RPartage - [RP] Cérémonie d'hommage - Adeline septembre 1460

[RP] Cérémonie d'hommage - Adeline septembre 1460

Deedee

Adeline ne put s’empêcher de rougir jusqu’aux oreilles en entendant la remarque, a demi voix d’Asti et se mordit la lèvre avant d’attraper son verre et le finir d’une traite. Gourmande de Vicomte….. Gné ? Quéquidit ?
Gnépapotib !
Non non non Gnépapotib !

Toussotant légèrement, la Duchesse observa les deux hommes s’écarter et sa marraine ne s’approcher enfin. Adeline se retint de se lever pour la prendre dans ses bras et la serer contre elle, cela ne se faisait pas, mais ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Elle se jura cependant de le faire dès que la cérémonie serait terminée.

Sourire aux levres, elle ecouta attentivement l’hommage de Matou avant de lui repondre.

Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à notre chère marraine, Matouminou, dame de Guilberville.

Et…. N’y tenant plus elle se leva et la serra un instant dans ses bras.

-Matou, que je suis heureuse de te revoir. J’espère que ton voyage c’est bien passé ?
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Matouminou

Elle écouta Adeline lui assurer protection, justice et subsistance. Puis se releva. Qu'elle ne fut sa surprise alors de voir, à son tour, Adeline se lever, s'approcher d'elle et la serrer dans ses bras. Elle même avait hésité pour finalement s'en tenir au protocole.

Affectueusement, elle la serra aussi contre elle.

Citation:

-Matou, que je suis heureuse de te revoir. J’espère que ton voyage c’est bien passé ?

Elle hocha doucement la tête et lui murmura:

- Je suis heureuse, Deedee....

Et elle continua sur un ton normal, cette fois-ci:

- Tout s'est bien passé, ce voyage a été un moyen de voir autre chose, de rencontrer des gens...

Petit regard et sourire vers Dame Kathryn.brehnian, et avant que celle-ci n'intervienne pour les rappeler à l'ordre, mais pouvait-on rappeler à l'ordre la duchesse? Elle laissa cette question en suspens quelque part dans son esprit et elle prit les deux mains de Adeline. Elle les serra fort en lui disant:

- Puisses-tu redonner à notre duché un peu de ses lettres de noblesse, Adeline...et qu'Aristote t'assiste dans cette tâche ardue ainsi que les conseillers ducaux...

Elle lâcha les mains et lui sourit, il lui fallait laisser la place à la personne suivante. Elle retourna donc auprès de ses amiss

Edit..arfff..pour corriger quelques fautes!

Anya_de_puycharic

Une remarque du Grand Duc, et elle ne savait si elle devait en sourire ou pas. Une mine superbe ? Soit il la taquinait, soit avec l'âge sa vue baissait, car sa mine n'avait rien de superbe. Quoique, par rapport à il y a quelques mois, avec les contusions de toutes sortes... mais comme il ne l'avait pas vue à cette époque, il ne pouvait pas avoir comme point de référence cela.

Les hommages se déroulaient, les Nobles se suivaient, certains hésitaient. Anya avait pensé que les "Anciens" passeraient avant les jeunes, question de droit d'aînesse, mais non. Un regard à son frère, qui semblait ailleurs, sans doute à préparer son prochain office. Anya sourit en pensant à cela.

Elle vit l'embrassade de Matouminou et de Adeline, se demandant pour le coup où se trouvaient ses parrain et marraine à elle. Elle les pensait rentrés en Normandie, or Parrain n'était pas dans l'assemblée. Ou alors, elle aussi avait la vue qui baissait.

Elle s'approcha donc de la nouvelle Duchesse, s'inclinant légèrement, afin de présenter ses hommages.

Nous, Anya Giffard de Puycharic, Duchesse d'Arques-en-Aure, Dame de Longueville-au-Mont, renouvelons nostre serment d'obsequium, d'auxilium et de consilium à Sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, et ce en présence et devant sa représentante Adeline Cyrielle de Courcy, Duchesse de Normandie.

Puis, plus bas :

Je n'ai rien amené ici, mais sache que j'ai enfin découvert une nouvelle cachette de mirabelle.

Sourire à ce souvenir d'une soirée où la Blanche et Adeline avaient été "accusées" d'avoir dérobé un précieux trésor. Alors que la bouteille avait été tout bonnement été oubliée et comme si après l'avoir découverte et lorgnée, elles avaient pu l'ignorer.
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Jamie68

Jamie s'était légèrement assoupie dans un petit coin de la salle. Bon cela ne se faisait pas et bien tant pis, elle avait envi de dormir et hop ses paupières s'étaient fermées d'elle même.

Mais bon là il fallait qu'elle se secoue. Elle s'approcha à nouveau de la duchesse en saluant des personnes à droite et à gauche.

Ah mince il faut s'agenouiller, ah là là là là pas simple cela. Pas sûr qu'elle arrive à se relever seule.

Elle posa un semblant de genoux à terre non sans difficulté et pria pour que deedee la comprenne car après tout la duchesse était une mère aussi.

Moi , Jamie isildur dame de saint arnoult baronne d'Esneval. renouvelle mon hommage au Roy de France, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, par l'intermédiaire de la Duchesse de Normandie, Adeline de courcy

Asti_dict_le_barbu

Le vicomte pouffa de rire. Décidément ces hommages ne seraient pas dans la norme ou la noblesse normande avait perdu le minimum de politesse requis. Cette fois, c’était deux femmes qui se prosternaient ensemble sans même se voir l’une l’autre… bon sang de bonsoir, abus de calva ? Sorcellerie ?

Il toussa discrètement pour montrer à ses amis ce que se passait.

Hum hummmm

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Anya_de_puycharic

A peine avait-elle fini de parler de la cachette de la Mirabelle et attendant que la Duchesse accepte ou non ses hommages, que c'est une Jamie, la tête enfarinée, qui se mit à côté d'elle, comme si elle ne l'avait pas vue.
Et Tancarville qui osait dire que la Blanche avait bonne mine ! Tellement bonne, qu'elle en était transparente. Du moins, pour certains. Et dommage que pas pour d'autres.

Anya regarda Jamie, un grand sourire aux lèvres :

Heum... dis... ça, c'est le genre de trucs que certains ne vont pas manquer de véhiculer. Si on t'appelle davantage "mamie" après cela, ne sois pas étonnée.
Ooohhh.... à moins que tu aies deviné que j'allais parler de la Mirabelle de Papy ! sourire plus large Ne t'inquiète pas, il y en aura aussi pour toi, c'était prévu.

Se retournant en entendant Asti toussoter, elle lui sourit. Non non, elles n'avaient pas copié, c'est juste Jamie qui, endormie, ne l'avait pas vue. Heureusement aucun pied écrasé. Mais elle n'avait pas l'air plus réveillée pour autant. Sans doute avait-elle rêvé de leur super boulot "C'est pas Sorcier".
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Matouminou

Revenue auprès du petit groupe, elle dirigea son regard vers le buffet. Elle sentit son estomac se rebeller, fort heureusement quelqu'un toussa à ce moment-là;. Elle regarda Asti , car c'était bien lui qui avait toussé, et fut sur le point de lui dire: "Dis Asti, pourquoi tu tousses?" mais elle se retint, se contentant de suivre son regard.

Elle ouvrit alors de grands yeux et ne put s'empêcher de rire doucement.

Elle dit tout bas, afin de ne pas perturber la cérémonie:

- Je trouve cette nouvelle façon de rendre hommage plutôt intéressante...deux par deux, à la queue leu leu... une basse danse en somme...Qu'en pensez vous?

Et de les regarder, espiègle, décidément, cette cérémonie ne ressemblait à aucune autre!

Asti_dict_le_barbu

Matou avait suivit son regard et tout comme lui, riait discrètement mais de bon cœur à l’arrivée de ces hommages nouveaux.

Ma foi, je suis assez d’accord avec toi, sauf que je n’ai guère l’envie de faire un couple avec le vicomte de Vires vois tu…

peut etre qu’une tresque...

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Kathryn.brehnian

Et la gagnante de notre grand concours de l'hommage le pluuuuuus correct est..., roulement de tambour et suspens intenable, Dame Matouminou.
Attention le choix avait été difficile, jusqu'au dernier moment la candidate pouvait chuter et le jury est attentif. Mais non, un sans faute, avec les termes latins en prime qui lui firent décrocher la mention spéciale. Car le latin, que l'on le comprenne ou non, cela sonne bien, cela sent même un peu le soleil, le sud, d'éventuelles vacances ou voyage de noce.
Et la gagnante remporte ce ….magnifique sourire appréciateur de la part du héraut.

Dans la lancée, Anya s'avance et tous les termes sont là également, bien que tout à fait subjectivement, elle préfère la précédente formulation.
Et du héraut de se détendre, fermant même les yeux quelques instants. Peut-être la noblesse normande était-elle un peu lente mais était désormais lancée et apprenant les uns des autres, elle n'aurait plus maintenant que des hommage parfaits. Utopiste vous avez dit ? Exact.
Et d'ailleurs...le rêve se brise bien vite, les espoirs s'envolent et les paupières se relèvent, le temps de jauger la situation.
Deux femmes devant Adeline, d'un oeil interrogateur elle jaugea sa cousine, se demandant si elle était si impressionnante pour la noblesse se regroupe avant de l'affronter. Fichtrement têtue, elle en convenait mais de là à faire peur, pas quand même.
Néanmoins, cela lui donnait des idées, au prochain hommage pourquoi ne pas les faire passer tous en même temps, en chantant! Un joli petit canon sans doute, près des fêtes de Noël, on serait dans l'esprit.
Avant qu'elle ne perde totalement le sien à soliloquer dans son coin, elle se tourna vers Jamie et tout en lui souriant, articula.

Baronne, la journée touche en effet à sa fin, mais n'ayez pas peur vous aurez le temps de passer, de même que tous ceux présents. Vous aurez même le temps de faire votre hommage en entier, et donc avec les termes fidélité, aide et service armé, et conseil.

Elle se tourna vers la duchesse, l'invitant à donner la réplique à l'autre duchesse.
Tu peux répondre à Anya, Adeline.
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Ciciaa

Ciciaa fit son entrée , la cérémonie devait toucher à sa fin vu l' heure tardive à laquelle elle arrivait et aussi en observant l' assemblée.

Ces dernières semaines avaient été très difficile et bon nombre de personne ne l'avait pas épargné notamment la nouvelle Duchesse et ses partisans et cela lui faisait plaisir qu'elle puisse connaitre à son tour ce qui incombait à la tâche.
Ciciaa avait eu toujours beaucoup d'estime pour Adeline et lui reconnaissait de nombreuses qualités qui avaient partiellement mystérieusement disparue sous l'effet de l'on ne savait pas trop quoi , ce qui était fort dommage .
Ce qui n'empêchait pas Ciciaa d' apporter son aide , même si ses lettres étaient restées sans réponse , même si son état n' était pas au mieux au lendemain de cette régence , elle serait toujours là pour le Normandie.

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Deedee

Et bien après le duo d’homme, fan de la duchesse, voila un duo de femme. Pour un peu, elle s’en serait senti flatté la De Courcy sauf que là… bon bon, un peu de formalité siouplet !
Regard vers Normandie, petite moue, raté pour le nouveau duo. Adeline hocha la tête au parole du Héraut et regarda Jamie avec un petit sourire d’excuse avant de répondre à la Blanche.

Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à vous, Anya Giffard de Puycharic, Duchesse d'Arques-en-Aure, Dame de Longueville-au-Mont.

Elle lui adressa un léger sourire, avant de lui répondre doucement :
-Merci pour la mirabelle, mais je crois sans conteste que je vais rester au calva. Ou au rhum si j’arrive à piquer celui du Capitaine.

La duchesse qui picole, on aura tout vu, mais en même temps n’est pas normand qui veut. Un normand sans calva, c’est un fromage sans hollande, un truc comme ca.
Nouveau sourire avant de se tourner vers Jamie qui semblait bien fatiguée.

-Jamie, je t’en pris.
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Anya_de_puycharic

Hommages acceptés. L'automne était là, le vent commençait à souffler, et de vent, la Blanche s'en prit un beau.

-Merci pour la mirabelle, mais je crois sans conteste que je vais rester au calva. Ou au rhum si j’arrive à piquer celui du Capitaine.

Il était donc loin... bien loin, si loin que oublié, le temps où elles s'amusaient à chercher les cachettes de Mirabelle du Vicomte, et où elles s'étaient gardé une bouteille pour toutes les deux, un soir de "déprime".

La Blanche rejoignit ses frère et soeur, adressant un bonjour à Ciciaa qui se faisait toute discrète.
Puis elle s'adressa à son frère, lui rappelant de ne pas oublier d'y aller lui aussi.
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Jamie68

Elle entendait des rires et se demandait bien pourquoi, enfin bref elle était lasse et était pressée de se mettre au lit pour se reposer.

Elle recommença donc

Moi , Jamie isildur dame de saint arnoult baronne d'Esneval. renouvelle mon serment d'obsequium, d'auxilium et de consilium au Roy de France, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, par l'intermédiaire de la Duchesse de Normandie, Adeline de courcy

Voilà c'était fait, il suffisait d'attendre le serment de la duchesse et elle pourra repartir sans un mot chez elle.

Deedee

Elle regarda Jamie avec compassion avant de lui sourire. L’hommage était dit, et semblait parfais, du moins… pour elle. Adeline lança un petit regard a Normandie pour s’assurer que tout était en ordre et se tourna a nouveau vers Jamie en souriant.

-Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, Jamie isildur, Baronne d'Esneval, Dame de Saint Arnoult

Puis elle se pencha doucement vers elle pour lui murmurer :
-Va vite te reposer, je crois que tu en a grandement besoin
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Jglth

Petit haussement d'épaules aux piques du Long qui lui étaient adressées. Bah, c'est pas à cet âge qu'on corrige quelqu'un et de toute façon, le Giffard n'en avait plus envie.

Julien se plongea alors dans une semie torpeur et regarda la cérémonie se dérouler sous ses yeux. Il réalisa alors que plus personne ne se pressait devant la duchesse et profita d'un petit créneau de libre pour s'y insérer.

Moi Julien Giffard, Marquis de Rosny, Duc de Lillebonne, Baron de Cambremer, Seigneur de Guibray et Saint Michel des Loups, renouvelle mon serment d'hommage à Sa Majesté Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, par l'intermédiaire de sa représentante sur le trône de Normandie, Sa Grasce Adeline de Courcy, en lui promettant obsequium, auxilium et consilium.
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Cérémonie d'hommage - Adeline septembre 1460

Kathryn.brehnian

Citation:

Nobles concernés dans l'ordre alphabétique :
0 – Adeline : duchesse
1 - Aaron :
2 - Aegidius :
3 - Akane :
4 - Alcalnn :
5 - Alizarine :
6 - Angelique (ig : Angelique.):
7 – Anya : DC 12 septembre
8 - Arutha de Gisors-Breuil :
9 – Asti (IG : Asti_dict_le_barbu) :
10 - Attalus :
11 - Caitlyn
12 - Caturix :
13 - Ciciaa :
14 - Dunhyll :
15 - Foulque :
16 - Gabriel de Gisors-Breuil (IG : Gabriel_Morkar) :
17 – Jamie (IG : Jamie68) :
18 - Jason McCord :
19 - Julien Giffard (ig : JGLTH) :
20 - Keur :
21 - Leda :
22 - Mathilde de Courtalain (Ig : mathilde.courtalain) :
23 - Matouminou :
24 – Morkar :
25 - Nkhan :
26 - Pierre de Courtalain (Ig : Patsy) :
27 - Pitt.bull:

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Echéances :
Début de cérémonie : 14/09
Courrier d'invitation : (MIG) 12/07
Courrier de rappel : +/- 02/10
Fin de cérémonie : RP 14/09 / IRL : +/- 12/10
Cloture réelle :

Salle du trône de Rouen, 14 septembre au matin

L'arrivée est matinale pour Normandie, la proximité avec sa résidence aidant. Pour cette première cérémonie en tant que héraut et non plus de poursuivante, elle tient à s'assurer que les locaux sont prêts.
Près du siège ducal, elle installa son nécessaire et sa liste de la noblesse normande, et songeant à une de ses nombreuses conversations avec Adeline, elle laissa à la disposition de celle-ci une coupe accessible depuis le trône.
Le reste du banquet se trouvait à l'opposé de la salle, près de la porte principale.
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Akane

[ Veille du jour J ]

La veille, la brune s’était couchée de bonne heure, après un petit tête à tête avec son époux. Petit, car il avait énormément de travail, et elle faisait avec. Elle avait conscience qu’elle ne pouvait pas le garder que pour elle, pour qu’il la chérisse. Il devait s’épanouir dans son rôle de diplomate alors elle composait avec, l’aimant plus que tout et espérant que tout cela ne soit que momentané. C’était ça, la diplomatie, des périodes où le travail ne manquait pas, et des périodes bien plus calmes et elle était diplomate elle aussi donc comprenait.

