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[RP Ouvert-Xème Tounoi de Genève] Festival de Nyon

Seth.


Et il commençait mal le blondinet.
Tout la soirée ou presque deux crétins, au gout de Seth, s'étaient adonné à leur loisir favoris. Se moquer d'un jeune pourtant en pleine force de l'age et assigné à une intelligence rusée, pour se rassurer, sans doute.
Scart et sa pédance froufrousquale et l'affreuse Frane avaient tenté de mettre tout leur coeur à l'humiliation gratuite, mais, Seth s'en foutait comme des morts du derniers tournoi.
Son père avant qu'il se fasse trancher la tête par une armée , lui disait toujours.

"Les petits arrogants plaisent aux plus jolies mon fils, et n'oublie jamais de te faire passer pour un crétin aux yeux de tes adversaires. Ils partent toujours rassurés..."


Le mioche qu'il était ne comprenait rien, à quatre ans on joue avec des épées en bois et les filles on les aiment pas.
Pourtant au final du haut de ses vingt deux printemps le gouape avait suivit les traces du patriarche sans même sans rendre compte.

Enfin, la plus grosse erreur de la soirée n'était pas là.
Rha... Il regrettait son l'impulsivité qui n'était pas toujours une qualité.
Sous la complicité de Lest, Seth poussa Frane contre un mur de force, lui arrachant ses oripeaux pour une belle fessée décullotée et quelques baffes.
C'était la main sur le nichon qui n'avait pas plus. Seth tenait juste à constater que tout était a jeter chez l'étrangeté à la cisaille.
Ce qui lui avait valu une douce pénétration de l'outil dans son ventre tout mignon...
Heureusement que Phelimen et Lest étaient là. Lest voulait sans doute bien faire, Philemen ça restait encore à prouver.
N'empêche qu'il souffrait maintenant plus de la brûlure que de la plaie.
Tout ça pour penser que le gaillard allait être bien moins efficace que prévu.
Lui qui adorait être impeccable allait devoir changer ses fringues en plus!

"Oui oui tout est bien aiguisé mon Martin, j'ai même récupéré la cisaille de Frane, et j'ai une hache... Je peux couper quelques orteils? Je suis fétichiste des pieds..."


Un regard noir, il a les yeux noirs, sur Frane...

"Elle ramasse que les bourses de toute façon? Mais il y a quelqu'un pour la surveiller qu'elle ne se tire pas avec la came?"

Elle faisait partie du groupe mais Seth s'interdisait de lui adresser la parole directement. L'ignorance est méprisable, le blondinet l'était aussi.

"Et euh la jolie petite rousse là... Que je pourrais en tomber amoureux de celle là mais un peu trop sûre d'elle à mon gout. Vous me la laissez? Je vais me régaler avec elle j'en suis sûre... Au lieu de la tuer je m'amuserais avec. Il me manque un jouet en plus..."

C'est à demi courbé, une plaie moche et d'une douleur constante qu'il s'engouffra dans le noir avec son équipe. Son front perlait mais lui ne cillait pas une minute.
Et pourtant même avec tout ça... Ils se sortiront de se festival de claque, d'écorchure, de coup de poing dans les côtes, de coup de poêle sur le crâne, de coup en fourbe, pouvant venir que du pirate, indemnes et plus riche que la veille...


[ je poste la suite après les autres ce soir^^]

_________________
Il est inutile que tu cherches des défauts en moi, je les ai tous.
Shirine
[Genève, chez elle]


Pas de tournoi, pas d'acool. Du repos.
Imposé par elle-même. Confirmé par Moran. Elle ne ferait pas une seconde fois la même erreur.
Et de toute manière depuis la soirée "règlements de comptes", elle n'avait plus envie de sortir. Elle restait recluse à lire et à méditer. Elle échangeait parfois quelques mots avec le grand brun qui ne la quittait pas d'un oeil, mais elle n'avait pas non plus goût à la conversation.

Rater le tournoi lui demandait un gros effort, mais la récompense en valait bien la peine. Pendant ces quelques jours, ses pensées allèrent aux participants, plus particulièrement à ceux qu'elle connaissait.

