Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[rp] Quelques pas de danse et des rencontres.

Cyriellle
Préparation...

Il est l'heure. L'heure où les villageois s'eveillent, les femmes lancent les fourneaux, les époux s'appretent à aller à la mine ou au bois ou encore aux champs avec leur fils pour certains, tendi que les filles iront aider leur mère dans leur journée de labeur. L'heure pour moi, debout depuis l'aube, de saluer les marchands arrivant en inspectant ici une étale puis en prenant là une pomme me faisant envie. Les missives de la journée était déjà partie chez leur destinataire, il ne me restait plus qu'a visiter la taverne du village encore vide pour l'heure. La cave était pleine, les soiffards auraient leur vin quotidien. Les cloches retentir, il était l'heure.

J'avais cherché partout dans Villefranche et finalement trouvé une batisse, près de la grand place de la cité, qui conviendrait parfaitement. Il ne restait plus qu'a préparer le tout et là c'était une autre histoire….

Ce lieu était sombre était pourvu d'un parquet relativement terne, le marbre des marched e l'escallier majesteux n'avait à dire vrai rien de majesteux tant elles semblaient recouverte de poussière. Et moi j'étais là paumé au milieu de tout ça. Dans le genre folie des grandeur on ne fait pas mieux.

Baste j'avais la journée devant moi et à dire vrai la nuit aussi et toute la journée du lendemain, ça irait bien pensais-je.

Non loin d'être décourager j'ouvri grand les portes et fenetres et armé d'un balaie je me lanca dans le nettoyage du sol.. Un heure passa puis deux et j'en étais arrivé à bout enfin du sol. Il restait encore cet escalier. Epuisée je tomba sur les genoux, soupirante.


Ça va Madame?

Madame? Une voix me fit sursautter dans ce silence apaisant. Je vis un homme dans l'entre-baillement de la porte qui me devisageait telle une folle. Le pauvre la vision ne devait pas être des plus plaisante. Ma robe était couverte de poussieère et je sentais des goutte de sueru perler le long de ma tempe. Je lui souris néanmoins et dans un effort sur-humain me releva.

Bonjour oui oui tout va bien. Je prépare juste cette salle pour le bal de demain. La tâche s'avère juste plus longue et epuisante que prevu. Il semblait rassurer et fit mine d'entrée. Dites moi, a cette heure-ci les tavernes doivent être un peu peuplée pourriez vous aller querir des bras pour m'aider? J'ai encore des tables à porter ici et des fûts.

Diligieant il s'obligea et parti querir les premiers venus et les pilliers de taverne du coin.
Matouminou


La journée avait été bien chargée. Avec l'ouverture de la taverne et son nouveau rôle de tavernière, Matou avait de quoi faire. Et puis, elle avait décidé de poursuivre ses études de navigation. Hélas, il n'y avait aucun cours qui aurait pu la faire un peu progresser. Alors, passant devant une salle de la grande université rouergate, elle avait vu de la place.
Sans vraiment se renseigner sur le cours qui s'y déroulerait, elle s'était installée. Mais avant, elle avait payé son droit d'inscription, en râlant pour elle même:


- Pffff....se mouchent pas du coude en Rouergue...20 écus pour suivre un cours...gniii....

Mais bon, il faisait chaud, aussi était-elle restée. Le cours qui suivit la laissa pour le moins perplexe. Car elle n'y comprit absolument rien du tout.
Pour autant, elle fit bonne figure et lorsque le professeur lui demanda de répéter ce qu'il disait, elle s'était exécutée, ça ne lui disait rien du tout, elle avait juste anoner des sons.

En sortant, elle avait discuté avec une autre étudiante et avait fait la réflexion:


- Arff...j'ai strictement rien compris...tiens..on m'aurait parlé en arabe que ça aurait été la même chose...

Elle sentit qu'elle avait dit une boulette, lorsque le regard de l'étudiante qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam, s'était posé sur elle. Elle y avait décelé une lueur moqueuse. Elle l'avait alors regardée d'un air interrogateur:

- Euh..j'ai dit une bêtise?j'ai un truc sur le nez? je bave?

L'étudiante, qui ne devait pas rire tous les jours, ou alors uniquement quand elle se coinçait les doigts dans une porte, avait haussé les épaule et avait répondu avec un peu de dédain:

- Hum...c'était un cours d'Arabe....

Puis, elle s'était éloignée, laissant une Matou rouge de confusion et terriblement gênée.
Elle n'avait même pas essayé de rattraper l'étudiante, pour tenter de lui expliquer qu'elle le savait bien, qu'elle avait voulu faire de l'humour, mais cela l'aurait sûrement encore plus enfoncée.
Vexée tout de même un peu, elle était retournée à VF, et c'est là qu'elle avait vu la mairesse sur le pas de porte d'une grande bâtisse.
Aussitôt, elle avait arrêté la charrette, et avait mis pied à terre. Rapidement elle avait gravi les marches du grand escalier:


- Heyyy...Cyrielle!! Bonjour!! Laisse moi deviner...c'est ici que va avoir lieu le bal??

Elle regarda autour d'elle. Si la bâtisse avait du être belle, c'était il y fort longtemps. Mais en se retroussant les manches et avec quelques bonnes âmes de non moins bonne volonté, ça pouvait donner quelque chose de très convenable.
Matou aimait décorer, arranger, transformer. Elle avait une imagination débordante, des gouts parfois approximatifs, mais pas toujours mauvais, quoi que puissent en penser certains qu'elle aimait faire rager.


