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[RP 18% open, 63% closed, 19% f(t)] La rose.

Maud
Si l'idée lui en disait... elle avait bien entendu.
Loin de réagir comme une vierge effarouchée qu'elle n'était plus.. Ni vierge.. Ni plus effarouchée et toujours les mains à plat sur la table, Maud repassait dans sa tête de Vicomtesse, tout le codex héraldique..Oh mais, elle l'avait étudié à fond le jour où Della lui avait donné les terres de Beaumont.
" Voyons voir.. si je lui donne une bonne claque, je risque quoi?" Et avec un sourire presque carnassier devant la hauteur Princière que prenait l'homme en face d'elle, elle lui asséna :

Oui , eh bien Prince, vous seriez pris en flagrant délit de pratique d'activités manuelles indignes de votre statut.

Et Paf dans la tronche altière qui se délectait du vin. Croisant alors les mains pour mieux en retenir une de voler vers la joue Urukienne.

Et je ne suis pas votre jolie d'abord! Réservez ça à .. réservez ça à...

Parce qu'elle resta complétement sans voix devant la révélation qu'il venait de faire..Déglutissant difficilement..Les mots sortirent en rafale.

Vous avez été marié! Guillaume de Jeneffe est votre oncle! Et une de ses bâtardes serait votre cousine!

Abasourdie qu'elle était Maud..avouez quand même que ça fait beaucoup d'informations en une seule fois. Et le godet de Beaune finit comme un rien au fond de sa gorge desséchée.


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Uruk
    Mais qu'est ce qu'elle baragouinait encore celle la ? Elle avait le chic pour se mettre dans des états et offrir des réponses au prince, parfaitement incohérente avec ce qu'il disait ou faisait. Soit avait-elle encore une fois imaginé on ne sait quoi, ou bien était-elle simplement folle ? Ce n'était pas le Margny qui chercherait à savoir, il se limiterait à éclaircir la surprise de la jeune femme sur sa famille ... Chose dont elle voulait tant parler autour d'un bon verre qu'elle disait.

    Vous comprenez au moins ce que vous venez de dire ? Et savez vous au moins qui je suis et ce que je défend ? Alors, cessez vos fausses indignations et propos déplacés sur ce que je pourrais émettre.

    Au moins la chose était clair. Certes il y avait proposition la dessous, mais bien loin de ce qu'elle s'imaginait, quelque chose de plus protocolaire et de plus juste. Mais le prince le savait mieux que personne, les gens n'entendaient et ne lisaient que ce qu'ils voulaient et cette vérité s'appliquait une énième fois ici même.
    Ce détail passé, il vint répondre et confirmer les précédentes annonces faites.


    Je suis marié, Jeneffe est mon oncle et la fille qu'il a eut avec ma tante est parfaitement légitime, issue de leur mariage. Figurez vous qu'elle est fut domicilié à Sémur il y a de cela encore quelques mois ...

    Voila de quoi présenter l'envers du décor d'une des plus vieille famille de France et d'Empire et il n'allait pas immédiatement parler de tout les mauvaises actions perpétrés par les siens dans le but de pouvoir et d'argent. Uruk lui même était loin d'être blanc ...

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Maud
Alors là.. Il lui parlait de droit de cuissage qu'il aurait le plaisir d'accomplir si elle devenait serf ou sa vassale.. Et c'était elle qui avait mal compris?

Mais il se foutait de sa tronche l'Altesse! Reposant le godet avec force sur la table..

Votre Altesse.. Je pense bien que vous trouverez dans le Royaume n'importe quelle femme qui acceptera d'écarter les cuisses pour devenir votre vassale. Et ce ne sera pas celle qui est en face de vous à l'instant.

Voilà.. ça c'était dit. Et puis devenir la vassale d'un homme qui prenait un malin plaisir à ne pas choisir son camp..

Oh oui je sais bien que vous êtes Prince , vassal du Roy et de la Couronne de France, Vassal de la couronne de Bourgogne, vassal de la Couronne de Flandres et vassal de la Franche Comté.. Pour tout vous dire, je trouve que ça fait beaucoup pour un seul homme à moins de pratiquer l'art de l'écartèlement à plaisir hein?

