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[RP 18% open, 63% closed, 19% f(t)] La rose.

Maud
Doigts qui tapotent ses joues au rythme des paroles du Prince.
Oubliées les manières ou retenue dues à son rang.
L'Altesse a tout fait pour la mettre à l'aise et elle y est.
Il y a d'ailleurs bien longtemps qu'elle n'a goûté pareilles attentions.

Et le voilà lancé dans ses explications.
Il faudra bien qu'elle en retienne le plus possible quand il s'agira d'élever le petit Prince.
Un vrai pavé il lui sert..
Pour mieux tout digérer, elle quitte sa position bien sage et boit encore une gorgée du vin de Beaune.
D'un seul coup, elle imagine à quel point cet homme aimerait faire retrouver à Beaune son aura d'antan. Ou plutôt , elle comprend l'intérêt qu'il porte à ses terres, villages et bâtiments. Loin des nobles qui ne veulent qu'un titre ou une couronne pour se pavaner ensuite partout. Et amusée

Eh bien Altesse, quand vous êtes lancé sur un sujet qui vous intéresse, vous êtes intarissable vous? Je vous abreuverai sans doute de questions demain. Laissez-moi un peu de temps, et vos cartes et parchemins que je les étudie encore au lit, si vous le voulez bien.

Et c'est une des marottes de Maud après des journées épuisantes et quand Donall dort de s'instruire toute seule. Depuis Beaumont, sa minuscule bibliothèque la suit partout dans des caisses.

Elle ne poussera pas jusqu'à lui demander quelles terres il compte lui donner. Là, elle a encore de la retenue. Elle prend alors le cruchon de Beaune, en remplit le verre du Prince et se lève pour aller vers lui. Vers ce canapé qu'il semble affectionner. Lui tendant le verre.

Trinquons-nous?
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Uruk
    Le résumé, pas si court que cela, semblait avoir peut être instruit, mais surtout mené la jeune femme à voir la fatigue jaillir et la volonté d'un repos mérité se dévoiler. Non pas que l'idée de laisser la vicomtesse avec ses papiers ne le gêne, mais il n'avait pas encore dans l'idée d'aller se mettre en couche aussi vite lui. Mais tout du moins, Maud n'était pas toute pressé et s'offrit encore de remplir le verre princier et de lui ramener ...

    Trinquons donc à vos découvertes à Beaune ! Et aux découvertes que je ferais par la nouvelle vassale que vous serez, de moi.

    Un sourire enjôleur, car même si l'idée était à la fin de soirée, le fait de trinquer signifié l'affaire parfaitement enterrée et que les choses intéressantes pouvaient dès lors débuter. Offrir quelques parcelles de terre, un hôtel particulier et contre ça l'assurance d'une gestion saine, mais parfaitement rentable, si cela s'avère payant le vieil homme aurait vite fait d'octroyer un maximum de vigne et de manoir à Beaune pour s'offrir une corporation vigneronne de premier choix. Tout en pensant à l'idée de prospérité de son hospice il prit le verre et n'attendait donc plus que la vicomtesse vienne trinquer. Porté haut en direction de la belle jeune fille, le Margny reprit la parole ...

    C'est ce soir que notre union débute !

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Maud
Mais il ne se lève même pas pour trinquer. Oui oui l'étiquette.. Il est Prince... elle n'est que Vicomtesse. Un peu goujat quand même le Vieux avec ses mains sur son ventre rebondi.

Elle le laisse parler de découvertes .. A voir si ce sont de bonnes ou de mauvaises et la dernière phrase la fait sourire.

Notre Union Prince? Mais combien cela me coûtera t'il en tant que vassale? Vais-je devoir vous verser une dîme?

Autant mettre les choses à plat tout de suite. Et comme pour bien marquer la question, la voilà qui se pose à côté de lui dans le canapé. Ramène ses jambes contre elle tandis qu'elle boit.. qu'il boit..et que le nez dans son verre, elle l'observe plus attentivement.
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Uruk
    Et la voila qui prend place sur le canapé après avoir trinqué, surement pas près d'aller si vite se coucher en réalité. Encore plus lorsque les questions fusaient quant à leur union salique qui se liait. Et ce n'était vraiment pas pour déplaire au prince de voir ce que la jeune fille avant dans le ventre lorsqu'il s'agissait de mettre genou à terre devant son suzerain, non plus politique, mais parfaitement nobiliaire dans la bonne âme de l'esprit féodale.

