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[ RP][ Eglise Saint-Miguaël] Mariage de S.I V.F. et C.E.C.C

Xanthi
Voilà bien de la Xanthi ... elle avait vu les cheveux dorés lâchés mais rien de la tenue de la fiancée et c'est le murmure de son aimé qui la lui fit mieux regarder.
Elle se pencha un peu, regarda et vit ce que tout le monde voyait : les jambes et les cuissardes, bref une ribaude endimanchée.
Elle se redressa, à son tour murmura :


Ils sont tous dépravés ces nobles. Pucelle et titrée, ça se donne des airs de catins parce que ça ne sait rien du désir et du plaisir de l'amour vrai.


Les choses sont si simples et belles avec lui. Elle tourne son visage vers lui, son coeur bat rien qu'à le regarder. Elle sent les braises rougeoyer au creux de son ventre et sourit plus encore.
_________________
oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Wendoline.
Quelle est belle !!

A son entrée elle fait immédiatement réagir et offusquée des propos murmurés qu'elle intercepte, elle lève un sourcil tout en détaillant de manière plus précise la tenue de Catherine.

Que voit-elle ? Une jeune femme ravissante à la démarche aérienne qui montre que l'on peut porter tenue surprenante pour ses noces et ne pas pour autant perdre en féminité. Alors elle sourit, un sourire qui éclaire son visage, un sourire qui lui fait oublier un instant ses tracas.


Lily sois fière de ta fille, c'est ta réincarnation même !

Comment peut-on se permettre de critiquer cette superbe jeune femme, cette fiancée, cette future épousée ? Sa tenue sublime sa beauté et démontre qu'épouser un homme hors du commun, car le fiancé est à lui seul quelqu'un de spécial, permet toute fantaisie.

Son amie Val a réussi une merveille et pari tenu, c'est la mariée qui est la plus regardée à voir les visages tournés vers elle, regards amicaux et... autres, mais regardée.

Se permettre critique, de quel droit ? si ce n'est la jalousie..... décidément la race humaine cache de bien tristes travers. Vivre noblement ce n'est pas une tenue vestimentaire c'est autre chose que beaucoup hélas n'ont pas malgré leurs titres. Ces mêmes personnes qui osent juger et qui à contrario ont une vie que la morale réprimerait. Si elle regarde autour d'elle..... pfiouuuuu...... il y en a au moins...... et tous ne sont pas présents.

Bref, la mariée est superbe, elle a fait un choix qu'elle assume. Lier son destin au dauphin déjà est un choix qui ne se discute même pas car il lui appartient.

L'officiante, son amie Xalta, choisit cet instant pour la sortir de ses pensées.

Elle reprend immédiatement en choeur


Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.
Caminho
[Pressons pressons faudrait pas rester sous la tente trop longtemps...]

Voilà qu'il avait finit de se raser, c'est qu'il c'était laissé aller depuis qu'il parcourrait les routes. Ça faisait tout de même plus propre.
Il se glissa derrière le paravent, elle avait voulu le faire frisonner ? Il s'approcha de sa femme et lui déposa un bisou dans le cou.
Une fois la petite plaisanterie terminé, il remarqua un habit masculin à coté de la robe de sa femme. Il passa la question stupide : c'est pour moi ? mais posa plutôt un :
Tu as fais venir ça de Joinville ? Et moi qui pensait mettre mon uniforme, tu as bien fait reprendre le pourpre c'est bien mieux.

Il finit de s'habiller, rapidement bien entendu, il n'aimait pas mettre trop de temps pour des choses aussi visuelle.
Par contre, le résultat final pour sa femme valait le détour tellement cette couleur lui allait divinement bien.

Tu sais mon amour, ce n'est point le but de vouloir être plus belle que la mariée, tu vas lui faire de l'ombre comme ça c'est sûr !

Une fausse plainte, ça lui convenait très bien que sa femme soit la plus jolie, c'était la sienne ! Il fronça un peu les sourcils quand à son vouvoiement mais il ne dit point mot, préférant activer le pas.
Il sortir alors tout deux du campement et avancèrent à pieds vers l'Eglise Saint Miguael.


[Arrivée à l'Eglise]
Sa Vilaine à son bras, ils arrivèrent enfin à l'Eglise, les personnes commençaient à prendre place dans l'édifice, ils seront arrivés juste à temps.
Quelque pas encore et ils passèrent la grande porte. Beaucoup de personnes étaient présente, des connus et d'autre moins.
Ils s'installèrent tout les deux sur un banc vers le milieux de l'Eglise et attendit le début de la cérémonie.

La diaconesse prit alors la parole et commença le début de l'office.

