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[ RP][ Eglise Saint-Miguaël] Mariage de S.I V.F. et C.E.C.C

Estainoise
Elle l'avait à l'oeil ce crezus....et elle aimait à l'escorter avec Maud.....
Au lieu de se retrouver au fond de l'église.....elle se retrouvait devant, emmenée par Maud...pas tout devant mais devant.....et juste un rang derrière la duchesse Angelyque et Falco....

Elle récitait son crédo en prenant place






Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la foy Aristotélicienne, qui devrait être Une et Indivisible;
En notre troisième prophète averroës,
En notre libre arbitre,
En la Vie Éternelle.

AMEN
_________________
Catherine_elisabeth
Lors d'une cérémonie, quelle qu'elle soit, un mariage, un enterrement, un baptême, une orgie ou toutes autres choses qui impliquaient du monde, si vous vous arrêtez un instant de penser à ce que vous faites, allez faire, dire, allez dire, et bien regardez autour de vous.
Regardez ces personnes qui vous entourent, et essayez d'entrer dans leur tête, selon leurs expressions, leurs façons de se mouvoir, de parler, de sourire, de faire mine d'être las, ou j'en passe, vous pourriez vous amuser encore plus que prévus.
Chacun a sa petite vie, ses problèmes existentiels allant de "suis je la plus belle, mais oui c'est évident, les autres sont grosses, moches, vieilles, des catins ou elles sont insignifiantes !" ou encore "je suis certaine qu'elle a envie de moi, elle aussi d'ailleurs. Ah et elle aussi c'est certain ! peut être même lui d'ailleurs... je suis le plus beau et surtout le plus fort, et mon cheval est le plus grand et le plus rapide ! " ou bien "j'ai mangé une pomme ce matin"

Imaginez vous un instant, qu'un charme soit jeté sur toute cette foule, et que par malheur, tout ce qu'ils pensent tout bas, sortent de leur bouche narquoise.
Un charme de vérité. Je ne vous raconte pas ce que cela pourrait donner.
Une belle bagarre générale, des cris, des pleurs, du sang, des tirages de cheveux, et peut être quelques embrassades.
En tout cas, cela mettrait une sacrée ambiance.
A méditer.
Note pour plus tard, organiser une soirée en ce sens.

En attendant, la jeune demoiselle récita le crédo


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN


Juste avant que la suite du discours soit prononcé, une autre personne fit son entrée. Enfin une autre personne que la petite comtesse connaissait.
Un sourire mutin apparut aussitôt sur son visage et illumina ses traits.
Son blond ! Euzen était venu.
Il s'était installé près de Victoire, et à cause du monde présent, Catherine ne le vit plus très bien.
En même temps, elle allait pas traverser l'église pour aller le saluer. Venant de la mariée, cela ferait mauvais genre. Quoi que, cela pourrait être amusant.
Mais non, elle restait étonnamment sage.
Pour une fois.

Xalta commença le discours en citant des extraits du Livre des Vertus.
La blondinette le connaissait par coeur, pour l'avoir maintes fois lu après le décès de sa mère, quand elle cherchait des explications à cette tragique disparition.

Le texte qu'avait choisi Iohannes était assez...surprenant, ou non, pas vraiment en fait. Venant de lui, c'était même plutot normal.
Il aurait été surprenant qu'il choisisse Chapitre V - Les questions

Un très fin sourire ourla ses lèvres, tandis qu'elle regardait à nouveau son futur époux.
Puis Xalta repris avec un nouveau passage, cité depuis La Vita de Christos, et si elle ne faisait pas d'erreur, c'était le chapitre 13.

Puis elle posa une question aux deux futurs épousés, Catherine regarda une nouvelle fois Iohannes dans les yeux, puis Xalta, et répondit distinctement


Oui, c'est ainsi que je désire vivre dans le mariage.
_________________
Xanthi
Cette noce s'éternisait. Elle entendait des murmures, des froissement d’étoffes, des pas de retardataires, des prières, elle regardait de temps en temps Aris. Ils purent s'assoir et elle colla sa hanche contre la sienne et mit sa main dans la sienne, Aris se pencha à son oreille.
La diacre commença la lecture du texte choisi par le marié.


