s’enfuient]

Un pale soleil filtrait à travers les grands arbres. Dans un sentier pentu, la petite ibère se penchait en avant pour soulager le dos de sa monture et en profitait pour plonger ses doigts dans la crinière rèche puis qui s'en évadaient pour caresser l'encolure. De temps à autre elle en profitait pour reluquer discrètement le cavalier qui l’accompagnait et qu’elle connaissait si peu. Il portait un col d’une fourrure bien particulière. On aurait dit du poil de greffier, mais pas question de tendre la paluche pour vérifier.

Ils avançaient au pas, lentement sans mot dire, observant avec attention les groupes qui progressaient comme eux vers le pré du tournoi. Et c’était pas du menu fretin. Elle ne put s’empêcher de tripoter nerveusement le petit fétiche pendu à son cou. Probablement pour y trouver source de courage au moment où ses tripes commençaient à faire du tricot.


- Crom, ils y en a beaucoup. Vraiment beaucoup…Des gens

Cruiicruiicruiicriicruiicruiicruiicruiiii

- Crom dis-moi, as-tu une tactique bien à toi ?

Cruiicruiicruiicriicruiicruiicruiicruiiii


Prenant appui sur des deux mains posées sur le pommeau de la selle, la Paz se dévissa le bassin pour jeter un œil intrigué à l’arrière.
A l’arrière suivait Lucien, écuyer d’occasion, chargé de pousser une brouette pour la malle de la soñora María.


- Ha mais Lulu ! Mettez de l’huile enfin ! Et virez-moi votre grosse poupée en bois, c’est d’un ridicule !

- Ce n’est pas une poupée Dame, c’est votre quintaine.


Maria porta la main sur le souvenir douloureux et bleu qui gonflait sa joue gauche.

- Virez là !
- Bien Madame.
- Non ! Attendez !


Tout en se ravisant elle offrit un magnifique sourire de faussaire à son coéquipier.

- Crom, as-tu la même idée que moi ?
_________________
Luc_la_misere
[Nyon la bonne mine]

Ayant montré la direction a sa muse pour ne pas se retrouver a Lausanne Annecy ou St Claude voir dans le Rhône......
Il avait braillé tout le long du chemin de délicates poésies du genre


TANT QU IL Y AURA DES PRISONS
Y AURAS DES BASTONS
TANT QU IL Y AURAS DES PRISONS
LES GENEVOIS SE BATTRONS


ou bien encore


JE LUI FILÉ UNE DROITE M AS FILÉ UNE MANDALE
J LUI AI FILÉ MON FUTAL


et en hommage vibrant aux mineurs qui quotidiennement s'esquintent la santé a sortir de l'or de la bonne mine de Nyon

HE HO HE HO ON RENTRE DU BISTROT
HEHO HEHO ON RENTRE DU BISTROT


S'en suivirent moultes applaudissement enfin surtout d'injures et de lancé de provisions diverses et variées comme quoi que c'était sa faute si il pleuvait alors que tout le monde sait bien que Déos c'est un type comme un autre vu qu'il nous as fait a son image et que comme tout le monde il as besoin de pisser de temps en temps !!
Notre brave boulanger les ramassa et mit dans son sac et voila encore une preuve de la supériorité de la poésie hurlée sur toutes les formes d'art
Non seulement on se fait payer a boire dans toutes les tavernes pour qu'on arrête de brailler mais en plus on mange a l'oeil! et on as pas besoin de matériel a part un cerveau dérangé et une voix qui porte!


Arrivé a la lisière et avisant le bosquet de pin noir sur le coté de la prairie il se retourna et chuchota a sa Muse

On va monter le campement ici et on ira se planquer dans le bosquet comme ça ceux qui nous en veulent ils vont perdre du temps a visiter la tente et on pourra les reconnaitre et leurs tomber dessus!

Il installa la tente en grommelant quand il ne retrouvait pas le bon piquet ou qu'il avait égaré ses sardines et plaça devant pour qu'on les identifie bien une pancarte en bois

Citation:

BOULANGERIE "TU VEUX UN PAIN?"
DEMANDEZ L ORIGINAL!