Xalta a écrit:
Je vous souhaite à toutes et tous la bienvenue dans cette église Saint Miguael pour célébrer en ce jour béni l'union devant le Très-Haut de deux êtres qui ont décidé de lier leur vie.

Le mariage n'est pas chose bénigne, c’est un véritable acte de foi non seulement envers le Très-Haut mais aussi l’un envers l'autre. C’est un choix définitif, que nul ne doit pouvoir rompre, c'est une promesse qu'ils se font devant nous qui avons aujourd’hui le privilège d'être leurs témoins !
Avant d'aller plus loin dans la cérémonie, nous allons purifier notre âme, en confiant au Seigneur nos pêchés.


L'éternel discours, il serra un peu plus la main de sa compagne et récita avec l'assemblé :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.
Do.....
[ Se fondre dans le silence, afin d'écouter la suite de l'évènement ]

Do' repensait aux paroles et gestes qu'il avait eu avant le départ de la tente, plutôt dans la tente...Quel Voyou celui là avec ses bisous dans le cou, un sourire amusé et comblé elle entra dans l'Eglise à son bras.Saluant quelque personne qu'elle connaissait d'un signe de tête avec le sourire sur son joli minois, le premier fut pour la Duchesse Angélyque , voyant vers elle son beau frère Crésus toujours là a assurer les arrière de la Mamelue , un sourire amusé en le regardant embarquer par des femmes pour que Ange puisse se rendre à l'avant avec un homme.Saluant aussi la Vicomtesse Maud , ainsi que la Veuve noir qui n'est d'autre que Aryanha l'ancienne régente.Et en oublia certainement d'autre déjà placé dans le rang des bancs.

Un regard doux en regardant son amour et continua son avancée pour regagner un des bancs sur la droite vers le milieu de l'édifice.Son regard se posa ensuite , tout en fessant glissé ses doigts sur l'avant bras de son Voyou, sur les futurs mariés , elle avait rencontré celui ci en taverne y a peu, son Voyou l'avait avertie que c’était le Dauphin.Il été fort bien habillé, comme sa futur femme, une magnifique tenue, elle resplendissait dedans.
Puis au détour de son retour de vision vers son Voyou son regard se posa sur le Chambellan Cuche, un sourire en sa direction, son champ de vision était tout autre il était posé de coin sur l'élu de son coeur, elle ne voyait pas sa vie sans lui à vrai dire, elle était heureuse c'est tout ce qui comptait pour elle, être vers lui autant qu'elle le pouvait.

Puis vain le tour à la cérémonie de commencer avec une récitation en choeur avec toutes les personnes présentes dans l'Eglise.Une main se serrant un peu plus sur la sienne, un sourire en fessant de même resserrant son étreinte sur celle de son Voyou, dire qu'il y a quelque mois c’était eux qui se disaient oui pour la vie, elle sortie de ses pensées et s'activant calmement à réciter avec les autres.


Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.

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Catherine_elisabeth
Ainsi la cérémonie commençait.
Des regards sur elle, obscurs, jaloux, médisants, curieux, mais aussi admiratifs, affectueux, émerveillés.
Telle est la vue que l'on peut avoir sur la jeunesse.
On ne la comprend pas forcément, on la juge, on l'envie, on la renie. Mais au fond, on donnerait père et mère pour la retrouver.

Catherine était dans sa plus belle jeunesse, et tout en elle le prouvait. Peu lui importait en fait. Sa mère disait vulgairement "ceux qui parlent dans mon dos contemplent mon cul, alors faites vous plaisir !".

La jeune Comtesse n'avait pas de problème avec les médisances. Elle n'était pas susceptible et tant qu'elle se trouvait bien dans ses merveilleuses bottines à la dernière mode de Paris, rien ne la dérangeait.

Elle sourit chaleureusement au regard de son promis, puis son regard se balada dans l'assemblée tandis que celui-ci parlait.
Son discours devait sans doute aussi faire réagir; mais depuis quelques temps déjà, elle avait apprit à connaître l'homme qu'elle allait épouser, aussi ne s'en étonna-t-elle pas.

Elle aperçut un nouvel arrivant. Immédiatement, elle reconnut Natale. Il avait été un bon ami de sa mère, et savait que cette dernière le respectait énormément. Son sourire s'élargit légèrement.

Puis elle continua son observation, nota les belles robes des dames présentes, qui avaient toutes essayés d'être sublimes, et qui avaient sans doute réussies plus ou moins, si ce n'est quelques fausses notes dans leur jugement.
Puis les yeux de la blonde se mirent à pétiller.
Une sorte de pensée meringuée avait frôlé son esprit.
Me dites pas que c'est pas vrai...