... Cela dura des semaines et des mois. ...

Mon Aimée, je suis en enfer et je veux te faire l'amour encore et encore ....
Les lèvres douces à son oreille, embrassent et câlinent. Xanthi ferme les yeux, se laisse aller sur son épaule. Elle ne suit rien du sermon, n'entend que quelques mots par-ci par-là.

.... Elle niait la puissance de l’amour ....


C'est qu'elle n'avait pas mon bonheur

répondit-elle

.... dansa une nuit entière ....

je veux danser avec toi, ma vie entière
Lui souffle-t-il, serrant sa main dans la sienne, la baisant tendrement.
Les mots s'égrainent, son geste la séduit, elle n'entend plus rien que les battements fous de son coeur.


... l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis....

Aris ! Partons, ces gens ne savent rien de notre amour.
Elle le pousse et les voilà dans la travée latérale, marchant vite, seulement accompagnés des frou-frou intempestifs de ses huit jupons.
Les gens qui pouvaient les voir, remarquèrent la joie sincère qui éclairait leurs visages. Ils souriaient, main dans la main, gamins heureux de quitter une noce qui n'en avait que le nom.
La porte grinça à peine quand ils la poussèrent et sortirent. On put les entendre rire alors que la porte se refermait en claquant.
CLAC !

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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Anthoyne
La perspective d’assister à un mariage n’enthousiasmait pas Anthoyne. De plus quand c’est le mariage d’un être qu’il n’appréciait guère. Que lui avait-t-il fait ? Rien de personnel mais le passé est coriace et Anthoyne est rancunier. Toutefois, c’était le frère de Charlemagne et de ce fait, le Prince désirait y assister, bien évidemment, en compagnie de ces deux gardiens les plus proches : Jehan et Anthoyne.

Dans sa chambre de l’auberge à Dijon, le Sénéchal mettait sa tenue de «parade », si l’on pouvait l’appeler ainsi. Tandis qu’il ajustait les derniers bouts de tissus, il songeait à cette cérémonie et aux avantages qu’il pouvait en retirer. L’un des plus gros était de montrer sa présence auprès du Prince. Certes, il aurait plus la position d’un chien que d’un loup autonome mais il était toujours bon de se montrer. C’est ainsi qu’on existe face aux yeux du monde. L’autre point positif est que Charlemagne était rentré d’Anjou et les discussions sérieuses allaient pouvoir reprendre. Du moins, c’est ce qu’il espérait. Il ne voulait en aucun cas que l’adolescent retourne dans ce duché à se vautrer dans le luxe et entretenir sa paresse. La Louveterie tenait à ce que leur engagement soit tenu et à cette période, il estimait que le Castelmaure n’en prenait pas la voie. Toutefois, il restait silencieux. Reprocher quelque chose au Prince maintenant semblait être une erreur. Anthoyne pensait que cela pouvait être la fin de leur « entente ». C’est donc docilement qu’il rejoint Charlemagne et le suivit jusqu’à l’Eglise, sans piper mot.

Une fois sur place, le petit perso - dont vous suivez l’histoire actuellement et auquel j’ai du mal de trouver un autre terme pour le caractériser sans me répéter – observait attentivement le parvis, noir de monde. Le mariage d’un Dauphin et d’une Comtesse, belle affiche en perspective et qui attirait la crème de la crème. Anthoyne épiait les nombreux visages inconnus. Mais la phase d’observation toucha à sa fin quand le petit groupe se fraya un chemin jusqu’à la vedette de la journée. Anthoyne laissa saluer Charlemagne et ne dit mot. Le Loup ne montra la marque du respect, certes hypocrite, qu’en s’inclinant face au Dauphin, cependant, d’une manière qu’il voulait la plus sérieuse possible.

