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[RP - Délocalisé] Mariage de Finn et Rosalinde

Anne_de_breuil
Anne ne disait plus rien depuis un moment. Elle avait rejoint cet homme charmant qui avait un avis tout à fait juste sur ce mariage. Mariage qui se déroulait sous ses yeux malgré toutes les diverses mises en garde dont elle avait eu la générosité de servir à sa chère cousine...

Parodie de mariage toujours. Elle ne comptait plus les soupires de rage et de lassitude dont elle ponctuait cette vile cérémonie.

Se tournant de nouveau vers son voisin, elle afficha un sourire.


Avant qu'ils échangent les alliances et que nous allions festoyer ou s'enivrer, je tiens à vous remercier. Votre présence a rendu cette cérémonie moins... moins catastrophique...

Riant faiblement.

Enfin pour moi, nul doute que les pour les époux c'est autre chose !
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Katina_choovansky.
Oui mais alors non, si même Humbert s’y mettait, c’était juste plus possible… Parce qu’il faut bien le dire, voir la digne silhouette secouer par le même fou rire, ça avait de quoi achever la flamande. Une tempête de chuintements hoquetés s’échappa de ses lèvres devant le visage ravagé du Chevalier de Bouillon et elle ne put que se recroqueviller sur elle-même, tremblotante, se refrénant tant et si mal que de loin, on l’aurait cru pleurant sur l’épaule de son faux cavalier : Une putain de scène pieuse au milieu de ce magnifique foutoir.

Qu'on apporte le vin qu'on m'avait promis! ...Ah ouais, et les alliances aussi 'ccessoirement!

Quel pervers ce curé…
Non seulement il arrachait les yeux avec sa bure (elle en perdrait au moins un dixième, elle en était sûre, et même si c’était pour la bonne cause, elle ne pourrait empêcher ce petit élan de rancœur à chaque fois qu’elle y repenserait), il curait le nez de la mariée avec la langue, il donnait à picoler à tout le monde sauf aux témoins, et en plus, maintenant qu’ils n’étaient absolument pas présentables, EUX QUI ETAIENT LES SEULS A AVOIR VAILLAMENT TENU PRESQUE TOUTE LA CEREMONIE SANS CRAQUER, il les jetait dans la fosse aux lions.
Et les lions faisaient la tronche. L’irlandais déglutissait sa mixture, la mâchoire crispée, appuyé à un prie dieu salvateur, une sorte de colère serrée se manifestant jusque dans l’ombre de la prunelle, et la parisienne, dans le fumet de ses déboires, les attendait, grave et majestueuse enveloppée d’une rage froide contre les ecclésiastiques, les irlandais, les blonds, les tournaisiens, les cousines colériques et à peu près tout le reste du Monde.

Dans l’absolu, ça aurait pu suffire à la calmer, mais non, non… Parce qu’Humbert était juste mort de rire et que voir dans les yeux bouffis de larmes de l’autre, la tête qu’on devait à peu près faire soi-même était bien assez pour qu’elle soit incapable de plus de retenue que celle dont elle faisait déjà preuve à grand mal.
Courageuse mais pas téméraire, sans quitter cette place bien confortable dans le dos d’Humbert, elle n’hésita pas une seconde à le sacrifier, retranchée, sachant pertinemment que dès lors qu’elle relèverait le minois vers les mariés, la terrible vérité se remarquerait dans le maquillage flouté de larmes à ses yeux : elle se marrait grave alors que c’était, au fond, vraiment pas le moment.

Ce fut une drôle de scène qui suivit. Plantée dans le dos du chevalier, la flamande se mit à le pousser en avant et elle qui avait compté sur une docilité polie, serviable, trouva une résistance à laquelle elle ne s’attendait pas. Le dos d’Humbert lui opposait un mur contre lequel elle patina quelques secondes, le fou rire délaissé au profit de l’étonnement la saisissant de plus belle lorsqu’elle lui donna un bon coup d’épaule spontanée, le faisant chanceler au point de le faire avancer. S’en suivit une sorte de chahut involontaire (car au fond, vraiment au fond en cherchant bien, ils auraient voulu être discrets), plein de chuintements, de pouffements étranglés, de raclements de bottes, sorte de mêlée humaine pour envoyer l’autre aux bourreaux avant soi, grignotant les centimètres à force de poussages jusqu’à arriver, sans le vouloir devant les mariés.
Délaissant le tissu matelassé du manteau d’Humbert qu’elle avait empoigné avec force, s’apprêtant à tenter une prise qu’on affilierait plus tard au judo, vaguement emportée par la bagarre, elle se retrouva presque surprise à croiser le regard de Finn et de Rosalinde, ce qui la sécha suffisamment pour que seul son visage cramoisi et ses yeux brillants ne témoignent de l’hilarité dans laquelle elle était suspendue.
La seule façon de s’en sortir, c’était la négation, et pour ça elle était super forte, la clef de voute de son plan résidant dans le fait de ne surtout, surtout, surtout pas croiser le regard d’Humbert, sinon, c’était foutu.

