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[RP - Délocalisé] Mariage de Finn et Rosalinde

Saanne
Conséquence d'une longue chevauchée harassante, le savoyard avait atteint Troyes en compagnie de l'Irlandais mais de fort méchante humeur.
Il faut dire que malgré toute l'amitié qu'il éprouvait pour le seigneur de Cazayous, il avait consentit à pas mal d'emmerdements.

D'abord, parce qu'il avait bien failli crever son cheval sur la route. Qu'ensuite, demander une permission après des semaines passées à rien foutre en armée, c'était un coup à manquer un soubresaut d'action et à encore passer pour des pleutres. En outre Troyes c'est quand même une ville merdique pour un mariage... Mariage papiste, dont il avait accepté d'être le témoin malgré les mœurs décadentes de cet ordre et dont il fallait se coltiner la messe.

Et enfin, à peine arrivé à destination, le briscard s'était empressé de rejoindre sa rousse, laissant au chevalier de Bouillon le loisir de se dégourdir les arpions là où bon lui semblerait. Et de toute évidence dans une taverne...

Quelques heures, andouillettes et outres de vinasse champenoise plus tard, le huguenot ronflait bien paisiblement au coin du feu. C'est alors qu'un mioche s'approcha du montagnard et lui secoua timidement l'épaule :


- C'est vous messire Humbert ?
- Gnééé ?
- V'la pour vous !


Un message laconique de Finn lui annonçait l'imminence de la cérémonie et lui intimait de le rejoindre prestement à l'église.
L'esprit embué d'Humbert tilta sur les quelques incohérences du dît message avec le plan initialement prévu. Puisqu'il devait servir tant d'escorte que de témoin, le fait que l'irlandais se trouvait déjà sur place, et lui encore affalé dans une auberge, pouvait s'avérer problématique... PROBLEMATIQUE !!!!

Le savoyard bondi de sa chaise, se remémorant les avertissements de Finn quant à la cousine de sa fiancée, et l'avis prudent de venir armé à la cérémonie. Puis, oubliant de régler sa note au tavernier, se précipita vers l'extérieur en grommelant et en claquant la porte !

Quelques précieuses minutes plus tard, notre bon chevalier avait regagné les écuries où plus tôt il s'était séparé de son acolyte. Après s'être négligemment débarbouillé le visage, il avait enfilé une robe noire par dessus le haubert rehaussé d'un large col blanc. On ne transige pas avec la foy, et c'était là la seule tenue décente pour un mariage aux yeux d'un réformé.

Bref cavalcade et arrivée en trombe, le savoyard mène sa jument au grand galop pour débarquer au seuil de l'église, gare sa monture à côté du napolitain à robe pommelée, et pénètre dans ce lieu honni avec un sourire aussi lumineux que sa robe.

Visiblement il était le dernier, mais n'avait absolument rien manqué à la fête. Il salua donc platement la maigre assemblée et glissa à l'attention du futur marié en armure :
« Vous avez une mine affreuse. Mais c'est qu'on dort fort mal dans cette ville vous ne trouvez-pas ? ».
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Bocom
Et en vérité, c'était un Flamand qui allait voler la palme du meilleur dernier au Savoyard. Attendu, l'était-il ? Il n'en avait plus aucune idée. Mais, lui, avait pour habitude de tenir paroles et promesses et une dizaine de jours plus tôt, il avait accepté de tenir compagnie à Katina pour l'évènement marital, qui était tombé plus précocement qu'il ne l'aurait attendu. Résultat des courses, il avait du ramener Désirée et Opaline à Genève et tenir la promesse que lui et la Choovansky avaient faite, mais seul - bon y avait quand même Théo aussi -, de les raccompagner.
Lâchement abandonné, on peut le dire.

De plus, la Tournaiso-brugeoise ne lui avait pas adressé un seul petit mot, ne serait-ce que pour savoir si le voyage se passait bien. Ce qui n'avait pas été réellement le cas puisque le lendemain de son départ de Genève, cinq marauds lui étaient tombés dessus, le dépouillant purement et simplement.

Autant dire que l'homme de trente ans qui franchissait le perron n'avait pas un air très avenant, avec une barbe de plusieurs jours, ce qui était assez rare pour être remarqué. Négligemment vêtu, il n'avait eu ni le temps, ni l'envie, ni les moyens de faire mieux.

S'avançant un peu plus, il reconnaissait Finn, le " fils " roux de ce dernier, Rosie - dite Bibiche - et Katina. Nulle trace de Saian. Les autres ne lui disaient rien.
Et d'une voix assez forte pour que tout le monde l'entende dans une église, il s'annonça:


On est que ça ?! En même temps, qui voudrait participer à un projet que tout le monde sait désastreux à l'avance ?

Saint Bocom/Luc cultivait ses entrées subtiles depuis un certain temps maintenant, mais ses efforts n'étaient pas toujours appréciés à leur juste mesure, à son grand étonnement.
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Finn
Ah les joies d’une mécanique bien huilée…

Le Savoyard arriva à point nommé juste derrière l’officiant à la dégaine pour le moins excentrique, et qu’il aurait bien informé qu’ils n’étaient pas à Pau mais à Troyes s’il n’avait pas été aussi pressé de répondre un vague
« Humpf.. m'en parlez pas. » à la saillie de son camarade.