- Je peux t'aider si tu veux....

Et elle se lança dans un torrent d'explications, une tornade de mots car elle était pleine d'enthousiasme.

- Alors, il faut laver à grande eau cet escalier, je crois que c'est du marbre, il va retrouver son éclat, j'en suis sûre! Ensuite nous devrions mettre de part et d'autre de la porte d'entrée une grande banderole d'accueil...la banderole, je la verrais bien scintillante...dorée...enfin quelque chose qui attire l'oeil quoi...puis, sur le marbre, nous pourrions faire courir un beau tapis...rose..enfin, la couleur on verra ça plus tard....et on pourrait aussi imaginer un lâché de colombes...enfin...euh...de papillons, c'est joli aussi...mais à cette période de l'année ça va être difficile d'en trouver...pis en plus on aura pas trop le temps...au pire..euh...on peut aussi prendre des pigeons...mais bon, faut réfléchir parce que les fientes de pigeons, c'est pas terrible sur les houppelandes....ensuite...à l'intérieur...des tentures avec des motifs... laisse moi réfléchir...des motifs printaniers, on va bientôt sortir de l'hiver!! des coccinelles, des libellules, des papillons, des abeilles.....des mouches....euh, non, pas des mouches, c'est pas joli....bref...il faut que ça soit agréable à l'oeil...

Elle s'interrompit pour reprendre son souffle et sourit à la mairesse qui lui sembla un tantinet surprise. Alors, elle ajouta pour la rassurer se disant que c'était vrai, elle n'était pas rouergate et qu'elle ne la connaissait pas depuis longtemps:

- Ne t'inquiéte pas, j'ai aussi fait des animations en Normandie...la fête de la pommes, du calva, l'inauguration d'un arsenal...la galette des rois...je peux t'aider, pas de souci!
Tu me montres l'intérieur?


Et avec un grand sourire, elle s'exclama:

- Quelle belle idée que ce bal!! J'adore danser!!!

_________________
Cyriellle
Maieuhhhhhh pourquoi c'est si sale.

Un son plaintif s'echappa de ma gorge assoiffée et desechée à force d'hinalée toute cette poussière qui voletait autour de moi. je pestais interieurement contre ce marchand de tapis qui m'avais indiquer l'adresse. Je vous en foutrais des palais immaculés morbieu pensais-je. Je sortie respirer au grand air un moment et pris un gorgé d'eau, la bière serait pour ce soir, pour me desalterer et repris mon office de laveuse d'un jour. Accessoirement j'avais sequestrer quelques dames qui avaient poussé la porte pour voir se qu'il se passait derrière, enfin sequestrer est un bien grand mot, les belles s'étaient proposée d'elle même. Les villefranchoises sont vraiment aimable et très solidaire.

Je m'appretais à y retourner lorsque mon nom fut prononcer. Volte face furtif pour decouvrir Dame matou accourir.

Bonjour matou. Comment vas tu?

La bal oui il se fera ici.. je lacha un soupire.. [b]enfin si on parvient à rendre ce lieu accueillant. Pu..

Ah bah nan je n'eu pas le temps de poursuivre. dame matou aux trait que j'avais juger si paysible, s'anima d'une folie amusante de grande décoratrice de son temps. Je souri amusée de la voir ainsi et écouta toute attentive.

C'est bien du marbre il commence à retrouver son eclat d'antan, j'y voyais bien un tapis de couleur sombre pour rechauffer un peu la pièce, le rose euh comment dire on verra plus tard oui. des bandrole bonne idée en effet, savez vous en faire? Puis venez entrer, vous verrez mieux et cela vous inspirera j'en suis sure.

Et je l'entraina à l'interieur où déjà l'espace avait meilleur mine.

Il faudrait apporter les tables aussi, des vins, de la bière, des mets puis des hommes pour porter tout ça. Tu n'en a pas sous la main? C'est à croire qu'il n'y a que des femme dans ce village.

edit pour mise en page
--Julio_i_se_les_glace
Ma c'est où lé bal ?? Tou comprend pas ou bien t'es con !! Maaaaaaa...

Le paysan ouvrit de grands yeux. Mais qu'était-ce donc que ce phénomène ? Ce grand con habillé tout endimanché, avec des moustaches qui rebiquaient très haut, un grand chapeau où 10 lapins auraient pu se cacher, et un accent ibérique à couper au couteau ? Le pauvre garçon de ferme s'éloigna, penaud. Il n'avait pas été capable d'indiquer le chemin au sire qui l’impressionnait dans ses grand habits, ses manières précieuses, courtoises et un brin agacées. Alors il fila vite.

L'homme quant à lui avait repris sa route, la tête haute, la démarche légèrement déhanchée qui rappelait la bourgeoisie, et le petit doigt en l'air. Son regard de braise balayait les bâtisses alentour, espérant apercevoir quelques danseurs ou joyeux fêtards aux fenêtres. Mais point ! Rhaaaaa!!!

Heureusement, après quelques minutes de marche, il aperçut une baraque un peu à l'écart des autres, ornée de quelques affiches. Un grand sourire s'étira sur son visage tandis qu'il s'y précipita au trot, tel une petite biche sautillant gaiement. Il pénétra à l'intérieur et vit 2 femmes, l'une s'affairant et couverte de poussières, et l'autre qui semblait être un vrai moulin à paroles. Il regarda les lieux, ouvrant grande la bouche, accueillant la pièce en ouvrant les bras et s'exclamant d'une voix forte :


Maaa qué c'est bôôôôô !!! Ma qué c'est grand !!! Ma qué cé séra parfait pour lé bal !!!!