Elle lui rappela donc durant le repas entre deux moments de tendre complicité et de rires que le lendemain elle devait se rendre aux allégeances et lui posa la question à savoir s’il l’accompagnerait. Son tendre époux lui répondit par l’affirmative, ce qui la réjouissait. La normande se dit alors qu’elle avait beaucoup de chance.

Ce matin là, histoire de le taquiner un peu et réalisant qu’il s’était couché tardivement dans la nuit, elle ne le réveillait pas par des petits baisers dans le cou et le laissa dormir. Rapidement, elle se leva, s’habilla enfilant chemise, braies, tabard hospitalier et bottes et prenant soin de tresser sa chevelure.

Ceci fait, elle laissa un petit mot à son âme sœur lui indiquant qu’elle l’attendait en la salle d’allégeance et surtout comment s’y rendre…

[ Arrivée à la dite salle ]

On la laissait entrer après avoir pris ses armes, ce qu’elle fit.

Un salut à Normandie, elle attendit étant comme d’habitude la première arrivée…
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Semper Paratus Servio - Great Chamberlain of France

Deedee

On prend les mêmes et on recommence, dans l'ordre, le désordre, tiercé gagnant ! Elle avait eu beau grogner, rouspeter, raler, supplier, non non non Normandie avait été ferme, elle n'avait pas d'autre choix que d’être là. En même temps... une cérémonie d’allégeance sans duchesse, c'est comme une taverne sans calva, ça s'fait pas !

Donc a peine levé au petit matin, après s’être fait houspillé par la gouvernante de ses enfants d'avoir trop travailler, Adeline s'était préparé, non sans soupirer encore et encore et encore.
*Et j'vais mettre quoi ?*, *J'ai qu'des vieilleries !*, * Non mais ça, ça fait pas trop duchesse quand même !*, *J'pourrais pas mettre juste ma tenue pour l'armée ? Les Braies et les bottes ? non ?*,*Bon... ben j'met ça... Mais ça gratte quand même*

Discours digne d'une petite fille trop gâté qui au final ne lui ressemblait pas du tout, mais que voulez vous, le trac, la trouille, l'angoisse, ça n'se commande pas.
C'est donc au prix d'effort surhumain, sous menace de voir apparaitre son terrible et adorable cousin, qu'Adeline finit enfin par quitter sa chambre a Rouen pour rejoindre le château et la salle d’allégeance, ses enfants devant la rejoindre.... très vite elle l'esperait.

Pénétrant dans la salle elle avisa de suite d'un regard le buffet. Non pas qu'elle avait faim, mais soif, ça oui ! Surtout une petite envie de ce whisky, a la couleur ambré, mmmmmm. Oui.. mais non ! Ce n'était pas le moment !
Affichant alors une petite moue elle tourna son regard vers l'ensemble de la piece et salua Normandie et Akane, deja présente.

-Le Bonjour Normandie, Akane. Léger signe de tête en guise de salut. Alors nous y voila ? Normandie, j'espere que tu as pensé a moi et prévu le calva ?
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Artheos

- N'ai-je pas l'air trop... très... presque... ?
- Non, Monsieur Arthéos. La tunique officielle des domestiques du palais ducal de Normandie, a la réputation de ne s'associer à personne. Mais sur vous, elle semble être si naturelle et si éclatante.

Arthéos quitta le miroir du logis des domestiques et regarda le jeune enfant qui l'avait aidé à enfiler le vêtement. Il dut s'agenouiller pour être à sa hauteur, puis il lui sourit tendrement et presque paternellement.

- Je te remercie de ton aide. Mais, que vois-je ?

Arthéos dirigea sa main droite derrière l'oreille de l'enfant. Il en tira un écu d'or, qu'il tendit avec un sourire radieux à son interlocuteur. Contents l'un et l'autre, ils se séparèrent. Le valet près à être père ? Grand Dieu ! La question ne se posait déjà même pas ! Il faudrait déjà connaître l'amour. Et l'amour, avec un grand A, était bien trop lointain.

Il se regarda une nouvelle fois dans le miroir un peu déformant, tira çà et là sur l'étoffe afin qu'elle se défasse des plis inconvenus.

Fin prêt, il prit une profonde inspiration. Direction, la salle du trône. Où sa duchesse recevait ce jour les allégeances des nobles de Normandie ! Une bonne occasion pour Arthéos de les connaître un peu et de les reconnaître qui sait, pour une fois future.

Il arriva dans la salle et remarqua déjà la présence de trois femmes. Ne voulant pas les déranger, il se plaqua contre un mur. On ne faisait pas attention aux domestiques. Pourtant ils étaient toujours par là, jamais bien loin. Arthéos remarqua un plateau d'argent. Il pourrait distribuer boissons et autres aux nobles de l'assemblée.

Il inclina la tête bien bas vers les trois femmes et adressa un sourire particulier à Adeline, lui assurant par là-même qu'elle était somptueuse et que tout se passerait bien. Evidemment : il était là.

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Sindbad

A son réveil, Sindbad avait trouvé vide la couche nuptiale. Sa délicieuse épouse l'avait laissé dormir. Quelle délicate attention de sa part. Ce mariage commençait sous les meilleurs auspices.

Une missive posée sur la table de chevet le ramena cependant à une promesse qu'il avait faite : celle d'être présent à la cérémonie d'allégeance des nobles normands aux côtés de celle à la vie de laquelle il était désormais lié.

Il ne connaitrait pas grand monde, à part, peut-être, la Duchesse, croisée lors d'une cérémonie diplomatique. Mais peu lui importait. Depuis son mariage, rencontrer des inconnus était devenu son lot quotidien.

Rapidement, il enfila sa tenue bleu roi et se dirigea vers la salle du trône de Rouen. A pied, puisque ses pas et ceux de son épouse l'avaient mené en la capitale normande.

Arrivant sur les lieux, il se rendit compte que la cérémonie n'avait pas encore commencée. Un clin d'oeil à son épouse, puis, il s'avança vers le trône ducale et s'inclina afin de saluer la Duchesse avec le respect qui lui était dû. Tout aussi respectueusement, il salua Normandie.

Ceci fait, il alla vers son épouse, l'embrassa tendrement et lui prit la main.

Me voici, rien que pour tes yeux.
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Sindbad, GARF, baron du Chêne Doré & seigneur d'Epieds en Beauce, époux aimant de sa douce Akane.

Sindbad est vêtu tout en noir en signe de deuil, arborant à son index droit, une bague armoriée à ses couleurs et ceux de son épouse.

Akane

La brune salua Adeline quand celle-ci fit son entrée, puis se recula se plaçant un peu en retrait.

La situation était amusante. Dans quelques instants, elle prêterait allégeance à la duchesse de Normandie qui était également un de ses Officiers.
Toute à cette pensée, elle remarqua l’entrée de son époux qui déjà lui adressait un clin d’œil la faisant rougir. Il savait très bien comment user de charme avec elle, et avec de tels yeux, il y arrivait à merveille.

Elle le laissa saluer et Adeline et Normandie, et quand il revint vers elle, elle se retient de lui sauter au cou tant elle était heureuse de le voir ici, oui heureuse, car elle savait que de voir tant de visages inconnus n’était point chose évidente pour lui et que s’il le faisait, c’était pour l’encourager, lui montrer l’étendue de ses sentiments. Cela valait tout l’or du monde aux yeux de la belle, voir plus.

Finalement, ce fut lui qui l’embrassa le premier. Réalisant qu’ils n’étaient point seuls, elle l’entraina à l’abri des regards indiscrets derrière une tenture pour répondre à ce baiser librement, lui signifiant ainsi toute la gratitude qu’elle avait de le voir en ce lieu ainsi que toute son affection. N’était-elle pas une tempête après tout ?

Il prit ensuite la parole, ce qui la fit sourire. Ses azurs plongés dans les sinoples de son époux, elle lui répondit.

- Tu me fais un très grand honneur d’être présent ce jour. Merci, vraiment merci… Je me sens plus légère et vivante depuis que tu partages mon existence.

Petit instant de silence, elle se retenait de rire, un peu taquine, un peu mutine, car elle réalisa qu’ils étaient un peu isolés du monde. Elle ajouta en l’entrainant de nouveau doucement à sa suite.

- Ne restons pas là sinon cela pourrait jaser et l'on pourrait se faire taper sur les doigts.

A son tour de lui adresser un clin d’œil. Pourvu qu'il ne lui tienne pas rigueur de cet élan d'affection. Elle se tient alors droite, main dans celle de sa moitié.
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Semper Paratus Servio - Great Chamberlain of France

Kathryn.brehnian

Saluant Akane, le héraut se demanda si celle-ci arrivait toujours aussi matinalement aux hommages ou si sa ponctualité n'était qu'une coïncidence lors des deux hommages auxquels elle avait assisté. Arriver si tôt pour avoir l'incommensurable joie d'assister à une journée entière d'hommage, voilà un exemple que peu de nobles normands imitaient. Elle-même n'aurait pas boudé quelques heures de répit si elle n'avait pas su à quel point l'entière journée était nécessaire au bon déroulement de l'hommage.

L'arrivée d'une Duchesse, à première vue nerveuse, la détourna de ses pensées, et l'accompagnant jusqu'au trône, elle en profita pour vérifier la présence de certains papiers, hommage déjà reçus et documents variés tout en taquinant sa cousine.
Puisque tu es la Duchesse régnante, j''ai pensé à toi, en effet, même si penser à toi n'est pas encore systématiquement synonyme de penser à fournir du calva.
La jeune femme sourit juste, retenant de lever les yeux aux ciel, chose qu'elle aurait surement fait si elles avaient été en privé, et reprit, amusée.
Néanmoins, dans ma grande magnanimité et surtout pour que tu puisses mener cette journée jusqu'à son terme, tu trouveras à portée de main de quoi éviter que ta gorge ne s'assèche trop.

Elle se garda bien de préciser la nature de la boisson, ou, autre sujet de débat virulent en Normandie, sa provenance, laissant à sa cousine la surprise.
Remarquant l'entrée discrète d'Arthéos, elle demanda à mi-voix.
As-tu invité toute ta mesnie?

Parité des entrants, après les deux femmes, deux hommes, dont le deuxième bien que totalement inconnu du héraut la salua.
Comme « Bonjour, vous êtes qui ? » ne lui parut pas la phrase la plus adaptée, elle répondit simplement à son salut avant de questionner Adeline. Le voyant s'éloigner avec Akane, des éléments de réponse s'offrirent à elle.
Akane s'est ...remariée ? Chuchota-t-elle tout en réfléchissant déjà aux conséquences héraldiques de la chose.
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Jglth

Depuis combien de temps n'avait il pas pu se rendre directement à une cérémonie d'hommage? Impossible de le dire. Ces deux dernières années, Julien n'était rentré que quelques rares semaines en Normandie et avait dû rendre hommage via missives. Missives pour lesquelles il n'avait jamais eu la moindre réponse mais comme il était invité à cette cérémonie, il se douta que les courriers avaient du parvenir à destination.

Le marquis revêtit son blanc tabard de l'ordre royal de Saint Jean de Jérusalem, prit ses armes, et à la place de la cape, mit son manteau de pair. La combinaison des deux dénotait un peu mais d'une, il avait obligation de porter sa vêture de l'Hospital, et de deux, il s'agissait d'une cérémonie officielle donc le manteau de pair s'imposait... Ainsi paré il se dirigea vers la salle dédiée aux hommages.

La duchesse Adeline était déjà présente ainsi que Normandie, l'une de ses soeurs et son nouveau beau frère. Julien se dirigea vers eux et les salua.
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Anya_de_puycharic

Une cérémonie d'hommages à laquelle, comme à l'accoutumée, elle devait se présenter. Elle n'en avait manqué qu'une seule jusqu'à présent, c'était celle de Notos. Mais comment aurait-elle pu s'y présenter voire y envoyer une missive ?

Arrivant devant la grande porte de la salle des Hommages, elle s'adressa à l'un des gardes, glissant sa main pour en retirer une dague qu'elle remit à ce dernier.

- Je vous la confie. Pour plus de sécurité. Je ne voudrais que l'on vous appelle au secours, des fois que l'on m'accuse de vouloir poignarder dans le dos la Duchesse.

Voyant le regard du Garde, ses yeux de merlans frits, Garde qui était le même que lorsqu'elle était Duchesse régnante et qui, au fil des cérémonies icelieu, commençait à bien connaître les personnes qui se présentaient à lui.

- Ne me regardez pas ainsi... n'avez-vous point vu les messages placardés à mon encontre ? Je suis dangereuse. Donc je prends les devants, pour prouver ma bonne foi, perfide que je suis.

Elle lui adressa un clin d'oeil et un sourire, voyant le Garde dans le même état ahuri que le Jean de Mel.
Entrant dans la salle, elle salua toutes les personnes présentes, gardant son sourire et sa bonne humeur.

- Bonjour à tous ...

Puis vit un attroupement familial, qu'elle rejoignit.

- Bonjour soeurette, bonjour mon frère.
Sindbad, surprise et heureuse de vous voir ici.
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Sindbad

Akane avait invité Sindbad à venir lui prodiguer encouragements à l'occasion de cette cérémonie d'allégeance. Bien entendu, le constantinopolitain avait répondu favorablement à l'invitation, désireux de ne pas laisser seule son épouse.

C'est donc surpris qu'il vit arriver son beau-frère et sa belle-soeur. Finalement, cette cérémonie d'hommage virait à la réunion familiale. Quelque chose de nouveau pour Sindbad, qui n'avait eu de famille qu'adoptive. Et encore, son père était le seul parent qu'il ait jamais eu. De ce fait, il découvrait la complicité que génère les liens familiaux, mais aussi les demi-mots, références à des anecdotes ou des situations dont il n'avait jamais entendu parler.

Son regard allait des uns aux autres, s'efforçant de suivre les conversations. Mais déjà, il se sentait adopté :

Bonjour Anya, joie partagée. Akane a souhaité que je sois présente à ses côtés. Donc me voilà...

Autre salut pour le beau-frère qui l'avait marié. Mais, galanterie française oblige, les dames d'abord...
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Sindbad, GARF, baron du Chêne Doré & seigneur d'Epieds en Beauce, époux aimant de sa douce Akane.

Sindbad est vêtu tout en noir en signe de deuil, arborant à son index droit, une bague armoriée à ses couleurs et ceux de son épouse.

Jason_maccord

Les hommages à Deedee... Connaissant bien la celerité des nobles normands, MacCord avait eu tout le temps de se preparer avant de se rendre à la ceremonie. La Duchesse, Normandie et les Giffart etaient dejà là. Decidemment, comme à chaque ceremonie où MacCord se rendait, Akane arrivait dans les premiers. Seulement, cette fois, ce fut la fraterie au complet qui etait là.
MacCord sourit.

Bonjour à toutes et tous. Celà fait plaisir de vous voir.

Surtout que Sa Blancheur et Julien s'etaient faits discret ces derniers temps.
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Akane

Si on lui avait dit que cela tournerait à la réunion familiale, la brune aurait ramené quelques petites douceurs !

Un salut à son frangin, un autre à sa sœurette avec une grosse bise pleine de tendresse. Le choc des couleurs vestimentaires de Julien ne la choqua point, et pour cause, elle portait elle aussi son tabard hospitalier sans manteau de pair certes, mais aurait agi de la même façon pour la symbolique et par obligation aussi.

Jason se joignait à eux. Simple salut de la tête. La tempête laissa son époux parler à la Blanche. Cela lui faisait plaisir de constater que ces deux là s’entendaient bien. Elle espérait qu’une complicité naitrait aussi entre Julien et lui.

En tous cas, en ce jour, Les Giffard seraient bien représentés ! Il ne manquait plus qu’à attendre… D’ailleurs, que réserverait ce début de cérémonie vu que le dernier mandat ducal se termina par une régence ?
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Semper Paratus Servio - Great Chamberlain of France

Deedee

Et une arrivée, et puis une autre et puis… Artheos ! Captant son regard le sourire de la Duchesse s’illumina immédiatement. Il y avait des personnes comme ça, avec lequel il n’y avait pas besoin de grand discours. Juste un regard, un seul, et tout était dit. Artheos faisait parti de ces gens la, bien plus qu’un domestique, un ami, et qu’importe les barrières que certain imposait, Adeline n’en avait que faire. Artheos était là, elle pouvait affronter n’importe quelle tempête à présent !
Sortant un instant de ces pensées en voyant du mouvement se faire au fond de la salle, elle se tourna vers Kathryn.

-Ma Mesnie ? Et bien je doute que l’on voit notre cousin, mais j’espère bien voir arrivé les enfants. Et Artheos ne me quitte pas d’un cheveu. C’est mon valet, mon garde du corps, mon confident, mon intendant et toussa toussa, comment veux tu que je me passe de lui voyons !

Leger sourire amusé et elle continua.
-Akane ? Je ne sais pas du tout, mais visiblement z’ont pas l’air d’être seulement ami/ami non ?