- « Vous pourriez sourire, bordel. », enchaîna-t-il en avisant la mise d’enterrement du Réformé.

Finn s’inclina respectueusement devant l’homme de foy mais lorsqu’il redressa l’échine, ce fut un nouvel hurluberlu qu’on attendait pas qui déboula en trombe.

- « Non mais... Qu’est-ce que vous foutez là, l’Normand ? Vous n’êtes pas invité ! », grommela le futur époux à l’attention de Luc, piffant la catastrophe.

Qui donc avait eu le bon goût de le convier à la petite sauterie celui-là?! Qui, de plus, était vêtu comme un bohémien !


- « Et on ne beugle pas comme un veau dans la maison de Dieu, merde ! »

Accablé, l’Irlandais en armes fit cliqueter ses plates métalliques en direction de la nef centrale.

- « Qu’on en finisse, mon père ! », lâcha-t-il dans un excès de lassitude.
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Rosalinde
Nouvelle ouverture de porte. C'est le témoin du fiancé. Parfait, à présent ils étaient totalement au complet, ils pouvaient débuter la cérémonie, n'est-ce pas ? D'ailleurs, à dessein, la Rose se lève et redescend la nef dans l'autre sens, en direction du petit groupe qui s'était formé près de l'entrée.

Cependant, et puisque rien ne devait se passer comme prévu... La porte s'ouvrit à nouveau, laissant apparaitre la tronche enfarinée de Bocom. Que foutait-il ici celui là ?! Et voilà qu'il se permettait de déclarer que leur mariage serait désastreux par dessus le marché ! Outrée, la future épouse trotte d'un pas rapide jusqu'au petit groupe, laissant à Finn le soin de répondre à sa place qu'il n'avait pas été invité, et qu'il ne fallait pas beugler dans une église, y ajoutant même le "merde" de rigueur.

A la Rousse donc de poser un regard enamouré sur son promis, qui pour sûr n'avait pas son pareil pour chasser les importuns. Quoique la dernière fois qu'ils avaient été surpris en pleine action, c'est elle qui avait gueulé "dehors" à Judas. Sans savoir que c'était Judas, en fait, ce qui avait amené à de désastreuses aventures dont l'Irlandais lui avait permis de se tirer avec juste d'énormes bleus sur la tronche. Quel homme, son homme !

Enfin bref, Rosa parcourut les quelques mètres qui la séparaient des autres au pas de charge. Il était temps que quelqu'un prenne les choses en main ! Premièrement, ignorer royalement Bocom en ne posant même pas les yeux sur sa misérable personne. Ah ça, si par rapport à son habillement elle avait pu traiter Finn de Mérovingien, pour Bocom on en était presque au stade homo erectus ! Prendre les choses en main, donc. Commencer par s'incliner devant Lotx, un peu de fayotage en prime.


- Mon Père, nous sommes enchantés que vous ayez pu vous libérer pour venir jusqu'à nous. Comme je l'ai dit, votre réputation vous précède, alors je suppose que vous devez être plus qu'occupé !

Et, se penchant à son oreille :

- Ne faites pas attention au blond. Je crois qu'il a été fini à la pisse, sans vouloir vous choquer Mon Père.

Ceci dit et fait, passons à l'étape suivante, qui consistait à fournir à la Flamande le cavalier qu'elle avait réclamé. Voilà donc Rose qui d'autorité se saisit de la dextre de Katina, et du bras senestre de Saanne, tout en faisant les présentations.

- Katina, ma chère, voici votre cavalier, le chevalier Humbert. Humbert, je vous présente Katina, mon témoin et archi-douée troubadour. J'espère que vous aimez la cornemuse !

Toujours ajouter des petits détails sur les gens que l'on présente l'un à l'autre, cela leur permet de trouver plus facilement des sujets de discussion et vous permet d'accéder au niveau d'une femme d'ambassadeur, si tant est que vous ne fassiez pas tout foirer en lâchant un pet sonore au milieu de la réception, ce qui par bonheur ne fut pas le cas de Rosalinde.

Non, ladite Rosalinde avait déjà enterré ses bouderies de la minute précédente, et vint se glisser sous l'aile de l'Irlandais, posant une main dans son dos, et un chaste baiser sur sa joue. Après quoi, un sourire pour Anne, un sourire pour Gaétan, et le tour était joué.


- Nous pouvons débuter la cérémonie, je crois. Après quoi il faudra que je vous fasse goûter mon vin !

La carotte pour que Lotx écourte la cérémonie au maximum, en espérant qu'il ne soit pas du genre d'Isaure, à ne boire que du lait à la cannelle.
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Anne_de_breuil
Qu'était-ce dont que tout cela ? Voilà qu'Anne observait mi amusée mi agacée, très agacée en réalité et ce, même si elle arborait un sourire de circonstance... Où en étais-je ? A oui, Anne donc, observait sa cousine qui lui faussait compagnie quittant ses bras et filant vers l'entrée tandis que le futur défunt euh époux beuglait en rustre qu'il était.