Ils iraient s'amuser et pourfendre des chairs.

Elle irait se consoler dans les bras de son ténébreux...

_________________
Marieladamnee
[L'embuscade]

Le soleil s'était couché lentement, les 2 groupes s'étaient séparés partant dans des directions opposées. Main dans la main, limite en gambadant la brune et la blonde filent sur le champ de bataille, esquivant les corps à corps déjà entamés. Elles se postent près de l'arbre mort où l'Infernale reexplique son plan à la blonde.

Alors ma belle, tu aguiches tous ceux qui passent, moi jme planque dans l'arbre et jleur saute sur le dos. Et le tour est joué.

La Tulipe opina du chef et Marie se cacha comme prévu. Elle était concentrée, très concentrée, trop concentrée sur les seins de la blonde. Elle sauta bien sur le dos du premier gars qui passa mais elle avait oublié de regarder s'il n'était pas accompagné. Elle se retrouva à terre en moins de deux, sur le dos, un pied sur la poitrine qui l'empêchait de respirer. Elle essaya de se débattre mais le brun devait faire plus de 6 pieds et plus de 150 livres et elle ne faisait clairement pas le poids.

Euh messire vous êtes lourd. Et on s'est déjà faits dérobés nos bourses ainsi que nos vertus depuis longtemps. Vous devriez passer votre chemin et nous bein on évitera de vous recroiser.
_________________
Mathilde.la.cuisiniere


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[Et un stand de plus ....]


La cuisinière d'Oingt n'avait pas toujours ses yeux à ses fourneaux, là où ils devraient être pourtant. Ayant vu une affiche trainée à propos du tournoi, et ayant appris que son maître s'y rendrait, en toute discrétion, elle prépara à son tour son voyage là-bas. Après tout, qui disait tournoi disait mâle viril en rût. Et alors que la quarantaine approchait pour Mathilde, c'était le moment où jamais de perdre son pucelage. Faut savoir saisir les occasions dans la vie !

Ainsi le jour J, elle était présente avec sa roulotte, une bonne odeur s'échappant de sa roulotte. Dégoulinante de sueur, le tablier couvert de détritus de volaille, elle mit ses mains en porte voix et hurla :


Poussins farciiissssss fraaaiiiisssssss ! Ils sont icccciiiiiiiiii, 5 écus pièces, 20 écus le cornet remplis !
Venezzzzzz reprendre des forceeeessssssss


Ses yeux bovins vérifièrent que les volatiles cuisaient tranquillement sur le grille sans accrocher et sans tenter de s'échapper surtout, puis à l'extérieur qu'il n'y avait personne qui la connaissait. Et brusquement, elle quitta la première roulotte pour aller dans la seconde.
Elle enleva prestement son tablier pour libérer une poitrine généreuse menaçant de jaillir hors du corset. Parfois, l'image est charmante, dans le cas de Mathilde, c'était cauchemardesque.
Elle libéra ses cheveux gras retenus par un chignon et les secoua avec tout le charme qu'elle pouvait.

Et la voix de s'élever et de proposer un produit bien différent du premier.


Bordeeeellllll roullaaannnttttt.
Venez prendre du bon tempppsssssss avec mmmoiiiiii !
La premièèèreeeee passeee est grattuiiiiitttteeeeee !
Scrat
L’forban écoutait attentivement les paroles d’Emillane qui semblait avoir une faim d’loup pour le petit Seth…

Il la regardait un moment sourire accroché aux lèvres avant de lui dire… J’vois q’ c’est L’amour fou entre vous !

On n’est ici pour Kidnapper pas pour tuer hein ! Sinon une fois mort qui payera pour un cadavre ? Et Encore … même vivant je doute qu’on puisse en tirer quelques chose en échange de ce Seth…

Bien sur l’perlé avait aussi une dent contre c’te vilain personnage vulgaire, mal poli et sans aucune classe…ouep ! Le petit vaut rien s’en avait pris à Francoise qui était une amie à Scrat.

