Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

[RP] Cérémonie d'hommage - Adeline septembre 1460

Kathryn.brehnian
Un à un, les invités arrivaient, se regroupant pour la plupart autours du clan Giffard, salués au fur et à mesure par le héraut.

A la question d'Adeline, elle répondit à voix haute, suffisamment intelligible pour être entendue par la noblesse présente.


Bien entendu. Les hommages peuvent débuter, au tout venant ou selon l'ordre d'arrivée selon votre convenance.

Nul prime hommage lors de cette cérémonie, puis le précédent duc avait démissionné et que la nouvelle baronne d'Ouillie n'avait pu faire le déplacement et avait envoyé son hommage par missive.
_________________
Patsy
Conches avait fait route afin de rendre son Hommage...
Il n'aimait guère ce genre de cérémonie, mais bon il fallait se plier à ses obligations donc...

Il prit place saluant au passage les Nobles Normands déjà présent.

_________________
Deedee
Elle se redressa en voyant arrivé le duc de Tancarville et lui adressa un sourire ravi et chaleureux, contente de le voir en meilleur forme depuis les Flandres et toussa toussa.
Alors tant pis pour les conventions, pour le protocole et tout les trucs qui faisaient de ces cérémonies des moments bien déplaisant pour tout le monde, Adeline se leva pour accueillir le duc comme on accueil un ami.


-Le Boujou Aegidius, quel plaisirs de te voir là, j’espère que tu va bien mieux depuis les Flandres ?

Un sourire entendu elle salua ensuite Jamie et Pierre qui faisait leur entré et repris place.
Il était temps de commencer, vu les gros yeux que lui faisait Normandie, mieux valait ne pas trainer. Et même pas le temps de boire un petit verre… Si c’était pas malheureux ça… Assoiffé une pauvre Duchesse… du jamais vu !


-Nous pouvons commencer, je vous en pris, que le premier s’avance.

Et elle manqua de rajouter : « Qu’on puisse boire un coup ensuite ! » mais se tut juste a temps avant de dire de grosssssseee bêtise.
Akane
La brune ne répondit pas aux propos du vieil aigri, cela ne ménerait à rien. Un regard à ceux de sa famille les incitant à en faire de même car ils n'allaient pas rester là pendant des lustres.
Vu qu'ils étaient tous réunis peut-être qu'ils pourraient ensuite se retrouver autour d'un verre.

Pour le coup son époux devait se demander qui était cet individu.

Lâchant sa main, elle s'avança alors vers Adeline, et d'adressa à Normandie.


- Si vous le permettez Normandie, je vais commencer...

Genou à terre, c'était parti :

- Nous Akane Giffard - De Clairval, Duchesse de Cany, Vicomtesse de Vernon et Bolbec, Vicomtesse douairière de Carentan...

Elle allait continuer sur la suite du serment mais se souvenait que vu qu'elle était mariée, cela changeait quelque peu les choses. Elle n'était pas encore habituée et surtout elle était attachée à l'homme qui partageait sa vie, pas à ses titres.

... Baronne du Chêne-Doré, et Dame d'Epieds en Beauce renouvellons notre allégeance ce jour et promettons obsequium, auxilium et consilium à Sa Grasce Adeline de Courcy, et par son entremise, à notre Roy Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar...

Manquait plus qu'à attendre la réponse.
_________________

Semper Paratus Servio - Great Chamberlain of France
Deedee
Elle n’eut pas longtemps a attendre la De Courcy que déjà Akane s’approchait et mettait genou a terre. L’écoutant attentivement, la duchesse fronça légèrement les sourcils n’entendant pas exactement ce qui était prévu. Pas faute d’avoir répéter un long long long moment avec sa cousine pour savoir exactement ce qui se dirait et ce qu’elle devait répondre. Bah oui, faut pas croire, duchesse ! Ca s’apprend !
Lançant un regard vers Normandie pour savoir si elle avait raison ou pas, elle se permit donc d’intervenir de façon… diplomatique.