PALPAPAL A 7 ÉCUS
PAPE CORN A 5 ÉCUS

Pour tout achat de 20 Pape Corn le 21eme est offert
certificat d'authenticité fourni

la maison ne fait pas crédit

_________________
Martin_gale
Lglvh a écrit:
[quelque part entre Geneve et Nyon]
alors toi jolie blonde tu sert d'appât,tu vas en avant et dés que quelqu'un s'approche, moi je sors des fourrés je l'empoigne par derriere, Mart'tu lui enfile ta paluche dans la trogne,seth tu coupes la bourse et toi jolie brune tu la ramasses...
Z'avez compris ou j'dois l'dire en valaque
?


Martin fais la grimace : la chanson de lest lui rappelle de mauvais souvenir... Si bien que lorsque les ordres sont donnés, il ne peut pas s'empêcher de dire...

- Alors... Pendant qu'tu empoignes la blonde par derrière... moi je te colle ma paluche dans la trogne et seth te coupes les bourses... d'accord chef ! Si c'est toi qui veux hein...

Il se retourne à peine vers Seth...

- Ton coutelas est bien aiguisé mon Seth ? Faudrait pas qu'il beugle comme un cochon qu'on égorge trop longtemps... quand il aura une voix d'fille, f''ra moins d'bruit...

Il est pété de rire le Martin, il tressaute sur Peredur qui n'apprécie pas vraiment et qui, d'une ruade, envoie le Martin en l'air... Battant l'air de ses bras pour se rattraper on se demande bien à quoi, il arrive tout droit sur le dos du rouquin et de sa monture... Joli saut qui finit mal : les trois, cheval, l'rouquin et martin se retrouve emmêlés par terre... Va falloir les démêler là...
_________________
Lglvh
Il leve son bras pour envoyer un taquet derrière la trogne du beauf quand le ciel s'abattit sur son dos...Un montagne de muscle fouettant le bouc a plein nez l'envoya bouler a terre et comme si ca suffisait pas lui ecrase la tronche dans une flaque boueuse.

Il crache la terre ,essaye de se relever mais Martin qui semble sonné s'accroche a lui


Mais lâches moi tête d'endive lâches moi!!!!!

deux gorets le groin dans la gadoue,les deux écorcheurs..bin si le vieux vlaad voyait ca...il aurait presqu'honte de ses deux lascars...Il essaie la technique du galeux,se pend a lui,se releve peniblement.

On a l'air de quoi la?

Il crache un filet de sang,porte une main a sa bouche,controle ses dents,deja qui lui en manque une.Soupir de soulagement,juste un bout de lèvre fendue...
Il ramasse une poignée de terre et en bardoufle Martin.Une oeillade autour d'eux priant le Sans nom que la caracolade est passée inapercue

En selle mauvaise troupe!
_________________
Cyprinette


[Deux semaines plus tôt]

L’annonce du tournoi l’avait mise en joie…Pas question de se battre comme le premier ou le dernier des manants, bien sûr !
Mais faire de l’argent facile, ça, elle connaissait ! Quoique facile, fallait bien avouer que ça n’était pas tous les jours le cas…Quand certains gars entraient dans la boutique, elle savait que les heures qui suivraient seraient…terriblement délicates…
Sueur, chaleur, goûts divers et variés, appétit en tout genre…La blonde pulpeuse devait donner d’elle-même sans compter, pour satisfaire ceux –là. Heureusement qu’il y avait les autres, les petits joueurs qui touchaient à peine, tout juste du bout des lèvres…
Deux semaines pour tout élaborer, tout composer, la blonde n’avait alors pas ménagé ses efforts pour être prête, fin prête ! Elle avait même pris le temps de retirer quelques poils, façonner quelques muscles et laver d’autres morceaux…Tout devait être parfait…Le commerce, quel qu’il soit, demande de la rigueur et de la précision !

[La vieille]

La veille du grand jour, elle avait pris sa charrette aménagée pour l’occasion et pris aussi la route pour le futur champ de batailles. Souvenir d’un jeune carabin croisé un soir, elle chantonna pour donner bien du courage à son p’tit cheval blanc qui toujours était content, menant la blonde du village à travers la pluie noire des champs..