Ils pénétrèrent enfin dans le lieu sacré. Leurs chemins se séparèrent après quelques pas dans la nef. Charlemagne étant témoin, Fervac et Anthoyne ne pouvait le suivre jusqu’au bout. Il était, toutefois, hors de question de laisser s’éloigner le « maître » hors de portée. Le Sénéchal s’engouffra sur le bas-côté puis se faufila du mieux qu’il pouvait au plus près du transept. S’il devait avoir une cible d’un attentat en ce jour, ça serait le Dauphin, toutefois, il fallait rester plutôt prudent car Anthoyne se méfiait de ce qu’il pouvait se passer dans la tête des gens. Les fous sont partout, il était bien placé pour le savoir.

Même lorsque la cérémonie commença, il resta plus attentif à son Prince qu'à l'officiant religieux. Il était pragmatique. Même s'il considérait la puissance du Très Haut comme infinie, ce n'est pas lui qui allait protéger Charlemagne.

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Xalta...



Hum, il y a comme un silence qui s'instaure, si la promise a répondu , la réponse du marié se fait désirer. Pourtant logiquement l'apanage des femmes. Elle pose ses prunelles mordorées sur le Dauphin accrochant son regard acier. Un léger froncement de sourcils. D'une voix douce et presque murmurante, elle se permet

Iohannes ?


Puis de regarder de nouveau le couple, étrange qu'ils forment : elle, jeune, belle, aux formes pleines,vive. Lui déjà âgé, au sourire métallique, à l'oreille déchiquetée, virile assurance affichée.
Elle agiterait bien une main comme elle le fait en taverne devant ses yeux pour attirer son attention, mais cela serait bien déplacé. Alors elle attend qu'il réponde à suave interpellation.
Son oeil est attiré par un mouvement dans le fond de l'église, la porte s'ouvre et se referme aussitôt, un couple qu'elle n'identifie pas a préféré sortir.



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Sancte
Ça y est mon coco. Nous voici dans le vif du sujet. Un silence s'installe. Pesant au point d'y préférer le son lugubre et torturé d'un œillard de moulin en action, entraîné par un âne à trois pattes un sombre soir d'Automne. La paralysie le gagne et il se surprend à désirer au plus vite se rendre au dehors de cette église oppressante où les portières des retardataires ont fini de claquer. Il ne peut se tromper lui-même: sa foi ne prend absolument pas cette forme. Il s'attache pourtant à conserver un faciès imperturbable. Mais il se ferme d'abord, par prudence. Sa vie de veuf célibataire se différencie totalement de celle qu'il embrasse pour accéder à un statut privilégié. Saura-t-il redevenir le mari qu'il a été jadis ? Il ne peut répondre à cette question. Les enjeux n'ont plus rien à voir. Il se perd dans ses angoisses et ses sinistres pensées, quand la diaconesse le ramène brusquement à la réalité.

« Oui, c'est ainsi, que je souhaite vivre dans le mariage, comme expression d'une volonté libre et sans contrainte, dans le respect et l'amour mutuel, pour engendrer une bonne famille de fringants Français Occitans aux joues bien roses, élevés dans l'amour et les valeurs de leur patrie, & instruits selon les préceptes d'Aristote et de Christos, sans jamais oublier que le propre d'un grand cœur, madame la diaconesse, mademoiselle ma promise, est de savoir se résigner dans le malheur et se réjouir dans la prospérité. »
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Satineduval
La jeune Lorraine arriva devant la belle Eglise de Dijon qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de visiter. A chaque passage dans une ville ou un village, elle ne manquait pas de visiter l'endroit, par amour des constructions que des hommes humbles avaient créées de leurs mains habiles, offrant un lieu de prières et de sacrements pour le peuple, nobles et gueux, un des rares endroits où ceux-ci se mêlaient entre eux sans compter les tavernes..

Ainsi, plantée devant le parvis dans sa robe myosotis, qu'elle avait mise en ce jour pour l'arrivée du printemps et pour d'autres raisons encore bien mystérieuse, elle leva son regard sur l'édifice et se demanda si l'intérieur valait aussi la peine d'y jeter un œil. .C'est qu'elle était très très curieuse, la donzelle, un défaut qui lui donnait bien du tracas parfois, la mettant dans toute sorte de situations, passant de l'amusement intense à la gêne la plus profonde, mais très rarement source de déception... C'est donc avec une vive envie de visiter cette église qu'elle monta les marches, d'un pas si léger qu'elle semblait presque sautiller de plaisir.