Le regard de la blonde vint se poser sur l'intrus qui faisait une entrée digne du trouble-fait qu'il semblait être. Puisque Rosa était occupée à son mariage ignorant parfaitement la blonde qui avait fait route depuis la Provence et puisque Anne détestait cordialement le futur époux : l'homme qui venait de pénétrer l'église fut gratifié d'un sourire sincère.

Rosa comme Anne avait un don pour se mettre dans les pires situations et n'étaient finalement que de viles intrigantes aussi elle ne chercha pas à comprendre d'où il venait et pour quelles raisons prenait un certain plaisir à rendre Finn plus rustre et grossier qu'il ne l'était déjà au naturel. Anne n'avait pas besoin d'en savoir plus pour être reconnaissante à celui qui disait tout haut ce qu'elle même avait écrit à Rosa quelques semaines plus tôt.

La mariée s'engageait accompagnée de ses amis et Anne effaça son sourire pour laisser place à une mine faussement déconfite. "N'avait-on pas idée de faire ainsi irruption dans un lieu sain pour perturber un mariage si prometteur ?!".

Et enfin le moment tant attendu semblait prête à commencer. La blonde gascogne glissait sa main dans la doublure de sa robe où elle conservait son cadeau de mariage. Nouveau sourire sur ses lèvres.


Que cela finisse vite, se dit-elle en songeant qu'elle pourrait en profiter pour dormir un peu mais elle savait son esprit bien en éveil. Elle observerait le moindre détails de cette farce espérant en tirer avantage pour ses desseins.

Son regard se posait sur l'annulaire de sa main gauche. Elle y portait la bague que Rosa lui avait offerte dans laquelle reposait depuis des années déjà un puissant arsenic. Anne se refusait à l'utiliser préférant l'acier de son poignard caché entre son mollet et le cuir de ses bottes.
Nouveau sourire sur les lèvres de la blonde, pour elle même cette fois. "Finn j'aurai préféré une mort moins douce pour toi" se disait-elle persuadée qu'elle arriverait à ses fins.

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Lotx
La première vision avait donné au garçonnet la vague impression d'une bande de demeurés profonds enterinant une union consanguine. Mais le jeune prêtre avait du vite se raviser et se repentir. Précisément au moment où la future mariée lui avait promis une bouteille de vin en fait. Tout bien considéré, voilà qu'il devait s'agir finalement de gens fort délicats et au bon goût certain.

S'vrai que j'suis vachement overboucationné. Pensez donc, l'matin j'ai poney, ensuite j'ai chants Grégoriens -j'essaie d'monter une comédie musicale dans la confrérie alors s'du boulot, ça va s'appeler brother act- pis j'ai encore poney et ensuite ma sieste. Et des fois si j'ai l'temps y faut que je prie! Alors s'dire si j'ai d'habitude pas trop l'temps d'faire des sacrements hein? Par contre vous vous êtes trompée. Cui qui m'précède y s'appelle Mathurin, pas Réuptation, faites attention pasque z'allez le vexer hein?

Courte pause.

Vous inquiétationnez pas, j'suis pas du tout choqué. En fait, si ça s'trouve vous avez même raison, pasque bon, on a beau dire mais le blond des cheveux ça a la même couleur qu'l'urine. Coïncidence? Je n'crois pas!

A nouveau il s'arrêta un instant, pris dans ses pensées cette fois. A vrai dire, il n'avait jamais réfléchi à la question mais il semblait désormais évident qu'il y avait ici une question théologique à traiter. Il était acquis que les capacités cognitives des blondes étaient généralement bien en dessous d'une moyenne déjà fortement plombée par un taux de natalité assez surprenament inversement proportionnel au quotient intellectuel des parents. Or, la bêtise n'existait pas puisqu'il s'agissait du manque d'intelligence. Ce défaut ne pourrait-il pas être du en un défit humoral lors de la procréation? Face à un mari volage gâchant sa semence de manière non-procréative, l'incubateur féminin ne devait-il pas combler le manque d'essence par l'ajout d'autres fluides?
Le garçonnet soupira face à l'affaiblissement des moeurs et se jura de coucher toute cette belle théorie sur papier avant de retrouver un flot de réflexion normal.

Ah ben 'savez, j'suis pas un prêtre à plonger dans l'vin hein! NEANMOINS! Si vraiment ça peut vous faire plaisir, alors ce sera avec joie que j'goûterai. Mais pas trop hein? Pas plus de deux ou trois bouteilles, c'est que j'dois reprendre la route après et j'crains un peu la maréchaussée!

Ce disant, il tourna les talons pour se caler devant l'autel. Pour ce mariage, il n'avait pas prévu de chorale comme il comptait tester lui-même ses variations de "brother act" sur son auditoire. Simplement, ses dernières reflexions lui avaient inspiré un air bien différent qu'il ne put s'empêcher de déclamer immédiatement.

Tout l'monde, répète qu'les mauvais mâle procréent des blondes,
Fécondent des décolorées suite à des moeurs vagabondes.
Il faudrait qu'on les confonde! Des pudibondes, les fillettes qui abondent,
Ce sont toutes des brunes! Les brunes sortent bien des bonnes b...