Il était un gendarme, gendarme de Redon,
Qui n’avait pas l’audace de p’loter des nichons.

Et ron et ron, ma lurette !
Et ron et ron, ma luron !


Qui n’avait pas l’audace de p’loter des nichons,
Une belle lui dit : "Jean foutre ! Commence par les talons."

Une belle lui dit : "Jean foutre ! Commence par les talons."
Et tu remonteras de la cuisse au cuisson.

Et tu remonteras de la cuisse au cuisson,
Mais la garce qu’était chaude, mit d’la poix à con con.

Mais la garce qu’était chaude, mit d’la poix à con con,
Et quand il la baisa, y s’colla les roustons.

Et quand il la baisa, y s’colla les roustons,
"si tu veux les avoir, faut payer la rançon.

Si tu veux les avoir, faut payer la rançon,
Cent écus pour ta pine, autant pour chaque rouston.

Cent écus pour ta pine, autant pour chaque rouston,
Et si tu ne les payes pas, nous te les couperons.

Et si tu ne les payes pas, nous te les couperons,
Ils serviront d’enseigne à la porte d’un boxon.

Ils serviront d’enseigne à la porte d’un boxon,
Et les passants diront" : "voilà les couilles d’un con !"

Et ron et ron, ma lurette !
Et ron et ron, ma luron !



A la tombée du jour, elle arriva, s’installa à proximité de la rivière, ça pouvait toujours servir, en retrait, ça pouvait être prudent, et satisfaite, se dit que l’endroit était charmant et propice aux échanges commerciaux.

[Le jour même]

Elle se lève à l’aube, sort à peine vêtue d’un voile aussi clair que sa peau diaphane et descend à la rivière pour un grand rafraichissement d’automne qui ne serait pas du luxe avec les deux jours et deux nuits qui l’attendaient.
Elle remonte fin fraîche, impatiente de voir arriver les premières roulottes, charriotes ou nombreux hoplites modernes.
Elle met la dernière touche à son art commercial, prépare son étalage avec soin…Il faut savoir allumer l’œil et faire naître l’envie !
Elle accroche un sourire avenant à son visage d’ange. Tout faire pour que les combattants ne regardent pas de trop près…la viande bleue et verte qu’elle leur vendra comme le meilleur morceau de biche marinée aux petits oignons du monde connu.
Elle jette un oeil, se bouche le nez...Parfait, propre et libérée de quelques poils, la viande a l'air fraîche comme...une pucelle. Ah non, manque la dernière touche, "the last Cyprin'Touch", pour éviter toute réclamation.
La blonde pose son panneau avec un sourire aussi malicieux que carnassier...
Citation:
Viandes à Varier...19.30 écus


Finalement, p’être qu’elle serait le vainqueur du tournoi en tuant plus surement que les armes avec sa viande veille de….Outch ! Ne pas y penser pour ne pas rougir !
Phelim
[Jour du départ]



Si elle me pose un lapin, j'en mourrais !

Se furent les paroles d'un Guerrero inquiet en taverne. Pas de méprise, ce n'est pas pour cause de cœur brisé qu'il serait trépassé, mais à cause de la déception de ne pouvoir participer au tournoi alors qu'il s'en faisait une joie depuis des semaines.

En soupirant, le Vicomte d'Oingt se leva et les azurs se perdirent un instant, pensifs, dans la contemplation de la lune. Pourtant un peu plus tôt dans l'après midi, lors de leurs dernières mises au point, tout c'était bien passé. Récapitulatif :

Met moins de tissus, on dirait une nonne, comment tu veux les distraire sinon !
Fronce pas les sourcils comme ça, on dirait une bucheronne !
Vas y, donne un coup de seins voir si tu t'es entrainé à les utiliser ...
... Aïe, tu m'as brisé la mâchoire brute !

Bref, la pucelle de guerre dauphinoise semblait être prête, magnifique ! Le grand brun ne pouvait que se féliciter de son choix, en plus, c'était bien connu que les vierges, ça portait chance.
Ils se donnèrent rendez vous pour plus tard dans la soirée pour le départ. Phelim avait prévu de voyager avec le groupe d'Elvy pour tenter d'en apprendre plus sur sa technique en cours de chemin, sentant là l'adversaire dangereuse. Mais quand il croisa un membre de son groupe qui lui sembla être un prédateur sexuel, l'Imprévisible changea en panique ses plans, pour protéger la vertu de sa partenaire. Ils iraient donc seuls de leur côté.