    Oui notre union, le terme vous dérange t-il ?

    Certes la prime idée d'union, bien classiquement représenté par chacun se limitait à mêler un homme et une femme sous les couleurs de la blanche nef. Mais le prince représentait ici une chose bien plus large, l'union même des valeurs, des devoirs et des droits, celle qui unit tout ces gens l'égide noble à laquelle ils appartiennent et auquel le prince tient. On ne mélange pas roturier et noble selon lui et malgré ce qui est poussé par le populisme bourguignon, le vieil homme n'y cèderait jamais et combattrait jusqu'à son dernier souffle pour ne pas voir l'honneur des nobles salit par tout ces faux nobles bourguignons offrant l'égalité somnolente à un peuple qui comme tout peuple ne mérite que soumissions aux sangs bleus.

    Combien cela coute ? Plutôt que cela pourrait couter ... L'échange de bon procédé et les droits féodaux persistent ici. Je ne suis guère poussé dans l'imposition de mes vassau féodaux, ceci est réservé à mes bourgmestres. Pour vous, cela se placera sous l'égide du soutient aux troupes lorsque j'en aurais besoin, tant pour repousser les rébellions populaires que pour fomenter une quelconque revendications sur un territoire voisin.

    Et une fois son verre fini de le reposé avant de se tourner quelque peu vers la vicomtesse. Ce qu'il allait dire n'allait certainement pas être apprécié, mais autant présenter les choses comme elles étaient, car le prince étant ardent défenseur de ses droits, presque autant que ses devoirs n'allait pas faillir à cette remarque.

    Et comme toute vassale, le droit de cuissage restera acté, que cela vous plaise ou non !

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Maud
Et voilà ce que c'est quand on a été privée de tous les besoins primaires tels que une bonne table, un endroit chaud sans chasser les punaises, un bon feu dans la cheminée et un vin exquis entre les mains.

Et des premiers secondaires tels que de l'attention.. de la courtoisie et une bienveillance à lui demander quels étaient ses désirs et à les satisfaire.

Maud se vautrait presque dans une sorte de satisfaction béate et se délectait de chaque seconde passée dans ce salon en compagnie d'un homme expérimenté à qui elle accordait des qualités de savoir bien au dessus de la moyenne, quand patatras.

Garde baissée à l'extrême qui l'avait conduite à poser ses fesses à côté de l'Altesse. Fallait il donc que pour la seconde fois en présence d'un homme bien plus âgé qu'elle, elle en fasse les frais?

Oh pas qu'elle soit ignare de ce droit de cuissage défendu par le Vieux Prince, non. Mais c'est comme si lui attaquait un besoin primaire typiquement masculin sans passer par la case. " En avez-vous envie?"

Le masque tombait et la réaction ne se fait pas attendre. Et Maud de jeter à la figure de Uruk le fond de son verre. Sauf que peu de nectar reste dans le verre et pratique dans l'âme, Maud lui sert alors un complément ..

CLAC!!!

Une magnifique baffe ou gifle à l'encontre de son peut-être-mais-rien-n'est-moins-sûr-et-encore-moins-maintenant Suzerain.

Le plus étonnant dans tout cela, c'est que la gifle a été donnée sans la moindre hargne ou colère. C'est une réaction spontanée à la mesure de l'affirmation. Se frottant quand même la main, la parole vient directement.


Trouvez-vous une catin!
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Uruk
    Avait-il seulement été surpris de la réaction de la vicomtesse ? Pas le moins du monde, peut être de la voir gâcher du Beaune, mais encore, même ceci pouvait être attendu, voir même les couverts s'envoler, les cuissardes retapisser les murs, un fauteuil renversé ... Si la force lui serait resté.