Il se stoppa net. Il ne pouvait décemment pas entonner ici la rime qu'il avait en tête! Grimaçant, il décida alors de mettre de côté son inspiration pour l'instant et débuter la cérémonie.

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs. J'vais pas m'épancher sur un discours qui va durer trois plombes pasque bon, vous savez bien qu'on va faire un mariage, sinan vous seriez pas viendus, soyons logiques! Aussi j'vais m'contentationner d'appeler les deux futurs mariés. Qu'ils viennent à moi et que l'on commence!
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Katina_choovansky.
Elle prit le temps d’une réponse à l’irlandais avant de partir rejoindre la mariée :

- « Ne vous en faites pas, elles ne toucheront à aucun de vos cheveux… avant moi»,
le menaça-t-elle.« Ça vous apprendra à avoir pris le dernier crouton pour la soupe hier. »

Rancunière la flamande ? Certainement et encore plus avec la bouffe… Depuis la veille, elle revoyait en boucle ce moment fatidique où l’irlandais s’était emparé du dernier crouton qu’elle briguait et l’avait enfourné sans même demander « quelqu’un le veut ? »., bafouant toutes les règles de politesses les plus élémentaires!
Embrassant Rosalinde avant de lui arranger une boucle au passage, elle la félicita encore une fois pour le bon gout de ses chaussures et se tourna vers l’entrée où déboulaient tour après tour le curé, un collègue de témoignage et Bocom.
Le curé ne posait aucun problème en soi, voire même il avait un certain potentiel avait-elle jugé en l’apercevant descendre d’un poney. Elle mourrait d’envie de lui demander s’il était d’accord avec les pratiques barbares visant à limer les sabots des petits chevaux pour en faire des doubles poneys.. Elle remisa la question pour le vin d’honneur. Son homologue masculin ne lui posait aucun problème non plus, voire, comme le sacristain il bénéficiait d’un bonus juste pour avoir confié à Finn qu’il avait une sale gueule. L’irlandais avait dû l’arnaquer aussi peu élégamment qu’elle.
Non, non, non… aucun problème, si ce n’était le tournaisien.
La brugeoise avait dû rompre une promesse, filer ventre à terre vers les frontières angevines pour couvrir les champs de bataille de sa plume, et n’avait pas eu une seconde à elle pour penser à autre chose que cette ode à ce manteau blanc raclureé dans la boue dès le début de la guerre… ou presque. Le cataclysme avait été évité de peu grâce au courage démentiel de Marc Antoine traversant les lignes ennemies pour aller porter une carte d’anniversaire auquel elle ne se serait jamais permise de déroger, mais autant être honnête : la mine boudeuse et défraichie du blond n’augurait rien de bon. Putain, elle allait ramer grave… la mission numéro une consisterait donc à saouler Bocom dès le début du vin d’honneur pour le rendre plus conciliant et tenter de gagner son pardon.


- « Il est peut être normand mais il a pas tout à fait tort, se marier entre parrain et fillote c’est dégu… »

Pas le temps de finir sa phrase que Rose venait de lui coller un nouveau cavalier sur le bras… Elle se pencha à l’oreille d’Humbert pour lui confier :

- « Ne le prenez pas mal mais j’ai déjà un cavalier que j’espère saouler jusqu’à plus soif pour qu’il me signe une décharge de non responsabilité quant à mes absences de nouvelles… la règle numéro un du mariage, étant de ne pas contrarier la mariée, je ne vais rien lui dire et vous non plus… en échange je vous promets de vous saouler une prochaine fois et de ne vous faire signer aucune décharge… »

Puis, faisant signe à Bocom de les rejoindre et de venir dire du mal un peu plus près des futurs mariés histoire qu’ils entendent bien, elle regarda le couple destiné à finir comme les Clairambault –c’est-à-dire mal, mais c’est pas comme si on vous avait prévenu en long en large et en travers : c’est sale les mariages consanguins aristotéliciens !!!- partir vers leurs épousailles sur la demande du pone… du curé.
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Rosalinde
Ô joie, la promesse de la bouteille de vin (ou des bouteilles, puisqu'il s'octroyait d'office un pluriel) faisait son petit effet sur le vicaire à poney fushia. Elle hésitait à lui glisser qu'il fallait faire vite, car elle avait débouché la bouteille pour les tannins toussa toussa, et que si on attendait trop le pinard ne serait plus à la bonne température - c'est toujours bon de se faire passer pour une experte en œnologie quand on confond cépage et vignoble - mais en fin de compte cela ferait sans doute la-fille-un-peu-trop-pressée. Donc elle se contenta de garder sa divine bouche fermée. Pour le moment.

Dans cette même optique de "je me tais", elle se contenta de faire les gros yeux à Katina, qui avait presque failli dire que son mariage était dégueulasse, mais qui finalement s'était abstenue, de gré ou de force. Tant mieux, il lui aurait déplu de mettre un gnon à sa témouine. Mais il est bien connu qu'il est malavisé de contrarier une future mariée. Erreur - de débutant - que venait de commettre Bocom, à qui elle se décida à adresser un regard furieux.