Et avec un sourire en coin..
Et ça ne vous fait pas trop mal?
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Uruk
    Elle s'emportait, elle s'envolait, comme un bel ange qui cherche sa destiné, mais ici, c'était plutôt pour reprendre les mauvaises manières que pouvaient lui inspirer le condéen. Ce dernier restait plutôt calme face les envolées lyriques de la jeune femme et prit un léger filer d'air frais avant de reprendre la parole.

    Sachez bien que je n'avais nulle prétention sur votre corps ... Tout juste un peu sur votre âme et votre dévouement. Mais je ne vous en voudrais pas de rester en votre rang, gentillement rangé aux côtés de votre mari et auprès de la même engeances années après années. Je pensais que vous étiez différente alors duchesse, peut être ce qui faisait que je vous appréciais outre mesure et pu penser à vous voir en tant que bonne vassal un instant. Je ne perds pas la foi, juste un peu de déception pour le coup ...

    L'affaire détourné du droit de cuissage bouclé, il ne fit donc pas plus de cérémoniel pour le refus total de la jeune vicomtesse à ouvrir d'autre chemins que celui de l'enfermement sur son petit groupe. Et à la seconde partie de sa critique bien en verve, il répondrait par ce qu'il appréciait, car voila qu'on lui offrait une énième fois le plaisir de faire estimer ce qu'était pour lui la noblesse féodale.

    C'est toute la nature d'un bon seigneur selon les us et coutumes de St-Louis. Avoir son pied à diverses cours, mais avoir sa propre politique personnel, d'ailleurs certaines de mes terres sont bien symboliques. Le Hainaut ayant été vassal bourguignon jusqu'au jour ou mon Grand père en devint le seigneur, la Franche-Comté, ma douce jeunesse et le fruit de mon investissements impériales ... Et je ne parlerais pas de Condé tant cela est implicite. C'est une représentation, un vassal n'a pas à être en accord avec son suzerain ... Certes, c'est une chose que tout le monde ne conçoit pas.

    Pour rien au monde le vieil homme changerait ce qu'il était et c'était sans doute pour cela qu'on le trouvait ainsi impassible face à toutes les remarques que l'on pouvait lui faire.

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Maud
Elle y était allée un peu fort avec l'Antique Prince.
Il fallait bien ça pour qu'il lâche un peu plus de lui-même.
Après sa vertu, il la provoquait sur ses convictions

Tambourinant des doigts sur la table comme si ils avaient une vie propre.
Et tels les sabots d'un cheval qui s'apprête à ruer, il en fallait de peu qu'elle les laisse aller.


Vous vous souciez de mon âme maintenant?
Misère! ça devient une vraie manie bourguignonne ou plutôt romaine je dirai.
Ne me dites pas qu'ils vous ont commandité pour y aller farfouiller comme un malapris en toute impunité, hein?

Mon dévouement est à la Bourgogne et l'a toujours été. Et mon âme est au Très Haut même si je suis mariée à Niall de Rivien.

Quant aux "engeances" que je côtoierais, et je n'en vois aucune, vous prenez un bien mauvais chemin pour me proposer d'être mon suzerain.


Reprenant le godet de vin pour y tremper les lèvres. Vrai que le Beaune était particulièrement savoureux.

Comme vous le dites Altesse, vous avez votre propre politique, et je me verrai mal devenir la vassale d'un homme, tout Prince qu'il soit, si je la partage pas.
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Uruk
    Le Margny soupirait, il n'y avait donc pas une personne pour rattraper une autre dans ce maudit duché pensait-il. A croire que chacune de ces personnes prenaient un malin plaisir à rester sur ses acquis et à ne se mêler qu'à sa propre fratrie, histoire d'engendrer de bonne tare pour les générations futures. Cette idée lui semblait presque d'une folie lorsqu'il comparait à cet empire qu'il avait connu ou le combat entre fratrie était forte, mais ou on savait se tendre les mains pour mener des amitiés, des liens féaux et tout autre union pour laisser la place à des ententes lorsque le temps serait venu. N'était-il pas lui même un de ces hommes a n'avoir qu'un désir, voir tout les von Frayner crever la gueule ouverte et pourtant l'un de ce qui s'apparentait à ses plus proches conseiller n'était autre qu'une des pontes de la dite famille. Mais cette philosophie ne semblait pas pointer le bout de son nez en Bourgogne, la passion étant à l'enfermement sur son propre groupement pour ne jamais ouvrir l'œil ailleurs. Un soupire encore et il commençait alors à répondre.