    Au prince ? Une moue, une main qui nettoie les résidus du nectar qui venait salir ses habits, la main dans le visage, tout juste un mouvement de l'épaule venant nettoyer l'affront et un regard presque impassible mais juste tenu d'une certaine hauteur, à bien faire comprendre qui il était.


    Trouvez vous un suzerain !

    La phrase était clair, explicite, le vieil homme tout bon qu'il pouvait être, aussi conciliant qu'il en paraissait, une chose ne changeait pas : ses principes. Beaucoup de monde lui en voulait, nombreux étaient les gens bons à l'insulter pour ses initiatives et son attitude justement si propre à sa seule et unique personne et en matière de noblesse plus que tout autre, il n'abandonnait pas cette rigueur.

    Une main qui a nouveau sur ses habits, sur son ventre et ses bras, il se leva. Nul vengeance, ceci n'était que rarement affaire du Margny, tout juste lorsqu'il s'agissait d'éliminer certaines personnes pour leur attitudes tout au long de la vie d'un des siens ou d'une mort provoqué ... Il s'était déjà vengé et des vengeances il en offrirait encore, mais ici il n'en était nullement question. Tout juste devait-il mesurer le réel engagement auquel se proposait Maud ...


    Vous êtes libre de partir, mais je ne tends pas deux fois la main. Et quand bien même toute votre âme serait choqué par ce qui serait une proposition, mais qui n'est qu'un bon droit de ma condition ... Ma main restera tendu tant que vous ne sortirez pas de ce domaine. Une fois la Bourgogne retrouvé sans notre union, vous serez dès lors un de ces gens, de ces nobles bourguignons que je méprise. Une de plus ...

    Et il restait en face de la brune, debout, à attendre sa réponse. Un au revoir, définitif, une réflexion, intense ... Le choix était simple, les désirs bien souvent plus évasifs.

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Maud
Et il est debout en face d'elle. Maud a bien enregistré la distance qu'il a par rapport à l'affront. Sans doute a t'il déjà reçu même réponse ou n'a t'il pas attendu de proposer ou de notifier pour prendre ce droit.

Trouvez vous un suzerain !

C'est net et sans bavures. Et du tac au tac.

Mais j'en ai trouvé un! Et il est devant moi.

Curieux quand même qu'elle mesure à cet instant précis la taille de l'Altesse. Maud est comme imperméable à cette forme de chantage qui ne peut prendre que sur des courtisans ou des catins attirés par les titres. Son époux, enfin ce qui lui sert d'époux serait là qu'il la morigènerait certainement pour qu'elle accepte, tant il bave devant des titres de noblesse et ferait n'importe quoi pour en avoir.
Face à lui donc et plongeant son regard dans le sien.

Eh bien Altesse, je repousse ce que vous appelez une proposition. Suis orgueilleuse mais pas au point de partir sur le champ dans le froid et le noir vers Dijon. Je profiterai donc de votre hospitalité cette nuit à moins qu'elle ne soit liée au Droit dont vous parlez?
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Uruk
    Était-elle borné ou tout simplement complétement endoctriné comme ces masses bourguignonnes ? Sur le fond le prince ne pouvait que le craindre, après tout il ne s'agirait la que d'une personne supplémentaire à subir l'effroyable vampirisation locale. Le plus surprenant, c'est que malgré l'invitation à quitter le lieu et surtout de se trouver un pseudo noble qui n'en aurait finalement que le nom et nullement les coutumes, elle restait la à vouloir du vieil homme. Et pour ce qui était de la nuit à profiter des lits de Beaune, le Margny était bien peu favorable à l'offrir à ceux qui refusait ses principes ...

    Dans le froid et dans la nuit jusqu'à Dijon ? Mais non voyons .... Sémur est plus proche.

    Un peu d'ironie pour mettre la forme. Après tout, il était bien vrai qu'il y avait de quoi s'offrir repos plus proche et même dans la citée même de Beaune, une ou deux auberges devaient encore avoir leurs portes ouvertes. Et l'hospice aurait accueilli en tout temps une pauvre femme à subir le froid, le vent, la mort sur la route en son sein ...