Mais déjà Lotx avançait dans la nef, tout en chantant une chanson de son cru, sur les blondes, et les brunes... Et encore une fois les rousses étaient spoliées et n'apparaissaient nulle part dans les paroles ! Ah ! Sans doute parce qu'elles étaient une catégorie au dessus. Le must de la féminitude. Les blondes font trop innocentes, candides, stupides, et les brunes trop... Poilues. Non, définitivement, la rousse était l'apogée du genre humain. Ceci dit, cette terrible omission ne l'empêcha pas de tapoter du pied en rythme. Et de se promettre d'acheter sa place pour aller voir Brother Act, elle devait bien ça au Poney Rose.

Et voilà. Ça allait démarrer, il les invitait à se déplacer vers l'autel. Fini de rire. En bonne perfectionniste, Rosalinde rectifie les quelques erreurs dans les plis soignés de sa robe, avant de se saisir du bras de son parrain/fiancé et de traverser l'église en sa compagnie, s'arrêtant au pied du chœur. Un sourire trahissant une légère angoisse pour l'Irlandais (oui, c'est son mariage, donc n'attendez pas que Rose fasse autre chose que sourire et dire oui, c'est ce qu'on attend d'une mariée après tout), le cœur qui palpite malgré elle. Allons, après tout, ce n'était qu'une cérémonie religieuse. Elle s'était remise de son baptême malgré la tournure dramatique qu'il avait pris. Et s'il le fallait, elle saurait ressortir les larmes de crocodile aujourd'hui aussi. En espérant que Finn ne se décide pas à clamer au moment du confiteor qu'ils avaient en réalité déjà consommé le mariage, et depuis un bout de temps. Autrement quoi elle pourrait toujours lui paralyser l'autre moitié du visage.


- Pas d'éclat, cette fois... N'est-ce pas ?

Un avertissement, même chuchoté et, en fait, quasi-suppliant, vaut mieux que mille pensées assassines, les hommes n'étant décidément pas doués de télépathie.
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Lotx
Arrivé vers la nef, le garçonnet avait prévu de se retourner brusquement, bras grands ouverts en direction des spectateurs (qui ne manqueraient pas d'être en délire) et en hurlant "Gloria! Gloria!". Un acte qui ne manquerait pas d'attirer immédiatement mêmes les regards des gens les plus dissipés tout en lui donnant un genre, voire une classe certaine. Car oui, l'on pouvait porter des robes de bure roses à paillettes et conserver une classe, que dis-je, une aura naturelle. Tout au moins tel était ce qu'il croyait fermement. Mais la réalité se rappelle souvent à vous avec brutalité et elle n'hésita pas à prouver au prêtre au combien le port de la robe et la présence étaient incompatible. C'est ainsi que, se prenant les pieds dans la bure au moment où il fit volte-face, l'on peut voir le jeune poney exécuter une vrille planée dont la grâce n'avait rien à envier à celle d'un sac de blé jeté du haut d'un silo, avant de retomber lourdement contre le dur pavé de l'église. Au ciel, l'ange Al Lopass brandit alors un panneau sur lequel était inscrit "8" pour le style et qui fut confirmée par Sainte Boulasse qui leva un "7" pour la grâce. Aristote quant à lui ne brandit qu'un "6" mais il était toujours très sévère Aristote!
Un instant, Lotx avait songé rester plaqué au sol et attendre que toute l'assemblée s'en aille pour pouvoir sortir discrètement, changer de nom, de nationalité et débuter une nouvelle vie en tant que meneur de revue dans un cabaret croate. Mais ce serait sans compter le fait que, immanquablement, les gens allaient s'enquérir de voir s'il était mort et, auquel cas, s'il avait une lettre de testament sur lui. Ça plus le fait qu'il maîtrisait mal le croate. Alors il se releva, mine de rien, tâchant de rassembler le peu de dignité qu'il lui restait -et ça ne faisait pas grand chose- avec la mine du type qui avait fait exprès et tout prévu à l'avance (excepté peut-être, le sang qui ruisselait de son front).


Ah, ah, ah! *Koff koff* Voilà donc ça, c'est 'xactement quesqu'y dovra pas arrivationner aux futurs mariés. C'était juste un exemple. Bordel, j'me suis déboitationné le bras!

Il tenta un grand sourire, pour donner le change.

Donc messire êtes-vous prêt à rattrapationner votre femme si un jour elle venait à tomber? Diriez-vous que vous la battez pour lui évitationner l'humiliation qu'on dise qu'elle sait pas marcher avec des talons sans s'vautrer?
Et vous ma dameuh, vous jetteriez-vous sous son séant s'il venait à tomber pour amortir sa chute, au risque d'vous briser un ou deux os? Feriez vous quesque z'avez pas fait pour moi à l'instant? 'spèce de traitresse va!


Attendant la réponse, il adressa alors un signe silencieux à son sacristain, espérant qu'il aille quérir un médicastre. Ce dernier fit une grimace d'incompréhension et se tourna vers les mariés.