Son regard se porte sur la gauche...
Victoire !!! Elle avait pu se libérer !
Vêtue magnifiquement, il était maintenant impossible aux autres de tenir la distance. Après Catherine, il était clair que la plus belle des demoiselles présentes, était Victoire Devirieux.
On ne peut rien contre la jeunesse, Mesdames !

Elle avait envie de lui sauter dessus, mais ce n'était pas le moment. Surtout que la belle Xalta demandait de prier... Alors prions pour commencer


Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.



Une fois fait, elle regarda encore sa Victoire, plongeant ses yeux dans les siens et tenta de lui faire comprendre mille choses
" Ma Viiic ! Te voilà enfin ! tu es sublimissime ! J'adoooore ta robe ! Mais dis moi ? Tu as apporté des meringues avec toi ? Ah et je sais pas si tu as vu, mais ya du monde ! Bon je connais pas les trois quarts, et ya des dames qui me regardent étrangement, mais pas grave. Tu as vu, ya même des gens de Toulouse ! Je suis hypra contente de les voir ici ! Ah ma Vic, faut qu'on se voit après, j'ai pleins de choses à te raconter ! "
Tout ça en pensée bien entendu !

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Natasha1
La brunette sorti enfin de sa tente. Elle regarda vers l'église entendant les cloches sonnés.

Arf de Arf!! Je suis en retard??!!

Nat couru jusqu’à la sainte bâtisse avant d'y entrer le plus naturellement possible pour pas attirer l'attention sur elle. Elle s'installa dans le fond de la salle de sorte d'e ne pas déranger la cérémonie qui avait déja commencé.

Bon, ils en étaient qu'au commencement par chance. Elle entama la priere en coeur.


Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.
Valeryane

    Catherine arriva enfin alors que nous étions installé à nos place Val observa les bouches en cœur, les yeux brillant de certaine, d’autre se collés sur l’oreille du voisin surement pour médire ou critique, mais on peut faire le mieux possible que l’âme de l’être humain ne peut s’empêcher de faire médisance ou de critiquer, tel sont les choses.

    Sa Catherine avait eu des exigences ne surtout pas ressembler à toute ses femmes meringuées dans leur jupon, chose que la volcan comprenait car elle-même détestait ça, préférant une tenue de monte en cuir qu’une robe qui serre les miches et le balcon elle s'était donc exécuté dans la tâche et avait fait selon la volonté de la futur mariée "le client est Roi si on peut dire ainsi" Donc la volcan resta fière.

    Val fit un grand sourire en voyant les yeux brillant du promis et de voir Catherine magnifique qui rayonnait comme un soleil. Val leva les yeux au ciel et pensa « Tu vois Lilly ta merveilleuse petite princesse ? Vois comme elle est belle tu serais fière d’elle tu sais à travers elle je te vois, tu revis.»

    Et de suivre enfin la cérémonie qui commençait, émotion et bonheur chacun récitait.

    Je confesse à Dieu tout-puissant,
    je reconnais devant mes frères
    que j'ai péché en pensée, en parole,
    par action et par omission;
    oui, j'ai vraiment péché.
    C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
    les archanges et tous les Saints,
    et vous aussi mes frères,
    de prier pour moi le Créateur

    Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
    qu'il nous pardonne nos péchés
    et nous conduise à la vie éternelle
    dans le paradis solaire.
    Amen.
    Non elle pleurera pas de l’émotion nan et nan.

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Xalta
Après un moment de recueillement pour que chacun puisse exprimer au plus profond de son coeur un repentir ou du moins le debut d'un. Pas trop long non plus, le silence, même si pour certaine personne il serait très largement insuffisant. Il lui faudrait presque rappeler les vertus d'une confession. Certes le pardon ne lui appartenait pas, seul Dieu peut. Mais parler permettait de libérer une âme de ses tourments. Elle avait elle-même fait cette experience en se confiant à Monseigneur Dariush.

Elle relève légèrement la tête.

Maintenant que nous avons pu nous adresser au Très-Haut, nous allons entamer ensemble le Credo, cette prière qui est aussi la profession de foi de tout Aristotélicien.

Un sourire fugace en songeant que... son regard se pose sur certains qui composent cette assemblée réunie devant elle. Puis d'entamer le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN


Petite pause, c'est comme en musique cela permet de rythmer la cérémonie.

Son Altesse a choisi un texte en particulier pour son mariage. Texte peu commun pour une telle cérémonie. Je vous en ferais donc la lecture.
Mais, pour autant j'en n'oublie pas aussi le passage sur le rappel des vertus du mariage.