Puis se tournant vers ces dames, il s'inclina. Il prit la main de Matou, s'inclina encore plus, lui baisa la main dans un bruit très caractéristique..

Ma qué belllllllissima !!!... *SMOUICKK*... Yé soui enchanté dé vous rencontré, Amor.... *SMOUICKKK*... Permettez qué yé vous appelle Amor ? Vos yeux mé transportent... *SMOUICKKK*... Yé soui certain qué vous sérez la plou belle pour aller danser... *SMOUICKKK*.... cé soir, Amor.... Sourtout si votre ramage est aussi beau qué votre... *SMOUICKKKK*... Ploumage !!

Il la lâcha enfin, non s'en être incliné une fois encore, puis se tourna vers Cyriellle et recommença son manège...

Ohhhhhhhhh !! La señora bourgmetre !!....*SMOUICKK*.... Yé soui honnoré de faire votre... *SMOUICKKK*... Connaissance... Y'aime les femmes moui déterminées !!.... *SMOUICKKK*.... Et fortes... *SMOUICKKK*.... Et qui font des bals... *SMOUICKKK*.... Yé vous souhaite toute la réoussite possiblé.... *SMOUICKKK*.... Bella rosa...

Il se releva une fois encore et s'adressa à toutes deux d'une voix forte, dans un grand geste du bras qui se termina en révérence :

Yé m'appelle Julio ! Julio Issléglace, de la Pampa Ibérica ! Yé soui tellement heureux d'être parmis vous cé soir.... Si vous saviez !!! Qué poui-je faire pour votre service, soublimes dames ?
Matouminou


Cyrielle l'avait menée à l'intérieur et sans tarder Matou s'était mise au travail aidée de quelques filles du village, pour la plupart des paysannes.
Le décor prenait forme tranquillement.

L'intérieur, à force de nettoyage, cirage et astiquage, brillait de mille feux. La pièce avait été divisée en deux: la partie où l'on mettrait les tables pour se restaurer, papoter mais aussi pour se reposer, et la partie espace de danse. Des troubadours avaient été conviés, ils étaient en train, du reste, de s'installer.


- Cyrielle, je crois que nous avons fait du bon travail!! s'exclama Matou, en regardant autour d'elle, ravie.

Tout en travaillant à l'organisation de ce bal, elle n'avait cessé de bavarder de tout, de rien. Matou avait ce double don de pouvoir faire une activité et de bavarder en même temps, et de toujours avoir un sujet de conversation. Elle reconnaissait volontiers qu'elle pouvait être fatigante et avouait parfois qu'elle se fatiguait même elle-même.
Mais, là, l'ambiance était à la fête, aux rires et à la bonne humeur.


- Il ne reste plus qu'à mettre les tables en place et à faire venir les tonneaux de bière et de vin. Car, danser ça assêche le gosier...et je vais aussi confectionner cette banderole que nous pourrons placer au dessus de la grande porte d'entrée...et ensuite...il faudra se faire belle!!!

Et cela, ça la transportait de joie, car Matou était coquette.

Mais avant tout, il fallait résoudre le souci de la boisson et des tables. C'était plutôt une tâche qui incombait à des hommes que de transporter les lourds tonneaux plein de la précieuse boisson et les non moins lourdes tables. Elle se mit à réfléchir qui pourrait les aider. Stromb et Eremon étaient partis travailler, Kiliane devait aussi vaquer à ses occupations, Euzebio, à cette heure, devait faire quelques bonnes affaires...Hum....il fallait portant trouver une solution.

Elle sursauta quand elle entendit une voix forte et avec un accent à couper au couteau, s'élever à l'entrée de la salle:


Citation:
Maaa qué c'est bôôôôô !!! Ma qué c'est grand !!! Ma qué cé séra parfait pour lé bal !!!!


Interloquée, elle regarda l'énergumène, car, l'homme se distinguait non seulement par son accent mais aussi par sa tenue. Un immense chapeau très haut était perché sur sa tête. Son visage était mangé par une grande moustache qui s'enroulait aux extrémités. Ses vêtements traduisaient un homme riche, sans doute un bourgeois, et ses manières étaient un peu précieuses. En prononçant ces mots, il avaient pris une pause qui fit sourire Matou.
Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que déjà il s'était avancé vers elle et avait saisi sa main pour lui claquer un baiser sans doute dans l'idée de lui faire un baise main, sauf que ce fut bruyant, et un peu comme une ventouse qui vous fait gonfler la peau en une énorme cloque quand on la retire.
Cela donna à peu près ça:


- SCHMOUIKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK!!!!

Matou écarquilla les yeux, une lueur d'étonnement passa dans ses yeux. Elle hésitait entre éclater de rire ou garder son sérieux. Elle n'eut guère le temps de choisir que déjà l'homme partait dans des éloges qui la laissèrent pantoise, d'autant qu'il ne lâcha pas sa main pour autant et qu'il ponctuait ses paroles de baisers appuyés sur la dite main:

Citation:
Ma qué belllllllissima !!!... *SMOUICKK*... Yé soui enchanté dé vous rencontré, Amor.... *SMOUICKKK*... Permettez qué yé vous appelle Amor ? Vos yeux mé transportent... *SMOUICKKK*... Yé soui certain qué vous sérez la plou belle pour aller danser... *SMOUICKKK*.... cé soir, Amor.... Sourtout si votre ramage est aussi beau qué votre... *SMOUICKKKK*... Ploumage !!