Il s’était même arrangé avec ses belles paroles pour la faire expulser de leurs groupe, la raison…parce qu’elle s’était défendu alors que lui, s’amusait a la tripoter en taverne comme un boulanger tripote la pâte… pour dire le genre de personnage qu’il était…

Mais Scrat d’un œil vengeur savait bien qu’il le fera payer un jour…ah ! Ça oui, qui touche un ami, touche son cœur et il devrait en payer le prix…
Scrat se retournait, le regard fixé vers la foule, il empoigna son manche, oui oui…son manche ou son bâton si vous préférez hein ! Et non pas le pti truc qui traine au fond d’sa braie… Faut être claire !


D’un ton autoritaire il parlait à voix haute à ses compagnons…mes dames ! Le plan est assez simple, il leva son doigt meurtri d’une vielle cicatrice. Tu t’souviens Emi l’jour ou tu m’a mordu ? Alors j’veux que tu fasses de même, sort t’es crocs et mord tout c’que tu vois a part moi bien sur…j’ai déjà gouté a ta médecine et punaise que sa fait mal !

Toi Anghell…il la regarde qui elle, était sans arme ni bouclier…et oui Scrat croyait pourtant lui avoir tout dit…apporte ci, apporte cela, fait ce ci, fait cela mais… avait pas pensé d’lui dire d’apporter ses armes…

Tu connais aussi la tactique du mordage hein ! Alors mes fauves, régaler vous mais mordez pas n’ importe où, Qui sait… vous pourrez en rester avec un arrière gout !

Il levait son manche bien haut oui oui, a bout d’bras voyez l’image… et s’y cria !

Mes amies, j’ai confiance en nous! au très haut nous croyons et tout les autres nous traquerons ! A l’attaque mes gourgandines !
Phonya
Lacée, délacée.
Relacée, par pudeur… fausse...
-c'était un piège- …
et délassée encore.
Maitre de noeuds en tous genres, de tresses et diagonales embrouillées, le couple avait entreprit de tout démêler.
Ou presque … le petit matin les trouva fortement emberlificotés, et hésitants à quitter cet état pour devoir en démêler avec autres.

Mais il y avait … un casque rutilant, un souvenir à écrabouiller … au moins un.

Alors ils firent le chemin inverse.
Relaçant sérieusement tous les lacets et les rubans abandonnés.
Des bottes aux cheveux, tout fut soigneusement noué.
Même les rubans rouges et noirs.

Prêts … ils l'étaient. Peut-être, plus que jamais.

La main dans celle unique de sa moitié, elle sautillait pour apercevoir sa cible préférée, espérant une lueur dans la foule.

Mais c'est quoi tout ce monde !!
Où est Nic ??


Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Maria_paz et de Thomas.cromwell, un groupe composé de Antoine. et de Attyla, un groupe composé de Justine et de Leo..., Serrallonga, un groupe composé de Akaryne_chyro et de Daisy., un groupe composé de Aubanne. et de Mandorrallen, un groupe composé de Anghell de Emillane et de Scrat, un groupe composé de Francoise de Lanna. de Lglvh de Martin_gale et de Seth., et un groupe composé de Phelim et de Somica.

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Mere_marie_twapa
Un accent, venant de la bouche d'un homme du haut gratin dauphinois l'a fit s'arrêter lorsqu'il prit la parole.



Ma mère, il faut dire à Aristote de me pardonner...


Merveille des merveilles.
Un homme à emmener en confesse. Elle n'y croyait plus.
La religieuse prend la pose, l'air rassurant, lui sourit aimablement, mais pas trop.


- Bonjour mon Fils. Parle, je t'écoute, viens un peu à l'écart.



... et de me faire gagner même si j'ai eu des pensées lubriques toute la journée ... et tout le mois dernier aussi.


Elle pose une main sur son bras - qu'il a musclé - et l'amène un peu plus loin.