-Duchesse, je suis désolée, mais il semblerait que votre hommage et non allégeance ne soit pas formulé comme il se doit.


Un sourire amical tout de même, avant de se tourner vers Normandie, pour qu’elle lui confirme si c’était bien le cas.
_________________
Kathryn.brehnian
Confirmant d'un signe de tête à Akane qu'elle peut s'avancer, la jeune femme fouille parmi les parchemins éparpillés devant elle à la recherche d'un en particulier.

Mémorisant les titres énumérés en envisageant déjà la prochaine partition du blason du couple, elle ne put retenir un sourire à la mention de la nouvelle baronnie d'Akane. Des réflexions parisiennes lui revenant à l'esprit, bien malgré elle, le sourire se mua en un rire fort inapproprié en la circonstance.
Et puisque sa cousine semble bouder la coupe de cidre, obligeamment mise à sa disposition, elle n'hésite pas beaucoup et tente de faire passer un début ce fou rire plutôt incongru par quelques gorgées du liquide ambré.
Cela lui permit au moins de retrouver un semblant de sérieux alors qu'elle confirmait les dires de la régnante.

Relevez-vous.
D'un geste, elle l'invita à la rejoindre devant la table encombrée placée à côté du trône.
Nous sommes en Domaine Royal, il y a donc des hommages ici, non des allégeances, la confusion était fréquente, et la préciser dès le départ éviterait peut-être des erreurs à d'autres nobles, et à ce titre, il n'est guère aimable pour le roi de le faire passer en second.
A cause de cela, et également de ceci, je vais vous demander de recommencer, Duchesse.
Avec un léger sourire, et en accentuant légèrement le dernier mot, elle tendit à la brune le parchemin portant le sceau du Roi d'Armes.

Citation:

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, prenons acte de la volonté de Sa Très Aristotélicienne Majesté Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Roi de France, quant à l'élévation d'un vicomté en duché sur ses terres de Normandie, sises en son Domaine Royal, au bénéfice d'Akane de Giffard Clairval.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Vernon est bien fief mouvant de Normandie.

      Et qu'en conséquence de quoi, dame Akane de Clairval Giffard voit son fief de Vernon érigé en duché et portera, après prime hommage en bonne et due forme, « d'argent, aux trois bottes de cresson de sinople liées d'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or », soit après dessin :




      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le dixième jour de septembre de l'an de grâce MCDLX.




_________________
Akane
La brune s'avance, et observe Normandie rire...
Un de ses sourcils se redresse... L'hérault ne devait-il pas rester neutre et ce en toutes circonstances ?
Ne se laissant pas destabiliser par ces événements, elle prit le parchemin, et recommença :


- Nous, Akane Giffard - De Clairval , Duchesse de Cany, Vicomtesse de Vernon et de Bolbec, Vicomtesse douarière de Carentan, Baronne du Chêne-Doré, et Dame d'Epieds en Beauce, rendons nostre hommage à Sa Majesté Louis Vonafred , Roi de France, et ce devant sa représentante Sa Grasce Adeline de Courcy, duchesse de Normandie.

Nous assurons par ce même hommage obsequium, auxilium et consilium.

_________________

Semper Paratus Servio - Great Chamberlain of France
Aegidius
Oh un accueil chaleureux, malgré l'évocation des Flandres. Il glisse alors un rapide. La santé semble revenue, après ce n'est qu'une question d'entretien.

Il était temps de trouver une place dans la grande salle "désertée" et d'assister aux échanges uniformes et même informes. Qui était pressée d'en finir pour vite oublier les précieuses paroles, ou plus exactement fuir d'ici et fréquenter des salons bien plus "mondains". Pas les m'as-tu-vu qui manquaient ici en ce jour. "L'aînée des Giffards" bien entendu...

