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[RP]Chez la Vivivicomtesse "LPBBDF"

Rosa


Aujourd'hui était un grand jour, emblématique du tournant qui s'était produit dans sa vie. La Plus Belle Blonde des Flandres avait acquis un appartement à Arras. Cela faisait déjà quelques temps qu'elle en visitait certains avant de jeter son dévolu sur celui-ci.

De l'extérieur il ne paraissait pas selon ce qu'on pouvait s'attendre d'une triple vicomtesse, mais l'intérieur était tout à fait charmant: d'une relative simplicité, spacieux elle pourrait accueillir du monde, il était également confortable et bien plus cosy que ses châteaux. Le pied-à-terre idéal en somme pour ses escapades en Artois, pour ses amours.

Un convoi un peu inhabituel par sa composition était arrivé tôt ce matin à Arras. Rosa était venue avec Athus, le chef de sa garde ainsi que celle-ci, Bertine, sa femme de chambre et un cortège de chariots transportant meubles et malles.

Ils prirent la journée pour meubler l'appartement. Rosa avait sélectionné avec soin quelques meubles élégants mais pas luxueux, confortables mais pas trop rustiques non plus...L'équilibre parfait pour un appartement de capitale, sans l'apparat d'un château.

Restait les malles de vêtements. Choix cornélien s'il en était pour les composer. Elle avait sélectionné des tenues qui étaient en accord avec la vie arrageoise et surtout quelques dessous et de la lingerie qui, elle le savait, ferait le plaisir d'un beau brun de sa connaissance.

Elle était remplie d'excitation, les pigeons avaient été envoyés avec les invitations pour la pendaison de crémaillère qui aurait lieu le lendemain. Les réponses lui parvenaient déjà, pour la grande majorité positives.

D'un air satisfait, elle fit également disposer dans la grande pièce qui servait de salon, salle de réception, des fûts de ses bières les plus appréciées: Leffe Blonde, Brune, Triple, 9°, Radieuse...afin de les faire goûter à ses amis arrageois et tournaisiens qui seraient de la fête.

Elle contempla enfin l'appartement d'un air satisfait. Tout était prêt, une nouvelle vie commençait...

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--Athus
Le chef de la garde de la Blonde des Flandres maugréait. On l'avait embauché pour être garde du corps pas porteur de fûts, fut-ce de Leffe ni comme porteur de meubles. Cette fois, c'est sûr, il allait demander l'augmentation de ses gages. Après tout n'était-il pas le chef de la garde? Un poste prestigieux et vital au sein de la domesticité de la Blonde. Certes il donnait les ordres à ses soldats mais enfin il avait l'impression que sa Maîtresse sous-exploitait ses capacités.

Au moins son supplice était-il adouci par la présence de Bertine, la jeune camériste de la Vicomtesse. Il l'observait souvent à la dérobée, l'avait vu grandir, prendre formes de femme, s'épanouir et son coeur de militaire s'attendrissait peu à peu. Après tout il avait aussi pris de l'âge et du grade, il était temps de fonder un foyer.

Bertine lui semblait à la fois accessible et faisant partie de ce monde-là, d'apparence très soignée, d'un coeur doux mais doté d'un solide bon sens que l'origine de la campagne lui procurait.

Il songea qu'après tout, ce voyage à Arras, en compagnie restreinte permettrait de la côtoyer de plus près...De plus, à présent tout était prêt pour accueillir les invités. Il veillerait à la sécurité, tout en gardant un oeil sur la jeune fille. Il finit par sourire, tout à ce nouveau but.


Rosa


Une Rosa un peu nerveuse se préparait, la pauvre Bertine était sous pression. Sa Maîtresse devait être parfaite pour ce grand jour.

Elle avait dénoué son chignon et revêtu une robe rose scintillante. Peu en accord avec le style cérémonial, elle se permettait de la porter en cette occasion, à la fois élégante et non conventionnelle, osant même les épaules dénudées.

Elle revêtit les bijoux assortis, se regarda dans son fasce-à-main puis passa en revue les derniers préparatifs. Tout était parfait. Les différentes bières posées sur les tables, les serveurs pouvant expliquer les subtilités de chaque parfum aux invités. Les fleurs coupées disposées dans des vases de porcelaine. Le buffet regorgeant de victuailles et de pâtisserie fine. Sans oublier le pot à tisane spécialement préparé pour Angyx.