Elle chercha du regard la mairesse, l'interrogeant silencieusement genre "c'est un ami à toi? il est du coin? un fou échappé d'un asile?" mais celle-ci semblait aussi se demander ce qu'il se passait. Du reste, il était en train de se présenter à elle et louait avec le même manège, l'initiative de la bourgmestre.
Finalement, elle esquissa un sourire, car, la situation était on ne peut plus cocasse. Mais, il fallait ne pas le vexer et puis, il l'avait appelée bellissima...ça méritait un accueil aimable.
Il leur avait dévoilé son nom, avait également précisé qu'il venait d'Espagne. Matou avait hoché la tête, avec un tel accent, elle s'était bien doutée qu'il ne venait pas du nord du royaume.

Elle s'adressa à lui avec un sourire amusé. Quelqu'un la connaissaissant bien aurait même pu y voir un peu de moquerie.


- Euh..Messire..hum...Julio Isslesgèle...c'est un immense bonheur que de vous rencontrer...Vous devez sûrement être de passage en ville...Quoi qu'il en soit, vous êtes le bienvenu ici...d'autant plus que, puisque vous nous proposez si gentiment vos services...et bien, nous allons en user et en abuser...méfiez vous...

Sourire taquin, lueur espiègle dans le regard, elle battit légèrement des cils, toute en retenue, en parfaite noble attitude jusqu'au bout des doigts. Et à ce petit jeu là, Matou était très forte.
Elle allait lui faire utiliser ses manières quelques peu précieuses pour mettre les tables à l'endroit prévu.


- Hum... comme vous pouvez le constater, nous ne sommes que de faibles femmes, et nos muscles sont bien maigrichons..comparés à ce qui peut se deviner sous votre splendide..hum...tenue...d'ailleurs je vous demanderais bien, si j'osais, l'adresse de votre chapelier..c'est..c'est...fabuleusement ridic....chic et je suis sûre que dans la Pampe à Ibérica, ça doit être du dernier cri...

Elle se posa rapidement la question de ce que pouvait être cette chose et cette personne, car Matou avait une petite et légère faiblesse en géographie et se promit d'en savoir un peu plus. Cela ne la décontenança pas et elle poursuivit:

- Donc, Julio...voilà le service que vous pourriez nous rendre...vous voyez les quelques tables, une cinquantaine tout au plus...là bas? et bien, il faut les installer de l'autre coté de la salle...

Petite pause étudiée, yeux mi-clos, sourire enchanteur, elle le regarda, puis s'excusant, elle se pencha vers Cyrielle et lui murmura assez bas pour qu'il ne l'entende pas:

- Le voilà notre homme, et puisqu'il nous trouve "soublimes" et bien, on va lui faire transporter les tables là où il faut...et je te jure qu'il va le faire en chantant "Et Viva Espagna"!!

Tout en lui montrant du doigt les tables, elle ajouta:

- Elles sont en chêne massif, mais je suis sûre que ça ne vous fait pas peur....je vais vous tenir le trouc..truc...euh..le chapeau que vous avez sur la cabeza....

Elle fit un grand sourire, car elle avait tout de même réussi à placer un des rares mots qu'elle connaissait en espagnol, les autres étant des petits mots doux, réservés à Stromb, au cas où un jour elle ait besoin de lui parler en espagnol. Oui, Matou était prévoyante autant qu'incohérente parfois, car, il va sans dire que parlant tous les deux le françois, ils n'auraient jamais à se parler en espagnol...On lui en aurait fait la remarque qu'elle aurait démontré par a+b l'importance de connaitre ces mots. Et son explication aurait été tellement longue que la pauvre personne aurait finalement regretté d'avoir posé cette question et se serait rangée à son avis, blasée sans doute.
_________________







































--Julio_i_se_les_glace
Julio écouta attentivement la tirade de Matou. Quand elle parla de placer le mobilier, il bomba le torse et acquiessa avec une assurance déconcertante.

Ma qué c'est pas oune problème pour Julio ! Y'é vais vous aider, y'a n'ai jamais laissé aucoune femme dans la panade comme vous dites ici !!

Il rigola d'un rire fort mais très noble, un mélange de "hahaha" et de "huhuhu" et de "houhouhou"... Quelque chose donc de très particulier. Il ôta sa veste richement décorée et la posa avec précaution sur une chaise. Puis, toujours avec le petit doigt en l'air, il retroussa ses manches jusqu'au coude. Une fois prêt, il se mis à taper des mains dans une posture toute ibérique.

Olé !!!!!!! Qué la fête commence !!

Qui aurait cru qu'un homme aussi maigrichon renfermait autant d'énergie, et surtout autant de force ? Ni une ni deux, il arracha sa chemise sur un torse velu et incroyablement musclé, fit un sourire charmeur à ces dames, puis empoigna solidement la première table pour la mettre en place.

Et il continua ainsi jusqu'à la dernière, chantant pour se donner du coeur à l'ouvrage, dansant parfois... Bref, intenable.
Cyriellle
Matou astiquait encore et toujours, si vous ne connaissez pas Donà Matou sachez qu'elle s'adonne à l'astiquage avec une vigueur sans pareil et avec une grande ferveur; cela en est presque biblique. C'est se que j'avais appris à mes dépends, en passant mes soirées auprès de cette bande de fous normands. J'avais pensé au début que le portier ne m'appréciait pas, chose impossible puisque je suis un ange, si, si c'est vrai un ange adoraaaable, qui ne cessait d'être mis à la porte de la taverne. L'auteur de ce crime odieux sur ma douce personne eh bah c'était elle, c'était donà Matou qui astiquait de tout son saoul.