Vous pouvez vous assoir.


La suite promettait d'être un peu longue autant qu'ils soient assis, ce qu'ils font tous dans un léger bruit amplifié par la nef. Elle se déplace jusqu'au lutrin.

Livre de la Pré-Histoire
Chapitre V - « Le roi du péché »

1 Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

2 Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

3 Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.

4 Leur seul interlocuteur était la créature à laquelle Dieu n’avait pas donné de nom. Elle exultait de bonheur, pensant avoir enfin démontré au Très Haut que sa réponse était la bonne et que celle d’Oane était fausse. Selon elle, le fort devait dominer le faible et le faible se soumettre au fort. Elle niait la puissance de l’amour comme sens de la vie et détestait Oane pour la pureté de sa foi.

5 Elle fut la seule à s’être rappelé qu’il avait été enterré au centre de la cité. Pour le défier, elle alla sur sa tombe et en renversa la pierre tombale. Elle déterra le cadavre d’Oane et dansa une nuit entière, piétinant son corps, en chantant sa joie d’avoir détruit son oeuvre. Tout autour d’elle, la ville était en flammes, alors que les humains se battaient, se violaient, se tuaient et se torturaient mutuellement. L’heure du triomphe semblait être venue pour la créature que Dieu n’avait pas nommée.

6 Elle alla dans les mines récupérer ce dont elle avait besoin pour se forger sa couronne de reine de la Création. Elle était faite d’or, d’argent, de diamants, de rubis, d’émeraudes et de tout ce qu’on pouvait trouver de plus précieux au monde. Son poids témoignait de l’orgueil et de la haine envers les hommes et les femmes qu’avait développés la créature que Dieu n’avait pas nommée. Et celle-ci était la seule à lever les yeux au ciel, mais c’était pour afficher son sourire de triomphe envers Celui dont elle attendait l’aveu d’échec.

7 Alors, Dieu voulut donner une grande leçon à ces humains, qui l’avaient trahi. Le ciel se fit noir au-dessus de la communauté et les vents soufflèrent avec force. Il leur dit: “Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce.”

8 Il ajouta: “J’ai créé pour vous un lieu appelé Enfer, que j’ai disposé dans la lune, où les pires d’entre vous connaîtront une éternité de tourments pour les punir de leurs péchés. Dans sept jours, votre cité sera engloutie dans les flammes. Et ceux qui y seront restés passeront l’éternité en Enfer. Cependant, Je suis magnanime, et ceux d’entre vous qui sauront faire pénitence passeront l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis.”


Elle referme le Livre dans un bruit mat, histoire de réveiller ceux qui auraient le malheur de s'endormir pendant la lecture. C'est pas gentil, mais elle n'a jamais prétendue l'être et puis c'est amusant de voir certains sursauter et prendre un air pénétré.

Ce texte nous remet en mémoire diverses choses. Tout d'abord que Dieu nous a donné son amour, également qu'il nous a donné aussi cette capacité qui est à la fois notre félicité et notre malheur: le libre-arbitre. Nous pouvons tous faire des mauvais choix. Des choix inspirés et soufflés par la Bête Sans Nom.

Ce texte nous rappelle combien il est aisé de s'écarter du droit chemin, celui de la Vertu pour une vie faite de vices. Mener une vie en conformité avec les principes aristotéliciens est une véritable gageure. Nous devons lutter avec nous-même.

Lorsqu'on oublie ces principes, nous en oublions que nous sommes frères, préférant la violence, la mort pour des choses sommes toutes vénielles: l'argent, la gloire, la possession. Nous en avons fait d'ailleurs la douloureuse expérience au cours de ces derniers mois.

Mais si ce texte nous rappelle que nous finirons en Enfer si nous nous acharnons à suivre cette voie, il met également en exergue que Dieu est bon, miséricordieux et que si nous choisissons la voie du vrai repentir alors nous aurons l'infini bonheur de vivre au Paradis. Tout n'est que choix , à nous de faire les bons ou de reconnaitre nos erreurs.

Le mariage est également un choix. Un chemin que l'on parcourt à deux. Les mariés vont s'engager dans une nouvelle vie. Leur passé leur appartient en propre mais leur avenir sera désormais commun. En faisant ce choix, ils décident de se concacrer uniquement à leur conjoint. De mener une vie fidèle.

Pour mémoire, je pourrais vous citer cet autre passage du livre des Vertus.


Elle ouvre le livre au bon chapitre, ayant glissé une plume entre les pages.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre.


Une inspiration et de reprendre.

Le mariage est une union qui permet de célébrer l'Amour que nous portons à Dieu. C'est pourquoi le mariage est sacré et que nul ne doit s'y soustraire.