- « Bon sang Humbert, cessez ces enfantillages… », marmonna-t-elle en passant le plat de la main sur le manteau qu’elle venait de froisser, extirpant l’écrin du bijou de sa poche pour la tendre à Rose, tentant sans trop succès de garder un air digne en plissant le sourire qui remontait farouchement... mais bon, après tout, c’est l’intention qui compte…
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Bocom
C'est avec une certaine surprise qu'il avait vu Anne le quitter pour rejoindre la presque-ex-épousée.
Ses prières allaient-elles être exaucées ? Cet affreux mariage allait-il prendre fin, ici et maintenant, devant ses yeux emplis d'espoir, la cousine était-elle guidée par une quelconque action divine ?
Bah non. Tout ce qu'il gagna, ce fut un regard des plus assassins venant de la Rosette. Brièvement, il détourna le regard afin de se faire oublier un peu. Vraiment, on le persécutait injustement.

Leur intime échange familial prit fin. Bocom observa Anne avec curiosité revenir et la cérémonie reprit son cours. La certification de virginité fit poindre chez le Flamand un pic d'intérêt, étrangement. Et comme tout pic, il ne dura pas longtemps puisque la rousse commença à parler bizarrement, on se serait cru au tribunal. Quelques phrases de plus et il aurait commencé à piquer du nez.

Peu après, c'est là que les choses prirent une tournure inattendue. La Parisienne s'écroula lamentablement, vaincue par le liquide, et Bocom en haussa un sourcil avec une moue dédaigneuse sur les lèvres. Il se retint de demander si ça y était, c'était fini et qu'on pouvait sortir, mais blasé, il n'en fit rien.
Le plus saugrenu était encore à venir. Rosie allait se faire bécoter par le curé. La dépravation de la jeune femme n'avait-elle donc pas de limites ? Le Flamand en était profondément choqué.
Finalement, elle subit ce que l'on pourrait appeler " se faire souffler dans le nez ". Inhabituel mais en réalité pas si surprenant..

Une fois l'ex-presque-mariée relevée pour aller expier de manière vomitive ses (nombreux) péchés, ses saphirs se portèrent sur le couple de témoins. C'est qu'ils avaient l'air de gravement bien se marrer..
Un bref rehaussement de narine droite fut la seule manifestation physiologique à cette vue.

Heureusement, Finn s'en tira bien mieux, voire beaucoup mieux du point de vue bocomien, grâce à sa promesse de tabassage de femelle si besoin.
C'est qu'il fallait leur rappeler qui était le patron à ces bestioles-là, de temps en temps. Hin hin.

Et justement, sa femelle de voisine s'adressa à lui, alors que les alliances étaient sur le point d'être présentées.
L'on pouvait voir poindre un sourire sur son adorable frimousse.


Rien ne vaut de passer un mauvais moment en bonne compagnie. Et aujourd'hui, grâce à vous, cela s'est bien plus qu'équilibré.

Le sourire s'élargit.

Quant à eux deux, désignant Finn et Rosalinde, leur mariage n'est sans doute qu'un aperçu de ce qui les attend..

Rien de bien joyeux.
, conclu-t-il avec sobriété.

C'était pas faute de pas les avoir prévenus !

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Rosalinde
Conclure.

Misère. L'Irlandais avait finalement vaillamment terminé sa ration de tord-boyau, bien plus dignement qu'elle-même en tous les cas. Et Lotx qui semblait jubiler, c'était rageant. Genre beaucoup beaucoup. Cependant, l'Irlandais avait promis de la cogner. Qu'il s'avise de le faire, il ne s'en tirerait pas à si bon compte. Mais enfin le signal est donné, le marié peut embrasser la mariée. Oui, mais non, c'est elle qui fait le premier pas, qui prend les devants. Or de question qu'il l'embrasse juste après qu'elle ait gerbé. Alors c'est à peine si elle effleure sa joue de ses lèvres, à la place elle lui prit les mains, et les serra un instant entre les siennes, essayant de communiquer par son regard tout ce qu'elle ne pouvait lui dire par un baiser. Combien elle l'aimait, malgré tous les doutes qu'elle avait sur la réciprocité de ces sentiments.

Les alliances à présent. En trois pas, elle est auprès des témoins... Oh, ils ont l'oeil humide ! Ils sont émus ! C'était donc pour cela qu'ils faisaient tant de raffut dans leur dos ? Attendrie, la Rousse récolta les alliances, des mains de Katina, puis de celles d'Humbert, une pression amicale sur les épaules de la Flamande, et la voilà revenue devant le prête. La main s'ouvre, révélant les deux anneaux.

Et d'ajouter, en direction du Poney Rose :


- Le vin contre le certificat en règle. Monseigneur.

Sourire, plus hypocrite tu meurs.
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