Et pour le coup, ma vengeance fut ainsi. Je l'invite gaiement à astiquer l'escalier qui devint resplendissant comme toute cette salle.


Oui c'est magnifique merci de ton aide si précieuse. Je commence à comprendre le bienfait de tes dons d'astiquages... euh enfin je veux dire non hum norf Choupinou est béni de t'avoir, tu as fais des merveilles.

Pfff c'était con cette phrase mais tant pis ça sauverait les meubles. Je regarde la brune espérant qu'elle ne prenne pas ombrage des mes pics tout en me retenant de rire et cherchant comment me tirer de la. Ah bah oui les meuble justement, faisons le listage.

J'ai envoyé deux sieurs chercher les tables, normalement ils devraient arriver bientôt. Les vins, bières déjà dans l'arrière salle hum j'ai commandé du calva aussi... je souris en sa direction, tout en jouant de mes doigts pour compter la suite que l'énumérais.. puis de la mirabelle, de la liqueur de noix parait que ça vient d'ici tu pense que ça ira? Puis quelques mendiants et tourtes pour éponger le tout. Pour la banderole d'accord, Stromb à fait une affiche également puis ….

[i]...Une voix étrange et inconnue me surprit. Accent chantant qui me rappela un voyage ibérique et un brun orgasmique, était-ce lui? J'avais beau essayer de me rappel de la liste des noms de voyageur aucun espagnol. Paralysé d'une lueur d'espoir d'un souvenir idylle fugace, je me retourne dans sa direction et fut prise d'un indicible et blessante déception. Ce pantin là n'avait rien à voir avec mon souvenir. Il semblait pourtant charmant, si on aime le genre exubérant. Le pantin venu du sud toute en couleur et liesse commença son spectacle et vas y que je te fasse de grand geste dans le vent et que je te SMOUICKK à tout va. Un peu etonnée, beaucoup déçu mais pas du tout au courant de la venu de ce sieur j'allais le saluer tout de même et le questionner quand il vint vers moi faire son cirque... Il me SMOUICKKa, pouah mais eeee pourquoi moi pensais-je sur le coup, j'ai horreur de ça. Pourquoi les hommes veulent tant toucher à la première rencontre? J'allais le fusiller sur place lorsqu'a idée, encore, surgit en moi. Œil pour œil dent pour dent. Il semblait noblement paré, j'étais poussièrement affublée, je l'enlaça.


Señor qui me les glace soyez le bienvenu à Villefranche. Nous avons besoin de vous oui, soyez notre sauveur, nous pauvre et chétives femme. Donà matou va tout vous expliquer.

Le paon s'exécuta, déplaçant et replaçant ça et là les tables aux ordres de la brune miauleuse, tout en chantant. Deux heure plus tard tout était dressé et nous en avions fini aussi avec matou de tendre la banderole, placer le tapis qu'il avait fallu bouger quinze fois le long de l'escalier, mettre les fûts en perse, les bouteilles sur les tables, les ménestrels allaient arriver, l'heure tournait.

Et si nous allions nous parer à présent? Il est bientôt l'heure d'ouvrir le bal, Matou vous devez aller vous faire belle, enfin encore plus que maintenant. Señor vous aussi, vous êtes tout puant à présent. Merci de votre aide en tout cas...

Les saluant encore une fois, refermant les portes après une dernière inspection je pris le chemin de ma demeure pour me changer à mon tour et jouer des dés pour nommer les gagnants de la loterie...
Matouminou


Les ibères sont rudes, on le sait bien, et celui là bien sûr ne dérogea pas à la règle. Elle le vit bomber le torse tout en acceptant de les aider.

Puis, il se mit à rire, de façon un peu étrange et cela fit aussi rire Matou. Et tout en se cambrant, il se mit à taper dans ses mains et dit encore sur un ton joyeux
:

Citation:
- Olé !!!!!!! Qué la fête commence !!


Matou reprit un air perplexe et en le regardant s'atttaquer aux tables, elle marmonna:

- Au lait? au lait? mais c'est qu'il est plus drôle du tout là! A la bière, au calva, au vin...oui! mais au lait, j'ten ficherais!!

Toutefois, il était plus que temps de rentrer pour se préparer, et Cyrielle le lui rappela. Elle hocha la tête vivement, d'autant que si elle avait déjà en tête la houppelande qu'elle porterait, elle hésitait entre relever ses cheveux en chignon, ou les laisser tomber en cascade sur ses épaules. La dernière fois, son hésitation n'avait guère duré, Stromb s'étant chargé de lui faire une coiffure à sa façon qu'il avait nommé la tête de pieuvre...Haaaan...rien que d'y penser, elle grimaça.

- Oui...il est grand temps de rentrer....je vais demander à Didier qu'il vienne poser la banderole.