La plus si jeune Akane, dont le règne initial et la naissance remonte à bien loin, malgré tout ce qu'elle prétendre, semblait ne plus savoir ce qu'elle devait faire... Pas évident de suivre l'évolution des rites et autres cérémoniels lorsque l'on est absent depuis si longtemps... Ironiquement lorsque l'on occupe une fonction telle que la sienne. Mais bien sûr elle aura encore une bonne excuse. Par contre il fallait lui reconnaître de la maîtrise, pas un sourcillement devant la béquille tendue... Un fourchement de langue tout de même : son représentante. Comme quoi il en fallait bien peu pour la destabiliser. Amusant également l'accent "parisien" pris au moment d'annoncer son "hommage".

Cela dit la reprise d'Adeline ne manqua pas de le stimuler. Il lui faudra trouver encore plus alambiqué pour sa prestation lorsque son tour viendra... ou pas, tout dépendra de la lassitude du moment. En espérant que cela demeure aussi "amusant", même si l'assemblée semblait bien peu garnie.

_________________
--Valet_falaise


    En ce quatorzième jour de septembre mil quatre cent soixante, c'était un valet aux couleurs de Falaise qui avait été envoyé direction dans la Grande Capitale du Duché de Normandie, capitale qui avait pour nom : Rouen. Ce nom que le Gisors-Breuil n'avais jamais trouvé particulièrement mélodieux, par la sonorité rustre et sèche du « R » qui contrastait avec le son, presque doux et presque tendre, du « ouen » qui suivait. C'était donc dans la capitale normande que le valet du Baron de Falaise avait été dépêché, depuis la Bourgogne où résidait actuellement Arutha de Gisors-Breuil, afin de porter à la connaissance de la duchesse de Normandie, Adeline de Courcy, l'hommage, à sa personne et à la personne royale, que tout noble du Domaine Royal se devait d'effectuer. Le valet avait donc chevauché depuis les terres du désormais passé « Grand Duché d'Occident », jusqu'aux terres normandes qui n'avaient, selon son maître, pas perdu de leur beauté d'antan ; ce qui n'était pas forcément le cas de leur prestige... Heureusement pour Kirah et Vinkolat, ils n'étaient plus là pour le voir. Le Baron de Falaise s'était réjoui de l'accession au trône d'une femme dont il n'avait reçu que de bons échos, et peut-être saurait-elle alors redonner un peu de prospérité perdue.

    Le valet de Falaise était arrivé, à l'aube du quatorzième jour de septembre, aux portes de la ville fortifiée qui abritait, de tout temps et de toute époque, le conseil ducal et les gouvernements successifs qui s'étaient portés au plus haut de l'échelle ducale. Si la précédente cérémonie s'était tenue en la Aula de l’Échiquier de Normandie, à Caen, elle avait été cette fois organisée dans la Salle du Trône du Château, et ce fut vers celle-ci que le valet se dirigea. Bien des nobles étaient déjà présents, aussi se fit-il plus que discret, malgré les couleurs falaisiennes qu'il arborait. Un pli, scellé, se trouvait toutefois dans sa main ; il s'agissait de ne pas l'égarer
    .
--Matouminou_


Elle était arrivée un tout petit peu en retard à cette cérémonie d'hommages à la nouvelle duchesse. Cela faisait un moment qu'elle fuyait ce genre de mondanité, et elle avait, un instant, hésité à se débarrasser de cette corvée obligatoire, d'une brève missive où elle aurait plaqué les mots habituels de reconnaissance.