Adeline regarda un instant les personnes qui s’étaient amassés dans la salle, souriant ici et la pour les saluer et se pencha de nouveau vers Normandie

- Pouvons-nous commencer ? Cela fera peut être venir plus de monde par la suite.
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Aegidius

Convalescence achevée, voyage commercial enfin achevé, retraite spirituelle effectuée... Et voilà déjà un nouveau mandat et donc nouvelle convocation à pantomime. Le vieux duc s'y rendit donc à allure modérée, fallait pas brusquer trop vite la carcasse régénérée, ou plutôt éviter d'écouter les mêmes faussetés officielles. Si seulement certains avaient le courage d'énoncer publiquement leurs idée et inimitiés, plutôt que de faire tout en traitre...

C'est avec cette pensée qu'il arriva en salle d'hommage et bien entendu, cela confirma son intuition... Premiers arrivés pour mieux vous desservir, comme "on dit"... Tiens il y avait même des revenants, ou pseudos revenants, les rumeurs... Enfin il fallait faire montre de convenance, ou d'hypocrisie plutôt pour majorité de présents alors...

Le Boujou à vous présents. Content de voir la nouvelle Normandie, cela change des "échanges" épistolaires. Félicitations à toi Adeline, que de chemins depuis les funestes Loup d'Argent... De même pour toi Jason.

Une pause, pour permettre une composition de circonstance, il fallait faire montre de "con-venance" après tout. Allez, il les gratifierait même d'un sourire.

En parlant de Loup, je vois que la meute Giffard est réunie au grand complet ou presque. La Normandie est honorée assurément. Son armée se porte mieux, grâce à toi Julien, sans oublier sa diplomatie, et peu de le dire pour cette dernière, assez ironique d’ailleurs à en juger par les dernières annonces et invitations plus ou moins officielles, n'est-ce pas Akane?
Alors ce repos ? Se tourne vers la benjamine de la "fratrie". Une mine superbe dites-donc, la convalescence est une réussite assurément.
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Jamie68

Un autre pigeon était arrivé et voilà elle devait se rendre dans la salle d'honneur pour renouveler ses voeux à la nouvelle duchesse et à travers elle au roi.

Elle salua les membres déjà présents et sourit à deedee pour lui souhaiter bon courage.

Kathryn.brehnian

Un à un, les invités arrivaient, se regroupant pour la plupart autours du clan Giffard, salués au fur et à mesure par le héraut.

A la question d'Adeline, elle répondit à voix haute, suffisamment intelligible pour être entendue par la noblesse présente.

Bien entendu. Les hommages peuvent débuter, au tout venant ou selon l'ordre d'arrivée selon votre convenance.

Nul prime hommage lors de cette cérémonie, puis le précédent duc avait démissionné et que la nouvelle baronne d'Ouillie n'avait pu faire le déplacement et avait envoyé son hommage par missive.
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Patsy

Conches avait fait route afin de rendre son Hommage...
Il n'aimait guère ce genre de cérémonie, mais bon il fallait se plier à ses obligations donc...

Il prit place saluant au passage les Nobles Normands déjà présent.
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Deedee

Elle se redressa en voyant arrivé le duc de Tancarville et lui adressa un sourire ravi et chaleureux, contente de le voir en meilleur forme depuis les Flandres et toussa toussa.
Alors tant pis pour les conventions, pour le protocole et tout les trucs qui faisaient de ces cérémonies des moments bien déplaisant pour tout le monde, Adeline se leva pour accueillir le duc comme on accueil un ami.

-Le Boujou Aegidius, quel plaisirs de te voir là, j’espère que tu va bien mieux depuis les Flandres ?

Un sourire entendu elle salua ensuite Jamie et Pierre qui faisait leur entré et repris place.
Il était temps de commencer, vu les gros yeux que lui faisait Normandie, mieux valait ne pas trainer. Et même pas le temps de boire un petit verre… Si c’était pas malheureux ça… Assoiffé une pauvre Duchesse… du jamais vu !

-Nous pouvons commencer, je vous en pris, que le premier s’avance.

Et elle manqua de rajouter : « Qu’on puisse boire un coup ensuite ! » mais se tut juste a temps avant de dire de grosssssseee bêtise.

Akane

La brune ne répondit pas aux propos du vieil aigri, cela ne ménerait à rien. Un regard à ceux de sa famille les incitant à en faire de même car ils n'allaient pas rester là pendant des lustres.
Vu qu'ils étaient tous réunis peut-être qu'ils pourraient ensuite se retrouver autour d'un verre.

Pour le coup son époux devait se demander qui était cet individu.

Lâchant sa main, elle s'avança alors vers Adeline, et d'adressa à Normandie.

- Si vous le permettez Normandie, je vais commencer...

Genou à terre, c'était parti :

- Nous Akane Giffard - De Clairval, Duchesse de Cany, Vicomtesse de Vernon et Bolbec, Vicomtesse douairière de Carentan...

Elle allait continuer sur la suite du serment mais se souvenait que vu qu'elle était mariée, cela changeait quelque peu les choses. Elle n'était pas encore habituée et surtout elle était attachée à l'homme qui partageait sa vie, pas à ses titres.

... Baronne du Chêne-Doré, et Dame d'Epieds en Beauce renouvellons notre allégeance ce jour et promettons obsequium, auxilium et consilium à Sa Grasce Adeline de Courcy, et par son entremise, à notre Roy Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar...

Manquait plus qu'à attendre la réponse.
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Semper Paratus Servio - Great Chamberlain of France

Deedee

Elle n’eut pas longtemps a attendre la De Courcy que déjà Akane s’approchait et mettait genou a terre. L’écoutant attentivement, la duchesse fronça légèrement les sourcils n’entendant pas exactement ce qui était prévu. Pas faute d’avoir répéter un long long long moment avec sa cousine pour savoir exactement ce qui se dirait et ce qu’elle devait répondre. Bah oui, faut pas croire, duchesse ! Ca s’apprend !
Lançant un regard vers Normandie pour savoir si elle avait raison ou pas, elle se permit donc d’intervenir de façon… diplomatique.

-Duchesse, je suis désolée, mais il semblerait que votre hommage et non allégeance ne soit pas formulé comme il se doit.

Un sourire amical tout de même, avant de se tourner vers Normandie, pour qu’elle lui confirme si c’était bien le cas.
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Kathryn.brehnian

Confirmant d'un signe de tête à Akane qu'elle peut s'avancer, la jeune femme fouille parmi les parchemins éparpillés devant elle à la recherche d'un en particulier.

Mémorisant les titres énumérés en envisageant déjà la prochaine partition du blason du couple, elle ne put retenir un sourire à la mention de la nouvelle baronnie d'Akane. Des réflexions parisiennes lui revenant à l'esprit, bien malgré elle, le sourire se mua en un rire fort inapproprié en la circonstance.
Et puisque sa cousine semble bouder la coupe de cidre, obligeamment mise à sa disposition, elle n'hésite pas beaucoup et tente de faire passer un début ce fou rire plutôt incongru par quelques gorgées du liquide ambré.
Cela lui permit au moins de retrouver un semblant de sérieux alors qu'elle confirmait les dires de la régnante.
Relevez-vous.
D'un geste, elle l'invita à la rejoindre devant la table encombrée placée à côté du trône.
Nous sommes en Domaine Royal, il y a donc des hommages ici, non des allégeances, la confusion était fréquente, et la préciser dès le départ éviterait peut-être des erreurs à d'autres nobles, et à ce titre, il n'est guère aimable pour le roi de le faire passer en second.
A cause de cela, et également de ceci, je vais vous demander de recommencer, Duchesse.
Avec un léger sourire, et en accentuant légèrement le dernier mot, elle tendit à la brune le parchemin portant le sceau du Roi d'Armes.

Citation:

Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

Savoir faisons à tous présents et à venir :

Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, prenons acte de la volonté de Sa Très Aristotélicienne Majesté Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Roi de France, quant à l'élévation d'un vicomté en duché sur ses terres de Normandie, sises en son Domaine Royal, au bénéfice d'Akane de Giffard Clairval.

Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Vernon est bien fief mouvant de Normandie.

Et qu'en conséquence de quoi, dame Akane de Clairval Giffard voit son fief de Vernon érigé en duché et portera, après prime hommage en bonne et due forme, « d'argent, aux trois bottes de cresson de sinople liées d'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or », soit après dessin :

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le dixième jour de septembre de l'an de grâce MCDLX.

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Akane

La brune s'avance, et observe Normandie rire...
Un de ses sourcils se redresse... L'hérault ne devait-il pas rester neutre et ce en toutes circonstances ?
Ne se laissant pas destabiliser par ces événements, elle prit le parchemin, et recommença :

- Nous, Akane Giffard - De Clairval , Duchesse de Cany, Vicomtesse de Vernon et de Bolbec, Vicomtesse douarière de Carentan, Baronne du Chêne-Doré, et Dame d'Epieds en Beauce, rendons nostre hommage à Sa Majesté Louis Vonafred , Roi de France, et ce devant sa représentante Sa Grasce Adeline de Courcy, duchesse de Normandie.

Nous assurons par ce même hommage obsequium, auxilium et consilium.
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Semper Paratus Servio - Great Chamberlain of France

Aegidius

Oh un accueil chaleureux, malgré l'évocation des Flandres. Il glisse alors un rapide. La santé semble revenue, après ce n'est qu'une question d'entretien.

Il était temps de trouver une place dans la grande salle "désertée" et d'assister aux échanges uniformes et même informes. Qui était pressée d'en finir pour vite oublier les précieuses paroles, ou plus exactement fuir d'ici et fréquenter des salons bien plus "mondains". Pas les m'as-tu-vu qui manquaient ici en ce jour. "L'aînée des Giffards" bien entendu...

La plus si jeune Akane, dont le règne initial et la naissance remonte à bien loin, malgré tout ce qu'elle prétendre, semblait ne plus savoir ce qu'elle devait faire... Pas évident de suivre l'évolution des rites et autres cérémoniels lorsque l'on est absent depuis si longtemps... Ironiquement lorsque l'on occupe une fonction telle que la sienne. Mais bien sûr elle aura encore une bonne excuse. Par contre il fallait lui reconnaître de la maîtrise, pas un sourcillement devant la béquille tendue... Un fourchement de langue tout de même : son représentante. Comme quoi il en fallait bien peu pour la destabiliser. Amusant également l'accent "parisien" pris au moment d'annoncer son "hommage".

Cela dit la reprise d'Adeline ne manqua pas de le stimuler. Il lui faudra trouver encore plus alambiqué pour sa prestation lorsque son tour viendra... ou pas, tout dépendra de la lassitude du moment. En espérant que cela demeure aussi "amusant", même si l'assemblée semblait bien peu garnie.
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--Valet_falaise

En ce quatorzième jour de septembre mil quatre cent soixante, c'était un valet aux couleurs de Falaise qui avait été envoyé direction dans la Grande Capitale du Duché de Normandie, capitale qui avait pour nom : Rouen. Ce nom que le Gisors-Breuil n'avais jamais trouvé particulièrement mélodieux, par la sonorité rustre et sèche du « R » qui contrastait avec le son, presque doux et presque tendre, du « ouen » qui suivait. C'était donc dans la capitale normande que le valet du Baron de Falaise avait été dépêché, depuis la Bourgogne où résidait actuellement Arutha de Gisors-Breuil, afin de porter à la connaissance de la duchesse de Normandie, Adeline de Courcy, l'hommage, à sa personne et à la personne royale, que tout noble du Domaine Royal se devait d'effectuer. Le valet avait donc chevauché depuis les terres du désormais passé « Grand Duché d'Occident », jusqu'aux terres normandes qui n'avaient, selon son maître, pas perdu de leur beauté d'antan ; ce qui n'était pas forcément le cas de leur prestige... Heureusement pour Kirah et Vinkolat, ils n'étaient plus là pour le voir. Le Baron de Falaise s'était réjoui de l'accession au trône d'une femme dont il n'avait reçu que de bons échos, et peut-être saurait-elle alors redonner un peu de prospérité perdue.

Le valet de Falaise était arrivé, à l'aube du quatorzième jour de septembre, aux portes de la ville fortifiée qui abritait, de tout temps et de toute époque, le conseil ducal et les gouvernements successifs qui s'étaient portés au plus haut de l'échelle ducale. Si la précédente cérémonie s'était tenue en la Aula de l’Échiquier de Normandie, à Caen, elle avait été cette fois organisée dans la Salle du Trône du Château, et ce fut vers celle-ci que le valet se dirigea. Bien des nobles étaient déjà présents, aussi se fit-il plus que discret, malgré les couleurs falaisiennes qu'il arborait. Un pli, scellé, se trouvait toutefois dans sa main ; il s'agissait de ne pas l'égarer

--Matouminou_

Elle était arrivée un tout petit peu en retard à cette cérémonie d'hommages à la nouvelle duchesse. Cela faisait un moment qu'elle fuyait ce genre de mondanité, et elle avait, un instant, hésité à se débarrasser de cette corvée obligatoire, d'une brève missive où elle aurait plaqué les mots habituels de reconnaissance.

Seulement, cette fois-ci, il s'agissait d'Adeline de Courcy, celle qu'elle préférait nettement appeler Deedee, d'une part en signe d'affection, et d'autre part, en souvenir de leurs débuts à toutes deux, perdues, ignorantes, mais ayant une confiance absolue en leur duché.
Perdue, Matou l'était encore parfois, devant la soif de pouvoir de certains, devant le laxisme d'autres, qui pourtant n'avaient aucun scrupule à se positionner sur le devant de la scène, arguant qu'il fallait faire ci ou ça, mais qui ne faisaient que des courbettes, des sourires hypocrites et autres billevesées. Et Aristote était témoin qu’il y en avait des spécialistes dans ce genre de domaine.
Ignorante, elle était consciente de ne pas tout savoir, mais au moins, elle le reconnaissait et ne se hasardait jamais sur un sujet qu'elle ne connaissait pas.
Quant à sa confiance envers son duché, il y avait bien longtemps qu'elle n'avait songé en ces termes à la Normandie. Celle-ci restait sa terre de naissance, et, pour ne pas la détester, elle avait préféré s'en éloigner durant quelques mois.
Souvent, elle songeait à son cher mari, Horloger, et secouait la tête. Le pauvre devait surement se retourner dans sa tombe s'il pouvait entrevoir, ne serait-ce qu'un dixième de ce qu'avait vécu la Normandie, depuis sa mort.
Non pas que ce fusse mieux avant, mais au moins il y avait plus de solidarité, plus d'entraide, elle avait l'impression que les grands, les sages s'étaient mis en retrait, las et désabusés, et cela lui faisait terriblement peur.

C'est avec toutes ses pensées à l'esprit qu'elle s'avança dans la grande salle, un peu essoufflée.

Elle vit tout d'abord un petit jeune homme, vraisemblablement un domestique, elle lui sourit et s'arrêtant à son niveau, elle lui dit:

- Boujou! et bien, il semblerait que je sois légèrement en retard...ohh..je suis la marraine de la dame là-bas qui reçoit les hommages...Hum...je vais devoir faire le tour de tout ce bon monde...

Elle balaya alors la salle du regard...voyons voir...que recommandait la noble attitude? Ah oui...sourire, saluer...C'est ce qu'elle entreprit de faire. Elle les connaissait tous, pour avoir, à un moment ou à un autre travaillé avec eux, ou pour eux, dans l'ombre bien souvent. Ça lui convenait ainsi.
Elle en appréciait certains plus que d'autres, pour l'amitié sincère qu'ils lui avaient témoignée à la mort d'Horloger, mais aussi parce qu'elle les savait dignes de confiance.

Elle salua avec plaisir le Héraut, avec laquelle elle avait partagé des cours à l'Hostel Dieu, et qu'elle avait veillée alors que celle-ci s'était faite gravement blesser entre Rouen et Fécamp.
Puis ce fut au tour d'Akane, fraichement remariée et de son époux, elle les félicita tous deux.
Elle salua ainsi tous ceux qui étaient déjà là, le juste Julien, Anya, filleule du Duc de Thorigni, dont elle avait partagé le nom durant de nombreuses années, Jamie, radieuse "jeune" épouse, le Vicomte de Conches...Elle salua Jason Maccord qu'elle avait reçu au phare et sourit en se souvenant de la frayeur que lui avaient occasionné ses chiens. Elle lui dit espiègle:

- Le boujou Jason, ainsi, vous êtes venu sans vos molosses...dommage, cela aurait peut-être mis un peu d'animation...

Puis, elle se dirigea vers Aégidius, pour lequel elle avait un profond respect. Elle vit avec satisfaction qu'il avait l'air en forme malgré son grand âge, et ses mésaventures de ces dernier mois. Pour elle c’était un roc, imperturbable, inébranlable. Elle s'inclina devant lui et dit d’un ton rieur :

- Duc de Tancarville, je suis ravie de vous voir ici...la dernière fois, vous n'avez été qu'une ombre sur ce foncet qui nous menait de Rouen à Troyes...
Je ne vois pas Lizie...j'espère qu'elle ne va pas tarder, j'ai à l'entretenir d'un sujet qui continue de nous opposer mais qui pourrait relever d'une affaire de duché..la qualité du calva...Du reste, j'ai bien failli rapporter quelques bouteilles de calva de Fécamp pour notre nouvelle duchesse, mais une angoisse m'a soudain saisie..Et si, pour une raison étrangère au calva, Adeline était tombée malade, on aurait pu m'accuser d'avoir voulu l'empoisonner...vous voyez dans quel pétrin je me serais retrouvée?
Mais, je vous prie de m'excuser, je suis une impénitente bavarde...