Et donc là, il l'attendait patiemment, alors que les minutes s’égrainaient. Justine, la fiancée d'un de ses proches amis le rejoint et à la lueur des bougies, les confidences étonnantes qu'ils se firent aidèrent à ce que le temps passe plus vite. La donzelle lui accrocha même un ruban à sa manche, censé lui porter chance. Finalement, le glougloutement familier d'une oie attira son regard vers la fenêtre et voyant que Somica se ramenait enfin, il se précipita vers la porte. L'accueil fut accompagné d'un grognement de circonstance.

J'ai bien cru que tu me ferais un faux plan grrr.

Ils récupèrent leur monture à l'écurie et se mirent en route, le noble tenant la bride du troisième canasson chargé de tout l'attirail qu'ils trimballaient avec eux quand So' se chargeait de surveiller les oies qui auraient un rôle crucial durant la mêlée.

Ils firent une promenade nocturne des plus romantiques au milieu des braillements et des cris des autres participants. Parce qu'il fallait le préciser, le chemin jusqu'à Nyons était blindé de peuple. Et les provocations allaient bon train !


Dauphinois, mous du cerveau !

Rugissement du taureau puis :

Qui a dit ça?

pssttt, so, met un coup de sein au premier qui lève la main pour l'mater !

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Istanga
[La Baraque aux Lucioles, la veille du départ]

Parfaitement prrturbée par la distillerie de Musartine, l'idée fameuse me vient d'allumer un brasero dans le potager d'Iskander. Un essai, juste pour goûter ses saucisses de mouton épicé.

Mais un mulot me fait trébucher et je me vautre sur les braises, enflammant mes braies.

Choquée, irrémédiablement choquée, je tente un rétablissement. Je réussis. Et il commence à pleuvoir, et bien encore. La pluie éteint, c'est déjà ça.

Un second mulot traverse sans prévenir, et une fois de plus, je m'étale. Dans la boue cette fois.

Si je n'étais pas complètement ivre, à cause de cette teigne de Muse, je croirais presque à une punition divine commandée par Tibère. Mais comme je le suis, je me contente de maudire les mulots, la boue, la pluie, les bûchers et tout ce qui s'ensuit.

Et puis, je vais au tournoi.

Je m'éveille en sursaut. Je me touche le ventre, je m'examine. Rassurée, mais avec une migraine qui s'installe.

J'appelle la rouquine.
Miette! prépare mes affaires! mon bâton, mon bouclier et mon bonnet ridicule. Mes bottes. Les rouges. C'est le rouge qui mène mes pas. Et passe chez Musartine, et dis-lui bien que je la déteste.

...

Quelques heures plus tard, à la sortie de la ville.

Salut Oberthur! Je souris à mon équipière. C'est bizarre, nous nous connaissons à peine...

Dis, on est vraiment obligé de taper?
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Je nettoyais ma fourche... le coup est parti tout seul.
Somica
[A Nyon…Premières heures sur le campement]

A dadada sur mon poney... Ça y est ils étaient partis, son regard croisait les premiers arrivés. Chacun y avait déposé son campement. Une roulotte par ci, un ivrogne par-là, une catin dans le coin…etc. So’ serrait les rênes, apeurée par les quelques regards agressifs qu’elle pouvait croiser. Les cliquetis des sabots sur le chemin donnait un rythme macabre à leur avancée…et pourtant il n’y avait pas encore eu de bagarres…ça promettait !
So’ bombait la poitrine pour se donner de l’importance, Phelim devant, y’avait pas à dire ils étaient au-dessus du lot, la classe, la prestance ! Une tenue parfaite, digne de grands gagnants ! Leurs techniques étaient imparables, ils allaient forcement tous les coiffer !


Phel on va se poser là-bas ! Elle désigna un vieil arbre qui servirait de parapluie pendant leur séjour. Se sera parfait ! on sera protégé de la pluie. Et les oies n’auront pas les ailles mouillées comme ça !
C’est qu’il fallait les protéger les glouglous.