Il dit qu'il a plus de genou...
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Bocom
Ah eh ben voilà ! Quand on vous disait que ses efforts n'étaient pas appréciés à leur juste valeur.. ! Vraiment dingue. Entre un presque époux bourru qui l'engueule de faire trop de bruit - en le traitant de Normand, en plus - et une presque épouse qui l'ignorait, purement et simplement.. Ah vraiment ! Ça faisait plaisir d'avoir fait tout ce chemin pour voir ces tronches heureuses et reconnaissantes de sa venue bénite. Non mais j'vous jure.. Une moue contrariée apparut sur le visage masculin.
Mais ah.. ! Un sourire. Une femme qu'il ne connaît même pas. Le sourire d'une inconnue, quoi de plus beau ? Naturellement, ses lèvres dessinent le même arrondi. Il hésita un instant, puis deux-trois pas et le voilà à sa proximité. Elle semblait absorbée par ses pensées.
Mais c'est qu'elle n'était pas trop mal fagotée en plus.


Ahh misère.. Vous aussi, vous êtes un spectateur forcé de cette mascarade, de ce malheur, que dis-je, de cette farce!

Léger hochement de tête dépité pour appuyer ses paroles, après avoir fait son Cyrano.

Oh mais j'en suis si attristé que j'en oublie les usages.. Appelez-moi Luc. Je suis un.. ahem.. ami des mariés, paraît-il.

Un peu de comédie pour en rajouter. Et un sourire chaleureux.
Un coup d'oeil au reste des gens. Mais voilà que la Rosie lui lançait son regard noir, plein de reproches et de tout ce genre de choses que les femmes adoraient, rien que pour accabler les hommes.
Et la Katina qui lui faisait signe. Ah c'était facile ! Il n'allait sûrement pas accourir au premier appel, surtout après ce qu'il avait vécu ces derniers jours. Il était certain qu'elle allait devoir se mouiller, et plus haut que les mollets. C'est que le Flamand avait de la fierté et du caractère, lorsqu'il le jugeait nécessaire.
Après que la brune n'ait récolté qu'un froncement de sourcils - ce qui était tout de même mieux que rien -, son regard se reporta sur la blonde.
Il était bien connu qu'une femme aimait avoir l'attention pleine et entière d'un homme..

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Anne_de_breuil
Si l'homme était charmant et avait le mérite de transmettre ses pensées à voix haute, il avait aussi comme défaut une qualité, c'est à dire justement de tout dire tout haut. Anne qui se voulait moins franche pour cette cérémonie afin de mieux servir ses desseins ne put que se mordre la lèvre avant de lui sourire de nouveau.

Et vous pouvez m'appeler Anne., répondit-elle simplement occultant dans un premier temps la réponse à la question qui lui était posée.

C'est finalement un sourire en coin qu'elle dit plus bas, certaine que sa cousine ne l'entendrait pas.


Je suis justement très friande de théâtre et les farces si elles sont bien jouées sont des plus agréables. Reste à vérifier le talent des comédiens et rien n'est moins sûr.
Ponctuant sa phrase d'une mine exagérément triste accompagné d'un sourire en coin, elle porta un instant son regard sur l'officiant se disant qu'à lui seul il était une farce.

Le temps pour la brune qui accompagnait la rousse de faire un signe à l'homme qui ne répondit que brièvement, ce qui ne pouvait échapper à la blonde qui n'avait de cesse de se demander dans quelle monde sa Rosa évoluait...

En belle garce qu'elle était, elle répondit au regard que le dénommé Luc portait sur elle. Anne abaissait légèrement ses cils avant de poser sur lui un regard tendre. Et si la brune avait une quelconque histoire en cours avec lui, elle aurait le mérite de l'ennuyer un peu.

Quelle idée avait eu cette greluche que d'accepter d'être le témoin de cette idiotie de mariage ?!


Vous êtes ami des mariés disiez-vous... qu'est-ce qui peut amener à devenir ami du futur époux ?, demanda t-elle curieuse de savoir quel atout pouvait avoir ce rustre. Et tant pis si Rosa lui tenait rigueur de son bavardage, de toute façon elle ne ressemblait déjà plus à rien cette cérémonie et avant même d'avoit commencé !
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Saanne
Et puis quoi encore un sourire ? L'irlandais en savais assez sur les mœurs de son compagnon pour savoir que ça n'arriverait pas ! Robe noire et gueule d'enterrement, c'est le minimum de prestige qu'il se devait d'apporter à une cérémonie papiste.

'Fin bon, le marié version blindée avait déjà tourné un regard mauvais en direction d'un nouvel arrivant avant que le savoyard ne puisse émettre d'objection. D'ailleurs à peine le temps de se racler la gorge qu'on vint le saisir par le bras pour le planter devant une belle brune aux bottes impeccables... Présentation laconique, de quoi teinter légèrement les pommettes de notre ami d'écarlate. Il est impressionnable par la gente féminine on y peut rien. Surtout que le couple de presque mariés avaient eut l'indécente idée d'essayer d'étendre le petit jeu des noces à leurs témoins respectifs. Ce à quoi Humbert n'avait rien trouvé de pertinent à répondre.