Il n'y avait plus qu'à...en attendant les premiers invités. Et particulièrement un beau brun de sa connaissance...



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Eulaly_de_baylaucq
Emmitouflées dans leur capes bien chaudes, bras dessus-bras dessous, Eulaly et Zéliejeanne affrontent le froid sec de cette fin d'après-midi pour trouver l'appartement de Rosa. Où sont leurs hommes ? Bonne question !

C'était le 37 ou le 27 ? Merdà... Je savais que j'aurais dû le noter... Tu parles d'un génie hein... Pas prête à remplacer Toffie moi. Grumpf...

Soudain l'index se lève vers une fenêtre éclairée.

Cà doit être là regarde !

La jeune femme souffle sur ses mains frigorifiées - l'Artois n'avait rien à envier aux Flandres question froidure - avant de toquer à l'huis.


Rosa ? C'est nous !
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Rosa
Un brin nerveuse, Rosa attendait ses invités lorsqu'on toqua à l'huis. Elle alla elle-même ouvrir la porte. Déjà la voix lui annonçait qu'il s'agissait de son amie Eulaly. Souriante elle leur ouvrit la porte rapidement. L'air était frais et elle se dépêcha de les faire entrer.

Zélie, Eulaly, je suis contente que vous soyez là! Vous êtes les premières.

Nul doute que leur présence dissiperait la tension nerveuse qui l'habitait depuis la fin de l'après-midi.

Une chope de bière? Blonde, Brune, Triple, 9°, Radieuse, vous avez le choix...

Ce faisant, elle fit signe à un domestique de venir prendre les capes des deux flamandes.
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Tulle
Tulle avait reçu une invitation pour une pendaison de crémaillère. Après s'être préparé, il se rendit à l'adresse indiquée. Il n'était jamais passé dans cette rue. La rue était calme et accueillante. Il se dit que Rosa avait très certainement trouvé un très joli appartement qui convenait bien à son rang.

Tulle arriva devant le numéro 37. Ne s'était-il pas trompé ? Non, il lui semblait que des voix connues filtraient à travers la porte.
Il réajusta donc ses vêtements et frappa. Il recula d'un pas en attendant qu'on vienne lui ouvrir.

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Rosa
Les deux flamandes à peine arrivées, voici que l'on toquait à nouveau. Rosa alla ouvrir et constata avec plaisir qu'il s'agissait d'un représentant de la gent artésienne. Avec un grand sourire elle l'accueillit en ces mots:

Cher Tulle, je suis ravie de votre présence. Nous avons enfin un arrageois avec nous. Vous faites honneur à vos concitoyens!


Elle lui désigna d'un geste les trois blondes flamandes qu'elles étaient. La soirée s'annonçait sous les meilleurs auspices.
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Vints
C'est un Vints essoufflé qui débouchait à l'angle de la rue.

Le jeune cantonnier, embauché depuis peu par Vints à la mairie, lui ouvrait le chemin, car c'était l'heure de pointe dans les rue d'Arras.


Place ! Place ! Place au Bourgmestre... Faites place !

Le jeune cantonnier ne ménageait pas sa peine, voulant justifier les deniers qu'il gagnait et voulant faire bonne impression à son nouvel employeur.

Vints avait noté les dispositions du jeune homme à brailler fort, lorsqu'il voulait vendre ses poissons sur le marché. Il avait eu raison de l'embaucher. Il ne trouverait pas meilleure sirène à dix lieues. Car, à part Eulaly qui, bien énervée pouvait vriller n'importe quel tympan, il n'avait pour sur jamais entendu quiconque crier aussi fort.


Place ! Place ! Place au Bourgmestre... Faites place !

Ils arrivaient en vue de la bâtisse...
Berthe suivait le cantonnier, un fût de vin de Champagne sur le dos... et Vints fermait le cortège.
Puis, devant le 37, le jeune homme commença à s'époummoner :


Ola, de la bâtisse : ouvrez à Sieur Vints, Bourgmestre d'Arras, Protecteur de la Veuve et de l'Orphelin, Maître Forgeron et mon estimé patron !


Chuuuuutttt !
Pas si fort... c'est une soirée privée, pas une invasion !!!
Va falloir que je t'explique deux ou trois choses encore.
Bon, merci petit, nous y sommes. Voilà pour toi.


Vints tendait 2 écus au cantonnier

Et fait bien monter le fût au personnel de la PBBDF afin qu'ils puissent le servir ce soir.
Ensuite, ramène Berthe à ma forge je te prie... et ta journée sera finie.