Satine poussa la porte qui émit un petit grincement, puis resta quelques secondes un peu stupéfaite de voir autant de monde assis à attendre..euh..à assister à un mariage. Didiou!! Elle se passa la main sur la joue rapidement, puis entra spontanément dans la bâtisse, ne voulant pas attirer l'attention sur elle à un moment pareil. Mais, crotte quoi! Elle n'avait plus que deux jours pour visiter l'endroit, alors, mariage ou pas, elle n'allait pas se laisser démonter pour si peu et se permettrait de jeter un œil en vitesse depuis le pas de la porte, sans déranger la cérémonie. Elle s'appuya nonchalamment au chambranle, croisant les bras parce qu'elle ressentait un peu le froid ambiant. Elle s'abîma dans la contemplation du lieu, qui respirait la force et la puissance, imposant une sorte de respect, plongeant ses yeux pétillants de plaisir sur les colonnes finement ouvragées. Respect pour les petites mains si travailleuses et créatrices qui avaient rendu le lieu admirable à regarder.

Ayant fini de dévorer l'édifice des yeux, elle reporta son attention sur la cérémonie qui se déroulait. Quelle joie !! Un mariage ! Elle qui adorait voir les gens se passer la corde au cou pour la vie ou la mort, tout dépendait du point de vue, la Bella sentit son regard se troubler en reconnaissant au loin, le Dauphin et celle qui devait être sa promise. Crénom..c'était bien sa veine de tomber sur le mariage de cet homme, qu'elle considérait comme son meilleur pire ennemi, pour avoir *collatéralement* tué une des femmes les plus merveilleuses de Lorraine. Soupirant qu'il gâche à nouveau son plaisir du moment, elle lissa sa robe avec agacement, puis posa sa tête contre le bois de la porte..Après tout, elle avait le temps de rester un peu voir l'homme qu'elle détestait se mettre tout seul la corde au cou à défaut de ne pouvoir l'étrangler de ses mains nues, comme elle avait eu tant de peine à se retenir de le faire en taverne..Satine attendit donc quelques instants, histoire de satisfaire son insatiable curiosité.Et puis, vinrent les questionnements dans sa petite tête de fouine..mariage d'amour ou de raison, heureux ou malheureux ? Elle pencha la tête sur le côté ce qui fit tomber une mèche de ses cheveux sur sa joue satinée. Avaient-ils déjà prononcé le oui ou le non fatidique??
Crystal
Alors que la jeune promise ne tarda point à répondre à la question fatidique, un long silence s'installa lorsque fut le tour du Dauphin.

La blonde, pencha un peu plus la tête, épiant le moindre geste, la moindre expression sur le visage du Lion. Suspense... Va-t-il la planter là ? non. Ce ne serait pas digne de lui. Mais quand même, se serait le seul divertissement de la journée !!

Citation:
Iohannes ?


Alors ? répondra ? répondra pas ? bah si tiens ! répondra !

Mais ne répondra pas ce qu'il veut, répondra ce qu'il doit !

Et à son tour de répondre. Il l'a fait.

La blonde secoue la tête, se demandant si elle n'allait pas suivre le pas de Xanthi...

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Xalta...
Non, elle n'avait pas eu de doute, sur la suite de la cérémonie, en quatre mois, elle avait appris à connaitre un peu l'homme qui se tenait devant elle. Et elle ne l'imaginait pas fuyant la cérémonie comme une damoiselle en détresse, elle savait que ce mariage était une décision réfléchie. Quoique l'image du Dauphin se faisant la malle dans un cliquetis d'armure aurait eu quelques chose d'amusant. Beaucoup moins amusant le désarroi de la mariée.