    Le cuissage, est un droit comme il en incombe d'autre ... Un droit, non un devoir. Et sachez bien que malgré toute la crainte qui vous anime dans ce droit, je sais en usé avec sagesse ... Je pense l'avoir assez démontré, non ?

    Certes, il faisait comprendre ici même que le droit de cuissage n'était pas une tradition qui consistait à visiter le lit de sa vassale tout les soirs, mais bien une possibilité, bien plus souvent de punition à l'encontre de ce dernier. Pourquoi diable le prince irait-il jusqu'à à la châtellenie de sa vassale alors qu'il pourrait avoir bien plus belle femme directement dans son propre lit ? Ce droit ci était pour lui réservé pour la correction, la punition et à ceci, il n'en manquerait jamais de le faire acter. Pour la hérauderie la seule sanction est la destitution, mais le vieil homme n'y pouvait guère quelque chose si cette institution était trop limité pour définir aussi peu de principe.

    S'il ne s'agissait que de s'offrir une nuit de folie, autant nous l'aurions débuté ici même alors que notre union n'est même pas encore entériné ...

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Maud
Ah mais il insistait le bougre!
Et ce n'est pas la crainte qui animait Maud, elle n'était plus vierge, mais plutôt l'idée d'une sorte de "besognage" ennuyeux qui était bien plus pour elle comme une forme de pouvoir à exercer. Elle fit comme une moue de dégout à cette idée. Et il n'avait rien démontré du tout.
Ce qu'elle avait pris comme une boutade au Collège semblait être un vrai principe pour lui.
Amusée par sa réplique sur la proximité de Sémur.


Vous avez aussi le droit d'être muffle?

Nan mais là, elle ne cèderait pas un seul pouce de terrain. Et non, ils n'étaient pas encore liés par des liens de vassalité . Comprenant d'un seul coup qu'il considérait bien plus ce droit comme un principe et non une réalité obligatoire, elle croisa les bras et tête penchée:

Dites-moi Altesse, vous en avez encore des droits de ce genre sur vos vassaux? Parce que autant tout savoir avant d'aller dans la chambre que vous avez fait préparer pour moi et dont je compte bien profiter.

Elle aurait bien ajouté.. Avec ou sans vous d'ailleurs. Sauf qu'elle ne ferait certainement pas le premier pas. Et puis, elle n'en était vraiment pas à considérer encore l'homme en face d'elle comme un objet de désir.
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Uruk
    Le droit d'être un mauvais homme ? Il m'en serait alors un devoir moral ... Mais ma morale est tout autre, parfaitement mêlé entre mes valeurs hérités, en dehors des droits j'entends et ce que nous inculque Notre Très Sainte Mère l'Eglise Romaine.

    Un petit sourire en coin, il savait bien la position et les idéaux déviants de nombre de bourguignon. Les infidèles étaient en marche, la grande Déesse frapperait bientôt de son fléau sur ce monde ou chacun se saborde dans diverses croyances. Enfin bref, le vieil homme ne se substituait pas à Dieu comme nombre d'autres le faisaient, tout juste appréciait-il moyennement les mauvaises connivences romaines, mais jamais il ne s'écarterait du saint chemin et ainsi rejoindre les rangs hérétiques.
    Et pour ce qui était des autres droit qu'il possédait, les autres contraintes, car il avait promis d'en parler et apparemment, la jeune femme pensait que l'heure des aveux étaient venus. Rien de très folichon, juste de quoi assurer les bons liens.


    Officiellement ? Hormis la question militaire et financière de la vassalité qui a souvent tendance à changer en fonction des lois. Je pourrais vous citer votre couverture totale en ce qui concerne l'impôt religieux et en contre partie, vous vous verrez imposé les religieux dirigeants vos éventuels églises ... Car quelque soit la terre qui vous sera donné, en plus d'un manoir, je vous ferais don d'une chapelle.
    Tout autant, que j'aurais le droit de vous faire lever vos armées lorsqu'il s'agirait de reprendre les terres ou mater les révolter d'un de mes autres éventuels vassaux ... Et ce même s'il serait votre ami. Mes ennemis officiels, seront les vôtres !