Citation:
Dauphinois, mous du cerveau !

Qui a dit ça?
pssttt, so, met un coup de sein au premier qui lève la main pour l'mater !


Un petit bonhomme un peu simplet leva la main, so frisa son nez et vue la tête du gougea, elle préféra garder la technique du coup de sein pour après , elle appela Narcisse :

Narcisse mord lui le cul en guise d’avertissement !

Et le glouglou s’empressa d’aller arracher un bout de la culotte du bonhomme. So’ pouffa de rire avant de déposer enfin leurs affaires. Dans quelques heures, ils allaient commencer la bataille, l’angoisse commençait à se former au centre de son abdomen.

Elle croisa le regard de Phel qui n’arrêtait pas de sauter partout depuis leur arrivée. On aurait dit un enfant devant un nouveau jouet :

J’ai peur…et arrêtes de sauter dans tous les sens comme ça ! Tu me donne le tournis ! Aller je vais faire à manger, va nous falloir des forces !

S’occuper l’esprit lui permettra de moins penser aux coups qu’elle allait recevoir…maman, vais avoir bobo..sniff.
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Mere_marie_twapa


Mère Marie Twapa avait suivi le long cortège depuis Genève, échappant aux bourrasques de vents, aux maladroits qui maniaient l'épée ou le râtelier dans le vide, aux flaques, aux pervers qui tenaient à tout prix à savoir si une nonne portait culotte longue sous l'habit.

Lorsque les gens s'installaient ici et là, par là bas et par ici puis pas loin et pas trop éloignés et juste à côté et pas trop prêts, bref dans tous les espaces laissés libres par les arbres, elle fit une halte à son tour, posa son barda sur une souche, prit sa croix dans sa main puis chemina entre les participants, spectateurs, marchands, curieux, péripatéticiennes, arbitres, vendeurs de poissons rôtis.... Quel bord d'aile...


- Mes filles mes fils ! Je suis à vos côtés par la volonté de notre Seigneur non point pour vous saigner mais pour vous apporter la paix et la confession ! Venez me visiter, venez vous confier, venez prendre votre bénédiction avant les tournoiements, venez priez à mes côtés, votre voix montera plus vite, notre Père qui est aux Cieux m'aime bien. Je vous attends mes enfants ! Venez venez !


Musartine
[Nyon ... ou sur le chemin ... enfin elle croit]

T'es sur que c'est pas le chemin à gauche ? non je le sens pas celui de droite ...

Il y a des moments, faut savoir se taire. Et il est difficile pour la Muse de se taire ... même lorsque l'on parle géographie.

Faut quand même reconnaître que le chemin de gauche à quelque chose d'attrayant, peut-être les rayons du soleil traversant les branches d'arbres ... oui, il y a un petit trou entre deux nuages, ça donne comme l'illusion qu'il fera plus beau, et surtout plus chaud par ici.

Misère ! il ne lâche pas le morceau, il a dit à droite ... alors elle le suit à droite.

PIs bon, reconnaissons qu'il a le don pour égayer le voyage avec sa poésie hurlée brayée à tue tête tout le long du trajet. Alors, elle le soutient, aux regards noirs offerts, elle offre son sourire angélique, celui qui fait qu'on est censé lui donner le Bon Dieu sans confession.

Puis, ils s'amusent à leur balancer la pitence... Alors, il est peut être le moment de tester cette nouvelle poêle, dont elle n'a pas encore très bien compris le fonctionnement. Elle la sort ... hop un pain ! hop j'essaye de l'attraper avec la poêle et de la renvoyer ! oh ! un autre pain ! même effort ...

Jusqu'à ce qu'elle le voit cueillir la pitence ...

hmmmm

Encore une boulette visiblement ...


Nan, mais c'était juste pour essayer la poêle de guerre Médine Léo ...

Concentration la Muse, concentration ...

Plus qu'un moyen, continuer les provocations ... Tous des laupettes, les Dauphinois n'auront jamais compris ce qu'ils se passent avant la fin des combats, ISta la coincée "t'es sure que tu sauras quoi faire ?" etc etc etc

Puis, étude topographique : le buisson de pin noir. J'y suis, je l'ai repéré. d'accord on s'y cache.