se résigner dans le malheur oui cela lui rappelait une de leur conversation, à quoi bon se plaindre, cela ne servait à rien, sauf à accroitre la sensation de malheur. Il lui arrivait de pester, de râler mais se plaindre, elle n'aimait pas faire, en plus cela n'avait rien d'attrayant que ce soit un homme ou une femme qui le fasse. D'ailleurs, elle avait toujours eu tendance à être sèche avec les calimero.
se réjouir dans la prospérité Il n'avait pas tort. Mais cela, personnellement elle savait qu'elle avait du mal, lacher prise, elle apprendrait, un jour. Son regard quitte les mariés pour aller chercher tout d'abord le regard clair de Gaubert, lui il savait, puis de se poser sur Ghost, son duc comme elle aimait à l'appeler, avec lui peut-être elle apprendrait.
De secouer la tête très légèrement, mouvement quasi imperceptible pour chasser ses pensées et se reconcentrer sur la cérémonie en elle-même. D'une voix claire et empreinte de gaieté.

Maintenant que vous avez consenti tous deux, nous allons passer à vos vœux que vous prononcerez en vous passant au doigt vos alliances respectives.

Les alliances que je vais bénir. Alliances qui sont le symbole de votre union librement consentie.


Bénédiction faite. Et de regarder les mariés. allez hop hop à vous de jouer. Vous avez déclarez que vous vouliez faire vos propres voeux alors elle ne souffle rien la diaconesse.
Oane
Elle n'était qu'à deux pas.
Elle n’eut pas à pousser les lourds vantaux de bois de la porte de l'église où l'on lui avait dit qu'elle le trouverait, car un couple sortait. Elle se demanda si la cérémonie était déjà clôturée.
Entrant, elle plissa les yeux alors le temps de s’habituer à cette semi pénombre distillée par les cierges. Elle était face à l’allée centrale, chacun des invités s’étaient rangées au mieux sur les bancs de part et d'autres de l'allée et la foule s’amassait dans le fond comme de coutume. Sa mise guerrière, elle était toute en armure, détonait quelque peu, en même temps, elle arrivait à peine et n’avait pu faire autrement. Enfin si : elle aurait pu se ne pas venir. S’éviter cette peine. Mais la De Surgères considéraient qu’il ne fallait pas manquer deux choses dans la vie : enterrer ceux qu’on aime et enterrer ceux qu’on aime. Qu’ils soient morts... ou vivants. Les invités incommodés par son armure de plaque et le port de l’épée à son coté, prenaient leur distance et cela lui convenait. Sa grande taille lui permis malgré la foule amassée au coeur du lieu de culte, de contempler par dessus les têtes, les épousés. Car elle voyait les anneaux briller signe que voeux avaient été prononcés. Ils étaient liés pour la Vie. Sur le masque impassible, opale de porcelaine orné du rouge sang de ses lèvres, les océans débordèrent. Une perle venu de pays où il ne pleut pas traça un sillon béant sur le marbre. Elle ne prit pas la peine d’essuyer son visage, cela sècherait au vent. Tout s’envole aux vents et il n'y a rien sur cette terre que les marées n'effacent avec un peu de temps. Ses océans parcoururent la foule découvrant moult visages inconnus. Les sentiments qu’on y lisaient variaient de l’ennui le plus total à un intérêt haineux en passant par la joie béate de quelques uns dont la toute jeune épousaillée. Oane serra un instant le pommeau de Rage Mordante. Elle savait ce qu’il lui restait à faire et serait comme toujours à la hauteur de son Devoir. Ne lui avait-il poinct montré le chemin ?
Même si ce n’était plus l’heure du crédo, l’étrange étrangère se le récita intérieurement



Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.

Elle se signa et attendit.

_________________
Davia_corsu
Recueillie, concentrée, elle priait. La voix de Xalta rythmait sa prière. Elle avait toujours trouvé que son amie possédait une voix mélodieuse, à la fois douce et ferme. La brune corse ferma les yeux, la main posée sur le bras de sa cousine. Prier, il fallait prier, prier et ne penser à rien d'autres. Elle murmurait, doucement, s'accrochant à chaque mot, elle en cherchait le sens.

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN


Symbole de Foi, elle se sondait, cherchant au plus profond de son coeur cette foi dont elle avait besoin, parce qu'elle se sentait vaciller, tomber... mais pour qui, pour quoi? Sa main se crispa sur le bras de Della.