Bien nous allons pouvoir débuter les choses sérieuses. Tout d'abord permettez-moi de vous poser une question.

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que le Très-Haut leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Sancte Iohannes , Catherine Elisabeth, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

_________________
en cours de ...
Aloara


[Quitter le parvis à deux... Pourquoi pas à trois ?]

La Jeune Princesse voyant la mariée entrer dans la Sainte Eglise, se demanda un cours instant si Jusoor serait prête à changer d'avis pour les accompagner... Mais point le temps de proposer quoi que ce soit que que la Princesse prenait congés et que la voix du Cavalier servant s'adressa à elle avec une certaine intonation pour que la fille du Roy entende pour sûr...
Ca commençait bien, son Cavalier était un voleur d'idées, mais dans le fond, cela l'arrangeait de ne pas avoir à le faire, et puis l'invitation serait surement plus acceptée venant de la part d'un homme...

Un sourire amusée en regardant le Messire Cuche, c'est que dans l'histoire c'est lui qui allait faire des envieux aujourd'hui si la Princesse Royale acceptait de se joindre à eux, le bougre allait avoir deux Princesses pour lui...


Messire Cuche, voilà qui est une bonne idée ! Je serais ravie que la Princesse Royale nous accompagne... Après tout... Vous avez deux bras, autant que l'autre serve à quelque chose...

Ses prunelles se posèrent sur la Blanc-Combaz... Evidemment qu'elle voulait qu'elle assiste à cette Cérémonie... Prenant le bras qui lui était tendu, elle regarda l'Altesse avec insistance lui faisant comprendre un "Allez me laissez pas toute seule avec un homme que je ne connais pas encore... Puis plus on est de fou, plus on rit... Allez dites oui !!!"

Et c'est en l'écoutant qu'elle sourit pleinement, soulagée ! Une Princesse à chaque bras, et c'est ainsi que l'homme fit son entrée dans la batisse... La cérémonie débutait déjà, l'heure était à la demande de Pardon... Il était certain que là, le Cuche allait devoir se confesser ! Deux femmes pour lui, c'était mal... Très mal... L'idée, amusa la Carpadant-Dénéré et c'est après avoir pris place en leur compagnie, qu'intérieurement elle pria pour le pardon de ses péchés... Car ho combien elle avait péché dans sa vie... Du plus petit poisson au plus gros !


(Navrée de pas avoir fait long, mais étant malade j'ai les neurones HS ^^)
_________________
Amy.




Marchant toujours panier en main, elles traversèrent enfin toute la distance. Se divisant en deux, les demoiselles d'honneurs prirent places chacune d'un côté, formant ainsi une autre allée jusqu'à ce que Catherine arriva au niveau de son futur époux.

Les paniers furent posés sur le sol et la cérémonie put enfin commencer après une introduction des plus originale du Dauphin. Elle regarda Catherine, elle avait le regard brillant et illuminé et cela suffisait à lui réchauffer le coeur, qu'elle avait pourtant froid et triste.

La voix de l'officiante la sortie de sa torpeur et elle récita le pardon en baissant légèrement la tête.



Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.

Amen.



Après avoir prononcé le pardon, elle releva la tête et profita d'un silence approximatif pour regarder l'assemblée présente. A part un visage dont-elle se souvenait vaguement les traits mais dont-elle était incapable de mettre un nom dessus, elle ne connaissait absolument personne.

La voix de l'officiante de nouveau la tira de sa contemplation et elle se concentra de nouveau sur la cérémonie et récita le crédo ...



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN



Ecouter et rester concentré, n'était pas une mince affaire surtout que la voix portante dans la nef avait tendance à endormir et le fait d'être assit n'arrangeait pas les choses. Un petit regard à Val, un autre au couple et elle suivait, oui oui elle suivait la cérémonie la brunette ...

_________________
Crystal
Installée en arrière, dans l'ombre, mais suffisamment près pour reluquer les deux futurs époux, la blonde découvre la promise.

Laissant juste s'échapper un "hm." qui veut dire bien des choses. Faut dire qu'elle était bien jeune la pucelle ! remarque, normal.... Mais quand même, ca collait pas avec un Lion ça... mais franchement pas...
N'empêche, en regardant autour d'elle, la blonde ce demandait bien ce que c'était cette mascarade. Sans déconner, on aurait dit un défilé de nobliardes dépravées.
En clair, la blonde s'ennuyait à mourir. Elle ne s'amusait même pas. C'est d'un chiant les nobles épousailles.