T'as bien la liste de tout ceux qu'on doit attraper hein ? tu l'as pas oubliée ? hein ?

et j'ai bien fait comme on a dit ... pour qu'on ait le temps de s'occuper de tous. Le terrain est prêt pour cela.

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Swan
    [Lieu de rendez-vous, près de la mine]



Elle avait attendu un long moment sans voir son coéquipier, mais quand elle avait vu passer le rouquin et sa bande, elle s'était mise en route. Elle trouverait Nic une fois arrivée, ce n'était pas un problème !

Elle avait vu le rouquin se rouler dans boue comme le cochon qu'il était et elle passa très loin de lui pour éviter les éclaboussures intempestives !

Après de longues heures de marche, la mine était en vue et là elle se mit de nouveau à la recherche de son coéquipier. Ils devaient parler un peu pour se mettre d'accord sur certains points !

_________________
Emillane
[Du milieu de la nuit au lendemain]

Dix litres de pluie sur le nez, les épaules, le dos et ailleurs! Oui, voilà ce que la rousse avait récolté à attendre deux triples buses en vain!

Deux triples buses, ça doit faire pas loin de...six buses...mais six buses, qu'est ce ça donne? Toujours pas un épervier mais rien ni personne! En revanche, ça fait deux idiots en moins, si je ne m'abuse!

Trempée jusqu'au os et plus loin encore, Emi décida de ne pas perdre plus de temps, ni de fierté qu'elle n'en avait perdu déjà et partit rejoindre ses co-équipers de tournoi. Enervée comme elle l'était, ils allaient pouvoir se tourner les pouces et la regarder étriper tout le monde en deux temps, trois mouvements...

Mince, faudrait vraiment qu'elle songe à apprendre la musique, un jour, puisqu'elle en avait besoin chaque jour!

Evidemment et comme de bien entendu, même si y avait quand même pas grand chose d'entendu dans ce désastre, Scrat et Anghell étaient partis quand elle arriva.
Pourtant, la rousse ne prit pas la mouche, bien trop petite pour la nourrir alors à quoi bon, mais son argent pour l'inscription et le chemin de Nyon d'un pas assuré et accéléré par l'énervement sous-jacent, voire presque jaillisssant...
Elle croisa et dépassa nombre de participants et de voyeurs. A la vue des bras et accoutrements de certains, elle ne put se résoudre à les compter parmi les participants. Puis, ce genre de spectacle amenait toujours deux ou trois crétins qui finissaient par se prendre une torgniole et rentraient chez eux en pleurant...Enfin, quand ils pouvaient rentrer...
Toute à son excitation et son agacement, elle chercha, en vain, à distinguer un turban rouge qu'elle avait pourtant dit voyant. Elle continua donc à parcourir les chemins encombrés par hommes, femmes, animaux...tiens des oies, penser à les tuer...cris, rires, chants et odeurs.

Toi qui n'aimes pas la promiscuité, j'crois que ce désatre va se transformer en supplice! Heureusement, il se finira en massacre..Tout ne peut être noir dans la vie, il y a aussi le bleu, et le vert, le jaune et le rouge. OOh m'emmerdent toutes ces couleurs!

Enfin, elle arriva au milieu de roulottes déjà en place, de tentes plantées comme un moulin et surtout d'un immense terrain de jeux boueux mais intact...
Enfin, elle glissa et tomba sur Scrat. Aieeeeuhhh!

[Dans la journée, avant les combats]

A présent, les deux mettent leur tactique d'attaques au point. Pour la défense, faudra repasser plus tard. Pour l'heure, ils ne l'envisageaient même pas tant ils étaient convaincus de leur victoire par forfait devant leurs panache, muscles et confiance.

La confiance, j'te dis, y a que ça de vrai! Ouais, avec quelques armes, aussi, d'accord!!