Puis regardant la salle qui était vraiment transformée, et dont le parquet brillait, tant elle avait astiqué...oui, elle aimait astiquer, une passion chez elle, et de la passion, Matou en mettait à certaines tâches, c'est vrai...Elle sourit. Ce bal serait un bel évènement.
_________________












Ramirez


C'était la pleine lune. Le ciel était clair. La soirée douce.
Après le climat marin du Béarn et ses habitants endormis, le changement était total une fois au bord de la Grande Bleue et de sa grisante chaleur, même en ce mois de mars. Mais il fallait monter, quitter ces tavernes remplies et connues, ces filles accueillantes pour un Comté inconnu où il devrait rester un bon moment! C'était ainsi. Lorsqu'on possède une hache, qu'on est à l'aise dans les bois, on s'établit non loin d'une forêt. Et Rodez, mieux mourir que d'y rester! Ben oui, quoi! Ça tombe sous l'sens, non? Rester là sans être résident, ça coûte un écu. Et l'homme, c'est pas qu'il est radin mais engraisser une capitale, non merci!
Ramirez se trouvait donc à Villefranche. Et il s'y ennuyait comme un rat crevé au soleil. Auquel il manquerait une dent. Et la queue. Non, non, pas la queue, en fin de compte. Il pourrirait avec, "sur pied".
Pendant ces quinze jours, il serai presque devenu fermier! Travaillant dans les champs, sa mine sombre décourageait le nigaud de lui adresser la parole. Le soir, il prenait une cuite. Ce qui était super innovant dans sa vie des quinze derniers jours, c'était les différents alcools ingurgités, bien qu'il n'y ai pas beaucoup de d'choix en taverne! Alors il dépensait ses écus chez les marchands, histoire de payer bien cher et faire plaisir au gosier!

Le mâle avait eu nouvelle de l'organisation d'un bal. Pourquoi pas? Après tout, il ne tomberait pas plus bas. Et i' paraît que ça plaisait beaucoup aux gens! Et il y aurai des femmes... Peut-être pas trop moches. Peut-être pas trop connes. Ah si! L'intelligence, la conversation tout ça... ça comptait aussi pour l'hidalgo. S'il cherche des catins, il cause pas avec. Or là, il cherchait des femmes. Vu qu’apparemment il n'y aurai pas de catin au bal...

Ramirez était directement allé de la taverne au lieu du bal, laissant un tavernier s'ennuyant ferme seul. Il n'avait fait aucun effort de toilette mais avait quand même opté pour des vêtements propres. Les femmes étaient étrangement attirées par la propreté, ce n'était pas très naturel. Mais il reconnaissait volontiers que passé un mois, ça commençait à sentir sérieux! Même si ses conquêtes aimaient son odeur virile et musquée, il y avait des limites... Ce soir, il était propre. Mais il sentait toujours le mâle à plein nez!
Ramirez était grand, dépassant d'une tête et demi la majorité de ses congénères. Un chapeau posé négligemment de côté achevait de le grandir. Il avait de bien larges épaules et la taille plus fine, les hanches étroites. Sa carrure ne passait pas inaperçue! Bien-sûr, il était brun, des yeux mystérieux et pénétrants aux iris noisettes mais le teint pas si bronzé que cela. Ramirez portait une barbe toujours bien coupée, sa pilosité pas trop envahissante pour un gars de "sa race". Des poils bruns et frisés sur son torse descendait en une ligne plus ou moins fournie jusqu'au pubis, traçant le chemin au cas où on viendrait à se perdre...Il ne faisait jamais grand effort d'habillement, aimant porter une simple chemise de toile et un gilet qui reposait nonchalamment sur ses pectoraux. Il se dégageait de lui une aura de sensualité sauvage...

Le bal se déroulait dans une bâtisse de la grand place. Il s'y dirigea d'un bon pas, son oreille agacée par une totale absence de bruits de ripailles. Il posa ses grandes mains masculines aux longs doigts sur les battants de la porte d'un geste décidé... BAM! Il se cogna le front, la porte ne s'ouvrant pas. Il jura en espagnol.

_ Hohé!
Énervé par l'agression de la porte à son encontre et le silence insultant, il donna un coup de pied! Oh, pourtant il n'avait pas la violence gratuite... Mais la porte l'avait cherché, vous le reconnaitrez.

Ouverture. Enfin! Salle de bal. Vide. Ah, non! Un guignol gardait les meubles. Euh, un hurluberlu. Semblant latin également. Tiens donc! Habillé noblement, l'homme avait un chapeau ridicule. Le savait-il? Trouvait-il cela "chic"? Si oui, eh bien Ramirez serai pour lui le comble de la grossièreté! Avisant la nourriture, les boissons, il ne regretta d'être pas venu, même s'il n'y avait personne.
Il dévoila ses dents en un parfait sourire à l'inconnu, d'humeur amicale. Son sourire le reflétait.

_ Salut! Dit-il, un léger accent espagnol et chantant dans la voix. Je suis Ramirez. Dit, normal qu'il n'y ai personne?

Cyriellle
[Suite des pérégrinations d’un coquelicot]

La lune était belle ce soir, une déesse inondant la nuit à peine voilée, de sa lueur blafarde. Demain le froid sera encore la. Vêtue d’une robe sobre, un brun gracieuse mais éternellement rouge coquelicot et emmitouflée dans ma pèlerine je partie en direction de la salle guidée par les torches disposées ça et là jusqu’à l’entrée.
Il y a avait déjà de la lumière à l’intérieur, sans doute les ménestrels avaient déjà gagné la bâtisse et terminaient leur installation. Tout le chemin durant une sensation d’oubli ne m’avait pas quitté. Manquait-il quelques choses ? Un vin omit ? Les villefranchois viendraient-il ? C’était cela ma plus grosse hantise. C’est fort non ? Le village était endetté jusqu’au cou et je me préoccupais des danseurs d’un soir. A dire vrai non la situation me tenait en alerte également mais ce soir je ne voulais plus y penser, besoin de danser, besoin de m’enivrer, besoin de m’amuser, besoin de respirer.