Seulement, cette fois-ci, il s'agissait d'Adeline de Courcy, celle qu'elle préférait nettement appeler Deedee, d'une part en signe d'affection, et d'autre part, en souvenir de leurs débuts à toutes deux, perdues, ignorantes, mais ayant une confiance absolue en leur duché.
Perdue, Matou l'était encore parfois, devant la soif de pouvoir de certains, devant le laxisme d'autres, qui pourtant n'avaient aucun scrupule à se positionner sur le devant de la scène, arguant qu'il fallait faire ci ou ça, mais qui ne faisaient que des courbettes, des sourires hypocrites et autres billevesées. Et Aristote était témoin qu’il y en avait des spécialistes dans ce genre de domaine.
Ignorante, elle était consciente de ne pas tout savoir, mais au moins, elle le reconnaissait et ne se hasardait jamais sur un sujet qu'elle ne connaissait pas.
Quant à sa confiance envers son duché, il y avait bien longtemps qu'elle n'avait songé en ces termes à la Normandie. Celle-ci restait sa terre de naissance, et, pour ne pas la détester, elle avait préféré s'en éloigner durant quelques mois.
Souvent, elle songeait à son cher mari, Horloger, et secouait la tête. Le pauvre devait surement se retourner dans sa tombe s'il pouvait entrevoir, ne serait-ce qu'un dixième de ce qu'avait vécu la Normandie, depuis sa mort.
Non pas que ce fusse mieux avant, mais au moins il y avait plus de solidarité, plus d'entraide, elle avait l'impression que les grands, les sages s'étaient mis en retrait, las et désabusés, et cela lui faisait terriblement peur.

C'est avec toutes ses pensées à l'esprit qu'elle s'avança dans la grande salle, un peu essoufflée.

Elle vit tout d'abord un petit jeune homme, vraisemblablement un domestique, elle lui sourit et s'arrêtant à son niveau, elle lui dit:


- Boujou! et bien, il semblerait que je sois légèrement en retard...ohh..je suis la marraine de la dame là-bas qui reçoit les hommages...Hum...je vais devoir faire le tour de tout ce bon monde...

Elle balaya alors la salle du regard...voyons voir...que recommandait la noble attitude? Ah oui...sourire, saluer...C'est ce qu'elle entreprit de faire. Elle les connaissait tous, pour avoir, à un moment ou à un autre travaillé avec eux, ou pour eux, dans l'ombre bien souvent. Ça lui convenait ainsi.
Elle en appréciait certains plus que d'autres, pour l'amitié sincère qu'ils lui avaient témoignée à la mort d'Horloger, mais aussi parce qu'elle les savait dignes de confiance.

Elle salua avec plaisir le Héraut, avec laquelle elle avait partagé des cours à l'Hostel Dieu, et qu'elle avait veillée alors que celle-ci s'était faite gravement blesser entre Rouen et Fécamp.
Puis ce fut au tour d'Akane, fraichement remariée et de son époux, elle les félicita tous deux.
Elle salua ainsi tous ceux qui étaient déjà là, le juste Julien, Anya, filleule du Duc de Thorigni, dont elle avait partagé le nom durant de nombreuses années, Jamie, radieuse "jeune" épouse, le Vicomte de Conches...Elle salua Jason Maccord qu'elle avait reçu au phare et sourit en se souvenant de la frayeur que lui avaient occasionné ses chiens. Elle lui dit espiègle:


- Le boujou Jason, ainsi, vous êtes venu sans vos molosses...dommage, cela aurait peut-être mis un peu d'animation...

Puis, elle se dirigea vers Aégidius, pour lequel elle avait un profond respect. Elle vit avec satisfaction qu'il avait l'air en forme malgré son grand âge, et ses mésaventures de ces dernier mois. Pour elle c’était un roc, imperturbable, inébranlable. Elle s'inclina devant lui et dit d’un ton rieur :

- Duc de Tancarville, je suis ravie de vous voir ici...la dernière fois, vous n'avez été qu'une ombre sur ce foncet qui nous menait de Rouen à Troyes...
Je ne vois pas Lizie...j'espère qu'elle ne va pas tarder, j'ai à l'entretenir d'un sujet qui continue de nous opposer mais qui pourrait relever d'une affaire de duché..la qualité du calva...Du reste, j'ai bien failli rapporter quelques bouteilles de calva de Fécamp pour notre nouvelle duchesse, mais une angoisse m'a soudain saisie..Et si, pour une raison étrangère au calva, Adeline était tombée malade, on aurait pu m'accuser d'avoir voulu l'empoisonner...vous voyez dans quel pétrin je me serais retrouvée?
Mais, je vous prie de m'excuser, je suis une impénitente bavarde...