    Voila qui résumait assez bien les quelques débats houleux, mais personne n'était jamais à l'ombre d'une traitrise et même si le don d'or ou de terre seraient tout frais. Et cela suffirait bien pour l'heure, car à n'en pas douter le prince irait encore sortir une raison ou deux pour forcer la jeune fille à parfaitement le servir ... Jusqu'à être asservit éventuellement, mais ceci ne tiendra qu'a elle.

    Et vous profiterez de votre couche comme bon vous l'entends, si à ces droits vous cédez !

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Maud
Oui mais non! ça commençait à bien faire là.
Et Maud d'un seul coup de se dire que devenir la vassale du prince allait être une vraie corvée.
Et les corvées elle n'en voulait pas ou plus! Mais pourquoi elle lui avait aussi posé la question..Elle voulait la belle vie là Maud.
Alors quand il lui parla de guerres et toussa.

Mais j'en ai soupé de la guerre moi hein? Non mais jusque là
Et de faire un geste de la main par dessus la tête et de s'asseoir d'un coup dans le canapé. Et lui imposer des choses comme si une vassale était une esclave.
Et je ne suis pas venue pour entendre parler de religion.. d'évêques.. Ah non!

Se relevant d'un coup et se versant à boire
Je veux .. elle voulait quoi en fait..du vin... elle en avait en main. Des rires .. Là, c'était plutôt zéro pointé..Et vous viendrez avec moi prendre l'air demain. Et je profiterai de ma couche comme je l'entends sans tout votre fatras de devoirs et de droits. Si je deviens votre vassale, je serai loyale. Et ça devrait vous suffire. Une union comme un carcan.. brrrr..

Et le regardant de haut en bas
Et Prince, sans vous offenser, un bain ça vous dit rien?

Non mais parce que d'un seul coup et elle n'y avait pas vraiment fait attention.. mais la chemise et le pourpoint du Prince étaient tachés de vin.. du vin qu'elle lui avait jeté juste un peu avant. De là à s'excuser..
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Uruk
    Et voila que n'étaient que moyennement apprécié les devoirs que demandaient le prince et pire même les droits qu'ils s'adjugeaient, repoussé ... Pour le moment. Mais ce n'était pas tant un refus, qu'une exaspération qui se lisait dans les traits de la vicomtesse, l'ennui de la guerre, la douleur de l'impie destiné de la Lune surement. Le vieil homme préféra lui offrir un sourire réconfortant et des repoussants ces éventualités.

    Rassurez vous ! Sur mes terres, on évite la guerre ... On produit du vin !

    Le vin, tout le sujet et le problème qui s'envolait dans les heures. Même si c'était plutôt les odeurs du Beaune déversé sur lui même qui portaient cette douce impression d'effluve d'alcool comme au fin fond d'une distillerie. Elle voulait du vin ? Elle se riait de lui surtout. Et quand bien même son seul désir du moment était la couche et être une vassale tout ce qu'il y a de plus paisible, elle ne couperait pas aux tâches le moment venu ... Qu'elle rapporte déjà un maximum d'écu au prince, cela lui irait et éviterait à cette dernière d'être en fâcheuse posture face au Margny.

    Un bain sera un vrai plaisir ... Mais je crains ne devoir supporter ... Ou plutôt apprécier cette odeur toute la nuit. Je ferais préparer le bain pour le petit matin. Ainsi donc, l'heure du couché est venu ?

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Maud
Perplexe d'un seul coup la Maud.
Non parce que quand même c'était un Prince et elle n'y avait pas du tout mis les formes là.
Et "Ring the Bell", c'était un homme avant tout.
Vous me direz, elle est sotte Maud là ou quoi?
Et non, elle est affligée depuis sa tendre jeunesse d'une sorte de respect révérencieux envers les plus titrés et les plus anciens titrés du Royaume.
Comme si, ils étaient investis ou couronnés d'une certaine aura.
Parce que être aussi vieux et toujours présent, cela révélait des talents que la jeune Vicomtesse n'avait pas.