Vints gravissait déjà les quelques marches qui le séparaient de la porte, rajustant sa coiffe au passage.

Toc Toc !!!
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Lordromi


Lord jeta un dernier coup d'oeil à son reflet, dans le miroir. Il jugea qu'il était prêt à partir. Enfin, partir était un bien grand mot... Il se rendait à l'appartement voisin afin de célébrer un emménagement. Il allait donc être voisins avec la Vicomtesse. Cette idée le remplissait de joie. Il pourrait la voir chaque jour, et facilement en plus! Que demander de plus?
Il sortit donc de chez lui, ferma sa porte à clé puis se dirigea vers la porte voisine. Il compta le nombre de pas qui le séparait de son aimée.
Arrivé devant la porte, il prit une longue inspiration puis frappa trois coups secs :


Toc ! Toc ! Toc !

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Rosa
Quelques cris dans la rue. Une invasion de Huns? Une dispute entre cochers? La Blonde l'ignorait mais peu après que les cris eurent cessés des coups furent toqués sur la porte.

Le Bourgmestre faisait son entrée. Tornitruante. Un second arrageois et fiancé. Rosa sourit et l'accueillit avec grand plaisir.


Ravie de vous voir Vints. Eulaly sera encore plus ravie.

Peu après arriva son voisin. Oui, celui dont elle avait fait exprès d'acheter l'appartement voisin afin qu'ils n'eussent pas le tour de la ville à faire pour se voir. La stratégie de Rosa s'avérait payante. Et puis ils n'auraient pas d'excuse pour arriver en retard, ainsi qu'ils pourraient facilement passer d'une maison à l'autre.

Vous voilà, mon amour...

Rosa accueillit LordRomi d'un grand sourire et d'un tendre baiser sur les lèvres, et l'entraîna à l'intérieur, au chaud, sans pour autant lâcher son bras.

Un nouvel appartement, un amour tout neuf. Rien que du bonheur...

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Eulaly_de_baylaucq
On vient prendre leur capes. Les embrassades flamandes sont chaleureuses avant que n'arrive Tulle qu'elle bise amicalement.

Eulaly regarde le décor en sifflant puis se laisse joyeusement attirer par les nombreuses chopes à disposition.


Et çà c'est de la Radieuse donc ?

Et hop, pas cinq minutes qu'elle est là que le coude est déjà levé en écoutant vaguement les explications que lui donne le domestique quand :
Citation:

Place ! Place ! Place au Bourgmestre... Faites place ! Place ! Place ! Place au Bourgmestre... Faites place !
Ola, de la bâtisse : ouvrez à Sieur Vints, Bourgmestre d'Arras, Protecteur de la Veuve et de l'Orphelin, Maître Forgeron et mon estimé patron !


La Radieuse s'engouffre dans la trachée. Elle suffoque, tousse, tape sur sa poitrine et recrache le liquide ambrée dans sa chope.

Hein ?!

Courant à la fenêtre, elle voit son fiancé flanqué d'un garçon au zèle pour le moins remarquable.

Il se prend pour le Roy ou quoi ?! Oh la honte !... C'aurait été Jo ou Nev'... Bon... On avait l'habitude de leurs délires. Mais Vints ?!
Ses mains passent lentement sur son visage, elle sourit bêtement aux invités déjà présents.


Je crois... Je crois que LE BOURGMESTRE D'ARRAS EST LA !!!

S'adapter ! Oui, elle aussi pouvait crier et ce coup-ci sans craindre de réveiller les voisins vu qu'ils étaient sûrement déjà tous sourds depuis quelques minutes.

Bonsoir Lord. Contente de vous voir.

Nouveaux sourires, nouvelles bises et elle retrouve les chaleureux bras de son promis nouvellement mégalomane pour lui glisser moqueuse à l'oreille :


Je m'étonne qu'avisé comme vous l'êtes, vous ne vous soyez pas également octroyé un tambour, un joueur de flûte et quelques danseuses orientales ! On a bien failli ne pas vous entendre arriver !
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Angyx
Le jeune homme avait, comme de nombreuses personnes, été invité par la vicomtesse Rosa afin de fêter sa pendaison de crémaillère et, il avait prévu en ce jour, de se rendre chez Bonnie pour lui demander de l’accompagner, mais a son arrivé, elle n’était pas rentrée. Il prit donc le soin & le temps de préparer une soupe épaisse de légumes, un bon feu pour son retour, changea l’eau des fleurs puis vérifia sa bien maigre tenue. Ade s’affairait à lui préparer ses nouveaux vêtements depuis des jours, elle y consacrait la majeure partie de ses journées, sa garde robe était presque terminée !

