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[RP - Chinon] L'Ordre et le Désordre.

Luzerne
Luzerne, toujours dans l'ombre, écoute les présentations parcimonieuses des uns et des autres. La remarque de Clotaire résonne à son oreille
Citation:
"J'entends bien que vous présenter ne vous enchante guère... N'empêche qu'une fois sur les remparts, il faudra bien qu'on se reconnaisse, qu'on sache à qui on peut faire confiance, et de qui se méfier... Alors regardez bien vos voisins, parce que c'est peut être l'un d'entre eux qui vous sauvera le derche une fois arrivés sur place. Et moi, j'aime bien pouvoir remercier quand on me rend pareil service."

Elle trouve qu'il a raison. Il ne s'agit pas là de protéger des personnalités discrètes ou non, mais bel et bien d'organisation. Et autant que cette dernière soit la meilleure possible.

La sauvageonne cuivrée se dresse donc, extirpant sa silhouette frêle et androgyne de l'ombre protectrice où elle l'y avait installée.
S'offrant aux reflets du feu de camp et à la vue de toutes les personnes qui sont autour, elle détache proprement ses mots, sans doute dans le but secret de ne pas avoir à les répéter...

Luzerne, bourguignonne de Tonnerre. Je suis dans la guerre depuis plus d'une année maintenant.
Ses yeux verts balayent l'assemblée pensivement. Pas mal de visages inconnus se sont maintenant rassemblés autour du feu de camp. Elle continue donc de se brosser un parcimonieux portrait:
Comme vous pourrez le voir sur le tableau d'affichage de notre campement, j'ai la charge d'une de nos lances. Il est donc important que vous puissiez associer un visage à un nom, car beaucoup d'entre vous ne me connaissent pas.

Luzerne prend une légère inspiration, semblant vouloir rajouter quelque chose qu'elle retient finalement, avant de conclure simplement :
Pour ceux qui me connaissent, ils savent que même si je ne suis pas la meilleure des compagnies en taverne, sur un champ de bataille, on peut en général compter sur moi...
Un léger sourire effleure sa grande bouche et la jeune fille s'accroupit à nouveau dans sa place de pénombre.
Fitzounette
[Des visages, des figures, des figurants...]

Rien qui ne puisse l'émouvoir, à part peut être la vision de ses propres enfants. Voilà bien longtemps qu'elle ne goûtait plus à ces mondanités, et encore plus longtemps qu'elle ne s’encombrait plus de politesses. Par le passé, elle avait trop donné. Trop d'hypocrisies, trop de sourires forcés. Des ronds de jambes, ellipses artificieuses. Des simagrées, à lui en donner la nausée. Elle n'avait plus rien à offrir, elle, qui n'avait même pas eu la force d'élever Aimbaud, et Yolanda.
Elle avait cependant consenti à se présenter. La tête du Fou au bout d'une pique, voilà qui valait qu'elle se donne la peine. Elle s'avança, impérieuse. La petite blonde, à qui l'on ne donnait décidément pas son âg,e avait pourtant la maturité et l'assurance de ses années de règne. De cette voix calme mais forte, forgée par les conseils houleux, elle déclara :


Je suis Fitzounette de Dénéré Penthièvre, trois fois Duchesse d'Anjou. J'ai eu bien des fiefs, occupé bien des fonctions. J'ai vu bien des époques se succéder. J'en ai connu, des guerres, et voyez, je suis toujours là. Aujourd'hui, je ne suis plus que moi, et ça me va. Il me reste ma tête, et mes bras. Je suis à votre disposition. Si vous avez des questions, je connais les réponses.

Elle sourit en coin, qui eut dit qu'elle savait encore se la péter ?

Je suis de la lance de commandement, j'attends de vous de la loyauté. Il ne faudra pas reculer. J'ouvrirais la voie, et qui m'aime me suive !
Quant à ceux qui ne savent pas se battre, qu'ils se démerdent. De toute façon, le Très-Haut reconnaîtra les siens.