- Dis-moi, es-tu marié ? Si oui, tu devrais honorer ton épouse plusieurs fois par jour pour chasser les humeurs qui hantent le contenu de tes braies. C'est tout à fait usuel tu sais, l'homme est fait de chairs, de sang, d'os et de muscles et l'instinct de reproduction le pousse à répandre sa semence. Dieu n'enfante t-il pas lui-même chaque jour des êtres tous plus beaux les uns que les autres ? Par contre, si tu n'as point encore consommé l'hymen, je t'invite à le faire sans tarder. Un homme tel que toi se doit d'assurer sa descendance. Trouve-toi une gentille donzelle, obéissante, à la taille fine et aux hanches larges qui remplira son rôle de femme et de mère et te servira à soulager tes envies. La chasteté est le pire ennemi d'un homme plein de vigueur tel que toi. Mais pourquoi ces idées depuis un mois ? Quelles sont ces étranges circonstances qui les ont déclenchées ? Nous prierons ensuite.

Elle le regarda, un brin interrogative.
Ha si elle n'était pas l'épouse du Très Haut, combien de fois se serait-elle laissée tenter par des gaillards virils...


Emillane
Sur les encouragements de Scrat qui semblait confiant comme un premier communiant face au curé de la paroisse, Emi s’élance sur le champ qui n’est pas encore de bataille…Quoique, la pluie et le brouillard semblait se livrer un combat sans merci et, pour l’heure, rien ne présageait le vainqueur, sans compter que le vent aimait se mêler de ce qui ne le regardait pas !

Arme à la main, cheveux aux vents, la rousse avance lentement pour rester près de ses co-équipiers et de pas changer de groupe par inadvertance…Elle a l’intuition étrange qu’elle deviendrait une proie facile et un otage à coup sûr !

Pour se donner courage et surtout se réchauffer, la rousse chantonne à bas bruit…

C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.
Hisse et ho, Santiano !
Dix huit nuds, quatre cent tonneaux :
Je suis fier d'y être matelot.

Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu'à Milano .

On prétend que là-bas l'argent coule à flots.
Hisse et ho, Santiano !
On trouve l'or au fond des ruisseaux.
J'en ramènerai plusieurs lingots.


Fallait jamais oublier pourquoi on œuvre et, avec cette chanson, sûr qu’elle allait stimuler les forces et la motivation du couple !

Bon, on est d’accord ! On cherche l’blond qu’est pas plus dans mon cœur que dans l'vôtre ?

Par pure provocation, enhardie par la miséricorde qu’elle tenait en main, elle crie soudain une invitation à la ronde qui n’a rien d’une ronde vu que tout le monde est dispersé et dissimulé !

Le premier qui rira aura une tapette ! Qui rit, kiri, qui rit ?
Aucune réponse...Puis, une voix masculine : J'ai faim, moi!
Naaaan, pas d’culottes courtes, pas de fromage!

Toujours aussi décalée mais tout autant déterminée, Emi se courbe et avance en silence, à l’image de ses partenaires …Ce brouillard, c’est l’aubaine du jour !
Mais, voilà, chercher un blond dans le brouillard, c’est un peu comme chercher une épingle dans une botte de foin, ou encore d’la viande fraîche dans l’ragout du sergent…Impossible donc ! Et comme ni les uns, ni les autres ne sont français…ben la mission était restée impossible….

Pourtant…Tous trois perçurent distinctement des bruits furtifs. Regards rapidement échangés, le groupe s’arrête net, dents et crocs en avant pour les deux donzelles.
Le brouillard dissimule encore l’origine des bruits…
Les trois comparses s’écartent et se cachent qui derrière un buisson, qui derrière un arbre….(note de l’auteur : Si vous voulez savoir qui, fallait y être !)
Un homme bien mis, élégant et tout et tout s’avance avec prudence…Seulement, la prudence, seul contre trois, ça ne suffit pas ! Et comme l’occasion fait le larron…
A 1, parce qu’ils n’ont pas le temps de compter jusqu’à trois, le trio saute sur l’homme, l’immobilise, le menace d’une miséricorde, le mord avec rage et sans désespoir !

N’vous donnez pas la peine de crier Miséricorde ! On en f’ra preuve d’aucune avant r’cevoir la rançon qui vous rendra la liberté ! ‘fin, pour les morsures, on vous f’ra un p’tite remise hein..parce que c’est….comme un peu tard, voyez !