Le jeune homme se cala à sa fenêtre, balayant l’horizon de ses prunelles, dans l’espoir d’apercevoir son aimée, surveillant le comportement de son cheval qui lui, semblait avoir un sixième sens pour sentir ou ressentir sa proche présence.

Le temps passait, sans compter qu’il devait trouver quelque chose à emmener, il ne pouvait venir les mains vides…Il prit alors place afin de lui écrire et l’informer de son intention, de l’adresse où il se trouverait sans omettre qu’elle était aussi conviée. Il ajouta quelques mots particuliers à son intention, des mots où le jeune homme s’appliquait lettre après lettre, une rature n’était permise, au risque de tout recommencer. Une dernière lecture, il déposa le parchemin bien en évidence à la verticale sous le bouquet de fleur, couvrit le repas maintenu au chaud non loin de l’âtre, apposa un châle que Bonnie détenait pendu a l’entrée et prit les chemins.

Il avait l’air fin avec ce châle, autant il était magnifique et appairé sur les épaules de sa chère et tendre, qu’il ne l’était sur les siennes. Mais, Angyx s’en fichait, c’était le sien et de plus, mmmmm qu’il sentait bon !

Et voici la redondante question : « Que vais-je amener ? »
Eulaly avait eut la même idée que lui et au même moment, il avait donc ôté cette idée. Il devient difficile dans ce cas de trouver autre chose quand un choix vous semble évident.
Un service à tisane, pour sûr, elle ne devait en avoir, de là a lui faire plaisir… Puis un sourire fin souligna ses lèvres, il avait trouvé un présent qu’il possédait et dont il avait le savoir faire. Il accéléra le pas pour passer chez lui, prit le temps d’en choisir une suivant l’humeur du jour et fila de bon train chez la vicomtesse.

En arrivant à la hauteur de sa rue, Angyx s’arrêta en scrutant et en s’assurant que personne ne l’est aperçu arriver, non sans raisons bien sûr, il y avait quand même en lui un brun de malice. Personne en vu, hop, il fila au numéro trente sept le pied léger. Il serra son poing pour toquer, leva la main et…la malice reprit ses droits ! Il se recula et s’écarta sur le coté, au cas où une personne aurait l’idée de lui jeter un seau d’eau.

Il prit une faible inspiration, une fine voix et miaula :


Miaou… Miaou… Miaou… Miaou...

Suivi d’une grande inspiration et une voix rauque et haute il enchaina :

MaôôôôôôôôÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔW

Le jeune homme commençait à se bidonner tous seul derrière sa porte, c’est avec concentration qu’il contrefit le chat crachant une humeur mécontente :

Crhhhhhhhhhhhhhhhh

Il serra ses lèvres autant qu’il le pouvait pour éviter un éclat rire, épiant l’ouverture de la porte a ses risques et périls.
Slystaline
Chemise noire en satin à large col, 2 boutons ouverts pour permettre au pékin d'admirer un foulard en soie noué façon carré qui porte ses initiales, pantalon long et poulaines, cheveux coiffés en arrière et gominés, parfumé de pied en cap, le vieux beau porte beau.
Il arpente la place d'Arras à la recherche de l'appartement de la Trivicomtesse.
Sous le bras, un panier en osier contenant du miel. Ho non pas le miel aphrodisiaque, qu'il a réalisé sur une recette de Keewy qui touchera des royalties ad vitam eternam pour celà, mais du tout fleur et du miel d'acacias.


Le maître de guerre râle dans sa barbe. C''est pas qu'il n'aime pas les diners en ville, bien au contraire c'est un mondain. Et il a beaucoup de plaisir à voir l'appartement de Rosa, mais il est de mauvais poils comme souvent, et un Tournaisien de mauvaise humeur râle. A haute voix même, quitte à passer pour un original ou un fou chez le badeau qui le croise.

Bordel elles auraient pu m'attendre les filles, elles savent que j'aime pas arriver quelque part tout seul. Toujours la même chose. On prend du temps pour être beau, pour être un exemple pour l'édification de la jeunesse, pour illuminer le monde et enchanter chaque endroit et on entend des "Sly dépêche toi, t'es pire qu'une gonzesse pour te préparer". Spirituel tient...
Puis Arras, Arras... Rien contre cette ville mais c'est plein d'Arrageois.