Elle se recula, comme elle s'était avancée. Sans manière, ne se rendant même pas compte du manque de tact et de délicatesse de son intervention. De toute façon, on ne peut pas dire qu'elle en aurait eu grand chose à carrer... Ainsi était l'ex-Duchesse... Brut de décoffrage... Et prête à embrasser la mort une nouvelle fois.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Konrad_von_lungren
Le "chef" répond lui même. Et Konrad écoute très attentivement. Une réponse directe, honnête et franche qui détend notre germain. Lequel, convaincu non par le fond dont il se moque toujours autant, mais par le ton et la forme, formule une réponse dans la foulée qui restera mémorable et durablement inscrite dans tous les livres d'histoire qui traiteront des évènements à venir. Une phrase d'une pronfondeur inouïe et lourde de sens qui mériterait sans aucun doute de figurer au panthéon des phrases cultes au côté d'un "Alea jacta est" romain ou d'un futur "houston we have a problem"...

D'accord... Il reste du lapin ?

Ce qui en langage von lungrenien signifie "Vous êtes le boss et je vous reconnais comme tel." Car comme dit aussi le proverbe: quand l'appétit va, tout va.

Il reprend alors son festin tandis que d'autres se présentent à leur tour. Certaines têtes connues comme Luzerne, d'autres non. Jusqu'à ce qui semble être un breton prenne à son tour la parole. Pas le Prince qu'il a croisé, mais un autre. Lequel le regarde fixement.

"Et ne vous fiez pas à mon age...Je tien l'épée depuis mes 14 printemps et Je suis de ceux qui ont éjecté celui-ci de la mairie de Rennes."

Et notre germain de répondre du tac au tac

A ceci près qu'on a quitté les lieux volontairement et que vous avez repris une mairie vide d'occupants.

Pour une fois la remarque du germain qui se veut d'habitude chambreur n'est pas ponctuée d'un ricanement moqueur. Il n'a pas l'intention de se battre contre ceux auprès de qui il va combattre, breton ou pas breton.

Il se contente, la vérité rétablie, de soutenir le regard de son interlocuteur sans provocation ni haine. Un regard qui, s'il n'est pas bienveillant, n'en est pas moins respectueux de l'homme d'armes en face de lui.

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Della
De sous la tente où elle avait emménagé avec son époux, elle avait entendu les mots d'une discussion qui ressemblait à s'y méprendre à un discours de mise en jambe. La voix de l'homme qui parlait lui était inconnue mais les intonations arrivées à ses oreilles laissaient deviner que l'homme était le meneur, le chef si on veut ou celui par qui ce truc arrive. Son nom, elle ne l'avait pas entendu, elle l'apprendrait sans doute plus tard et son étonnement serait grand.

Curieuse d'en savoir un peu plus sur l'organisation interne de cette affaire, Della abandonna son époux, il s'endormirait sans doute bientôt, et approcha du lieu de rassemblement, discrètement dans un premier temps, le temps d'observer et de reconnaître des visages ou de deviner qui était qui, de laisser aussi le temps à l'étonnement pour qu'il ne marque pas trop son visage...Fitzounette...Yoyo...une blonde qui se disait Bourguignonne mais qu'elle n'avait jamais vue auparavant...et puis les autres, les nouveaux "zamis du hasard" comme Finn et Vic et Konrad, la gamine Alix...

On se présentait d'après ce qu'elle entendait. Elle grimaça. Se présenter à la Cour ou devant des assemblées de Diplomates et de Nobles, oui, elle savait faire, bien rodée même côté ronds de jambe et révérences, un must en la matière ! Mais se présenter devant une assemblée telle que celle-ci...Imaginons un peu : "Le bonjour. Je suis Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan, épouse et bru de Pairs de France, vassale d'un Prince, à la tête de la Compagnie de Seignelay et...je suis ici parce que je m'emmerdais en Bourgogne, que je voulais un peu de voyage et d'aventure et que j'ai rencontré l'Pommières qui a su titiller ma curiosité et attiser mon désir de...enfin, vous savez de quoi je parle". Le tout avec un sourire à faire fondre un glacier...

Oui, voilà, vous avez compris pourquoi celle à qui son frère aîné avait donné le surnom de Renarde Noire resta en retrait encore un peu, juste à écouter. Il serait temps de parler si on l'interrogeait. Ou pas.