Finalement, la fameuse troubadour avait habilement trouvé une bonne raison de repousser ce déconcertant sujet à plus tard, peut-être même de l'éluder complètement. Ce qui rassura notre réformé, et lui arracha même un léger sourire en coin. *damned !*
Il rétorqua d'ailleurs :
« c'est entendu ! », ne se refusant jamais à une invitation à la soûlerie.

Le sourire s'effaça rapidement cependant, tandis que la « cérémonie » reprenait son cours. Le chevalier ne savait trop trancher entre l'affliction de voir un prêtre mener ainsi son office, et le soulagement de ne pas fourvoyer sa propre foy en assistant à un prêche. Il n'y avait dans le fond pas grande raison de s'étonner de la dégénérescence du clergé, mais cela n'était guère de bonne augure d'entamer sa vie conjugale sur une telle mascarade. Et quelque part, il pourrait surgir un sentiment de culpabilité dans l'esprit du réformé, que d'être témoin, et donc partie prenante à cette histoire.

L'essentiel demeurait dans le fait que le reste des événements soient rondement menés. Plus ça irait vite mieux ce serait, et plus vite ils se mettraient en branle pour rejoindre l'armée en marche vers l'Anjou.
La principale incertitude demeurant dans les agissements de la cousine, si tant est que les rumeurs soient fondées... Mais mieux valait garder un œil sur la blonde en question, et sur le normand qui lui tient pour l'instant compagnie. Si Humbert avait bien assimilé une chose à force de côtoyer le Cazayous, c'est que toute personne le connaissant de près ou de loin constitue une potentielle menace. Et ce devait probablement être sa croix, au montagnard, que de veiller sur les arrières d'un tel personnage au risque d’entacher sa propre réputation...

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Finn
Mais OÙ donc avait-elle été cherchée un hurluberlu de ce calibre-là ? On l’aurait cru tout droit sorti d’une pochette surprise pour épousailles à la sauvette entre consanguins. Et puis, que de mauvais goût dans ce rose pailleté ! Et ça se permet de pousser la chansonnette, en plus…

- « Voyez-vous un quelconque éclat ici ?... », rétorqua le futur époux à celle qui allait, semblait-il, s’attacher à lui faire vivre - surtout – le pire.

Voilà qu’il était temps de se dégeler les babines et de se mettre à contribution. Ouvrant la bouche pour déclamer toute sa passion envers la rouquine sienne, le sacristain se permit d’interrompre l’envolée lyrique qui couvait sous ses airs revêches et bien sombrement affichés ce jour-là. La tentation était alors grande de lui réduire le genou en bouilli, mais au lieu de ça, le vieil Irlandais se contenta de darder sur l’assistant des prunelles appelant au génocide de toute l’assistance s’il ne la fermait pas. Qu’il souffre en silence, on en était tous là.


- « Hum. », s’éclaircit-il la gorge. « Non, je la regarderai s’étaler au sol comme une lamentable petite fiente de moineau décongestionnée en la pointant du doigt avant de me bidonner tout c’que j’sais. Mais sinon, oui, je le veux. », brumeux comme un matin d'hiver dans la lande.
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Rosalinde
Long, long, très long soupir qui s'échappe des lèvres vermeilles de la Rose lorsque le futur lui répond sèchement, en lui demandant si elle voit un quelconque éclat. Finalement, elle n'allait peut-être pas tant sourire que cela. Légère gêne qui se traduit par le bruit sourd d'une semelle qui pivote contre le dallage froid de l'église, tandis que, dépitée, la Rousse se retourne pour jeter un regard à la porte. Il n'est pas encore trop tard...

Cependant ses velléités de fuite furent interrompues net par le bruit d'une chute : Le Père Lotx qui s'étalait de tout son long. Puis qui se relevait, en toussant, souriant, pestant, et saignant. Elle se garda bien de lui dire, n'ayant pas envie qu'il ajoute à ce cinéma une syncope à la vue de son propre fluide. Et manifestement tout le monde eut la même idée qu'elle, puisque personne n'ouvrit la bouche, et il continua sa tirade.

La rattraper si elle venait à tomber ? C'était ce qu'il avait fait quelques jours plus tôt, ce cher cœur, en l'empêchant de crever le nez dans la boue sur le champ de bataille d'Essoyes. C'est vrai qu'à présent elle lui devait doublement la vie... Hors de question donc qu'elle s'échappe, alors qu'elle avait l'occasion de rembourser la moitié de sa dette, en lui offrant la sienne jusqu'à ce que la mort les sépare, amen. Par contre, qu'il soit bien clair, elle refusait de se faire battre pour une chose aussi futile que des talons. Un bon pain dans la gueule, si jamais elle venait à le tromper, ça... Elle ne pouvait pas dire, puisqu'elle aurait sans doute exactement la même réaction si des faits de tromperie avérés accusaient le Pommières, preuves à l'appui. Ne parlons pas d'un flagrant délit, là sans doute irait-elle directement attaquer son service trois pièces à la scie.