04/11/1460 04:04 : Vous vous êtes battu avec Serrallonga (coefficient de combat X ), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.



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Nicbur
[En route pour le tournoi]

Fallait pas être pressé pour rejoindre la mine d'or... Le chemin qui y menait était rempli de participants, mais également des marchands ambulants, de journalistes du Kap, de medicastres et de tous les membres de la compagnie du léman qui étaient affectés à l'organisation.

T'en penses quoi, de ma rouquine?

Lepam sorti de ses pensées.

La rouquine? tu veux parler de la dame Swan? pourquoi tu veux l'épouser? lui lança t'il dans un éclat de rire.

T'es vraiment trop bête lui répondit l'Issime, rougissant de colère et de gène, parceque tout issime qu'il était, quand on lui parlait de femmes, il était toujours mal à l'aise
C'est juste que je vais me battre avec elle demain et après demain, et j'aimerais savoir si je vais pouvoir rançonner à mon aise ou si je vais passer mes journées à lui sauver les miches.

Bah, elle est rousse, continua Lepam, et plutot belle fille. Si tu combats contre Cromwell, sur qu'il sera décontenancé quelques instants

C'était pas faux... Et cela suffisait à Nicbur. Puis de toute façon, on était arrivé
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Qui qui c'est l'plus balèze? c'est bibi!!!
Justine
[la veille du tour de noix]

- Et si tu trouvais une petite moutonne hein ? Chuis sûre qu't'es pas chiche Québabe !
- Bêêêêêêêêêêêê.......
- Oui oui, cause toujours, moi je dis que t'es pas chiche.

L'aiguille passait et repassait dans la toile, le fil suivait, formant petit à petit des arabesques aux nuances bleutées alors qu'elle parlait à son mouton.
A force de vivre seule, comme une recluse, de déménager son baluchon de ville en ville, de comté en duchés, elle ne réussissait à connaître personne et prenait son ovin pour une oreille attentive et compréhensive.
Assise sur sa peau d'ours, à même le sol, abritée de la toile tendue entre des branches, elle causait.


- Tu vois, c'est comme l'homme là, celui que j'admire tellement que je l'ai copié.
- Bêêêêê ?
- Siiiiiiii tu sais, il a ouvert des auberges, des bistrots et des gîtes d'étapes un peu partout dans les cambrousses de tous les royaumes et l'empire. Et bien il m'a traité de nobliaude tantôt. Il aurait dit blonde - alors que je suis auburn tu remarqueras hein - écervelée que ça n'aurait pas changé grand chose. Ai-je l'air du nobliaude moi ? Que nenni. S'il savait le bonhomme que pour avoir de quoi acheter des tonneaux de vin dans mon Etape j'ai dû dérober des bourses à quelques inconscients qui pensent que la terre leur appartient et ne risquent rien.
- Bêêêêêêu.....
- Voilà, c'est tout à fait ça. Bon... il n'aurait pas tort de m'appeler écervelée. Je sais que j'suis naïve au point d'accepter d'aller dans la roulotte de messire Lestat, il veut m'apprendre le calate... le valade... vaquale... la langue du pays qui est tout en haut à droite comme il dit, je sais plus l'nom...


L'aiguille en suspend, elle se souvient de la conversation...

- Le valaque ! Langue de Valachie. Et l'aiguille reprend sa course entre les trame du tissu. Et bien le bonhomme pour me remercier du nougat que je lui ai donné m'invite dans sa roulotte et les cours sont gratuits m'a t-il dit. Hooooo mais je sais bien c'qu'il a dans la tête. Ma sottise me perdra, bête que je suis de n'oser refuser de peur de vexer les gens. La mère supérieure du couvent m'avait prévenue pourtant. "Ma fille, ne crois pas les hommes qui te promettent monts et merveilles ! Garde ton hymen pour l'homme que ton coeur aura choisi, mais enlève d'abord la peau d'saucisson que tu auras devant les yeux." Mouai...

Elle tourna son tambour vers la gauche, le recula pour constater l'effet que donnait la broderie de loin et reprit...