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Agnesina_temperance
Pensive, nullement timide, Agnésina écoutait les uns et les autres se présenter, touchant à peine à son repas. Elle n'était pas du genre à faire la fine bouche mais elle réfléchissait mieux quand son ventre n'était pas totalement plein. Allez comprendre. Ses pensées n'étaient guère réjouissantes, juste communes. Le chef n'avait pas tord, il ne s'agissait pas de rester dans l'ombre, de ne pas savoir qui est son allié ou un ennemi. Il s'agissait de savoir sur qui taper et gagner. Le reste, elle estimait que cela ne la concernait pas. Ce serait aux principaux intéressés de se débrouiller. Elle ne connaîtrait pas la cause de ce combat, que ce serait pareil pour elle.

Elle observait les gens présent. Des enfants, des jeunes, des moins jeunes, des expérimentés, des moins expérimentés, des mercenaires, des nobles, des gueux. Un tout. Une inspiration. Ce ne serait pas facile de retenir le visage de tous ces gens mais elle y arrivait sans doute. Elle espérait. L'intervention de Fitzounette de Dénéré Penthièvre fit apparaît un léger sourire - non joyeux, plutôt inquièt - sur les lèvres de la jeune fille. Elle ne savait pas se battre et elle savait que ce n'était pas un avantage pour un combat, qu'elle pouvait être un fardeau. Pourtant, elle savait qu'elle n'hésiterait pas à frapper dans le dos d'un ennemi. Un combat n'est pas glorieux. Le code d'honneur dans un combat est superficiel pour elle. Un combat, c'est pour éliminer tous les adversaires qui se mettent sur le chemin. Tout simplement.C'est un peu quand un paysan tue un mouton à son voisin. Le voisin tue la vache du paysan. Et parfois, ils s'entretuent.

Elle se redressa légèrement.
Sortir de l'ombre un instant pour faire sa partie de devoir.


Moi, c'est Agnésina.

Que dire de plus ?
Pourquoi elle était là ? Cela ne regardait qu'elle.
Son âge ? Tout le monde s'en fiche et elle ne risque pas de le dire.
D'où elle vient ? Absurde.

Alors les lèvres restent closes.
Retourner dans l'ombre et observer, elle sait bien faire.

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Wilfred_ivanhoe
Will s'annonça tout d'abord aux gardes afin qu'ils le laisse passer


Bonjour,je suis Wilfred de Réaumont Kado'Ch,Capitaine de la compagnie de Seignelay sous les ordres de la Duchesse Della.
Je viens la rejoindre dans le campement,pouvez vous me laisser passer s'il vous plait?


Will passa puis apres quelques recherches trouva la tente de la Duchesse et planta la sienne juste a coté.
il ne voulut pas la déranger et attendit de la voir

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Si vis pacem, para bellum
Yolanda_isabel
On est bien là. On y est bien, parce qu'il y a tout ce qu'on peut espérer. De la bouffe, de l'alcool et des gens qu'on aime, et en parlant de gens qu'on aime, il y a Clotaire et Dieu, cela suffit à son bonheur. N'allez pas croire qu'elle aime d'amour tous les gens de sa famille, si elle aime son fiancé, il en est tout autrement pour son oncle, elle n'a pour lui que le respect et l'affection qu'elle voue aux gens qui ne lui plantent pas un couteau dans le dos, et encore qu'elle n'est même pas rancunière. Alors la voilà qui ne dépareille pas du reste des gens, et qui suçote un os de lapin en prenant soin de ne pas le casser ou l'avaler. Jusqu'à ce que le drame se produise..

On vous parlait de gens aimés.


- « Haaaaaan ! Yoli ! »

Et à peine le temps de lâcher son os qu'elle réceptionne par réflexe la boule d'énergie qui s'est jetée contre elle. Tant pis pour leur feu de camp solennel et leurs conversations de vieux de la vieille et de la guerre, elle s'en fout, et la bulle se créée autour d'elles, elle entend en fond sonore les mots de Clotaire, mais les siens ne sont destinées qu'à la petite provençale. Tout l'amour que sa mère n'a pu lui donner à cause de leur séparation, à cause de ces bonnes sœurs qui l'ont enlevée pour la séquestrer et la forcer à faire retraite, tout cet amour, elle l'a offert à ces fillettes, et les mains n'en finissent plus de redécouvrir cette frimousse répugnante de saleté qu'elle connait pourtant par cœur. Il y a un sourire brisé sur les lèvres de la benjamine des Penthièvre. C'est l'espoir qui renaît et que la raison veut faire taire. Elle revient pour mieux lui être enlevée, ça ne peut qu'être ça. Pourtant, elle ne dit rien, et les lèvres scellent l'amour qu'elle lui porte en s'apposant farouchement dans la tignasse pleine de poussière. Et quiconque voudrait l'ôter de son étreinte devra lui passer sur le corps, farouche, elle ne lâchera pas son tout petit, et si on tend l'oreille, on peut entendre quelques mots d'amour lâchés en langue d'oc, la langue du Sud natal de la fillette.