Deedee

Intervention de Normandie, elle ne s’était pas trompé, y’avait bien quelque chose qui clochait. Et donc rebelote, on prend les même et on recommence. Par contre, elle allait devoir lui dire deux mots à la cousine ! Elle avait osé lui piquer son verre ! Sacrilège !
Lançant un regard noir et discret a Normandie, elle écouta avec attention la Duchesse de Cany, cette fois tout semblait dit, avec toutefois encore une petite erreur, mais venant de l’apprendre elle était toute excusé. A son tour alors !

-Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, Akane Giffard - De Clairval , Duchesse de Cany, Duchesse de Vernon,
Vicomtesse de Bolbec, Vicomtesse douarière de Carentan.

Voilà, c’était dit, elle aurait presque pu dire au suivant, mais n’en fit rien, elle se contenta de se pencher vers Normandie et de lui murmurer doucement :

-la prochaine fois évite de prendre mon verre, je fais quoi moi maintenant ? J’ai soif quoi !!

Et Matou qui faisait son entrée ! Aussi discrète qu’un aveugle sur un bateau, Adeline lui fit un petit signe de la main pour la saluer avant de se tourner vers l’assemblée attendant sa prochaine victime… euh… disons plutôt, le prochain hommage.

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Patsy

Bon, il n'y avait pas foule...la Noblesse Normande semblait fuir cette cérémonie depuis quelques temps;
Bon après tout cela ne voulait peut être rien dire.

Donc il profita de cela pour se présenter à la suite de la Duchesse, il fit comme à son habitude...il posa un genoux à terre.

Moi, Pierre de Courtalain, Vicomtes de Conches et de Bec Thomas, Seigneurs de Criquebeuf en Caux et de Claville, renouvelle mon hommage au Roy de France, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, par l'intermédiaire de la Duchesse de Normandie, Adeline de courcy

Je jure de donner conseil, assistance et service armé dès qu'elle me le demandera.
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Aegidius

L'entrée de Matouminou n'était pas des plus "protocolaires", et cela fit beaucoup de bien au vieux Duc de voir qu'il y en avait encore ici pour représenter l'honnêteté et la la fraicheur. Aussi lorsqu'elle s'inclina devant lui et dit d’un ton rieur :
- Duc de Tancarville, je suis ravie de vous voir ici...la dernière fois, vous n'avez été qu'une ombre sur ce foncet qui nous menait de Rouen à Troyes...
Je ne vois pas Lizie...j'espère qu'elle ne va pas tarder, j'ai à l'entretenir d'un sujet qui continue de nous opposer mais qui pourrait relever d'une affaire de duché..la qualité du calva...Du reste, j'ai bien failli rapporter quelques bouteilles de calva de Fécamp pour notre nouvelle duchesse, mais une angoisse m'a soudain saisie..Et si, pour une raison étrangère au calva, Adeline était tombée malade, on aurait pu m'accuser d'avoir voulu l'empoisonner...vous voyez dans quel pétrin je me serais retrouvée?
Mais, je vous prie de m'excuser, je suis une impénitente bavarde...

Il ne put que sourire lui aussi et incliner le chef à son tour pour lui rendre salut. Et de lui répondre.

Oui une ombre, c'est le bon mot pour qualifier mon état jusqu'à peu encore. Incertain de ce que pourraient être les conséquences de cette funeste rencontre à la frontière flamando-batave, ou batavo-flamande suivant que vous vous situez de tel ou tel bord.
J'admets également que cela a du être bien pénible pour cette chère Alizarine qui n'a déjà pas la tâche facile avec ma personne en temps "normal" alors en cet état...
Quant à la mixture dieppoise... vous en connaissez mon opinion sur le sujet et je gage que vous saurez trouver là étincelle pour raviver l'Ardente, à tout le moins lui faire venir le sourire. Cependant je ne suis pas non plus certain que la soupe fécampoise que vous souhaitez lui opposer soit également le meilleur argument pour lui démontrer son erreur. Le Duc de presque "pouffer" à cette pique. Veuillez me pardonner, me voilà très disert également pour le coup, il va me falloir me contrôler... Que vont en penser nos prêteurs d'Hommage sinon? D'un clin d’œil il l'invite à prendre place, si elle le désire non loin de lui pour assister au "bal des promettants". Puis sur le ton de la confidence. Comment va Alizarine? Je dois avouer avoir été bien "égoïste" pendant ma convalescence...
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--Matouminou_

Elle l'écoute, un peu surprise mais heureuse aussi. Le duc a la réputation de ne point être bavard et bien souvent ses propos sont d'une lucidité acerbe justifiée. C'est ce qui lui plait chez lui, la franchise et cette tranquille assurance.

Elle rit doucement, loin d'être offusquée, quant à son analyse du calva, se souvenant d'une soirée en taverne où, avec une nonchalance dont lui seul pouvait faire montre, il avait affirmé que le calva dieppois sentait le hareng. Il aurait fallu peindre la tête d'Alizarine à ce moment-là.

Elle hoche doucement la tête, sachant parfaitement que cette chamaillerie au sujet du calva, entre elle et Lizie, n'est que légèreté et moyen de faire rire cette dernière quand elle n'en a pas toujours l'envie. Leur amitié s'était construite au fil des années. Encore une personne qui, pourtant si décriée par les mauvaises langues, était là, vacillante parfois, mais jamais à terre.

Et lorsque le duc l'invite à se tenir à ses côtés pour attendre son tour de rendre hommage, elle y voit là un grand honneur, elle accepte en souriant.
Pourtant, son sourire se fige, lorsqu'il lui murmure:

Citation:

Comment va Alizarine? Je dois avouer avoir été bien "égoïste" pendant ma convalescence...

Elle fait une petite moue, que répondre à cela? Que Lizie est amoureuse, qu'elle attend tant et si peu finalement, rien, en tout cas, qu'il ne puisse pas lui donner. Matou a écouté Lizie se confier, elle a essayé de trouver les mots justes..difficile toutefois d'ignorer cette lueur de tristesse dans le regard de l'Ardente, difficile aussi de ne pas voir qu'elle s'étiolait, perdant espoir. On peut mourir d'amour, l'Ardente se faisait indolente.

Elle se risque alors et souffle au Duc, tout en suivant du regard les premiers hommages:

- Lizie se languit, elle fait face pourtant...Lizie vous attend et vous le savez...oui, vous avez été bien égoïste, mais cela se rattrape...

Elle se mord la lèvre, elle en a peut-être trop dit, elle rougit de son audace. La cérémonie se poursuit, elle n'y prête que peu d'attention. Pour autant, elle ne regrette pas d'être venue.

Sindbad

Sindbad avait écouté sans mot dire l'hommage de son épouse.

Celle ci devait sans nul doute être émue au point de confondre hommage et allégeance. Maintenant, avec leur récent mariage, cela était excusable. Et puis, comment faisait-elle pour s'y retrouver dans cette forêt de titres ? D'ailleurs, n'était-elle point Duchesse de Vernon, désormais ?

Le constantinopolitain secoua la tête : comprendrait-il un jour l'héraldique du Royaume de France ? Mais il se ressaisit : du moment qu'il donnait à chacun ce qui lui était dû, rien de mal ne lui arriverait, comme aimait à le dire feu son père.

Il prit la main de son épouse, pour la réconforter, et reporta son attention sur la cérémonie qui poursuivait son cours.
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Sindbad, GARF, baron du Chêne Doré & seigneur d'Epieds en Beauce, époux aimant de sa douce Akane.

Sindbad est vêtu tout en noir en signe de deuil, arborant à son index droit, une bague armoriée à ses couleurs et ceux de son épouse.

Akane

Son hommage effectué, elle fit une révérence et se recula. Un salut à Dame Matouminou ponctué d'un sourire. Elle la laissa parler à Tancarville.

Quand elle se trouva à proximité de son époux, ce dernier par instinct et surtout la réconforter lui prit la main. Elle se sentit alors plus détendue et sereine... Comme si il lui communiquait sa force.

Maintenant, elle assistait à la suite. Son frère et sa soeur devaient eux aussi énoncer leur serment.
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Semper Paratus Servio - Great Chamberlain of France

Deedee

Sitôt fini, sitôt reparti ! Akane venait à peine de se relever que Pierre s’avançait et mettait genoux à terre. Adeline l’écouta attentivement non sans remarquer les légères messes basses entre sa marraine et le Long.
Leger sourire avant de reporter son attention sur Pierre et de lui répondre.

-Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, Pierre de Courtalain, Vicomtes de Conches et de Bec Thomas, Seigneurs de Criquebeuf en Caux et de Claville.
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Patsy

Conches écouta la réponse de la Duchesse Normande qui à un moment semblait plus intéresser parce qu'il se passait derrière lui.

Bref, réponse lui fut faite et c'était bien ce qu'il était venu chercher en ces lieux.

Il salua la Duchesse, avant de regagner sa place et d'attendre la fin de la cérémonie. Il devait rejoindre les quartiers de la BdN au plus vite, certaines choses n'attendaient pas.
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Kathryn.brehnian

Signe de tête pour confirmer la validité de l'hommage, puis avisant un valet de Rouen qui se dirigeait vers elle, un parchemin à la main, et avant qu'un autre noble s'avance, elle saisit l'occasion et s'avança à sa rencontre, profitant de l'opportunité pour saluer de la tête certains, et reprendre sur la table une coupe pour l'usage personnel d'Adeline.

Au passage, elle se glissa aux cotés du valet portant les couleurs de Falaise.
A moins que le baron ne vous ait demandé de remettre ceci, du menton, ses mains étant prises, elle fit un geste vers le pli, en main propre à la Duchesse, je peux peut-être vous en débarrasser.

Même prononcés discrètement les mots atténuèrent légèrement le silence un peu trop lourd dans lequel baignait la salle.
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Deedee

Calme, étrangement calme cette cérémonie. Devait-elle croire qu’ils avaient peur d’être manger pour que personne n’ose s’avancer. Souriant légèrement à cette idée, Adeline porta néanmoins son regard vers Artheos, espérant qu’il comprenne qu’elle mouuuuuuurrrraiiiitt de soif ! Forcement, Normandie lui avait piqué son seul verre rempli et en plus s’était lâchement éclipser.
Elle le savait qu’elle aurait du prendre la petite flasque que lui avait donné le Barbu, mais non… il avait fallu qu’elle écoute Normandie… quel idée !

Se redressant légèrement sur ce fauteuil inconfortable, Adeline parcourut la salle des yeux avant déclarer, sourire au coin des lèvres accompagné d’un léger geste de la main.

-Je vous en pris…
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Ewald.....

"Un jour tu prendras ma suite". Telle était les paroles de sa mère et pour la deuxième fois de sa courte vie il accompagna celle ci a une cérémonie d'hommages, enfin d'après ce qu'il avait compris. Ce jour la le temps n'était pas vraiment au soleil mais le brin de vent était un vrai régal. Il pouvait ainsi jouer avec ce que sa mère lui avait rapporté pour son anniversaire: un cerf volant.
Riant sans faire attention aux échos se propageant dans les couloirs du sinistre château il était fier de tenir dans ses petits bras son jouet et il était prêt déjà a partir a nouveau et courir pour élancer l'objet vers le ciel. Mais entre ses murs le vent ne soufflait pas et il devait se contenter de rêver de rejoindre le parc rapidement.
Sa mère faisait mine de vouloir lui prendre son cadeau il courut poursuivie par simple jeu il le savait et a peine la porte de la salle ou était les nobles il fut rattraper et il ria encore de voir sa "moman" un peu essouffle lui souriant.
Puis le changement se fit elle releva la tête , regarda les adultes et son sourire comme son regard devinrent plus froid.
Lui prenant la main elle avança vers un homme.

Bonjour vicomte de Conches, j'aimerais vous présenter mon fils qui a entendu parler de vos combats et batailles. Il voulait vous être présenté malgré son jeune âge. Aussi je me permet de vous importuner.

Voila il le lui avait demandé avant de s'installer de pouvoir se présenter. Parce que son père avait été dans l'armée alors lui il voulait un peu suivre ses traces et quoi de mieux que de parler au capitaine? Se dandinant mais sachant qu'il ne pourrait pas faire plus que lui parler il releva la tête vers l'homme et de son air le plus grave salua a son tour.

Bonjour ...

zut il se souvenait plus le titre. Et si il disait capitaine l'homme le prendrait il mal?

Jason_maccord

Bon aller, ça n'avançait pas. Deedee allait dessecher sur place à force d'attendre. D'ailleurs, obtiendrait-on une momie ou une statue ? MacCord eu un sourire en avançant. Il mis un genou à terre.

Moi, Jason MacCord, vicomte de Lyons la Foret et seigneur de Crevecoeur en Auge, renouvelle mon hommage au Roy de France, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, par l'intermédiaire de sa representante Adeline de Courcy, Duchesse de Normandie.

Je jure d'apporter conseil, assistance et service armé selon ses demandes.

Et ça va etre une rude bataille concernant l'avenir des enfants. Comme cette idée de faire de Briana une dame de compagnie, pensa MacCord.
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Deedee

Fin de l’attente, Jason s’avançait.
Situation pour le moins étrange dans lequel elle se retrouvait la. Mais souriante, elle regarda le Vicomte de Lyons la Forêt mettre genoux a terre et prêter hommage.

Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, Jason MacCord, vicomte de Lyons la Foret et seigneur de Crevecoeur en Auge.

Et une réponse clair, lequel de ces nobles gens viendrait sur le devant maintenant.
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Kathryn.brehnian

Fatigue du serviteur après le voyage ? Méfiance envers la jeune femme inconnue, qui pourtant porte clairement le tabard héraldique? Toujours est-il que le serviteur ne semble guère décidé à bouger, alors dans un haussement d'épaule, elle conclut sans se formaliser.
Vous savez où me trouver.
Entre temps Jason s'est avancé et présente son hommage.
Fi-dé-li-té...murmure t-elle entre ses dents.
Mais trop tard, avant qu'elle soit rendue au trône ducal la Duchesse a déjà répondu.

Tenez, fait-elleremarquer en posant la nouvelle coupe au côté de celle qui est devenue la sienne, et n'oubliez pas que la noblesse vous doit également fidélité.
Coup d'oeil dans la salle où personne ne semble s'avancer, et déposant sur une pile le parchemin qu'elle était parti chercher.
Si vous désirez prendre de l'avance et répondre aux hommages envoyés.

Citation:

De nous, Stéphandra Dandolo du Moutier, Baronne d'Ouille, donà de Sourdeval et d'Andiran,
A vous, Adeline de Courcy, Duchesse de Normandie,

Salutations respectueuses et connaissance de vérité.

Les faits de bonne ou de mauvaise fortune ont voulu que nous nous retrouvions bien loin de nos terres.
Aussi,

Nous, Stéphandra Dandolo du Moutier, Baronne d'Ouillie, Donà de Sourdeval et d'Andiran, rendons hommage à la Couronne de France en la personne du Roy Louis Vonafred et de son représentant en Normandie la Duchesse Adeline de Courcy, nous jurons respect, aide et service armé, et conseil. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Duché, de sa Duchesse régnante, et à travers elle, à la Couronne de France.

Faict sur les routes de France, ce quatorzième jour du neuvième mois de l'an grâce MCDLX.

Stéphandra Dandolo du Moutier

Citation:

De Nous, Nkhan,
Baron de Saint Säens,
Seigneur de Mesnil-Mauger par la grasce de Feu Kirah de Breuil, et l'hommage renouvelé auprès de Gabriel Morkar,

Prestons en ce jour, hommage à La Couronne, en reconnaissant Adeline de Courcy, Duchesse de Normandie.

Jurons fidélité à la Royauté et au Duc son représentant en Normandie.
Jurons, de même, de lui apporter l'aide, le conseil autant que faire se peut, et le soutien armée dès que nécessaire.

Faict à Rodez,
Capitale du Comté du Rouergue,
Le douzième jour du neuvième mois de l'an de grasce mil quatre cent soixante

Citation:

Moi, Keur, Duc de Thorigni, Baron d'Aunay renouvelle en ce jour mes hommages au Roy de France, Vonafred
en la personne de Adeline de Courcy, Duchesse de Normandie.

Je promet respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) autant qu’il me sera possible,
et dès que l'on m'en fera la demande.

Fait le 13 septembre 1460
Keur de Thorigni

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Deedee

Gnagnagnagna eut elle envie de repondre a Normandie lorsque celle ci lui fit la remarque sur la fidélité, mais bien elevé, en toute circonstance, Adeline se contenta d'un petit hochement de tete avant de regarder les quelque missive recut auquel elle repondrait tres vite.
Mais en attendant....
En attendant....
Vide... La salle était-elle vide ?

-Je vous en pris, a qui le tour ?