Elle ne fixait que Xalta, uniquement elle, ne voulant voir rien d'autre de ce qui se déroulait, pour le moment. Ses yeux s’écarquillèrent au texte lu. Le roi du péché. Elle se mordit violemment la lèvre, ne sachant pas trop si elle voulait pouffer de rire, exploser en sanglot. Finalement, c'est la nausée qui la prit, lui soulevant le coeur. Elle se souvenait de son séminaire et se répétait à demi-mots.


Ne pas se détourner du Très-Haut... regarder vers les étoiles... Faire pénitence.

Une grimace déforma son visage poupon. Non, la grossesse, c'était pas le top, non seulement on avait les seins lourds mais en plus on avait le bide en vrac. En cet instant, elle maudit Séverin.

Séverin... L'époux, l'ami, l'amant, le fidèle, lui qui incarnait la stabilité et la vertu. Elle déglutit, hantée par ses fautes. Elle tira plus fort sur le bras de Della.

Vomir, dégueuler, dégobiller, gerber, régurgiter, rendre. La pensée devenait obsession, juste pour soulager son estomac, juste un petit peu quoi...

Un regard à gauche, un regard à droite. Dégobiller le jour du mariage du Dauphin, dans une cathédrale bondée, avec pas mal de têtes couronnées, pendue au bras de la Duchesse de Chartres, c'est sûr, c'était d'un goût à toute épreuve.

Dans la sainte bâtisse, un va et vient d'invités ou non, d'amis, ou pas, des uns, des autres, faisait planer un souffle mouvementé.

Xalta parlait, mais les mots n'avaient plus de sens. Envolée la culpabilité, oublié le mari qui à peine touchée l'avait déjà fécondée. Elle ne pensait qu'à ce foutu ventre qui semblait jouer au yoyo.

Fébrile, elle attrapa la flasque qui pendait à sa ceinture, abandonnant le bras de sa voisine, s'en ingurgitant une bonne lampée. Les yeux clos, elle se cramponnait à cette pauvre flasque qui n'avait rien demandé à personne. La nausée passait. Amen.

La voix de la mariée s'élevait, claire et décidée. La Corsu avait la langue qui lui brûlait le palais, mais stoïque, elle ne pipa mot. Puis le silence... lourd... long... On attendait que quelqu'un se lève et se mette à gueuler:


BORDEL LE CETACE, IL VA LE CRACHER SON MORCEAU OUI!!!

Mais personne n'en fit rien, seule Xalta semblait vouloir réveiller la méditation profonde du Dauphin. Médite donc Gentil Dauphin, méditera bien celui qui méditera le dernier! - Ne cherchez pas le sens, il n'y en a pas! -

En aucun cas, l'Amazone n'imagina le marié se carapater, non, il était si fréquent qu'il reste là, le sourcil droit, l'air concentré, absent, que ça le prenne le jour de son mariage n'avait finalement rien d'étonnant.

Et voilà que le Von Frayner ouvrait le bec et il dégoulinait! Car, si la mariée n'était pas vêtue de guimauve, le marié, lui en avait plein la bouche ce qui étira un fin sourire sur les lèvres de la jeune Volvent. Jusqu'au bout Iohannes, égal à lui-même.

La cérémonie continuait, lentement mais sûrement, moment crucial de l'échange des voeux et des alliances. La Corsu s'agenouilla et se mit à prier, décidément, c'est ce qu'elle avait de mieux à faire. Des voeux, elle avait à en formuler et pas des moindres....

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Catherine_elisabeth
Le moment des vœux était arrivé.
Catherine était connue, avec ses amis, pour être bavarde. Elle aimait rire, chanter, raconter des histoires, vivre.
Mais lorsqu’elle avait face à elle des inconnus, la plupart des « enfarinés » comme disait sa mère, des personnes qui ne la connaissait pas et aimaient la juger, alors la timidité s’emparait d’elle.
L’idée de prononcer soit même les vœux n’était pas la sienne. Vous vous en seriez douté.
Elle n’avait pourtant rien préparé, se disant que de toute façon, quoi qu’elle puisse dire, se trouveraient toujours des gens pour critiquer. Alors autant ne pas se prendre la tête, et laisser l’inspiration de l’instant T faire le travail.
Elle ne tenait pas de beaux discours aux mots compliqués, les fioritures n’étaient pas son genre. Rien ne sert de se faire mousser, et puis son promis était l’orateur des deux.