Toujours sur le canapé et tout à fait détendue, elle éclata de rire à sa dernière tirade

Vous empestez le Beaune, vous savez? Avez-vous donc besoin de cette odeur pour vous endormir?... Moi c'est..

Et de boire un gorgeon de vin.
Elle n'allait quand même pas lui dire que les bras d'un homme lui conviendraient bien mieux.
Dans l'échelle des besoins primaires, ils venaient en haut de l'échelle.


Eh bien comme vous dites, ce serait une bonne nuit de sommeil et nous verrons demain si j'ai toujours envie d'être votre vassale et vous mon suzerain.
Parait que la nuit porte conseil.

La nuit n'apportait pas que ça non plus. et de drôles de fourmillements se réveillèrent chez la jeune femme..Une petite voix intérieure qu'elle n'avait plus entendu depuis longtemps murmura des paroles. Vite étouffée par un "Non mais il est quand même beaucoup trop vieux"
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Uruk
    Ce n'était pas tant des odeurs que le prince avait pour besoin afin de trouver le sommeil, mais l'attente de la mise en place du bain l'aurait de toute façon laissé à l'abandon dans quelques idées qui auraient fini par le verser dans un bon sommeil. Et puis, qui sait, la bonne odeur, qui empestait d'après la vicomtesse avait surement des vertus à offrir de bon rêve au vieil homme, tout comme le purin doit vous offrir les plus atroces cauchemars de vos nuits. Et si la nuit portait conseil, c'était peut être par l'intervention de ce subconscient alimenté par l'alcool qui pouvait offrir des réponses clairs et net auxquelles on ne s'attendait même pas ... Il est toujours surprenant de voir quel sont ses propres désirs inavoués une fois l'œil fermé et la tête allant à voguer vers les rêves les plus enfuis et les plus délectables.

    Que la nuit nous porte conseil ... Et que les réponses que nous cherchons encore illumine notre prochain réveil ... Ou cette nuit même !

    Le réveil en sursaut, la lente descente vers les limbes, les étreintes charnelles, finalement tout pouvait laisser à s'imaginer comprendre les réalités que nous n'aurions encore réellement assimilés. Et à ne pas s'y méprendre, l'alcool aidant toujours bien à favoriser ce type de processus, il aurait tout autant fallu déverser un verre bien plein du Beaune sur les habits de la jolie Maud. Non pas que l'idée soit une décision princière mise en action, mais l'envie joviale n'en manquait pas tout d'un coup ...

    Vous savez ... Si cette odeur m'aide à m'endormir, je gage qu'elle vous offrirais les mêmes vertus ... Mais vous semblez avoir d'autre besoin ?

    Et le prince qui remplit son propre verre pour y gouter légèrement avant de le porter lentement en direction des lèvres vicomtales. Lui laisser verser dans le gosier ? Ou simplement le renverser délicatement dans le chemisier ? Les envies pouvaient diverger, se laisser aller à l'extase de l'abus de vin pour le corps ou sentir frémir sur sa peau couler le divin nectar du domaine ...

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Maud
Mais qu'est-ce qu'il fait.. mais qu'est-ce qu'il fait là?
L'air de rien, elle avait du réveiller ce qu'on appelle communément la bête chez le mâle.
Mais qu'est-ce qu'elle fait? Mais qu'est-ce qu'elle fait là?

Illuminer notre prochain réveil? Elle avait bien entendu nôtre.. et pas le vôtre ou le mien. Un seul mot peut révéler des intentions.

C'était pas de la cour fleur bleue ça.. du genre." Je fais un pas vers vous chère Dame.. Y répondrez-vous?"

L'homme qui s'approchait d'elle était sûr de lui.. Joueur et enjôleur.. Il y a quelques mois ou quelques semaines, elle se serait enfuie ou aurait renversé le verre de vin qu'il tendait vers ses lèvres comme une invitation à plus. Amusée, elle y goûta. Prenant tout son temps. et une fois la gorgée avalée.

Vous voudriez donc que je m'endorme comme vous dans l'ivresse. Sans souvenir au réveil?
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