Que le bal commence.

Lourdes portes poussées, inspection rapide des tables, dressage, tout semblait en place. Hum non qui est-ce lui ? Il ne ressemblait pas à l’Ambroise. D’un pas feutré, je le rejoins.


Je suis Ramirez. Dit, normal qu'il n'y ai personne? dit-il à l’un de mes soufiffre. Bordel cet accent ! encore un ibérique pensais-je. La prochaine fois j'organise une corrida. Bon au moins celui- la ne semble pas être un pantin vêtu de frippe sortie d'un cirque

Bonsoir Messer.
Puis-je vous aider ?
Droagon
Une grande bâtisse, des voies si élevant, une fête ? Non un bal. Voilà où se rendait notre cher Droagon, insociable breton.
Il était vêtu pareillement à la normal, n'avait pas pris le temps, et d'ailleurs ni l'envie de se changer pour cette occasion. Mais il s'était tout de même lavé !
Les bals ne l’avaient jamais attiré, il préférait travailler et se prélasser à l’orée du bois que de rencontrer du monde. M'enfin, on l'y avait en quelque sorte invité, alors pourquoi pas ?

Il arriva à la porte de la demeure, ne frappa pas et entra directement débouchant sur une grande salle bien décorer avec de quoi nourrir une caserne dressait sur les tables.
Il regarda autour de lui, se frotta sa barbe de plusieurs jours, puis avança vers une demoiselle qui semblait discuter avec un homme.

Se raclant rapidement la gorge, il s'adressa à elle.


-Euh... Noz Vat... Excusez-moi, j'suis Droagon, êtes-vous Dame Cyrielle notre mairesse ?

Le jeune homme se tenait bien droit, affichant un très léger sourire quelque peu embarrassé.
--Julio_i_se_les_glace
Julio avait fait du bon boulot. Tout était en place, prêt pour le grand soir.

Citation:
Et si nous allions nous parer à présent? Il est bientôt l'heure d'ouvrir le bal, Matou vous devez aller vous faire belle, enfin encore plus que maintenant. Señor vous aussi, vous êtes tout puant à présent. Merci de votre aide en tout cas...


Il éclata encore une fois de son rire si particulier

Ma qué y'é soui heureux d'être pouant comme vous dites ! Qué sérait oune boucher si son tablier était d'oune blanc immacoulé ? Et bien sourement oune parésseux !!

Il prit sa veste et se dirigea vers la porte lorsqu'il vit entrer un de ses comparses, le même accent que lui. Il le regarda de haut en bas, et même si l'homme paraissait plus venir de la basse extrasse que du milieu noble, il afficha un grand sourire.

Citation:
Salut! Dit, normal qu'il n'y ai personne?


Ola amigo ! Si normal ! Lé grand bal est prévou pour cé soir ! D'ailleurs tou ferais bien dé venir té préparer comme moi !

Et sur ces belles paroles, il sortit, la tête haute, le pas cadencé par son déhanché noble, et partit se faire beau à l'auberge.


Le soir même, que le bal commence !


Julio était de retour, dans ses plus beaux habits d'apparat. La moustache lissée, consciencieusement rebiquée de chaque côté, dégageant une légère fragrance de réglisse. Il aperçut la mairesse, en robe cette fois-ci. Il s'approcha et s'adressa à elle avec son éternel air exubérant :

Ahhhhhhhhh !! Dame bourgmestre !! Y'é hâte dé vous voir danser y virevolter y tournicoter dans céte magnifique robe qué vous portez !! Música por favor !!

Et tandis que "l'orchestre" se mettait à jouer un air entraînant et populaire, Julio retirait sa veste et se précipitait sur la piste, martelant le parquet de ses talonnettes dans une danse très ibérique...
Matouminou


UN PEU AVANT LA TOMBÉE DE LA NUIT...A QUELQUES HEURES DU DÉBUT DU BAL.

Elle était rentrée en courant, mais avant de se préparer, elle avait sorti un rouleau de tissu qu'elle avait acheté pour le bateau. Elle l'avait étalé sur l'immense table de la salle à manger et s'était planté devant en réfléchissant.
L"étoffe d'un rose pétant avait été acheté, en cachette de Stromb, pour confectionner la voile du bateau. Oui, Matou était têtue, elle n'avait toujours pas abandonné l'idée d'une voile rose. Cependant, et elle le savait, son volcan était encore plus têtu qu'elle surtout en ce qui concernait le futur bateau.
Elle avait donc décidé de sacrifier ce tissu, oui...sacrifié...pour faire la banderole d'accueil pour le bal.

Et, pendant un moment, on n'entendit plus que le froissement du tissu, le bruit du fil qui passe à travers, quelques soupirs lâchés par la jeune femme...

Enfin, elle eut terminé et satisfaite, elle regarda le travail qu'elle venait de réaliser. Mais il ne fallait ps tarder. Elle roula le tissu avec précaution et sans plus perdre un instant, elle repartit pour la salle, non sans avoir alpagué Didier:


- Accompagne moi, je te prie, j'ai besoin de toi.

Didier, bien que très souvent imprévisible, avait obtempéré et l'avait suivi sans rechigner.
Elle lui avait expliqué ce qu'elle voulait faire: tendre la banderole au-dessus de la grand porte d'entrée.
Il s'exécuta et elle put enfin admiré in situ son oeuvre. Un grand sourire illumina son visage:


- Ell est vraiment magnifique!! Merci pour ton aide Didier!!