Au sujet des armes, Scrat lui avait expliqué que ses dents étaient surement l'arme la plus fatale du siècle. Il avait alors suggéré de vérifier les quenottes de la rousse pour s'assurer qu'elles étaient assez acérées. Un rapide rappel du douloureux souvenir de leur rencontre dont il gardait le souvenir douloureux, enfin elle l'espérait, au doigt le fit renoncer asssurement. La confiance!
La rousse s'équipa, malgré ses dents, de longs bracelets de cuir, d'une brigandine parce que le nom la faisait sourire et surtout de son arme favorite, sa miséricorde parce qu'elle ne comptait en avoir aucune...

Scrat! J'le veux l'blond d'hier! Alors pas question de te le laisser, à toi ni à personne d'autres d'ailleurs! Ce seth, je lui ferai mordre la poussière avant de le mordre là où il n'aurait jamais pensé que quelqu'un puisse mordre...Ensuite, mais seulement ensuite, j'l'ui porterai le coup fatal...
Après lui, j'ai quelques personnes que je me ferai un plaisir d'inviter à une danse de salon sans danse, ni salon ou, s'ils hésitent, au jeu du chat et de la souris...Comme je n'ai aucunement l'intention de porter une longue queue fine, je les laisserai jouer la souris...On va bien rire, hein?
On y va? Allez, va chercher Anghell! On y va, on y court et on y danse, même si c'est pas l'pont d'Avignon!

_________________
Phelim
[Sur place, avant les combats]




L'approche du début des hostilité rendit le Guerrero toute chose, qui ne savait tenir en place, sautant partout, hurlant à la face du monde sa joie d'être présent.

JE SUIIIIIISSSSSS ICCCCIIIIIIII !

Trop excité pour se rendre utile, il laissa à So' le soin de préparer la popotte, de ranger les affaires, de choisir l'emplacement, lui se contentait de la suivre, en faisant des bonds de surexcité bien sur.

Jusqu'à ce que de nouvelles provocations le refroidissent, avec l'identification de la source ce coup-ci, Muse !


les Dauphinois n'auront jamais compris ce qu'ils se passent avant la fin des combats

Ne sachant s'il s'agissait là d'une injure ou d'un compliment, il faudrait qu'il y réfléchisse, mais pour le coup, il lui fallait une réplique rapide, s'il ne voulait pas qu'on croit qu'il n'avait aucun répondant. Alors le grand brun choisit de lâcher quelque chose de neutre, comme ça elle ne saura pas non plus s'il l'avait injuriée ou complimentée.

Et les Genevois mangent de la soupe aux pois !


Fier de sa répartie et sur ses bonnes paroles, il va rejoindre sa partenaire, le repas est prêt.

Plus tard, afin de digérer, c'est en taverne que l'on retrouva les deux Lyonnais. Alors que dans quelques heures maintenant, le dénouement approchait, la tension des lieux était palpable. Chacun essayant de découvrir la technique de l'adversaire, à le supprimer avant le début des hostilités grâce à quelques coups bas ou à se libérer de sa nervosité.
En conséquence, deux rixes éclatèrent, normal. Mais à la troisième le Vicomte d'Oingt décida qu'il valait mieux arrêter là les frais, et sortit, sa pucelle en sang sous le bras, portée comme un sac à patate.

Il ne la déposa qu'une fois qu'ils furent dans la tente sans mot sur ce qui s'était passé.


Allez, prépare toi ... ça approche.

En tout cas, lui pour sa part, pas du tout gêné par sa présence, il se changea, enfilant des braies renforcées de cuir bouilli, et faits de la même matière : des gants , des protections pour ses avants bras et ses bras, un gilet, ect. Bref, il se sentait quand même un peu nu sans son armure à plate, mais ses heures de réflexion l'avaient convaincus qu'il valait mieux dans ce tournoi où il ne connaissait pas grand chose, privilégier la vitesse et la discrétion à une armure, certes efficace pour protéger, mais bruyante et encombrante.

Ainsi vêtu, c'est à peine si on pouvait le discerner au crépuscule. Il récupèra ensuite son fléau et son écu orné du taureau furieux familial accompagné de la demi lune et de l'étoile d'argent.

Le Lyonnais sortit dehors, attendant que l'autre est finie quand il croisa une nonne..


Ma mère, il faut dire à Aristote de me pardonner et de me faire gagner même si j'ai eu des pensées lubriques toute la journée ... et tout le mois dernier aussi.


Il rougit à son dernier aveu.

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