Deedee
Intervention de Normandie, elle ne s’était pas trompé, y’avait bien quelque chose qui clochait. Et donc rebelote, on prend les même et on recommence. Par contre, elle allait devoir lui dire deux mots à la cousine ! Elle avait osé lui piquer son verre ! Sacrilège !
Lançant un regard noir et discret a Normandie, elle écouta avec attention la Duchesse de Cany, cette fois tout semblait dit, avec toutefois encore une petite erreur, mais venant de l’apprendre elle était toute excusé. A son tour alors !


-Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, Akane Giffard - De Clairval , Duchesse de Cany, Duchesse de Vernon,
Vicomtesse de Bolbec, Vicomtesse douarière de Carentan.


Voilà, c’était dit, elle aurait presque pu dire au suivant, mais n’en fit rien, elle se contenta de se pencher vers Normandie et de lui murmurer doucement :

-la prochaine fois évite de prendre mon verre, je fais quoi moi maintenant ? J’ai soif quoi !!


Et Matou qui faisait son entrée ! Aussi discrète qu’un aveugle sur un bateau, Adeline lui fit un petit signe de la main pour la saluer avant de se tourner vers l’assemblée attendant sa prochaine victime… euh… disons plutôt, le prochain hommage.

_________________
Patsy
Bon, il n'y avait pas foule...la Noblesse Normande semblait fuir cette cérémonie depuis quelques temps;
Bon après tout cela ne voulait peut être rien dire.

Donc il profita de cela pour se présenter à la suite de la Duchesse, il fit comme à son habitude...il posa un genoux à terre.


Moi, Pierre de Courtalain, Vicomtes de Conches et de Bec Thomas, Seigneurs de Criquebeuf en Caux et de Claville, renouvelle mon hommage au Roy de France, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, par l'intermédiaire de la Duchesse de Normandie, Adeline de courcy

Je jure de donner conseil, assistance et service armé dès qu'elle me le demandera.

_________________
Aegidius
L'entrée de Matouminou n'était pas des plus "protocolaires", et cela fit beaucoup de bien au vieux Duc de voir qu'il y en avait encore ici pour représenter l'honnêteté et la la fraicheur. Aussi lorsqu'elle s'inclina devant lui et dit d’un ton rieur :
- Duc de Tancarville, je suis ravie de vous voir ici...la dernière fois, vous n'avez été qu'une ombre sur ce foncet qui nous menait de Rouen à Troyes...
Je ne vois pas Lizie...j'espère qu'elle ne va pas tarder, j'ai à l'entretenir d'un sujet qui continue de nous opposer mais qui pourrait relever d'une affaire de duché..la qualité du calva...Du reste, j'ai bien failli rapporter quelques bouteilles de calva de Fécamp pour notre nouvelle duchesse, mais une angoisse m'a soudain saisie..Et si, pour une raison étrangère au calva, Adeline était tombée malade, on aurait pu m'accuser d'avoir voulu l'empoisonner...vous voyez dans quel pétrin je me serais retrouvée?
Mais, je vous prie de m'excuser, je suis une impénitente bavarde...


Il ne put que sourire lui aussi et incliner le chef à son tour pour lui rendre salut. Et de lui répondre.