Malgré tout, il allait falloir qu’elle se jette à l’eau. Elle commença donc, regardant Iohannes


Sans plus d'amour à vivre, sans fortune ou manne céleste à espérer, sans estime de soi digne d'entretien, demain n'est qu'un supplice à endurer en silence à moins d'y renoncer.*
Il fut un temps, où après qu’un amour offert me fut repris par le Très Haut,
*elle pensait à Ewen Devirieux*, après que je fus tentée par autre chose que l’oisiveté que pourrait me procurer autre union convoitée, je failli connaître ce sentiment en mon être.
Pourtant si jeune à vos yeux, mille vies m’ont été offertes. J’ai connu l’obscurité au creux même de la lumière, l’ennui au sein de la décadence, la peur au milieu d’agneaux, la solitude avec la foule.

Mais l’idée de renoncer à un avenir incertain n’a pas eu le temps de m’effleurer. Et cela grâce à vous, en ce jour où vous me fîtes une proposition. Celle la même qui nous réunit en cet instant.

Il a été dit que le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude**... et je sais qu’avec vous, l’habitude sera congédiée à peine franchira-t-elle nos portes.
Vous m’avez promis de m’apprendre. Certains doivent se demander « que veut-elle savoir ? » et je ne répondrais pas, car vous le savez. L’avenir est incertain, et c’est ainsi qu’il doit être. Mais je sais qu’avec vous, j’ai une certitude. Vous ne changerez pas. Vous êtes ainsi fait, vous avez connu de la vie ce qu’elle donne et reprend. La boue et l’or.

La noblesse de cœur est plus grande que toute autre.

Notre avenir sera aussi improbable qu’a pu l’être notre passé.
Fille de feue Lily-Jane de Castelléo Casaviecchi, un livre du destin existerait, dans ses lignes l’on n’aurait jamais imaginé y lire notre union.
Et pourtant.
Pourtant, moi, Catherine Elisabeth de Castelléo Casaviecchi, je désire devenir votre épouse, vous offrir ma loyauté, vous donner des enfants, vieillir à vos côtés.


Elle avait l’alliance en main et la glissait au doigt de Sancte tout en terminant

Per totjorn



*Romain Guilleaumes (Reliefs et Digestifs)
**Honoré de Balzac

_________________
Sancte
« Là où l'amour est véritable, les démonstrations sont superflues, le silence plus éloquent que les paroles, et dans nos regards échangés, l'Homme avisé y devine déjà notre joie et nos (mal)honnêtes désirs. »*

Ceux qui espèrent assister à un râteau en direct en prennent pour leur grade. Iohannes n'est pas homme à prêter main-forte à la désunion. Mais le glissement de l'anneau sur son auriculaire gauche ajoute une goutte de perturbation émotionnelle à un flot de paroles qu'à aucun moment ces dernières années il n'aurait imaginé aborder devant la fille des papistes les plus zélés qui soient. La conviction raffermie, il redresse ses grandes épaules de portefaix, et articule nettement.

« Catherine. Je ne veux pas pour femme une de ces candides qui font les grandes dévoyées et qui sous leur joli minois n'ont pas plus de plomb dans la cervelle qu'un moineau Béarnais. Je veux une femme fidèle, bonne épouse, bonne mère, bonne ménagère, et bonne administratrice de nos biens. Je veux une compagne paisible et sûre, qui se tiendra à mes côtés dans la joie et me soutiendra dans la tristesse. En retour, vous pouvez attendre de moi du sérieux dans le "travail", le calme et la sécurité au foyer, et de la tendresse au bon moment. Plus que tout autre, j'ai mes intempérances, mais je ne suis pas un mauvais bougre et je ferai de mon mieux. »

Il se saisit de l'alliance et à son tour, la fait glisser à l'annulaire gauche de la Casaviecchi qui au travers de ce geste, devenait de facto madame Von Frayner.