_________________
Cuche
[ Promotion royale, deux pour le prix d'une! ]

Les deux dames avaient accepté et il se retrouvait maintenant bien escorté, une princesse dans chaque bras.
Dommage que la nature humaine ne lui ait pas donné quelques membres en plus, le seigneur aurait presque pu concrétiser son harem d'un seul coup!
Mais dans l'instant présent, il n'avait absolument pas à se plaindre et comptait bien se montrer digne de ses cavalières. Et puis... il avait devant lui l'occasion rêvée d'en mettre plein la vue à sa suzeraine et de la faire enrager un peu plus encore. Embêter la Charolaise, c'était un peu son sport favori en fait... Après la soule. Un sport plein d'imprévus, aléatoire, dans lequel on ne peut jamais prévoir la réaction de l'adversaire, même si on le connait depuis des années.

Il était maintenant temps de rentrer et de s'installer dans l'édifice car la cérémonie était sur le point de commencer. Déjà que l'entrée serait remarquée, il ne manquerait plus qu'ils soient à la bourre...


Fort bien!
Dans ce cas, je suggère d'y aller et de nous trouver de bonnes places.
Si ces Altesses veulent bien se donner la peine de me suivre...


Intérieurement, il croisait les doigts pour qu'il reste trois places disponibles à l'avant. Il fallait que ses cavalières puissent profiter du spectacle mais aussi que sa suzeraine ne rate pas leur entrée. ça lui laisserait le temps de fulminer pendant toute la cérémonie.

Entrainant la Blanc-Combaz et la Carpadant-Dénéré, il s'avança vers l'avant jusqu'à repérer trois places tout à fait correctes... La rangée précédent celle de la Mirandole.
Parfait, elle ne pourrait pas les manquer lors de leur arrivée.

Une fois les trois personnes installés, le Chambellan s'inquiéta de savoir si tout leur convenait, sait-on jamais que la vue ne leur plaise pas ou autre...

Il n'eut pas le temps de poser la question que l'office commença, avec les prières et petites histoires qui accompagnent toute cérémonie de mariage.
S'il avait à confesser?
Euh... Surement. Mais ce n'était point le moment. Alors, en contre-partie, il plissa les yeux et rentra dans une sorte de profonde réflexion se demandant lesquels de ses pêchés n'étaient pas trop graves que pour être confessés.

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Angelyque
kidnapping et changement de cavalier

La main que la duchesse avait donnée à Falco fut examinée et portée aux lèvres du Vicomte.

Ensuite tout s'enchaina sans qu'elle ne puisse rien faire ni dire. Son cavalier à qui elle lança un regard perdu fut entrainé par une Maud qui osait poser ses mains sur Crezus, suivi de près par Estainoise.

Ne souhaitant provoquer de scandale, la duchesse s'était promis d'assister à la cérémonie comme n'importe quelle invitée lambda, et ne pas être à nouveau l'origine d'un conflit, elle prit le bras de Falco et le guida en direction des rangs reservés à la noblesse après s'être tournée vers son prime cavalier
.

Veillez à ne pas être trop loin.

Un regard menaçant en direction de Maud afin qu'elle ne profite pas de l'occasion, une inclinaison de tête en direction d'Estainoise en qui elle plaçait sa confiance autant que Falco -elle n'avait pas vu la dague- et elle avança, veillant à ce que Falco ne se prenne les pieds nulle part.

D'une voix douce elle lui indiqua où ils se plaçaient.

Voilà, encore quelques pas...il n'y a plus de place au premier rang. De toutes façons nous ne sommes pas si proches du marié et ne connaissons pas la mariée. Je serai vos yeux, Vicomte..

Elle le dirigea habilement vers le dernier rang de la noblesse.

Voilà, nous sommes bien ici, nous sommes idéalement placés pour ne rien perdre de la cérémonie, il y a même une place pour la gentille Vicomtesse Maud hein, qui pourra nous rejoindre quand elle aura fini de s'occuper de Crezus.

Du bout des doigts, elle amignonnait à son tour la main gauche de Falco. En réalité elle était furieuse de savoir Maud accrochée au bras de Crezus et espérait bien que ce dernier ferait en sorte de pouvoir se rapprocher d'eux et de s'installer juste derrière.

Baissant la tête elle commença à prier et à réciter le Confiteor.


Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen
.