Non pas que ça trainait en longueur mais un peu quand même pour le coup...
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Asti_dict_le_barbu

Sujet de brouille ! Il ne voulait pas y aller, arguant qu’il n’avait pas le temps, qu’il y avait encore des choses à faire et à préparer pour la chasse avant l’hiver mais rien à faire, elle tempêta et vociféra, pleura et chouina tant et si bien qu’il capitula en marchandant deux robes sur les vingt et une qu’elle voulait commander pour sa chancellerie… après tout, il considérait que vingt et une robes était largement exagéré.

Prochaine étape, en marchander encore deux, et on arrivera à une garde robe cohérente. C’est en pensant à cela qu’il plaça sa main dans le dos de sa belle pour la faire galamment passer devant lui en entrant dans la salle des hommages.

Était-- ce un domestique là à l’entrée ? Pour le reste, peu de monde, mais qui valait le détour. Et la Duchesse qui se languissait sur son trône… sourire amical à Adeline d’un air de dire, « courage » et un aimable bonjour à sa supérieure, Normandie.

Salut à Akane et son époux

Duchesse… Excellence Sindbad, décidemment, ces temps ci, les festivités battent leur plein.

On continue, la blanche, peu connue, peu fréquentée

Bonjour Duchesse… encore une

Ah, lui y’avait un sacré moment

Julien ! Heu, Marquis, quel plaisir de te revoir, qu’est ce qui t’a tenu éloigné de la vie Normande et militaire royale si longtemps ?

Il lui avait manqué, aucun doute, mais tout passe…

Un signe de tête sans s’arrêter au perroquet malfaisant, un bonjour poli au capitaine larmoyant et de continuer, gardant les meilleurs pour la fin.

Dame Matouminou, voilà un bon moment que je ne t’ai vu ! Comment vas-tu ? et les enfants ?

Inutile de dire que la dernière fois, c’était sur l’Héméra alors qu’il avait été la chercher, elle et son … comment dire, amant ? Homme ? Bref, il se souvenait encore qu’il n’avait pas aimé que le capitaine dicte la loi sur son bateau, ce que bien sur, ledit capitaine apprécia fort peu.

Et de poursuivre en saluant et en faisant une bise amicale à sa vassale, la jeune mariée et fraiche baronne d’il et ne savait plus trop quoi.

Puis d’aller se mettre aux cotés de son lige, un sourire heureux et une franche poignée de main à l’ami.

Tancarville, mon ami. Bon sang que je suis content de voir que tu as eu le fin mot sur tes blessures !

Adeline qui semblait attendre, il était peut être le moment d’en profiter, il sera bien temps plus tard de tailler le bout de gras avec les autres. Un regard à tous comme pour s'excuser de laisser en plan les conservations et les rassurer, il y reviendra, puis de déclarer en avançant vers le trône.

Personne pour dire qu’il sera là pour t’aider et t’assurer de son soutien ? Alors, j’y vais. Voilà qui tombe plutôt bien, j’ai une chasse à organiser et…

Inutile d’en ajouter

Droit comme un I, le regard franc mais debout sur ses deux pieds

Moi, Asti de St Aubin Routot, Vicomte du Mont Canisy, présente ce jour mon hommage… petit gratouillement de gorge, bon sang qu’est ce qu’il ne fallait pas faire… au Roy de France, Vonafred, représenté ici même par la Duchesse de Normandie, Adeline de Courcy .

Par ailleurs, je m’engage à lui prodiguer respect, aide et conseils en plus de mon amitié qui lui est acquise.

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Johane

Elle pensait encore à la discussion qu'ils venaient d'avoir en entrant dans la salle des hommages mais oublia bien vite tout ça en apercevant Matouminou qu'elle n'avait pas revu depuis un siècle, depuis son départ vers l'Angleterre à vrai dire.
Il était pourtant homme intelligent son barbu, mais il semblait impossible de lui faire entrer dans le crâne qu'un chambellan doit avoir une garde robe digne de ce nom et ne peut décemment pas porter la même robe tous les jours qu'Aristote fait.
Johane avait pensé qu'un renouvellement des tenues toutes les trois semaines était suffisant, aussi avait elle limité le nombre de tenues à vingt et un. Elle n'avait jamais pensé à compter les différentes tenues d'Adeline lorsqu'elle était chambellan, mais vrai qu'elle en changeait souvent. Ca devait même être pire maintenant qu'elle etait duchesse.
Elle n'avait pas dit son dernier mot et finirait bien par le convaincre, elle n'avait pas encore utilisé tous les arguments en sa possession.

Après avoir salué poliment toutes les personnes qu'ils croisaient au fil de leur entrée dans la salle, elle embrassa chaleureusement Matou et fit une révérence pour saluer le vieux Duc, tandis que le barbu se dirigeait vers Adeline, pour aller faire ce pourquoi il était venu, faire allégeance à la duchesse de Normandie.
Elle ne savait pas vraiment de quoi parler avec le duc de Tancarville, préférant éviter tout sujet qui puisse faire divergence et remarquant l'absence de Duchessa, elle se lança sur un sujet qui se voulait anodin.

Alizarine ne vous a pas accompagné ? serait elle souffrante ?
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--Matouminou_

Les hommages trainaient, elle songea qu'il éait grand temps qu'elle aille faire son devoir, tandis que Jason Maccord se présentait devant la nouvelle duchesse.
Soit, elle attendrait encore un peu, bien que la soif commençait à se faire sentir.
A ses côtés, le vieux duc s'était fait silencieux. L'avait-elle désobligé? Elle se gourmanda intérieurement..."tu n'es qu'une sotte, Matou, tu parles bien trop!!, mais c'était plus fort qu'elle dès lors que cela concernait les amis.

Elle balaya encore une fois du regard la salle, nombreux manquaient à l'appel.
La porte s'ouvrit laissant passer le jeune Ewald, derrière lui, sa mère, Alizarine suivait. Un sourire s'afficha sur le visage de Matou. Toutefois, elle se força à ne point se précipiter vers elle, d'autant qu'elle s'était arrêtée à la hauteur du Vicomte de Conches pour échanger quelques mots et présenter son fils, du moins c'est ce qu'il lui sembla.

A peine la porte fermée que déjà elle se rouvrait, laissant apparaitre cette fois, un couple cher au cœur de Matou: Asti et sa douce Johane.

Elle était heureuse de les revoir. Cela faisait un moment. Trop longtemps à vrai dire. Elle se souvint du retour d'Angleterre, sur l'Héméra, au printemps dernier, et d' Asti lui confiant le gouvernail quelques heures, une grande confiance qu'il lui avait témoignée là.
Un autre souvenir lui revint à l'esprit, moins heureux, un détail aux yeux de Matou mais qui n'en était apparemment pas un pour Asti, au vu de sa réaction. Elle ne l'avait jamais vu en colère, de cette froide colère qui vous glace le sang. Matou s'était excusée de vive voix et par écrit...La spontanéité de son compagnon ne plaisait pas à tout le monde, et elle savait qu'il y aurait surement d''autre petites entorses, d'autres anicroches..Pour autant, cela ne l'inquiétait pas outre mesure. Elle était heureuse comme elle ne l'avait plus été depuis la mort de Horloger.

Asti l'avait donc saluée:

Citation:

Dame Matouminou, voilà un bon moment que je ne t’ai vu ! Comment vas-tu ? et les enfants ?

Et Johane s'était approché pour l'embrasser avec chaleur, elle le lui rendit avec affection.

Puis, elle les salua d'un grand sourire franc où s'exprimait toute la joie qu'elle avait de les revoir, elle leur donna quelques nouvelles rapidement...oui, les enfants allaient bien...et elle aussi...les travaux du domaine l'occupaient, il devait être prêt pour l'hiver...Elle demanda, à son tour, des nouvelles du petit Adhémar...

Enfin, elle écouta Asti saluer le Duc de Tancarville puis se diriger d'un pas décidé vers le trône.
Elle entendit la question de Johane au Duc. Sans doute celle-ci n'avait-elle pas fait attention.

Aegidius

Mais que faisaient les Giffard? Ils ne paradaient plus, enfin si. Ils étaient "là" physiquement" mais déjà ailleurs par l'esprit. Une preuve supplémentaire s'il en fallait une pour démontrer toute la vacuité de ces cérémonies d'hommages, et de l'intervention de certains en particulier... La salle, bien froide jusqu'à maintenant par la présence des "austères", se réchauffa avec les entrées d'être qui lui étaient chers au cœur, même si parfois les étincelles pouvaient être vives, enfin étincelles...
Elle était venue, mais devait être en colère, ou plutôt en souffrance de son absence doublée de son silence. Il "comprenait" et ne lui en tint pas rigueur, il se savait en tort.
Puis son ami de longue date lui fit démonstration de chaleur et surtout d'amitié ainsi que sa chère "Limousine", qui finalement s'acclimata très bien à la Normandie. Comme quoi ne fuyaient la Normandie, que ceux qui n'avaient à cœur que le prestige personnel, la gloriole, comme les Stilton par exemple. Il était bien heureux que son attitude "rude" et très attachée à la Normandie produise ce genre d'effet, l'écrémage.

Oui du Barbu, je suis content également de la fin de mes blessures physiques. Pour les autres, il me faut encore "lutter". Ne t'en fais donc pas, ces dernières ne sont pas létales; en théorie.

Puis un sourire à Johane avant de lui répondre.

Non Chambellan, la Matelote ne m'a pas accompagné, mais elle est présente, avec son fils. Le Duc d'indiquer du regard et d'un geste de tête la direction de Patsy et d'Alizarine, entre lesquels se tenaient le "jeune" Ewald. Et oui, possible qu'elle soit souffrante... par ma faute je le crains.
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Patsy

Conches regardait la Cérémonie qui se déroulait sans encombre. Il faut dire que les cérémonies devenaient de plus en plus sans encombre car on n'y voyait de moins en moins de Nobles Normands...

Etait ce un bien ou un mal? voilà un question qui pourrait être poser un jour...mais il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus, il fut interrompu dans ses pensées.

Bonjour vicomte de Conches, j'aimerais vous présenter mon fils qui a entendu parler de vos combats et batailles. Il voulait vous être présenté malgré son jeune âge. Aussi je me permet de vous importuner.

Conches salua les deux personnes qui se présentèrent à lui, il s'agissait d'Alizarine et de son fils...Conches ne connaissait pas ce dernier ou du moins il ne s'en souvenait plus.

Heureux de vous revoir...
Veuillez m'excuser de mon étonnement mais je ne me souvenais plus que vous aviez un enfant.

Je suis heureux d'entendre qu'un si jeune enfant connaisse mes faits d'armes, vous devez surement lui narrer l'Histoire de nostre Duché et vous avez bien raison...c'est ainsi que l'on peut se souvenir de ce que nous sommes et de transmettre cela à nostre jeunesse.

Il regarda l'enfant...

Salutation, jeune Normand, Pierre de Courtalain dict "Patsy", Capitaine Royal de Normandie...

Conches lui tendit la main...

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Leda

Leda entra dans la salle. Désormais une mauvaise habitude, il était en retard. Parcourant la salle, les petits groupes étaient formés. Ne sahcnat sur quel pied danser, il regarda le trône. Personne à l'hommage, il irait donc puis penserai à discuter.

Il s'avança ajoutant une courbette nécessaire. Il était bizarre de faire cela devant Adeline mais il fallait le faire. Il se lança donc:

Nous, Leda, Vicomte de Vire, rendons hommage à la Couronne de France en la personne du Roy Louis Vonafred et de son représentant en Normandie la Duchesse Adeline de Courcy, nous jurons respect, aide, fidélité et conseil autant que faire se peut.

Leda attendait désormais réponse de la duchesse.
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Alizarine

Le vicomte et elle ne s'entendait pas très bien. Elle n'aimait pas la manière générale de se comporter de Patsy mais elle lui reconnaissait quelques qualités. Elle l'avait encore vu cet été quand il avait fallu former l'armée de Rouen il avait dit sans ambage a la régente que vu le temps qui avait été mis pour construire ce groupe on aurait du le surnommer la douloureuse. Et sur ce point Lizie était totalement d'accord. Bref elle parlait a son fils elle lui apprenait ce qu'elle savait de la politique et de l'histoire Normande et bien sûr Patsy en faisait parti.

Il n'y a aucun problème a ne pas se souvenir de tous les membres des familles Normandes. Moi même j'en oublie parfois.
Je tente que mon fils ne soit pas un Normand que de nom mais aussi de coeur.

Puis elle posa sa main sur la tête de son fils qui se tenait a ses côtés et le regarda rendre avec un certain protocole le salut au vicomte.

Pardon vicomte je ne sais si vous avez fait votre hommage mais je vais saluer des amis et vous permettre de suivre en toute tranquillité la cérémonie.

Ses yeux balayèrent alors rapidement la salle. Les Giffard.. ceux la depuis la fin du mandat de Jglth comme Duc elle n'avait plus d'affinité avec eux. Elle les laissa donc a leur cocon familial.
Bien entendu la salle n'étant pas non plus immense,elle avait vu Matouminou mais aussi la personne a côté d'elle et d'une certaine façon elle avait tenu une promesse et reculé l'échéance de la rencontre. Néanmoins de nouvelles personnalités Normandes étaient entré et avait rejoint le petit groupe. Alors la main de son fils dans la sienne, Lizie se dirigea vers Johane, Matouminou et Gidius.
Asti allait surement les rejoindre puisqu'il venait de terminer son serment.Adeline duchesse. Une autre Dieppoise.

Bonjour...

et un blanc.

Hum.. Matouminou comment c'est passé ton voyage de retour? Tu n'a pas eu de capitaine aussi sérieux que Asti et qui fait astiquer le pont a notre "pauvre Johane"?

Oui cela faisait un peu cheveux sur la soupe comme entrée en matière.Elle tenta donc de l'adoucir par un léger sourire vers les deux femmes en présence.

Ewald.....

Incroyable mais vrai le vicomte venait de se présenter et de lui tendre la main. Waouhhhhhhhhhhhhhh sa petite tête semblait monter en température tellement il était sous le choc d'avoir ce qu'il considérait comme un immense honneur. Pas de doute il n'oublierait pas lui de si tôt celle cérémonie.

Salutation, jeune Normand, Pierre de Courtalain dict "Patsy", Capitaine Royal de Normandie...

Ne pas balbutiait , ne pas mélanger les mots,ne pas trembler, ne pas plein de choses mais surtout rendre le salut et le tout accompagné du sourire un peu édenté du au "jeune" âge. Serrant la main qui c'était tendu vers lui. C'était bien ainsi non? Un doute .

Capitaine Royal de Normandie je suis, Ewald D'Everlange, jeune Normand très heureux de vous voir z'enfin.

Zut il venait de zozoter sur le dernier mot. Pour faire bonne mesure il s'inclina. Sa mère prit a son grand soulagement le relais.

Asti_dict_le_barbu

Toujours droit comme un I, encore à la joie de revoir son vieil ami Le Long qui l’inquiétait cependant en parlant des « autres » blessures, il n’avait pas vu, caché derrière le Larmoyant, une Duchessa et son fils… son fils ? Se souvenait-il de lui ? Que nenni, mais peu importe, dès que la Duchesse aura accepté ses hommages, il retournera à ses amis prendre de plus amples nouvelles.

Il entendait les voix joyeuses de Johane et de Matou derrière lui qui papotaient, heureuses de se retrouver. Les nouvelles allaient bon train, quand, tout occupé à passer le temps à essayer d’en ouïr quelques bribes il se sentit bousculé sans ménagement.

Tête tournée à droit, le Vicomte de Vire ! qui semblait ne pas l’avoir vu et y allait de sa tirade.

Le barbu éclata de rire

Ah mais bonjour vicomte ! Dites, si vous ne m’avez pas vu, n’en profitez pas pour me marcher sur l’orteil, parait qu’il chante et en plus, il chanterait faux.

Il lui tendit une main aimable en guise de salut et ajouta

Je crains Leda qu’il ne vous faille attendre un peu que mes hommages se terminent et que notre Duchesse accepte les miens avant d’y aller de votre tirade, à moins qu’elle ne puisse accepter les deux en même temps, mais je vous jure qu’il n’y a que cela que je veux bien partager avec vous.

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Johane

Aegidius a écrit:

Et oui, possible qu'elle soit souffrante... par ma faute je le crains.

ah ben voila, elle avait tapé dans le mille, non seulement Alizarine etait présente et elle ne l'avait pas vue, mais en plus, ça sentait la brouille potentiellement explosive Everlange/Tancarville. Pas le temps de trouver une idée pour changer de sujet que la concernée s'approchait du groupe et rappelait à tous une vieille histoire de pont à astiquer. Alors, là, c'est Duchessa qui avait loupé quelques épisodes, le Ville de Fécamp avait coulé depuis belle lurette et entre temps Johane avait dompté le capitaine. Le regard attiré par le mouvement des deux hommes qui se tenaient juste devant Adeline, Johane pouffa de rire en voyant Asti tendre la main à Leda, se demandant ce qu'il pouvait bien lui dire, lui qui le trouvait toujours si... froid.