- Y a t-il ici bas un homme, un seul, qui soit honnête et à l'esprit chevaleresque hein dis-moi ? Tu as vu tous ces gens ici... ? Des truands pour la plupart, forts sympathiques pour certains mais avec qui je ne pourrai jamais me lier d'amitié, ils auront toujours quelque idée en tête. Ha si... il y a peut être messire Phelim, en qui j'ai toute confiance, lui au moins n'a pas l'esprit lubrique, c'est un homme d'honneur, un vrai chevalier.

L'aiguille fut plantée sur la bordure de la toile et arrêta là sa course.

- Tiens mais j'y pense... et si je lui demandais de me prendre sous sa protection... avec lui au moins je ne risquerai jamais rien, il fut l'ami fidèle de mon Kadamour... Oui c'est une idée ! Je vais aller le voir et... Arf mais non... qui voudrait d'un boulet inutile comme moi...

Son regard fixait l'oeil torve du mouton...

- Je vais aller le voir quand même, peut-être qu'il aura envie d'une dame de compagnie, ou d'une intendante... sait-on jamais !

Elle rangea son attirail dans le fond d'une petite boite, qui elle-même atterrit dans sa besace puis elle replia soigneusement la peau d'ours qu'elle cacha dans le creux de l'arbre avec le reste de ses affaires.
Entrainant Québabe dans son sillage, elle partit à la recherche du Vicomte d'Oingt et tomba pile poil sur lui alors qu'il s'approchait d'une religieuse.
Un arbre les séparait, elle s'apprêtait à le contourner mais...
Merci l'arbre de l'avoir cachée !
Le rouge aux joues, elle avait entendu la question et surtout la confession de Phelim.


Demi touuuur ! droiiiiiite !
Petites foulées jusqu'à son arbre, le premier, elle donna un grand coup de poing dans une ruche naturelle suspendue à une branche.
L'essaim bruyant en sortit immédiatement, les phéromones en branle donnant l'ordre d'attaquer la géante qui leur avait fichu une frousse bleue.


- QUEBAAAAABE SUIS-MOIIIIIIIIIIIIIIII ! COUUUUURS !! GALOOOOOOOOOPE !

Le Rhône à l'onde salvatrice se trouvait tout prêt, et elle y plongea la tête la première suivit du mouton fidèle.
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Scrat
L’trio s’avançait dans le fourré doucement à l’écoute du moindre bruit, l’pirate retenait son rire, l’avait l’impression d’jouer à cache-cache comme lorsqu’il l’était encore qu’un p’tit chiard. Il restait biens caché derrière les deux tigresses enragées, pas malin l’marin vous direz!

Soudains l’craquement d’une branche ! Nos trois moineaux s’arrêt instinctivement comme le ferait un félin a la vue d’sa proie. Un homme, seul ! hummm… les trois se regardent, Scrat hoche d’la tête et fait signe de la main au dames pour les encourager a y aller.

Les deux fauves sautèrent sur l’homme en rugissant comme des lionnes affamées. Bouche grande ouverte a morde la pauvre victime. Scrat, tout pénard derrière les filles, grimace au visage et la main au front regardant cette scène de terreur tout en s’disant qu’il préférait et de loin s’battre avec quatre hommes que c’est deux névrosées…

Une fois la victime neutralisé, L’forban pour bien paraitre et pour y mètre un peu du sien…mais surtout pour lui enlever cette petite gêne lorsque viendras le moment d’partager la rançon, lança une corde aux carnassières affin qu’elles puissent saucissonner leurs prise. Il ne pouvait quand même pas s’en prendre à l’homme lui aussi, il en avait déjà assez sur les bras le pauvre …c’qu’il avait une réputation qui voulait garder l’pirate.



04/11/1460 04:04 : Vous vous êtes battu avec Serrallonga (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
Dioscoride.
- Suis sûr de l'avoir aperçu pourtant...je te fais la courte ? Dioscoride, à l'occasion, sait parler Djeunss, patois moderne des faubourgs de Genève.
C'est qu'il l'avait aperçu le Nicbur, même avec un seul œil, il y voyait très bien le manchot.
Attends, on va aller vers...