    Vous me fatiguez Maud. Et l'engeance que vous côtoyez, ne soyez pas aveugle ou mensongère comme vos amis et avouer votre regroupement partisane au sein d'un petit clan qu'il serait mal venu de troubler par une quelconque tendance à s'en extirper.

    Il reprit un peu de vin et finit son verre d'une traite, la discussion avait pour lui, assez duré pour ne pas obtenir quelque chose d'utile qui puisse en ressortir.

    Sur ce ... Je pense qu'il ne serait utile de continuer notre veine discussion ?

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Maud
Ils en étaient venus là comment en fait? Une promenade.. une conversation autour d'un verre de vin.. Une manière de de faire connaissance en dehors du Collège ou ailleurs.; et voilà que le Prince insistait sur la dénomination donnée à ses amis..

Eh bien.. si cela vous fatigue de me voir en colère quand vous traitez mes amis d'engeances ou Dieu sait quel sobriquet.. je vous fatiguerai encore votre Altesse.. j'ai mon indépendance d'esprit . et on me l'a assez reproché hein?
Demandez à mon époux.. ça le fait sortir de ses gonds que je ne lui obéisse pas au doigt et à l'oeil..
Mais je suis loyale à mes amis..En avez-vous seulement?

Se levant parce que de toutes manières, elle ne comprenait pas où il voulait en venir.

La conversation a en effet assez duré si vous persistez dans cette voie.
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Uruk
    Comprenait-elle seulement ce que le prince voulait lui dire ? Surement et c'était bien la toute la vilénie que le vieil homme pouvait en tirer. Il se retrouvait devant ce qu'il estimait être une énième façade de cette manie propre bourguignonne, voir même française. Le regard légèrement en berne à la réponse vicomtal qui ne faisait que répéter ce qu'il savait déjà et comme si elle devait justifier cela, replaçait l'affaire dans la proposition du prince.

    Justement, j'en ai. Et ils sont loin d'être forcément ceux issue de ce qui pourrait s'apparenter à mon cercle et c'est bien à cela que je voulais en venir précédemment. Pourquoi rester vouer à des carcans établis nous cloisonnant à un clan lorsqu'on à la possibilité de s'ouvrir vers d'autres horizons plus porteuse pour sa propre personne ... Et je ne parle pas de pouvoir, d'or ou je ne sais quoi encore que l'on voudrait me faire porter, mais bien juste au partage de la morale. N'étais-ce pas le sujet d'échange entre l'élève et son maitre ? Platon et Aristote ? Suivez votre chemin et votre filiation bien gardé, j'offrirais mon laïus, à d'autres personnes peut être plus ouverte, en espérant ne point me tromper sur les prochains comme je l'ai fait avec vous.

    Le Margny tourna les talons, direction le bar afin de régler la consommation ...

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Maud
Comprenait-il seulement ce qu'elle était en train de lui dire? Apparemment pas.
Il restait enfermé dans une idée. Et Maud ne savait laquelle.

Elle avait l'impression d'être comme à un Tribunal. Sauf qu'elle ne lui donnait pas le droit d'être juge de sa vie.

Et donc toujours debout.Et il commençait sérieusement à l'agacer.

Tant mieux si vous avez des amis Prince. Je ne vois pas en quoi s'ouvrir à de nouveaux horizons passe nécessairement par le dénigrement de ce qu'une personne a pu vivre et expérimenter. Misère! C'est ce que vous venez de faire. C'est maladroit et insultant. Tout prince que vous êtes!

Et si telle est votre manière de voir, ce n'est pas la mienne. Si donc, il vous fait détruire quelqu'un pour la rendre malléable à quelque enseignement, je ne suis pas de cette eau là.

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Uruk
    La main tendu dans sa bourse -son énorme bourse- cherchant les quelques écus pour satisfaire le tavernier, il écoutait les dernières remarques de Maud, un sourire caché sur sa tête détourné de son interlocutrice. La main qui trifouille, sort une pièce après l'autre et la langue qui se délit, toujours dos à la vicomtesse.