Bonjour Duchessa ! je ne t'avais pas vue en arrivant, vrai que je ne me suis pas attardée auprès du capitaine royal.
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--Matouminou_

Sourire vers Johane, coup d’œil vers Asti qui venait de finir de rendre ses hommages et attendait que Deedee les accepte...quand soudain, le Vicomte de Vire entra et, sans doute pressé de se débarrasser de son devoir, alla présenter, lui aussi, ses hommages.
Matou mit sa main pour étouffer un rire surtout en voyant la tête d'Asti.
Elle se pencha vers Johane et lui murmura en désignant du menton la scène :

- Notre vicomte de Vire est sans doute subjugué par la beauté éblouissante de notre nouvelle duchesse...

C'est alors que Lizie s'approcha du petite groupe qu'ils formaient et les salua. Matou lui sourit. Il y eut comme une légère tension, presque palpable.

Citation:

Hum.. Matouminou comment c'est passé ton voyage de retour? Tu n'a pas eu de capitaine aussi sérieux que Asti et qui fait astiquer le pont a notre "pauvre Johane"?

Elle lui fit la bise...pourquoi Lizie était-elle si guindée en public? Elle affichait un air presque sévère, qu'un léger sourire adoucissait à peine.

- Ah mais moi, j'ai résolu le problème Lizie, c'est moi le capitaine et c'est moi qui donne les ordres et fait travailler les matelots!

Elle fut sur le point de lui demander de ses nouvelles, mais se retint, il est préférable parfois de ne pas poser ce genre de question, aussi se contenta-t-elle d'une banalité très mondaine qui ne tromperait pas Alizarine :

- Je te trouve en grande forme Lizie...le fait de ne plus être au CD sans doute...

Du coin de l'oeil, elle surveillait comment allait se terminer les hommages d'Asti et de Leda, bien décidée à prendre le tour prochain.

Edit pour corriger une structure de phrase un peu bancale

Deedee

Lasse de voir si peu d’entrain, Adeline s’amusait avec son verre, observant ici et là, les personnes présentes dans la salle pariant intérieurement sur celle ou celui qui oserait s’avancer. Il faudrait un jour songer à révolutionner ce genre de cérémonie avant que la noblesse ne s’endorme définitivement. Dommage elle aurait pu y penser avant. Une cérémonie a l’extérieur aurait pu être pas mal… Sur un bateau aussi pourquoi pas ? Au moins cela aurait laissé le loisir de jeter par-dessus bord les enquiquineurs ?
L’idée fit légèrement sourire la Duchesse qui se redressa dignement en voyant arriver un…. Vent de fraicheur dans la Salle ! Son Chambellan et le cap’tain ! Voila de quoi égayer le reste de la journée !

Un regard, léger sourire en coin en l’entendant se racler la gorge, et l’hommage fut fait. Lançant un petit regard vers Normandie pour s’assurer que tout était en ordre, Adeline s’apprêta à répondre lorsque la porte s’ouvrit de nouveau et sans attendre le vicomte de Vire se plaça au coté d’Asti pour faire son hommage aussi.

Alors lui ! Privé d’calva ! Et la duchesse de se retenir de rire a on tour.

-Et bien, mes sires, je ne m’attendais pas à autant d’entrain d’un coup pour ces hommages. Mais n’ayez crainte je prends les deux !

Et toc pas de jaloux !

-Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, mon juste et fidèle ami, Asti de St Aubin Routot, Vicomte du Mont Canisy.

Leger clin d’œil au cap’tain comme elle aimait l’appeler et la jeune femme continua sollenellement

-Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, Leda, Vicomte de Vire.

Et elle aurait bien rajouter d’autre chose mais… chut… Le reste ne regardait personne dans cette salle.

Asti_dict_le_barbu

Ma foi, pour le coup, voilà bien des hommages particuliers. Rien à voir avec ce qu’il avait toujours vu, pratiqué et entendu. Après tout, l’empressement du vicomte de Vire pouvait se comprendre… quoiqu’il n’était pas connu pour être quelqu’un d’expansif. La duchesse devait sacrément lui faire de l’effet ! Le barbu de sourire de toutes ses dents à l’évocation de cette pensée, de s’incliner devant la duchesse et son clin d’œil puis de jeter un regard vers Normandie pour s’assurer que les hommages étaient en bonne et due forme.

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Aegidius

La scène qui venait de se dérouler entre le Barbu et le président de l'Echiquier était matinée de cocasserie, mais c'était du déjà vu. A une époque cela se bousculait pour prêter hommage. A cette même époque toutefois cela n'engageait pas plus que certains maintenant, quoique que pour le duo du moment la sincérité était de mise pour le sûr. ce qui était moins "heureux" par contre fut l'arrivée de l'Ardente. Pour le coup elle semblait à des lieues de son surnom, sans doute la conséquence des actions du duc. Il ne pouvait de toute façon pas lui en tenir rigueur. Elle parvint cependant à donner le change, elle avait gagner en Raison, à moins que le Cœur ne soit malade.... Cela n'avait pas échappé à sa partenaire préférée pour les disputes autour d'un calva. Elle aussi avait répondu de manière à donner le change. Oui la situation semblait particulière, étrange, comme si un épisode climatique allait survenir.

Ces deux femmes avaient, elles aussi, du surmonter bien des épreuves dans leur vie. Elles étaient des Normandes après tout, mais quand même quelles courageuses que ces deux là. Un regard à Ewald lui rappela que son propre fils était au repos en Touraine, il espéra que la santé de se dernier se portait au mieux, puis "revint" au présent.

Le Boujou la "Douce"... il fallait bien rompre avec certaines habitudes, voire avec le protocole, après tout c'était cérémonie d'hommages aujourd'hui et sans vraiment guetter ni attendre de réaction il poursuivit. A vous entendre mes Dames, la Marine normande semble être affaire féminine. Peut-être faudra-t-il songer à d'autres noms pour nos navires étendards? A moins que vous leur fassiez l'honneur d'un *marainage?
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Leda

Décidément, Leda s'était rendu bien ridicule. Il n'avait pas vu Asti et son empressement aurait pu être bien plus mal interpreté. Heureusement, Asti n'était pas ce genre d'homme. Il lui sourit, totalement géné, et alors qu'il s'apprêtait à présenter ses excuses à Asti, la duchesse le prit à nouveau de court.

La laissant parler, celle ci accepta les hommages l'un à la suite de l'autre. Une situation cocasse qui laissait l'assemblèe plutôt stupéfaite. Leda attendais l'aval de Normandie pour se redresse, lui qui s'était incliné en écoutant la Duchesse.

Dans un chuchottement seulement audible par Asti, il ajouta:

Je suis absolument désolé pour cette arrivée Asti, je ne vous avez pas vu. Croyez bien que je m'en voeux terriblement. Je vous ferai parvenir de quoi vous nourrir en victuaille pour un long moment dès la cérémonie. La reputation de mon andouille n'est plus à faire, regardez moi.

Sourire de coin, et attente resterait de mise.
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Kathryn.brehnian

Tout ou rien, c'était un peu cela. Temps morts à n'en plus finir puis deux hommages d'un coup, presque en même temps.
Mais au loin cela se remplissait, cela discutait, échangeait des ragots peut-être, et sans être plus curieuse que cela, elle aurait bien aimé entendre. D'ailleurs c'était faux, elle était très curieuse.

Note pour la prochaine fois, faire un clair rappel entre les hommages, destinés à une personne physique et les allégeances qui s'adressent à des institutions, tel duché ou encore la Couronne de France. De toute manière pour les nobles normands c'était simple, c'était toujours des hommages.
Deuxième rappel à faire, les termes pour les vassaux, c'était fidélité, aide et service armé, et conseil, ou pour les plus lettrés obsequium, auxilium et consilium.

Puisqu'elle avait déjà fait la remarque à la Duchesse que le mot exact était « fidélité » et non « respect » elle qu'elle avait laissé passer, elle supposait qu'elle ferait de même avec Asti.
Le respect...on ne pouvait l'imposer mais c'était quand c'était si généreusement offert, avec la fidélité en prime, que demander de plus.
Sourire pour son chevaucheur et Leda, et un clin d'oeil qui se veut discret à sa cousine, ponctué d'un signe de tête, de deux même pour la double réponse.
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Alizarine

Elle allait répondre a Matou et Johane quand un bug dans son cerveau se produisit. Si si tout a coup sa tête se tourna croisa le regard de Gidius qu'elle avait évité jusque là et BIPPPPPPPPPPPPPPPPPPPP cerveau endommagé.

Comment vous n'y croyez pas? Et bien pourtant sur le moment c'est exactement ce qu'elle eu l'impression de subir car elle cru entendre le mot douce comme si celui ci lui était attribué et en plus sortant de la bouche de celui qui lui faisait battre le coeur. Une fois les impulsions électriques de nouveau en marche pour les neurones sa première réaction aurait été de dire t'es malade? tu n'est toujours pas remis de tes blessures? Y'a un soucis? Vous voyez ce genre la. Mais il faut bien dire que vu le desert qu'elle venait de traverser en matière de coeur ses réactions n'étaient plus aussi spontanées.
En parallèle de tout cela son cerveau enregistra néanmoins l'empressement de Leda.Alors elle adopta la même attitude et fit "comme si".

Je me cachais Johane mais permet moi de te présenter mon fils Ewald. C'est que comme tout les petits garçons il rêve de combat et la présence du capitaine était une aubaine pour lui. Sinon je vois que ton Asti a failli se faire prendre la place.

Déjà Ewald allait rejoindre le buffet pour prendre quelques gourmandises. Johane semblait en bonne forme. Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vue , alors quand Gidius ajouta son propos sur le maritime elle continua et saisit "la perche." Un doigt sur les lèvres les yeux légèrement levé elle fit mine de réfléchir.

Les Anglais donnent le nom de femme, cela ferait quelque chose comme :Princess Johane et Beauty 's Matouminou

Elle n'était pas douée en anglais mais ses femmes valaient plus que certains.Et c'est donc avec un vrai sourire qu'elle imagina la chose. Peut être qu'elle avait mal compris peut être plein de choses mais tant pis.

Aegidius

Elle avait marqué un arrêt, presque imperceptible... Avait-il mal fait? Avait-il accentué le malaise? Non elle avait saisi la parole au vent et de renchérir. Une légère faute. La reprendre ou pas? Non, pas le moment, ni le lieu...

Oui cela donnerait des noms dans ce goût là. Pourquoi ne pas le "conseiller" à la régnante alors, histoire d'honorer le serment d'Hommage que nous allons lui prêter?

A ce propos à qui le tour?

Matouminou

Curieux le tour que pouvait prendre la conversation, l'interprétation des mots, des phrases, des silences aussi...
Elle sourit aux propos du Duc sur une "féminisation" de la marine, et fit la moue au terme de "marainage".

- Je n'aime guère ce terme, ça rime avec naufrage...l'on verrait alors en nous des sirènes dont la beauté n'a d'égal que leur cruauté!

Puis, elle se regarda le jeune Ewald se diriger vers le buffet, songeant que les enfants ont bien de la chance d'aller à leur guise et de faire fi des contraintes imposées, notant aussi qu'il avait bien grandi depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu.

Elle revint à la conversation en entendant Lizie et s'exclama en riant:

- Magnifique!! tout bonnement magnifique! Princess Johane et Beauty 's Matouminou...j'aime beaucoup!!et on pourrait imaginer également un nom de bateau à la consonance italienne aussi...ça donnerait "Dolcezza Lizia"!

Elle regarda d'un air malicieux Lizie. Puis hocha la tête quand Le duc demanda qui prenait le tour.

- Et bien je vais me lancer...il est temps...et j'ai soif et faim!

Oui, ce n'était pas très protocolaire, mais elle était sûre que beaucoup étaient comme elle. Elle leur fit un sourire puis se dirigea vers Deedee, la regarda en souriant, fit une révérence puis mit un genou à terre et prononça ses hommages:

- Nous, Matouminou, dame de Guilberville, rendons hommage à Sa Majesté Louis Vonafred , Roi de France, et ce devant sa représentante Sa Grâce Adeline de Courcy, duchesse de Normandie.

Nous leur assurons par ce même hommage obsequium, auxilium et consilium.

Asti_dict_le_barbu

Normandie venait de le gratifier d’un sourire acquiesceur auquel il répondit d’un merci muet, les hommages étaient faits, acceptés et entérinés, hop là. Une première pour le barbu, un double hommage. Il rassura Vires sur l’état de son statut d’andouille et en riant à moitié

N’ayez crainte, je comprends tout à fait que notre Duchesse vous ait à ce point perturbé. Cependant, j’accepte avec grand plaisir un peu de ce met que vous me promettez.

Il fit un clin d’œil à Adeline et à voix basse lui souffla..

Alors, Duchesse… serions nous gourmande de vicomtes heinnnn ?

Allez, il était temps d’aller retrouver la troupe qu’il entendait un peu plus loin. Il lui restait peu de temps avant d’aller à cette chasse d’automne. En les rejoignant il croisa Matou qu’il gratifia d’un large sourire.

A Lizie… Bonjour Duchessa, et à son fils… bonjour jeune homme

Puis s’adressant à l’ensemble de ses amis

pardon ? je n’ai pas tout entendu, mais que disiez vous ?
Princesse Johane ?

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Deedee

Matouminou

Citation:

-Matou, que je suis heureuse de te revoir. J’espère que ton voyage c’est bien passé ?

Edit..arfff..pour corriger quelques fautes!

Anya_de_puycharic

Jamie68

Asti_dict_le_barbu

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Anya_de_puycharic

Matouminou

Asti_dict_le_barbu

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Kathryn.brehnian

Ciciaa

Deedee

Anya_de_puycharic

Jamie68

Deedee

Jglth

Aegidius

Le Barbu en finissait avec ses hommages et s'en retournait vers eux; il salua Alizarine et son fils puis s'interrogea.

Pardon ? Je n’ai pas tout entendu, mais que disiez vous ? Princesse Johane ?

Personne ne lui avait vraiment répondu, sans doute parce que venait de se répéter la situation dont il avait été l'acteur, puis les questions se perdirent. Les homoncules faisant ce pour quoi ils étaient venus.Quel enthousiasme, renversant... Le Grand marquis semblait bien las ou résigné aux critiques. En même temps il ne pouvait récolter que ce qu'il avait semé. Bref... Il y avait une question en suspend.

Oui l'ami, il a été fait mention de cela. Ces dames se mettaient en tête d'honorer la future marine normande en offrant leur nom. Qu'en dis-tu?
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Deedee

A peine terminé qu’on s’avançait déjà. Souriante, ravi de voir que cela « bougeait » un peu, Adeline écouta attentivement l’hommage du marquis, avant de lui répondre :

Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, Julien Giffard, Marquis de Rosny, Duc de Lillebonne, Baron de Cambremer, Seigneur de Guibray et Saint Michel des Loups

Et doucement s de lui répondre :
-C’est un plaisir de vous revoir en Normandie Marquis, j’espere que vous aller y rester un petit moment ?
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Asti_dict_le_barbu

Surpris que Julien ne lui réponde ni à sa question ni même à son salut… En même temps, il n’était pas plus étonné que ca. Le roy pour lequel ils prêtaient tous hommage et avec lequel avait travaillé le marquis n’avait trouvé aucun respect dans le cœur du vicomte, il hocha la tête en se disant que derrière la grande Nebisa, peu pourraient rivaliser et que Julien avait eu bien du mérite.

Laissant ses pensées de coté, il accueillit avec plaisir la réponse du Long à sa question

Personnellement je ne suis pas pour, pas concernant Johane, j’aurai l’impression de perdre l’exclusivité, et toi ? qu'en penses tu ?

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Kathryn.brehnian

Hochement de tête, nom rayé, regard à la fenêtre pour voir l'avancée de la journée, hochement de tête, nom rayé, regard à la fenêtre où cette fois plus de doute possible, il fait nuit. Ce qui inclut une nouvelle action, la fermeture des portes.
Sur un signe du héraut donc, les lourdes portes de bois sont refermées dans un bruit presque lugubre. Avec un peu d'imagination, chose dont elle n'est pas totalement dépourvue, elle pourrait presque entendre le « Ahahah...vous êtes tous à ma merci maintenant » accompagné bien sur du rire machiavélique qui se répercuterait sur les murs de pierres émis par un mystérieux roturier masqué.
La réalité était bien plus pragmatique, il était trop tard pour les nobles retardataires. Trop tard aussi pour les présents pour s'éclipser discrètement, ils devraient rester jusqu'au bout, comme elle, malgré les ventres criant famine, et les gosiers asséchés. un comble quand les tables étaient chargés de mets appétissants et de boissons en tout genre.

Consultant sa liste puis cherchant du regard dans la salle, elle appela ceux dont l'hommage n'avait pas encore été présenté.
Votre Grace Aegidius, Vicomtesses Alizarine et Ciciaa, il ne reste je crois plus que vous à passer.
Elle oubliait quelque chose oui, mais elle ne savait pas quoi, et consulta sa liste de nouveau. Trouvé! Et un sourire fleurit sur ses lèvres alors qu'elle en invitait un autre à s'avancer.
Messire valet arborant les couleurs de Falaise, votre maitre ne sera guère content si vous rendez son hommage le dernier, lui qui vous avait dépêché de bonne heure.
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Ciciaa

Elle était là maintenant , contente malgré tout de retrouver les amis, elle commençait à prendre des nouvelles de la cérémonie.
Anya était là elle venait la saluer , c'était toujours un grand plaisir de la revoir le temps de prendre de ses nouvelles.
Elle allait saluer Asti et Johane et prendre des nouvelles de leur petite famille, c' était également des personnes sur qui elle pouvait toujours compter et elle en avait fait l'expérience dernièrement.
Elle appris qu' Akane avait reçu un vicomté en remerciement de son travail et investissement pour le Domaine Royal, Ciciaa s' en réjouissait.
Patsy, Julien, Leda et bien d'autre était là elle les saluait.