TAAAAAAARRRRIIIIIIIIIRRRRRROOOOUUUUUOOOOOOUUUUU

Le son de la corne dont la mélodie traduit l'import du sud du continent africain et tout ce beau monde de se précipiter les uns contre, sur....voir dans les autres.

Un sourire à sa moitié, un signe du menton vers sa cible désignée par des cheveux bien gras....



Vous avez croisé un groupe composé de Maria_paz et de Thomas.cromwell, un groupe composé de Antoine. et de Attyla, un groupe composé de Justine et de Leo..., Serrallonga, un groupe composé de Akaryne_chyro et de Daisy., un groupe composé de Aubanne. et de Mandorrallen, un groupe composé de Anghell de Emillane et de Scrat, un groupe composé de Francoise de Lanna. de Lglvh de Martin_gale et de Seth., et un groupe composé de Phelim et de Somica.

Trop tard...trop de monde pour l'atteindre...

...repli sur la seconde cible...mauvais calcul...ce bougre d'Anton se défend bien....



Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Anton_voyl et de Sysko (coefficient de combat 10), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous...


...éraflures et repli...stratégique cette fois avec sa moitié avant de perdre leurs bourses.

- Attends Phonya, j'ai un caillou dans ma botte....



...vous laissant vous enfuir en boitillant.


Voilà ce qui arrive quand on abuse des sens...et qu'on enfile ses bottes trop vite le matin...

_________________
Maria_paz
[A Nyon, on rase gratis]

Il est des nuits sans rêves, des sommeils sans réveils et sans petits déjeuners. Cette fois elle était passée à table sans interrogatoire, juste pour suçoter ses ratiches en marmelade de marrons.

Lorsqu’elle ouvrit les paupières ses yeux se plaquèrent immédiatement sur le plafond nuageux constellés de buses affamées. Allongée à terre, La Paz prenait un bain de boue sous la truffe désabusée de son canasson qui se contentait d’attendre puisqu’il n’en avait rien à paître.

Il est des réveils douloureux dont on se passerait bien, surtout avec la mâchoire de traviole, des ecchymoses sur tout le corps et la tignasse collée sur la figure, dégoulinant comme son gonfanon en berne. C’était une certitude, elle avait dû être terrassée par tous les démons du monde connu et au-delà.

Pourtant, en allant à la bataille, elle s’en était donné du courage, chantant à tue tête.


...Et on leur pèlera le cul
Comme au bailli du Limousin
Qu’on à pendu un beau matin
Qu’on a pendu… avec ses triiiipes !


- Rho Maria !
- Ben quoi ? C'est c'qu'on chantait à Montmirail !


Au premier coup de corne ils s’étaient élancés prêts à en découdre dans une chevauchée sauvage et fantastique, heureusement sans les walkyries car tout compte-fait, nos deux fiers tournoyeurs n’étaient pas pressés d’aller faire un tour au Walhalla. C’est comme ça.
Le choc fut si terrible qu’ils furent désarçonnés aussi sec. Même pas le temps d'aboyer leur cri de guerre. Ce qui est tout même vexant.


Citation:
04/11/1460 04:04 : Vous vous êtes battu avec les dames Istanga Oberthur (coefficient de combat 10). Hélas, elles ont triomphé de vous.


Ensuite ?

Si elle revoyait encore un couple tout caparaçonné passer à leur hauteur, elle ne savait plus trop comment ça s’était enchaîné. La seule chose dont elle se souvenait seulement était d’avoir vu un type voler immédiatement dans les airs sans avoir eu le temps des présentations et atterrir cinq mètres plus loin l’armure complètement déglinguée.


- J’ai l’impression tu as mal pris sa remarque sur ta balayette à poils roux. Fais leur donc les poches tant que tu y es !

Citation:
04/11/1460 04:04 : Vous avez attaqué un groupe composé de Evil_erin et de Garret qui possédait 0,00 écus.