Regard en coin d'un passant vexé par le propos. Le retour de regard de Sly se fait si dur que le badaud passe son chemin fissa sans demander ni son reste, ni correction.

Rien contre les Arrageois vééé mais qu'est ce qu'ils sont chauvins... Alors qu'ils ont même pas la chance d'être Tournaisiens.

Bon c'est pas des Anversois ou des Gentois non plus...
Téh manquerait plus qu'elle nous ait dégoté un Gentois la petiote.... Hahaha un Gentois... Et pourquoi pas un bouc ou un mulet pendant qu'elle y est. Raaa bordel, la vie est dure avec les gens vertueux.


Loin devant dans le brouhaha, il entend

Citation:
Place ! Place ! Place au Bourgmestre... Faites place ! Place ! Place ! Place au Bourgmestre... Faites place !
Ola, de la bâtisse : ouvrez à Sieur Vints, Bourgmestre d'Arras, Protecteur de la Veuve et de l'Orphelin, Maître Forgeron et mon estimé patron !


Il soupire.

Puuutain. L'autre communard est déjà là bas.

Et le râleur de continuer d'avancer, il arrive enfin devant l'appartement. Il regarde le bâtiment des fondations au faitage. Des matériaux de qualité. Haut de gamme sans être ostentatoire. Il aprouve d'un hochement de tête.

Il voit un homme miauler et feuler devant la porte. Raaah les Arrageois, et il a même pas penser à ramener un peu de mou ou une pelote de laine pour le nourrir ou le divertir.

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Gerault
Gerault était content... car le patron était content.

Sa mère lui avait bien dit :

Citation:
Surtout fait bien tout comme il faut ; écoute bien messire Vints.
C'est une chose qui n'arrive pas souvent qu'un bourgeois donne sa chance à un gamin braillard comme toi !


Le patron voulait aller vite ? On allait lui faire de la place dans la rue, quitte à brailler plus fort que la jolie femme du patron (qui avait un fort joli petit... popotin, pensait-il. Quel goût sur et avisé il avait le patron !!!)
Le patron arrivait dans une soirée de la haute ? On allait l'annoncer comme il faut.
Le patron voulait qu'il livre le fût de vin de champi ? Fallait il le goûter au cas où ? Non... c'est un truc d'aristo, ça doit avoir le goût d'la pisse de Berthe, la mule du patron.

Tout à ses pensée, Gerault venait de décharger la Berthe et roulait le fût vers l'entrée de service.

La porte était entrouverte... il allait pouvoir faire sa livraison :



Ola d'l'intendance. C'ét'y bien ici qu'l'est la cuistaille ?
J'apporte de mon patron, le sieur Vints (Bourgmestre d'Arras, Protecteur de la Veuve et de l'Orphelin, Maître Forgeron et mon estimé patron), ce fût de pinard de Champi en cadeau à votre maîtresse.
Où faut'y que j'le dépose ?
--Athus
Athus fut arraché à la douce contemplation de Bertine. Les invités arrivaient et on le demandait à la porte de service. Il grommela.

- Vl'a t'y pas qu'on me prend pour un larbin. "Venez à Arras, Athus, vous verrez on s'y amuse bien" qu'elle avait dit la Blonde. Elle oui, sûrement, elle roucoulait d'ailleurs à qui mieux mieux. Mais lui...

Si on lui avait dit qu'il ferait porteur de fût...
Enfin il arriva devant la porte et vit un jeune garçon, mû par son importante mission, amener un tonneau de vin. Il le toisa avec cet air de supériorité que lui conférait le titre de Chef de la garde.


La cuisine est au fond à droite. A ne pas confondre avec le lieu d'aisances qui était au fond à gauche....


Vous pouvez le déposer là bas, nous en ferons servir aux invités. Vous remercierez votre maître. Ma Maîtresse, Triple Vicomtesse, La Plus Belle Blonde des Flandres, Le Plus Beau Parti des Flandres en sera ravie.

Non mais, c'est que sa Maîtresse à lui, c'était la meilleure. D'accord il râlait, mais lorsqu'il s'agissait de démontrer qu'il était le meilleur, ainsi que sa maisonnée, il était le premier à défendre son honneur. Une histoire typiquement masculine de "la mienne est plus grande que la tienne", certainement...

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