Il y avait aussi Aegidius qui semblait en bonne forme, cela faisait plaisir, la Normandie avait encore pour un bon bout de temps son vieux duc grincheux.
Et Alizarine... avec son fils, Ciciaa ne se rappelait psa qu'elle avait un fils ... voilà une dernière bonne nouvelle la lignée Averlangue était assurée , c' était rassurant ou déprimant à chacun son choix, Ciciaa avait fait le sien elle sourit.

Tout en discutant elle s'approchait du trône car elle devait être dans les dernières, et c'est à ce moment là que les portes se refermaient, elle observait l' avancée des hommages.
Mais elle n'allait pas avoir longtemps à entendre, Normandie venait d'annoncer les retardataires, Ciciaa sourit , Aegidius , Alizarine et elle étaient attendu.
La situation était presque risible, elle venait d' entendre qu' il y avait eu certaines bousculades pour présenter les hommages, et si Ciciaa pouvait tout supporter ou presque, mais elle allait éviter de se bousculer avec Aegidius et Alizarine, plus loin ils étaient mieux elle se portait.

La voie semblait libre Ciciaa s'approchait surveillant de ne bousculer personne, et s'inclina devant la Duchesse Adeline, elle l'a connaissait bien et l'on ne peut pas dire que les relations étaient sereines, la cohabitation pendant de long mois au conseil ducal était devenue des plus tendues.

Bonjour Duchesse
Genou à terre elle présenta ses hommages.
Moi , Ciciaa ,Vicomtesse de Fauguernon renouvelle mes hommages à la couronne de France en la personne du Roy Vonafred et de sa représentante en Normandie la Duchesse Adeline de Courcy reconnue par le Roy de france et par le peuple normand.
Je jure conseil , aide et fidélité .

Elle n'avait plus qu' à attendre que la duchesse accepte ou non ces hommages.

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Deedee

Léger sourire en voyant Ciciaa se présenter devant elle. Une des dernières arrivé dans la salle mais pas la dernières a faire son hommage, comme quoi, quand on voulait comprendre certaine chose ce n’était guère difficile. Adeline l’écouta attentivement, non sans se rappeler les douloureux conseils passé et les agissements de la Vicomtesse, un peu comme cette nuit et ce coup de hache si bien placer. Par Aristote ! Heureusement qu’elle avait pris son bouclier ce soir la. S’il existait un moyen radical de se débarrasser de ses adversaire, la vicomtesse l’avait bien trouver.
Enfin.. Elle n’était guère là pour régler ses comptes mais pour finir au plus vite cette cérémonie. Il était tard, elle était fatiguée et en plus elle avait soif.

C’est donc préférant ne penser à rien, qu’elle lui répondit.

Moi Adeline de Courcy Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, assure protection, justice et subsistance à, Ciciaa ,Vicomtesse de Fauguernon.

Cependant elle ne put s’empêcher de lui glisser un mot tout de même pour finir.

-J’ose espérer vicomtesse que l’armée de Rouen ne vous donne pas trop de fil à retordre. Mais surtout que vous ne prenez plus votre hache pour vous battre ?

Leger sourire, elle comprendrait sans doute. Sinon, et bien tant pis ! Au suivant !
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Alizarine

Comme Asti était auprès de Johane et qu'ils formaient tous un petit groupe, le sourire de Lizie s'évanouit quand la Néron de Lisieux vint saluer. Elle se tendit comme un arc quand la vicomtesse blonde regarda son fils en train de manger et esquissa un sourire qui donnerait envie a toute mère de sortir de ses gonds. Mais pendant l'été Lizie lui avait dit quelque vérités et de toute manière nombreux étaient ceux qui avaient eu un nouveau regard sur le pouvoir absolue que cette femme souhaitait acquérir. Alors Lizie serra les poings et attendit que ça passe. Un vent mauvais tout au plus ...en silence d'ailleurs les concernant ce qui était pas plus mal.

Les portes se fermèrent , Ewald jettait des regards au capitaine et déjà elle sentait qu'elle allait avoir du mal a le faire dormir cette nuit. Son soupir fut couvert par les paroles du héraut. Déjà "l'autre" fit son hommage.

Une journée. Attendant que Asti et Gidius termine leur façon de voir le maritime et considérant que de toute façon :

LES FEMMES SONT LES PLUS FORTES NA!!!

Oui parfois une voix dans sa tête le lui criait^^.. Bref elle s'adressa directement pour la première fois a .... elle n'avait toujours pas trouvé après tout ce temps un terme qui pouvait englober tout ce qu'il était.

Gidius il semblerait que les hommages soit en groupe.

Petit raclement de gorge.

On essaye?

Peut être qu'après cette cérémonie ils pourraient tous se voir dans une taverne et passer un moment amical.. ou peut être qu'elle se disputerait sur la route avec Matouminou sur le meilleur calva de Normandie .Mais tout cela serait plus tard.

Aegidius

L'étonnement était sans doute ce qui qualifiait le mieux ce qu'il ressentait à la proposition d'Alizarine, à moins que ce ne soit de la surprise... Il en oublia de répondre au Barbu pour la peine.

Pardon? Tu voudrais que nous cédions à la "mode" et faire hommage en double? Quoique nous y apporterons nouveauté quant à la "sexualité" de la chose... Sans oublier qu'il y a encore l'envoyé de Falaise qui doit s'exécuter à en croire Normandie. Franchement Matelote... qu'en dirait la bienpensance normande, tu n'y songes pas?

Il espérait qu'elle avait compris le message, auquel cas il la surprendrait une fois de plus. Il retourna à sa conversation avec le Barbu.

Où en étions-nous?
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Alizarine

Et vlan. Lizie ferme les yeux inspire profondément. Vous ai je dit que parfois elle souhaitait juste le trucider? Sa réponse fut énoncé de façon tangible et pourtant elle aurait pu grincer des dents.

C'est nouveau que tu prennes en compte cette classe la de la Normandie.

Se tourne vers Asti et Johane

Pardon si j'ai coupé la conversation.

La porte était fermée et on lui avait demandé de faire l'hommage mais pourtant a cet instant elle aurait vraiment apprécié avoir une plume et un parchemin pour écrire l'hommage. Mais d'un autre côté elle avait aimé ce moment auprès de Matouminou et Johane. Alors elle fit ce qu'elle avait adopté comme posture toute la journée. Ostensiblement tourné vers les femmes elle se permit un regard vers le ventre de Matouminou qui s'arrondissait doucement.

Dis moi que tu ne comptes pas sur Lave pour le jour J. Johane conseilles tu une personne en particulier?

Asti_dict_le_barbu

Témoin muet de la brouille que lui signifiait Lizie en ne répondant pas à son salut. Peut être même qu’elle avait donné les consignes à son fils qui n’avait pas répondu non plus… bon… il aurait eu à cœur d’écrire, la liste de ceux qui lui battaient froid s’allongeait. Ne laissant rien paraitre, il s’appuya sur son ami de toujours et peu importait qu’ils partagent certaines idées ou pas, amis ils restaient.

Où nous en étions ? hé bien… parbleu il lui démangeait la langue de dire à répondre à un bonjour, mais il réussit à s’abstenir, d’autant que Lizie faisait à présent bonne figure et parlait à Johane.

Je disais que j’aurais l’impression de perdre l’exclusivité si Johane donnait son nom à la marine Normande…

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Leda

Asti et Leda semblait donc avoir lancer une mode. Mais tandis qu'Asti semblait s'en retourner auprès de sa douce et du groupe dont elle faisait parti, Leda lui ne savait pas trop que faire.

Chacun semblait plonger dans une profonde discussion. Il prit donc décision de suivre la cérémonie depuis un fauteil non loin de là. Si certains voulaient discuter, ils sauraient bien le trouver.

Plusieurs nobles s'avancèrent et à vrai dire, cela faisait bien longtemps que Leda n'avait pas vu autant de monde. Il les regarda les uns après les autres, jetant des regards discrets sur la Duchesse.
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Matouminou

Imperceptible froncement de sourcil, une moue vite réfrénée...pourtant Matou sentit son cœur se serrer en entendant et observant la réaction du vieux duc. Il ne se laisserait donc jamais aller à la moindre manifestation aimable vis-à-vis d'Alizarine?
C'est une chose qu'elle avait du mal à concevoir. Il est vrai qu'elle n'était pas un exemple de respect protocolaire et qu'elle portait sa noblesse avec légèreté, mais point de cette légèreté irrespectueuse et égoïste...non...elle avait des valeurs auxquelles elle ne dérogerait jamais, telles que la loyauté envers ses amis, son duché, la fidélité et le courage...le seul reproche qu'on pouvait lui faire, c'était bien souvent d'agir avec son coeur.

La conversation avait repris entre Asti et Aégidius. Lizie faisait bonne figure. Matou lui sourit en voyant son regard se poser sur son ventre. Décidément, rien ne lui échappait. Pourtant, elle avait prit soin de mettre une houppelande dont les replis et superpositions d'étoffes, pouvaient tromper. Pour autant, Lizie avait été une des premières à qui elle avait confié son état.

Citation:

Dis moi que tu ne comptes pas sur Lave pour le jour J. Johane conseilles tu une personne en particulier?

Son sourire se figea et elle ne put retenir une grimace:

- Arfff, Lizie, j'ai énormément d'affection pour Lave, mais elle a ses limites dès lors qu'il s'agit de confier ma vie et celle de cet enfant à venir, entre ses mains, je sais bien qu'on dit de nous, les fécampois, que nous sommes parfois animés d'une légère folie, toutefois, nous ne sommes pas inconscients...Je ferai appel à Adeline, comme pour mes deux délivrances précédentes...

La conversation se poursuivit encore un peu, les hommes entre eux, les femmes entre elles. Les hommages allaient bientôt toucher à leur fin.
Matou vit Le Vicomte de Vire s'asseoir, un peu à l'écart. Elle se tourna vers Johane et Lizie:

- Je vous prie de m'excuser...

Et dans un froissement de houppelande, elle se dirigea vers lui. Elle fit une petite révérence et lui dit en souriant:

Boujou Vicomte! Votre empressement à aller rendre hommage à notre chère Duchesse m'a fait grandement sourire, n'y voyez, toutefois, aucune ironie de ma part...

Puis regardant Adeline, elle dit avec une pointe de malice dans la voix:

- N'est-elle pas charmante? Et je suis certaine qu'elle ronge son frein en rêvant d'un petit calva....je dois dire que je suis impressionnée de la voir ainsi, immobile, calme...en apparence du moins..

Elle se mit à rire et regardant de nouveau Leda:

Comment allez-vous Vicomte?

Leda

Si tôt assis que Matouminou se dirigeait vers lui. Elle l'avait probablement remarqué, il faut dire qu'il était difficile de ne pas l'être après cet hommage particulier.

Bien le bonjour Dame Matouminou. Je me sens terriblement géné d'avoir bousculer Asti, ce n'est pas dans mes habitudes. Espérons que mes andouilles sauront faire pardonner celle que je suis.

En effet, les effets d'Adeline la mettent plus qu'en valeur. Pour le reste je partage votre avis, bien que son apparent calme me tracasse un peu. La connaissant, ce masque cachera bientôt d'autres choses par forcément plaisante. Mais je ne lui souhaite pas.

Leda reprend sa respiration, son regard s'arrêtant sur le ventre légèrement arrondi de la Dame.

Pour le reste, je vais très bien. En pleine forme, longtemps que je ne m'étais pas senti comme cela d'ailleurs. Et vous même, serais je indiscret en vous demandant si le responsable de ceci est dans la salle?

Leda lance un petit coup d'oeil vers le ventre de Matouminou pour illustrer ces propos.
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Aegidius

La Matelote n'avait pas saisi la teneur de sa réponse. Tant pis, voire tant mieux, mais déçu tout de même de la voir se refermer si vite. Il s'en retourna donc à sa conversation avec le Barbu.

Perdre l'exclusivité? Allons donc, comme si Johane pouvait ne plus être à tes côtés. Et je ne parle pas "physiquement". De ce que j'ai pu voir vous deux c'est aussi solide qu'un crâne de Normand.
Et puis ce serait un moyen pour le Duché de rendre hommage à une personne qui a œuvré et œuvre encore pour sa grandeur.

Puis tournant la tête de gauche et de droite.

Que fait donc le valet de Falaise?
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Matouminou

Elle l'écouta en hochant la tête et rit lorsque lui-même se traita d'andouille. Elle redevint sérieuse lorsqu'il mentionna un possible avenir sombre pour Adeline.

Citation:

En effet, les effets d'Adeline la mettent plus qu'en valeur. Pour le reste je partage votre avis, bien que son apparent calme me tracasse un peu. La connaissant, ce masque cachera bientôt d'autres choses par forcément plaisante. Mais je ne lui souhaite pas.

Elle secoua la tête, ne souhaitant que le meilleur pour sa filleule, si bien sur celle- ci consentait à s'occuper un peu d'elle.

Il poursuivit:

Citation:

Pour le reste, je vais très bien. En pleine forme, longtemps que je ne m'étais pas senti comme cela d'ailleurs. Et vous même, serais je indiscret en vous demandant si le responsable de ceci est dans la salle?

Elle esquissa un sourire, mais ses yeux s'étaient voilés de tristesse:

- Hélas non...j'aurais tant aimé, cela aurait signifié qu'à l'heure actuelle nous aurions pu lancer les bans.

Et elle ajouta dans un souffle ce qu'elle avait tant de mal à dire, ou plutôt à accepter comme obstacle à son mariage:

- Il n'est point noble...au sens où il faudrait qu'il le soit...

Elle haussa les épaules, d'un naturel optimiste, elle ne voulait pas ternir son bonheur. Elle espérait que tout allait s'arranger.

Deedee

Elle attendait Adeline, elle attendait. Observant la salle, passant de l'un a l'autre, silencieuse, attendant que l'un ou l'autre s'approche. L'Ardente ou le Long ? Le Long ou l'Ardente ?
Quelque chose semblait se passer entre eux ? Mais quoi ?
Et puis son regard se posa sur le fils d'Alizarine, et elle ne put s'empecher de sourire legerment songeant a son propre fils surement encore fourré au port en train de s'imaginer capitaine de Navire. Domage qu'il n'ait pu venir assisté a cet hommage. En meme temps... C'était d'un tel ennui... Elle l'enviait presque, et le jeune Ewald aussi d'ailleurs, tout seul au buffet il avait bien raison, mais qu'est ce qu'elle avait faim !

Leger soupire avant de se redresser légèrement et se tourner vers Normandie avec le regard suppliant.
-Dis Normandie, c'est toujours pas possible un p'tit d'calva là ? Non parce que je vais sécher sur place je t'assure...

Retour vers la salle, et sa marraine en pleine conversation avec le vicomte de Vire.... hummm..... mais qu'est ce qu'ils pouvaient bien se raconter là tous les deux?
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Kathryn.brehnian

Mais qu'est ce qu'ils fabriquent!

Il était tard, elle devrait déjà être chez elle, ou du moins avoir fini sa journée et au lieu de ça elle contemplait tour à tour les trois retardataires. Elle avait espéré un moment en voyant Alizarine discuter avec ses voisins, mais non, personne ne s'était avancé.
Et elle ne semblait pas la seule à être lasse.

Sers toi dans ma coupe si tu veux, mais c'est du cidre, pas du calva.
Pour ma part, j'ai faim... Comme si Adeline l'ignorait, elle qui était aux premières loges pour entendre les gargouillis de son estomac.
Promis avant d'attaquer les réponses aux missives, dès que tout le monde est parti on se fait une collation digne de ce nom.
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Alizarine

Pardon encart HRP que je supprimerai ensuite. Soucis d'ordi je ne peux donc que poster le soir et tardivement donc pas toujours le temps pour repondre au rp.( pas envie fatigué etc bref je vais pas tout decrire) Je laisse donc le perso jouant l'envoyé de Falaise passé avant mon perso. Merci de votre compréhension

--Valet_falaise

Et la lettre fut remise.

Citation:

Kathryn.brehnian

Et un héraut de compter les secondes, les minutes, les étoiles à travers les fenêtres de la salle du trône. Un hommage, enfin, mais encore deux manquent.

Le temps imparti étant largement écoulé, malgré votre présence en ces lieux, Duc et Vicomtesse, si d'ici un quart d'heure* vous n'avez pas présenté vos hommages, je vous demanderais de quitter cette salle, ainsi que le reste de l'assemblée. De se reprendre aussitôt, décidement la fatigue n'aide pas.
Bien sur vous pourrez quitter la salle aussi, et même plus tôt, si vous rendez hommage. Et en plus dans ce cas vous aurez la conscience tranquille et pourrez plonger tranquillement dans les bras de Morphée.