Tandis qu’elle rattachait ses cuissardes aussi délicatement qu’une paire de bas à un porte jarretelles et sans l’aide d’Aelig, Crom énervé distribuait des paires de claques. Normal, elle n’était pas faite pour les premières lignes qui lui valaient régulièrement un tangage d’âme entre vie et trépas et ça lui filait la nausée. Crom passait donc ses nerfs et pivotait sur lui-même comme un derviche.

Ensuite ?

C’était un vaste trou noir. Une éraflure dans la mémoire sans doute à cause d’un doigt dans l’œil.
Près d’elle passa un homme qui se tenait la tête en hurlant. Elle sursauta avant de pivoter sur le ventre pour voir le monde à l’endroit. Son camarade d'infortune gisait non loin d’elle, immobile. Le sang coulait sur sa joue entaillée. Près de lui son heaume noir et argent, orné d’un panache roussâtre et tremblant.



- Mais, bon sang d’bois, il ronfle !

Et alors ? Peut-être rêve t-il.

"Auprès de ce vallon
Coule claire fontaine
J'ai mis mon habit bas
Mon sabre au bout de mon bras
Et je m'suis battu là
Comme un vaillant soldat"




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edit, erreur de genre, toutes mes excuses.^^
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Istanga
Oberthur s'est moquée de moi. Et de mon bonnet aussi, ce qui m'a fichue en rogne. Pourtant, je n'avais au départ aucune intention belliqueuse. Je pensais même profiter de l'occasion pour ramasser des champignons. Et ça, c'est la faute de Morille qui a pris un boulot le jour des Humbles. Elle m'a coupé l'herbe sous le pied en s'excusant avant même que je lui écrive. Je me suis sentie frustrée.

Enfin, de toute façon, Ober n'a pas voulu, elle ne pense qu'à se battre. Du coup, je la suis mollement. Je scrute les buissons, les sentiers, la nuit et....


Obeeeeerthuuuur ! T'as une ouverture ! Je hurle sans compassion aucune pour les petits zoizeaux, les petits mulots, tous ces jolis zanimaux qui hantent l'obscurité.

Ober, elle, elle s'en fiche, elle fonce. Un taureau déchaîné. Je l'envie un peu, et je me sens gourde avec mon bâton. Je m'approche quand même pour l'aider, je ne suis pas chienne, et là, je reconnais mon chef. Nom d'une souris déglinguée ! J'vais quand même pas taper sur Cromwel ! En plus il a l'air d'aimer mes yeux... Bon, on dirait qu'il ne m'a pas reconnue sous mon bonnet. Je l'assomme et le fouille, tandis qu'Oberthur en termine avec Maria.

Toutes les deux, on s'éloigne et, à l'abri d'un bosquet, on compte nos picaillons. On sourit. Je commence à prendre goût au truc.

En attendant le prochain pigeon, je furette un peu. Après tout, une poêlée de girolles, ce serait classe.


04/11/1460 04:04 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Maria_paz et de Thomas.cromwell (coefficient de combat 10), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

04/11/1460 04:04 : Vous avez racketté un groupe composé de Maria_paz et de Thomas.cromwell qui possédait 101,17 écus et des objets.

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Je nettoyais ma fourche... le coup est parti tout seul.
Elvy_lee
[ Devant le stand de poussins ]

Poussins farciiissssss fraaaiiiisssssss ! Ils sont icccciiiiiiiiii !

Elvy, attirée par les cris, s’approcha du stand.
Avec ses écus sonnants et trébuchants nouvellement acquis, elle commanda un poussin farci.
Comme elle l’avait vu faire, elle s’attaqua immédiatement à la tête qui croquouillait délicieusement.
L’avait pas menti le Dauphinois !

La grosse femme blonde au tablier cradingue, cheveux dénoués sur ses épaules, retournait sa marchandise sur une grille avant de la fourrer dans des cornets.

Elvy se risqua à demander :

Mathilde ?

Et comme la femme hochait affirmativement la tête, elle s’aventura plus avant :

Ca vous dirait de venir rencontrer notre cuistot ? Lafouine, il s’appelle. Vous pourriez causer cuisine.

Et plus si affinités, pensa-t-elle mais elle garda sa réflexion pour elle.
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