Ils peuvent se présenter, elle n'entend rien. Elle voit bien les lèvres bougeaient, le tour se faire pour laisser certains s'exprimer qu'elle ne connaissait qu'à peine. Oui mais voilà, une autre présence la sort de son rêve tout éveillé, et si la Montfort baisse les yeux, Yolanda quant à elle, ne perd pas une miette de son avancée. Et les mots sont soufflés plus qu'audiblement prononcés.


- « Je crois rêver.. Ma boudig.. »

Et puisqu'il y a une blonde à côté d'elle, elle n'ose s'imposer, et la tête se secoue enfin pour s'intéresser à la conversation non sans tenir contre elle la Draga. Un plissement de nez, un seul pour exprimer le désappointement à l'énoncé d'une seule question, le reste, elle l'a imprimé dans son esprit. Oui, c'est lui le chef. Bien sûr ! C'est le meilleur, le plus beau, le plus intelligent, le plus drôle, le plus courageux, le plus fiancé, le plus .. Clotaire quoi !? Et lequel répond avec classe.. Evidemment me direz-vous puisque c'est Clotaire. D'autres prennent la parole, certains qu'elle ne connaît que de noms, d'autres pas du tout, et d'autres encore qu'ils lui disent quelque chose. Mais surtout, surtout.. Il y a sa mère qui prend la parole.

Et si vous la trouviez béate d'admiration devant son fiancé, et si vous la trouviez faible de n'être jamais rancunière, alors apprenez que la seule personne qui peut lui inspirer cet air de respect et cette facilité à oublier tous ses défauts, tous ses manquements, et même jusqu'à la violence de certains de ses actes passés, c'est cette femme qui parle avec assurance. Cette assurance qu'elle n'a pas tant quand bien même, il lui suffit de se tenir debout pour rivaliser en taille et en carrure avec certains hommes. Cette assurance innée qui est la force de ce petit bout de femme qu'est sa mère. A peine tique-t-elle sur la dernière phrase. Point de Très-Haut, c'est un conte pour enfants, et tant pis si Maman y croit, elle ne l'en aime pas moins. Alors enfin, elle sourit vraiment, se laissant bercer par la joie paradoxale qui l'étreint. Ils sont en temps de guerre, entrain de se préparer à aller casser du Fou, et elle sourit, ravie à l'idée que les gens qu'elle aime soient tout près d'elle.

A la question du germain, elle hausse les épaules non sans un regard intéressé. S'il y en a encore, elle en reveut bien. Et déjà l'attention est détournée par d'autres arrivées, et pas des moindres, car le sourcil se hausse en même temps qu'elle penche la tête sur le côté, et finalement un sourire moqueur s'affiche sur le visage qui n'a plus rien de poupin de l'adolescente, et quand le capitaine des bourguignons a fini, voilà qu'elle prend la parole non sans avoir bu un coup avant.


- « Êtes-vous venue vous venger des angevins, Della ? Vous auriez tort de vous priver de casser du fou après l'état dans lequel il a mis votre époux. »

Et elle sourit, amusée à son amie, oui, oui même si on ne dirait pas. La dextre se lève pour tapoter la mèche qui dissimule le globe blanc qui sert d'oeil gauche, et l'azur unique passe de l'un à l'autre, s'attardant au hasard et au gré de ses envies, avant de se reposer sur sa mère.

- « Je suis Yolanda Isabel de Josselinière, j'étais Duchesse de Château-Gontier, terre angevine, avant que le résidus de fausse couche qui sert d'archiduc à l'Anjou ne décide d'exiler chacun des membres de ma famille. J'aime la paix et le calme mais plus encore, j'aime l'idée que sa tête puisse être plantée en haut de la tour du Gontier. » On ne le dira jamais assez. Cet homme-là a réussi à énerver la très douce, très calme Yolanda qui se contentait jusqu'alors de mots gentils pour calmer les choses. « Je ne vous demande pas votre fidélité, je vous demande sa tête. »

N'est-ce pas qu'elle est adorable ? Oui mais voilà, faut pas toucher à la terre de Maman, et la Grâce du Gontier est bien décidée à récupérer ce qui lui est du.