Elle tendit l'oreille, il lui sembla qu'il y avait déjà du monde dans la salle, mais elle n'avait vraiment plus le temps de faire la causette. De nouveau, elle fit le chemin en sens inverse. Il était plus que temps qu'elle se prépare.

_________________
Adorianna


Le bal, la grande soirée de VF, une idée de folie avec la mairesse et hop voila que c’était devenu l’évènement de l’année…

Elle avait fait parvenir son invitation par courrier, la soirée serait des plus agréable, mais comme elle se terminerait par un tirage et qu’elle allait devoir terminer la soirée avec quelqu’un d’autre, elle devait trouver la personne parfaite pour l’accompagner. Ado avait déjà sa petite idée et cette personne avait accepté son invitation.

Elle était nue devant sa malle, qu’est ce qu’elle pouvait bien mettre pour une aussi grande soirée… Elle était plutôt du genre modeste, les froufrous et les paillettes ce n’étaient pas son genre. Elle sortait tranquillement ses chemises et braies de sa malle quand elle vit des tissus rouge et noir tout au fond, elle le saisit et sortie la robe de la malle…


Rooo la robe de Lizie

Elle la regardait se remémorant le jour ou elle lui avait donné. Elle l’avait porté pour la première fois quand Alizarine lui avait offert les terres de la Baguelande. Elle souriait sans le savoir, Lizie lui manquait tellement… Celle-ci était enceinte de jumeaux au dernière nouvelle et Dodo espérait qu’elle reviendrait à temps pour voir les poupons venir au monde.

Elle enfila la robe par-dessus son corset, elle qui croyait se présenter au bal vêtu de braies, ce sera certainement un choc pour tous ceux qui la connaissait. Elle prit soin de se coiffer et mit ses souliers de verre… Lorsqu’elle sortie, un chariot l’attendait, l’homme l’aida à monter à l’intérieur et après lui avoir donner la destination ils partirent sur les routes.

La demeure était éclairée, c’était bon signe, on l’attendait. Le cocher l’aida à descendre et elle alla frapper à la porte, elle repassa les mains sur sa robe, comme si elle voulait que tout soit parfait et avec un sourire immense sur le visage elle attendit qu’on lui ouvre.


_________________
Matouminou


CE SOIR, JE SERAI LA PLUS BELLE POUR ALLER DANSER!!

Elle entra en trombe dans la maison, monta quatre à quatre les marches du grand escalier, en criant:


- STROMBBBBBBBBBBBB.....on est à la bourre!! faut se préparer pour le bal!!

Elle ouvrit la porte de la chambre, à la volée. Et sans plus attendre, elle ouvrit en grand l'armoire immense qui occupait presqu'un mur de la chambre et qu'elle avait réorganisée pour y mettre ses affaires...c'est à dire qu'elle s'était appropriée les 3/4 de la penderie, et pratiquement toutes les étagères.
Stromb avait râlé, mais elle lui avait prouvé par a+b qu'il avait encore bien assez de place comme ça et que ses affaires à lui, ne prenait pas beaucoup de place.

Elle se mit donc à sortir toutes ses houppelandes, les entassant sur le lit...de temps en temps, elle en plaquait une contre elle, puis faisait la moue et la posait. Le manège dura un moment. Très vite, la chambre se mit à ressembler à un vaste chantier de tissu, il y en avait partout.
Enfin elle trouva ce qu'elle voulait: ne magnifique houppelande qu'elle n'avait encore jamais portée. Elle se félicita de l'avoir mise dans une des malles qu'elle avait prise avec elle, et ronchonna:


- Dire que si j'avais écouté Eremon et Stromb, enfin surtout Eremon...aujourd'hui, j'irai cul nu ou presque à ce bal!!!

Matou enfila la houppelande, et constata avec satisfaction qu'en se contorsionnant elle parvint à rentrer dedans. Bon, elle était un peu serrée, mais rien de grave. Cela la mit en grande joie, car, sans perdre totalement ses courbes, elle avait tout de même presque retrouvé sa silhouette d'avant sa dernière grossesse.
Elle s'installa alors devant la coiffeuse et entreprit de se coiffer tout en s'observant dans le miroir. Ses yeux bleus pétillaient de la joie qu'elle avait d'aller au bal...sa bouche était rieuse, les traits de son visage était délicats. Il y avait des femmes plus belles qu'elle, oui...mais elle avait du charme. Et puis, comme elle aimait à le dire, c'est dans les yeux de Stromb qu'elle se savait belle. Et cela lui suffisait.

Elle se décida pour un chignon, afin de libérer sa nuque autour de laquelle elle fit glisser le collier que Stromb lui avait offert en Angleterre. Sa main s'attarda sur la jolie pierre rouge en forme de coeur qui l'ornait. Des souvenirs lui revinrent en tête et son sourire s'accentua.
Pour finirElle ouvrit un petit coffret et y prit des boucles d'oreilles qu'elle mit délicarement.
Matou, bien qu'elle soit coquette, n'aimait guère les artifices. Aussi, se contenta-t-elle de relever son regard d'un trait de khôl noir, et mit une petite touche de baume rouge pâle sur ses lèvres. Elle se pinça les joue pour les faire rosir.
Satisfaite, elle se leva, tournoya sur elle-nême et prit son manteau de fourrure qu'elle jeta sur ses épaules.

Elle descendit l'escalier, plus lentement cette fois-ci. Et elle attendit Stromb dans le hall, en faisant quelques pas de danse.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)