« Par delà les Temps. »

Car telle est sa devise.



*Inspiré par Don Quichotte, de Cervantès.
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Aloara


Pouvait-elle rêver meilleur accompagnement en cette journée ? La réponse était déjà toute trouvée... La Jeune Princesse se trouvait aux côtés d'un charmant jeune homme et sa nouvelle amie quelque peu timbrée aux côtés de l'autre... Faut dire qu'elle ne regrettait nullement ces nouvelles rencontres... C'est que la Guerre au final ça avait du bon !

La cérémonie continuait, après la "confesse" c'était l'heure du Credo qu'elle récita intérieurement.


"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

Amen."


Que de souvenir en se remémorant ses paroles... Elle se rappelait une jeune damoiselle qui lors de son baptême avait refait la prière à sa façon, sans aucun doute bien plus facile à retenir que celle ci, mais ce n'était ni l'endroit, quoi que si l'endroit était quelque peu propice à l'exécution des prières, mais ce n'était vraiment pas le moment de la faire entendre sauf si l'on désirait une mort rapide...

La nonne se fit de nouveau entendre avant que la mariée ne prenne à son tour la parole... Comment vivre dans le mariage ? Les esprits de la Princesses s'innondaient de mille réponses... Mais une retint toute son attention alors que les invités attendaient eux la réponse du Von Frayer silencieux... Allait il la laisser plantée là, non... Pour le peu qu'elle le connaissait, car lui aussi était un nouvel ami, elle le savait homme de parole, et si demande en mariage avait été faite et acceptée, c'est qu'il tiendrait sa promesse jusqu'au bout... Les regardant tour à tour, elle esquissa un sourire lorsqu'il se décida à prendre la parole...
Elle n'était guère surprise de ses propos, et si certains le voyaient comme un goujat, un bougre ou encore même un rustre, la Princesse, elle, le voyait juste comme un Homme...
Tous n'étaient pas de l'espèce des "Bisounours" bisouilleurs et pots de colle à souhait... D'ailleurs lorsqu'il prononça les voeux, elle ne s'attendait à ni plus, ni moins de sa part... Cela correspondait parfaitement à l'image de l'Altesse Dauphine...

Si certains tombaient amoureux par un coup de foudre, d'autres apprenaient l'amour avec le temps...
Et pour les jeunes époux, à en juger leurs paroles, ils avaient à apprendre l'un de l'autre, à construire quelque chose de solide au fil des jours qu'Aristote leur donnerait...

Un regard sur Cuche et Jusoor et d'une voix presque inaudible, elle leur murmura :


Et vous ? A quand vos épousailles ?

Un sourire taquin en imaginant bien l'Altesse avec le Blondinet et ce Messire Cuche avec une jolie jeune femme pleine de ressources et de répondant...

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Xalta...


Un sourire chaleureux aux deux personnes qui lui font face et qui ont franchi le pas. Prenant un ton solennel mais non dénué de gaieté:

Je vous déclare mari et femme !


Se tournant vers Iohannes:

Vous pouvez embrasser votre épouse Catherine Elisabeth Von Frayner


Elle les regarde s'embrasser, puis un léger toussottement

Gardez en pour la nuit de noce ! Elle leur fait un clin d'oeil, tant pis pour le protocole, mais depuis le début de cette cérémonie, elle est restée très sérieuse. D'ailleurs, elle n'a jamais été aussi sage au cours d'une cérémonie.

Je n'ai pas tout a fait fini.


Elle se tourne vers les témoins

Votre Altesse, Baronne, vous avez été témoins de ce mariage, par votre présence vous avez voulu montrer à vos proches que vous étiez à leur côté.

Vous engagez vous à le rester ? A partager avec eux les bons moments de leur vie ? Mais aussi à les soutenir dans les mauvais moments ?


De se mordre la lèvre inférieure.

C'est aussi le moment où vous avez le droit de vous exprimer concernant les mariés.


En Orléans, ce moment dans le mariage donnait droit à un flot d’anecdotes flatteuses, drôles ou émouvantes. Qu'en serait il au cours de cette union peu ordinaire.

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