Quant à se jeter sous ses fesses... On verrait. Enfin, manifestement, Finn décida de répondre dans l'ordre où avait été posées les questions, au mépris de toute notion rudimentaire de galanterie qui veut que les femmes passent d'abord. Soit. Elle laissa dire... Du moins, le "hum", puisqu'au "non" ses sourcils commencèrent jà à se froncer. Et ils continuèrent, jusqu'au "comme", à tel point qu'ils se rencontraient presque, par bonheur il restait tout de même une bande de peau entre eux, ce qui lui évitait de ressembler à une Frida Khalo rousse. Cela lui aurait déplu.
Au ralenti, la pâle figure de Rosalinde se tourne vers le fiancé pour mieux le regarder, et lui transmettre l'expression de son plus sincère mécontentement. Il ne voulait pas la rattraper, mais voulait bien la battre, donc. Etait-il donc encore si fâché qu'elle lui ait refusé l'accès à sa couche ce matin là ? En tout cas, ce n'était pas avec ce comportement là qu'il pouvait espérer l'obtenir ce soir.

Plus que du mécontentement... Elle se sentait à présent blessée. Pourquoi avait-il demandé sa main si c'était pour à présent l'humilier devant leurs plus proches parents et amis ? (Bocom était quantité négligeable). Las, elle avait promis de l'épouser. Ils avaient signé le contrat. Elle ne pouvait plus reculer. Nouveau soupir tandis que cette fois son regard se porte sur le sol, ne se sentant le courage de n'en soutenir aucun autre, comme portant tout le poids d'un amour à sens unique sur ses épaules. La voix est blanche, tandis qu'elle prononce :


- Oui, je le ferais.

Se mettre à pleurer ? Elle y songeait sérieusement. Mais, à la place, aiguillonnée par les pépiements incessants qui se faisaient entendre derrière son dos, elle lâcha haut et fort :

- Vont-ils se taire, à la fin ?!


Et le regard furieux qu'elle destinait à Anne et Bocom d'aller se perdre en direction d'un vitrail qui lui faisait face. Après tout, si ça les faisait chier d'être là, ils n'avaient qu'à pas venir. Ah ça, elle était en pétard contre sa cousine, comme cela ne lui arrivait que très très très très rarement. Elle qui s'attendait à un soutien avait l'impression de se heurter à un mur d'incompréhension badigeonné de manque total de respect. Merde à la fin, elle se mariait ! Enfin, du moins, essayait. Un tremblement nerveux la prit tandis qu'elle regardait à nouveau la porte, ne prêtant aucune attention à ce que le sacristain de Lotx pouvait bien raconter.

Qu'on en finisse, et vite !

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Bocom
Anne. C'était donc la fameuse cousine dont la Rosie avait parlé. Était-elle à son image ? Ou pire, ce qui était difficilement imaginable. Mieux valait ne pas poser de limites afin de ne pas être trop surpris..
Mais voilà que le drôle de curé se cassait la binette tout seul.. Vraiment, la rousse avait choisi un officiant à l'image de son mariage. Ridicule.


Cet huberlulu semble posséder des talents de comédien innés.., confia-t-il, ironiquement, à son interlocutrice.

Cette dernière le regardait justement de manière étrange, à son goût. Était-ce une façon de le remercier car il l'accompagnait dans cette épreuve difficile, qu'était le mariage de sa cousine ? Ou bien était-ce son charme qui avait déjà agi ? Il n'avait pourtant presque rien fait, nomdidiou ! Ou alors était-ce une manipulation dont la raison obscure et profonde échappait à son cerveau masculin ?
Quoi qu'il en était, le Saint Patron des Hommes Bafoués avait appris de par son expérience foisonnante qu'il fallait toujours se méfier des femmes.


Comment je suis devenu l'ami des mariés ?

Léger rire. En voilà une bonne question.

J'ai rencontré Finn en Flandres, chez moi, et par la force des choses, nous nous sommes côtoyés, avant de nous retrouver en Bourgogne il y a peu..

Par la force des choses, il entendait la fameuse affaire du PdBdB (Pervers des Berges de Bruges), ce qu'il était hors de question d'aborder avec elle, tout de même.. Ça ferait une bien drôle d'entrée en matière, mes aïeux.

Quant à la mariée, depuis la fois où je l'ai retrouvée au petit matin dans mes draps, alors que je rentrais, je crois que ça nous a beaucoup rappro..

Mais voilà qu'il se faisait interrompre par la mégère de service, visiblement de très mauvais poil. Dommage, c'était croustillant. Il adorait remettre cette histoire sur la paille. Le Bouclé/frisé avait bien envie de lui répondre que c'était pas une manière de faire dans une église et qu'il fallait pas gueuler. Non mais. Quelle impolitesse. Vraiment. Ou la poêle qui se fout du poêlon.
Ils n'étaient même pas encore mariés que déjà elle se mettait à faire ce que son presque-mari ne tolérait pas à peine cinq minutes plus tôt. Qu'est-ce que ce serait une fois mariés ! Ah la belle affaire !


Tudieu.. Seul le Seigneur pourrait faire un miracle et empêcher cette bêtise phénoménale d'avoir lieu.., murmura-t-il, les sourcils froncés, alors que déjà, chacun avait consenti à épouser l'autre dans une ambiance des plus enthousiasmantes..
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