    Je ne vous demande pas de vous détourner de vos préceptes, je vous propose juste de vous ouvrir à d'autres engagements ... Justement, pour mieux retranscrire ces préceptes déjà connu, en engranger d'autre et faire de vous une personne seule et unique maitre de votre destin ...

    La bourse qui se referme, les pièces poussés en direction du tavernier et un prince qui se retourne.

    ... Pour tout le monde.

    Il s'avance alors à nouveau vers la jeune femme, plus souriant que lors de son précédent départ.

    Voyez-vous, aujourd'hui vous êtes sans cesse assimilé à autrui, justement du fait de vos paroles, de vos agissements ... Peut être êtes vous déliés de ces gens, je veux certes le croire, mais en donner l'impression, le prouver, y travailler, fera de vous cette véritable personne unique que vous désiriez me présenter. Et c'est de cette personne unique, différente de moi, féminine dont j'ai besoin ... Comme vassal !

    Un bras qui se tends en direction de l'ancienne duchesse et une tête qui se penche légèrement en faveur d'une invitation à reprendre la marche, un sourire charmeur aux lèvres.

    Encore un peu ?

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Maud
Et Maud ne put s'empêcher de remarquer l'énorme bourse pleine d'écus du Prince. Elle qui vivait de pas grand chose.
Vu que les revenus de Montreal allaient dans quelle poche?
Celui de son rapiat de mari qui régentait tout bien évidemment.
Et c'est pas demain la veille qu'elle aurait son fief de retraite. Pas que le titre ait de l'importance.. Mais Maud était une terrienne. Une vraie.. Chose que son ex suzeraine n'avait jamais compris.
Choisir les cultures, surveiller les vignes, soigner le cheptel, ça lui parlait. Chevaucher les terres dans la brume de l'aube et respirer les saisons. Tout cela lui manquait terriblement. Elle n'avait rien d'une duchesse popote qui s'occupe juste de sa maisonnée ou de mondanités.

Toujours debout, le voilà qui lui refait un tour de charme. La tête de celui qui lui avait écrit de si belles allégeances.
Votre vassale, Prince! Me délier de ces gens pour me lier à vous...et si je suis assimilée aux personnes dont vous parlez.. je ne le serai pas à vous?

Et Maud de sourire en coin
Misère votre Altesse! Vous me vantez d'être unique et maitresse de mon destin et vous me dictez déjà comment faire, vous voyez?

Et reprenant son bras avec un sourire
Et qui me dit que sur un coup de tête ou d'humeur parce que mon époux ne vous plait pas.. ou que un ami ou amie à moi vous déplait, vous ne me jetterez pas dehors comme l'avait fait la Baronne de Seigneulay?
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Uruk
    La conversation reprenait déjà un cour plus sympathique et bien plus posé pour que le vieil homme puisse faire avancer son affaire. La vicomtesse avait troqué la réactivité pour un peu d'humeur, toujours en encerclant l'affaire et ses propres positions, mais semblait tout de même plus encline à céder aux quelques paroles d'Uruk.

    Être lié à moi par un serment et certains droit et devoir, voila qui nous unirait aux yeux du monde ... J'ai pour ma part quelques autres aspirations plus propre à nos deux personnes.

    Tenant alors le bras, histoire de reprendre la route, la porte passé, les voila de retour dans la rue de Dijon. Les pas s'enchainèrent et le vieil homme reprit la parole pour avancer sa proposition.

    Plutôt que d'être à mes ordres, je vous demanderais de découvrir un autre monde que celui dans lequel vous êtes bercé par les mêmes personnes depuis votre apparition en Bourgogne. Et n'ayez crainte ou espérance, je ne délirais pas notre éventuel serment pour vos accointances avec un brigand, un hérétique, un politique véreux ou autre ... J'ai vue en vous une personne agréable à vivre avec une profondeur d'investissement plutôt attirante pour ce que j'ai à vous offrir. Ma suzeraineté tiendrait à une mission que j'aurais pour vous et qui non respecté serait un motif à nous séparer ... Nul autre cadre de vous offrir une aventure dans laquelle vous n'avez peut être pas encore été bercé.

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Maud
L'air sec et froid chahutait de nouveau leurs joues .. Et Maud de faire comme un cercle avec ses deux mains, accrochée au bras Princier.