Moyennement optimiste malgré sa tirade puisqu'elle chuchotte à la régnante :
Bon, commence déjà à répondre, nous pourrons ainsi aller tous nous reposer, de préférence avant que le jour se lève.
Et de déposer le tas de parchemin, sur les quelques déjà déposés sur la table.

Citation:

Moi Foulque du Vivier, Baron de Gros Theil , Seigneur des Grandes Ventes, je rend
à sa Grâce Duchesse Adeline de Courcy.

Par ce serment, je jure de prendre soin des terres qui m'ont été confiées et d'apporter Aide, Conseil et Protection pour la sécurité de sa personne , y appliquant la justice chaque fois que se peut et où que je me trouve.

Faict le 12 du mois de septembre 1460.

Citation:

« Votre grâce, c'est avec regret que nous renouvelons notre allégeance par missive, Puisse le Très-Haut vous accorder force et courage
Et de reprendre ici : «Moi , Dunhyll Dict la Sage Vicomtesse de Caudebec en Caux et de Pont-Audemer , Baronne de Tournebu, je renouvelle donc l'hommage à la couronne de France dont vous êtes, Duchesse la digne représentante en Normandie. Je jure de servir mon duché, de vous prêter assistance et conseil au besoin .. Qu'Aristote vous accompagne en ce jour »

Fait à Pont Audemer le 14 Septembre 1460

Dunhyll Dict la Sage «

Citation:

Le bon soir,

N'etant pas en Normandie actuellement, veuillez bien transmettre le contenu de ma missive à la nouvelle duchesse de Normandie, merci.

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Moi, Attalus de Spangelhelm, Baron de Creully et Seigneur de Coudeville , rendons nostre hommage à Sa Majesté Louis Vonafred , Roi de France, et ce devant son représentant Adeline de Courcy, Duchesse de Normandie élue par le peuple.

Nous assurons par cet hommage conseil, fidélité, et soutien armé.

Attalus de Spangelhelm

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En esperant que ce pigeon vous trouve avant que la nuit le fasse.

Attalus

Citation:

Me trouvant en mer je ne puis être présent.
Ma chère Adeline je te félicite

Moi,Pitt bull seigneur de Brécey, Duc d'Aumale renouvelle mon hommage au Roy de France, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, par l'intermédiaire de sa representante Adeline de Courcy, Duchesse de Normandie.
je promet fidélité et défense ainsi que conseil

en espérant revenir vite.

pitt.bull

Angelique. a écrit:

Citation:

À « Normandie»,

À l’attention de la Duchesse Normandie, Sa Grace Adeline de Courcy

Bien le bonjour,

En ce jour, je renouvelle mon hommage à la Couronne de France par le biais de notre Roi Louis Vonafred. Je vous jure fidélité, aide et service armé. Veuillez me pardonner mon absence, mon état de santé ne me permet pas de prendre la route suite à la perte de l’enfant que je portais.

Cordialement vôtre,

Angelique de Lostebarne
Baronne d'Harfleur

Fait à Harfleur, le 12 septembre de l'an de grâce 1460.

Citation:

Faict à Paris, le 14 septembre de l'an de grasce 1460.

Nous, Grégoire d'Ailhaud, Comte de Lille & de Sainct-Omer, Duc de Brunelles, Baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques, de Melun & de Rugles, Seigneur d'Isles-sous-Ramerupt, Chancelier de France,

Faisons hommage à Sa Majesté Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Roy de France, au travers de sa représentante Sa Grasce Adeline de Courcy, Duchesse de Normandie, pour les terres de Rugles sises en Normandie ;

Reconnaissons Sa Majesté Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Roy de France, comme notre Suzerain, et Lui promettons obsequium, auxilium et consilium ;

Précisons qu'il s'agit de notre hommage lige.

Qu'il en soit ainsi, et heureusement.

Citation:

Moi Alcalnn Blackney, duc de Mortain, vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paer, à vous tous, salut et paix.

Qu'il soit su que je renouvelle par la présente mon hommage lige à la couronne de France et de notre souverain seigneur, le roi, a qui, sous condition qu'il m'octroie justice, protection et subsistance, j'offre sans réserve ma loyauté, mon arme et mes conseils. A la duchesse de Normandie Adeline de Courcy, je lui renouvelle mon hommage second, à condition qu'elle se montre bonne vassale du roi, nostre seigneur.

Que Diu nos guarda,
Fact a Auch, lo 14 deu mey deu septembre,
A.

* Le rp devait normalement se terminer le 12. J'ai laissé les choses se poursuivre pour ne pas bloquer le rp, mais là il faut vraiment conclure, donc si rien au 23 au soir, Aegidius et Alizarine seront considérés comme n'ayant pas rendu hommage. Bon jeu.

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Alizarine

vive la possibilité d'emprunter un ordi a la famille alors....Mais c'est ma faute suite a ce oucis j'ai ralenti le rp Je m'excuse d'avance envers certains joueurs pour ce petit rp limite.

Elle avait dicuté avec Johane puis l'avait laissé au bon soin d'Asti. Mais il faut dire que l'Ardente n'était pas dans sa plus grande forme.Certaines choses lui passaient totalement au dessus sans qu'elle s'y attache. Par exemple elle n'était même plus sûre d'avoir salué au départ comme il se doit Johane et Asti, elle n'avait surement pas tout compris a la reflexion de Gidius.Bref elle était à l'ouest. S'excusant auprès de ses amis elle finit par se rendre devant la duchesse. La dernière place serait pour Tancarville après tout il adorait ça^^
Un instant , quelques secondes elle resta sans rien dire devant Deedee lui laissant le temps de terminer ses réponses aux missives. Cela lui permit de réflechir a la manière dont elle tournerait son serment. Voila Adeline qui relève la tête pour l'écouter.

Je suis bien aise de faire un serment face a une Dieppoise qui n'a pas oublié que même si nous sommes nobles nous pouvons défendre des valeurs sans être sérieux tout le temps. Enfin je vous félicite je ne vous ai guère vu vous hydrater avec du calva de Dieppe et pourtant la journée fut longue et vous avez du prendre souvent la parole. Mais il est vrai qu'il y'a quelques personnes parmi les "tardifs" encore présent qui ne manqueraient pas de vous en faire reproche.

Oui elle était à l'ouest. D'habitude en une phrase elle aurait reussit a réunir ses idées mais la elle ne pouvait pas s'empêcher de titiller.

Mais duchesse me voila a nouveau sérieuse.
Aussi en ce jour, en tant que vicomtesse d'Andelys je reconnais la duchesse actuelle régnante de Normandie, comme la représentante de la Couronne de France en ce Duché. Qu'elle sache que comme à l'accoutumé mes conseils, ma loyauté et mes modestes moyens lui sont acquis....ma langue bien pendu aussi.

Puis elle attendit et rajouta encore une chose

Je tiens a m'excuser ma lenteur vient de ralentir la cérémonie tout retard me serait directement imputable

Aegidius

Voilà qui prenait tournure... Et Normandie de faire les gros yeux... Soit. Voilà la Matelote qui se présente. Que n'allait-elle parler de cette saloperie liquide consommée sur Dieppe... Décidément les goûts et les couleurs, à moins qu'il ne s'agisse d’égout et d'écouleur...
Maintenant il était certain que cela ne pourrait se faire à deux... quoique. Avant même que la Duchesse puisse répondre il s'approcha son tour et vint prendre le bras de la Matelote.
Un mot à celle-ci en premier.

Cesse donc de prendre tout pour toi, ce retard n'est pas entièrement de ton fait. Si certains malotrus se ruent sur un trône à peine vidé sans se soucier des autres... Quant au reste, le temps et ses caprices, il n'y a que la jeunesse pour s'en offusquer.

Il se tourna alors vers la Duchesse.

Le Boujou très chère. Si tu le permets je profite de l'instant pour réitérer mes "hommages" à la couronne de France, que ma loyauté est toute entière à la Normandie, que mes conseils iront à ceux qui le souhaitent, ou pas, et qui ont en charge l'administration de cette noble terre qui recevra aujourd'hui et demain comme hier toute l'aide dont je pourrai être capable. Sans vouloir être obséquieux, conciliant ni même recourir à un auxiliaire.

Voilà qui était "expédié" et traduisait exactement le sentiment du "vieux" Duc quant à toutes ces simagrées bimestrielles... Puis un sursaut.

J'oubliais! La femme dont j'ai pris le bras à l'instant, malgré les nombreux défauts qu'elle possède, est celle qui m'a fait revivre et redécouvrir un vieux muscle. Bref je l'aime, peut-être pas autant qu'il le faudrait, ni ne lui dit assez souvent mais voilà chose faite et "publiée" puisque déclarée devant vous tous ici présent.

Il l'attire alors à lui et l'embrasse, presque tendrement si l'on excepte la façon un peu rustaude de l'approche.

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Matouminou

Elle sourit à Leda et se perdit un instant dans ses pensées. Dehors, le jour avait décliné, les valets étaient venus avec de grands chandeliers ainsi que des lampes à huile, pour éclairer la grande pièce.
Cela conférait à celle-ci une atmosphère un peu spéciale, presque lugubre. Elle frissonna et serra un peu plus sa cape autour d'elle. Elle sentait doucement la fatigue la gagner.

Elle fut tirée de ses pensées par l'intervention de Kathryn qui pressait les derniers de présenter leurs hommages.
Elle vit alors Alizarine s'avancer, attendre un instant puis prononcer les paroles attendues en terminant par des excuses. Matou esquissa un sourire un peu triste, Lizie semblait tellement désemparée.

Elle se rapprocha, afin de lui proposer, dès qu'elle reviendrait, de prendre un verre. Certes, il était tard, mais cela n'empêchait pas un peu de réconfort.

C'est alors que Aégidius, sans attendre que Lizie ait laissé la place, s'approcha à son tour. Matou écarquilla les yeux, ce n'était pas dans les habitudes du duc de Tancarville d'agir ainsi.
Il prononça ses hommages à sa manière et cela la fit sourire.
Mais elle ne s'attendait pas à la suite et elle porta sa main à sa bouche pour étouffer un petit cri de joie en entendant les paroles qu'il prononça tandis qu'il avait pris le bras de Lizie.

Rien, sans doute, à cet instant ne pouvait plus faire plaisir à la Dame de Guilberville et ce fut l'apothéose quant l'homme, si plein de retenue, attira l'Ardente contre lui et l'embrassa.

Il régnait un silence absolu. Matou se retint d'applaudir, d'autant que Adeline devait encore accepter ces deux derniers hommages.
Mais le sourire qu'on pouvait lire sur son visage traduisait combien elle était heureuse pour Lizie.
Elle réprima tant bien que mal,l'impatience qui la gagnait. Vite, vite, il fallait en finir et trinquer à cette si belle fin de cérémonie. L'idée absolument saugrenue de même accepter de boire un calva de Dieppe, sans grimacer, lui traversa l'esprit. Toutefois, elle la dissipa très vite, il y a tout de même des limites à ne pas dépasser.

Deedee

Elle avait eu le temps de finir les lettres, nombreuse lettres, ne manquait plus que sa signature et le scel et adjugez vendu au suivant ! Au suivant et quel Suivant, voila l’Ardente qui s’avançait devant elle. Un sourire, amicale avant tout, amusée aussi de voir son dragon préféré un peu à l’ouest. Aurait-elle fait des infidélités au calva Dieppois pour être dans cet état ?

Serment fait, Adeline s’apprêta à répondre lorsque Aegidius s’avança aussi et pris la parole. Décidément, cet hommage n’avait rien d’habituel, entre les endormis, les serments en double et maintenant….. Maintenant…. Une déclaration d’amour !
Euh….
L’heure était donc grave ! Mais où était passé l’Ardente et le Long ? Fallait-il mobilisé la Normandie entière pour les retrouver ? Ou bien interdire d’ores et déjà tout calva ne venant pas de Dieppe pour cause de trouble comportementale ?

Une décision difficile à prendre et partager entre l’envie d’appeler la garde et de lancer un avis de recherche immédiatement pour retrouver les disparus ou simplement de leur déclarer : « Je vous déclare mari et femme », Adeline opta finalement pour une solution un peu plus… sérieuse.

-Hum… Hum… Et bien voila un hommage que je n’oublierais pas mes amis.

Et paf, un petit coup pour les jaloux(se) présent dans la salle et la Duchesse continua sur sa lancée en s’adressant a la vicomtesse.

-Et bien, tu vois Lizie, nous avons la preuve qu’il suffit juste de parler de Calva de Dieppe pour que tout arrive. Je vais véritablement finir par déclarer ce calva, calva officiel de Normandie. Une telle déclaration mérite d’être souligné et inscrite dans les minutes de cette cérémonie.
Et ne t’inquiete pas pour ceux qui me ferait le reproche de ce retard, il y a longtemps que je ne les écoute plus.

Regard vers le « vieux » Duc,

-Tancarville, tu as là une femme certes au caractère impétueux mais au cœur…. Hum… enfin tu la connais bien mieux que moi. Mais je suis forte heureuse pour vous et je vous souhaite tout le bonheur que vous pouvez espérer. Je vous aurais bien « béni » ou un truc dans ce genre mais je vais laisser cela aux prêtres et autres personne dans ce genre. Pour ma part, je ne pourrais qu’accepter vos hommages et trinquer en votre honneur !

Elle fit signe aux petites mains présentent dans la salle d’apporter de quoi boire et se leva pour continuer plus sérieusement.

-Bien, puisqu’il faut faire cela dans les règles de l’art…
Donc en tant que Duchesse de Normandie de par la volonté des Normandes et des Normands, des membres du conseil ducal et de sa Majesté Louis Vonafred, Roy de France, je vous assure protection, justice et subsistance, a vous, Aegidius, duc de Tancarville, et Alizarine d’Everlange, Vicomtesse des Andelys.
Puisse vos conseils, votre aide et votre loyauté ne jamais être oublié en Normandie.

Elle attrapa un verre qu'on lui tendait, retenant un "enfin" trop ravi de pouvoir se rincer le gosier et le leva face au joli couple devant elle

-A la votre !
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Alizarine

La sensation de son bras au creux de celui de Gidius enclencha chez l'Ardente une sorte de réaction en chaîne mais ce ne fut rien a côté de sa déclaration. Son cerveau se posait a peine la question: " pas autant?qu'est ce que...??" qu'il fut submergé par une émotion plus intense lui enjoignant de savourer l'instant sans plus penser a autre chose. Instant qu'elle vécut au ralenti un peu comme ceci:

Il approche son visage jusqu'à ce qu'elle voit l'iris de ses yeux devenir son unique horizon, ses lèvres sont au bord des siennes, mais elles ne chavirent pas encore sur les rives de sa peau, là où elle est la plus douce, la plus gourmande. Elle mordille sa lèvre, juste pour lui faire sentir le danger de ses dents et l'humidité de sa bouche. Délicatement, il pose sa langue sur ses lèvres, celle du bas, la plus charnue et la goute d'un bout pointu. Quand ses yeux ne voient plus que les siens et que sa bouche frissonne, il pose ses lèvres gracilement sur les siennes, elle en savoure la texture. Elle entrouvre alors sa bouche en jouant de sa langue et de ses dents. Puis elle plonge en lui langoureusement et leurs langues s'unissent tandis qu'ils sont au corps a corps.

Déjà ce moment prend fin et ces oreilles bourdonne des discussions de la Duchesse, ses yeux ne quitte pas Gidius alors seulement elle prend conscience de ce qui l'entoure de ce qui a eu lieu et un lent sourire apparait sur son visage. On parlait calva,on parlait de trinquer elle se pencha alors vers Gidius pour lui murmurer:

je t'aime.

Puis voyant la duchesse trinquer déjà , l'Ardente fit un clin d'oeil a Gidius

A la bonne votre duchesse avec le meilleur calva de Normandie.

Sur ce point la ils ne s'entendraient jamais.

Kathryn.brehnian

Aristote soit remercié! Enfin terminé. De manière surprenante qui plus est, enfin du moins pour elle. L'hommage du Duc n'est pas des plus conventionnel mais le contraire l'aurait étonné, et comme la duchesse l'a accepté c'est fini.
Enfin presque, elle doit encore poster les réponses que la duchesse vient de rédiger.

La partie héraldique de cette cérémonie est désormais close. Libre à vous de partir, ...ou de trinquer. Bonne soirée à tous.
Certains ne l'ont pas attendus pour boire, et c'est très bien ainsi. Quant à elle, le choix est vite tranché.

Sa liasse de parchemin sous le bras, elle salua Adeline d'un sourire et prit la direction du pigeonnier, quelques courriers à envoyer et la journée serait définitivement terminée.
En passant devant le couple, elle chuchota amusée.
Quand viendra l'heure du mariage, pensez à en aviser le héraut.
C'est vrai cela...les registres ne se mettait pas à jour tout seuls, et elle préférait ne pas se fier uniquement aux rumeurs pour amender ceux-ci.
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[RP] Cérémonie d'hommage - Adeline septembre 1460