Suivi du Credo, elle n'était jamais resté aussi longtemps sans le réciter et cela lui faisait bizarre de le faire, sachant qu'elle était excommuniée. Pour la première fois de sa vie, elle le récita mécaniquement, sans la ferveur qu'elle y mettait d'habitude, ne se sentant pas le droit de le faire.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN


En relevant la tête, les yeux de la Mirandole se plissèrent, juste devant elle se trouvait son vassal, Cuche, bien entouré lui aussi. Si elle connaissait la princesse Jusoor à qui elle adressa un signe de tête pour la saluer, elle ne connaissait pas l'autre personne lui sembla t'il, et tout en plantant son regard dans celui du Cuche qui faisait le joli coeur et le séditieux, elle passa son propre index le long de son cou, lui signifiant ainsi qu'il passerait un sale quart d'heure à l'issue de la cérémonie.
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Falco.
Il est amusant que Rome vous tienne si fort que vous ne ressentez l'envie de réfléchir à vos pêchés qu'au sein d'une de ses eglises...Je parle en général, au sujet de vous en général..Communauté égarée d'aristoteliciens Romains, ma Dame.

S'il avait encore des yeux, il les auraient de fixés vers Xalta.
Sa moue amusée en dit presque aussi long.

Les temps sont mouvants, ou un Dauphin Réformé au reniement incertain épouse publiquement et en messe une aristotelicienne..en présence d'un ban somptueux de gens qui hier auraient allumé des buchers sitot une croix huguenote aperçue.
Alors que des Réformés, annoblis ou non, soient en plus dans l'assistance doit faire sourire la diaconnesse Xalta.
Son murmure n'est sans doute pas aussi discret qu'il faudrait, mais il n'estime pas de nescessité à se pencher vers l'oreille d'angélyque.

La faiblesse de celle qu'il aime l'agace ces temps ci.
Il sait par sa servante Evidence tout ce qu'il y a à savoir et plus encore.
Son nez a fleuré la piste entremelée de la belle et de Crezus.
Une chose est certaine, le mensonge l'insupporte.
Le sieur soit disant protecteur pue la cachotterie et une folie amoureuse dangereuse.
Une sorte de fièvre puissante qui emporte sa raison dans les tréfonds lunaires.

Alors il parle sans s'épancher plus qu'il ne faut.
Car il craint de plus en plus de devoir mettre Angélyque au pied de ses hésitations coupables.

Elle marmotte sans éclat les phrases mécaniques censées prouver sa dévotion.
Il adresse à vois basse sa propre prière aprés avoir écouté le passage sur la pré histoire choisi par Sancte.
Interressant.


Déos, toi qui est sourd à toutes prières et soupèse nos âmes qu'au jours du Jugement, permet que je joue des hasards encore un peu.Puisse ce coeur que tu as fais battre bien tard soit assez solide pour affronter un amour cruel.

Il passe son pouce calleux sur les phalanges d'angélyque, comme on égréne un chapelet.

Aux échos il reconstitue la salle, la nef, la plèbe et sourit en dedans des maigres ruses de sa belle.

Aprés ce mariage vous ferez vos adieux à ser Crezus.
Il est possible qu'il disparraisse abruptement de votre vie.
Hum..Ne protestez pas...Je vous en prie..Cet étourneau a eu tous l'hivers pour picorer et vous de même, le printemps est entamé maintenant.



D'une oreille distraite il entend les marmottements, les soupirs, les persiflages alentours. Comme un lac faussement lisse, la foule a de beaux reflets mais moults noirceurs cachées.
Et sa Dame appartient plus à ces abysses qu'il ne le croyait.
Source d'intenses reflexions de sa part quant au chemin idéal pour que vive leurs sentiments dépouillés de tout poison...Ou d'empoisonneur.

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Euzen_



    [Au matin de la cérémonie – Dans l’auberge]


    - Debout !
    - Hum …
    - Lève-toi, j’te dis ! Le soleil est déjà haut, tu vas être en retard !
    - Hum …
    - Bougre d’idiot !
    - J’chui pas un idiot …
    - Si, un idiot encore ivre d’hier.
    - T’m’disais pas ça hier …

    C’est ce moment précis que choisit un oreiller pour venir s’écraser contre la face Montbannesque, arrachant un grognement à son propriétaire.

    - Allez, debout.

    Sentant, plus qu’il ne vit, le lit se redresser sous le délestage du corps qui venait de le quitter, le borgne remonta les draps sur lui. Il avait mal au crâne et aucune envie de se lever à son tour. Pourtant, il n’avait pas le choix et le savait. Tentant l’ouverture de son unique œil valide, il y renonça aussitôt. Voilà le seul moment où il pouvait se réjouir de n’en avoir plus qu’un, en ouvrir deux était … eh bien deux fois plus difficile. Écoutant les bruits autours, il entendit l’espagnol sortir puis revenir à plusieurs reprises dans la chambre. Pas besoin d’être savant pour savoir ce qu’il trafiquait : Préparation de la future toilette et du futur déjeuné. A cette pensée, son estomac protesta. Il n’avait pas envie de manger non plus. Nouvelle tentative, les rayons du soleil lui irrita la rétine.