- « Et quand ça sera fini, on mangera à outrance. »

Parce que clairement, si le vin angevin est connu partout en France, le garde-manger du Gontier est parmi les plus riches de la Côte Est. Et que ça fait une superbe phrase de conclusion.

- « Et voici Aliénor de Sabran. Ne vous fiez pas à son air angélique, un cri d'elle et n'importe quel être humain peut souffrir d'une abominable douleur. »

Bah quoi ? C'est vrai ! N'a-t-elle pas passé les années de cohabitation avec sa pupille avec des bouchons de cire dans les oreilles ? Faut bien prévenir les gens !
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    -« Sa philosophie de la vie c’était qu’elle pouvait mourir à tout moment. Ce qu’il y avait de tragique selon elle c’est qu’elle ne mourrait pas. »
Alix_ann
Et puis elle lève le museau. Elle a bien entendue une petite voix familière. D'un coup d'oeil elle fait le tour de l'assemblée, des... des gens qu'elle n'a pas l'habitude de rencontrer. Alix a toujours vécue dans un petit cocon doré, c'était une fille bien née, d'une Marquise et d'un Comte, trimbalée dans les plus beaux domaines de la Bretagne et de l'Anjou. Elle avait l'habitude du beau monde. Mais pas vraiment de ça. La gosse ne se laisse pas dépérir, elle redresse l'échine, se met bien droite. Elle ne veut absolument pas que Taliesyn regrette son choix d'avoir faire d'elle sa vassale, de l'emmener jusqu'ici. On lui a répété des milliards de fois, elle est Montfort et donc, par définition la guerre doit être de ses futurs acquisitions. Surtout que ce n'était que la première... Il allait falloir qu'ils aillent ensuite mener leur propre bataille pour aller récupérer ce qui par le sang aurait du être sien.

Ses mirettes se lève jusqu'au chef. Il se trouve que c'est un grand bonhomme brun aux airs entre ceux de l'enfance et de l'adulte. Elle reconnait ce visage qu'elle a vu quelques fois mais dont elle a surtout entendu parler. C'est l'amoureux de Yolanda, c'est son fiancé. C'est à cause de lui que Yolanda a du abandonner Château-Gontier. L'amour, mais quelle connerie ! Mais elle lui pardonne, parce que son oreille capte déjà la voix de celle-ci. Ses yeux s'agrandissent. C'est bien de Yolanda dont il s'agissait, qui était là, qui parlait, l'air de rien.
Alix s'en fou de la bonne conduite, t'façon, on est pas dans une cage dorée par ici. D'un bond elle s'élance jusqu'à Yolanda, jusqu'à celle qui lui servit de maman, de grande-soeur. Qui l'avait éduqué, nourri, logé. Qui avait rit avec elle, qui lui avait prodigué maintes conseils, qui lui avait raconter un pléthore de contes. Qui l'avait simplement recueillit et élevée quand ses parents ne le pouvaient plus davantage.


-« Yolaanndaaa ! Et puis de l'enlacer aussi fort qu'elle peut, nichant son nez au milieu de la gorge de Yolanda. Elle était encore bien épaisse, elle avait encore toutes ses rondeurs qui faisait qu'on ne pouvait que se sentir en sécurité, qui avait, du moins, rassurée la gosse maintes fois. Yolanda... »

Que c'était bon, de la retrouver. Alix, qui pourtant lui en avait en premier lieu voulu de préférer son fiancé à ses filles, avait à l'instant tout oublié !
Et puis de se retourner pour apercevoir Alienor. De sourire un grand coup. Puis de se jeter sur elle-aussi, y'a pas d'raison.


-« Alienooor ! »

Puis là, Alix et heureuse. Y'a peut-être de la boue partout, ses braies lui irrite p't'être bien le cul mais c'était plus bien grave. Elle retrouvait Yolanda, elle retrouvait Alienor... et...

-« Elle est pas là Jenifael? »
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