Oui une ombre, c'est le bon mot pour qualifier mon état jusqu'à peu encore. Incertain de ce que pourraient être les conséquences de cette funeste rencontre à la frontière flamando-batave, ou batavo-flamande suivant que vous vous situez de tel ou tel bord.
J'admets également que cela a du être bien pénible pour cette chère Alizarine qui n'a déjà pas la tâche facile avec ma personne en temps "normal" alors en cet état...
Quant à la mixture dieppoise... vous en connaissez mon opinion sur le sujet et je gage que vous saurez trouver là étincelle pour raviver l'Ardente, à tout le moins lui faire venir le sourire. Cependant je ne suis pas non plus certain que la soupe fécampoise que vous souhaitez lui opposer soit également le meilleur argument pour lui démontrer son erreur.
Le Duc de presque "pouffer" à cette pique. Veuillez me pardonner, me voilà très disert également pour le coup, il va me falloir me contrôler... Que vont en penser nos prêteurs d'Hommage sinon? D'un clin d’œil il l'invite à prendre place, si elle le désire non loin de lui pour assister au "bal des promettants". Puis sur le ton de la confidence. Comment va Alizarine? Je dois avouer avoir été bien "égoïste" pendant ma convalescence...
_________________
--Matouminou_


Elle l'écoute, un peu surprise mais heureuse aussi. Le duc a la réputation de ne point être bavard et bien souvent ses propos sont d'une lucidité acerbe justifiée. C'est ce qui lui plait chez lui, la franchise et cette tranquille assurance.

Elle rit doucement, loin d'être offusquée, quant à son analyse du calva, se souvenant d'une soirée en taverne où, avec une nonchalance dont lui seul pouvait faire montre, il avait affirmé que le calva dieppois sentait le hareng. Il aurait fallu peindre la tête d'Alizarine à ce moment-là.

Elle hoche doucement la tête, sachant parfaitement que cette chamaillerie au sujet du calva, entre elle et Lizie, n'est que légèreté et moyen de faire rire cette dernière quand elle n'en a pas toujours l'envie. Leur amitié s'était construite au fil des années. Encore une personne qui, pourtant si décriée par les mauvaises langues, était là, vacillante parfois, mais jamais à terre.

Et lorsque le duc l'invite à se tenir à ses côtés pour attendre son tour de rendre hommage, elle y voit là un grand honneur, elle accepte en souriant.
Pourtant, son sourire se fige, lorsqu'il lui murmure:


Citation:
Comment va Alizarine? Je dois avouer avoir été bien "égoïste" pendant ma convalescence...


Elle fait une petite moue, que répondre à cela? Que Lizie est amoureuse, qu'elle attend tant et si peu finalement, rien, en tout cas, qu'il ne puisse pas lui donner. Matou a écouté Lizie se confier, elle a essayé de trouver les mots justes..difficile toutefois d'ignorer cette lueur de tristesse dans le regard de l'Ardente, difficile aussi de ne pas voir qu'elle s'étiolait, perdant espoir. On peut mourir d'amour, l'Ardente se faisait indolente.

Elle se risque alors et souffle au Duc, tout en suivant du regard les premiers hommages:

- Lizie se languit, elle fait face pourtant...Lizie vous attend et vous le savez...oui, vous avez été bien égoïste, mais cela se rattrape...

Elle se mord la lèvre, elle en a peut-être trop dit, elle rougit de son audace. La cérémonie se poursuit, elle n'y prête que peu d'attention. Pour autant, elle ne regrette pas d'être venue.










Sindbad
Sindbad avait écouté sans mot dire l'hommage de son épouse.

Celle ci devait sans nul doute être émue au point de confondre hommage et allégeance. Maintenant, avec leur récent mariage, cela était excusable. Et puis, comment faisait-elle pour s'y retrouver dans cette forêt de titres ? D'ailleurs, n'était-elle point Duchesse de Vernon, désormais ?

Le constantinopolitain secoua la tête : comprendrait-il un jour l'héraldique du Royaume de France ? Mais il se ressaisit : du moment qu'il donnait à chacun ce qui lui était dû, rien de mal ne lui arriverait, comme aimait à le dire feu son père.

Il prit la main de son épouse, pour la réconforter, et reporta son attention sur la cérémonie qui poursuivait son cours.

_________________
Sindbad, GARF, baron du Chêne Doré & seigneur d'Epieds en Beauce, époux aimant de sa douce Akane.

Sindbad est vêtu tout en noir en signe de deuil, arborant à son index droit, une bague armoriée à ses couleurs et ceux de son épouse.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)