    - T’aurais pu laisser les rideaux fermés …
    - Pour que tu te rendormes ? Pas question.

    Et l’agitant du Fiel reprit. Au prix d’un gros effort, le Navailles réussit à se redresser en position assise sur le lit et observa son ami vaquer ici et là, l’œil n’étant encore qu’une simple fente. Quelques mots furent encore échangés avant qu’il ne se lève pour rejoindre la bassine d’eau chaude et le pichet froid à côté. A deux mains, il s’aspergea le visage, essayant ainsi de se remettre les yeux un peu en place. La soirée d’hier avait été longue et superbe. Il était venu seul en Bourgogne. Et par seul, il entendait : pas de femme, pas d’enfants, pas de maitresse. Juste un amant. Un amant avec qui il avait bu une partie de la soirée avant de la terminer ici et auprès de qui il s’était éveillé un instant plutôt. Les vieilles habitudes se rattrapent vite.

    - Je t’ai pris l’ensemble bleu.
    - Le bleu ?
    - Celui du mariage de ton père.
    - Ah.

    Et ce fut sur cette note que son valet/ami/amant le prit en main mais d’une manière bien différente de celle de la nuit passée. Rapidement, sûr de son fait, il l’aida à se vêtir. La tenue était d’un bleu nuit, brodé d’argent et d’or sur le plastron, les braies et la cape qui, posé sur l’épaule gauche, était fixé sous l’aisselle droit. Un colle en fraise blanc et des cuissardes noires complétaient l’ensemble. Cette tenue lui avait couté une petite fortune mais avait été confectionné pour son rôle de témoin de Balian. Il avait jugé cela comme étant un minimum. Le choix fait par l’espagnol fut donc totalement approuver par le borgne. D’une parce qu’il n’aurait guère l’occasion de la reporter autrement et pour Elisabeth, c’était le minimum qu’il puisse faire.

    - Combien de temps me reste-t-il ?
    - Aucun
    - Comment ça ?
    - Les cloches ont déjà sonné.
    - Quoi ?! Et tu ne me le dis que maintenant ?!
    - Je t’avais dit que tu serais en retard …

    Ne l’écoutant déjà plus, le Navaille bondit sur ces pieds et couru vers la porte, bousculant le fiel au passage, le faisant presque tomber. Sans attendre, il dévala l’escalier et sortie dans la rue. La Cathédrale n’était pas loin, heureusement. Il reprit sa course. Elle fut rapidement en vue. Tout ce temps, il avait senti l’espagnol sur ces talons. Il savait qu’il ne l’accompagnerait pas à l’intérieur mais l’attendrait dehors. Aussi, voyant les portes de l’édifice se refermer, le jeune baron ne lui accorda pas un regard et se glissa dans l’embrassure juste avant que les lourds battants ne se referment complétement.

    Catherine-Elisabeth remontait l’allée vers l’autel.

    Profitant que l’attention soit sur elle, il évolua vers la droite et remonta l’allée extérieur à la recherche de la seule qu’il savait présente sans l’avoir encore vu : Victoire. Avec la foule présente, il peina un peu à la trouver mais réussit finalement et s’installa rapidement prêt d’elle, lui adressant un petit sourire penaud. L’excitation du retard avait eu moins eu l’effet bénéfique de chasser le reste de l’ivresse de la veille. Pas le temps d’échanger quelques mots, la cérémonie débutée.


    Je confesse à Dieu tout-puissant,
    je reconnais devant mes frères
    que j'ai péché en pensée, en parole,
    par action et par omission;
    oui, j'ai vraiment péché.
    C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
    les archanges et tous les Saints,
    et vous aussi mes frères,
    de prier pour moi le Créateur

    Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
    qu'il nous pardonne nos péchés
    et nous conduise à la vie éternelle
    dans le paradis solaire.

    Amen.


    Et on enchaine.

    Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    Envoyé pour enseigner la sagesse
    Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés;
    En la Vie Éternelle.

    Amen


    Les prières récitées d’une voix automatisé, il tendit le cou pour essayer de voir la jeune Comtesse future Dauphine. Peine perdu. Se penchant finalement vers sa jeune cousine, profitant du monologue de l’officiante pour cela, il murmura tout bas :

    - Comment est sa robe ... ?

    Quoi ? Dans un mariage, il y a deux intérêts, non ? La robe de la mariée et le banquet qui suit la cérémonie ! Même pour un homme ...


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