Maintenant qu'elle avait posé un peu ses limites, il aiguisait sa curiosité . Déjà vassal.. Elle se doutait que cela ne s'arrêterait pas à un lien banal..

Des aspirations plus propres à nos deux personnes. Une mission que j'aurais pour vous. Une aventure..

Fichtre! Il la tenait en haleine Maud.. Pas un mariage.. elle l'était déjà.. Pas Chef de famille.. il l'était déjà.. Pas déjà Roy.. Il l'avait tenté ..

Non mais Altesse! Vous jouez au chat et à la souris avec moi hein? De quoi parlez-vous?
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Uruk
    Au chat et à la souris !

    Le prince rit légèrement, avant de reprendre son sérieux de circonstance, tout en gardant un sourire ardent aux lèvres. Le froid bravé, c'était plutôt une belle journée qui semblait s'écouler pour ce rude mois de janvier.

    Voyez vous, si j'étais la dite souris et que vous étiez cette chatte que vous me présentez ... Sachez bien que je me faufilerais dans les plus improbables trous pour vous échapper. Mais car j'ai une certaine passion pour me faire mordre avec délicatesse, je vais donc vous avouer ma demande.

    La langue princière qui glissait sur les lèvres, un instant de réflexion, la tête qui se tourne vers Maud. Une légère hésitation, il avait déjà avoué auparavant avoir été marié, mais il n'en avait pour autant révélé le second secret caché à son paternel pour ne pas renier la destiné qu'il lui avait offerte.

    J'ai un fils, un preux chevalier, il a hérité de toute la fougue de sa mère et de tout l'entrain de son père. Il n'est pas encore bien grand, mais bien destiné à être le plus éminent prince qu'ai connu notre ligné, celui la même qui réussi la ou Tristan, Almaric et moi même auront échoué.
    Mais il n'est pas encore mûre et sa mère n'est plus ... J'ai besoin, d'une personne extérieur à ma propre main qui puisse lui éduquer les quelques préceptes de la noblesse des villes. Il a été éduqué jusqu'ici dans ce qui sera son futur fief, le petit châtelet de Margny ... Et j'ai besoin que vous en fassiez le futur Seigneur de Margny, celui qui deviendra Prince de Condé le jour ou j'abdiquerais ou que je mourrais.

    Une respiration.

    Plus qu'une vassale, je vous demanderais d'être l'intendante de mon fils, de l'héritier Margyenne.

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Maud
Vous avez un fils!

Comprenez la stupéfaction de Maud.. Le prince c'est comme un patriarche.. une antiquité.. un ancêtre qui sort pour prêcher la bonne parole.. et qu'on écoute avec respect.

Déjà l'imaginer en train de trousser les jupons même d'une catin, Maud a du mal.. Elle a bien le souvenir de la discussion sur le Droit de cuissage au Collège..Mais on ne lui connait aucune femme.. même de coureuse de titres en Bourgogne.. Sans doute ailleurs.. Angélyque pourrait lui en apprendre d'ailleurs... elle se souvient aussi de ce faux mariage orchestré avec feue la princesse Armoria.

Mais l'imaginer besogner pour créer une descendance. Il l'a fait à la sauvette son rejeton? Mais quel cachotier cet homme!Et donc, un Margny.. ça se reproduit. Elle en a la preuve

Elle en est donc presque la bouche ouverte devant la révélation.. Et la réflexion sur le chat et la souris la fit se refermer dans la seconde. Pour l'ouvrir de nouveau.

Parce qu'il pense loin le Prince.. La mort ou l'abdication. Et il voudrait qu'elle s'occupe de sa lignée directe.

A se demander si Maud ne porte pas sur son front les mots" Intendante d'enfants". Elle a élévé la petite Ygerne de Vaisneau après la mort du Baron... et voilà un nouveau môme.

Et son Donall alors? Pour tout dire, elle s'est battue pour le garder près d'elle bien plus parce que son époux voulait qu'elle obéisse plutôt qu'autre chose. Donall sera la plupart du temps nourri d'une nounou et maud ira le voir quand elle voudra. Et spontanément lui vient cette répartie avant de se dire que élever un Prince, c'est pas donné à tout le monde. Surtout un des plus anciens et illustres Princes du Royaume.


Eh bien moi aussi, j'en ai un!

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